Qu’est-ce que le syndrome du choc toxique ?

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Tu as peut-être déjà entendu parler du
syndrome du choc toxique, mais sais-tu exactement ce que c’est ? Très médiatisé ces dernières années, et notamment depuis que la mannequin américaine Lauren Wasser a raconté son expérience, le syndrome du choc toxique peut faire peur lorsque l’on ne sait pas très bien de quoi il s’agit. Qu’est-ce que c’est ? Qui est à risque ? Comment éviter le choc toxique ? Quelles sont les protections hygiéniques les plus sûres ? Comme toujours en matière de santé, il est important de s’informer, sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Le syndrome du choc toxique, c’est quoi exactement ?

Qu’est-ce qui cause le choc toxique ?

Le choc toxique est tout simplement une infection causée par le staphylocoque doré, staphylococcus aureus, dont tu as sûrement déjà entendu parler. Cette bactérie – naturellement présente chez 30 à 40 % de la population, à l’intérieur et à la surface du corps – n’est pas nécessairement dangereuse, mais il faut prendre certaines précautions pour éviter qu’elle ne le devienne.

Environ 1 % de la population féminine a cette bactérie dans le vagin, où elle est susceptible, sous certaines conditions, de produire une toxine appelée TSST-1. Cette toxine, qui est générée par le staphylocoque doré, peut alors se propager par la muqueuse utérine et dans le sang. Il faut noter qu’environ 85 % des femmes produisent des anticorps qui luttent contre cette toxine, mais pour celles qui n’en produisent pas, les conséquences peuvent être graves : certaines organes, tels que le foie, les poumons ou les reins, peuvent être touchés, et c’est précisément cela qu’on appelle le choc toxique.

Toutefois, pour que la toxine TSST-1 se développe, il faut que le staphylocoque doré reste bloqué dans le vagin trop longtemps. Tu l’auras compris, c’est pour ça qu’on associe tampons et choc toxique, de même que les cups et les éponges menstruelles. Ce n’est pas tant que leur utilisation est vraiment dangereuse, mais le risque de choc toxique est accru lorsque l’on ne prend pas les précautions nécessaires, et notamment lorsque l’on garde sa protection périodique trop longtemps. Deux facteurs augmentent le risque de choc toxique : la quantité de sang retenu à l’intérieur du vagin et la durée pendant laquelle celui-ci reste bloqué.

Empêcher le flux menstruel de s’écouler est bien sûr tentant parce que tu veux être tranquille pendant la journée, mais c’est justement l’origine du problème. Les protections hygiéniques intra-vaginales contiennent des matériaux susceptibles de favoriser le développement des staphylocoques, et donc d’augmenter les risques de sécrétion de la TSST-1. Polyester, polyacrylate, latex, carboxymethylcellulose, rayonne… Ces matériaux, associés à l’augmentation de la quantité d’oxygène, de dioxyde de carbone et du niveau de pH du vagin pendant les règles, créent en effet un milieu idéal pour la multiplication des staphylocoques dorés.

Comment savoir si on est victime du choc toxique ?

En entendant les mots « syndrome du choc toxique », tu t’inquiètes peut-être de savoir si tu le reconnaîtrais si ça t’arrivait ? Tout d’abord, pas de panique, les cas restent très rares. Toutefois, il ne faut pas négliger ce risque non plus, et il est important d’en connaître les symptômes au cas où.

Le choc toxique se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, une fatigue anormale, des douleurs musculaires, des diarrhées et des vomissements, couplés à une éruption cutanée qui rappellera un coup de soleil. Si l’on porte, ou que l’on a porté dans les heures qui précèdent, une protection hygiénique, il est absolument essentiel d’être à l’écoute de ces symptômes. Au moindre doute, il vaut mieux se rendre immédiatement à l’hôpital car une fois le choc toxique déclenché chaque minute compte.

Combien de cas de chocs toxiques y a-t-il par an ?

Le syndrome du choc toxique reste relativement rare puisque l’on estime le nombre de cas à 0,06 cas pour 100 000 femmes. Ces dernières années, on a dénombré une vingtaine de cas par an en France. En 2017, par exemple, il y a eu 23 cas de choc toxique.

On a relevé une augmentation du nombre de cas entre les années 1990 (où il n’y avait tout simplement pas de cas en France) et les deux premières décennies des années 2000 (où on est passés à environ une vingtaine de cas par an), mais on ignore la raison de cette augmentation ; il est possible que le syndrome du choc toxique soit simplement mieux identifié depuis sa médiatisation. Autre hypothèse, les matières synthétiques utilisées dans la fabrication des protections hygiéniques, et notamment des tampons, plus largement utilisés par les Françaises, seraient à mettre en cause.

Au vu du faible nombre de cas, tu te demandes peut-être pourquoi une telle prévention ? Tout simplement parce qu’il existe des moyens simples d’éviter le choc toxique.

Comment éviter le choc toxique ?

Tout d’abord, il convient de respecter quelques règles d’hygiène de base, comme bien se laver les mains avant l’insertion d’une protection hygiénique intra-vaginale.

Ensuite, quelle que soit la protection périodique utilisée, il est impératif de la changer très régulièrement : il est recommandé de changer ou de vider sa protection intra-vaginale toutes les 4 heures et de ne jamais la garder plus de 6 heures.

Et parce que tu dors probablement plus de 4 ou 6 heures par nuit, il est important d’utiliser une autre protection périodique qu’une protection intra-vaginale.

Pourquoi préférer une culotte de règles ?

Aucun cas de choc toxique avec serviette hygiénique n’a été recensé, mais comme beaucoup de filles, tu ne les supportes peut-être pas. Les serviettes hygiéniques jetables contiennent elles aussi des matières synthétiques que tu préfères sûrement éviter, sans parler de leur odeur parfois désagréable et de leur coût sur le long terme, aussi bien économique qu’environnemental. Les serviettes hygiéniques lavables sont une bonne alternative aux jetables, mais elles ne sont pas toujours confortables et tiennent parfois mal en place.

La culotte de règles Loop solutionne à la fois les problèmes de confort et de risque de choc toxique. Non seulement le flux est libre de s’écouler, mais elle est discrète, jolie et confortable de jour comme de nuit. Il suffit de la porter comme un sous-vêtement classique : la culotte Loop fait le reste. Une fois portée, il suffit de la rincer à l’eau froide avant de la laver en machine.

Adaptée à tous les types de flux, la culotte menstruelle Loop protège pendant 12 heures. De quoi dormir tranquille ! De plus, la culotte de règles Loop est constituée de matériaux respectueux de la santé et de l’environnement.

En adoptant les culottes de règles Loop non seulement tu te prémunis contre le syndrome du choc toxique, tu respectes ton corps en utilisant une protection hygiénique naturelle et confortable et tu fais des économies sur le long terme, mais en plus tu fais un geste pour la planète en réduisant ton empreinte écologique. Et à l’heure actuelle, c’est déjà ça de pris 😉 !

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