Troubles du cycle menstruel : les règles moins abondantes

règles moins abondantes
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On a déjà parlé à plusieurs reprises des ménorragies et règles hémorragiques, il est désormais temps de nous intéresser à leur exact opposé : les règles peu abondantes. Comme toujours je vais t’expliquer ce qui peut en être la cause et te présenter les solutions disponibles pour résoudre ce problème (si problème il y a :p).

Quand parle-t-on de règles peu abondantes ?

On estime que des règles dites normales doivent durer entre 3 et 6 jours et que leur flux est compris entre 35 et 40 ml par cycle. Concrètement, cela signifie que tu dois utiliser environ 4 à 6 protections hygiéniques différentes par jour. 

Tu l’auras donc compris, les règles peu abondantes ou règles légères se définissent par une quantité de sang évacuée moins importante, de l’ordre de 25 ml, mais qui peut durer 2 jours ou tout aussi longtemps que les règles normales.

Hypoménorrhée ou oligoménorrhée ?

Lorsqu’on aborde le sujet des règles peu abondantes, on se trouve confronté à deux termes scientifiques : l’hypoménorrhée et l’oligoménorrhée. Or, ces deux troubles du cycle menstruel ne recouvrent pas tout à fait les mêmes réalités :

  • l’hypoménorrhée est un écoulement menstruel ténu s’effectuant sur une courte période : il s’agit donc bien de règles peu abondantes.
  • l’oligoménorrhée caractérise l’absence de règles sur une longue période ; les cycles sont anormalement longs (ils durent plus de 35 jours, 4 à 9 fois dans une année) avec un flux anormalement faible (Il ne faut donc pas le confondre avec le spotting). Il s’agit donc d’un cycle menstruel irrégulier.

Dans les deux cas, on parle d’un saignement menstruel extrêmement mince puisque les pertes de sang colorent à peine un tampon par jour. Enfin, il faut aussi citer l’aménorrhée qui correspond à l’absence de règles depuis plus de 90 jours.

Pourquoi mes règles sont-elles moins abondantes que d’habitude ?

S’il s’agit d’un phénomène isolé et que tout risque de début de grossesse a été écarté (si tu as le moindre doute, n’hésite pas à faire un test de grossesse), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille et il peut arriver que pour une raison quelconque tes pertes menstruelles soient moins importantes (changement d’alimentation, fatigue, jet lag, stress…). Dans ce cas, tes règles peuvent alors prendre une couleur brune car à cause de la petite quantité de sang expulsée, il a tendance à s’oxyder.

Bref, si ces règles peu abondantes restent un phénomène isolé et si elles ne sont pas accompagnées d’autres symptômes désagréables ou inhabituels (sang de couleur noire, fièvre, maux de tête, démangeaisons, douleurs…), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Dans le cas contraire, n’attendez-pas pour consulter un professionnel de santé.

Les causes des règles moins abondantes

Plusieurs facteurs peuvent provoquer des règles moins abondantes : les premières règles, certaines maladies ou pathologies, et comme nous l’avons vu, des causes environnementales. Loop va t’aider à démêler le vrai du faux sur le sujet.

Les premières règles

Si tu viens d’avoir tes premières règles, il peut être normal qu’elles soient peu abondantes et/ou irrégulières. En effet, chez les jeunes filles, la régularité des menstruations met plusieurs mois voire années à s’installer.

Donc, à moins que tu n’aies pas eu tes règles depuis plus de 6 mois, qu’elles soient accompagnées de douleurs, ou qu’elles fassent suite à un rapport sexuel, il n’y a a priori pas de raison de t’inquiéter. En cas de doute, parles-en à ton entourage ou à ton médecin, tu seras certainement rassurée 🙂

Des troubles hormonaux : un taux d’œstrogènes très faible

Si ton cycle est régulier mais que tes saignements sont peu importants, cela peut signifier que ton imprégnation œstrogénique est moindre : avec un faible taux d’œstrogènes, la muqueuse utérine est moins épaisse et tes règles logiquement moins abondantes.

Certaines femmes, surtout si elles sont très minces, fabriquent naturellement peu d’œstrogènes, ce qui induit là aussi des règles peu abondantes. 

Même si je ne peux que t’inviter à demander l’avis de ton gynécologue pour être certaine de ne pas passer à côté de quelque chose, on peut dire que si tes cycles reviennent à intervalle régulier et qu’ils ne sont pas accompagnés de symptômes néfastes, cela signifie que tu as une mécanique qui fonctionne parfaitement et qu’il n’y a donc pas faire de souci à te faire.

Un phénomène physiologique

Certaines pathologies ou maladies comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), les polypes, le diabète, un dysfonctionnement de la thyroïde, une grossesse extra-utérine, etc… peuvent influer sur le cycle menstruel et notamment sur son flux.

Les causes environnementales

L’anorexie mentale, la dépression, le sport de haut niveau, etc. sont autant de facteurs susceptibles de troubler le bon fonctionnement hormonal de ton corps et de causer des règles peu abondantes voire une aménorrhée. 

Une source génétique

L’hypoménorrhée peut avoir une origine génétique. Elle serait liée à une particularité de la muqueuse de l’utérus.

Ton mode de contraception

La plupart des contraceptifs, la pilule en tête, influent sur la quantité d’œstrogènes : en étant présents en petite quantité dans l’organisme, la muqueuse utérine peut s’en trouver amoindrie, ce qui peut avoir tendance à réduire le flux menstruel et donc provoquer des règles peu abondantes. De plus, il est à noter que bien souvent ces règles sous contraception ne sont pas de vraies menstruations : on appelle ces pertes de sang artificielles des saignements de privation.

Certains traitements

Les règles peu abondantes peuvent aussi trouver leur origine dans la prise de certains médicaments. C’est particulièrement le cas des antiépileptiques et des antipsychotiques.

Quand consulter ?

De manière générale, tout changement brusque et soudain de ton cycle nécessite la consultation de ton gynécologue. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable. Dans le cas d’une oligoménorrhée résultant d’une maladie, l’important sera donc de suivre un traitement adapté pour en soigner la cause. 

Chaque jeune fille et femme est unique, c’est pour cela qu’on ne peut pas faire de généralité : le mieux est d’en parler pour éviter de stresser inutilement ou, à l’inverse, pouvoir traiter ce trouble le plus précocément possible.

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