Symptôme prémenstruel, règles ou grossesse ? Comment faire la différence ?

Seins gonflés, sautes d’humeur, nausées, fringales… bien des femmes sont confrontées au syndrome prémenstruel. Or, il peut avoir bien des similitudes avec un début de grossesse. Et cela tombe plutôt mal car il peut être, du coup, une source de stress. 

 

Si tu as eu un ou des rapports non protégés durant le mois précédent l’arrivée supposée de tes règles, que tu constates un retard et/ou des changements dans ton corps, ça y est tu cogites et tu te dis qu’à tous les coups tu es enceinte ! Et puis, finalement tes règles arrivent… 

 

Alors comment savoir si l’on attend un bébé ou s’il s’agit du syndrome prémenstruel ? Loop a décidé aujourd’hui de se pencher sérieusement sur le sujet pour t’aider à y voir plus clair ! C’est parti pour les différences entre le syndrome prémenstruel et une grossesse.

C’est quoi le SPM ?

 

On estime que près d’un tiers des femmes réglées ressentent ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel (plus connu sous le nom de SPM). De quoi s’agit-il au juste ? Le SPM rassemble tout un tas de signes cliniques, plus ou moins importants, qu’une femme peut ressentir à l’arrivée de ses règles. Et comme nous sommes toutes différentes, on peut dire qu’il y a autant de SPM que de femmes !

 

Les différents symptômes du spm

Ces manifestations physiques et/ou psychologiques surviennent généralement un peu moins d’une semaine avant les menstruations. Les symptômes du SPM les plus courants sont la fatigue, des fringales, un changement d’humeur, des seins gonflés et sensibles, des nausées, des troubles du sommeil, des troubles digestifs, l’apparition de boutons d’acné, etc… Ces symptômes sont simplement causés par un changement majeur des taux d’hormones dans ton corps (œstrogènes en tête mais aussi prostaglandines et progestérone… bref, un vrai cocktail explosif !). 

 

Le SPM est entièrement normal, mais il ne doit pas être handicapant. Si c’est le cas, n’hésite-pas à consulter un médecin (car il peut aussi cacher une maladie plus ou moins grave comme un fibrome, des lésions de l’ovaire voire un cancer).

 

Enfin, même s’il existe des exceptions, la plupart des femmes qui souffrent d’un SPM prononcé ont aussi des règles douloureusesTu veux en savoir plus sur le SPM ? Ça tombe bien parce qu’on a consacré un super article dédié au syndrome prémenstruel 😉

Loop culottes menstruelle

Comment différencier les symptômes pré-menstruels (SPM) et une grossesse ?

Beaucoup de femmes ayant des rapports non protégés se posent la question de savoir si elles sont enceintes ou si elles subissent le SPM. En effet, tous deux ont des similitudes, et il peut être a priori très difficile de différencier les symptômes d’un début de grossesse de ceux pré-menstruels. Pour autant certains signes peuvent te permettre d’avoir une assez bonne idée de ton état. 

Alors règles ou grossesse ? Pour le savoir, il faut que tu sois à l’écoute de ton corps car si ces symptômes se ressemblent, certaines nuances permettent tout de même de les différencier.

Nb : n’oublie pas que ce blog est uniquement destiné à des fins informatives. Il ne se substituera jamais à un avis médical. Aussi si tu as des doutes, n’hésite pas à en parler à ton médecin ou un gynécologue qui saura te guider et te conseiller 🙂

SPM vs grossesse : quelques signes presque infaillibles pour savoir s’il l’on est enceinte

  • L’un des symptômes les plus courants d’un début de grossesse est l’apparition de nausées. Or, si ces nausées sont communes au SPM et à la grossesse, elles se différencient notamment par le fait que durant une grossesse, elles sont plus durables. Lorsque l’on est enceinte, elles apparaissent environ 15 jours après la fécondation, sont davantage présentes entre la 8ème et 10ème semaine et sont souvent matinales. Elles s’expliquent par un taux important de HCG.
  • Le gonflement des seins est lui aussi un phénomène durable et plus prononcé dans la mesure où le corps se prépare à allaiter bébé.
  • Une température basale élevée : quelques jours avant les règles, la température basale baisse. Si ce n’est pas le cas, cela peut signifier que tu attends un bébé.
  • Tu as davantage faim ! Tout comme pour le SPM, si tu es enceinte, ton appétit augmente. À ceci près que pour le symptôme prémenstruel, cette fringale se porte en particulier vers des aliments “rassurants” (fast-food, nourriture grasse, sucrée…) alors que dans le cas d’une grossesse elle est spécifique et parfois même peut différer de tes goûts habituels.
  • Des petits saignements peuvent survenir entre 6 à 12 jours après la fécondation. C’est ce que l’on appelle “saignement de nidation” : il correspond au moment où l’œuf se fixe dans la muqueuse de l’utérus.
  • Des crampes utérines : s’il est vrai que le SPM peut être associé à la survenue de crampes quelques jours avant les règles ; lors d’une grossesse, un phénomène identique peut être constaté mais il peut durer plusieurs semaines.
  • Des difficultés à respirer et/ou une sensation d’essoufflement. Ce symptôme s’explique tout simplement par le fait que l’embryon a besoin d’oxygène pour son développement. Ce phénomène est assez fréquent en début de grossesse mais s’il persiste ou s’il est majeur et gênant, nous te conseillons de consulter.
  • Une sensibilité exacerbée de l’odorat : lors d’une grossesse, avec le changement hormonal, le sens de l’odorat devient plus développé. Tu deviens plus sensible à certaines odeurs qui auparavant ne te dérangeaient pas.
  • Une envie plus fréquente d’uriner ; et pour cause, lorsque l’on est enceinte, l’apport en sang vers la vessie augmente, ce qui donne davantage envie d’aller aux toilettes.

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Cas particuliers : Herloop te dit tout !

Retard de règles : suis-je forcément enceinte ?

Reste sereine, un retard des règles ne signifie pas forcément que tu sois enceinte. Plusieurs facteurs peuvent conduire à un dérèglement du cycle menstruel (fatigue, stress, contraceptif…). 

Pour en avoir le cœur net et arrêter de stresser, le plus simple est de faire dans un premier temps un test de grossesse : il pourra te dire si oui ou non tu es enceinte. Attention toutefois, ces tests disponibles en pharmacie voire en grande surface ne sont pas sûrs à 100%. Pourquoi ça ? Parce que ces tests grand public détectent le taux de HCG présent dans l’urine, or ce dernier n’est décelable que 9 à 10 jours après la fécondation. 

Durant cette période de retard, n’hésite pas a porter ta culotte menstruelle herloop pour ne pas avoir à penser à emporter une protection hygiénique partout avec toi…

Les culottes menstruelles parfaites pour ne pas stresser de voir ses règles arriver :

Aussi, pour être vraiment sûre, il te faudra consulter ton médecin ou ton gynécologue. Il réalisera un examen approfondi associé à une échographie et à une prise de sang. 

Dans tous les cas, si tu as le moindre doute, si tu notes des retards fréquents de règles ou tout changement, chez Loop nous te conseillerons toujours d’aller voir un spécialiste plutôt que de rester avec des questions sans réponse.

Bouffée de chaleur avant les règles, suis-je enceinte ?

Certaines femmes peuvent ressentir des bouffées de chaleur avant l’arrivée de leurs règles. Il s’agit même d’un symptôme assez courant du SPM ! Aussi, tu n’as pas de souci à te faire, cela ne signifie pas forcément que tu sois enceinte.

Faire la différence entre des règles douloureuses et un début de grossesse

L’arrivée imminente de tes règles peut être associée à des crampes importantes (de l’utérus et/ou du vagin). Or, ces douleurs peuvent aussi être un signe précoce de grossesse et, de plus, être concomitantes avec le saignement de nidation, ce qui peut t’induire en erreur. 

Comment faire la différence entre douleurs de règles et un début de grossesse, en d’autres termes, comment savoir s’il s’agit de symptômes de règles douloureuses ou d’une grossesse

Le saignement de grossesse est généralement très léger : il se s’agit que des quelques gouttes voire des traces rouge clair à brunâtres au fond de ta culotte. À l’inverse, des règles douloureuses sont généralement associées à des saignements plus importants et, du moins, bien rouges.

Par ailleurs, les crampes de grossesse peuvent durer plusieurs semaines, alors que celles liées aux règles disparaissent avec la fin de celles-ci.

Nous voilà arrivées à la fin de cet article ! On espère qu’il t’aura aidé à répondre à la question “Symptômes des règles ou grossesse ? Quelle(s) différence(s) ?”. Comme tu as pu le constater, même si certains signes sont assez proches, ils peuvent néanmoins être dissociés.

Quoi qu’il en soit, si tu as le moindre doute, n’hésite pas à consulter ton médecin ou ton gynécologue. Lui seul pourra te rassurer et prendre, si besoin, la situation en main et te prescrire un traitement adapté !

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Pourquoi j’ai mal avant les règles ? Symptômes et remèdes du SPM…

Mal aux seins, douleurs en bas du ventre, fatigue, grosse faim ou moral à zéro… Tous ces symptômes annoncent probablement l’arrivée imminente de tes règles. Alors aujourd’hui, on te dit tout sur le SPM pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans ton corps et dans ta tête !

Qu’est ce que le syndrome prémenstruel ou SPM ?

On en entend souvent parler sur les réseaux sociaux et dans les podcasts, mais le SPM c’est quoi exactement ? 

SPM = Syndrome PréMenstruel

Pour te la faire courte, le syndrome prémenstruel c’est l’ensemble des symptômes physiques mais aussi tous ces changements d’humeur qui surviennent avant l’arrivée de tes règles. Il semblerait qu’une femme sur trois ressentent les symptômes du SPM.

À noter que ces symptômes et l’intensité des douleurs ressenties peuvent varier d’une femme à l’autre et même d’un cycle à l’autre !

Alors si tu te surprends à pleurer comme une madeleine parce qu’il n’y a plus de Kinder pingui dans le frigo ou que tu fais une crise de nerfs pour une blagounette alors qu’il n’y a pas lieu… vérifie ton planning menstruel, (on a d’ailleurs 3 super applis à te conseiller sur ce sujet) mais il se peut que ce changement d’humeur soit causé par ce fichu SPM.

La bonne nouvelle c’est que ce le SPM n’est pas une maladie et qu’il n’est que de courte durée ! Pas besoin de s’inquiéter outre mesure mais voici tout de même quelques infos et astuces pour mieux vivre cette période moyennement cool 😉

Illustration : Julie Hirondelle

 

Quand commence le syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel survient comme son nom l’indique avant les règles. C’est une période ou les hormones sont en ébullition et qui commence plusieurs jours voire plusieurs semaines avant l’arrivée des règles. Et qui s’arrête heureusement le premier jour de tes menstruations (même s’il lui arrive parfois de traîner un peu en longueur) ! 

 

Quels sont les symptômes du SPM ?

Voici la liste des symptômes prémenstruels qui peuvent survenir pendant le SPM :

  • seins sensibles ;
  • acné ;
  • maux de têtes ;
  • fatigue intense ;
  • ballonnements ;
  • douleurs musculaires ;
  • troubles de l’appétit ;
  • crampes abdominales ;
  • troubles digestifs (constipation, gaz) ;
  • changements d’humeur, irritabilité ;

Quelques-uns de ces symptômes peuvent t’être familiers comme les seins gonflés, des douleurs dans le bas ventre, des maux de tête et la sensation d’être déjà à fleur de peau alors que tes règles ne sont même pas encore arrivées ! 

Le syndrome prémenstruel peut varier aussi en fonction de l’âge. Au début de ton cycle de femme, durant tes premières règles et parfois jusqu’à 30 ans, le syndrome prémenstruel peut être plus difficile à gérer car les fluctuations d’hormones sont élevées. 

Idem si tu as arrêté ta contraception hormonale. Il se peut que tu mettes du temps à réguler ton cycle et que les douleurs soient plus intenses. 

Et enfin le SPM peut aussi varier à l’approche de la ménopause. C’est la période de transition avant que les menstruations ne cessent définitivement (peut varier de 1 à 8 ans). Pendant cette durée, les symptômes du SPM évoluent. Ils peuvent soit s’accentuer, soit diminuer car les ovaires se dérèglent progressivement jusqu’à l’arrêt total des menstruations. 

 

Pourquoi ça m’arrive avant et pas pendant les règles ? 

Rappelle-toi, dans un précédent article on t’avais présenté les différentes phases de ton cycle. Il semblerait que le SPM soit lié aux fluctuations des différentes phases entre l’ovulation et le déclenchement des règles (la phase folliculaire et la phase lutéale.

Il se passe beaucoup de choses entre la phase folliculaire et la phase lutéale. La progestérone et les oestrogènes mettent notre corps et notre tête à rude épreuve, et ce sont elles qui semblent être les causes du syndrome prémenstruel.

Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas précisément ce qui déclenche le SPM et la source exacte de ces troubles qui nous gâchent parfois la vie… Eh oui, sur certains points, le corps de la femme reste encore un mystère !

Comment différencier SMP et début de grossesse ?

“Tu serais pas enceinte toi ? “ 

Heeeeeeuuu ben oui dit donc, j’ai les seins tout gonflés, mal au ventre et pis j’ai envie d’un gros burger… 

Et là, c’est soit l’angoisse, soit l’euphorie en fonction de ce que tu attends de la vie. Et puis tes règles déboulent et… #OufTournéeGenerale ou #Désillusion.

Pas facile de différencier le SPM d’un début de grossesse… Pourquoi ? Parce que tout simplement les symptômes sont les mêmes. Encore la faute aux oestrogènes et à la progestérone qui se comportent plus ou moins de la même manière, que ce soit en cas de SPM ou de grossesse…Mais heureusement, quelques symptômes sont plus identifiables selon si l’on est enceinte ou si l’on souffre simplement de son SPM ! 

Les symptômes liés au syndrome prémenstruel :

 

Ce qui peut te mettre la puce à l’oreille en cas de grossesse : 

  • envie de vomir le matin et cela tous les jours ;
  • les seins qui grossissent (exemple, si tu prends une taille de soutien gorge) ;
  • envie d’un aliment précis ;
  • dégoût pour les odeurs ;
  • petites pertes de sang ;
  • envie de faire pipi souvent ;

Et bien évidemment, si tu observes un retard de règle, il est préférable d’opter pour le test de grossesse. Quant à la fatigue, elle ne peut pas être prise en compte car elle se ressent dans les deux cas. Notre corps travaille dur, que ce soit pour préparer l’arrivée d’un bébé ou pour l’arrivée des règles. Eh oui tu es une warrior, ne l’oublie jamais 🙂 

D’ailleurs, si tu veux en savoir un peu plus sur les symptômes liés à un début de grossesse, on te conseille d’aller jeter un coup d’œil à notre article dédié qui t’expliquera tout ça plus en détail 😉

 

Loop culottes menstruelle

Comment soulager le syndrome prémenstruel ou SPM ?

Il n’existe pas de recette miracle pour soulager les symptômes du SPM que ce soit sur des troubles physiques ou sur nos changements d’humeur… mais à force d’en parler entre nous, on se rend vite compte que certaines astuces de grand-mère peuvent être d’un grand secours !

  • la bonne vieille bouillotte pour les douleurs au ventre (à poser sur le bas ventre ou les lombaires si la douleur irradie jusque dans le dos)
  • une douche chaude pour les crampes abdominales
  • la phytothérapie : l’onagre pour les tensions mammaires, le gattilier pour le rééquilibrage hormonal en traitement préventif… Bien sûr à valider avec ton médecin traitant ou ton phytothérapeute. 
  • la cure de magnésium et la vitamine B6
  • les massages pour se détendre (allez hop on met son chéri à contribution)
  • un bon bain chaud pour se détendre.
  • dormir suffisamment ! On ne le répètera jamais assez le sommeil, c’est la vie 😉
  • une alimentation saine : on mange des fibres (bon contre la constipation) et on évite de manger gras pour éviter les poussées d’acné.

Même s’il est préférable pour la santé de privilégier les méthodes naturelles, il arrive qu’on soit contrainte de passer par la case “médicaments” en recours d’urgence. Dans ce cas, l’ibuprofène (en prise max de 6 comprimés par jour) ou le paracétamol (en prise de 4 comprimés max) peuvent soulager les crampes abdominales et les migraines. En parlant de mal de tête, on d’ailleurs d’autres tips à te donner pour te soulager dans l’article sur les migraines 😉

Pour ce qui est des troubles de l’humeur, le stress est à bannir et tout ce qui peut le faire augmenter à savoir le café, l’alcool, les boissons énergisantes… Tu le comprendras bien assez vite, le stress est source de nombreux désagréments qui peuvent être évités si on arrive à le gérer !L’idéal est d’essayer de faire un peu de sport (viva les endorphines) ou si c’est impossible pour toi, de se détendre au maximum pour libérer ton corps et ton esprit !

En tout cas, il semblerait qu’avoir une bonne alimentation et faire une activité physique soit très bénéfique pour prévenir et soulager les symptômes qui surviennent avant les menstruations. Exit donc la plaquette de chocolat vautrée sur le canap’ (même si on adore ça). Et il arrive qu’en dernier recours les médecins prescrivent la pilule oestro progestative à certaines femmes qui souffrent beaucoup, pour aider à lisser les fluctuations et diminuer l’intensité des douleurs. 

Dans tous les cas, si tu sens que les symptômes sont difficilement gérables ou anormalement intenses, mieux vaut aborder le sujet avec ton médecin ou ton gynécologue. Car même si le SPM est de courte durée, il existe toujours des astuces ou des traitements qui t’aideront à mieux vivre cette période.

 

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Qu’est ce que trouble dysphorique prémenstruel ?

Il arrive que certaines femmes soient victimes de symptômes si forts qu’ils deviennent un handicap allant parfois jusqu’à être dans l’incapacité de pouvoir travailler ou de mener certaines activités au quotidien… On appelle ça le trouble dysphorique prémenstruel.

Environ 2 à 6% des femmes fécondes seraient touchées par le trouble dysphorique prémenstruel

Le trouble dysphorique prémenstruel se caractérise par un état d’irritabilité, de colère ou de déprime très fort. Des symptômes bien plus intenses que ceux du syndrome prémenstruel. Si forts qu’on pourrait les comparer en termes d’intensité à une dépression. 

Même si les origines du TDPM restent encore aujourd’hui à déterminer, il existe tout de même des solutions pour mieux gérer ces troubles qui ont souvent des répercussions importantes sur la vie de famille et le travail… Et le mal être au sein du cercle familial serait d’ailleurs un facteur déclencheur voire aggravant. Une boucle infernale qu’il faut savoir pouvoir stopper avant qu’elle ne s’envenime. C’est pourquoi il est toujours très important de bien noter les divers symptômes qui surviennent lors de la période qui précède tes menstruations  (mêmes les plus insignifiants) afin d’aider les professionnels de santé à faire leurs diagnostic et trouver un traitement adéquat.

A savoir que les traitements ne prennent pas seulement en compte les médicaments mais aussi la modification de l’hygiène de vie et une approche psychologique.

Tu l’auras compris, le syndrome prémenstruel touche de nombreuses femmes et cela de manières parfois totalement différentes. Les symptômes sont encore trop souvent méconnus et incompris alors que les règles, c’est l’affaire de tous et pas que des femmes !

Découvrez une sélection de culottes menstruelles pour prévenir l'arrivée des règles :

Qu’est-ce que le syndrome du choc toxique ?


Tu as peut-être déjà entendu parler du
syndrome du choc toxique, mais sais-tu exactement ce que c’est ? Très médiatisé ces dernières années, et notamment depuis que la mannequin américaine Lauren Wasser a raconté son expérience, le syndrome du choc toxique peut faire peur lorsque l’on ne sait pas très bien de quoi il s’agit. Qu’est-ce que c’est ? Qui est à risque ? Comment éviter le choc toxique ? Quelles sont les protections hygiéniques les plus sûres ? Comme toujours en matière de santé, il est important de s’informer, sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Le syndrome du choc toxique, c’est quoi exactement ?

Qu’est-ce qui cause le choc toxique ?

Le choc toxique est tout simplement une infection causée par le staphylocoque doré, staphylococcus aureus, dont tu as sûrement déjà entendu parler. Cette bactérie – naturellement présente chez 30 à 40 % de la population, à l’intérieur et à la surface du corps – n’est pas nécessairement dangereuse, mais il faut prendre certaines précautions pour éviter qu’elle ne le devienne.

Environ 1 % de la population féminine a cette bactérie dans le vagin, où elle est susceptible, sous certaines conditions, de produire une toxine appelée TSST-1. Cette toxine, qui est générée par le staphylocoque doré, peut alors se propager par la muqueuse utérine et dans le sang. Il faut noter qu’environ 85 % des femmes produisent des anticorps qui luttent contre cette toxine, mais pour celles qui n’en produisent pas, les conséquences peuvent être graves : certaines organes, tels que le foie, les poumons ou les reins, peuvent être touchés, et c’est précisément cela qu’on appelle le choc toxique.

Toutefois, pour que la toxine TSST-1 se développe, il faut que le staphylocoque doré reste bloqué dans le vagin trop longtemps. Tu l’auras compris, c’est pour ça qu’on associe tampons et choc toxique, de même que les cups et les éponges menstruelles. Ce n’est pas tant que leur utilisation est vraiment dangereuse, mais le risque de choc toxique est accru lorsque l’on ne prend pas les précautions nécessaires, et notamment lorsque l’on garde sa protection périodique trop longtemps. Deux facteurs augmentent le risque de choc toxique : la quantité de sang retenu à l’intérieur du vagin et la durée pendant laquelle celui-ci reste bloqué.

Empêcher le flux menstruel de s’écouler est bien sûr tentant parce que tu veux être tranquille pendant la journée, mais c’est justement l’origine du problème. Les protections hygiéniques intra-vaginales contiennent des matériaux susceptibles de favoriser le développement des staphylocoques, et donc d’augmenter les risques de sécrétion de la TSST-1. Polyester, polyacrylate, latex, carboxymethylcellulose, rayonne… Ces matériaux, associés à l’augmentation de la quantité d’oxygène, de dioxyde de carbone et du niveau de pH du vagin pendant les règles, créent en effet un milieu idéal pour la multiplication des staphylocoques dorés.

Comment savoir si on est victime du choc toxique ?

En entendant les mots « syndrome du choc toxique », tu t’inquiètes peut-être de savoir si tu le reconnaîtrais si ça t’arrivait ? Tout d’abord, pas de panique, les cas restent très rares. Toutefois, il ne faut pas négliger ce risque non plus, et il est important d’en connaître les symptômes au cas où.

Le choc toxique se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, une fatigue anormale, des douleurs musculaires, des diarrhées et des vomissements, couplés à une éruption cutanée qui rappellera un coup de soleil. Si l’on porte, ou que l’on a porté dans les heures qui précèdent, une protection hygiénique, il est absolument essentiel d’être à l’écoute de ces symptômes. Au moindre doute, il vaut mieux se rendre immédiatement à l’hôpital car une fois le choc toxique déclenché chaque minute compte.

Combien de cas de chocs toxiques y a-t-il par an ?

Le syndrome du choc toxique reste relativement rare puisque l’on estime le nombre de cas à 0,06 cas pour 100 000 femmes. Ces dernières années, on a dénombré une vingtaine de cas par an en France. En 2017, par exemple, il y a eu 23 cas de choc toxique.

On a relevé une augmentation du nombre de cas entre les années 1990 (où il n’y avait tout simplement pas de cas en France) et les deux premières décennies des années 2000 (où on est passés à environ une vingtaine de cas par an), mais on ignore la raison de cette augmentation ; il est possible que le syndrome du choc toxique soit simplement mieux identifié depuis sa médiatisation. Autre hypothèse, les matières synthétiques utilisées dans la fabrication des protections hygiéniques, et notamment des tampons, plus largement utilisés par les Françaises, seraient à mettre en cause.

Au vu du faible nombre de cas, tu te demandes peut-être pourquoi une telle prévention ? Tout simplement parce qu’il existe des moyens simples d’éviter le choc toxique.

Comment éviter le choc toxique ?

Tout d’abord, il convient de respecter quelques règles d’hygiène de base, comme bien se laver les mains avant l’insertion d’une protection hygiénique intra-vaginale.

Ensuite, quelle que soit la protection périodique utilisée, il est impératif de la changer très régulièrement : il est recommandé de changer ou de vider sa protection intra-vaginale toutes les 4 heures et de ne jamais la garder plus de 6 heures.

Et parce que tu dors probablement plus de 4 ou 6 heures par nuit, il est important d’utiliser une autre protection périodique qu’une protection intra-vaginale.

Pourquoi préférer une culotte de règles ?

Aucun cas de choc toxique avec serviette hygiénique n’a été recensé, mais comme beaucoup de filles, tu ne les supportes peut-être pas. Les serviettes hygiéniques jetables contiennent elles aussi des matières synthétiques que tu préfères sûrement éviter, sans parler de leur odeur parfois désagréable et de leur coût sur le long terme, aussi bien économique qu’environnemental. Les serviettes hygiéniques lavables sont une bonne alternative aux jetables, mais elles ne sont pas toujours confortables et tiennent parfois mal en place.

La culotte de règles Loop solutionne à la fois les problèmes de confort et de risque de choc toxique. Non seulement le flux est libre de s’écouler, mais elle est discrète, jolie et confortable de jour comme de nuit. Il suffit de la porter comme un sous-vêtement classique : la culotte Loop fait le reste. Une fois portée, il suffit de la rincer à l’eau froide avant de la laver en machine.

Adaptée à tous les types de flux, la culotte menstruelle Loop protège pendant 12 heures. De quoi dormir tranquille ! De plus, la culotte de règles Loop est constituée de matériaux respectueux de la santé et de l’environnement.

En adoptant les culottes de règles Loop non seulement tu te prémunis contre le syndrome du choc toxique, tu respectes ton corps en utilisant une protection hygiénique naturelle et confortable et tu fais des économies sur le long terme, mais en plus tu fais un geste pour la planète en réduisant ton empreinte écologique. Et à l’heure actuelle, c’est déjà ça de pris 😉 !