Règles hémorragiques : quand les saignements sont trop abondants

Une femme sur trois souffrirait de règles abondandes mais jusqu’à 15% d’entre elles auraient des règles hémorragiques. Or, nombreuses restent muettes sur ce point et continuent à souffrir en silence chaque mois. Chez Loop, on ne te le répétera jamais assez mais avoir ses règles ne devrait pas être une source de gêne et de honte. Il ne faut pas que tu aies peur d’en parler à ton entourage ou ton médecin car des solutions existent ! 

Aujourd’hui, je t’explique ce que sont les règles hémorragiques, comment les différencier des règles abondantes et surtout quels sont les remèdes face à ce trouble du cycle menstruel.

Les règles hémorragiques, c’est quoi ?

Les règles hémorragiques sont aussi appelées ménorragies. On parle de règles hémorragiques car le flux menstruel est anormalement abondant et long.

À partir de quel moment, parle-t-on de règles hémorragiques ?

Tu peux estimer que tu souffres de ménorragies si :

  • La quantité de sang perdue dépasse les 80 ml
  • Tu as du mal à maitriser ton flux avec les protections hygiéniques : en raison des fuites, tu dois en changer plus d’une fois par heure ou les doubler en utilisant par exemple un tampon et une serviette et en changer toutes les deux heures.
  • Tes règles durent plus d’une semaine.
  • Tu taches de façon importante tes draps chaque nuit.

Règles abondantes, on doit distinguer différents types de saignements

Derrière le terme de règles abondantes se cachent en réalité trois types de saignements menstruels :

  • les ménorragies ou les règles hémorragiques : qui sont des saignements abondants survenants au moment des règles.
  • les métrorragies qui sont des saignements apparaissant en dehors des règles.
  • les ménométrorragies : des saignements survenant aléatoirement tant et si bien qu’il devient impossible de reconnaître son cycle menstruel.

De plus, les ménorragies se découpent en trois types :

  • les hyperménorrhées : des saignements abondants mais dont la durée est normale
  • les macroménorrhées : un flux normal mais ayant une durée trop longue
  • les polyménorrhées : un flux très abondant et très long
Certaines culottes menstruelles sont conçues pour vous accompagner pendant les périodes de flux abondants :

 

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Règles hémorragiques : les causes 

Plusieurs facteurs peuvent être cause de règles hémorragiques, en voici une liste assez exhaustive.

Un déséquilibre hormonal : les saignements idiopathiques 

C’est notamment le cas durant la puberté et la pré-ménopause. Lors des premières règles, il arrive fréquemment que l’ovaire ne libère pas d’ovule, ce qui limite la production de progestérone. Les œstrogènes, présents en trop grand nombre, provoquent une croissance trop importante de la muqueuse utérine. Or, à la fin du cycle menstruel, lorsque celle-ci est évacuée, elle met plus longtemps à se détacher et produit logiquement un flux menstruel plus important.

Un phénomène similaire se produit également à la préménopause : l’ovulation se fait de plus en plus irrégulière, ce qui provoque un déséquilibre des taux de progestérone et d’œstrogènes. Comme à la puberté, les règles se font trop abondantes.

La présence de polypes

Les polypes sont des pathologies bénignes qui résultent d’une excroissance de la muqueuse utérine. Ils sont recouverts du même tissu que l’endomètre et ressemblent à des champignons. 

Les polypes peuvent être situés dans la cavité utérine ou sur le col, comme ils peuvent être uniques ou multiples. 

Actuellement, on ne connaît pas la cause exacte de l’apparition de ces polypes. Cependant, ils semblent être en lien avec le taux d’œstrogènes ; de même, les risques d’apparition de polypes augmentent avec l’âge, le surpoids, l’hypertension ou la prise d’un tamoxifène (un traitement contre le cancer du sein).

La présence d’un ou plusieurs fibromes utérins

Ce problème est assez répandu : près d’une femme sur trois serait concernée. Le fibrome est en réalité une tumeur bénigne qui apparaît au niveau de l’utérus. Tout comme les polypes, on en connaît mal l’origine mais il semble que les œstrogènes puissent être mis en cause. D’autres facteurs semblent intervenir comme l’hérédité, le surpoids, l’obésité ou les origines génétiques (les femmes d’origine africaine sont davantage touchées). 

Généralement le fibrome est une pathologie silencieuse qui ne se remarque pas, si ce n’est qu’il provoque des règles abondantes. 

L’endométriose

L’endométriose est souvent responsable de douleurs et de règles abondantes. Si tu veux en savoir plus à ce sujet, je te conseille de lire l’article que nous lui avons consacré.

L’hyperplasie de l’endomètre

L’hyperplasie endométriale correspond à une augmentation du volume de la muqueuse utérine et à un trouble majeur de sa maturation. Elle résulte d’un dérèglement hormonal : la sécrétion d’œstrogènes est normale ou forte mais trop longue par rapport à la sécrétion de la progestérone. L’endomètre étant plus épais, tes règles sont plus abondantes et plus longues.

Certaines contraceptions

Le dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre est réputé pour provoquer des règles trop abondantes. La présence du cuivre dans l’utérus est susceptible de déclencher une inflammation de l’utérus associée à une croissance excessive de l’endomètre. Néanmoins, au fur et à mesure des mois, le corps finit normalement par s’y habituer, ce qui réduit le flux menstruel même s’il reste tout de même plus abondant qu’à l’habituel. Le stérilet hormonal peut aussi provoquer des spottings.

Un trouble de la coagulation

Les règles hémorragiques peuvent aussi s’expliquer par des maladies d’origine héréditaire, comme l’hémophilie ou la maladie de Von Willebrand. Or, dans ces cas, le diagnostic est établi encore plus tardivement car lorsque la jeune fille en parle à son entourage, on lui explique que c’est la norme puisque les autres femmes du cercle familial ont des menstruations similaires.

Un cancer de l’endomètre

Cette pathologie est très rare puisqu’elle touche moins de 1% des cas de saignements utérins anormaux. Ce cancer se reconnaît à différents symptômes comme des règles abondantes, des spottings, des pertes blanches avec du sang, des douleurs abdominales, de la fièvre ou des infections urinaires.

Certaines maladie générales

Certaines pathologies sont susceptibles d’engendrer des saignements importants voire hémorragiques durant les règles, c’est le cas notamment des insuffisances rénales, des lupus, des troubles endocriniens ou encore des dysfonctionnements du foie.

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Règles hémorragiques avec des caillots : est-ce normal ?

Il est possible que tu constates la présence de caillots de sang au fond de ta culotte, et ce même si ton flux est léger. Comme tu le sais, les règles résultent de l’évacuation de la muqueuse utérine, aussi il est normal de retrouver des morceaux de celle-ci. Ces petits débris sont tout à fait normaux et sans gravité. Néanmoins, si ces caillots sont vraiment importants et présents en trop grande quantité, il vaut mieux que tu en parles à ton gynécologue ou à ta sage-femme.

Règles hémorragiques ou règles abondantes ?

La différence entre règles abondantes et hémorragiques est assez difficile à faire. Bien souvent, la frontière entre les deux est infime. Néanmoins, je te propose un petit tableau qui pourra t’aider à savoir où tu en es :

  Règles légères Règles normales Règles abondantes Règles hémorragiques
Durée des règles 3 à 6 jours 3 à 6 jours 3 à 6 jours plus de 7 jours
Quantité de sang perdue moins de 30 ml par cycle entre 35 à 40 ml par cycle entre 40 et 80 ml par cycle plus de 80 ml par cycle
Nombre de protections nécessaires par jour moins de 3 protections par jour (une cup contient environ 25 ml de sang Jusqu’à 6 protections par jour doublement des protections avec un changement tous les deux heures doublement des protections avec un changement toutes les heures voire moins

Calculer le score de Higham

Pour savoir si tes règles sont abondantes voire hémorragiques, il existe une solution : le calcul du score de Higham. Il s’agit d’un tableau dans lequel tu inscris le nombre de protections utilisées ainsi que leur degré d’absorption chaque jour de règles. Chaque type de protection dispose d’un nombre d’un certain nombre de points :

  • une serviette hygiénique légère imbibée correspond à 1 point
  • une serviette hygiénique mouvement imbibée correspond à 5 points
  • une serviette hygiénique très imbibée correspond à 20 points
  • un tampon légère imbibé correspond à 1 points
  • un tampon moyennement imbibé correspond à 5 points
  • un tampon très imbibé correspond à 10 points 

Cette méthode de calcul comprend aussi le nombre et le type de caillots présents :

  • un petit caillot correspond à 1 point
  • un gros caillot correspond à 5 points

Tu trouveras facilement sur internet des tableaux prêts à l’emploi. Pour ce faire, dès le premier jour de tes règles, compte le nombre de protections utilisées et de caillots constatés dans la case correspondante.

Une fois tes règles terminées, il suffit d’additionner les points. Si tu dépasses les 100 points, il se peut que tu souffres de règles abondantes. Si le score est supérieur à 150, tu peux estimer que tes règles sont hémorragiques.

Comment stopper une hémorragie des règles ? Les solutions

Il existe des solutions pour limiter les pertes de sang. Si tes règles te gênent au quotidien en t’empêchant de vivre normalement, il faut impérativement consulter un médecin. 

  • La prise d’anti-inflammatoires peut aider à réduire le flux menstruel. Ces cachets sont particulièrement efficaces si tes règles hémorragiques sont dues à un DIU en cuivre ou à la puberté.
  • Un changement de contraception : les traitements hormonaux peuvent aider à réguler la croissance de l’endomètre en rétablissant un équilibre entre les hormones.
  • Dans le cas d’un trouble de la coagulation, ton médecin te prescrira certainement des antifibrinolytiques. À ce traitement pourra également être associé une pilule contraceptive.

Quoi qu’il en soit, en raison de la multiplicité des facteurs de règles hémorragiques, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable.

Quelques remèdes naturel qui peuvent aussi t’aider

Si tu souffres de ménorragies, il est important d’avoir un mode de vie sain : tu dois te reposer, manger équilibré et si possible faire un peu de sport.

Tu peux aussi tenter l’homéopathie :

  • si tes règles sont exceptionnellement abondantes, tu peux prendre pendant 3 jours 5 granules 3 fois par jour de Trillium Pendulum 5 CH.
  • si tes règles sont régulièrement abondantes ou durent trop longtemps, tu peux prendre durant la durée du cycle 5 granules 4 fois par jour de China Rubra 9 CH.

Carence en fer : le petit conseil de Loop

Si tu perds régulièrement beaucoup de sang, cela peut aussi conduire à des carences en fer. En effet, leur corps n’a pas le temps de reconstituer ses réserves en fer entre deux cycles. C’est pourquoi, je te conseille de prendre des suppléments en fer pour prévenir d’une anémie et la fatigue qu’elle provoque.

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Post-partum : quand la naissance d’un enfant est cause de dépression

Tout comme les règles, la dépression post-accouchement ou post-partum est un sujet encore tabou ! Pour Loop, il est important d’en parler et de faire tomber les barrières : cet épisode dépressif touche beaucoup de mères et de pères ! Il n’a rien de honteux et cette souffrance parentale doit être prise en charge sans jugement.  

Dans cet article, je t’explique ce qu’est la dépression post-partum, comment elle se reconnaît et comment elle peut être soignée.

Dépression post-partum : définition

Dans le langage courant le post-partum est associé à un épisode dépressif majeur survenant à la suite de l’arrivée de bébé. Néanmoins, il peut aussi faire référence à l’ensemble des changements tant physiques que psychiques apparaissant à la suite de la grossesse, comme la chute des cheveux, les ongles cassants, les cycles menstruels irréguliers, la fatigue, les lochies, etc…

La dépression post-partum (aussi appelée psychose puerpérale ou périnatale) peut apparaître dès la naissance, comme dans les semaines qui suivent l’accouchement voire même pendant toute l’année suivant l’arrivée de bébé. Elle peut résulter des changements de vie majeurs engendrés par la naissance, du sentiment d’être dépassée par la situation ou encore d’une impression de déséquilibre entre les tâches imposées et celles agréables… On estime actuellement que près de 7% des femmes seraient touchées par ces symptômes dépressifs dans les trois mois qui suivent leur accouchement. Ce chiffre atteint même 19% si l’on prend en compte les dépressions postnatales plus légères.

Quoi qu’il en soit, la naissance d’un enfant n’est pas un événement anodin et il est normal qu’il nécessite quelques ajustements et une période d’adaptation. 

Que ces symptômes soient bénins et passagers ou plus profondément établis, il est important que tu prennes en conscience, que tu les acceptes et que tu t’écoutes. Tu ne dois ni avoir honte de toi ni te dévaloriser : beaucoup de femmes sont passées par là et beaucoup d’autres passeront aussi par cette étape.

Un épisode dépressif qui concerne aussi bien les mères que les pères !

Plusieurs études ont montré que le deuxième parent peut lui aussi être touché par une forme de dépression post-partum. C’est pour cela que les jeunes papas ne doivent pas avoir peur de consulter s’ils en ressentent le besoin !

Les principaux facteurs à risques

La plupart des médecins s’accordent à dire qu’il y a rarement une cause unique de post-partum. Généralement, l’apparition d’une dépression post-accouchement résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Néanmoins, certains éléments peuvent contribuer à son apparition ou, du moins, à l’aggravation des symptômes :

  • si tu as déjà souffert de dépressions ou d’états anxieux, il existe un risque de récidive,
  • si tu ne t’estimes pas suffisamment,
  • si tu connais des difficultés dans ta vie personnelle (vie de couple, problèmes financiers, déménagement, décès d’un proche) et/ou dans ta vie professionnelle.

Comment savoir si je fais une dépression post-partum ?

Chez les jeunes mamans, le post-partum peut prendre plusieurs formes de dépression. Voici une liste non exhaustive des signes qui doivent alerter. Si tu a constaté ou que tu ressens un ou plusieurs de ces symptômes, je te conseille de consulter un spécialiste car il pourra te proposer une solution adaptée :

  • fatigue extrême
  • troubles du sommeil (manque de sommeil ou, à l’inverse, envie excessive de dormir)
  • forte anxiété
  • tristesse profonde
  • impression que la situation ne pourra jamais s’améliorer (tu te sens comme prise au piège)
  • impression d’être une mauvaise mère
  • sentiment de culpabilité
  • auto-dévalorisation
  • désintérêt pour ton bébé voire refus de ce dernier (les échanges “mécaniques” voire quasi-inexistants)
  • incapacité à t’occuper correctement de ton enfant
  • changement d’appétit
  • etc…

Post-partum ou baby blues, quelles différences ?

Dépression post-partum et baby blues n’ont rien à voir. Le “baby blues”, aussi appelé “syndrome du troisième jour”, concerne jusqu’à 80% des femmes. Il s’agit d’un phénomène passager, durant quelques heures à une quinzaine de jours. Ce passage à vide s’explique par le manque de sommeil, le stress et la chute hormonale importante engendrés par la fin de la grossesse et l’arrivée concrète de bébé. Le baby blues se traduit par des sautes d’humeur, de la fatigue, un sentiment de vulnérabilité ou encore une sensation d’anxiété. 

Si au bout de plusieurs semaines, tu te sens encore vulnérable et malheureuse et que ton bébé ne t’intéresse pas vraiment, il se peut que tu souffres d’une réelle dépression post-natale.

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La dépression post-partum est-elle grave ?

La dépression post-partum n’est pas à prendre à la légère car elle peut avoir de graves conséquences tant sur la santé mentale de la mère que sur le bon développement cognitif de l’enfant. Il s’agit d’un état clinique sévère nécessitant une prise en charge psychologique et médicale.

Combien de temps dure-t-elle ?

Si elle n’est pas soignée, la dépression post-partum dure en moyenne 7 mois ; certains cas attestent même de dépressions latentes durant près de 3 années.

Comment sortir d’une dépression post-partum ?

La dépression post-partum n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour passer ce cap difficile et créer une vraie relation avec son enfant.

Établir le diagnostic de la dépression post-partum

Poser un diagnostic médical est la base pour que soit mis en place des solutions concrètes. Il est crucial que le dépistage de ce trouble soit fait le plus précocement possible afin d’éviter une spirale négative tant pour la mère que pour son enfant.

Quelques gestes simples et conseils pratiques à suivre

  • Tout d’abord, quelle que soit l’ampleur de ton mal-être, il faut briser l’isolement en en parlant à ton entourage et surtout à ton conjoint. Tes proches sont là pour t’écouter et t’apporter toute l’aide nécessaire au quotidien : cette assistance peut concerner les tâches quotidiennes (ménage, préparation des repas…) comme les soins à apporter à bébé. Tu ne dois pas te sentir seule. 
  • Prends du temps pour toi : cela peut paraître bête et un peu superficiel mais rien que le fait de prendre un bain (sauf si tu as eu une césarienne), de faire un masque ou encore de mettre de jolis vêtements peuvent t’aider à voir les choses plus positivement.
  • Il faut travailler la relation mère-enfant. On croit souvent, à tort, que le sentiment maternel chez la nouvelle maman est inné ! Ce n’est pas vrai, ce lien doit être construit et façonné pas à pas. Par exemple, des séances peau à peau avec bébé peuvent t’aider à appréhender plus sereinement ce nouveau rôle de mère.
  • Fais une cure d’Oméga-3. À la suite de l’accouchement, le taux d’Oméga-3 chute drastiquement ; or plusieurs études ont démontré qu’une telle cure diminue les risques de développer un dépression post-accouchement.

Les traitements de la dépression post-partum

  • Les personnes souffrant de dépression post-partum ne doivent pas avoir peur d’en parler et de demander de l’aide. Cette aide provient des proches, bien entendu, mais aussi des médecins qui peuvent si besoin prescrire des traitements médicamenteux adaptés.
  • Tu peux aussi consulter un psychothérapeute, un psychologue ou un psychiatre pour t’aider à faire face à ce trouble et mettre des mots sur celui-ci.
  • Certains psychologues assurent aussi des interventions à domicile pour aider à mettre en place les bons gestes entre la mère et son enfant.  
  • Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation psychiatrique dans une unité parent-enfant peut être décidée.

J’espère que cet article t’aidera en portant un message d’espoir et contribuera à faire un peu changer les choses. La dépression post-partum ne doit plus être une réalité silencieuse : les mamans et les papas ne doivent pas se sentir fautifs et culpabiliser de leur mal-être. Les sentiments de maternité et de paternité s’apprennent et ne sont pas innés ! 

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