Les secrets de la vulve

vulve
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6 femmes sur 10 ne sauraient pas exactement ce qu’est la vulve ; 4 femmes sur 10 seraient complexées par elle. Ce constat est sans appel : la vulve est méconnue et même mal-aimée. Ces chiffres pourraient prêter à sourire s’ils ne cachaient pas de vrais complexes et n’étaient pas source de mal-être réel. 

Cette désaffection majeure est due à un manque d’information voire de désinformation voulue pour encourager certaines pratiques comme les labiaplasties (une opération chirurgicale qui consiste à réduire la taille des petites lèvres). 

Chez Herloop, nous croyons qu’il n’y a aucun tabou, que tous les sujets sont dignes d’intérêt. Une chose est sûre : chaque femme est unique et belle comme elle est ! C’est donc pour ça qu’aujourd’hui j’ai décidé de tout te dire sur la vulve aka le sexe féminin ! 

la vulve

L’anatomie de la vulve

Commençons par le commencement : de quoi parle-t-on ? Bien souvent, les termes “vulve” et “vagin” sont utilisés sans distinction alors qu’en réalité ce n’est pas la même chose ! Le vagin est un conduit souple qui relie l’utérus à l’extérieur du corps alors que la vulve concerne tous les organes génitaux externes du corps.

La vulve n’est donc pas un organe unique mais plutôt la zone située entre l’anus et le pubis. Elle comprend :

  • le mont du pubis (aussi appelé mont de Vénus).
  • les grandes lèvres : il s’agit des replis de peau situés de part et d’autre de la fente vulvaire, les grandes lèvres entourent les petites lèvres et le clitoris. À partir de la puberté, des poils apparaissent sur leur partie externe.
  • les petites lèvres (aussi appelées les nymphes). Les petites lèvres ne présentent pas de poils (à la différence des grandes lèvres). Elle ressemble davantage à une muqueuse. Elles ont pour rôle de protéger l’entrée du vagin. Durant l’excitation et le rapport sexuels, ces petites lèvres se gonflent et rougissent.
  • la partie externe du clitoris et son capuchon : le clitoris a pour unique fonction de te procurer du plaisir. Il est richement pourvu de terminaisons nerveuses. On peut le comparer au pénis car c’est un organe érectile, qui se durcit au moment de l’excitation sexuelle, et qui est doté d’un corps caverneux.
  • l’orifice de l’urètre (aussi appelé le méat urinaire).
  • le vestibule du vagin : c’est l’entrée du vagin. Il se situe entre les petites lèvres.
  • l’hymen : une membrane très fine qui recouvre partiellement l’entrée du vagin. Elle est généralement rompue au moment du premier rapport sexuel.
  • le périnée : la peau et les muscles situés entre le vagin et l’anus. Le périnée joue un rôle dans le plaisir sexuel et c’est lui que l’on doit rééduquer après un accouchement.
  • les glandes : la surface de la vulve est constellée de différentes glandes. On trouve des glandes sudoripares sur les grandes lèvres, des sébacées sur les petites lèvres, de Skène au niveau de l’urètre ou encore de Bartholin (au niveau de la jonction vulvo-vaginale à la partie postérieure des grandes lèvres : en gros vers les petites lèvres).

L’une des particularités des organes constituant la vulve est d’être richement innervés et dotés de récepteurs sensoriels, et pour cause : ils ont pour objectif de te procurer du plaisir ! 

La vulve parfaite n’existe pas !

Ta vulve est foncée voire noire ? Les petites lèvres dépassent (ou pas) des grandes ? C’est normal ! Chez Herloop, on ne te le dit jamais assez mais chaque femme est unique (et belle telle qu’elle est). C’est pour cela qu’il n’y a pas une vulve idéale, d’ailleurs qu’est-ce que la normalité et la perfection ? Les formes de chaque partie du corps varient d’une femme à un autre, et c’est aussi le cas de l’anatomie de la vulve 🙂

Viva la vulva

Son rôle : à quoi sert-elle ?

La vulve a deux rôles : elle permet la miction et a une fonction sexuelle (c’est d’ailleurs sa fonction principale). En raison du grand nombre de nerfs et glandes qu’elle renferme, elle participe clairement au plaisir (bien plus que le vagin qui lui rend seulement possible la pénétration).

L’évolution de la vulve

Avant la puberté, la vulve ne présente aucune pilosité, les grandes lèvres peuvent être volumineuses alors que les petites lèvres sont peu développées. À partir de la puberté et durant toute la période fertile de la femme, la pilosité s’y développe et les petites lèvres peuvent croître. D’autres changements peuvent survenir durant cette période, notamment à la suite d’un accouchement.

À la ménopause, le vieillissement et la chute brutale des œstrogènes entraînent une atrophie du derme et de l’épiderme, une réduction des fibres élastiques et une diminution de l’hydratation de la peau et du sébum. Ces manifestations liées à l’âge provoquent sur le long terme, et sans traitement, une atrophie des petites puis des grandes lèvres, une sécheresse vaginale, l’apparition d’irritations, de démangeaisons, des rapports sexuels douloureux, et un risque plus élevé d’infections urinaires et sexuelles.

À quel moment ma vulve n’est-elle pas normale ?

Il n’est pas normal d’avoir une vulve qui démange, qui gratte, qui brûle, qui soit irritée ou rouge. Ces manifestations que l’on appelle vulvite sont le signe d’un dysfonctionnement ou d’une infection. Rassure-toi ces symptômes sont relativement courants et le plus souvent sans conséquence, pour peu qu’ils soient traités à temps.

Si tu constates un de ces symptômes, n’attends pas pour consulter ton médecin ou ton gynécologue. Lui seul pour te prescrire un traitement adapté. Il pourra aussi te donner quelques conseils et te recommander des produits adaptés à ton bien-être intime.

La vulve après-accouchement : la béance vulvaire

À la suite d’un accouchement traumatique ou non, mais aussi de certaines opérations chirurgicales, il peut arriver que la vulve perde en cohésion et que le vagin reste largement ouvert et exposé. Plusieurs symptômes sont associés à la béance vulvaire : sécheresse vaginale, infections urinaires et/ou vaginales fréquentes, sensation de vagin trop large ou douleurs durant les rapports sexuels, bruits étranges pendant la pénétration, gaz vaginaux, signe de la piscine (perte de liquide plusieurs minutes après la baignade). Cette pathologie peut être handicapante mais fort heureusement des solutions existent : rééducation du périnée, pratique de certains sports (pilates, swiss ball, etc…) ou chirurgie.

Bouton à la vulve : est-ce grave et que faire ?

Il est relativement fréquent de constater un bouton sur la vulve. Ils sont la plupart du temps sans gravité ni conséquence, le plus important étant de se concentrer sur les manifestations qui lui sont ou non associées (un peu comme pour les pertes blanches). 

  • S’il s’agit d’une mycose, tu constateras des boutons rouges à la vulve associés à d’autres désagréments comme des pertes blanches abondantes et odorantes, des démangeaisons et des brûlures. 
  • Il peut aussi s’agir d’un condylome, dans ce cas le bouton à la vulve est lisse, rosé ou en forme de tête de coq, sans qu’il y ait de douleurs ou d’irritations. Ce type de boutons peut être unique ou en nombre et être plus ou moins gros. Le condylome est une manifestation de papillomavirus humains (HPV), une infection sexuellement transmissible. De nombreuses personnes sexuellement actives sont porteuses du HPV mais ne développent pas ces boutons.
  • la syphilis : la syphilis est aussi une maladie sexuellement transmissible. Elle est particulièrement réputée pour sa contagiosité et ses évolutions graves en cas d’absence de traitement. La syphilis se reconnaît à ses éruptions cutanées roses, dures et gonflées sur leur base. 
  • l’herpès génital : voilà une autre IST. Elle se caractérise par un groupement de vésicules qui éclatent quelques jours plus tard. Cette maladie provoque de la fièvre, de la fatigue, de fortes démangeaisons et d’importantes douleurs (sensations de brûlures à la vulve). Là aussi, tu dois faire très attention car l’herpès est très contagieux et nécessite un traitement antiviral.
  • le molluscum pendulum : cette lésion cutanée, provoquée par un virus, se développe généralement au niveau du cou, des aisselles ou de l’aine, mais elle peut aussi apparaître sur la vulve. Elle se caractérise par une excroissance de peau de petite taille totalement indolore mais qui peut devenir douloureuse si elle est irritée ou si on la gratte.
  • les lésions cancéreuses et précancéreuses : encore plus rarement, la vulve peut voir l’apparition de tumeurs cancéreuses ou précancéreuses. Le cancer de la vulve touche davantage les personnes de plus de 70 ans en moyenne.
  • un poil incarné : les adeptes de l’épilation et du rasage le connaissent bien ! Le poil incarné est un poil pubien qui pousse sous la peau car il ne parvient pas à la percer, il se reconnaît à son bouton rouge et boursouflé. Le plus souvent bénin et inesthétique, il peut néanmoins s’infecter. Pour prévenir l’apparition de ces petits boutons, il convient d’exfolier et d’hydrater régulièrement ta peau.

Comme toujours, le mieux est de prévenir que de guérir, aussi si tu constates la moindre éruption cutanée sur ta vulve, n’hésite-pas à consulter. Je sais que certaines femmes ou jeunes filles peuvent avoir honte ou être gênées, mais il n’y a pas de quoi. Car avoir une vulve et quelques problèmes avec au cours de sa vie, il n’y a rien de plus normal :). Bref, en cas de doute, demande l’aide du corps médical. Ça t’évitera de stresser inutilement 😉

Loop culottes menstruelle

Les principales maladies de la vulve

La vaginose

Ce terme désigne une infection bactérienne du vagin bénigne causée par un déséquilibre de la flore intestinale. La vaginose se reconnaît à des pertes abondantes, très humides, odorantes et colorées, néanmoins certaines femmes peuvent ne pas s’en rendre compte.

Les mycoses

La mycose de la vulve est l’une des infections les plus courantes ! Elle s’explique par la présence d’un champignon en trop grande quantité : le Candida albicans. Présent normalement dans la flore vaginale, il peut néanmoins se développer en trop grande quantité en raison d’un déséquilibre de la flore vaginale. Cette prolifération peut être très rapide et devenir désagréable. La mycose de la vulve se reconnaît par des démangeaisons et une inflammation rendant les rapports sexuels douloureux et des pertes blanches abondantes et odorantes. Dans les cas les plus sévères, on peut noter un gonflement de la vulve ou des œdèmes. Il est important de traiter les mycoses le plus précocement possible car elles peuvent devenir chroniques et provoquer des lésions à l’entrée ou à l’intérieur du vagin.

L’eczéma

L’eczéma peut toucher la vulve : elle est alors asséchée et irritée (elle gratte). Il est nécessaire de consulter pour s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une mycose et de trouver un traitement adapté.

Le Kraurosis : le lichen scléreux vulvaire 

Cette maladie dermatologique auto-immune touche environ 1% de la population, elle se caractérise par une inflammation chronique et fibrosante du tissu conjonctif. Elle touche souvent les personnes ménopausées et plus rarement les jeunes avant la puberté. Cette affection se reconnaît par des douleurs et des démangeaisons au niveau de la vulve, avec le temps la vulve devient blanchâtre voire jaunâtre et s’amincit. Cette atrophie peut provoquer des saignements. Le Kraurosis n’est pas contagieux et des traitements dermatologiques existent pour soulager ces maux.

La vulvodynie

Un peu comme la vulvite, la vulvodynie n’est pas une maladie à proprement parler mais une manifestation physique d’un trouble physiologique. La vulvodynie désigne la douleur chronique de la vulve sans que l’on en trouve la cause.

Le cancer de la vulve

Ce type de cancer est peu connu et peu fréquent. Il touche généralement les personnes âgées. Il s’agit la plupart du temps d’un développement de cellules cancéreuses cutanées au niveau des lèvres et plus rarement du clitoris. Ce cancer peut aussi prendre la forme d’un adénocarcinome ou d’un mélanome.

Comment prendre soin de ta vulve ?

Voici quelques conseils pour éviter les démangeaisons et les brûlures à la vulve et la survenue de maladies.

Les bons gestes du quotidien

On t’avais déjà donné quelques conseils dans notre article consacré aux pertes blanches, ils sont aussi valables pour ta vulve car les deux sont étroitement liés ; voici nos recommandations pour rester bien dans ta culotte :

  • évite les douches vaginales
  • pour ta toilette intime utilise un savon adapté, il doit être sans parfum et avoir un pH neutre
  • de manière générale, privilégie des produits naturels, sans parfum et à pH neutre
  • évite de porter des vêtements serrés et des matières synthétiques
  • évite les épilations de la vulve : des études ont montré que les femmes qui s’épilent souffrent davantage d’infection et d’irritation de la vulve
  • va aux toilettes dès que tu en as envie.

Choisir Herloop pour bien vivre tes règles

Les tampons et serviettes hygiéniques sont souvent responsables d’irritations, de brûlures, de démangeaisons, d’inconfort voire de mycoses à la vulve. Nos culottes menstruelles sont là pour t’aider à prendre soin de ta vulve. Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement et de ton intimité. Elles ne contiennent pas de substances toxiques ou chimiques. Grâce à leur trois couches de tissus, elles t’assurent un vrai confort : 

Prendre soin de sa vulve

Nos culottes menstruelles sont là pour t’aider à prendre soin de ta vulve. Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement et de ton intimité. Elles ne contiennent pas de substances toxiques ou chimiques. Grâce à leur trois couches de tissus, elles t’assurent un vrai confort : 

  • la couche en coton (celle contre ta vulve) est toute douce et absorbe ton flux efficacement.
  • la couche intermédiaire en nylon et en polyester canalise le flux et absorbe les odeurs.
  • la couche extérieure : un tissu imperméable et respirant

vulve et culotte menstruelle

Tes règles reviennent chaque et ce pendant plusieurs jours, aussi choisir la protection hygiénique idéale est loin d’être anecdotique ! En plus, pour ne rien gâcher nos culottes sont aussi jolies ! C’est un autre bon point pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Auto-examine ta vulve !

Un peu comme pour les seins, et comme toutes les parties de ton corps d’ailleurs, il est bon de remarquer tout changement pouvant survenir sur ta vulve. Pour cet examen, inutile de te contorsionner dans tous les sens ! Au contraire, allonge-toi sur ton lit ou ton canapé, tu peux même placer quelques coussins derrière ton dos et ta nuque. Le plus important est que tu aies un petit miroir à disposition. Tiens le miroir dans une main et utilise ton autre main pour voir ce qui se passe au niveau de ta vulve. Correctement positionnée, tu peux regarder : 

  • si des boutons et des éruptions cutanées sont apparus,
  • si elle a changé de couleur,
  • si les lèvres ont changé d’aspect.

Pour résumer mon article, je dirai qu’il n’y a pas d’anatomie de la vulve idéale ! La seule normalité qui soit est ton bien-être !

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