Déclencher les règles quand on le souhaite : mythe ou réalité ?

Tes règles tardent à arriver et tu t’inquiètes ? Tu pars bientôt en vacances et tu voudrais être tranquille ? On t’a proposé une journée plage ou piscine et tu préférerais avoir eu tes règles avant ? Tu as beau essayer de convaincre ton corps qu’il est temps d’avoir tes règles, elles ne viennent pas et tu te demandes quoi faire. Alors, est-ce possible de déclencher ses règles ? Et comment faire ?

Est-ce possible de déclencher ses règles ?

Si ton organisme a son fonctionnement, son horloge interne et ses habitudes, ou au contraire son manque d’habitude si tu es sujette aux règles irrégulières, il peut aussi dans certains cas s’adapter à ce que tu veux lui faire faire. Dans notre cas : déclencher les règles.

Le pouvoir du mental sur notre corps et sur notre métabolisme n’est plus à prouver, mais cela ne rend pas la chose facile pour autant.

Si tu es de nature anxieuse, tu as sûrement remarqué que tes règles étaient parfois liées à tes humeurs, et notamment à ton stress. Et pour cause, les stress et les règles ne font pas bon ménage. Il n’est pas rare de s’apercevoir que nos règles sont en retard parce qu’on était un peu plus anxieuse que d’habitude ou parce que justement on s’inquiétait de ne pas les voir arriver. Comme disent nos amis anglais, “a watched pot never boils”, ce qui signifie “marmite surveillée ne bout jamais”. Comprendre : si tu guettes tes règles avec insistance et impatience, tu risques au contraire de les retarder davantage.

L’idée principale pour déclencher ses règles, donc, est de ne pas en faire une obsession et de ne pas laisser le stress prendre le dessus, surtout si tu veux les faire démarrer parce que tu t’inquiètes d’être enceinte. Là encore, plus facile à dire qu’à faire.

La réponse claire à la question de savoir si on peut déclencher ses règles est donc oui, à condition de respecter quelques conseils.

Il ne faut pas oublier non plus que l’une des meilleures choses à faire pour te tranquilliser par rapport à tes règles et à ton cycle, c’est lire sur le sujet, encore et encore, jusqu’à connaître parfaitement tous les secrets de ton corps et du système reproducteur féminin dans son ensemble.

Les règles et la contraception

Si tu utilises un mode de contraception tel que la pilule ou l’anneau vaginal, il se peut que, sous l’action de ces hormones, tes règles soient plus régulières que si tu n’utilises par exemple que des préservatifs… Pour autant, il arrive que le jour d’arrivée de tes règles soit décalé et que tu paniques à l’idée d’une éventuelle grossesse même si tu es sous contraceptif.

Avant de t’inquiéter outre mesure, garde en tête que le corps a parfois ses mystères et que même si tu es d’ordinaire très régulière dans tes règles, il se peut qu’un mois soit différent des autres et que tes règles tardent un peu. Il peut même arriver que tu observes une absence de règles ou des règles si peu abondantes que tu te demandes si tu les as réellement eues. En cas de doute, il est toujours utile de faire un test de grossesse pour te rassurer, mais il n’y a rien d’anormal et d’inquiétant à être un peu moins régulière de temps à autre.

Toutefois, si l’aménorrhée, c’est-à-dire l’absence de règles, ou si les troubles que tu observes au niveau du flux te paraissent anormaux ou s’ils se prolongent, il est important que tu consultes un médecin ou ton gynéco afin d’éliminer tout doute et tout stress.

Comment déclencher ses règles ?

Les plantes emménagogues

Les plantes emménagogues ont la réputation de permettre de déclencher les menstruations en stimulant le flux sanguin au niveau de l’utérus. L’une des plus connues est peut-être le curcuma, mais on peut également citer le persil frais, la sauge, l’angélique, la menthe pouliot… Certaines de ces plantes seront meilleures en infusion, mais il est également possible de les ajouter à tes plats pour profiter de leur saveur. Et si tu n’aimes pas le goût de ces plantes, sache qu’elles existent aussi en compléments alimentaires ou sous forme d’huiles essentielles.

Certaines plantes telles que le curcuma ont également un effet positif sur le syndrome prémenstruel en atténuant les douleurs que tu peux ressentir avant tes règles. Tu peux donc faire d’une pierre deux coups en provoquant tes règles et en soulageant tes éventuelles douleurs au ventre au passage. Cool, non ?

On ne le répètera jamais assez, mais ce n’est pas parce qu’un remède est à base de plantes qu’il est totalement inoffensif. Tout comme pour un médicament classique, il peut y avoir des effets secondaires, notamment lors de surdose. Alors fais attention à ne pas abuser de ces infusions ou des huiles essentielles, surtout si tu es stressée par l’absence de tes règles et que tu penses que ça sera plus efficace si tu en prends plus. Certaines plantes telle que la sauge ont des propriétés hormonales qui peuvent dérégler le cycle lors d’une surdose, sans parler d’autres effets secondaires sur le métabolisme et le corps. Alors, comme toujours, la modération est la clé.

Les aliments riches en vitamine C

Autre solution côté assiette, il est possible de déclencher ses règles en augmentant sa consommation d’aliments riches en vitamine C. En effet, la vitamine C peut provoquer des contractions de l’utérus, et donc accélérer le processus par lequel se déclenchent les règles.

Tu peux donc te faire plaisir en mangeant tes fruits préférés du type goyave, papaye, kiwi, mangue, orange et autres agrumes… Côté salé, le chou, le poivron rouge et le brocoli font partie des légumes avec la plus haute teneur en vitamine C.

On sait bien que toutes les vitamines sont importantes pour notre équilibre. Si la vitamine C paraît aider davantage grâce aux contractions de l’utérus qu’elle peut créer, la vitamine D, elle, permet de réguler son humeur, et donc de limiter le stress. Outre une exposition raisonnable au soleil, tu peux faire ton plein de vitamine D en augmentant ta consommation de poissons type saumon et hareng, ou en prenant de l’huile de foie de morue. Si les poissons ne sont pas ton truc ou que tu es végétarienne, tu peux te tourner vers le chocolat noire et les œufs.

Quid du sport pour déclencher ses règles ?

Il est utile d’aborder la question du sport lorsque l’on se demande comment provoquer ses règles. Si pratiquer une activité physique régulière est vivement recommandé pour ta santé et que l’activité physique peut effectivement aider à déclencher les règles en stimulant le flux sanguin, il convient aussi de garder en tête que faire trop de sport peut aussi avoir l’effet inverse. Tu as sûrement déjà entendu des sportives se plaindre que leur cycle était perturbé ou que leurs règles étaient très peu abondantes… En effet, chez la femme notamment, trop de sport peut provoquer un déséquilibre hormonal et avoir un impact sur l’arrivée de tes règles (exemple sport de haut niveau).

La bonne nouvelle, c’est que si tes règles tardent à arriver et que tu t’inquiètes, tu peux regarder du côté du sport. Sans parler d’activité physique intense, il se peut que tu aies modifié tes habitudes sportives et que ton corps réagisse simplement à ce changement. Alors en cas d’absence ou de retard de règles combiné à un changement d’activité physique, rassure-toi : il est possible que tes règles soient simplement bouleversées par ce nouvel élan de motivation pour l’activité sportive.

L’aspect mental joue un rôle primordial

Outre les astuces, méthodes et remèdes de grand-mère qui peuvent t’aider à déclencher tes règles sur commande, il est important de surveiller ton mental.

Si tu cherches à provoquer tes règles avec des plantes, il est important en parallèle de réellement croire que ça va marcher. La plupart des remèdes de grand-mère fonctionnent bien aussi parce qu’on est convaincus de leur efficacité.

Enfin, c’est en faisant attention à ton niveau de stress que les remèdes naturels auront le plus d’effet. Évite de te focaliser sur le problème et d’y penser toute la journée, et dis-toi que tes règles vont arriver toutes seules.

Se changer les idées peut aussi être une bonne manière de ne pas faire une fixette : prend un bain pour te détendre (la chaleur peut également aider à faire venir tes règles), va faire du sport, consacre-toi à ton activité préférée, fais un peu de méditation… Sortir voir des potes et aller s’amuser fait aussi des miracles puisque tu oublies naturellement que tu attends tes règles avec impatience. D’ailleurs il n’est pas rare qu’elles arrivent juste après une sortie pendant laquelle on a bien ri et on s’est complètement changé les idées.

Avoir un orgasme pour déclencher ses règles 😉

Eh oui ! On dit souvent que c’est le rapport sexuel en lui même qui permet de déclencher les règles mais c’est en partie faux : c’est l’orgasme ! En effet avoir un orgasme provoque des contractions utérines et peut ainsi permettre de déclencher ses règles puisque le sang va être en partie expulsé grâce à ces contractions. Pas désagréable comme astuce hein 😉

Le savais-tu : lors d’un rapport sexuel avec orgasme pendant les règles, les saignements peuvent être plus abondants à cause des contractions de l’utérus. La quantité de sang expulsé est donc plus importante et la durée des règles peut donc être moins longue que d’habitude. Comme quoi faire l’amour pendant les règles peut aussi avoir des avantages 😉

Se préparer sereinement pour l’arrivée de ses règles

Quand on veut déclencher ses règles, on ne sais pas vraiment quelle astuce va marcher et on ne sais pas non plus quand les règles vont finir par débarquer… Pense donc bien à toujours avoir une protection à portée de main dans ton sac pour éviter toute mauvaise surprise.

Les culottes menstruelles discrètes à porter pour prévenir l'arrivée des règles :

Et si ça ne marche pas ?

En théorie, si tu y crois vraiment, que tu suis les recommandations et que tu testes les différentes astuces, il y a de grandes chances pour que tes règles se déclenchent comme tu le souhaites, surtout si tu es déterminée à passer tes vacances tranquilles et à les déclencher un ou deux jours plus tôt. Toutefois, il se peut que ce ne soit pas le cas et que tu stresses encore plus, surtout si tu as un doute quant à une éventuelle grossesse.

Garde en tête qu’un retard de règles ne signifie pas nécessairement que tu es enceinte. Il existe tout un tas de raisons pour lesquelles tu peux avoir du retard, voire observer un mois d’absence de règles. Trop d’activité physique, du stress, des règles irrégulières, ou tout simplement un mois qui n’est pas fait comme les autres et on se met à psychoter parce qu’on n’a pas ses règles le jour où on les attend.

Le meilleur conseil qu’on puisse te donner, c’est vraiment de te détendre et de te changer les idées. En l’absence de grossesse ou de problème médical, c’est vraiment la solution la plus efficace. Intègre à ton alimentation les plantes recommandées pour déclencher les règles, prends un bain, fais un peu de sport, sors t’amuser et crois-y ! Elles finiront bien par arriver, peut-être même plus tôt que ce que tu ne le penses. Et si ce n’est pas le cas, il sera toujours temps d’aviser…

Comment ne pas avoir le ventre gonflé pendant tes règles ?

Tu as sûrement remarqué que ton ventre avait tendance à gonfler pendant tes règles, voire la semaine avant. Si avoir le ventre gonflé pendant tes règles est tout à fait normal, ce n’est pourtant pas une fatalité. Herloop te donne quelques astuces et remèdes naturels pour atténuer l’effet ventre gonflé des règles et te sentir bien dans ton corps.

Loop culottes menstruelle

Pourquoi as-tu le ventre gonflé à certains moments de ton cycle ?

Ventre gonflé avant les règles

Généralement, ton corps t’annonce clairement que tu vas avoir tes règles, et pas toujours de manière très agréable. C’est le fameux syndrome prémenstruel, ou SPM, dont tu te passerais sûrement volontiers.

Chez la femme, le SPM peut se manifester de différentes manières, et l’une d’entre elles est le ventre gonflé. À l’origine de ce phénomène ? Les hormones, encore et toujours elles. On t’explique ça plus loin.

Si le SPM se dissipe généralement à l’arrivée des règles, tu peux en revanche encore avoir le ventre gonflé pendant tes règles.

Ventre gonflé pendant les règles

Si ton ventre a tendance à gonfler pendant tes règles, tu t’es peut-être déjà dit que c’était lié à ton utérus. Or, c’est bien ton ventre et tes intestins qui sont gonflés, tout simplement parce que tes hormones font travailler toute la zone, qui est moins réactive et qui fonctionne un peu au ralenti. Tu as peut-être des soucis de transit, ou des ballonnements, voire des maux de ventre.

On est d’accord, c’est très désagréable, mais c’est aussi parfaitement normal. Tout comme c’est parfaitement normal que ton ventre mette quelques jours à retrouver son dynamisme.

Ventre gonflé après les règles

Le SPM est passé, les saignements sont passés, et tu aimerais vraiment retrouver tes sensations habituelles au niveau du ventre. Pas de panique, ça va bientôt arriver. Il faut juste laisser à ton corps le temps de revenir à la normale. Ton taux d’hormones va baisser, tes intestins vont se remettre à travailler correctement et ton ventre va dégonfler tout seul. Il suffit de patienter un ou deux jours.

Pourquoi ton ventre gonfle-t-il lors des règles ?

Le processus qui fait gonfler ton ventre est lié à la production hormonale, en particulier à la progestérone, qui est l’hormone qui prépare l’utérus à une éventuelle grossesse. Chez la femme enceinte, cette hormone a notamment pour mission de décontracter l’utérus afin d’aider l’œuf potentiellement fécondé à s’installer. Sauf que cette hormone travaille un peu trop bien et qu’elle décontracte au passage d’autres parties de ton corps, notamment les intestins. C’est donc la progestérone produite pendant tes règles qui fait ralentir ton transit et qui favorise les ballonnements pendant les règles.

À noter que les ballonnements peuvent se retrouver à d’autres moments du cycle pour d’autres raisons, par exemple pendant la phase d’ovulation. Et si tu as un doute sur le type de symptômes dont tu fais l’expérience, n’hésite pas à consulter nos articles sur le sujet afin, par exemple, de différencier le SPM d’une grossesse.

 

 

Loop culottes menstruelle

Comment éviter d’avoir le ventre gonflé pendant tes règles ?

Dans tous les cas, nous ne sommes pas toutes égales face au syndrome prémenstruel. Certaines ont des maux de tête, d’autres ont des douleurs aux seins, tandis que d’autres encore font l’expérience de nausées… Enfin, d’autres ont plusieurs de ces symptômes en même temps, faisant de cette période un moment redouté du cycle. Pourtant, il existe des méthodes et des remèdes naturels pour atténuer chacun de ces symptômes et vivre ces quelques jours de syndrome prémenstruel et de règles le plus sereinement possible.

Parmi les symptômes courants, on peut citer les ballonnements : ton ventre est peut-être plus gonflé, plus tendu, et ton transit plus paresseux… Rien de grave, mais rien de très agréable non plus, qu’on se le dise. Alors que faire ?

Éviter le stress

On dit toujours que le stress a bon dos et qu’il revient sur le tapis dès qu’on parle de santé. Mais effectivement, il joue un rôle important dans bon nombre de désagréments, maladies et troubles.

Si le stress chronique a un impact considérable sur ta santé, il peut également avoir un effet sur ta manière de vivre tes règles, notamment parce qu’il influe sur le système digestif et sur ta gestion de la douleur et de l’inconfort.

Comme toujours, vivre sans stress est plus facile à dire qu’à faire, mais il suffit parfois de petits changements dans ton quotidien pour avoir des résultats notables au niveau de ta santé.

On ne le dira jamais assez, la pratique régulière d’une activité sportive t’aidera à maintenir ton stress à un niveau raisonnable, tout en améliorant ta condition physique de manière générale. En plus, ça permet de réguler le flux de tes règles et ça atténue les symptômes du SPM et des règles.

Si tu es déjà adepte d’un sport en particulier, n’hésite pas à le pratiquer pendant ces jours-là aussi : ça peut atténuer l’inconfort que tu ressens. Si le sport n’a jamais été trop ton truc, pourquoi ne pas aller faire une petite balade pour bouger un peu sans pour autant se brusquer, voire aller nager. Avec les maillots de bain de règles, il est désormais possible d’aller se baigner sans se poser de questions, et ainsi pratiquer une activité sportive douce pendant tes règles.

Faire attention à son alimentation

Même s’ils sont causés par les règles, les ballonnements sont aussi liés à ton alimentation. Alors, oui, à ce moment-là du cycle, tu as peut-être plutôt envie de te tourner vers les glaces et les plats réconfortants, et si ça te fait du bien au moral pourquoi pas. Mais en limitant le sel, le sucre et les graisses saturées, tu verras des effets positifs sur ton corps et tu te sentiras peut-être moins ballonnée. Sans parler de se priver outre mesure, c’est souvent en adoptant les bons gestes alimentaires qu’on se sent le mieux.

Tu as sûrement déjà entendu parler du charbon végétal, meilleur ami de celles et ceux qui connaissent les ballonnements de manière fréquente ou quotidienne. Le charbon végétal absorbant les gaz, il peut effectivement être une bonne solution complémentaire à une alimentation saine.

Enfin, n’oublie pas de bien t’hydrater, notamment en dehors des repas. En effet, boire pendant les repas peut augmenter la sensation de gonflement que l’on cherche à éviter. De même, les boissons gazeuses et les chewing-gums sont à éviter.

Autre petit coup de pouce à envisager : le fenouil, à boire en infusion ou tout simplement à intégrer tel quel au repas. Le fenouil a en effet pour vertu d’aider à éliminer et à te sentir plus légère.

Prendre soin de soi et s’accepter

Qu’est-ce que ça veut dire au juste « prendre soin de soi » ? Tout simplement rester à l’écoute de ton corps et ne pas te brusquer si tu ne le ressens pas. S’il est effectivement possible de limiter les ballonnements pendant les règles, il est tout aussi utile d’accepter la situation pour mieux vivre avec. C’est en étant indulgent avec soi-même que l’on obtient parfois les meilleurs résultats.

À la manière du mouvement body-posi, accepter que tout n’est pas parfait dans notre corps peut être libérateur.

Si tu as le ventre gonflé pendant tes règles et que tu as du mal à appliquer les conseils, n’hésite pas à faire preuve de douceur envers toi-même : porte des vêtements plus amples, allonge-toi quelques instants si tu es fatiguée, autorise-toi à te reposer un moment même si tu as des choses à faire.

Il est parfois compliqué de se forcer à avoir la même énergie absolument chaque jour : si tu es fatiguée, que tu as la tête dans le brouillard et le ventre gonflé, autorise-toi à ne pas être au top du top. Teste les conseils, essaie d’apprivoiser ton corps et de limiter les symptômes désagréables, et s’il reste quelques désagréments, pourquoi ne pas en profiter pour ralentir un peu ?

En conclusion, comme souvent, au plus tu te renseigneras sur un sujet qui t’inquiète ou qui te pose problème, au plus tu seras à même de trouver des solutions adaptées. C’est en testant différentes astuces et méthodes naturelles que tu obtiendras des résultats satisfaisants et que tu te sentiras mieux dans ton corps à tout moment du cycle. Les règles revenant chaque mois, ça vaut vraiment le coup de te pencher sur la question et de trouver ta manière de les accueillir le plus sereinement possible. Il te suffira alors ensuite d’appliquer les conseils chaque mois afin de soulager les éventuels désagréments causés par le SPM ou par tes règles.

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4 positions de yoga contre les règles douloureuses en vidéo

Tu as déjà essayé le yoga pour soulager les règles douloureuses ? Aujourd’hui, la team Herloop s’allie avec @chloe_myoga et te propose de tester 4 positions de yoga faciles à pratiquer sans modération pour soulager naturellement tes douleurs de règles. Tu trouveras ci-dessous les 4 exercices en vidéo pour bien comprendre comment te positionner. On te donnera ensuite quelques tips concernant ces 4 postures 🙂 C’est parti !

Pourquoi le yoga soulage t-il les règles douloureuses ?

Quoi ? Du sport pendant les règles ?! On vous voit venir, même si l’envie de manger une grosse tartine de pain perdu, bouillotte sur le ventre est bien plus tentant que de faire une séance physique, la pratique du sport n’est pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire. Il est même bénéfique pour qui sait écouter son corps et comprendre ses besoins.

Utiliser certaines positions de yoga pour soulager ses règles, c’est ralentir, respecter le rythme de son corps et se ressourcer pendant cette période pendant laquelle le corps est mis à rude épreuve 🧘🏼‍♀️

Attention, toutes les positions de yoga ne sont pas toutes conseillées mais voici quatre postures faciles qui permettent de soulager les douleurs menstruelles.

4 exercices de yoga faciles pour soulager ses règles

Nous avons demandé à Chloé, professeur de Yoga, de nous donner quelques positions faciles à effectuer pour soulager les douleurs menstruelles.

Exercice #1 : la posture du papillon pour les douleurs au bas du dos

Installée en tailleur, ferme les yeux, allonge bien le dos en étirant bien les épaules vers l’extérieur.
Commence à respirer par des mouvements du ventre en inspirant et en gonflant le ventre. Puis, expire en ramenant le ventre, le plus proche possible de la colonne vertébrale. Le dos bien droit ou penchée vers l’avant, détend tes épaules.
Cette posture permet de libérer le bas du ventre, et d’étirer tout l’arrière du dos.

Eloigne les pieds et penchez vers l’avant pour détendre entièrement le dos.

Exercice #2 : la respiration du chat pour favoriser la circulation d’énergie dans le corps

Installe-toi à quatre pattes sur ton tapis de sol. Commence par bien vérifier l’alignement de tes poignets sous tes épaules, les genoux sous les hanches, et le dos doit être bien droit.

Sur l’inspiration, tu vas progressivement cambrer le bas du dos, le milieu, le haut du dos et pour finir relever la tête. Puis effectue le chemin inverse sur l‘expiration en rentrant le visage (ramène ton visage vers l’intérieur, le regard en direction des genoux), le haut du dos, le milieu du dos, le bas du dos…).

Prends le temps de ressentir ton dos qui s’étire, l’espace entre tes vertèbres qui s’allonge. La moelle épinière étant à la base de la racine nerveuse, tu fais circuler toute l’énergie à travers ton corps et booste ainsi la circulation d’énergie entre tes différents organes.

Exercice #3 : la posture de l’enfant pour réduire les tensions abdominales

On appelle aussi cette posture Balasana. La posture de l’enfant permet surtout de te détendre physiquement mais aussi psychologiquement. Un instant de reconnection avec soi-même quand tu sens que ton ventre est tendu ou victime de ton stress.

Elle se pratique à genoux, le buste complètement allongé sur le tapis, les bras peuvent être posés vers l’avant ou simplement posés le long du corps. Inspire et expire profondément, les genoux écartés pour libérer le ventre. Laisse-toi ainsi porter par ta respiration.

Exercice #4 : le papillon allongé pour détendre le plancher pelvien

La position du papillon allongé est très simple. On pourrait même se dire que c’est une position naturelle qu’on prend quand on a mal au ventre à cause de ses règles. Elle tes permettra d’ouvrir ta poitrine, d’étirer tes muscles, de détendre ton plancher pelvien et d’ouvrir ton bassin. Mais le secret de la posture Supta Baddha Konasana est avant tout dans la pratique du lâcher prise plutôt que la position en elle-même. Cet exercice est à faire plusieurs fois avant d’en ressentir vraiment les bienfaits.

Sur un tapis de sol, allonge-toi sur le dos, plie les deux jambes, écarte-les cuisses en ramenant les genoux vers le sol. Colle tes deux pieds plante contre plante. Place les mains sur ton ventre. Tu peux aussi si tu le souhaites mettre une bouillotte chaude sur ton ventre. Inspire et expire lentement et relâche toutes les parties de ton corps.

Cette position doit t’aider à te détendre au maximum, tu peux donc même la faire dans ton lit et caler les parties de ton corps avec des coussins ! Franchement il y a pire comme sport non 😉 ?

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Peut-on se baigner pendant ses règles ?

L’été est là et la dernière chose dont on a envie c’est de rater une occasion d’aller se baigner ou de profiter pleinement de ses vacances à cause de ses règles. Et comme on comprend ! Chez Herloop on vous encourage du fond du cœur à passer outre vos éventuelles résistances pour aller nager et vous amuser comme vous en avez envie. Se baigner avec ses règles ? Bien sûr que c’est possible ! C’est même possible d’arrêter une bonne fois pour toutes de stresser à ce sujet. Voici comment.

Comment se baigner avec ses règles et embrasser sa féminité ?

Vous avez déjà sûrement entendu parler du mouvement Body Positive, qui encourage chacune et chacun à faire fi des injonctions à avoir un corps parfait. Et même si ce n’est pas tout à fait la même chose, l’idée de se baigner avec ses règles sans prise de tête rejoint ce mouvement dans le sens où il n’y a aucune raison de se faire une montagne d’une chose aussi naturelle.

Accepter son corps et s’aimer

Le mouvement Body Positive est peut-être l’une des plus belles choses de ces dernières décennies ! Pas besoin de ressembler à un mannequin pour aller profiter de son été à la plage ou à la piscine. Fini les complexes en maillot de bain, fini de se sentir trop-ci, trop-ça, pas assez-ci, pas assez-ça. 

On a envie d’aller se baigner ? On va se baigner. Point barre. Et même si au début c’est plus facile à dire qu’à faire, avec un peu d’indulgence, de bienveillance et de persévérance, vous arriverez vous aussi à aller profiter de votre été sans vous préoccuper du regard des autres.

Entendre « aime-toi » quand on a des complexes peut être frustrant, on en est bien conscientes. Mais s’aimer ne veut pas dire se regarder dans le miroir et se mentir à soi-même. S’aimer veut surtout dire faire attention à comment on se sent à l’intérieur et à tout faire pour se faire plaisir à chaque instant. S’aimer en maillot de bain ne veut pas dire porter un jugement sur son corps en maillot ; ça veut simplement dire enfiler son maillot de bain sans trop se poser de questions et aller profiter du soleil, de la mer, de la piscine, de la plage, du sable, de sa lecture d’été, et tout simplement du farniente. Pro-fi-ter. C’est le mot d’ordre.

Et puis, il est tout à fait possible de booster un peu sa confiance en soi en choisissant un maillot de bain seyant ou plus couvrant, un peu comme quand on choisit une culotte menstruelle taille haute pour se sentir enveloppée et se sentir bien.

Profiter et se baigner avec ses règles

Maintenant qu’on a réglé cette histoire de « beach body » et qu’on a compris qu’on pouvait aller à la plage ou à la piscine profiter du soleil et de l’eau sans se soucier des kilos et de la qualité de notre peau, on va tout vous dire pour que vous abordiez vos règles avec la même sérénité.

Déjà, pour être à l’aise avec son corps et avec ses règles, il faut commencer par bien comprendre ce que sont les règles. Il n’y a aucune raison d’en faire un sujet tabou, ni de les redouter chaque mois. En dédramatisant les règles, en apprenant à vivre en harmonie avec son cycle et à embrasser cet aspect de sa féminité, on se sentira plus sereine au quotidien, quel que soit le moment du mois ou de l’année.

Chez Herloop ce qu’on veut avant tout c’est vous montrer qu’on peut se sentir bien pendant ses règles et, au-delà de ce moment du cycle, se sentir bien dans son corps en vivant de beaux moments pour soi et en profitant de la vie. C’est pour ça que sur notre blog on vous parle de body-posi, de flux instinctif libre et qu’on répond à tout un tas de questions que vous pouvez vous poser quant à ce qui est normal ou pas normal.

Enfin, ce qu’on souhaite du fond du cœur c’est que vous vous appropriez la protection menstruelle qui vous convient le mieux et dans laquelle vous vous sentirez à l’aise et jolie. Adopter la culotte menstruelle, c’est faire du bien à la planète, à son budget et à son corps. Finies les irritations liées aux protections hygiéniques mal adaptées au corps féminin, fini le stress du syndrome du choc toxique, finis les éventuels blocages mentaux à l’idée d’utiliser des protections internes telles que les tampons ou les cups…

Comment se baigner avec ses règles sans tampon ?

Vous faites peut-être partie des personnes qui se demandent comment ne pas se soucier des règles à la piscine ou à la plage. Les serviettes menstruelles ne sont pas une solution adaptée à l’eau, et vous avez sûrement de nombreuses questions, voire des réticences à l’idée d’utiliser une coupe ou un tampon. Outre le risque de choc toxique, le tampon a des inconvénients à ne pas négliger.

Pourquoi il n’est pas recommandé de se baigner avec un tampon

Parmi les protections pour les règles à la piscine ou la plage, on pense souvent au tampon. Or, le cordon du tampon étant en contact avec l’eau, il fait remonter le chlore ou les bactéries présentes dans l’eau, ce qui peut causer de l’inconfort voire des infections.

Et puis, soyons honnête, c’est toujours un peu stressant de se dire que la ficelle pourrait dépasser du maillot, que le tampon pourrait absorber l’eau et se gorger de liquide, ou de toujours penser à quand, comment et où aller le changer. Bref, on n’est pas à l’aise et ça se voit.

Alors comment se baigner avec ses règles sans tampon ?

Se baigner sans protection avec ses règles à la piscine ou à la plage

Se baigner quand on a ses règles sans protection et sans stress n’a pas à être compliqué ! De la même manière que les culottes menstruelles ont révolutionné le monde des protections hygiéniques, les maillots de bain menstruels Herloop changent complètement notre manière de vivre nos règles à la piscine ou à la plage.

Se baigner quand on a ses règles sans protection, c’est possible ! Se sentir bien dans son corps en maillot malgré ses règles, c’est possible ! Avec une gamme de maillots menstruels adaptés à toutes les morphologies et à tous les goûts, nous offrons une solution formidable pour les femmes qui veulent profiter de leur été sans laisser leurs règles se mettre en travers de leurs plans.

Maillot une pièce, maillot deux pièces, sobre ou brillant, Herloop propose plusieurs modèles de maillots menstruels pour se sentir sûre de soi et jolie à la fois.

Avec le maillot de bain menstruel, non seulement il n’y a aucun risque de fuite, mais il n’y a aucun risque d’irritations, d’infections ou de choc toxique. On le porte comme un maillot classique, avec la satisfaction de se savoir protégée par la protection directement intégrée au bas. Spécialement conçue pour aller dans l’eau et supporter les liquides, la protection des maillots de bain menstruels Herloop est discrète tout en restant parfaitement efficace. Vous vous posez encore des questions ? Rendez-vous dans notre article dédié au fonctionnement du maillot de bain menstruel 🙂

J’ai des règles abondantes, comment faire ?

Si vos règles sont abondantes, nous vous recommandons d’associer notre maillot de bain à un protection interne comme la cup ou un tampon (mais attention de préférence biologique !).

Pourquoi oser aller se baigner avec ses règles ?

Avoir ses règles est un phénomène normal qu’il convient de ne pas dramatiser. Adolescentes, on a tendance à vouloir éviter le sport et à ne pas vraiment envisager d’aller se baigner quand on a ses règles, se privant parfois de journées ou de moments agréables. Pourtant, il est tout à fait possible de vivre ses quelques jours de règles comme n’importe quel autre jour et de profiter de ce que l’été ou la vie a de plus fun à nous offrir.

Certes, les douleurs ou le SPM vous empêchent peut-être parfois d’avoir envie de faire l’effort de faire du sport ou d’aller nager. Pourtant, c’est tout le contraire que vous devriez faire !

Faire du sport pendant les règles est loin d’être proscrit, c’est même encouragé. En effet, il y a plusieurs avantages au fait de faire de l’exercice pendant ses règles.

Tout d’abord, le sport va augmenter la production d’endorphine dans votre corps et donc améliorer votre humeur, réduire votre stress et booster votre énergie. En clair, ça règle pas mal de choses.

Ensuite, l’activité sportive augmentera la circulation sanguine, atténuant les éventuelles crampes douloureuses causées par les règles. Certes, vous perdrez peut-être un peu plus de sang pendant l’exercice, mais cela régulera votre flux par la suite.

C’est peut-être contre-intuitif, mais faire l’effort d’aller nager pendant vos règles peut donc vous aider à vous détendre et à soulager vos douleurs.

En conclusion, respecter ses envies et ne plus éviter les baignades pendant ses règles, ça change la vie. Maintenant que vous connaissez les maillots de bain menstruels Herloop, il n’y a plus aucune raison d’angoisser à l’idée d’aller se baigner avec ses règles ! Il suffit de porter ce maillot comme un maillot classique et d’aller profiter de son été au maximum en se sentant sereine et jolie en toutes circonstances.

Comment calmer les douleurs liées aux règles ?

On va vous expliquer ici pourquoi parfois les règles sont douloureuses et que faire dans ces cas-là. Nous nous sommes pour cela entourés de professionnels de santé pour vous donner un maximum de conseils pour soulager les douleurs des règles de manière douce et naturelle.

Pourquoi vous avez des règles douloureuses et que faire ?

La première chose à faire pour apprendre à soulager la douleur des règles, c’est connaître votre cycle et comprendre pourquoi les règles peuvent être douloureuses.

Connaître son corps et son fonctionnement est essentiel pour être à l’aise avec son cycle et ses règles. Au plus vous lirez sur le sujet, au mieux vous saurez gérer les effets des règles sur votre corps. Le blog Herloop a d’ailleurs pour vocation à vous donner toutes les informations dont vous avez besoin pour être la plus sereine possible à propos de sujets parfois considérés comme tabous. Échanger, se renseigner et parler de tous ces phénomènes on ne peut plus naturels, est de loin la meilleure manière de bien vivre ses règles.

À noter !

Certaines femmes constatent une petite douleur au niveau de l’ovaire “qui travaille” au moment de l’ovulation. Là encore ne vous inquiétez pas, c’est normal 🙂

Pourquoi les règles font parfois si mal ?

Généralement lorsqu’on parle de douleurs liées aux règles, on pense aux douleurs ressenties dans le bas-ventre ou dans le bas du dos. Mais c’est quoi au juste qui fait mal ?

Les douleurs des règles sont tout simplement provoquées par les contractions de l’utérus qui travaille pour évacuer le sang et le revêtement muqueux de l’utérus, l’endomètre. Ces contractions sont liées à la production d’une hormone appelée prostaglandine qui aide l’utérus à expulser l’endomètre et le sang. Sauf que parfois le corps en produit trop, causant des contractions utérines plus fortes. C’est là que ça commence à faire mal.

Alors oui, on n’est pas toutes égales face aux douleurs provoquées par les règles, sans parler des phénomènes comme les règles hémorragiques ou les maladies gynécologiques comme l’endométriose. Toutefois, le plus important est de garder en tête qu’il y a des méthodes et des solutions pour aider à soulager un minimum les douleurs.

Loop culottes menstruelle

Plantes, nutrition, sexe, sport… Des professionnels de la santé nous donnent leurs astuces anti-douleur.

Comment faire passer les règles douloureuses avec des remèdes naturels ?

Quand vous avez mal au ventre à cause de voq règles, vous avez peut-être le réflexe de prendre un médicament de type antalgique ou antispasmodique. Si c’est parfois la solution la plus rapide pour soulager les douleurs des règles de manière efficace, il existe de nombreuses autres méthodes douces et naturelles à tester.

Tout d’abord, il faut bien cibler le type d’inconfort que vous ressentez. Est-ce que vous avez des crampes ? Est-ce que vous avez mal dans le bas du ventre ? Est-ce que vous avez des vomissements, des diarrhées ou au contraire est-ce que vous êtes constipée ? Est-ce que vous avez des nausées ou des céphalées ? Sans parler de la fatigue… Les symptômes liés aux règles peuvent être variés et chaque femme les vivra de manière différente.

#Naturopathie : les plantes, de super alliées

Certaines tisanes, par exemple une tisane de fenouil, peuvent être très efficaces lorsqu’on souhaite soulager les règles douloureuses avec des remèdes naturels. Pourquoi ne pas prendre un moment pour soi en se faisant une bonne tisane dans sa tasse préférée et aller la siroter tranquillement dans son bain chaud ou bien calée avec sa bouillotte ? C’est peut-être cliché, mais ça marche du tonnerre ! On a d’ailleurs écrit tout un article dédié aux plantes qui calment les douleurs menstruelles si vous souhaitez en savoir plus 😉

Pour l’occasion, Aurélie, Naturopathe, nous a donné trois conseils précieux à se garder sous le coude en cas de douleurs :

  • Tisane : Afin de soulager les douleurs de règles et diminuer le flux lorsqu’il est abondant. On pensera à la tisane d’Achillée millefeuille : antispasmodique et hémostatique, on pourra en consommer jusqu’à 3 tasses dans la journée. 

  • Huiles essentielles : Pour réduire les spasmes, les douleurs de règles ainsi que les ballonnements. L’huile essentielle de basilic tropical est une excellente décongestionnante du bassin, on l’utilisera en massage sur le bas ventre, diluée au préalable dans une huile végétale. 

  • Fleur de Bach : Cette période peut parfois inviter quelques boutons, gonflements, ballonnements, … L’image de soi peut alors être dégradée. Aussi l’élixir de Crab Apple permettra d’aider à s’accepter tel que l’on est et à retrouver une juste image de soi. 

Conseils d'une naturopathe pour soulager les règles douloureuses

Il s’agit ici d’outils pouvant vous aider et il me paraît interessant de réaliser en parallèle un travail de fond pour comprendre ce qui se joue en nous en fonction des désagréments ressentis et ainsi apprendre à retrouver son propre équilibre grâce à une hygiène de vie personnalisée et adaptée à vos besoins afin de retrouver un véritable mieux être menstruel. 

Aurélie, Naturopathe / @aureliesc_naturopathe

N’hésitez pas non plus à demander conseil à votre pharmacien ou à un professionnel de la santé pour savoir quelles huiles essentielles vous pourrez utiliser pour soulager vos douleurs. Certaines pourront être utilisées dans le bain ou directement en application cutanée.

Attention tout de même à toujours respecter les posologies et les recommandations en cas d’utilisation de plantes. Ce n’est pas parce que c’est naturel que c’est absolument sans danger.

#Nutrition : une alimentation riche en antioxydants

On sait tous que le tabac, l’alcool, un excès de café ou une alimentation déséquilibrée peuvent avoir des effets nuisibles sur le corps. Mais c’est également vrai pour le syndrome prémenstruel et les symptômes pendant les règles. Loin de nous l’idée de faire la morale à qui que ce soit, mais adopter une bonne hygiène de vie a quand même de sacrés avantages !

Pour aider à soulager les douleurs d’endométriose, l’alimentation anti-inflammatoire a un réel bénéfice. Dans un premier temps, consommez des fibres en intégrant régulièrement des légumes dans vos repas et quelques fruits dans la journée. Ils ont un effet protecteur et sont riches en antioxydants et en vitamines (famille des choux, tomates, aubergines, épinards, courges, poireaux, asperges, melon, fraise, agrumes, fruits rouges…)

Anne-Charlotte, Nutritionniste / @Astucedediet

#Sport : fluidifier sa circulation sanguine grâce au sport

Vous nous voyez venir… Mais une bonne hygiène de vie passe effectivement par le sport. Et si on a toutes au moins une fois dans sa vie séché un cours de sport à cause de règles douloureuses, finalement ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire.

Car même s’il peut être difficile de se motiver, le sport peut faire des miracles pour apaiser les douleurs liées aux règles, tout simplement parce qu’il augmente la circulation sanguine vers l’utérus. Bon, si c’est vraiment trop difficile, inutile de vous brusquer outre mesure : une petite marche ou un sport doux (comme le yoga) que vous prendrez plaisir à pratiquer feront l’affaire. Rappellez-vous, on vous avait parlé des 4 positions de Yoga qui aident à soulager les douleurs menstruelles, c’est peut-être le moment d’essayer ? 😉

L’eau et la nage peuvent également faire beaucoup de bien. Et si vous avez des réticences à aller vous baigner pendant vos règles, sachez qu’il est maintenant possible de se baigner avec un maillot de bain de règles !

#Ostéo : savoir adapter son planning

Lorsqu’une femme vit son cycle de façon naturelle, elle ressent des variations d’énergie semblables au passage des saisons. Le moment des règles est représenté par l’hiver, un temps de pause, de calme et de retour à soi. Un temps de silence nécessaire au renouveau du printemps.

Dans son livre Lune Rouge, Miranda Gray, associe cette période à l’image de la sorcière, seule au fond de la forêt, dans sa retraite silencieuse, elle rassemble son énergie en mélangeant le contenu de son chaudron (et ce n’est pas le moment de venir la déranger 😅). Seulement notre rythme de vie actuel est rarement propice à ce temps de pause.

Et plus vous vous imposez de choses à faire dans ces instants où l’énergie de votre corps est tournée vers l’intérieur, plus votre corps va puiser dans ces ressources pour faire face à vos demandes.

Le risque est qu’il finisse par s’en plaindre dans son propre langage : des symptômes de dérèglement comme la fatigue accrue, des envies de sucre, une humeur noire, des douleurs plus importantes, etc.

Notez chaque mois la date prévue de vos lunes et libérez au maximum votre agenda des appels, réunions, soirées ou encore activités sportives intenses. Profitez de ces instants pour vous prévoir des activités douces, que vous aimez et qui vous font du bien.

Océane, Ostéo Catch / @oceane_corps_et_ame

Acceptez cette énergie basse plutôt que de lutter contre elle, votre corps saura vous remercier, vous vivrez bien mieux cette période et votre énergie sera meilleure durant tout votre cycle.

☀️ Son conseil bonus : appliquez une bouillotte, pas uniquement sur votre bas-ventre, mais au niveau de votre plexus solaire, cela permettra une bonne circulation et un relâchement des tensions dans votre ventre.

#BienEtre : La bouillotte ou le bain chaud

Non seulement prendre un bon bain chaud va vous détendre, mais cela va aussi apaiser les crampes et les douleurs que vous ressentez dans le ventre ou dans le dos. Il ne faut pas négliger non plus l’aspect cocooning du bain chaud : vous faites d’une pierre deux coups en faisant du bien à votre moral et à votre corps.

On n’a pas toutes la chance d’avoir une baignoire à disposition, mais pas de panique, une bonne bouillotte chaude et un coin tranquille et confortable pour se détendre feront tout aussi bien l’affaire. Rien de tel en hiver que de se caler en pyjama et grosses chaussettes sous une couverture en pilou pilou, une bouillotte chaude là où ça fait mal.

Si vous n’avez ni baignoire ni bouillotte à disposition, vous pouvez mettre un coussin, voire vos mains, sur votre ventre. L’idée est de réchauffer la zone et de penser à se détendre.

#Sophrologie : l’acceptation, ou prendre conscience de son corps

Effectuer des massages doux sur la partie de votre corps qui fait mal, que ce soit le ventre ou le dos, peut vous aider à vous détendre. Pensez à bien respirer en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. La respiration lente et profonde peut aussi apaiser la douleur de manière très efficace.

Si vous êtes déjà une adepte des techniques de respiration, vous pratiquez peut-être également la méditation. En calmant votre esprit, vous calmerez aussi votre corps, ce qui détendra vos muscles et apaisera les douleurs. Si vous ne savez pas trop méditer, vous pouvez aussi écouter des méditations guidées destinées à calmer la douleur.

Estelle, sophrologue nous en dit plus sur l’importance de l’acceptation de soi :

“Pour retrouver une image positive de soi-même il est important d’être capable de s’offrir à soi-même la bienveillance que l’on offre à ceux qu’on aime.

Estime de soi, confiance en soi, amour de soi … se construisent en se reliant à son “moi intérieur”.

Conseil sophrologue pour soulager les douleurs liées aus règles

Ce corps vivant qui parfois semble nous faire défaut, on peut l’accueillir, tel qu’il est là, en portant simplement attention aux différentes sensations corporelles sans jugement : en surface comme en profondeur, depuis le sommet de la tête jusqu’au bout des doigts et des orteils …

Estelle,  Sophrologue / @estellerouquier_sophrologie

En prenant conscience de nos ancrages au sol et en vivant le calme et la sécurité que procure notre respiration quand elle s’apaise et se ralentit … C’est alors avec notre corps que l’on fait la paix et que l’on dialogue avec bienveillance !

#Sexo : l’orgasme à deux ou en solo !

On en parle peu, mais faire l’amour pendant le cycle menstruel apporte beaucoup de bénéfices à la santé des femmes. Alors oui cette pratique demande un peu d’organisation pour protéger ses draps d’éventuelles taches. Utiliser une alèse à placer au-dessus de vos draps ou alors faire l’amour sous la douche réduit considérablement ce risque.

Mais pourquoi se priver d’un moment de plaisir pendant cette période parfois peu agréable ?

Le sexe pendant les règles permet de diminuer la durée des saignements. En effet l’utérus produit toujours le même volume de sang lorsque l’endomètre se décroche. La durée des règles varie donc en fonction de la quantité à évacuer mais aussi dans la capacité à l’évacuer. Être active permet à l’utérus d’évacuer plus rapidement cet endomètre décrochant et donc d’avoir des règles plus courtes.

Même si vos règles ne sont pas abondantes, le flux augmente après un rapport sexuel et il augmente surtout après l’orgasme. Il n’est donc pas obligatoire de pratiquer une sexualité pénétrante pendant les règles, car ce qui nous intéresse ici c’est l’orgasme. Il est possible donc de pratiquer cette activité seule, dans sa chambre.

Le sexe pendant les règles permet aussi de soulager la douleur. Ne surtout pas négliger la fonction analgésique du clitoris ! Le corps est une puissante machine, avec de multiples outils thérapeutiques. L’orgasme en fait partie.

Chloé,  Sexologue / @lesconseils_sexo

Les endorphines libérées pendant le sexe sont des hormones anti-douleur puissantes. Ces endorphines aident à mieux lutter contre les crampes menstruelles.

Rappel : La douleur pendant les règles n’est pas normale ! Si cette douleur est trop forte, entraîne malaise, vomissement, absentéisme scolaire ou au travail, consultez votre médecin.

La douleur pendant les règles doit être supportable (des crampes) et ne pas être invalidante. Les endorphines permettent aussi une meilleure appréhension du stress et de l’irritabilité qui peuvent être causés par la baisse d’œstrogène et de progestérone nécessaire aux règles. L’orgasme a un effet réconfortant intéressant pour le corps et le cerveau. Il favorise la confiance en soi, il permet aussi de mieux dormir, bref que des avantages lors des règles !

L’auto-masturbation ou le sexe en solo reprend les mêmes avantages cités plus haut. Cette masturbation peut être pratiquée de façon très mécanique en engageant que la partie externe du clitoris (donc du gland) afin de tirer tous les avantages du plaisir sexuel et de la récompense qui est l’orgasme pendant cette période un peu particulière.

Vous pouvez l’utiliser sans modération !

Il y a bien sûr bien d’autres méthodes et techniques à tester pour soulager les douleurs provoquées par les règles. On n’a pas mentionné le pot de glace ou votre film romantique préféré, mais ça peut aider aussi !

#CBD : une nouvelle méthode sur le marché des douleurs de règles

Saviez-vous que l’utilisation médicale du cannabis pouvait soulager certaines douleurs de règles ?

Les douleurs de règles sont dues à la contraction de l’utérus, parfois plus fortes chez certaines femmes. Depuis peu, l’utilisation médicale du CBD intervient comme une alternative aux anti-inflammatoires classiques ! 

Le canabis (et le CBD) sont composés de cannabinoïdes :
Une substance chimique aussi présente dans le corps humain ainsi que dans l’appareil génital féminin.

Une fois dans l’organisme, le CBD intervient comme barrière entre le corps et les douleurs afin d’apaiser ces dernières.

Une étude a démontré que 60 % des patientes qui ont utilisé du cannabis médicinal ont vu un effet positif sur leurs douleurs pelviennes. Le CBD comme antalgique est une alternative pour palier les anti-douleurs “classiques”.

#Hypnose : apprendre au cerveau la gestion des émotions

Il est important de comprendre que la douleur est quelque chose de complexe. C’est une expérience multiple. Elle est composée de quatre parties.

La partie sensorielle, c’est-à -dire la douleur telle que je la ressens, la durée, l’intensité, la forme. Est ce que ça brûle ? Est ce que ça pique ? etc, etc…

La partie qu’on pourrait appeler cognitive, c’est-à-dire le sens que je donne à ma douleur. Est-ce que j’ai mal parce que j’ai une maladie chronique ou est-ce que j’ai mal parce que j’ai eu un accident ? Dans le cas des douleurs menstruelles, elles sont liées aussi à la condition de personne à utérus. Est ce que je suis en accord avec ce qui se passe à l’intérieur du corps ou non ?

La partie qu’on pourrait appeler comportementale, c’est à dire le fait que je vais changer mon comportement par le fait que j’ai mal mes expressions faciales, mon comportement physique et la manière dont je me comporte aussi avec autrui. 

Tout cela va influencer la manière dont je ressens ma douleur.

La dernière partie, c’est la partie qu’on pourrait appeler affective ou émotionnelle. C’est une partie essentielle dans la douleur. Attention, ça ne veut pas dire que la douleur est dans votre tête. Cela veut juste dire que les émotions que vous pouvez ressentir vont jouer un rôle d’accélérateur de la douleur. S’il s’agit d’émotions qui sont désagréables – par exemple, quand j’ai peur, quand je suis effrayé, quand je suis triste ou quand je suis en colère -, ça va venir ajouter de l’essence sur le feu, c’est-à-dire ajouter de la douleur sur la douleur. Autrement dit, l’émotion.

l’anticipation de la douleur déclenche la douleur. 

hypnose pour soulager les douleurs de règles

L’anticipation de la douleur déclenche la douleur. C’est le docteur Serge Marchand qui a découvert ça en 2007. On appelle ça l’anticipation négative de la douleur. Autrement dit, plus je sais que je vais avoir mal, plus je vais commencer à déclencher la douleur maintenant, alors que factuellement, maintenant, je ne l’ai pas mal. 

Tristan,  Sexologue hypnothérapeute / @vilmer.tristan

Autrement dit, plus vous avez peur de la douleur, plus elle a été importante, plus vous anticipez. Par exemple, plus vous anticipez le fait que vous puissiez avoir des menstruations dans quelques jours, plus vous allez commencer à déclencher la douleur dès maintenant. Plus vous ralentirez ça, plus vous gérerez votre émotion là dessus et plus ça sera simple pour vous.

#HygièneMenstruelle : éviter les protections internes

Il est conseillé d’éviter les protections internes (cup, tampons, ect…) qui peuvent être inconfortables quand on a des règles douloureuses.

Si toutefois vos douleurs pendant les règles vous paraissent vraiment trop fortes et anormales, il est impératif de consulter un médecin ou un gynécologue pour s’assurer qu’il n’y a pas autre chose. Il est important de déterminer si vos douleurs pourraient correspondre aux symptômes de l’endométriose, voire à une autre pathologie.

Restez à l’écoute de votre corps et, surtout, n’hésitez pas à parler de vos douleurs à un professionnel de la santé. Il n’y a que vous qui pouvez dire à quel point vous avez mal et il est important que vous soyez correctement diagnostiquée si jamais il s’agissait d’autre chose que de simples douleurs de règles.

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Le polype utérin, c’est quoi ?

Si tu es une lectrice assidue du blog de Herloop, tu as déjà dû voir passer le terme “polype” à plusieurs reprises. Le polype est une excroissance de la muqueuse utérine. Je vais tout te dire sur lui : qu’est-ce c’est ? Pourquoi apparaît-il ? Comment le reconnaître ? Et comment le soigner ?

Présentation du polype utérin

Un polype est une tumeur qui se développe dans l’endomètre (la muqueuse utérine) et plus rarement sur le col. Le plus souvent bénigne, elle touche majoritairement les femmes ménopausées. Les polypes peuvent être isolés ou multiples. Selon les cas, un polype peut mesurer quelques centimètres ou occuper toute la cavité utérine (chez une femme, l’utérus mesure en moyenne 6 à 10 cm de longueur pour 5 cm de largeur).

Polype ou fibrome ? Comment les différencier ?

Le polype et la fibrome ont pour point commun d’être tous deux des tumeurs bénignes pouvant se développer dans l’utérus. Néanmoins, à y regarder de plus près, ils ne se ressemblent pas tout à fait : 

  • le fibrome peut déformer l’utérus, ce qui n’est pas le cas du polype.
  • le fibrome est une tumeur généralement plus grosse : elle peut atteindre la taille d’un melon alors que le polype ne dépassera jamais plus de 6 centimètres.
  • le fibrome est constitué de tissus musculaires du myomètre alors que le polype est composé de tissu endométrial.

Le polype est-il forcément utérin ?

Non. Le polype peut se développer sur d’autres muqueuses : on trouve par exemple des polypes vaginaux, à l’estomac ou à la vessie, etc…

Les causes et les facteurs de risque

Comme bien souvent avec mère nature et les organes reproducteurs de la femme, ce seraient les hormones qui pourraient être mises en cause. Une apparition de polypes serait due à un taux trop élevé d’œstrogènes dans le sang (hyperoestrogénie). 

En temps normal, cette hormone permet à l’endomètre de croître durant la première partie du cycle menstruel. Puis, le corps jaune cyclique prend le relais durant la phase lutéale. Si aucune fécondation n’intervient, le corps jaune arrête de produire de la progestérone et dégénère. Avec la fin de cette imprégnation hormonale, l’utérus et surtout les petits vaisseaux sanguins de l’endomètre se contractent. La couche superficielle de l’endomètre se détache : ce sont les règles.

Avec l’arrivée de la ménopause, les hormones se mettent à jouer au yo-yo, ce qui peut provoquer des déséquilibres hormonaux et donc, dans certains cas, un niveau anormalement élevé d’œstrogènes. Tu l’auras compris, ce fort taux entraîne une sur-stimulation de l’endomètre, ce qui cause l’apparition de polypes. 

Une fois la ménopause installée, cette surproduction peut continuer, elle s’explique alors de deux façons :

  • les facteurs externes : si ton traitement hormonal de substitution est mal équilibré et ne compense pas suffisamment le taux d’œstrogènes par de la progestérone. De plus, la prise d’un tamoxifène dans le cadre d’un traitement du cancer du sein, augmente également les risques de développer un polype utérin et/ou des anomalies endométriales.
  • les facteurs internes ou endogènes : l’obésité, le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, etc. peuvent favoriser la surproduction d’œstrogène et donc l’apparition de polypes.

Chez les femmes non-ménopausées, les causes ne sont pas clairement identifiées, mais le développement d’un polype resterait lié à un niveau d’œstrogènes trop élevé.

Comment le reconnaître ? Signes et symptômes du polype utérin

Il peut être difficile de savoir si l’on est atteinte d’un polype car le plus souvent la maladie est asymptomatique. Le seul signe qui lui soit caractéristique est le fait qu’elle peut provoquer des saignements entre les règles, y compris chez les femmes ménopausées, des règles irrégulières ou des règles abondantes. De ce fait, le polype peut être associé à une anémie et une fatigue chronique.

Si tu constates des pertes de sang fréquentes entre les règles, cela peut signifier que tu as un ou plusieurs polypes dans ton endomètre. N’hésite pas à consulter un gynécologue. Seul un professionnel de la santé pourra poser un diagnostic clair et si besoin te rassurer.

Le diagnostic

Afin de savoir si oui ou non tu souffres d’un polype utérin, ton gynécologue commencera par réaliser une échographie pelvienne. S’il diagnostique des polypes à l’issue de cet examen, il procédera à une hystéroscopie. En effet, l’échographie est relativement peu précise et donne beaucoup de faux positifs. 

Seule, l’hystéroscopie permet de voir directement ce qui se passe à l’intérieur de ton utérus. Grâce à cet examen, le spécialiste pourra alors constater la présence ou non du ou des polype(s), d’en préciser la taille et leur aspect.

Peut-on en guérir ?

Certains petits polypes peuvent disparaître d’eux mêmes mais cela n’est pas fréquent. Le principal traitement du polype est l’hystéroscopie opératoire : il s’agit tout simplement d’une ablation chirurgicale du polype. Aujourd’hui, il s’agit d’un acte chirurgical relativement banal : il peut être réalisé sous anesthésie locale comme sans anesthésie, et peut avoir lieu lors d’une simple consultation ou en ambulatoire. 

Si tu as beaucoup de polypes, s’ils sont gros ou si tu tolères mal les interventions chirurgicales, l’hystéroscopie pourra se faire sous légère anesthésie en hôpital de jour. Après l’opération, tout ce qui aura été retiré sera analysé en laboratoire afin de s’assurer qu’il s’agit bien de polypes bénins.

Il faut toutefois savoir que l’ablation du polype n’est pas forcément une solution pérenne car en raison de son origine hormonale, il peut réapparaître. Un suivi gynécologique régulier reste nécessaire pour prévenir toute récidive et leurs éventuelles évolutions.

Pour les femmes ménopausées qui ont des polypes en nombre, il pourra être proposé une endométrectomie (c’est-à-dire l’ablation complète de toute la muqueuse). Cette opération permet de diminuer drastiquement le risque de développer de nouveau des polypes et la survenue d’un cancer de l’endomètre.

Peut-on prévenir les polypes ?

Il n’y a pas de recette miracle mais une alimentation équilibrée pauvre en viande et en produits laitiers peut aider. Il en est de même d’une pratique sportive régulière car elle permet de réguler le poids et les taux hormonaux.

Les évolutions et les complications possibles

Sois rassurée, la plupart des polypes sont bénins : une simple surveillance suffit ! Néanmoins, il faut savoir que certains d’entre eux peuvent évoluer en cancer de l’endomètre. Cette évolution se fait généralement après la ménopause : la majorité des cancers de l’endomètre se développent chez des patientes âgées. De plus, ce type de cancer est le cancer pelvien le plus fréquent et c’est celui qui a le meilleur pronostic.
Dans de rares cas, les polypes peuvent être cause de problèmes de fertilité car ils peuvent empêcher la nidation ou provoquer des fausses couches à répétition (un peu à la manière d’un stérilet, l’utérus a l’impression d’abriter un corps étranger). Aussi, si tu essayes d’avoir un bébé, ton gynécologue va sûrement retirer le ou les polypes. Cette infertilité est loin d’être systématique car de nombreuses femmes arrivent à conduire correctement une grossesse.

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Règles : comment reconnaître son flux menstruel ?

Comment connaitre mon flux ? Est-ce que j’ai des règles plutôt normales ou abondantes ? Chez Herloop, nous proposons des sous-vêtements menstruels adaptés à la plupart des flux, mais lorsque vient le moment de choisir quelle culotte ou quel maillot de bain te conviendra le plus, il se peut que tu hésites.

Et c’est bien normal, car il est parfois difficile de savoir si on a un flux menstruel considéré comme léger, normal ou abondant :). De plus, que tu viennes tout juste d’avoir tes règles ou que tu les aies depuis de nombreuses années, tu a peut-être remarqué que tu n’as pas forcément le même flux d’un cycle à l’autre. Il est donc important de savoir reconnaître ton flux notamment pour savoir comment et quelles culottes utiliser lors de chaque cycle.

Après avoir abordé le sujet des règles abondantes et hémorragiques, nous allons aujourd’hui parler des différents types de flux menstruel. On verra d’ailleurs qu’il existe différents types des règles : elles peuvent être très liquides ou au contraire visqueuses, comme plus ou moins intenses ou longues.

Comment savoir quel est mon flux menstruel ?

Tu peux savoir comment reconnaître ton flux menstruel en notant le nombre de protections périodiques que tu utilises :

différentes flux menstruels

  • Tes règles se limitent à quelques gouttes et tu n’utilises que des protège-slips : tu as un flux léger
  • Tu dois changer ta protection hygiénique toutes les trois heures voire un peu plus : ton flux est considéré comme normal
  • Tu as besoin de changer ta protection toutes les trois heures ou un peu moins : ton flux menstruel est abondant
  • Tu as besoin d’une serviette ou d’un tampon toutes les heures et/ou tu doubles tes protections : dans ce cas, ton flux est hémorragique

Une fois que tu a défini quel est ton flux et à quel moment de tes règles, il te sera facile de savoir quelle culotte menstruelle te correspond (rdv en bas de cet article pour le savoir 😉)

Un flux menstruel normal, c’est quoi ?

Une chose est sûre, lorsque l’on parle du corps humain et en particulier du cycle menstruel, il n’y a pas tellement de normalité car chaque femme est unique (et c’est tant mieux !). Toutefois, comme j’ai déjà pu te le dire, on considère qu’un cycle menstruel doit être compris entre 21 et 35 jours, avec une moyenne “idéale” de 28 jours (en deçà de 21 jours, il est considéré comme court, au delà de 35 jours, on dit qu’il est long). À cette durée du cycle, s’ajoutent celles des menstruations : elles doivent durer entre 2 à 7 jours. Généralement, les deuxièmes et troisièmes jours sont les plus abondants.

Quelle quantité de sang perd-on durant ses règles ?

On estime qu’une femme perd en moyenne 20 à 80 ml de sang durant cette période du mois : ce qui correspond à environ 1 à 5 cuillères à soupe.

Suivre son flux en prenant des notes

Noter son flux pendant la semaine de ses règles est aussi une bonne façon de connaître son corps. Chaque mois au moment de tes règles, note jour après jour un indice de quantité (de 1 à 3 gouttes par exemple) afin d’avoir une vision d’ensemble. Tu observeras peut-être au bout de quelques mois que certaines fois, tu perds plus de sans que d’autres ou que au contraire tu es très régulière…

 

 

 
Télécharger le planning de flux menstruel

! Pour te faciliter la tâche, voilà un et à imprimer ! C’est cadeau Tu pourras aussi noter de petits commentaires comme la ou une réflexion que tu t’es faite cette semaine en particulier. Cool non ?

Le score de Higham pour reconnaître des règles hémorragiques

Nous t’avions déjà parlé de ce fameux test dans l’article sur les règles hémorragiques : il te permet facilement d’identifier ton flux. Il s’agit de noter le type et le nombre de protections hygiéniques que tu utilises durant ses règles (selon leur degré d’imprégnation elles valent plus ou moins de points). Tu indiqueras également si tu as noté des caillots de sang ou si tes protections ont débordé. 

Si tu obtiens un score supérieur à 100, cela signifie que ton flux menstruel est abondant ; s’il est supérieur à 150, c’est qu’il est hémorragique. Dans les deux cas, mais aussi, si tes règles sont sources de douleur ou de gêne et qu’elles t’empêchent de vivre normalement, il faut consulter un médecin ou un gynécologue.

Le flux menstruel évolue au cours du cycle et du temps

La vie est loin d’être un long fleuve tranquille ! Et ton flux menstruel ne fait pas exception à la règle ! Son abondance et son aspect peuvent évoluer au cours du cycle et du temps. Par exemple, en début et en fin de cycle, le flux est généralement léger et plus clair alors qu’au milieu du cycle il est plus abondant et peut comporter des caillots

De plus, sous l’effet des hormones qui “jouent un peu au yo-yo”, les premières règles comme les dernières (durant la période de préménopause), peuvent être particulièrement abondantes. D’autres facteurs comme les médicaments, la contraception, le stress, etc… influent sur l’abondance ou non des règles.

Quelle culotte menstruelle en fonction de ton flux ?

Maintenant que tu connais ton flux menstruel, tu souhaites certainement savoir quelle culotte Herloop est faite pour toi. Voici quelques indications.

Avec Herloop, c’est très facile de savoir quel sous-vêtement et maillot de bain menstruel est fait pour toi. Tu trouveras sous chacun de nos modèles un petit pictogramme représentant 1 à 4 tampons pour indiquer le pouvoir d’absorption de la culotte :

  • 1 tampon : le modèle convient à un flux léger à modéré ;
  • 2 tampons : le modèle convient à un flux léger à normal ;
  • 3 tampons : le modèle convient aux flux légers à abondants ;
  • 4 tampons : le modèle convient en particuliers aux flux menstruels abondants ++ .

 

Quelle culotte menstruelle pour un flux menstruel léger ?

Tu as un flux léger ? Tu peux soit partir sur la culotte Paris pour une sécurité optimale (elle te tiendra toute la journée), soit opter pour le string London (hyper pratique pour le spotting aussi). Le fait d’avoir un petit flux te donne l’avantage de pouvoir porter toutes nos culottes puisqu’elles ont chacune une très grande capacité d’absorption comparé à la quantité de sang que tu perds.  

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop pour flux léger :

Quelle culotte menstruelle pour un flux menstruel moyen ?

Pour les flux “modérés”, “moyens” ou encore “normaux”, tu peux choisir nos culottes ayant une capacité d’absorption équivalente à 2 tampons. Si tu as donc un flux normal, la culotte Paris est faite pour toi ! Une culotte taille basse qui absorbe l’équivalent de 3 serviettes hygiénique (ou 2 tampons). Elle durera toute la journée sans fuite, ni odeur. Comment c’est possible ? Jettes un oeil sur notre page dédiée qui t’en dit plus sur la technologie de nos culottes 😉

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop pour flux modéré :

 

Quelle culotte de règle pour flux menstruel abondant ?

 

Pour les flux abondants, nous te conseillons plutôt nos culottes équivalentes à trois tampons, comme la culotte Oslo ou la culotte taille haute Sofia. En choisissant une culotte ayant un pouvoir d’absorption adapté à ton flux, tu profiteras de tous les avantages de nos modèles. 

 

Quelle culotte menstruelle pour un flux hémorragique ? 

 

Les règles hémorragiques (aussi connues sous le nom de ménorragies) sont un cycle anormalement abondant et long. Elles se caractérisent par un flux menstruel supérieur à 80 ml et peuvent durer plus d’une semaine. Dans le cas d’un flux menstruel hémorragique, il est d’autant plus nécessaire de changer souvent de protections (on considère qu’il faut en changer toutes les heures voire moins et qu’il est nécessaire de les doubler). 

 

Chez Herloop, nous te recommandons d’utiliser une coupe menstruelle (la cup) en plus de nos culottes ayant le plus fort degré d’absorption (comme la culotte post-partum Roma et la culotte menstruelle taille haute Sofia). En revanche, nous te déconseillons les protections dites traditionnelles comme les tampons et les serviettes jetables non certifiées bio car elles sont responsables de sécheresse vaginale, d’irritations voire de certaines maladies en raison de leurs compositions…

Flux moyen à abondant : je dois changer de culotte dans la journée ?

Nos culottes ont été conçues pour tenir toute la journée ! Et comme on pourrait le penser, non, tu ne baignes pas dans ton sang pendant des heures 😱. La partie absorbante de chaque culotte est composée de 3 parties dont l’une qui permet de rester au sec 😉 Il n’est donc pas nécessaire de changer de culotte dans la journée. En revanche rien ne t’empêche de le faire !

Le tip quand tu changes de culotte dans la journée : plie délicatement ta culotte utilisée, place-la à dans une petite pochette, et rince-la en rentrant chez toi le soir.

Bien entendu, tu restes libre de choisir le modèle qui te convient : que tu préfères prendre une absorption un peu plus faible pour en changer plus souvent ou, au contraire, une culotte ayant un haut niveau d’absorption pour être davantage à l’aise dans ton corps (ou tout simplement parce que tu la trouves plus jolie :p), avec Herloop tu fais comme tu veux !!

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) chez la femme

Tu as certainement entendu parler du SOPK (aka syndrome des ovaires polykystiques) ? Surtout si tu lis régulièrement notre blog :). Et pour cause, le SOPK est la maladie hormonale la plus fréquente chez la femme en âge de procréer. Alors de quoi parle-t-on ? Comment le reconnaître ? Quels sont les symptômes du SOPK ? Comment vivre avec à défaut de pouvoir le soigner ? Je vais essayer de répondre à toutes tes questions sur ce sujet !

Près d’une femme sur dix touchée

Le SOPK est une maladie hormonale très fréquente : on estime qu’une femme sur dix est concernée. Il s’agit également de la première cause d’infertilité féminine car les ovulations sont plus rares voire absentes (près de la moitié des femmes atteintes du SOPK seraient stériles). Il s’agit donc d’un vrai sujet qu’il convient de traiter et de ne pas négliger.

Les origines du SOPK

Le SOPK (que l’on appelle aussi syndrome de Stein-Leventhal, du nom des deux chercheurs qui ont décrit ce trouble pour la première fois) est un trouble qui trouve son origine dans un dérèglement hormonal ovarien et/ou central (c’est-à-dire du cerveau). Cette maladie endocrinienne se caractérise par une surproduction d’androgènes, et plus particulièrement de testostérone, une hormone normalement produite en faible quantité par l’organisme de la femme, et un déficit en hormones lutéinisantes. Et, tu l’auras compris, ce dysfonctionnement va avoir de multiples conséquences et répercussions dans ton corps.

Pourquoi ce nom ?

Maintenant que tu connais l’origine de cette maladie, tu te dis, à raison, que son nom est étrange compte tenu de ses symptômes. En réalité, le nom “syndrome des ovaires polykystiques” résulte d’une erreur d’interprétation. La première fois que la pathologie a été observée, au milieu des années 30, les chercheurs ont cru voir des kystes sur les ovaires. En réalité, il s’agit de très nombreux follicules qui n’ont jamais terminé leur croissance (et si tu veux en savoir plus sur ce sujet, je te conseille de lire mon article consacré à la phase folliculaire). Il faut savoir que cette croissance inachevée des follicules n’est qu’un symptôme du SOPK : cette pathologie endocrinienne prend des formes diverses en fonction des femmes.

Loop culottes menstruelle

SOPK : Les symptômes et signes qui doivent t’alerter

Avec mère nature, comme bien souvent, il peut être compliqué de déceler la maladie tant les symptômes varient d’une femme à une autre. De même, ils peuvent apparaître dès les premières ou se manifester plus tardivement. Voici une liste non exhaustive des manifestations les plus courantes associées au SOPK.

Des cycles menstruels plus longs et/ou irréguliers

Cet important déséquilibre hormonal peut engendrer une irrégularité de ton cycle menstruel. Comme tu le sais, ce cycle est régi par les hormones, or en raison de la présence excessive de testostérone dans le sang, les hormones normalement impliquées dans ce cycle ne peuvent pas jouer correctement leur rôle. Cela se traduit concrètement par une irrégularité des cycles menstruels, des cycles longs voire une aménorrhée totale (absence de règles). Ces cycles irréguliers peuvent être cause de problème de fertilité car ils rendent les ovulations plus rares.  

L’hyperandrogénie

La surproduction d’androgènes, et notamment de testostérone, provoque chez les jeunes filles et les femmes concernées des manifestations physiques plus ou moins importantes. Le premier d’entre eux est une pilosité excessive (voire de l’hirsutisme) : on note un excès de poils au niveau des fesses, du dos, de la poitrine et du visage. À cela s’ajoutent une prise de poids importante, une peau grasse à tendance acnéique et une perte de cheveux significative sur le sommet du crâne et des golfes frontaux.

Des troubles de la fertilité

Les femmes les plus sévèrement touchées par le SOPK sont stériles car leur corps est dans l’impossibilité d’arriver au terme de la maturation folliculaire et donc au stade de l’ovulation (70% des infertilités par anovulation – c’est-à-dire par absence d’ovulation – seraient dûes au SOPK). De plus, 50% des femmes touchées par le SOPK connaissent une infertilité primaire (aucune grossesse ne survient) et 25% d’entre elles une infertilité secondaire (elles n’arrivent pas à tomber de nouveau enceinte alors qu’elles ont déjà eu au moins un enfant).

L’apparition de taches foncées sur la peau

Appelées acanthosis nigricans, ces tâches brunes apparaissent au niveau de l’aine, de la nuque ou sous les bras. Elles s’expliquent par un taux élevé d’insuline dans le sang.

Établir le diagnostic 

Poser le diagnostic du SOPK peut être compliqué tant les manifestations qui lui sont associées sont diverses. Seul un médecin pourra t’aider à y voir plus clair. 

Généralement, le professionnel de la santé va réaliser :

  • un bilan hormonal (où seront mesurés les taux d’androgènes, de FSH, de LH et éventuellement de prolactine, de TSH, d’hormone 17), 
  • un bilan sanguin (pour vérifier la glycémie, le taux de cholestérol et de triglycéride et éventuellement de l’insulinémie),
  • et éventuellement une échographie abdominopelvienne. Cet examen visuel permet d’attester de la présence des follicules non matures si caractéristiques de cette maladie.

À savoir : Le bilan hormonal doit être fait entre le 2e et le 5e jour de ton cycle. Si tu n’as pas ou plus de règles, alors certainement le praticien te prescrira un traitement à base de progestérone pour qu’elles reviennent. 

Loop culottes menstruelle

Quelles peuvent en être les conséquences ?

Le surpoids et ses complications

En cas de SOPK, la perte de poids devient difficile voire impossible : en raison de ce dysfonctionnement endocrinien majeur, les femmes concernées sont davantage sujettes au surpoids et à l’obésité. Ce symptôme du SOPK doit être surveillé car il augmente le risque d’apnée du sommeil, d’insulinorésistance, de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’angine de poitrine, l’AVC ou l’infarctus du myocarde…

Les autres conséquences du SOPK

Le syndrome des ovaires polykystiques est aussi associé à des épisodes d’anxiété, d’humeur dépressive, de diabètes de type 2, de fois gras alcoolique…

Une grossesse à risque

Les femmes enceintes atteintes du SOPK doivent faire l’objet d’une surveillance particulière car cette pathologie est un facteur de risque de pré-éclampsie, de diabète gestationnel ou encore d’accouchement prématuré.

Un risque de cancer de l’endomètre plus important

Certaines études ont établi un lien entre SOPK et cancer de l’endomètre. Ne stresse surtout pas en lisant ces lignes ! Avoir un SOPK ne signifie pas forcément qu’il évoluera vers un cancer de l’endomètre ! Au contraire, cette conséquence est même plutôt rare car il existe des traitements pour atténuer les manifestations physiques mises en cause dans le développement d’un tel cancer.

Loop culottes menstruelle

Peut-on guérir le syndrome des ovaires polykystiques ?  

Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement pour guérir ce trouble hormonal. Cependant, certains traitements peuvent permettre de régulariser les cycles menstruels et donc de diminuer les effets de cette pathologie.

  • Dans la plupart des cas, une pilule contraceptive est prescrite car ces hormones de substitution permettent de corriger le déséquilibre hormonal et de diminuer le taux de testostérone dans le sang. Concrètement la pilule permet une diminution de l’acné, de la croissance des poils ou des risques de développer un cancer de l’endomètre.
  • Selon la sévérité des manifestations, on pourra aussi te prescrire un médicament contre l’acné et pour faire diminuer le taux d’insuline sanguin.
  • Si cela te gêne, tu peux aussi consulter ton gynécologue et un dermatologue pour connaître les solutions disponibles pour le traitement de la pilosité excessive.

Enfin, chez Herloop, on veut que toutes les femmes soient bien dans leur tête et dans leur corps, c’est pourquoi pour ta santé nous te recommandons de faire particulièrement attention à ton hygiène de vie. En mangeant équilibré et en pratiquant une activité physique régulière, tu aides ton corps à réguler son poids et à maintenir un taux d’insuline optimal, ce qui contribue à réduire les risques de complications liées au SOPK.

SOPK et grossesse : est-ce que je peux tomber enceinte ?

Bien que l’infertilité et l’hypofertilité soient des symptômes fréquents du SOPK, certaines femmes parviennent tout de même à conduire une grossesse. Dans tous les cas, il faut que tu demandes l’avis à ton/ta gynécologue. Il pourra réaliser un bilan de fertilité et, si besoin, te proposer des traitements adaptés comme un drilling ovarien, une stimulation ovarienne ou une PMA.

Les cycles irréguliers ne sont pas toujours faciles à gérer. La culotte menstruelle évite le stress de voir ses règles débarquer :

Les secrets de la vulve

6 femmes sur 10 ne sauraient pas exactement ce qu’est la vulve ; 4 femmes sur 10 seraient complexées par elle. Ce constat est sans appel : la vulve est méconnue et même mal-aimée. Ces chiffres pourraient prêter à sourire s’ils ne cachaient pas de vrais complexes et n’étaient pas source de mal-être réel. 

Cette désaffection majeure est due à un manque d’information voire de désinformation voulue pour encourager certaines pratiques comme les labiaplasties (une opération chirurgicale qui consiste à réduire la taille des petites lèvres). 

Chez Herloop, nous croyons qu’il n’y a aucun tabou, que tous les sujets sont dignes d’intérêt. Une chose est sûre : chaque femme est unique et belle comme elle est ! C’est donc pour ça qu’aujourd’hui j’ai décidé de tout te dire sur la vulve aka le sexe féminin ! 

la vulve

L’anatomie de la vulve

Commençons par le commencement : de quoi parle-t-on ? Bien souvent, les termes “vulve” et “vagin” sont utilisés sans distinction alors qu’en réalité ce n’est pas la même chose ! Le vagin est un conduit souple qui relie l’utérus à l’extérieur du corps alors que la vulve concerne tous les organes génitaux externes du corps.

La vulve n’est donc pas un organe unique mais plutôt la zone située entre l’anus et le pubis. Elle comprend :

  • le mont du pubis (aussi appelé mont de Vénus).
  • les grandes lèvres : il s’agit des replis de peau situés de part et d’autre de la fente vulvaire, les grandes lèvres entourent les petites lèvres et le clitoris. À partir de la puberté, des poils apparaissent sur leur partie externe.
  • les petites lèvres (aussi appelées les nymphes). Les petites lèvres ne présentent pas de poils (à la différence des grandes lèvres). Elle ressemble davantage à une muqueuse. Elles ont pour rôle de protéger l’entrée du vagin. Durant l’excitation et le rapport sexuels, ces petites lèvres se gonflent et rougissent.
  • la partie externe du clitoris et son capuchon : le clitoris a pour unique fonction de te procurer du plaisir. Il est richement pourvu de terminaisons nerveuses. On peut le comparer au pénis car c’est un organe érectile, qui se durcit au moment de l’excitation sexuelle, et qui est doté d’un corps caverneux.
  • l’orifice de l’urètre (aussi appelé le méat urinaire).
  • le vestibule du vagin : c’est l’entrée du vagin. Il se situe entre les petites lèvres.
  • l’hymen : une membrane très fine qui recouvre partiellement l’entrée du vagin. Elle est généralement rompue au moment du premier rapport sexuel.
  • le périnée : la peau et les muscles situés entre le vagin et l’anus. Le périnée joue un rôle dans le plaisir sexuel et c’est lui que l’on doit rééduquer après un accouchement.
  • les glandes : la surface de la vulve est constellée de différentes glandes. On trouve des glandes sudoripares sur les grandes lèvres, des sébacées sur les petites lèvres, de Skène au niveau de l’urètre ou encore de Bartholin (au niveau de la jonction vulvo-vaginale à la partie postérieure des grandes lèvres : en gros vers les petites lèvres).

L’une des particularités des organes constituant la vulve est d’être richement innervés et dotés de récepteurs sensoriels, et pour cause : ils ont pour objectif de te procurer du plaisir ! 

La vulve parfaite n’existe pas !

Ta vulve est foncée voire noire ? Les petites lèvres dépassent (ou pas) des grandes ? C’est normal ! Chez Herloop, on ne te le dit jamais assez mais chaque femme est unique (et belle telle qu’elle est). C’est pour cela qu’il n’y a pas une vulve idéale, d’ailleurs qu’est-ce que la normalité et la perfection ? Les formes de chaque partie du corps varient d’une femme à un autre, et c’est aussi le cas de l’anatomie de la vulve 🙂

Viva la vulva

Son rôle : à quoi sert-elle ?

La vulve a deux rôles : elle permet la miction et a une fonction sexuelle (c’est d’ailleurs sa fonction principale). En raison du grand nombre de nerfs et glandes qu’elle renferme, elle participe clairement au plaisir (bien plus que le vagin qui lui rend seulement possible la pénétration).

L’évolution de la vulve

Avant la puberté, la vulve ne présente aucune pilosité, les grandes lèvres peuvent être volumineuses alors que les petites lèvres sont peu développées. À partir de la puberté et durant toute la période fertile de la femme, la pilosité s’y développe et les petites lèvres peuvent croître. D’autres changements peuvent survenir durant cette période, notamment à la suite d’un accouchement.

À la ménopause, le vieillissement et la chute brutale des œstrogènes entraînent une atrophie du derme et de l’épiderme, une réduction des fibres élastiques et une diminution de l’hydratation de la peau et du sébum. Ces manifestations liées à l’âge provoquent sur le long terme, et sans traitement, une atrophie des petites puis des grandes lèvres, une sécheresse vaginale, l’apparition d’irritations, de démangeaisons, des rapports sexuels douloureux, et un risque plus élevé d’infections urinaires et sexuelles.

À quel moment ma vulve n’est-elle pas normale ?

Il n’est pas normal d’avoir une vulve qui démange, qui gratte, qui brûle, qui soit irritée ou rouge. Ces manifestations que l’on appelle vulvite sont le signe d’un dysfonctionnement ou d’une infection. Rassure-toi ces symptômes sont relativement courants et le plus souvent sans conséquence, pour peu qu’ils soient traités à temps.

Si tu constates un de ces symptômes, n’attends pas pour consulter ton médecin ou ton gynécologue. Lui seul pour te prescrire un traitement adapté. Il pourra aussi te donner quelques conseils et te recommander des produits adaptés à ton bien-être intime.

La vulve après-accouchement : la béance vulvaire

À la suite d’un accouchement traumatique ou non, mais aussi de certaines opérations chirurgicales, il peut arriver que la vulve perde en cohésion et que le vagin reste largement ouvert et exposé. Plusieurs symptômes sont associés à la béance vulvaire : sécheresse vaginale, infections urinaires et/ou vaginales fréquentes, sensation de vagin trop large ou douleurs durant les rapports sexuels, bruits étranges pendant la pénétration, gaz vaginaux, signe de la piscine (perte de liquide plusieurs minutes après la baignade). Cette pathologie peut être handicapante mais fort heureusement des solutions existent : rééducation du périnée, pratique de certains sports (pilates, swiss ball, etc…) ou chirurgie.

Bouton à la vulve : est-ce grave et que faire ?

Il est relativement fréquent de constater un bouton sur la vulve. Ils sont la plupart du temps sans gravité ni conséquence, le plus important étant de se concentrer sur les manifestations qui lui sont ou non associées (un peu comme pour les pertes blanches). 

  • S’il s’agit d’une mycose, tu constateras des boutons rouges à la vulve associés à d’autres désagréments comme des pertes blanches abondantes et odorantes, des démangeaisons et des brûlures. 
  • Il peut aussi s’agir d’un condylome, dans ce cas le bouton à la vulve est lisse, rosé ou en forme de tête de coq, sans qu’il y ait de douleurs ou d’irritations. Ce type de boutons peut être unique ou en nombre et être plus ou moins gros. Le condylome est une manifestation de papillomavirus humains (HPV), une infection sexuellement transmissible. De nombreuses personnes sexuellement actives sont porteuses du HPV mais ne développent pas ces boutons.
  • la syphilis : la syphilis est aussi une maladie sexuellement transmissible. Elle est particulièrement réputée pour sa contagiosité et ses évolutions graves en cas d’absence de traitement. La syphilis se reconnaît à ses éruptions cutanées roses, dures et gonflées sur leur base. 
  • l’herpès génital : voilà une autre IST. Elle se caractérise par un groupement de vésicules qui éclatent quelques jours plus tard. Cette maladie provoque de la fièvre, de la fatigue, de fortes démangeaisons et d’importantes douleurs (sensations de brûlures à la vulve). Là aussi, tu dois faire très attention car l’herpès est très contagieux et nécessite un traitement antiviral.
  • le molluscum pendulum : cette lésion cutanée, provoquée par un virus, se développe généralement au niveau du cou, des aisselles ou de l’aine, mais elle peut aussi apparaître sur la vulve. Elle se caractérise par une excroissance de peau de petite taille totalement indolore mais qui peut devenir douloureuse si elle est irritée ou si on la gratte.
  • les lésions cancéreuses et précancéreuses : encore plus rarement, la vulve peut voir l’apparition de tumeurs cancéreuses ou précancéreuses. Le cancer de la vulve touche davantage les personnes de plus de 70 ans en moyenne.
  • un poil incarné : les adeptes de l’épilation et du rasage le connaissent bien ! Le poil incarné est un poil pubien qui pousse sous la peau car il ne parvient pas à la percer, il se reconnaît à son bouton rouge et boursouflé. Le plus souvent bénin et inesthétique, il peut néanmoins s’infecter. Pour prévenir l’apparition de ces petits boutons, il convient d’exfolier et d’hydrater régulièrement ta peau.

Comme toujours, le mieux est de prévenir que de guérir, aussi si tu constates la moindre éruption cutanée sur ta vulve, n’hésite-pas à consulter. Je sais que certaines femmes ou jeunes filles peuvent avoir honte ou être gênées, mais il n’y a pas de quoi. Car avoir une vulve et quelques problèmes avec au cours de sa vie, il n’y a rien de plus normal :). Bref, en cas de doute, demande l’aide du corps médical. Ça t’évitera de stresser inutilement 😉

Loop culottes menstruelle

Les principales maladies de la vulve

La vaginose

Ce terme désigne une infection bactérienne du vagin bénigne causée par un déséquilibre de la flore intestinale. La vaginose se reconnaît à des pertes abondantes, très humides, odorantes et colorées, néanmoins certaines femmes peuvent ne pas s’en rendre compte.

Les mycoses

La mycose de la vulve est l’une des infections les plus courantes ! Elle s’explique par la présence d’un champignon en trop grande quantité : le Candida albicans. Présent normalement dans la flore vaginale, il peut néanmoins se développer en trop grande quantité en raison d’un déséquilibre de la flore vaginale. Cette prolifération peut être très rapide et devenir désagréable. La mycose de la vulve se reconnaît par des démangeaisons et une inflammation rendant les rapports sexuels douloureux et des pertes blanches abondantes et odorantes. Dans les cas les plus sévères, on peut noter un gonflement de la vulve ou des œdèmes. Il est important de traiter les mycoses le plus précocement possible car elles peuvent devenir chroniques et provoquer des lésions à l’entrée ou à l’intérieur du vagin.

L’eczéma

L’eczéma peut toucher la vulve : elle est alors asséchée et irritée (elle gratte). Il est nécessaire de consulter pour s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une mycose et de trouver un traitement adapté.

Le Kraurosis : le lichen scléreux vulvaire 

Cette maladie dermatologique auto-immune touche environ 1% de la population, elle se caractérise par une inflammation chronique et fibrosante du tissu conjonctif. Elle touche souvent les personnes ménopausées et plus rarement les jeunes avant la puberté. Cette affection se reconnaît par des douleurs et des démangeaisons au niveau de la vulve, avec le temps la vulve devient blanchâtre voire jaunâtre et s’amincit. Cette atrophie peut provoquer des saignements. Le Kraurosis n’est pas contagieux et des traitements dermatologiques existent pour soulager ces maux.

La vulvodynie

Un peu comme la vulvite, la vulvodynie n’est pas une maladie à proprement parler mais une manifestation physique d’un trouble physiologique. La vulvodynie désigne la douleur chronique de la vulve sans que l’on en trouve la cause.

Le cancer de la vulve

Ce type de cancer est peu connu et peu fréquent. Il touche généralement les personnes âgées. Il s’agit la plupart du temps d’un développement de cellules cancéreuses cutanées au niveau des lèvres et plus rarement du clitoris. Ce cancer peut aussi prendre la forme d’un adénocarcinome ou d’un mélanome.

Comment prendre soin de ta vulve ?

Voici quelques conseils pour éviter les démangeaisons et les brûlures à la vulve et la survenue de maladies.

Les bons gestes du quotidien

On t’avais déjà donné quelques conseils dans notre article consacré aux pertes blanches, ils sont aussi valables pour ta vulve car les deux sont étroitement liés ; voici nos recommandations pour rester bien dans ta culotte :

  • évite les douches vaginales
  • pour ta toilette intime utilise un savon adapté, il doit être sans parfum et avoir un pH neutre
  • de manière générale, privilégie des produits naturels, sans parfum et à pH neutre
  • évite de porter des vêtements serrés et des matières synthétiques
  • évite les épilations de la vulve : des études ont montré que les femmes qui s’épilent souffrent davantage d’infection et d’irritation de la vulve
  • va aux toilettes dès que tu en as envie.

Choisir Herloop pour bien vivre tes règles

Les tampons et serviettes hygiéniques sont souvent responsables d’irritations, de brûlures, de démangeaisons, d’inconfort voire de mycoses à la vulve. Nos culottes menstruelles sont là pour t’aider à prendre soin de ta vulve. Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement et de ton intimité. Elles ne contiennent pas de substances toxiques ou chimiques. Grâce à leur trois couches de tissus, elles t’assurent un vrai confort : 

Prendre soin de sa vulve

Nos culottes menstruelles sont là pour t’aider à prendre soin de ta vulve. Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement et de ton intimité. Elles ne contiennent pas de substances toxiques ou chimiques. Grâce à leur trois couches de tissus, elles t’assurent un vrai confort : 

  • la couche en coton (celle contre ta vulve) est toute douce et absorbe ton flux efficacement.
  • la couche intermédiaire en nylon et en polyester canalise le flux et absorbe les odeurs.
  • la couche extérieure : un tissu imperméable et respirant

vulve et culotte menstruelle

Tes règles reviennent chaque et ce pendant plusieurs jours, aussi choisir la protection hygiénique idéale est loin d’être anecdotique ! En plus, pour ne rien gâcher nos culottes sont aussi jolies ! C’est un autre bon point pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Auto-examine ta vulve !

Un peu comme pour les seins, et comme toutes les parties de ton corps d’ailleurs, il est bon de remarquer tout changement pouvant survenir sur ta vulve. Pour cet examen, inutile de te contorsionner dans tous les sens ! Au contraire, allonge-toi sur ton lit ou ton canapé, tu peux même placer quelques coussins derrière ton dos et ta nuque. Le plus important est que tu aies un petit miroir à disposition. Tiens le miroir dans une main et utilise ton autre main pour voir ce qui se passe au niveau de ta vulve. Correctement positionnée, tu peux regarder : 

  • si des boutons et des éruptions cutanées sont apparus,
  • si elle a changé de couleur,
  • si les lèvres ont changé d’aspect.

Pour résumer mon article, je dirai qu’il n’y a pas d’anatomie de la vulve idéale ! La seule normalité qui soit est ton bien-être !

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

La journée mondiale de l’hygiène menstruelle pour vaincre la précarité menstruelle

Ce 28 mai prochain se tient la journée mondiale de l’hygiène menstruelle : tout autour du globe sont organisés des manifestations et des événements pour informer et sensibiliser sur le thème des règles.

Un constat simple mais implacable peut être fait : la question des règles chez la femme est largement tue et reste encore un sujet tabou. Or, comme chez Loop nous avons à cœur de mettre à bas ces tabous encore trop nombreux, nous ne pouvions que nous associer à ce “Menstrual Hygiene Day”.

Focus sur cette journée unique en son genre qui mérite d’être davantage connue.

Loop culottes menstruelle

La journée internationale de l’hygiène menstruelle 2021, c’est quoi ?

La journée internationale de l’hygiène menstruelle a lieu tous les 28 mai. Il s’agit d’une initiative créée par l’ONG Wash United. À l’origine, cette ONG avait organisé une campagne de sensibilisation à l’hygiène menstruelle féminine,  intitulée “May #Menstravaganza”, qui s’était déroulée durant le mois de mai 2013. À la suite de son succès et de la nécessité d’informer le plus grand nombre de personnes, les femmes bien sûr mais aussi les hommes, cet événement ponctuel s’est vu pérennisé dès l’année suivante avec l’organisation d’une journée dédiée aux personnes menstruées et à l’hygiène durant leur cycle menstruel.

Quand cette journée a-t-elle lieu et pourquoi ?

La date du 28 mai n’a pas été choisie au hasard. Ce jour est hautement symbolique puisque 28 correspond à la durée moyenne d’un cycle menstruel alors que le 5e mois de l’année fait référence au nombre de jours (toujours en moyenne) pendant lesquels une femme a ses règles. Facile à retenir, non ?!

Qu’est-ce que la précarité menstruelle ?

On entend par précarité menstruelle, la difficulté ou le manque d’accès des femmes et des jeunes filles ayant leurs règles aux protections hygiéniques en raison de leur pauvreté. Tous les pays sont concernés par la précarité menstruelle. Néanmoins celle-ci peut prendre diverses formes : précarité économique, manque d’éducation, inégalité d’accès aux protections hygiéniques, etc… 

L’hygiène menstruelle : une problématique qui touche les femmes partout dans le monde

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la précarité menstruelle ne concerne pas seulement les pays en développement. Presque toutes les femmes du globe ont pu être au moins un jour touchées par cette précarité menstruelle car elle peut prendre diverses formes : manque d’information, difficultés d’accès à des protections hygiéniques adaptées, absence d’infrastructures ou mythes liés aux menstruations.

L’éducation

De nombreuses jeunes filles ne reçoivent aucune éducation concernant les règles, au point de ne pas savoir ce qu’elles sont jusqu’à ce qu’elles arrivent. Cela crée un sentiment de peur et de crainte qui aurait pu être facilement évité grâce à une communication bienveillante. Justement, il s’agit là de l’un des objectifs de cette journée mondiale de l’hygiène menstruelle : sensibiliser le public et en particulier les adolescents sur ce sujet. C’est pourquoi, des interventions sont régulièrement organisées dans les écoles pour mettre à bas les pensées patriarcales qui entraînent avec elles leur lot de sentiment de honte, de gêne et parfois même l’adoption de comportements dangereux (par exemple des jeunes filles cherchent à tout prix à cacher leurs règles au point de mettre leur santé en péril).

La précarité économique

Avoir ses règles est malheureusement pour beaucoup de femmes un luxe : l’achat de protections périodiques coûte cher, tout comme avoir accès à l’eau courante pour assurer une bonne hygiène intime. La BBC a calculé que le coût moyen des règles chez les femmes dans une vie serait de 1 750€. C’est pourquoi, l’État français a, en 2016, réduit la TVA des protections hygiéniques à 5,5% (au lieu des 20% auparavant), mais il semble que cette disposition soit encore insuffisante. Il s’agit là aussi d’un autre objectif de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle : trouver des solutions pour ces femmes.

Les croyances populaires

En plus de difficultés économiques, certaines femmes doivent faire face à des croyances liées aux règles synonymes d’interdictions voire d’exclusion de la société. Certains mythes font de la femme qui a ses menstruations un être impur. Par exemple, dans certaines régions du Népal, durant leurs règles, les femmes sont exclues de leur village et doivent vivre dans des abris de fortune afin de ne pas “contaminer” leur environnement. À cela s’ajoute l’interdiction d’utiliser l’eau courante, d’entrer dans une maison ou encore de toucher qui que ce soit. En Inde, on retrouve des pratiques semblables : les femmes sont cloîtrées durant leurs règles et ne doivent toucher aucune nourriture sous peine de la rendre impropre à la consommation. Aussi, dans ces pays, le but de la journée internationale de l’hygiène menstruelle est d’éduquer les populations pour mettre fin à ces ségrégations.

Le manque d’infrastructures

Dans les pays en voie de développement, de nombreuses jeunes filles manquent l’école les jours durant lesquels elles ont leur règles ; les croyances populaires n’en sont pas l’unique cause : le manque d’eau courante, de toilettes et un accès aux protections hygiéniques difficile voire impossible en raison de moyens financiers insuffisants entrent en ligne de compte. À cela s’ajoute l’utilisation de moyens de protections inadaptés et même dangereux pour la santé : torchons, feuilles séchées ou encore sable…

Et la France dans tout cela ?

Dans les pays dits développés, comme la France, cette problématique liée à l’hygiène n’est pas absente. Loin de là : femmes SDF, immigrées ou vivant sous le seuil de pauvreté sont elles aussi touchées par cette précarité menstruelle. 

On estime que près de 1,7 millions de femmes en France seraient concernées par cette précarité menstruelle et 39% des plus précaires ne disposeraient pas de tampons ou de serviettes hygiéniques en quantité suffisante.

Loop culottes menstruelle

Qui peut participer ? Comment prendre part à ce combat ?

Tout le monde peut participer à cette journée internationale de l’hygiène menstruelle : les hommes comme les femmes, les jeunes comme les plus âgés. Vous pouvez trouver ou proposer un événement en vous rendant sur le site officiel de “The Menstrual Hygiene Day”. De plus, à l’heure des réseaux sociaux, un hashtag spécifique a vu le jour, pour communiquer sur ce sujet et engager la discussion :  #MHDAY2021  #ItsTimeForAction #MenstruationMatters (que l’on peut traduire en français par “les menstruations comptent”).

Loop X l’association M.A.Y – du 23 au 28 mai : une semaine sur l’hygiène menstruelle

Quand on parle d’hygiène menstruelle, on parle de briser les tabous autour des règles et de sensibiliser à l’importance d’une bonne hygiène menstruelle en particulier chez les adolescent.e.s et les jeunes à travers le monde. Que ce soit en France ou partout ailleurs, les jeunes sont encore trop peu informés et désorientés face à la ménarche (première période de règles) et l’on oublie trop souvent que les règles sont une réalité de vie, pas un choix.

C’est pourquoi du 23 au 28 mai, Loop se joint à l’association M.A.Y qui lutte contre la précarité menstruelle chez les jeunes pour aborder l’hygiène menstruelle sans détour à travers un programme complet ! On t’invite à suivre tout ça sur leur instagram et sur le nôtre pour ne louper aucune info 😉

Côté Loop, on te prépare un petite quiz, des témoignages de la team Loop X de la team MAY, des infos sur l’hygiène menstruelle et une surprise de taille le 28 mai… En bref une semaine sous le signe de la solidarité et de la communication ! On aura aussi besoin de vous pour nous partager vos expériences et nous dire ce que vous pensez de tout ça 🙂

Zoom sur l’association M.A.Y

Qui se cache derrière M.A.Y ? Zoom sur 3 jeunes femmes sur-motivées qui nous présentent leur association.

☀️ M.A.Y c’est quoi exactement ?

M.A.Y (Menstruation And You) est une association à but non lucratif, reconnue d’intérêt général qui oeuvre pour lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes.

☀️Qui est aux commandes ?

C’est nous ! Elise, Louise et Héloïse 😊 On a chacune une vie professionnelle bien remplie du coup on s’occupe de M.A.Y sur notre temps libre ! Pas toujours facile de cumuler les deux au quotidien mais heureusement on n’est pas seules ! Des bénévoles s’engagent chaque jour à nos côtés de manière ponctuelle ou permanente pour soutenir nos actions.

☀️ Comment vous est venue l’idée de créer MAY ?

Tout part d’un défi sportif en mai 2019 auquel on souhaitait participer. On avait la possibilité de soutenir une association et on était déjà toutes les 3 très attachées au sujet de la scolarisation des jeunes filles dans le monde. En creusant le sujet, on s’est rendu compte que la déscolarisation des jeunes filles est liée en grande partie à la problématique de précarité menstruelle. On a alors cherché une association à soutenir et comme on voulait vraiment cibler les jeunes, on a décidé de créer M.A.Y en septembre 2019 ! 

☀️ Pourquoi la précarité menstruelle ?

Le sujet peut paraître très spécifique mais nous tient à coeur car il s’agit d’une des causes majeures de déscolarisation des jeunes filles dans le monde et même en France.

☀️ Pouvez-vous nous en dire plus sur la précarité menstruelle en France ?

On a souvent du mal à réaliser que la problématique est bien réelle en France mais 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. 1/3 estiment avoir besoin d’aide pour se financer des protections.  Dans le même temps, c’est seulement depuis 2016 que les protections périodiques ont cessé d’être taxées comme des produits de luxe (on parle pourtant d’un achat de première nécessité et non un achat plaisir !). Au cours d’une vie c’est 5 000€ dépensé en moyenne, vous imaginez ? Par mois, cela représente 10€ ce qui n’est pas négligeable dans un budget serré. 

☀️ On parle de vos missions ?

Nous travaillons autour de 3 principaux axes d’actions :

Collecter des protections périodiques auprès de particuliers ou d’entreprises et les mettre à disposition des jeunes qui en auraient besoin via des structures relais ;

Sensibiliser les jeunes au travers d’ateliers et d’activités afin d’informer et briser les tabous ensemble ;

Communiquer un maximum sur les réseaux sociaux avec des informations factuelles, des recommandations et des témoignages de personnes menstruées en France mais aussi dans le monde entier qui nous partagent leurs opinions, leur vécu ;

☀️ Et si on veut contribuer à l’aventure M.A.Y on fait comment ?

Tu peux faire un don ou organiser une collecte de protections par exemple. Pour ça, rendez-vous sur notre site may-asso.com ou sur nos RS on sera ravie d’avoir un coup de main !  On ne manque pas d’idées et de motivation donc il y a toujours du travail et plein de projets à développer ! Chaque action compte 😉 

Merci les filles !

N’oublie pas RDV du 23 au 28 mai sur instagram pour suivre cette semaine sur l’hygiène menstruelle ! Et toi, tu avais déjà entendu parler de la précarité menstruelle avant aujourd’hui ?

Tout sur ton cycle menstruel : la phase folliculaire

Voilà un nouvel article pour comprendre un peu mieux ce qui se passe dans ton corps durant ton cycle menstruel ! Après avoir détaillé ce qu’étaient les phases lutéale et ovulatoire, je m’intéresse aujourd’hui à la phase folliculaire. 

La phase folliculaire : c’est quoi ?

Pour que te permettre d’y voir plus clair dans la suite de cet article, sache que le cycle menstruel est divisé en trois phases :

La phase folliculaire correspond à la première partie de ton cycle menstruel. Elle commence dès le premier jour des règles et se termine au moment de l’ovulation. Cette phase correspond à la maturation du follicule ovarien (aussi appelée folliculogenèse). Lors de cette période, deux hormones en particulier jouent un rôle primordial : la LH et la FSH.

Il faut savoir qu’à sa naissance, chaque petite fille est dotée d’un stock de plusieurs centaines de milliers de follicules primordiaux (chacun d’entre eux contient un ovocyte c’est-à-dire une cellule reproductrice féminine). En d’autres termes, une femme ne va pas produire d’ovocyte au cours de sa vie car ils sont déjà présents. En pratique, ils apparaissent dès le 5ème mois de la grossesse : d’1 million à la naissance, ils diminuent progressivement pour atteindre 300 000 à la puberté. À partir de l’arrivée des règles, chaque mois, un ovocyte est libéré par l’un des deux ovaires. On estime qu’environ 400 d’entre eux atteindront le stade de l’ovulation.

Loop culottes menstruelle

Que se passe-t-il durant cette phase de maturation de l’ovocyte ?

La phase folliculaire n’implique pas seulement une croissance de l’ovocyte. D’autres changements interviennent aussi dans ton corps.

La croissance des follicules puis de l’ovocyte

Durant cette phase folliculaire un certain nombre de follicules primordiaux sont activés et entament un processus de maturation. On peut distinguer deux étapes spécifiques :

  • le recrutement initial de follicules : chaque mois, une dizaine de follicules primordiaux (ils mesurent alors à peine 25 millièmes de millimètres de diamètre) vont se développer en devenant follicules secondaires puis tertiaires (aka antraux aka cavitaires) ;
  • la croissance des follicules antraux au follicule pré-ovulatoire : seulement un seul de ces follicules antraux va se détacher des autres et poursuivre sa maturation (les autres sont éliminés). Ce follicule dominant atteint alors le stade de follicule pré-ovulatoire (il mesure alors environ 2 cm), aussi appelé follicule de De Graaf. C’est lui qui une fois arrivé à maturation, au moment de l’ovulation, libérera un ovocyte. C’est la FSH sécrétée par l’hypophyse qui contrôle cette étape.

L’évolution de l’utérus durant cette période

Pendant ce temps, l’utérus travaille lui aussi. Les premiers jours du cycle, tu as tes règles : elles correspondent à l’évacuation de l’ancienne muqueuse utérine en l’absence de fécondation et donc de nidation de l’ovule expulsé lors du cycle précédent. À la suite des menstruations, l’ovaire sécrète des œstrogènes ce qui induit un nouvel épaississement de l’endomètre afin d’accueillir une éventuelle grossesse. 

L’évolution du col de l’utérus et de la glaire cervicale

Au début du cycle, et donc de la phase folliculaire, ta glaire cervicale est épaisse et opaque (elle ne s’écoule pas). De ce fait, il y a peu de chance de tomber enceinte. Puis, quelques jours avant l’ovulation, la glaire cervicale change d’aspect : elle devient translucide et plus liquide afin de faciliter le passage des spermatozoïdes.

De même, si tu y prêtes attention, tu pourras remarquer des changements au niveau de ton col. Durant les règles, le col est bas, dur et légèrement ouvert afin de laisser passer le sang, puis dans les jours qui suivent, il se referme (il peut parfois être incliné sur le côté). À l’approche de l’ovulation, soit à la fin de la phase folliculaire, il est mou, haut, ouvert et humide. 

Pourquoi le taux d’œstrodiol est-il élevé à la fin de la phase folliculaire ?

Bien que l’on parle communément de sécrétion d’œstrogènes par les ovaires, il faut savoir qu’en réalité ces hormones stéroïdes sont au nombre de 3 : l’estriol, l’estrone et l’œstrodiol. Le taux d’œstrodiol est élevé à la fin de la phase folliculaire (il connaît un pic juste avant l’ovulation), puis redescend pour réaugmenter légèrement durant la phase lutéale.

Cette production dépend notamment de la FSH (hormone folliculo-stimulante) qui stimule la production d’œstrogènes par les ovaires. Il peut être intéressant de mesurer le taux d’œstrodiol pour plusieurs raisons : notamment en cas de suspicion d’insuffisance ovarienne, de problème hormonal hypophysaire (production trop faible de FSH ou de LH, cette seconde hormone influe notamment sur la sécrétion de progestérone durant la phase lutéale) ou pour la mise en place d’un traitement hormonal de substitution durant la ménopause.

Un taux d’œstrodiol très haut peut être dû à une grossesse, l’ovulation, un traitement contraceptif ou substitutif, une puberté précoce ou encore une tumeur ovarienne sécrétante.

Quelle est la durée de la phase folliculaire ?

Pour un cycle menstruel “standard” de 28 jours : 

  • on a 14 jours de phase folliculaire, 
  • le jour d’ovulation,
  • 14 jours de phase lutéale. 

Néanmoins, selon que ton cycle menstruel soit plus ou moins étendu dans le temps, la durée de la phase folliculaire peut varier. Comme je l’ai déjà expliqué, il existe une seule méthode fiable et très simple à appliquer pour connaître la durée de ta phase folliculaire : il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Cette durée correspond à celle de la phase lutéale, qui elle ne change jamais.

  • Pour un cycle court (d’une durée inférieure à 28 jours) : la durée de la phase folliculaire est moindre. Par exemple, pour un cycle de 26 jours, il faut soustraire 14 jours : ce qui donne une phase folliculaire de 12 jours.
  • Pour un cycle d’une durée supérieure à 28 jours : ta phase folliculaire est longue (elle dure plus de 14 jours). Par exemple, si ton cycle dure 34 jours, ta phase folliculaire dure 20 jours.

Que faire en cas de phase folliculaire courte ?

On estime que la phase folliculaire est courte lorsqu’elle dure moins de 10 jours. Cela peut être néfaste car bien souvent l’ovocyte libéré n’est pas suffisamment mâture ou présente des anomalies chromosomiques. En d’autres termes, une grossesse peut être impossible ou du moins risquée pour la santé de la mère ou de son enfant.

Si ton cycle menstruel est trop court (et donc ta phase folliculaire aussi), un traitement adapté te sera prescrit par ton ou ta gynécologue. Il consiste généralement en une stimulation ovarienne afin de favoriser la croissance d’un ou de plusieurs follicules.

Que faire en cas de phase folliculaire longue ?

Bien que cela soit le plus souvent sans conséquence sur les chances de tomber enceinte, il n’en reste pas moins qu’un cycle long signifie automatiquement qu’il y a moins d’ovulation au cours de l’année et donc moins de périodes propices à la fécondation. 

Sache toutefois qu’une phase folliculaire très longue (qui dure plus de 25 jours) peut être le signe d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou de dystrophie ovarienne. D’autres facteurs peuvent être mis en cause comme le stress, le décalage horaire ou une activité physique intense. 

Si ta phase folliculaire longue et que tu rencontres des difficultés à débuter une grossesse, il est important, là aussi, d’en parler à un spécialiste.

Loop culottes menstruelle
Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Le body-posi ou comment voir son corps en mode positif

Tu en as ras-le-bol de voir toujours les mêmes types de visages et de corps à la télé ou dans les magazines ? Tu en as assez des photos de mannequins retouchées à l’extrême qui donnent une vision altérée de la réalité ? Tu aimes ton corps comme il est et tu encourages tes amis.es à avoir une meilleure estime d’eux ? Alors, peut-être sans le savoir, tu fais partie du mouvement Body Positive (aka mouvement Body Posi ou BOPO pour les intimes). Focus sur ce concept social qui n’a cessé de prendre de l’ampleur avec l’avènement de l’Internet et des réseaux sociaux. Loop te dit tout sur le positif body et t’aide à dire stop aux tabous et aux complexes !

Un peu d’histoire

Le body positive est apparu en 1996. On le doit à l’organisation The Body Positive, fondée par Elisabeth Scott et Connie Sobczak, à la suite de la mort de la sœur de Connie. Cette dernière avait développé des troubles alimentaires durant son adolescence. Le but de cette organisation est de promouvoir l’acceptation et l’estime de soi en aidant les personnes à avoir une bonne image d’elles-mêmes. 

Les normes de beauté sont dictées par des constructions sociales aussi il est important de savoir s’en défaire pour s’accepter et accepter les autres tels qu’ils sont. Ces dernières années le mouvement a grandi : il ne s’arrête plus à la morphologie (bien que le combat contre la grossophobie et les discriminations liées au surpoids soit particulièrement fort), il englobe aussi la couleur de peau, le corps post-partum, la pilosité, etc…

La (bonne) influence des réseaux sociaux

Depuis, l’ampleur de Body positive n’a cessé de croître, en particulier avec les réseaux sociaux. Des influenceuses et des influenceurs postent des photos de leur corps avec leurs défauts ; ces clichés sont souvent accompagnés de messages d’acceptation et d’encouragement à la fois positifs et bienveillants ! On comprend dès lors pourquoi ils sont suivis au quotidien par des milliers voire des millions de followers. Ils donnent une bonne dose de bonne humeur et d’espoir ! Et qu’est-ce que ça peut faire du bien !

Les comptes et les hashtags à suivre

Sur Instagram le hashtag #bodypositive regroupe plus de 15,5 millions de publications. La plupart sont des femmes ayant décidé de s’assumer telles qu’elles sont ! Cela n’est pas du hasard car on sait que le rapport au corps est souvent lié aux luttes féministes. De nombreux comptes valent le détour, n’hésite pas à faire des recherches par hashtag pour trouver la personnalité qui t’inspirera le plus. 

Apprendre à s’aimer et à se connaître

Le but du body positive est d’apprendre à s’aimer soi-même, à s’accepter telle qu’on est et à être à l’aise dans son corps (comme dans sa tête). Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise morphologie. Le constat est simple : la beauté naturelle est la plus belle qui soit ! Elle mérite d’être montrée, valorisée, diffusée, photographiée ou filmée. On oublie les diktats et les idéaux de beauté d’un autre temps et l’on s’autorise tout ce que l’on s’était jusque-là interdit.

Comment pratiquer le body positive ?

Devant un miroir (nue de préférence), regarde ton corps dans sa globalité puis concentre-toi sur les parties de ton corps que tu apprécies. Ensuite, examine celle(s) que tu n’aimes pas en essayant de leur trouver un point positif.

Le plus important dans cette attitude est d’arrêter de se comparer aux autres. La comparaison est nocive pour l’amour de soi.

Les limites du body positive

Et oui ! Il y a une limite à tout ça ! Bien que cette idée soit associée à la bienveillance, elle rencontre un certain nombre de limites. Il peut être difficile d’être positive body du jour au lendemain. Aimer son corps tel qu’il est consiste en un vrai travail psychologique et l’on n’est peut-être pas toutes prêtes à le faire ou l’on n’en a tout simplement pas l’envie ! Et ça aussi ça doit être OK !

Plus encore, cette injection à l’acceptation de soi peut être déstabilisante voire culpabilisante. Chez Loop, on pense que chaque femme est unique et a le droit s’aimer comme celui de ne pas s’aimer. Il est aussi normal de ne pas être totalement satisfaite de son apparence et de vouloir changer quelque chose ici et là pour être en adéquation avec soi ! Bref, on aime toutes les femmes du monde quelles qu’elles soient !

Loop : une marque française engagée dans la diversité

Si tu ne suis sur les réseaux sociaux, notamment sur notre compte Instagram, tu peux te rendre compte que nos photos ne sont pas retouchées et que nos modèles sont des vraies femmes de la vraie vie : de petite ou de grande taille, avec de la cellulite, des vergetures, des rondeurs, des cicatrices, des boutons ou encore des plis de peau ! La normalité quoi ! Celle que tu vois au quotidien devant ton miroir !

Bref, toi aussi prends part au combat initié par Connie Sobczak et Elizabeth Scott ! Sois à l’aise dans ton physique, dans ta tête, y compris durant tes règles, car il n’y a rien de mieux ! Vois la vie en mode body positivisme <3 !

Loop culottes menstruelle

Pertes blanches épaisses : normal ou pas ?

Chez Loop nous avons à cœur de briser tous les tabous c’est pour cela que nous allons aujourd’hui nous intéresser aux sécrétions vaginales denses. Sont-elles normales ? Que signifient-elles ? À quel moment s’inquiéter ? Je réponds à toutes tes questions concernant les pertes blanches épaisses.

Les pertes blanches épaisses liées à ton cycle menstruel

Selon la période de ton cycle menstruel, tu as du le remarquer, tes pertes blanches évoluent : elles peuvent être tantôt sèches, collantes, crémeuses, liquides ou même épaisses. Ces pertes blanches épaisses apparaissent généralement dans les jours qui entourent l’ovulation. De même, les leucorrhées qui précèdent les règles peuvent être plus compactes et/ou abondantes. Leur importance varie d’une femme à une autre car elle dépend notamment de la sécrétion d’œstrogènes.

Ces pertes blanches abondantes lubrifient ton vagin, l’aident à rester propre en évacuant les éventuelles saletés et, durant la phase ovulatoire, facilitent la progression des spermatozoïdes. 

Loop culottes menstruelle

Les pertes blanches durant la grossesse

Les pertes blanches chez la femme enceinte sont plus abondantes qu’en temps normal, elles s’expliquent par une sécrétion hormonale plus importante. Chez la femme enceinte, cette augmentation significative peut intervenir dès la troisième semaine de grossesse. Ces pertes peuvent être tellement abondantes au point d’en devenir gênantes : elles peuvent même mouiller ta culotte ! Cela n’est pas grave, tu peux porter nos culottes Loop durant ta grossesse, elles te permettront de rester fraîche et propre en toute circonstance ;).

Par ailleurs, durant le premier trimestre, ces leucorrhées coagulent pour former le bouchon muqueux. En fin de grossesse, ce bouchon muqueux peut s’effriter avec la dilatation du col, provoquant là encore des pertes blanches épaisses, parfois teintées de sang.

Les pertes blanches épaisses anormales

La glaire cervicale évolue au fur et à mesure de ton cycle menstruel. Comme elle est étroitement liée à ta production hormonale, elle peut varier en volume et en couleur sans que cela puisse être inquiétant ou anormal. Ce qui doit plutôt t’alerter c’est le fait que ces pertes soient associées à d’autres symptômes :

  • si elles sont accompagnées de démangeaisons ou de sensations de brûlures,
  • si les rapports sexuels deviennent gênants ou douloureux,
  • si leur couleur est étrange (si elles tirent sur le vert, le gris ou le jaune vif),
  • si elles dégagent une odeur forte et désagréable (similaire à du poisson pourri),
  • si leur texture ou leur aspect sont suspects : qu’elles ressemblent à du lait caillé ou qu’elle présentent de la mousse en surface, par exemple,
  • etc…

Si tu constates un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter ton gynécologue ou ton médecin. En effet, ces manifestations peuvent être le signe d’une infection sexuellement transmissible ou non comme une mycose vaginale (une candida albicans par exemple).

Mon conseil

Pour éviter tout déséquilibre de la flore vaginale, je te conseille de ne pas porter de vêtements trop serrés ou de limiter l’usage des toilettes intimes. Contrairement aux idées reçues, les infections vaginales comme les mycoses sont rarement dues à une mauvaise hygiène intime. C’est même plutôt l’inverse : une sur-utilisation de produits trop agressifs peut favoriser leur apparition ! Je te dis à bientôt pour un nouvel article sur ton utérus et ses mystères 🙂

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Le stress peut retarder les règles de combien de jours ?

Les règles peuvent nous en faire voir de toutes les couleurs. Mais lorsqu’elles s’arrêtent à la  suite d’un pic de stress, on se surprend à croiser les doigts pour qu’elles reviennent ! 

Règles et stress ne font pas bon ménage

Quand survient un retard de règles, ça peut vite être la panique à bord !  Oubli de pilule ? Grossesse ?! Alors avant toute chose, il est conseillé d’effectuer un test de  grossesse en cas de rapports non protégés afin d’exclure cette éventualité de la liste !  La petite info : le test peut s’effectuer dès la 3ème semaine après que la pratique sexuelle ait eu lieu. 

Pourtant, plusieurs raisons peuvent aussi justifier un retard de règles, notamment le stress ! Lorsque survient un pic de stress, il peut arriver que notre cycle en pâtisse et que les règles  s’arrêtent net… Comment est-ce possible ? Combien de temps attendre avant de s’inquiéter ?  Que faire pour éviter que ça ne recommence ? La team Loop s’est penchée sur la question !

Comment le stress peut-il retarder mes règles ?

Çaaaa s’en va et çaaa revient ! Avant de se demander combien de temps, il faut d’abord se  demander pourquoi tes règles tardent à revenir ! 

Minute « Le savais-tu ? » 

Le cycle ovarien menstruel n’est pas, comme on pourrait le croire, stimulé par les ovaires. Il est  géré par l’hypothalamus qui lui est situé… dans le cerveau ! Quand on vous dit que tout est  relié… Voilà pourquoi on a mal au ventre quand on va à un entretien d’embauche ou lorsqu’on passe un examen. Entre le corps et la tête, tout est connecté ! 

Il existe plusieurs types de stress : 

Le stress aigu positif
Le « bon stress » ou le trac ! Si tu as le trac, tu auras peu de chance que tes règles prennent du retard 🙂 

Le stress aigu négatif
Celui-là survient lorsqu’on est face à une situation difficile à surmonter  comme une séparation, un accident… Mais chaque situation est très personnelle. Rappelle-toi  qu’on a toutes un degré de tolérance propre à chacune.  

Le stress chronique
C’est celui qui nous échappe. Ces situations de stress à répétitions qui  finissent par nous dépasser et qui peuvent nous pousser jusqu’au burn-out.  

Le stress physique peut aussi retarder les règles ! Stresser son corps plus qu’il ne peut le  supporter n’est pas non plus une bonne chose pour son cycle menstruel ! Des exercices  intenses et répétés ou une perte de poids trop rapide par exemple peuvent avoir des  répercussions sur ses hormones.  

C’est quand on a du mal à surmonter un mauvais stress que notre taux de cortisol (l’hormone  du stress) s’emballe et peut venir dérégler notre cycle. La bonne nouvelle, c’est que c’est un  phénomène réversible !

Le stress peut retarder les règles de combien de jours ? 

Le retard des règles peut se compter en jours ou en mois en fonction du type de stress et de la  façon dont tu gères la situation, de ton environnement personnel, professionnel, familial… Les  règles et le cycle menstruel reprennent leur cours en général lorsque l’apaisement émotionnel  revient.  

Donne le temps à ton corps de redescendre en pression et de retrouver son équilibre. Ne le  brusque pas. Et si tes inquiétudes subsistent quant au retour de tes règles, pas la peine  d’ajouter une dose de stress supplémentaire, n’hésite pas à en parler à ton gynécologue ou à  ton médecin 🙂 

Etre prête pour le retour de ses règles

Eh oui ! Le problème quand on a un retard de règles, c’est qu’on ne sait jamais quand elles  vont re-pointer le bout de leur nez !  

Dans cette situation, l’utilisation d’une culotte menstruelle est tout à fait adéquate pour  prévenir un retour de règles en pleine journée ou en pleine nuit. Plus de stress de ce côté là  non plus, tu seras prête !

Nb : s’il t’arrive d’avoir un cycle irrégulier, pense à noter les dates. Rappelle-toi, on avait d’ailleurs testé 3 applis pour suivre et calculer son cycle menstruel (hyper pratique pour prendre des notes !) 

Diminuer son stress pour éviter de retarder ses règles

Bon c’est le moment de se détendre ! Il existe une multitude de façons de diminuer son stress.  Et avant de passer directement aux médicaments, tu peux d’abord essayer d’apprendre  quelques astuces et voir lesquelles marchent le mieux sur toi ! 

Voici quelques astuces à tester : 

  • se balader pour se vider la tête
  • faire une activité physique qui te plaît 
  • tester la sophrologie, acupuncture, médecine chinoise…
  • tester la phytothérapie, aromathérapie, homéopathie… 
  •  prendre un bon bain chaud ou une douche chaude 
  • privilégier la tisane plutôt que le thé avant de dormir  
  • se balader pour se vider la tête 
  • faire une activité physique qui te plaît 
  • tester la sophrologie, acupuncture, médecine chinoise…
  • tester la phytothérapie, aromathérapie, homéopathie… 
  • prendre un bon bain chaud ou une douche chaude 
  • privilégier la tisane plutôt que le thé avant de dormir 
  • se nourrir plus sainement 
  • dormir suffisamment 
  • diminuer le café, l’alcool 
  • manger moins de sucre 
  • faire une cure de magnésium et /ou de vitamines 
  • éviter les écrans (on a beau se le répéter on ne le fait jamais assez) 
  • écouter une playlist qui te détend 

Et il y en a plein d’autres ! C’est à toi de trouver tes petits rituels pour éviter un éventuel retard  de règles.  

Le stress influence ses règles et bien plus ! 

Tu l’auras compris, prendre soin de son corps passe aussi par l’esprit ! Moins tu te sentiras  stressée, et plus tu diminueras les risques de troubles hormonaux, gynécologiques (mycoses,  sécheresse vaginale…), problèmes de peau (eczéma, herpès…) douleurs menstruelles  (dysménorrhée), et bien d’autres… 

Sois attentive à ce que dit ton corps ! Dis-toi que s’il a décidé de mettre tes règles en pause,  c’est pour te dire « Stop, on respire un bon coup ». Une sonnette d’alarme bien pratique  quand on se sent un peu perdue, non ? En parlant d’écouter ton corps, le flux instinctif libre tu connais ? 

Et bien évidemment, si le problème persiste, il est toujours conseillé de ne pas garder cela pour  soi et d’en parler à son gynécologue ou à son médecin.  

Et vous les Loop girls, un retard de règle dû au stress ça vous est déjà arrivé ? Votre expérience, vos astuces…dites-nous tout en commentaire !

Pourquoi a-t-on des caillots de sang pendant les règles ?

Chaque personne en âge de procréer a un cycle menstruel, des symptômes et un flux de règles différent. Certaines ont un faible flux tandis que d’autres ont des règles abondantes, voire épaisses… Il peut même arriver qu’elles soient si épaisses qu’elles forment des caillots lorsque le sang s’évacue. Est-ce normal ? 

Dans cet article, Herloop répond à toutes les questions sans prendre de gants ! À savoir :

  1. À quoi correspondent les caillots de sang dans les règles ?
  2. Quelles sont les causes des caillots de sang ?
  3. Quel est le lien avec les règles abondantes ?
  4. Les caillots de règles sont t’ils graves ?  

À la fin de cet article, vous saurez tout sur ces petits (ou gros) caillots de sang qui sont source de tant d’interrogations !

C’est quoi ces caillots de sang dans les règles ?

Tout d’abord, rassurez-vous, vous n’êtes pas le.a seul.e à vous être demandé.e “C’est quoi ces trucs bizarres dans mes règles ?”  Des morceaux de chair ? Des bouts de peau ? En plus c’est gluant et de couleur foncée… Est ce que je dois m’inquiéter ?

Pour comprendre à quoi correspondent les caillots de sang pendant les menstruations, il faut d’abord comprendre le fonctionnement de l’utérus. Rappellez-vous dans l’article “Le système reproducteur” on expliquait que le sang des règles correspondait à au détachement de la muqueuse utérine (l‘endomètre) à la fin de ton cycle si votre ovule n’est pas fécondé. L’endomètre qui s’est alors fait tout beau – bien épais et gorgé de vaisseaux sanguins pour accueillir un éventuel embryon – va donc en se désagrégeant faire couler pas mal de sang ! 

Les caillots de sang dans les menstruations ne sont donc pas constitués de peau, comme on pourrait le penser, mais plutôt des substances qui composaient la muqueuse utérine.

Pourquoi j’ai des caillots de sang dans mes règles ?

Les caillots ne sont rien de plus que du sang coagulé que votre corps n’a pas rendu plus fluide. C’est un phénomène qui arrive très fréquemment et qui est normal surtout en période de règles abondantes ou le matin car le sang a stagné tout au long de la nuit.

Le sang en s’oxygénant devient plus épais et parfois prend une couleur rouge très foncé voire noirâtre.. 

Les carences en fer peuvent aussi expliquer la présence de caillots dans les règles. On perd beaucoup de sang durant nos menstruations, il faut bien s’assurer que l’on consomme suffisamment de fer pour recharger nos batteries !  

Nb : si vous observez l’apparition de caillots alors que vous n’en n’aviez jamais eu, parlez-en à votre médecin afin de vérifier la présence éventuelle de kystes ou si vous n’êtes pas anémié.e.

Côté santé qu’est ce que ça veut dire ? 

Oui bonjour c’est votre utérus qui te parle ! L’évacuation de bout solides et visqueux sont plutôt bon signe ! Cela indique que votre paroi interne s’était bien densifiée durant votre cycle pour se préparer à accueillir un œuf fécondé 🙂

Eh oui, parler “caillots” c’est un peu gênant, mais sachez aussi qu’en observant vos saignements, cela peut aider à mieux comprendre son utérus et donner des indications sur votre fertilité ;).

#LaMinuteSexy : les morceaux sont très gélatineux et glissants ? C’est que les glandes utérines tubulaires ont bien sécrété du glycogène (un cocktail plein de bonnes choses servant à nourrir un embryon avant son implantation) ! 

Loop culottes menstruelle

Caillots de sang et règles abondantes quels liens ?

Le saviez-vous ? Quand le sang s’écoule en grande quantité, il fait en sorte de coaguler (il s’épaissit) pour ne pas s’écouler trop vite et éviter l’hémorragie.

Pour ce qui est des règles, le sang présent en grande quantité doit être naturellement évacué et doit donc être moins épais. Le corps va alors fabriquer une sorte d’anti-coagulant pour liquéfier le sang de sorte à ce qu’il s’écoule en continu.

Quand vous avez des règles abondantes, il arrive que le corps ait du mal à suivre et qu’il ne sécrète pas assez d’anti-coagulant. C’est à ce moment-là qu’il peut arriver d’observer des caillots plus ou moins gros au fond de votre culotte menstruelle Herloop ou lorsque vous allez aux toilettes. De quelques millimètres, ils peuvent parfois aller jusqu’à 4 cm mais sachez que c’est un phénomène tout à fait normal.

Être plus sereine pendant des règles abondantes :

 

Les caillots de sang sont t-ils graves ? Attention aux douleurs qui les accompagnent…

Les caillots de sang ne sont pas considérés comme dangereux. En revanche certaines situations peuvent t’amener à devoir consulter :

Si vos règles sont trop abondantes

Si vous observez des caillots de sang et des règles très voire trop abondantes, il est préférable de consulter votre gynécologue ou médecin pour vérifier que vous ne souffrez pas de ménorragies (ou règles hémorragiques).

On parle de règles très abondantes si :

  • vous changez de protection hygiénique toutes les heures pendant plusieurs heures consécutives,
  • vos règles durent plus de 7 jours,
  • vous vous levez la nuit pour changer de protection, 
  • vous êtes très fatigué.e, vous avez des maux de têtes, des vertiges…

Une carence en fer peut être la cause de la ménorragie mais elles peuvent aussi cacher d’autres problèmes comme un polype, un fibrome ou encore un dérèglement hormonal. C’est pourquoi il est important de parler à votre médecin si vous pensez avoir des règles hémorragiques.

Le saviez-vous ? Le stérilet en cuivre peut aussi être source de règles abondantes surtout les premiers mois après sa pose. Il crée une inflammation de l’utérus et un accroissement excessif de l’endomètre qui cause des règles plus importantes.

Si vous avez des douleurs abdominales fortes : 

Dans ce cas, ce n’est pas le caillot de sang en soi qui est problématique mais plutôt les douleurs abdominales si elles sont très fortes. On sait aujourd’hui qu’avoir très mal durant ses menstruations n’est pas forcément normal. Si vous avez des règles douloureuses au point de vous handicaper au quotidien, pensez à aborder le sujet avec votre gynécologue ou médecin car cela peut être dû à l’endométriose. Dans ce cas, il est fréquent d’avoir des saignements abondants et donc des caillots en parallèle des ces douleurs.

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Quelle taille peuvent avoir les caillots de sang ?

La taille des caillots de sang peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Un gros caillot de sang n’en est pas grave pour autant.

Vous pouvez cependant prévenir l’anémie en aidant ton corps à fluidifier tes saignements (et donc diminuer les caillots). 

Comment faire pour diminuer les caillots de sang ?

Il n’existe pas de traitement à proprement dit contre les caillots de sang. 

Cependant voici quelques tips pour aider les diminuer :

  • Les aliments riches en oméga-3, anticoagulants naturels (le poisson, les huîtres, les légumes verts, l’huile de colza ou de lin, l’avocat, le choux-fleur, les oeufs, le lait, les amandes…)
  • Boire beaucoup d’eau
  • L’ortie en soupe ou en infusion pour t’apporter du fer
  • Le thym en infusion 
  • La sauge en infusion (pas plus de 3 tasses par jour)
  • Les sucres lents plutôt que les sucres rapides 
  • La compresse froide pendant 20 minutes sur le ventre quand les saignements sont trop abondants
  • Les compléments alimentaires pour prévenir la carence en fer

Caillots de sang pendant une grossesse : signe de fausse couche ? 

En période de grossesse, les inquiétudes sont nombreuses, notamment quand il s’agit des saignements qu’ils soient causés par la nidation de l’embryon ou par d’autres facteurs. Si tu observes des pertes de sang abondantes, rouge vif que ce soit avec ou sans caillots, une consultation médicale rapide s’impose.

Tout sur ton cycle menstruel : savoir identifier ton jour d’ovulation

Tu souhaites avoir un enfant ? Pour maximiser tes chances de tomber enceinte, il est important que tu puisses identifier ton jour d’ovulation et les symptômes qui y sont associés.

L’ovulation, c’est quoi ?

L’ovulation correspond au moment où un ovaire libère un follicule de Graaf (cellule qui s’apparente à un sac et qui contient l’ovocyte). L’ovulation a lieu de la puberté à la ménopause. La gamète féminine suit ensuite les mouvements générés par la trompe de Fallope. Elle peut devenir un ovule à partir du moment où elle est pénétrée par un spermatozoïde. 

Il faut savoir que les spermatozoïdes fécondent l’ovocyte dans la trompe. L’œuf formé poursuit alors son trajet. Lorsqu’il arrive dans l’utérus, il peut s’implanter dans l’endomètre. Ce processus dure de 6 à 12 jours. L’ovulation est donc indispensable pour débuter une grossesse.

S’il n’y a pas eu de fécondation, l’ovule devient un corps jaune (une glande endocrine créée à partir de l’enveloppe vide de l’ovocyte). Il va se désagréger durant son parcours vers l’utérus. Le cycle se poursuit alors jusqu’au début de tes règles.

Comment savoir si on ovule ? Les signes et symptômes de l’ovulation

Chaque femme est unique aussi les symptômes de l’ovulation peuvent différer d’une femme à une autre. Aussi, il se peut que ces symptômes soient exacerbés ou, au contraire, totalement absents. Néanmoins, quelques signes peuvent t’aider à savoir si tu es en période d’ovulation. Ces manifestations apparaissent quelques jours avant et pendant l’ovulation.

Une température basale élevée

Prends ta température (de préférence avant de te lever) : en temps normal, la température corporelle est inférieure à 36,7°C. Juste avant l’ovulation, elle augmente de 0.3 à 0.6°C. Cette température basale reste élevée durant quelques jours puis redescend progressivement jusqu’au premier jour des règles. Ce signe de l’ovulation est relativement fiable mais nécessite que tu aies une hygiène de vie parfaite.

Une forte libido

Et oui ! Pendant cette période tu as envie de faire l’amour ! Mère nature est quand même bien faite, non ?

Des douleurs et des gênes au niveau du ventre

Il se peut que tu notes quelques douleurs pelviennes, des crampes abdominales ou une sensation de ballonnement. Ces manifestations sont diffuses et assez légères : elles n’ont rien à voir avec les douleurs menstruelles. Cette gêne s’expliquerait par l’expulsion par l’ovaire de l’œuf. C’est pourquoi, chez certaines femmes, un côté est plus douloureux qu’un autre : il correspond à l’ovaire qui a travaillé.

Des seins douloureux et tendus

Sous l’effet des hormones, tes seins peuvent être relativement sensibles et plus lourds.

Des leucorrhées liquides et claires

L’un des symptômes d’ovulation les plus courants et facilement identifiables sont des pertes blanches abondantes, visqueuses, claires et extensibles (elles ressemblent à du blanc d’œeuf). Ta culotte peut être mouillée. À ce moment de ton cycle, ces pertes vaginales aident les spermatozoïdes à atteindre l’ovocyte, prolongent leur espérance de vie et lubrifient ton vagin.

Un col d’utérus haut

Accroupie, insère deux doigts dans ton vagin. Si tu es en période ovulatoire, ton col doit être mou, droit, haut et ouvert. Lorsque cette phase est passée, le col redescend, se durcit et se referme.

Un spotting

Certaines femmes ont quelques pertes de sang durant l’ovulation. On appelle ça le spotting. Néanmoins ce symptôme est assez rare.

Quand puis-je tomber enceinte plus facilement ?

Il est important de calculer ton cycle pour savoir quand tu es susceptible d’ovuler. Comme je te l’expliquais dans un article consacré à la phase lutéale, la fenêtre de fertilité chez la femme est assez courte. Après son expulsion de l’ovaire, l’espérance de vie de l’ovule n’est que de 12 à 24 heures. À cela s’ajoute des facteurs extérieurs : à savoir l’espérance de vie des spermatozoïdes ; une fois dans l’utérus, ils survivent et restent fécondants entre 3 à 5 jours. Tes meilleures chances de débuter une grossesse se situent 4 jours avant l’ovulation et 24 après celle-ci.

Comment calculer son jour d’ovulation ?

On croit souvent à tort que le jour d’ovulation se situe pile au milieu du cycle menstruel. Cette croyance s’explique par le fait que le cycle “idéal” s’étend sur 28 jours. Un cycle de 28 jours comprend 14 jours de phase folliculaire, le jour d’ovulation et 14 jours de phase lutéale. Or, cette certitude est trompeuse car la durée de la phase lutéale ne change pas : elle reste de 14 jours (plus rarement 13 ou 15) quelle que soit la durée de ton cycle ! En réalité, seule la phase folliculaire varie : elle peut être plus ou moins longue d’une femme à une autre !

La méthode pour calculer son jour d’ovulation

Pour connaître son jour d’ovulation, il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles.

Le jour d’ovulation d’un cycle court

Si ton cycle menstruel dure moins de 28 jours, on dit qu’il est court. Cela veut dire que ta phase folliculaire est inférieure à 14 jours et que l’ovulation intervient plus tôt. Par exemple, si ton cycle dure 24 jours, l’ovulation intervient au 10ème jour du cycle.

Connaître le jour d’ovulation d’un cycle long

Si ton cycle dure plus de 28 jours, il est alors considéré comme long : ta phase folliculaire est plus longue et l’ovulation arrive un peu plus tard. Par exemple, si ton cycle dure 35 jours, l’ovulation intervient au 21ème jour du cycle.

Comment connaître sa date d’ovulation en cas de cycles irréguliers ?

Comme tu peux t’en douter connaître son jour d’ovulation en cas de cycle irrégulier, si ce n’est impossible ! C’est pourquoi, pour maximiser tes chances de tomber enceinte et identifier ta période de fécondité, je te recommande d’utiliser des subterfuges : 

  • analyse ta glaire cervicale : elle doit être transparente, abondante et liquide.
  • analyse ta courbe de température au réveil (elle augmente de 0,3 à 0,6°C).
  • utilise des tests d’ovulation. À l’instar des tests de grossesse, ces tests sont assez fiables : ils détectent l’augmentation d’hormones présentes dans ton urine dans les 24 à 36 heures avant le jour de l’ovulation.
  • il suffit aussi que tu aies des rapports sexuels régulièrement (par exemple tous les 2 ou 3 jours). 
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Retour de couches : le retour des règles après l’accouchement

Le retour de couches correspond tout simplement à la réapparition des règles à la suite d’une grossesse. À quel moment survient-il ? Comment le reconnaître ? Combien de temps dure-t-il ? Ce sont autant de questions auxquelles je vais tenter de répondre !

Le retour de couches, c’est quoi ?

Le retour de couches c’est le retour de votre cycle menstruel à proprement parler après avoir accouché. Il convient de ne pas le confondre avec les lochies et le petit retour de couches. Je vous explique la différence entre ces trois types de saignements post-partum.

Les lochies

Les lochies sont des saignements survenant dès les premiers jours, voire les quelques heures, qui suivent la naissance. Ils interviennent souvent au moment de la sortie de la maternité.

Ces pertes de sang sont très abondantes pendant les trois premiers jours puis diminuent les jours suivants. Elles durent généralement une dizaine de jours à trois semaines. Les lochies peuvent être impressionnantes en raison de leur abondance et de la présence de caillots. 

Le petit retour de couches

Attention, le petit retour de couches ne doit pas être confondu avec les règles ! Certaines femmes ont de nouveaux saignements une douzaine de jours après l’accouchement et ce pendant environ 48 heures. Ces pertes de sang correspondent au processus naturel de cicatrisation de l’utérus.

 

Le vrai retour de couches : le reconnaître

Les premières règles qui suivent un accouchement sont généralement des règles douloureuses, plus longues et plus abondantes. 

Là encore, les tampons et les cups sont fortement déconseillés car votre vagin est encore trop fragile. C’est pourquoi, la culotte de règles ou post-partum est la meilleure alternative.

 

 

Elle offre une excellente absorption, est très confortable et ne présente pas de risque d’infection ou d’irritation.

 

Combien de temps dure le retour de couches ?

La durée du retour de couches est assez variable d’une femme à une autre. Néanmoins, on peut dire que votre cycle menstruel devrait réapparaître dans les 6 à 8 semaines suivant ton accouchement. Il peut aussi mettre jusqu’à trois mois après la naissance de bébé pour réapparaître. 

À l’inverse, si vous avez fait le choix de ne pas allaiter et que votre médecin ou gynécologue vous a prescrit un traitement pour stopper la montée de lait, votre retour de couches peut arriver dans le mois qui suit la naissance.

Ajoutons à cela que d’autres facteurs influent sur le retour de couche et sa durée comme votre mode de contraception ou encore l’allaitement.

Retour de couches : quelle durée avant de prendre une pilule œstroprogestative ?

À la suite de son accouchement la femme a plus de risque de faire une embolie pulmonaire, une phlébite ou une trompose, c’est pourquoi durant cette période il est obligatoire de ne pas utiliser une pilule contraceptive œstroprogestative.

Il faut attendre trois mois environ après la naissance pour que ce moyen de contraception soit de nouveau envisageable.

Le retour de couches d’une maman qui allaite

Si en tant que jeune maman vous avez fait le choix d’allaiter votre enfant, il est tout à fait normal que vos règles mettent davantage de temps à revenir. Il n’est pas rare que dans ce cas le retour des règles n’intervienne que dans les 5 à 6 mois suivant la naissance.

Peut-on tomber enceinte avant un retour de couches ?

En raison du grand chamboulement provoqué par les hormones dans votre corps, il est impossible de savoir à quel moment arrivera la première ovulation. Il est même tout à fait possible qu’une ovulation puisse survenir dans les jours et semaines suivant l’accouchement, c’est pourquoi vous pouvez tomber enceinte très rapidement

Si vous ne souhaitez pas avoir un autre enfant dans l’immédiat, il faut que dès votre sortie de maternité vous prenniez rendez-vous chez votre gynécologue ou votre sage-femme pour choisir un moyen de contraception adapté. 

L’allaitement n’est pas une contraception !

D’ailleurs, contrairement aux croyances largement répandues, le fait d’allaiter ne vous prémunit pas d’un risque de grossesse non désirée. Bien que la prolactine, l’hormone favorisant la production de lait, inhibe l’ovulation, vous n’êtes pas à l’abri que mère nature vous joue des tours ! Une ovulation anticipée peut se produire avant le sevrage de bébé, aussi dans ce cas prendre une pilule microprogestative sans œstrogènes pourra vous être conseillé car cette contraception n’est pas incompatible avec l’allaitement.

Préparer son retour de couche

Herloop est à vos côtés durant cette période !

Le post-partum est rarement une période évidente et agréable à vivre. À la fatigue et le stress accumulés en raison de l’arrivée de bébé s’ajoutent tous ces changements dont vous vous passeriez bien (chute de cheveux, baby blues voire dépression…). C’est pourquoi afin de vous accompagner au mieux durant ces mois, nous avons créé notre jolie culotte Roma. Cette culotte post-partum offre une absorption équivalente à 4 tampons et assure un bon maintien ! 

À ce propos, sachez que les gynécologues déconseillent le recours aux tampons pour les lochies et le petit retour de couches car ils favorisent le développement d’infections (surtout si vous avez eu une épisiotomie). Les cups aussi ne sont plus conseillées. Quant aux serviettes hygiéniques, elles ne sont pas non plus une bonne solution, surtout lorsqu’on sait ce qu’elles contiennent…

 

A quel moment consulter ?

Quand vous en ressentez le besoin ! L’après grossesse est rarement une période évidente tant les changements hormonaux, physiques et psychologiques sont nombreux. Si vous ne souhaitez pas d’enfant tout de suite, il est important que vous consultiez rapidement après la naissance afin que vous soit prescrit un moyen de contraception adapté à votre situation. 

Cette contraception pourra aussi vous aider à retrouver une vie sexuelle épanouie sans avoir peur de tomber enceinte. Néanmoins, il est aussi normal que les premiers temps, votre libido soit moins présente et que vous connaissiez des épisodes de sécheresse vaginale (il est alors recommandé d’utiliser un préservatif lubrifié ou un lubrifiant). Vous devez prendre votre temps et être à l’écoute de votre corps et de votre tête !

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Chute de cheveux après l’accouchement : que faire ?

À l’issue de leur grossesse, de nombreuses femmes constatent un phénomène dont elles se seraient bien passées : leurs cheveux tombent. S’il s’agit d’un symptôme très courant du post-partum, il est néanmoins encore trop peu évoqué -un peu comme la dépression post-natale-, au point qu’il puisse inquiéter les jeunes mamans ! 

Comme toujours la team Loop est là pour dédramatiser le sujet : perdre ses cheveux en quantité astronomique c’est pas cool, certes, mais ce n’est pas grave ! On t’explique pourquoi chute de cheveux et post-partum sont liés et on te donne nos solutions et remèdes pour limiter la casse et retrouver une chevelure de déesse !

Chute de cheveux et post-partum : quelle en est la cause ?

Le fait de perdre ses cheveux après une grossesse a un nom : l’alopécie post-partum, aussi appelée “effluvium télogène aigu” ! Derrière ces noms un peu barbares se cache un phénomène bien plus courant qu’on ne le croit et tout à fait normal. Il s’explique par les bouleversements hormonaux survenant dans le corps de la femme enceinte et ayant récemment accouché. 

Durant ta grossesse, tu auras sans doute remarqué que tes cheveux étaient plus beaux : ils poussaient plus vite, tombaient moins, étaient plus brillants, solides et disciplinés. D’ailleurs, certaines femmes constatent même que leur couleur de cheveux a légèrement changé durant cette période. Et là, c’est le drame… Tu les perds par poignées et ils sont devenus très secs ou, au contraire, très gras ! 

Les responsables de ces changements sont les œstrogènes ; durant la grossesse, les œstrogènes sont sécrétés en quantité, retardant la chute des cheveux et les rendant ainsi plus beaux (ils rendent aussi les pertes blanches plus épaisses et abondantes, et oui !), or à la suite de l’accouchement, se produit ce que l’on appelle la désimprégnation hormonale (une chute brutale du taux d’œstrogènes) : c’est pour cela que tes cheveux tombent ! C’est pourquoi, il faut voir cette chute de cheveux liée au post-partum comme une étape plutôt rassurante : elle est le signe que tout rentre à la normale !

Quand commence-t-elle et combien de temps dure-t-elle ?

Les jeunes mamans commencent généralement à perdre leurs cheveux trois mois après l’accouchement ou à la suite de l’arrêt de l’allaitement de leur enfant. Ce phénomène dure en moyenne trois mois. Néanmoins, on estime qu’il faut attendre environ un an après la grossesse pour que les choses rentrent complètement dans l’ordre.

Quelle quantité de cheveux vais-je perdre après ma grossesse ?

Selon les cas, la perte capillaire peut être plus ou moins importante. Certaines femmes perdent très peu de cheveux alors que d’autres les perdent par poignées au point que leur cuir chevelu devienne apparent par endroit.

Il faut aussi savoir que la saison à laquelle est prévu l’accouchement peut aussi jouer un rôle dans cette chute de cheveux : on a toutes déjà pu remarquer qu’en début de printemps et d’automne, on avait tendance à perdre davantage nos cheveux ; or, il semblerait, que les femmes qui accouchent durant ces mois perdent davantage de cheveux durant leur post-partum (le facteur de la saisonnalité s’ajoute à celui hormonal). 

À l’inverse, l’allaitement limiterait cette perte de cheveux, ou du moins, la retarderait, car la chute des hormones est moins abrupte. 

Quelles sont les solutions ?

S’il est pas possible d’éviter une chute de cheveux dûe au post-partum, il existe néanmoins des remèdes pour la limiter ou, du moins, la freiner.

Faire une cure de levure de bière

La levure de bière est réputée pour faire des miracles sur les cheveux et les ongles ! Elle permet d’accélérer efficacement la croissance du cheveux en favorisant la synthèse de la kératine. En plus, la levure de bière contribuerait à augmenter la lactation, ce qui est parfait si tu allaites ! Elle existe sous forme de poudre ou de gélules.

Dormir ! 

Le manque de sommeil et la fatigue peuvent augmenter le phénomène de perte de cheveux. Alors, même si on sait qu’avec bébé, c’est pas facile d’avoir des nuits reposantes, essaye tout de même d’avoir un rythme de vie sain et régulier.

Manger équilibré

Il est important de manger assez de légumes et de fruits frais pour avoir les bons apports en nutriments et en vitamines. 

Il faut aussi que tu fasses attention à tes apports en protéines, sources d’acides aminés soufrés, qui jouent un rôle dans la synthèse de la kératine et en fer. Les carences en fer sont néfastes pour les cheveux car le fer intervient dans la bonne oxygénation du bulbe capillaire et permet la synthèse de l’hémoglobine. 

Tu trouveras des protéines dans le jaune d’œuf, les oléagineux, les légumineuses, les viandes et les poissons. Pour ce qui est du fer, tourne-toi davantage vers les viandes rouges, le soja, les coquillages, le germe de blé ou encore le cacao.

Faire attention lors du coiffage

Tu l’auras compris durant cette période post-accouchement, tes cheveux sont sensibles et fragiles.

Aussi, il convient de ne pas les agresser davantage et d’en prendre encore plus soin :

  • utilise la fonction air froid de ton sèche-cheveux
  • brosse-les délicatement
  • évite les coiffures qui tirent sur le cuir chevelu
  • fais attention au shampoing que tu utilises : un shampoing inadapté risquerait de fragiliser encore plus tes cheveux 
  • lorsque tu es sous la douche prends le temps de masser ton cuir chevelu afin de favoriser la repousse.

Les compléments alimentaires pour booster la pousse des cheveux

Les vitamines du groupe B sont particulièrement indiquées en cas de perte de cheveux : 

  • la vitamine B3 booste la pousse, 
  • la B5 contribue à augmenter la densité capillaire, 
  • la B6 est reconnue pour renforcer la fibre capillaire, 
  • sans oublier la fameuse B8 (la biotine) qui permet d’éviter les cheveux ternes, favorise la repousse des cheveux et limite leur perte.

Tu peux aussi te supplémenter en fer, en sélénium et en zinc. Tu trouveras des gélules ou des comprimés combinant ces différentes vitamines. Néanmoins, fais attention car certains de ces compléments sont déconseillés aux femmes allaitantes. En cas de doute, n’hésite-pas à demander conseil à un professionnel de santé.

Les plantes peuvent aussi aider

Certaines huiles essentielles sont reconnues pour leur vertus réparatrices et régénérantes ; c’est le cas des essences de Bay St Thomas, du cèdre de l’Atlas, de Pamplemousse ou de la sauge sclarée. Sache toutefois que les huiles essentielles sont déconseillées aux femmes allaitantes.

À quel moment faut-il consulter ?

Si tu constates que ces pertes de cheveux durent plus de 6 mois, il peut être bon de demander l’avis d’un spécialiste. En effet, il est possible que cette chute capillaire soit la manifestation d’un autre problème comme un trouble thyroïdien. Un traitement adapté te sera alors proposé.

Le mot de la fin : Loop est là pour t’accompagner durant tes règles bien sûr, mais aussi, un petit peu chaque jour et notamment durant ton post-partum ! C’est pour cela que nous avons eu l’idée de concevoir Roma, notre culotte post-partum, qui t’accompagne dès ta sortie de la maternité. Avec Loop, sois bien dans ton corps et dans ta tête !

Règles hémorragiques : quand les saignements sont trop abondants

Une femme sur trois souffrirait de règles abondandes mais jusqu’à 15% d’entre elles auraient des règles hémorragiques. Or, nombreuses restent muettes sur ce point et continuent à souffrir en silence chaque mois. Chez Loop, on ne te le répétera jamais assez mais avoir ses règles ne devrait pas être une source de gêne et de honte. Il ne faut pas que tu aies peur d’en parler à ton entourage ou ton médecin car des solutions existent ! 

Aujourd’hui, je t’explique ce que sont les règles hémorragiques, comment les différencier des règles abondantes et surtout quels sont les remèdes face à ce trouble du cycle menstruel.

Les règles hémorragiques, c’est quoi ?

Les règles hémorragiques sont aussi appelées ménorragies. On parle de règles hémorragiques car le flux menstruel est anormalement abondant et long.

À partir de quel moment, parle-t-on de règles hémorragiques ?

Tu peux estimer que tu souffres de ménorragies si :

  • La quantité de sang perdue dépasse les 80 ml
  • Tu as du mal à maitriser ton flux avec les protections hygiéniques : en raison des fuites, tu dois en changer plus d’une fois par heure ou les doubler en utilisant par exemple un tampon et une serviette et en changer toutes les deux heures.
  • Tes règles durent plus d’une semaine.
  • Tu taches de façon importante tes draps chaque nuit.

Règles abondantes, on doit distinguer différents types de saignements

Derrière le terme de règles abondantes se cachent en réalité trois types de saignements menstruels :

  • les ménorragies ou les règles hémorragiques : qui sont des saignements abondants survenants au moment des règles.
  • les métrorragies qui sont des saignements apparaissant en dehors des règles.
  • les ménométrorragies : des saignements survenant aléatoirement tant et si bien qu’il devient impossible de reconnaître son cycle menstruel.

De plus, les ménorragies se découpent en trois types :

  • les hyperménorrhées : des saignements abondants mais dont la durée est normale
  • les macroménorrhées : un flux normal mais ayant une durée trop longue
  • les polyménorrhées : un flux très abondant et très long
Certaines culottes menstruelles sont conçues pour vous accompagner pendant les périodes de flux abondants :

 

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Règles hémorragiques : les causes 

Plusieurs facteurs peuvent être cause de règles hémorragiques, en voici une liste assez exhaustive.

Un déséquilibre hormonal : les saignements idiopathiques 

C’est notamment le cas durant la puberté et la pré-ménopause. Lors des premières règles, il arrive fréquemment que l’ovaire ne libère pas d’ovule, ce qui limite la production de progestérone. Les œstrogènes, présents en trop grand nombre, provoquent une croissance trop importante de la muqueuse utérine. Or, à la fin du cycle menstruel, lorsque celle-ci est évacuée, elle met plus longtemps à se détacher et produit logiquement un flux menstruel plus important.

Un phénomène similaire se produit également à la préménopause : l’ovulation se fait de plus en plus irrégulière, ce qui provoque un déséquilibre des taux de progestérone et d’œstrogènes. Comme à la puberté, les règles se font trop abondantes.

La présence de polypes

Les polypes sont des pathologies bénignes qui résultent d’une excroissance de la muqueuse utérine. Ils sont recouverts du même tissu que l’endomètre et ressemblent à des champignons. 

Les polypes peuvent être situés dans la cavité utérine ou sur le col, comme ils peuvent être uniques ou multiples. 

Actuellement, on ne connaît pas la cause exacte de l’apparition de ces polypes. Cependant, ils semblent être en lien avec le taux d’œstrogènes ; de même, les risques d’apparition de polypes augmentent avec l’âge, le surpoids, l’hypertension ou la prise d’un tamoxifène (un traitement contre le cancer du sein).

La présence d’un ou plusieurs fibromes utérins

Ce problème est assez répandu : près d’une femme sur trois serait concernée. Le fibrome est en réalité une tumeur bénigne qui apparaît au niveau de l’utérus. Tout comme les polypes, on en connaît mal l’origine mais il semble que les œstrogènes puissent être mis en cause. D’autres facteurs semblent intervenir comme l’hérédité, le surpoids, l’obésité ou les origines génétiques (les femmes d’origine africaine sont davantage touchées). 

Généralement le fibrome est une pathologie silencieuse qui ne se remarque pas, si ce n’est qu’il provoque des règles abondantes. 

L’endométriose

L’endométriose est souvent responsable de douleurs et de règles abondantes. Si tu veux en savoir plus à ce sujet, je te conseille de lire l’article que nous lui avons consacré.

L’hyperplasie de l’endomètre

L’hyperplasie endométriale correspond à une augmentation du volume de la muqueuse utérine et à un trouble majeur de sa maturation. Elle résulte d’un dérèglement hormonal : la sécrétion d’œstrogènes est normale ou forte mais trop longue par rapport à la sécrétion de la progestérone. L’endomètre étant plus épais, tes règles sont plus abondantes et plus longues.

Certaines contraceptions

Le dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre est réputé pour provoquer des règles trop abondantes. La présence du cuivre dans l’utérus est susceptible de déclencher une inflammation de l’utérus associée à une croissance excessive de l’endomètre. Néanmoins, au fur et à mesure des mois, le corps finit normalement par s’y habituer, ce qui réduit le flux menstruel même s’il reste tout de même plus abondant qu’à l’habituel. Le stérilet hormonal peut aussi provoquer des spottings.

Un trouble de la coagulation

Les règles hémorragiques peuvent aussi s’expliquer par des maladies d’origine héréditaire, comme l’hémophilie ou la maladie de Von Willebrand. Or, dans ces cas, le diagnostic est établi encore plus tardivement car lorsque la jeune fille en parle à son entourage, on lui explique que c’est la norme puisque les autres femmes du cercle familial ont des menstruations similaires.

Un cancer de l’endomètre

Cette pathologie est très rare puisqu’elle touche moins de 1% des cas de saignements utérins anormaux. Ce cancer se reconnaît à différents symptômes comme des règles abondantes, des spottings, des pertes blanches avec du sang, des douleurs abdominales, de la fièvre ou des infections urinaires.

Certaines maladie générales

Certaines pathologies sont susceptibles d’engendrer des saignements importants voire hémorragiques durant les règles, c’est le cas notamment des insuffisances rénales, des lupus, des troubles endocriniens ou encore des dysfonctionnements du foie.

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Règles hémorragiques avec des caillots : est-ce normal ?

Il est possible que tu constates la présence de caillots de sang au fond de ta culotte, et ce même si ton flux est léger. Comme tu le sais, les règles résultent de l’évacuation de la muqueuse utérine, aussi il est normal de retrouver des morceaux de celle-ci. Ces petits débris sont tout à fait normaux et sans gravité. Néanmoins, si ces caillots sont vraiment importants et présents en trop grande quantité, il vaut mieux que tu en parles à ton gynécologue ou à ta sage-femme.

Règles hémorragiques ou règles abondantes ?

La différence entre règles abondantes et hémorragiques est assez difficile à faire. Bien souvent, la frontière entre les deux est infime. Néanmoins, je te propose un petit tableau qui pourra t’aider à savoir où tu en es :

  Règles légères Règles normales Règles abondantes Règles hémorragiques
Durée des règles 3 à 6 jours 3 à 6 jours 3 à 6 jours plus de 7 jours
Quantité de sang perdue moins de 30 ml par cycle entre 35 à 40 ml par cycle entre 40 et 80 ml par cycle plus de 80 ml par cycle
Nombre de protections nécessaires par jour moins de 3 protections par jour (une cup contient environ 25 ml de sang Jusqu’à 6 protections par jour doublement des protections avec un changement tous les deux heures doublement des protections avec un changement toutes les heures voire moins

Calculer le score de Higham

Pour savoir si tes règles sont abondantes voire hémorragiques, il existe une solution : le calcul du score de Higham. Il s’agit d’un tableau dans lequel tu inscris le nombre de protections utilisées ainsi que leur degré d’absorption chaque jour de règles. Chaque type de protection dispose d’un nombre d’un certain nombre de points :

  • une serviette hygiénique légère imbibée correspond à 1 point
  • une serviette hygiénique mouvement imbibée correspond à 5 points
  • une serviette hygiénique très imbibée correspond à 20 points
  • un tampon légère imbibé correspond à 1 points
  • un tampon moyennement imbibé correspond à 5 points
  • un tampon très imbibé correspond à 10 points 

Cette méthode de calcul comprend aussi le nombre et le type de caillots présents :

  • un petit caillot correspond à 1 point
  • un gros caillot correspond à 5 points

Tu trouveras facilement sur internet des tableaux prêts à l’emploi. Pour ce faire, dès le premier jour de tes règles, compte le nombre de protections utilisées et de caillots constatés dans la case correspondante.

Une fois tes règles terminées, il suffit d’additionner les points. Si tu dépasses les 100 points, il se peut que tu souffres de règles abondantes. Si le score est supérieur à 150, tu peux estimer que tes règles sont hémorragiques.

Comment stopper une hémorragie des règles ? Les solutions

Il existe des solutions pour limiter les pertes de sang. Si tes règles te gênent au quotidien en t’empêchant de vivre normalement, il faut impérativement consulter un médecin. 

  • La prise d’anti-inflammatoires peut aider à réduire le flux menstruel. Ces cachets sont particulièrement efficaces si tes règles hémorragiques sont dues à un DIU en cuivre ou à la puberté.
  • Un changement de contraception : les traitements hormonaux peuvent aider à réguler la croissance de l’endomètre en rétablissant un équilibre entre les hormones.
  • Dans le cas d’un trouble de la coagulation, ton médecin te prescrira certainement des antifibrinolytiques. À ce traitement pourra également être associé une pilule contraceptive.

Quoi qu’il en soit, en raison de la multiplicité des facteurs de règles hémorragiques, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable.

Quelques remèdes naturel qui peuvent aussi t’aider

Si tu souffres de ménorragies, il est important d’avoir un mode de vie sain : tu dois te reposer, manger équilibré et si possible faire un peu de sport.

Tu peux aussi tenter l’homéopathie :

  • si tes règles sont exceptionnellement abondantes, tu peux prendre pendant 3 jours 5 granules 3 fois par jour de Trillium Pendulum 5 CH.
  • si tes règles sont régulièrement abondantes ou durent trop longtemps, tu peux prendre durant la durée du cycle 5 granules 4 fois par jour de China Rubra 9 CH.

Carence en fer : le petit conseil de Loop

Si tu perds régulièrement beaucoup de sang, cela peut aussi conduire à des carences en fer. En effet, leur corps n’a pas le temps de reconstituer ses réserves en fer entre deux cycles. C’est pourquoi, je te conseille de prendre des suppléments en fer pour prévenir d’une anémie et la fatigue qu’elle provoque.

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Tout sur les pertes vaginales durant la grossesse

Raaalalaa, les pertes blanches… On les connais déjà dans notre quotidien, mais quand on est enceinte, il peut arriver que notre propre corps nous surprenne ! Pertes rosées en début de grossesse, pertes blanches abondantes (voire gênantes…) La team Herloop en parle sans détour et t’explique à quoi sont dûs ces changement 😉

L’évolution des pertes vaginales pendant la grossesse

Les femmes peuvent avoir des pertes rosées ou marron en début de grossesse, puis des pertes liquides, voires jaunes… Voyons ce qu’il en est et ce que traduisent ces leucorrhées sur le stade de ta grossesse !!

Les pertes rosées : signe de grossesse ?

Certaines femmes, pas toutes, peuvent avoir un saignement de nidation ou d’implantation appelé règles anniversaires. Il correspond au moment où l’embryon se fixe dans la cavité utérine. Ces pertes se différencient de tes règles habituelles, bien qu’elles surviennent à peu près au même moment, par le fait qu’elles sont très légères et claires, rosées ou marron. 

Comment sont les pertes blanches en début de grossesse ?

Il n’est pas rare que les pertes vaginales en début de grossesse, notamment durant les premiers mois de grossesse, soient abondantes, au point d’en devenir parfois gênantes. Cette augmentation du volume des leucorrhées peut même se produire dès la troisième semaine de grossesse, avant même que la future maman sache qu’elle attend un bébé. Durant le premier trimestre, ces pertes massives se coagulent et se font plus consistantes pour former un bouchon muqueux qui ferme le col de l’utérus durant toute la grossesse.

Sache que si tu connais des pertes vaginales abondantes durant ta grossesse, les culottes menstruelles peuvent t’aider à te sentir au sec et ne pas avoir l’impression d’être constamment mouillée ou de devoir utiliser plusieurs protèges slip dans la journée. Il y a notamment la culotte fine et sans couture Sydney, ultra confortable même avec un gros bidou ou encore le tanga Rio et le tanga Dakota (testées et approuvées par la femme enceinte de la rédac’ !).

Avec ça, fini les protèges slip dans le sac ou le stress d’avoir une fuite (même urinaire !) #Révolution

Les pertes vaginales en fin de grossesse

À la fin de la grossesse, les pertes vaginales deviennent plus liquides et plus abondantes

À cela il faut ajouter l’effritement du bouchon muqueux en raison de la dilatation du col de l’utérus. Cette perte du bouchon muqueux provoque des pertes blanches encore plus abondantes, parfois même teintées de rouge en raison de la présence de sang. Pour autant, cela ne veut pas forcément dire que l’accouchement soit proche (la perte du bouchon muqueux a généralement lieu une dizaine de jours avant la naissance). 

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Pourquoi la femme enceinte a-t-elle des pertes blanches plus abondantes qu’à l’accoutumée ?

Cette augmentation s’explique par trois facteurs :

  • un taux d’œstrogènes plus élevé qui provoque un renouvellement plus rapide des cellules tapissant le vagin. Or, les cellules éliminées font partie des éléments formant les pertes blanches ;
  • une sécrétion de progestérone plus importante qui stimule la production de mucus par le col de l’utérus ;
  • une plus grande vascularisation de l’utérus, du vagin et de la vulve pour l’alimentation du fœtus et du placenta.

La couleurs des leucorrhées d’une femme enceinte

Tout comme tes règles, les pertes vaginales durant la grossesse peuvent t’en faire voir de toutes les couleurs.

Les pertes blanches

C’est la couleur la plus fréquente ! Ce blanc peut être en réalité transparent, clair ou laiteux. La seule différence par rapport à tes pertes habituelles c’est qu’elles sont bien plus importantes ! Elles augmentent dès le début de la grossesse puis au fur et à mesure de son avancée, et ce quasiment jusqu’à son terme. Ces pertes liquides, durant la grossesse sont normales ! No souci à te faire !

Les pertes rosées

Les pertes rosées, si elles surviennent à la date prévue de tes règles, elles peuvent être un spotting de nidation. De manière générale, ce type de leucorrhées induit une faible perte en sang, aussi elles sont bénignes et sans danger pour le fœtus. Malgré tout, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste, au cas où !

Les pertes marron durant la grossesse

Si tu constates des pertes marron durant ta grossesse, il est bon de consulter le corps médical car cela veut dire que tu as eu une perte de sang. 

Par contre,  si ces pertes brunes surviennent à la suite d’un rapport sexuel ou d’un examen gynécologique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Ces pertes marron s’expliquent par une plus grande vascularisation de ton vagin, ce qui le rend un peu plus fragile et sensible durant cette période.

Les pertes jaunes durant la grossesse

Il se peut que tes pertes puissent paraître jaunes, surtout à la fin de la grossesse, tout simplement parce qu’elles sont plus abondantes. Si elles ne sont pas accompagnées d’autres symptômes comme une odeur désagréable et des démangeaisons vulvaires et vaginales, il n’y a pas de raison de t’inquiéter !

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Les autres pertes pouvant arriver durant une grossesse

  • Sache que tu peux aussi avoir une perte de liquide amniotique, ce qui signifierait que la poche des eaux s’est rompue. Si tel est le cas, il faut que tu consultes car cela peut représenter un risque pour le bébé, surtout si cette rupture intervient avant 37 semaines de grossesse.
  • Tu peux aussi connaître des fuites urinaires notamment après avoir éternué, toussé ou effectué un effort physique.

Des pertes blanches anormales durant la grossesse, c’est quoi ?

À l’instar des leucorrhées habituelles, si tu notes tout changement brutal ou toute gêne, il est obligatoire que tu ailles voir ton gynécologue ou ton médecin sans attendre. Les signes qui doivent t’alerter sont :

  • des pertes blanches ayant une odeur forte et désagréable (ressemblant à du moisi ou du poisson avarié). Elles sont souvent le signe d’une infection (mycose, vaginite, clamidia…) ;
  • des pertes blanches mousseuses ou avec des caillots ;
  • un changement de couleur de pertes blanches (jaunes, vertes ou marron) ;
  • des démangeaisons et des irritations au niveau de la vulve et du vagin.
  • si elles sont accompagnées de pertes de sang abondantes (elles peuvent être le signe d’une fausse-couche ou d’une grossesse extra-utérine). 
  • Si tes pertes ressemblent à du pus : elles peuvent signifier la présence d’un polype.

Ces symptômes sont souvent liés à une IST ou une infection vaginale. Ton médecin procédera à un examen pour en trouver la cause. Durant cette période un peu particulière, il est primordial que tu ne cherches pas à te soigner par toi-même (en prenant par exemple un ovule disponible sans ordonnance en pharmacie) car certains traitements sont contre-indiqués aux femmes enceintes.

Le conseil de Herloop

Enfin parce qu’on a jamais assez de tips dans la vie, en voici quelques uns qui pourront toujours servir !

Evite de recourir aux déodorants, savons antiseptiques et autres douches vaginales car ils peuvent irriter ton vagin et ta vulve et être responsables d’infections.

Sèche-toi bien après la douche pour éliminer toute humidité (les bactéries adorent ça).

Et pour les pertes blanches, il y a Herloop ! N’oublie pas aussi notre culotte post-partum, la star des jeunes mamans pour t’aider à vivre le retour de tes règles en douceur 💜

Voilà tu sais tout sur les pertes vaginales durant la grossesse. Même si leur abondance peut te gêner au quotidien, elles sont tout à fait normales et ne doivent donc pas être tabous ! Au contraire, elles sont le signe que tu es en parfaite santé et que ta grossesse se déroule bien.

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