Saignement d’implantation ou règles : quelles différences ?

Notre cycle menstruel regorge de nuances et de subtilités, souvent source de questionnements. L’une d’elles, particulièrement récurrente : comment différencier un saignement d’implantation de nos règles ? Si ces deux évènements sont bien distincts dans notre cycle, ils peuvent être facilement confondus.

Tandis que les règles marquent l’absence de fécondation, le saignement d’implantation peut être le premier signe subtil d’une grossesse naissante. Si vous vous demandez comment faire la différence entre ces deux types de saignements, cet article est pour vous. De la nature du saignement d’implantation, jusqu’au différences avec les menstruations en passant par les indices à ne pas rater, vous saurez tout après avoir lu cet article !

Qu’est-ce qu’un saignement d’implantation ?

Le saignement d’implantation, aussi appelé saignement de nidation, survient généralement quelques jours après la fécondation. Après que l’ovule a été fécondé par un spermatozoïde, il se transforme en embryon et se déplace vers l’utérus. Lorsqu’il atteint sa destination, l’embryon tente de s’ancrer profondément dans la paroi utérine, un processus appelé “implantation”. C’est cette implantation qui peut causer de légers saignements, un phénomène tout à fait normal.

Contrairement aux menstruations, le saignement d’implantation est généralement beaucoup plus léger et de couleur plus claire. Il peut varier du rose pâle au brun foncé. De nombreuses femmes ne remarquent même pas ce saignement, ou le confondent avec de légères pertes de sang en milieu de cycle. En réalité, le saignement d’implantation est l’un des premiers symptômes potentiels de grossesse, bien avant l’apparition d’autres signes comme les nausées ou la fatigue.

Comment faire la différence entre saignements d’implantation et règles ?

La distinction entre les règles et le saignement d’implantation peut être délicate, car nous sommes toutes différentes. Toutefois, plusieurs éléments clés peuvent aider à faire la différence entre ces deux types de saignements :

Couleur et consistance

Les saignements d’implantation sont souvent d’une couleur plus claire que les règles normales. Ils peuvent être roses pâles, rouge clair ou même brunâtres. Ces teintes contrastent avec la couleur rouge vif ou foncé typique des menstruations. De plus, le sang de l’implantation est généralement plus fluide et dépourvu de caillots, contrairement au sang des menstruations.

Durée et abondance

Les saignements d’implantation durent généralement moins longtemps que les règles. Ils peuvent persister entre quelques heures à deux jours au maximum. De plus, ils sont moins abondants. Alors que les règles peuvent nécessiter l’usage de tampons ou de serviettes hygiéniques, le saignement d’implantation est souvent si léger qu’une simple protection quotidienne suffit.

Timing

Les saignements d’implantation surviennent généralement une semaine avant la date prévue des règles, soit entre 6 à 12 jours après la fécondation. Si vous observez des saignements en dehors de votre cycle menstruel habituel, cela pourrait être un signe d’implantation.

Combien de temps dure un saignement d’implantation ?

Le saignement d’implantation est généralement un phénomène bref, bien moins long que les menstruations. Toutefois, sa durée peut varier d’une femme à l’autre. 

  • En règle générale, le saignement d’implantation dure entre quelques heures et deux jours. Il est rare qu’il s’étende au-delà de cette durée. Par rapport aux menstruations qui durent en moyenne de 3 à 7 jours, le saignement d’implantation est nettement plus court.
  • Certaines femmes peuvent ne jamais connaître de saignement d’implantation tout au long de leur vie, même si elles sont tombées enceintes à plusieurs reprises. D’autres peuvent l’observer à chaque grossesse.
  • Le saignement d’implantation est généralement très léger. Certaines d’entre nous peuvent seulement remarquer quelques taches de couleur rose ou brune sur leurs sous-vêtements ou lorsqu’elles s’essuient après être allées aux toilettes.

Le saignement d’implantation, bien que quelquefois confondu avec le début des règles, est un signe distinct de la nidation d’un embryon dans l’utérus, marquant le début d’une potentielle grossesse. Comprendre les nuances entre ces deux types de saignements vous aider à mieux interpréter les signaux que votre corps vous envoie.

Lorsque vous observez des pertes de sang en dehors de votre cycle menstruel habituel, il est essentiel de prêter attention aux autres symptômes associés et à la durée de ces saignements. En cas de doute, un test de grossesse et une consultation avec un gynécologue peuvent fournir des éclaircissements.

 

Comment soulager les irritations de la vulve ?

La vulve, bien qu’elle joue un rôle crucial dans notre physiologie, demeure un mystère pour bon nombre d’entre nous ! Fragilisée, elle peut nous causer bien des soucis, comme des démangeaisons ou des douleurs. Pas très sympa… La bonne nouvelle, c’est qu’il sagit parfois d’une petite mise à jour pour que tout revienne à la normale 🙂 Petit tour d’horizon rapide pour se souvenir de ce que représente notre abricot, pourquoi il nous démange parfois, et comment prendre soin de lui. Prêtes ? Voici les secrets d’une foufoune heureuse !

Minute anatomie ! Qu’est-ce que la vulve ?

La minute pas très fun mais indispensable que ce soir pour parler de soucis gynéoclogiques ou même de plaisir d’ailleurs :

La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes féminins. Parfois, on la confond avec le vagin, mais ce n’est pas la même chose du tout. Le vagin représente seulement la partie interne du système reproducteur féminin, tandis que la vulve constitue la partie externe.

La vulve est composée de plusieurs éléments :

Les grandes lèvres : Ce sont les replis de peau externe qui entourent la vulve. Elles ont une forme allongée et protègent les organes intérieurs. C’est un peu les gardiennes en peau qui protègent la vulve comme des super-héroïnes.

Les petites lèvres : Situées à l’intérieur des grandes lèvres, elles sont plus minces et peuvent varier en taille et en couleur. Ce sont les petites sœurs cachées qui changent de style selon les femmes ^^

Le clitoris : Situé à la partie supérieure de la vulve, le clitoris est un organe érectile sensible qui joue un rôle essentiel dans le plaisir sexuel féminin. C’est le boss du plaisir, très sensible et prêt à s’amuser !

L’orifice urinaire : C’est par cet orifice que l’urine est évacuée du corps. #pausepipi

L’orifice vaginal : Il mène au vagin et est le point d’entrée pour les rapports sexuels et le canal de sortie lors de l’accouchement. Pour faire simple, c’est l’autoroute des câlins et la sortie pour les bébés ^^

La vulve est une zone particulièrement sensible en raison de sa richesse en terminaisons nerveuses. Elle nécessite donc une attention particulière en matière d’hygiène et de soins. Sa position externe la rend vulnérable à divers agents irritants, d’où l’importance de comprendre les causes potentielles d’irritations pour mieux les prévenir et les traiter.

Quelles sont les causes des irritations vulvaires ?

On vous en parlait dans un précédent article sur les secrets de la vulve, notre petit abricot peut être affectée par une variété de facteurs qui peuvent causer des irritations. Voici les principales causes.

Le Ph chamboulé

La zone intime féminine possède un pH acide pour protéger contre les infections. Toutefois, lorsque ce pH est perturbé, cela peut entraîner des irritations ou même des mycoses. On vous en dit plus dans un article super utile dédié au Ph vaginal.

Les hormones en folie

Les variations hormonales, courantes pendant le cycle menstruel, la grossesse ou la ménopause, peuvent affecter l’équilibre de la flore vaginale, rendant la vulve plus susceptible aux irritations.

Les démangeaisons de la vulve après un rapport sexuel

Cela peut être dû à une réaction à des produits comme les lubrifiants, les préservatifs en latex, ou même à une friction excessive pendant l’acte.

Port de vêtements serrés et matières inadaptées

Les vêtements trop serrés, en particulier ceux en matières synthétiques, peuvent provoquer des frottements, favorisant ainsi les irritations. Le coton, respirant et doux, est souvent recommandé pour les sous-vêtements y compris pendant la semaines des règles ! Privilégiez les culottes menstuelles avec un acceuil en coton certifié REACH (sans produits nocifs) pendant vos règles. Elles passent en machine et leur tissus technique permet de maintenir le sang au coeur du tissus sans sensation d’humidité. Vous éviterez ainsi de nombreux désagréments (et gagnerez en confort c’est certain !).

Les différentes maladies et infections

Mycose vaginale : due à un champignon, cette infection se manifeste souvent par des démangeaisons, des rougeurs et des pertes blanches épaisses. Un traitement adéquat, souvent une crème antifongique, est nécessaire pour combattre cette condition.

Vaginite : cette inflammation du vagin peut être causée par des bactéries, des levures ou des virus. Il est essentiel de consulter un médecin pour un diagnostic précis et un traitement adapté.

Chlamydiose et gonorrhée : ce sont des infections sexuellement transmissibles qui peuvent provoquer des démangeaisons, des brûlures et des pertes anormales.

Herpès génital : une IST qui cause des démangeaisons, des douleurs et des petites lésions ou ulcères.

Allergies : des réactions allergiques à des produits tels que les savons, les tampons, les serviettes hygiéniques ou la lessive peuvent causer des irritations vulvaires.

La grossesse

Pendant cette période, les changements hormonaux, l’augmentation de la circulation sanguine dans la région pelvienne et la compression exercée par le fœtus peuvent tous contribuer aux démangeaisons ou irritations vulvaires.

Comment traiter et prévenir le prurit vulvaire ?

Le prurit vulvaire est non seulement inconfortable mais peut également nuire à la confiance et au bien-être quotidien. Il est essentiel de comprendre les causes sous-jacentes de ces irritations pour définir le bon traitement. Un médecin pourra vous conseiller, notamment sur les crèmes à appliquer pour apaiser et traiter la zone affectée.

Attention aux astuces naturelles pas toujours amies

Certaines astuces “naturelles” ne sont pas vraiment copines avec la zone intime. Par exemple, certaines huiles essentielles, si elles sont mal utilisées, peuvent causer plus de problèmes que de solutions. Le vinaigre de cidre ou le bicarbonate de soude, c’est mieux de les laisser à la cuisine. Ils peuvent empirer les démangeaisons.

Des remèdes maison comme le vinaigre de cidre ou le bicarbonate de soude, souvent recommandés sur Internet, peuvent perturber le pH vulvaire et accentuer l’irritation.

Dites non aux produits classiques

Les produits pour l’hygiène intime qu’on trouve dans les magasins contiennent souvent des ingrédients étranges. Des parfums, des couleurs ou d’autres produits chimiques qui ne sont pas les amis de la vulve délicate. Donc, vérifiez les étiquettes et préférez les produits doux, sans parfums ni agents chimiques.

Les huiles végétales pour une vulve heureuse

Les huiles naturelles, comme l’huile de coco ou l’huile d’amande douce, peuvent calmer les démangeaisons. Elles hydratent et sont douces pour la peau. L’huile de calendula est aussi super pour apaiser les irritations. Mais avant d’en mettre, faites un petit test pour éviter les mauvaises surprises.

L'importance d'une hygiène intime adaptée

L’hygiène intime joue un rôle crucial dans la prévention des irritations et des infections vaginales. Toutefois, il est essentiel d’adopter une routine adaptée, car un excès ou une mauvaise hygiène peut avoir des conséquences négatives sur la santé intime.

Pourquoi l'excès d'hygiène peut être néfaste pour la santé ?

Équilibre délicat : La zone intime a un écosystème fragile avec une flore composée de bactéries bénéfiques qui maintiennent un pH acide, aidant à repousser les bactéries pathogènes. Un lavage excessif, en particulier avec des savons non adaptés, peut perturber cet équilibre, favorisant ainsi le développement d’infections.

Sécheresse : Une hygiène intime excessive peut également causer la sécheresse vaginale. Cela peut entraîner des démangeaisons, des brûlures et rendre les rapports sexuels inconfortables.
Réaction aux produits : L’utilisation fréquente de produits parfumés, de douches vaginales ou de lingettes peut provoquer des réactions allergiques ou irritatives.

Les soins adaptés et les gestes à ne pas faire :

Utiliser un nettoyant adapté : lors de la toilette intime, l’utilisation d’eau tiède est recommandée, tout comme des nettoyants doux spécialement conçus pour cette zone. Pour la toilette intime, préférez des nettoyants doux, sans parfum et spécialement formulés pour cette zone. Ces produits respectent le pH vaginal et n’agressent pas la muqueuse.

Éviter les douches vaginales : ces douches peuvent perturber la flore vaginale naturelle et sont généralement déconseillées sauf indication médicale.

Sécher soigneusement : après la toilette, il est essentiel de sécher délicatement la zone intime pour prévenir la macération, qui peut favoriser les infections.

Porter des sous-vêtements adaptés : les sous-vêtements en coton sont recommandés car ils permettent à la peau de respirer. Les vêtements trop serrés ou en matières synthétiques peuvent créer un environnement humide propice au développement de bactéries.

Changer régulièrement de protections pendant les règles : que vous utilisiez des tampons, des serviettes, des coupes menstruelles ou mieux des culottes menstruelles, il est vital de les changer régulièrement pour éviter la prolifération de bactéries.

La vulve, c’est bien plus qu’une partie du corps, c’est un trésor qu’il faut chouchouter. En apprenant comment elle fonctionne, pourquoi elle démange, et comment la soigner et la prévenir, on peut rendre notre quotidien meilleur. Alors, écoutez votre corps, réagissez aux signaux et, si quelque chose cloche, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé. Les démangeaisons, les irritations, ce n’est pas à prendre à la légère. Et souvenez-vous, nous sommes toutes dans le même bateau !

Pourquoi a-t-on le ventre gonflé pendant les règles ?

Qui n’a jamais lancé un soupir en découvrant un ventre un peu plus rond que d’habitude au moment des règles ? Ces ballonnements, souvent accompagnés de douleurs, est l’un des symptômes les plus courants du syndrome prémenstruel (SPM)

La sensation de ballonnement, ce petit “plus” inattendu du cycle menstruel, est bel et bien réelle et concerne un grand nombre d’entre nous. Qu’il s’agisse de caprices hormonaux, de stress ou d’un léger ralentissement de notre système digestif, les causes sont variées.
Dans cet article, nous allons aborder ces différents symtômes pour mieux comprendre pourquoi notre ventre fait des siennes pendant nos règles. Et restez avec nous jusqu’au bout, on vous donnera des conseils utiles pour soulager ces ballonements

Pourquoi mon ventre gonfle pendant le SPM ?

Le syndrome prémenstruel, plus connu sous les initiales SPM, est ce petit rendez-vous mensuel qui s’invite avec son cortège symtômes physiques (ventre gonflé, migraines, acné…) et cette sensibilité émotionnelle qu’on connait bien… Le ventre qui prend ses aises et les ballonnements sont souvent en tête de liste des “joies” du SPM. Mais, qu’est-ce qui provoque exactement ces sensations inconfortables ? 

  • L’effet hormonal : L’une des principales raisons du gonflement du ventre pendant le SPM est la fluctuation des niveaux hormonaux. En particulier, la progestérone, une hormone qui augmente après l’ovulation, peut ralentir la digestion. Résultat ? Un petit concerto interne de gaz et de ballonnements sympa…

  • La rétention d’eau : Juste avant les règles, certaines femmes peuvent retenir plus d’eau qu’à l’accoutumée, un phénomène connu sous le nom de rétention d’eau. Rappelez-vous on vous en parlait dans un article dédié à toutes celles qui ont l’impression de prendre du poids au moment des règles. Les niveaux changeants d’hormones, en particulier les hormones comme l’œstrogène, peuvent affecter l’équilibre des fluides dans le corps, contribuant ainsi à cette sensation de “ventre gonflé”.

  • Le stress : Il est souvent connu pour être la cause de bien des maux notamment pendant le SPM… Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère une hormone appelée cortisol, qui peut perturber l’équilibre hormonal normal et aggraver les symptômes du SPM, dont les ballonnements.

  • Alimentation et SPM : Durant le SPM, on peut avoir des envies d’aliments spécifiques, notamment ceux riches en sel ou en sucre. Ces choix alimentaires peuvent augmenter la rétention d’eau et contribuer aux sensations de ventre gonflé.

Pourquoi mon ventre gonfle durant les règles ?

Les règles marquent le début d’un nouveau cycle menstruel et s’accompagnent souvent d’une variété de symptômes, dont le ventre gonflé. Voyons en détail ce qui se passe pendant cette phase du cycle et pourquoi elle peut affecter le ventre.

Le cycle menstruel : une question d’hormones

Au cœur de notre cycle menstruel se trouvent les hormones, qui orchestrent tout ce qui se passe dans notre corps pendant le mois. 
Les niveaux d’œstrogène et de progestérone fluctuent tout au long du cycle menstruel. Après une ovulation sans fécondation, la chute de la progestérone peut perturber notre digestion, ce qui se traduit par des gaz et des ballonnements.

La rétention d’eau, une autre cause de ventre gonflé

Pendant cette période, nombre d’entre nous peuvent sentir leur corps retenir plus d’eau, en particulier au niveau du ventre, des mains et des seins. Cette rétention d’eau, accentuée par la consommation d’aliments riches en sel, donne à notre ventre cette sensation gonflée. Les douleurs menstruelles incitent parfois à adopter une posture plus repliée, moins active. Ce manque de mouvement peut également contribuer à une sensation de lourdeur et de ventre gonflé.

Ventre gonflé : quelles solutions ?

Avoir le ventre gonflé durant ses règles peut être inconfortable, voire douloureux. Heureusement, il existe des méthodes pour minimiser ce symptôme et améliorer votre bien-être pendant cette période.

Éviter le stress

Le stress est un facteur qui peut accentuer les symptômes du syndrome prémenstruel, dont les ballonnements. Lorsqu’on est stressé, le corps libère des hormones, notamment le cortisol, qui peuvent perturber l’équilibre hormonal naturel et augmenter la rétention d’eau. Adopter des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde peut aider à réduire le niveau de stress et, par conséquent, les symptômes associés.

Le sport pour limiter les gonflements de ventre

Bouger, c’est aussi stimuler sa digestion et libérer ces gaz qui nous gênent tant. Mais ce n’est pas tout ! Transpirer un peu peut aussi améliorer notre circulation sanguine, disant adieu à cette rétention d’eau.

Le petit conseil : Marche, natation, yoga, vélo… La palette est vaste. L’essentiel est de trouver l’activité qui fait battre votre cœur (dans tous les sens du terme) et de s’y tenir !

Réduire le sel et adopter une bonne alimentation

Le sel, c’est bien pour les frites, moins pour notre ventre pendant nos règles. Privilégions une alimentation fraîche et moins transformée pour éviter les mauvaises surprises.

Le petit conseil : Optez pour des aliments colorés, frais, et évitez les boissons gazeuses ou certains aliments qui fermentent comme les haricots ou le chou.

Prendre soin de soi pendant les règles

Un bain chaud, un doux massage, ou une bouillotte bienveillante peuvent faire des merveilles sur ces douleurs et cette sensation de lourdeur. Parce qu’après tout, nous le méritons bien.

À noter : Si ces symptômes persistent ou deviennent trop pesants, une petite visite chez votre médecin pourrait être une sage décision. Après tout, prendre soin de soi, c’est aussi savoir quand demander de l’aide.

Pour conclure, toutes ces fluctuations, souvent dues à nos amies les hormones. Mais qu’il s’agisse de dompter le stress, d’adopter une assiette bienveillante ou de bouger ses gambettes, il y a toujours des petites astuces pour chaque femme.
Et rappelez-vous, une pincée de bienveillance envers soi-même est essentielle. Parce qu’après tout, s’écouter, c’est aussi s’aimer. Et ça, c’est tout un art !

Pourquoi le sang de mes règles est noir ?

La couleur du sang pendant les règles, un sujet qui peut parfois susciter de l’inquiétude chez certaines femmes. En effet, il n’est pas rare de remarquer une variabilité de la couleur des pertes menstruelles durant le cycle. Parmi les teintes qui peuvent préoccuper, le sang noir, ou très foncé, est l’un de ces phénomènes qui suscitent des interrogations. Alors, que signifie cette couleur atypique ? Est-elle le reflet d’un problème de santé ou simplement un aspect naturel du cycle menstruel ? Découvrons ensemble les causes possibles de cette teinte singulière.

Quelles sont les causes du sang noir des règles ?

Le sang des règles n’est pas toujours de la même couleur. Il peut varier du rouge vif au marron sombre, voire au noir. Plusieurs facteurs peuvent influencer cette coloration, d’origines aussi diverses que la contraception hormonale ou le simple déroulement du cycle.

La contraception hormonale

L’utilisation de contraceptifs hormonaux comme la pilule, le patch, ou l’anneau vaginal peut affecter la couleur du sang menstruel. Ces méthodes de contraception agissent en modulant les niveaux d’hormones dans le corps, ce qui peut parfois conduire à des saignements plus légers et donc à un sang plus foncé ou noirâtre en fin de cycle.

Le premier ou le dernier jour des règles

Il est courant d’observer un sang plus sombre, voire noir, en début et en fin de menstruations. Ceci s’explique par la vitesse du flux : lorsqu’il est plus lent, le sang a le temps de s’oxyder et de foncer avant de quitter l’utérus. Ainsi, le sang qui a passé plus de temps dans le corps prend une teinte plus sombre.

Les causes médicales

L’inflammation de l’utérus ou certaines infections peuvent causer des saignements plus foncés. De même, le stress peut avoir un impact sur le cycle menstruel et la couleur du sang. Le corps, en réponse au stress, peut produire des hormones qui influencent la teinte des pertes.

Règles noires : faut-il s'inquiéter ou est-ce normal ?

Observer un sang noir ou très foncé lors de ses règles peut initialement surprendre, voire inquiéter. Toutefois, il est essentiel de comprendre que la couleur du sang menstruel est influencée par une multitude de facteurs et que dans la plupart des cas, il s’agit d’une manifestation tout à fait normale du cycle menstruel. Mais alors, quand est-ce considéré comme normal et quand faut-il y prêter une attention particulière ?

Variabilité naturelle du cycle

Comme mentionné précédemment, le sang des règles peut varier en couleur, allant du rouge vif au marron foncé ou au noir. Cette teinte est souvent le reflet du temps que le sang a passé à l’intérieur de l’utérus. Lorsque le flux est lent, comme au début ou à la fin des règles, le sang peut s’oxyder et foncer. Cette couleur plus sombre est donc un phénomène naturel et n’a, dans ce contexte, rien d’inquiétant.

Couleur et consistance du sang

En plus de la couleur, la consistance du sang peut aussi varier. Des caillots ou un sang plus épais peuvent parfois accompagner un sang de couleur foncée. Ceci est le résultat de la coagulation du sang et des tissus de l’endomètre qui se mélangent. Si ces caillots sont occasionnels et de petite taille, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. Toutefois, s’ils sont fréquents et importants, une consultation médicale peut être nécessaire.

Autres symptômes associés

La présence de symptômes additionnels peut être un indicateur pour déterminer si le sang noir est cause d’inquiétude. Si vous observez des douleurs inhabituelles, des saignements en dehors du cycle menstruel, une durée de règles anormalement longue ou tout autre symptôme atypique, il est recommandé d’en parler à un professionnel de santé.

Grossesse, ménopause et règles noires : faut-il s’en inquiéter ?

Grossesse

Il est courant pour certaines femmes d’observer des pertes de couleur marron ou noire en début de grossesse. Ces pertes, souvent confondues avec de légères règles, peuvent être le signe d’une implantation de l’embryon dans l’utérus, un phénomène parfois appelé “saignement d’implantation”. Bien que cela puisse être normal, toute femme enceinte qui observe ces pertes devrait consulter son médecin ou son gynécologue pour s’assurer de la santé de la grossesse. Dans certains cas, cela pourrait indiquer d’autres complications comme une grossesse extra-utérine.

Ménopause

La ménopause, période de la vie d’une femme marquée par l’arrêt des menstruations, est souvent précédée d’une phase appelée “périménopause”. Durant cette phase, les cycles peuvent devenir irréguliers, et la couleur des règles peut changer, passant parfois à une teinte marron ou noire. Cette variation de couleur est principalement due à la baisse de la production d’œstrogènes.

Règles "noires" : quand faut-il en parler à son médecin ou son gynécologue ?

La couleur des règles, bien que variable, est un indicateur précieux de la santé menstruelle et reproductive de la femme. Dans la majorité des cas, le sang noir ou marron pendant les menstruations est un phénomène bénin. Toutefois, il est essentiel de savoir quand consulter pour éviter des complications potentiellement graves.

Changements drastiques et soudains

Si vous observez un changement radical dans la couleur de vos règles, notamment si ce changement est accompagné d’autres symptômes inhabituels tels que des douleurs aiguës, des pertes abondantes ou des saignements entre les règles, il est impératif de consulter rapidement.

Saignements entre les cycles

Si vous remarquez des pertes marrons ou du sang noir entre vos cycles, en dehors de votre période de règles, il s’agit souvent de “saignements d’ovulation” ou de perturbations hormonales. Néanmoins, il est recommandé d’en parler à un gynécologue pour s’assurer de l’absence d’autres causes, comme des fibromes, des polypes ou d’autres conditions médicales.

Polyménorrhée : pourquoi mon cycle est plus court ?

Le mot polyménorrhée est associé à un cycle menstruel plus court que la moyenne. Ce qui veut dire qu’on peut avoir ses règles plusieurs fois dans le mois. Ce qui éveille souvent des inquiétudes et des questions. Qu’est-ce qui détermine la durée d’un cycle menstruel ? Est ce que cela joue sur notre fertilité ? Doit-on s’inquiéter ? Pour comprendre retour rapide sur les phases du cycle menstruel et les raisons qui peuvent rendre un cycle plus court.

Le cycle menstruel : ce qu'il faut savoir

Le cycle menstruel est un processus naturel qui se déroule en moyenne tous les 28 jours, bien que cette durée puisse varier d’une femme à l’autre. Ce cycle, sous-tendu par des variations hormonales, se divise en plusieurs phases distinctes :

Première étape : Les règles, le signal de départ

C’est l’amorce du cycle. Durant cette période, l’utérus élimine sa muqueuse. Cela se traduit par des saignements vaginaux, couramment appelés “règles”, et qui durent habituellement de 3 à 7 jours.

Deuxième étape : La phase folliculaire ou œstrogénique

À ce stade, l’ovaire se met en action pour préparer un ovule en vue de l’ovulation. Les œstrogènes, en grande forme, stimulent la maturation des follicules et favorisent l’épaississement de la muqueuse utérine, anticipant une potentielle grossesse.

Troisième étape : La phase d'ovulation

C’est la phase clé du cycle. Vers le milieu du cycle, généralement autour du 14ème jour pour un cycle de 28 jours, l’ovule est libéré. C’est le moment propice à la conception.

La phase lutéale

Suite à l’ovulation, le follicule laissé derrière se transforme en corps jaune. Celui-ci produit de la progestérone, préparant l’utérus à recevoir un embryon. Si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune s’estompe, entraînant une baisse des niveaux de progestérone et marquant ainsi le début d’un nouveau cycle.

Quelle est la durée moyenne d’un cycle menstruel ?

La durée moyenne d’un cycle menstruel est de 28 jours, En réalité, pour bon nombre d’entre nous, le cycle oscille entre 21 et 35 jours. Et pour les jeunes adolescentes ? Eh bien, c’est un peu plus variable, allant de 21 à 45 jours. Il est essentiel de noter que la régularité est plus indicatrice de la “normalité” que la durée exacte du cycle. On peut avoir des cycles régulièrement plus courts ou plus longs et cela peut être tout à fait normal.

Cependant, si des variations soudaines de la durée ou de la régularité du cycle surviennent, cela pourrait indiquer un déséquilibre ou un problème de santé sous-jacent. La durée du cycle est souvent influencée par divers facteurs tels que l’âge, le mode de vie, la santé générale et les changements hormonaux.

Qu'appelle t-on un cycle menstruel court ou polyménorrhée ?

La polyménorrhée, bien que moins discutée que son contraire, l’aménorrhée (absence de règles), est un phénomène qui inquiète de nombreuses femmes. C’est la situation où les cycles menstruels sont anormalement courts, généralement inférieurs à 21 jours.
En d’autres termes, si une femme a ses règles tous les 20 jours ou moins, elle peut être considérée comme souffrant de polyménorrhée.

Lorsque l’on parle de “cycles courts”, cela fait référence non seulement à la fréquence des menstruations, mais aussi à une réduction potentielle de la phase lutéale. Une phase lutéale courte peut avoir des implications sur la fertilité, car elle réduit la fenêtre pendant laquelle un ovule peut être fécondé et s’implanter avec succès dans l’utérus.

Quelles sont les causes d'un cycle menstruel court ?

Déséquilibre hormonal

Tout comme le cycle menstruel est régulé par des hormones, tout déséquilibre peut affecter sa durée. Une faible concentration de progestérone pendant la phase lutéale ou une production excessive d’œstrogènes peut raccourcir le cycle.

L'âge

On vous en parlait dans un précédent article sur la pré-ménopause, les cycles de nombreuses femmes deviennent irréguliers à l’approche de la ménopause. Les menstruations peuvent survenir plus fréquemment, conduisant à des cycles plus courts.

Problèmes thyroïdiens

La thyroïde, qui régule le métabolisme, peut également influencer la durée et la régularité du cycle menstruel. Les troubles thyroïdiens, qu’ils soient hyperthyroïdie ou hypothyroïdie, peuvent entraîner des cycles menstruels courts.

Le poids

Le poids peut influencer la production d’hormones. Être en sous-poids ou perdre beaucoup de poids en peu de temps peut réduire la durée du cycle

Le stress

Le stress chronique ou aigu peut jouer un rôle dans la perturbation du cycle menstruel. Il peut retarder les règles voire les stopper net car il affecte la production d’hormones.

Pathologies de l'utérus ou des ovaires

Les fibromes, les polypes ou les infections peuvent également être la cause de cycles courts. Il est important de consulter un gynécologue ou un professionnel de la santé pour évaluer la cause exacte d’un cycle menstruel court, surtout s’il est associé à d’autres symptômes ou si une femme envisage une grossesse.

Doit-on s’en inquiéter d'un cycle court ?

Bien qu’un cycle court puisse simplement être la “norme” pour certaines d’entre nous, il faut être attentive à toute modification soudaine ou persistante de notre cycle menstruel. Dans certains cas, un cycle court peut indiquer des problèmes de santé sous-jacents ou des déséquilibres hormonaux qui pourraient avoir des implications sur notre santé.

Un cycle court peut également avoir un impact sur la fertilité. Une phase lutéale réduite peut compliquer la conception, car l’ovule dispose de moins de temps pour être fécondé et s’implanter.

Voilà pourquoi il est important de surveiller régulièrement la durée et la régularité de son cycle et de consulter un gynécologue si des changements sont observés, notamment si ces changements s’accompagnent d’autres symptômes tels que des saignements abondants, des douleurs ou des irrégularités persistantes

Est-ce que c’est normal d’avoir ses règles 2 fois par mois ?

Le fait d’avoir ses règles deux fois en un mois peut susciter des inquiétudes. Est-ce lié au stress, à un déséquilibre des hormones, ou est-ce simplement une variation naturelle du cycle menstruel ? Chez Herloop, le sujet des règles irrégulière est très souvent au coeur des discussions. On s’est donc penché sur la question pour lister les possibles symptômes et comprendre les causes de cette situation. Prenez des notes !

Est-ce possible d'avoir ses règles deux fois dans le même mois ?

Règles irrégulières à la puberté

Lorsqu’une jeune fille commence à avoir ses règles, il est courant de constater des irrégularités dans son cycle. La puberté est une période de grands changements hormonaux. Ces fluctuations peuvent rendre le cycle menstruel imprévisible pendant les premières années qui suivent la ménarche (premières règles). Il n’est pas rare que des adolescentes aient des menstruations irrégulières, voire même deux fois dans le même mois à cause de ce bouleversement hormonal. C’est généralement temporaire et tend à se régulariser avec le temps.

Cycle menstruel court

Le cycle menstruel d’une femme varie généralement entre 21 et 35 jours. Cependant, certaines femmes peuvent naturellement avoir des cycles plus courts, avoisinant les 21 jours. Si c’est le cas, il est mathématiquement possible d’avoir des règles au début du mois, puis à la fin, notamment dans les mois plus longs comme janvier, mars, mai, juillet, août, octobre ou décembre. Ce phénomène, bien que déroutant, reste normal pour les femmes ayant naturellement un cycle court. Cependant, un changement soudain de la durée habituelle du cycle vers un cycle plus court mérite d’être discuté avec un médecin.

Règles deux fois dans le mois ou spotting ?

Souvent, ce que l’on perçoit comme des règles survenant une deuxième fois dans le mois n’est pas réellement des menstruations, mais du spotting ou des saignements intermenstruels. Ces saignements, généralement plus légers que les règles, peuvent être de couleur rose, rouge ou marron. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces saignements (le spotting) .

Changements hormonaux

Les fluctuations hormonales peuvent déclencher des saignements légers entre les règles. Cela est courant chez les femmes qui débutent ou arrêtent une méthode de contraception hormonale, ou celles qui approchent de la ménopause.

Certaines infections

Les infections du vagin, du col de l’utérus ou de l’utérus peuvent parfois provoquer des saignements légers.

Les fibromes utérins

Des tumeurs non cancéreuses peuvent se développer sur ou à l’intérieur de l’utérus, causant parfois des saignements en dehors des règles.

D'autres causes

Implantation de l’embryon, lésions cervicales, un stress intense ou même des modifications de poids drastiques, peuvent être à l’origine de saignements entre les règles. Avoir ses règles deux fois par mois peut être le résultat d’une variété de facteurs, allant des cycles naturellement courts aux saignements intermenstruels (spotting). Bien que dans de nombreux cas cela soit inoffensif, il est essentiel d’écouter son corps et d’être attentive à tout changement soudain ou inhabituel dans le cycle menstruel. Si des saignements se produisent régulièrement deux fois par mois ou si vous ressentez d’autres symptômes associés, il est fortement recommandé de consulter un médecin ou un gynécologue. Ces professionnels de santé peuvent fournir des conseils, effectuer des tests si nécessaire, et rassurer les femmes sur leur état de santé.

TDPM : la dysphorie prémenstruelle, qu’est-ce que c’est ?

Lorsqu’il s’agit du cycle menstruel, de nombreuses femmes connaissent des symptômes désagréables, couramment appelés syndrome prémenstruel (SPM). Mais savez-vous qu’il existe une forme plus sévère de ce syndrome, connue sous le nom de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) ? Moins connu, ce trouble touche pourtant un pourcentage non négligeable de femmes, avec des symptômes bien plus intenses et parfois débilitants.

Qu’est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel ?

Le TDPM est une condition médicale sérieuse caractérisée par des symptômes psychologiques intenses qui se manifestent dans la phase lutéale du cycle menstruel, généralement une semaine ou deux avant le début des règles. Ces symptômes peuvent avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie, les relations et la capacité d’une femme à fonctionner normalement dans sa vie quotidienne.

Les symptômes du TDPM sont plus sévères que ceux du SPM classique et peuvent inclure une humeur fortement dépressive, une irritabilité ou une colère intenses, des tensions, une sensation de désespoir, et même des pensées suicidaires. D’autres symptômes courants comprennent une fatigue marquée, des troubles du sommeil, une modification de l’appétit et des douleurs articulaires ou musculaires. Si le SPM peut être désagréable, le TDPM est carrément handicapant.

Il est essentiel de comprendre que le TDPM n’est pas simplement une version “plus intense” du SPM. C’est un trouble à part entière, nécessitant une reconnaissance et une prise en charge spécifiques. Bien que la cause exacte du TDPM demeure inconnue, on pense qu’il est lié à des changements hormonaux qui se produisent pendant le cycle menstruel.

Quelles différences observer entre le TDPM et le SPM ?

Pour beaucoup, la ligne de démarcation entre le SPM et le TDPM peut sembler floue. Après tout, les deux conditions partagent de nombreux symptômes en commun, tels que la sensibilité mammaire, les ballonnements, la fatigue et certains changements d’humeur. Cependant, la distinction se fait principalement sur l’intensité et l’impact de ces symptômes sur la vie quotidienne.
Intensité des symptômes : Le TDPM est marqué par des symptômes psychologiques beaucoup plus prononcés. Alors que le SPM peut entraîner de légères fluctuations d’humeur, le TDPM implique des sauts d’humeur plus intenses, comme une tristesse profonde, une irritabilité marquée, voire des pensées suicidaires.

Durée et persistance : Les symptômes du TDPM durent généralement plus longtemps que ceux du SPM. Ils commencent souvent après l’ovulation et peuvent persister jusqu’à l’arrivée des règles, voire quelques jours après.

Impact sur la vie quotidienne : Alors que le SPM peut causer une gêne modérée, le TDPM peut sérieusement entraver la vie quotidienne d’une femme. Cela peut inclure des difficultés à travailler, à entretenir des relations ou à accomplir des tâches quotidiennes.

Traitement : Bien que le SPM puisse souvent être géré avec des remèdes en vente libre et des changements de style de vie, le TDPM peut nécessiter une intervention médicale plus intensive, telle que des médicaments ou une thérapie.

Diagnostic du syndrome prémenstruel

Établir un diagnostic précis entre le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) et le Syndrome Prémenstruel (SPM) est une étape essentielle pour apporter le traitement et le soutien adaptés. Voici comment procèdent généralement les médecins pour diagnostiquer ces troubles.

Journal des symptômes

Le diagnostic du TDPM ou du SPM commence souvent par la tenue d’un journal des symptômes. Les femmes sont encouragées à noter quotidiennement leurs symptômes pendant au moins deux cycles menstruels consécutifs. Cela permet d’identifier des modèles récurrents et d’évaluer la sévérité des symptômes.

Évaluation clinique

Le médecin généraliste ou le gynécologue effectuera une évaluation clinique complète, discutant en détail des symptômes ressentis. Il est essentiel de parler ouvertement de l’impact de ces symptômes sur la qualité de vie, tant sur le plan physique que psychologique.

Critères du DSM

Pour un diagnostic officiel de TDPM, les critères établis par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) doivent être respectés. Selon ce manuel, au moins cinq symptômes spécifiques doivent être présents dans la semaine précédant les règles et s’améliorer quelques jours après le début des règles, pendant au moins deux cycles menstruels consécutifs.

Exclusion d'autres affections

Il est crucial d’exclure d’autres conditions médicales ou psychiatriques qui pourraient expliquer ou exacerber les symptômes. Des troubles tels que la dépression, l’anxiété, les troubles de la thyroïde, ou d’autres affections peuvent présenter des symptômes similaires à ceux du TDPM ou du SPM.

Évaluation hormonale

Bien que les niveaux hormonaux puissent être normaux chez les femmes atteintes de TDPM, certains médecins peuvent tout de même suggérer des tests pour évaluer les niveaux d’hormones comme la progestérone et l’œstrogène durant différentes phases du cycle menstruel.

Une fois le diagnostic établi, il est possible de discuter des différentes options thérapeutiques et des mesures de prise en charge.

Comment soigner le trouble dysphorique prémenstruel ?

Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne d’une femme. Heureusement, plusieurs traitements peuvent aider à gérer et à atténuer les symptômes.

Traitement hormonal

Étant donné que les symptômes du TDPM sont étroitement liés aux fluctuations hormonales du cycle menstruel, le traitement hormonal peut être efficace. Cela pourrait inclure la prise de contraceptifs oraux, qui régulent les hormones, ou l’administration d’hormones comme la progestérone durant la phase lutéale du cycle.

Antidépresseurs

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) se sont avérés efficaces pour traiter les symptômes du TDPM, en particulier pour l’humeur dépressive, l’irritabilité et la fatigue. Ces médicaments peuvent être pris en continu ou uniquement lors de la phase lutéale du cycle.

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

Cette approche thérapeutique peut aider les femmes à identifier et à gérer les symptômes du TDPM en modifiant leurs pensées et comportements négatifs. La TCC peut être particulièrement bénéfique pour les femmes qui éprouvent des symptômes psychologiques intenses.

Modifications du style de vie

Certaines femmes trouvent un soulagement en apportant des modifications à leur mode de vie. Cela pourrait inclure une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la limitation de la caféine et de l’alcool, ou la pratique de techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga.

Compléments et traitements naturels

Certains compléments, comme le calcium, le magnésium, la vitamine B6 et les acides gras oméga-3, peuvent aider à réduire les symptômes. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de santé avant de prendre des compléments pour s’assurer qu’ils sont appropriés et sécuritaires. Evidemment, l’efficacité des traitements peut varier d’une femme à l’autre. Une approche personnalisée, basée sur les symptômes spécifiques et leur intensité, est généralement la meilleure stratégie. Une communication régulière avec un professionnel de santé permet d’ajuster le traitement en fonction des besoins.

Qui consulter pour le trouble dysphorique prémenstruel ?

Lorsque vous soupçonnez être atteinte de TDPM ou lorsque les symptômes commencent à affecter votre qualité de vie, la première étape est d’en parler à un professionnel de santé.

Médecin généraliste : C’est souvent le premier point de contact. Il ou elle peut évaluer la situation, proposer des traitements initiaux et, si nécessaire, orienter vers un spécialiste.

Gynécologue : En tant que spécialiste de la santé féminine, le gynécologue est particulièrement bien placé pour discuter des symptômes du TDPM, recommander des traitements et proposer des solutions hormonales.

Psychiatre ou psychologue : Si les symptômes sont principalement psychologiques (comme une humeur dépressive sévère), une consultation avec un psychiatre ou un psychologue peut être bénéfique. Ils peuvent fournir des thérapies et, le cas échéant, prescrire des médicaments.

Endocrinologue : Dans certains cas, les déséquilibres hormonaux peuvent nécessiter l’intervention d’un endocrinologue, spécialiste des glandes endocrines et des hormones.

Il est essentiel de discuter ouvertement de vos symptômes et de la manière dont ils affectent votre vie quotidienne. La bonne nouvelle est que, avec le bon soutien et le traitement approprié, de nombreuses femmes trouvent des moyens efficaces de gérer leur TDPM.

Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) est une condition complexe qui peut sérieusement affecter la qualité de vie des femmes. Reconnaître ses symptômes et comprendre ses mécanismes est le premier pas vers une prise en charge efficace. En étant proactive et en recherchant le soutien et les traitements adaptés, il est possible de naviguer à travers cette période difficile avec résilience et espoir. Si vous ou une personne que vous connaissez présentez des symptômes de TDPM, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour obtenir le soutien nécessaire.

Culotte menstruelle : une charge mentale en moins au moment des règles

La culotte menstruelle, en tant qu’alternative aux produits d’hygiène menstruelle traditionnels, suscite un grand intérêt depuis quelques années en raison de sa praticité, son aspect écologique, mais c’est aussi un grand pas vers la gestion du bien-être émotionnel pendant la période des règles. Le confort, l’absence de produits chimiques irritants, et la discrétion sont une vraie révolution pour nombre d’entre nous. 

On peut citer la culotte menstruelles Aura par exemple qui en plus d’etre une culotte de règles efficace et saine, à la capacité de apaiser les douleurs de règles. La partie avant et arrière de la culotte est fabriquée avec un tissu technologique breveté qui aide à la bonne oxygénation des cellules. Une avancée notoire dans la gestion des symptômes menstruels. En savoir + sur la marque >>

Quel est l’intervalle “normal” entre les règles ?

De l’adolescence à la ménopause, la durée et l’intervalle entre les règles peuvent varier considérablement d’une femme à l’autre. Si vous avez eu du retard ou que vous avez eu deux fois vos règles dans le même mois, vous posez peut être ces questions : Combien de jours doit durer la période entre deux phases de règles ? Est ce que c’est un nombre de jour exacte ? Et pourquoi je n’ai pas des règles réggulières ? Pour comprendre son corps, il faut parfois revenir sur quelques informations essentielles et très importantes pour soi-même. Vous êtes prêtes ? 

Qu’est-ce que les règles ?

Alors, les règles… ou “menstruations”, si vous souhaitez utiliser un terme un peu plus technique. Ce peut être des informations un peu banales mais on a tendance à les oublier ! 

Petit topo : imaginez les règles comme le grand ménage mensuel de votre utérus. Celui-ci s’est fait tout pimpant tout neuf au cas ou un spermatozoïde passerait dans le coin pour féconder son ovule et qu’un petit bébé aurait besoin d’une maison pendant 9 mois ^^  Mais si aucun spermatozoïde n’arrive à la fin de la période d’ovulation, (cette période super fertile ou vous pouvez tomber enceinte) l’utérus se désagrège (c’est les règles ) et fera peau neuve pour la prochaine fois ! Vous immaginez ce que ça représente comme énergie ? Pas surprenant qu’on ait des douleurs et qu’on soit épuisées au moment des règles !

Quant aux saignements, ils peuvent varier en teinte, du rouge éclatant au marron, rappelant que la nature, dans toute sa diversité, a le sens du détail ^^

Et qui orchestre tout ça ? Un duo dynamique : les œstrogènes et la progestérone. Ces deux hormones font en sorte que tout se déroule (plus ou moins) sans accroc, de l’arrivée triomphante de l’ovule à la préparation de l’utérus pour accueillir un futur petit être.

Bien sûr, cette performance hormonale mensuelle s’accompagne de symptômes souvent assez difficiles à vivre, avant et pendant les règles : de la fatigue, des sautes d’humeur, des douleurs. 

 💡Pssst ! Pour celles qui souffrent de douleurs pendant les règles, on vous encourage à tester la culotte menstruelle Aura qui contient une technologie brevetée pour lutter contre les crampes. Par ici >>

Quel est l'intervalle "normal" entre les règles ?

Alors, combien de temps dure ce petit ménage mensuel que nous appelons les règles ? C’est là que ça devient intéressant. Tout comme nous avons tous nos petites habitudes et routines, les règles aussi ont leur propre tempo.

En moyenne, les règles durent entre 3 à 7 jours. C’est un peu comme des vacances, mais sans le plaisir du sable entre les orteils. Pour certaines, c’est une affaire rapide de 2 jours, pour d’autres, un peu plus longue allant jusqu’à 8 jours ou plus. Et pour ce qui est du “style” ? Et bien, cela varie aussi. Certaines ont droit à un défilé abondant (🙏merci Herloop pour tes culottes menstruelles incroyables) tandis que pour d’autres, c’est plus discret.

Mais alors combien de temps entre période de règles ? La plupart du temps tous les 28 jours. Cependant, comme pour tout, il y a des exceptions : certaines d’entre vous peuvent avoir leur règles tous les 21 jours, d’autres devront attendre un peu plus longtemps, peut-être 35, voire 45 jours pour les plus jeunes d’entre nous.

Qu'est ce qui peut retarder les règles ?

Plusieurs facteurs doivent être pris en comptes si vous avez un retard de règles. En effet, il n’y a pas qu’une grossesse qui peut en être la cause. Stress, fatigue, perte de poids ou encore choc phycologique peuvent influencer notre cycle menstruel. On vous dit tout dans cet article complet sur le retard de règles.

Pourquoi la culotte menstruelle est idéale pour les règles irrégulières ?

La culotte menstruelle est la nouvelle référence en terme de protection hygiénique saine et confortable. Elle est aujourd’hui au centre de l’intéret car c’est une vraie révolution dans le domaine de la santé féminine. De nombreuses marques proposent une multitude de modèles mais seulement quelques marques proposent des culottes menstruelles vraiment performantes et de qualité. La maque Herloop est l’une de ces marques de références. Elle propose le meilleur rapport qualité prix du marché. Une trentaine d’euros pour une culotte menstruelle conçue à Lyon et fabriquée sans aucun produit nocif pour la santé contrairement aux protections hygiéniques jetables de la grande distribution. 

Cette marque se distingue par ses modèles ultra fins et super absorbants qui conviennent parfaitement à toutes celles qui ne savent pas exactement quand leur règles vont arriver. Les culottes ressemblent à n’importe quelle lingerie et ne se voient absolument pas sous les vêtements ! 

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Durée du cycle menstruel : un calendrier en trois actes

Vous voulez comprendre un peu mieux votre cycle ? Vous êtes bien tombée, ici on parle de tout et surtout des règles 🙂 Alors quand il s’agit de simplifier les informations pour les rendre plus accessibles, on répond présents ! C’est d’ailleurs une bonne métaphroe pour discuter des règles avec son ados par exemple (on vous donne quelques tuyaux dans un article dédié aux premières règles). Prenez des notes ! 

Imaginez que votre cycle menstruel soit comme une pièce de théâtre en trois actes, où chaque acte joue un rôle crucial pour le déroulement du spectacle. Le rideau se lève avec les règles et tombe juste avant leurs prochaines apparitions. Alors, quels sont ces trois actes mystérieux ?

Acte 1 : Phase folliculaire – On entre dans les coulisses de la préparation. Dès le lever du rideau (premier jour des règles), vos ovaires se mettent au travail, boostés par les œstrogènes. Ces derniers supervisent une équipe de follicules qui se préparent pour le grand soir. La durée ? Eh bien, elle varie, un peu comme la longueur d’une première partie avant le concert principal.

Acte 2 : Phase d’ovulation – C’est le moment phare, la vedette entre en scène ! Vers le 14ème jour (pour un cycle scénique de 28 jours), l’ovule, prêt à briller, fait son entrée depuis le follicule le plus mature. Il est disponible, en quête d’une rencontre avec le bon spermatozoïde.

Acte 3 : Phase lutéale – Une fois le feu d’artifice de l’ovulation terminé, nous entrons dans cette phase de clôture. L’ovaire change de cap, produisant principalement de la progestérone. L’objectif ? Préparer les coulisses (l’utérus) pour une éventuelle nouvelle star (la nidation). Cette partie est assez prévisible, d’une durée d’environ 14 jours.

Gardez à l’esprit que chaque cycle est unique. Certes, des écarts peuvent se produire, mais ils ne sont pas toujours alarmants. Notre corps, cet ingénieux architecte, s’adapte à de nombreux éléments tels que le stress, l’alimentation, l’activité physique, et les petits remous hormonaux. 

Toutefois, si quelque chose vous semble vraiment hors du commun, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin ou votre gynécologue. Il est toujours bon de connaître et d’écouter son propre corps. Rappelez-vous : il est votre meilleur allié et il sait généralement ce qu’il fait. Restez sereine et à l’écoute de vous-même.

Prise de poids avant et pendant les règles

Chaque mois, c’est comme si la balance nous jouait une mauvaise blague juste avant le début des règles. On se sent gonflée, un peu plus lourde, et nos jeans préférés sont un peu plus serrés… C’est frustrant non ? Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi votre poids semble jouer au yoyo avant et pendant vos règles, sachez que vous n’êtes pas la seule ! Est-t’il possible qu’il existe un lien entre le cycle menstruel et la prise de poids ?? La réponse est oui ! On vous explique…

Est-ce que l’on prend du poids avant les règles ?

La montagne russe hormonale de la semaine précédant les règles n’est pas qu’une affaire d’humeur. En effet, cette phase tumultueuse du cycle menstruel, souvent accompagnée de crampes, d’envies irrépressibles de manger Mc Do et parfois de crises de larmes, a également un impact sur le poids ! Et pour certaines, la balance peut indiquer une augmentation allant jusqu’à 1 à 3 kilos en moyenne 😮

Rassurez-vous, ce n’est pas comme si vous aviez soudainement accumulé ces kilos. Cette variation est plutôt liée aux fluctuations hormonales, en particulier à la progestérone, qui connaît des pics pendant cette période. Ces changements peuvent provoquer une rétention d’eau, des envies d’aliments spécifiques et d’autres petits désagréments.

Ainsi, même si votre balance semble trahir vos efforts diététiques et sportifs à l’approche des règles, sachez que cette prise de poids est généralement éphémère 😉 Une fois les menstruations terminées, votre corps retrouve généralement son équilibre !

Est-ce que l’on prend du poids pendant les règles ?

Vous avez survécu à la montée des hormones prémenstruelles et vous vous dites : “Les règles sont là, je devrais revenir à la normale maintenant, non ?”
Eh bien, détrompez-vous, ce n’est pas encore terminé !
Pendant les règles, on peut encore constater une légère prise de poids, bien que pour certaines d’entre nous, il s’agisse du moment où elles commencent à se sentir moins gonflées et à perdre ces quelques kilos “fantômes” accumulés avant leurs règles. Vous vous demandez pourquoi ? La réponse est dans le flux – et non, nous ne parlons pas uniquement du flux menstruel.

Le corps continue de gérer les niveaux d’hormones pendant les règles. Même si la progestérone diminue, des facteurs comme la rétention d’eau, peuvent jouer des tours. De plus, certaines femmes ressentent un appétit accru pendant leurs règles, ce qui peut parfois conduire à manger davantage.
Cependant, tout comme la prise de poids avant les règles, cette augmentation est temporaire. Et à bien y penser, avec tout ce que le corps gère pendant cette période du mois, il mérite bien une petite indulgence de temps en temps 💪 

Quelles sont les causes de la prise de poids pendant les règles ?

Alors, nous avons établi que notre corps aime faire de petits tours de passe-passe avec notre poids pendant cette période du mois. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui fait que notre silhouette se transforme soudainement en un ballon de baudruche après avoir mangé un buffet à volonté ? Explications !

Les hormones

La première place du podium est bien sûr destinée à : l’hormone. La progestérone et les œstrogènes peuvent augmenter l’appétit et rendre le corps plus enclin à stocker de la graisse. Imaginez-le comme un entrepôt qui stocke tout “au cas où”. Sauf que dans ce cas, on ne se prépare pas pour un apocalypse zombie, mais pour une possible grossesse !

La rétention d'eau

Elle est l’une des principales responsables de ce sentiment de gonflement. Imaginez que votre corps soit une éponge qui absorbe et retient l’eau. La rétention d’eau est souvent causée par les fluctuations hormonales et donne cette sensation désagréable de “gonflement”. À ce propos, on vous donne des astuces très utiles dans cet article pour éviter d’avoir le ventre gonflé pendant les règles

La constipation et le dérèglement du transit

Si vous avez l’impression d’avoir mangé une brique, ce n’est probablement pas à cause de ce sandwich que vous avez avalé à midi. La constipation est un autre cadeau offert par les hormones pendant les règles. La progestérone, en particulier, ralentit le transit intestinal. Résultat : vous vous sentez plus lourde.

... et le reste

D’autres facteurs peuvent également contribuer à cette prise de poids. Certains aliments, comme ceux riches en sel, peuvent augmenter la rétention d’eau. De plus, votre humeur joue un rôle. Quand on est contrariée ou stressée (ce qui n’est pas rare pendant cette période), on peut être tentée de se tourner vers des aliments réconfortants souvent trop salés, sucrés ou gras.

J'ai le ventre gonflé pendant mes règles que faire ?

 Ventre gonflé est un symtôme courant pendant les règles. Parmis les moyens efficaces pour lutter contre le ventre gonflé, on retrouve la culotte menstruelles Aura qui a été conçue spécialement pour diminuer les symptômes liés aux règles. Elle contient un tissu technologique breveté à l’avant et à l’arrière de la culotte (pour les douleurs dans le bas du dos) qui permet aux cellules de s’oxygéner. Elle a fait ses preuves sur un pannel de 100 femmes. 

Plus de 7 femmes sur 10 on senti la différence ! La marque Herloop est une référence et elle fait partie des marques pionnière dans le domaine de la culotte menstruelle. En plus de faire des culottes de règles efficaces, elles sont faciles à utiliser et se passent en machine avec le reste de la lingerie du quotidien.

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Comment faire pour limiter la prise de poids avant les règles ?

Comme dirait la chanson, “Can’t Stop the Feeling” (merci Justin Timberlake), on ne peut pas stopper le SPM dont la prise de poids durant les règles… mais bonne nouvelle, on peut le limiter ! Prenez des notes 😉

Avoir une bonne alimentation

Plus facile à dire qu’à faire, on le sait bien ! Mais avant de vous jeter sur cette tablette de chocolat, pensez à des alternatives plus saines 😅 Non, on ne parle pas de carottes (quoique, pourquoi pas?), mais d’options équilibrées, comme les noix, le poisson ou les fruits. Ils vous rassasieront tout en vous apportant les nutriments dont vous avez besoin.

Faire du sport et continuer à être active

Même si l’idée d’une séance de sport vous fait autant envie qu’un saut en parachute sans parachute, l’activité physique peut réellement aider. Cela peut être aussi simple qu’une marche rapide, du yoga ou quelques étirements. Votre corps vous en remerciera.
Travailler sur la rétention d’eau : buvez plus d’eau, réduisez votre consommation de sel, et essayez des tisanes diurétiques. Cela semble contre-intuitif, mais plus vous buvez, plus vous éliminez !

Méditer et se relaxer

On vous en a déjà parlé dans un précédent billet, le stress est un facteur qui aggrave le syndrome prémenstruel. Alors, respirez profondément, trouvez votre zen, et laissez ce stress derrière vous. Si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez essayer les 4 postures de yoga efficaces contre les douleurs de règles. Tous les matins avant de commencer sa journée (ça prend 5 minutes) elles font des merveilles !

Phytothérapie

Sous forme de gélules ou encore de tisanes, à prendre à une période précise, la phytothérapie peut réellement aider à réguler les symptômes prémenstruels. Rapprochez-vous de votre médecin traitant ou d’un phytothérapeute. 

Abordez le sujet avec votre gynécologue

Si vous ressentez le besoin de diminuer les sensations de ballonnements et autres effets des symptômes prémenstruels, votre gynécologue ou votre sage-femme peux vous aider ! N’ayez pas peur d’aborder le sujet lors de votre prochain rendez-vous 🙂

La prise de poids pendant les règles est un phénomène courant qui touche de nombreuses femmes. Même si cela peut être source de préoccupation ou d’inconfort, rappelez-vous que ces fluctuations sont généralement temporaires et liées aux processus naturels du corps.

Encore un tout petit peut de patience, une fois les règles passées, vous ressentirez un regain d’énergie durant la période d’ovulation !

La compréhension et la connaissance de notre corps peuvent aider à mieux appréhender et gérer ces variations aux quotidien.
Rappelez-vous que mieux vivre ses règles c’est un ensemble de petits gestes au quotidien. Chaque petit pas est important pour atténuer certains symptômes 💪

Pourquoi a-t-on mal au dos pendant les règles ? 

Ah, les douleurs menstruelles… Elles se manifestent avec autant de variété qu’il y a de séries sur netflix : pour certaines, c’est un tiraillement dans le ventre, pour d’autres, une sensation de lourdeur pelvienne, et pour certaines chanceuses, le dos décide de s’inviter à la fête. Ce symptôme, souvent éclipsé par les autres maux associés aux règles, peut devenir très handicapant pour certaines. Pourtant, pourquoi le dos devient-il si sensible lors de cette période du cycle menstruel ? On se plonge au cœur de cette question pour comprendre le lien entre le mal de dos et les menstruations. Et restez-là, on vous donne une solution innovante pour vous soulager à la fin de cet article ! 

Comment se manifeste le mal de dos pendant les règles ?

Le dos…pilier fidèle qui nous soutient au quotidien, mais qui, pendant ces quelques jours du mois, semble entamer une petite rébellion 😩 

Pour beaucoup de femmes, le mal de dos lié aux règles se caractérise souvent par une sensation de lourdeur ou de tension dans la région lombaire. Ces douleurs, également appelées douleurs lombaires, peuvent varier en intensité et durer de quelques heures à plusieurs jours. Elles se manifestent généralement juste avant le début des règles ou pendant celles-ci.

On décrit ces douleurs comme étant sourdes, continues, parfois associées à des crampes menstruelles dans le bas-ventre. Dans certains cas, la douleur peut irradier vers les cuisses ou l’arrière des jambes.

Les coupables ? Pourquoi ce mal de dos se pointe-t-il à chaque cycle ? L’une des raisons principales est l’augmentation d’un groupe de fans très actif : les prostaglandines. Ces petites hormones provoquent des contractions utérines, pour aider à l’évacuation de la paroi utérine. Mais parfois, ces contractions peuvent entraîner des crampes et une pression sur les nerfs voisins, causant ainsi une douleur qui se répercute dans le dos.

Certains troubles, comme la dysménorrhée (les douleurs pendant les règles) ou l’endométriose, peuvent ajouter intensifier les douleurs. La dysménorrhée primaire (c’est à à dire les douleurs causées lors des premières règles à l’adolescence) se réfère aux douleurs menstruelles courantes. Tandis que la dysménorrhée secondaire est causée par des conditions gynécologiques spécifiques, comme l’endométriose ou les fibromes. Dans les deux cas, il est toujours préférable d’en discuter avec son ou sa gynécologue ou son médecin traitant.

Mal au dos ou mal aux reins ?

Bien que le mal de dos durant les règles soit assez fréquent, on peut  parfois confondre cette douleur avec un mal aux reins. Comment donc distinguer l’une de l’autre, et pourquoi est-ce important de le faire ?

Tout d’abord, localisons ces douleurs :

Douleur lombaire (mal de dos)

Elle se situe généralement dans la partie inférieure du dos, c’est-à-dire dans la région lombaire (bas du dos). La douleur est souvent continue et peut s’accompagner d’une sensation de lourdeur ou de tension. Comme mentionné précédemment, elle est souvent liée aux contractions utérines et aux prostaglandines.

Douleur rénale

Elle se situe plus haut dans le dos, juste en dessous des côtes. Elle peut s’accompagner de symptômes tels que :  des envies fréquentes d’aller aux toilettes, des sensations de brûlures en y allant, voire de la fièvre. Ces symptômes peuvent être le signe d’une infection des voies urinaires ou d’autres problèmes rénaux.

Traitement approprié

Alors que le mal de dos menstruel peut être soulagé par des antalgiques courants, une douleur rénale pourrait nécessiter un traitement spécifique, notamment si elle est causée par une infection. Si elle persiste ou revient souvent, il serait préférable de consulter votre médecin pour une analyse plus approfondie. 

Comment soulager le mal de dos menstruel ?

Le mal de dos pendant les règles peut s’avérer particulièrement handicapant pour de nombreuses femmes. Heureusement, plusieurs méthodes peuvent aider à apaiser cette douleur, allant de remèdes maison à des traitements médicamenteux. Voici quelques suggestions pour atténuer la douleur.

Masser le bas du dos

Un massage doux et régulier de la région lombaire peut aider à détendre les muscles tendus et à améliorer la circulation, réduisant ainsi la douleur. C’est l’ocassion de mettre votre moitié à contribution 😉

Prendre des antalgiques

Des médicaments en vente libre tels que l’ibuprofène ou le paracétamol peuvent être efficaces pour soulager le mal de dos menstruel. Cependant, il est essentiel de suivre la posologie recommandée et de consulter un médecin si la douleur persiste ou si vous prenez d’autres médicaments.

Utiliser une bouillotte chauffante

La chaleur peut détendre les muscles et améliorer la circulation, offrant un soulagement temporaire du mal de dos. Appliquer une bouillotte chauffante ou un coussin chauffant sur la région lombaire pendant 20 minutes peut s’avérer être très apaisant !

Prendre des tisanes aux plantes

Certaines plantes, comme la camomille ou la verveine, ont des propriétés antispasmodiques qui peuvent aider à détendre l’utérus et à soulager les douleurs menstruelles. Boire une tasse de tisane chaude peut non seulement offrir un soulagement physique mais aussi fournir un moment de détente mentale. 

Psst ! On a d’ailleurs un article sur les plantes qui soulagent, ça devrait vous intéresser 😉

Pratiquer une activité physique douce

Bien que l’idée de pratique une activité puisse sembler contre-intuitive lorsque vous avez mal, des activités douces comme le yoga ou la marche peuvent aider à détendre les muscles et à libérer des endorphines, des analgésiques naturels du corps. Voici d’ailleurs 4 postures de yoga idéales pour soulager les douleurs menstruelles. 

La culotte menstruelle AURA : une innovation pour les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles

La marque Herloop a créé la culotte menstruelle Aura dédiée à toutes les femmes ayant des douleurs menstruelles notamment des douleurs lombaires. La fondatrice de cette marque de culotte menstruelles est une ancienne Infirmière qui a décidé de s’attaquer à la problématique des règles douloureuses. Soucieuse de la santé des autres, elle a donc conçu Aura, une culotte de règle saine, fabriquées sans produits nocifs pour la santé et qui contient surtout une technologie innovante sur le devant et sur l’arrière de la culotte. Cette technologie brevetée permet d’oxygéner naturellement les cellules du corps et de réduire les ballonnements, les douleurs lombaires et les crampes liées aux règles. Elle a été testée sur un pannel de 100 femmes qui l’ont validé à 77% c’est à dire plus de 7 femmes sur 10. Défi relevé pour la marque !

Elle coute une trentaine d’euros, un très bon rapport qualité prix comparé à ce qu’on peut trouver dans le commerce sans la technologie à l’interieur. 

Découvrez la culotte antidouleur Aura juste ici >>

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Pourquoi mes règles sont en avance ?

Si pour beaucoup d’entre nous, la ponctualité est une vertu, nos chères règles semblent parfois jouer avec les règles de la ponctualité. Imaginez : vous avez tout planifié, marqué vos journées “rouges” sur votre calendrier, et paf ! Elles débarquent en avance, comme un invité qui arrive trop tôt à une fête. 

Alors, pourquoi nos règles décident-elles parfois de se pointer sans prévenir ? Diverses raisons, à la fois internes et externes, peuvent chambouler notre cycle. Penchons-nous sur ces facteurs, histoire de comprendre ce qui pousse notre cycle à improviser.

Pourquoi les règles arrivent-elles en avance ?

Nos règles peuvent parfois se montrer un brin capricieuses. Vous vous êtes peut-être déjà demandé, devant votre calendrier : “Mais pourquoi sont-elles en avance cette fois ?”. Pas de panique, on décortique tout ça ensemble.

Un changement de morphologie ou de mode de vie

Les modifications du poids, qu’elles soient à la hausse ou à la baisse, jouent un rôle essentiel dans la balance hormonale. De même, s’engager dans une routine d’entraînement plus intense ou subir des changements drastiques de fuseaux horaires peut causer des perturbations temporaires.

Le stress peut-il déclencher les règles ?

Vous avez déjà senti cette pression au travail ou cette inquiétude avant un grand événement ? Votre cycle menstruel, lui aussi, le ressent. Et le stress est un facteur majeur dans la perturbation des cycles. Les hormones du stress, comme le cortisol, peuvent perturber votre balance hormonale habituelle. Si les papillons dans le ventre sont agréables avant un rendez-vous, ceux du stress, un peu moins… On vous en parlait déjà dans un précédent article sur le stress et les règles, le cycle peut être décalé voire stoppé net si l’angoisse est trop prenante. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas définitif. Si c’est le cas pour vous, ne restez pas seule, et parlez-en autour de vous ou à votre gynécologue. 

Un trouble chronique ou une infection

Certains soucis de santé, plus retors, peuvent également jouer les trouble-fêtes. Des conditions comme le syndrome des ovaires polykystiques ou l’endométriose ont leur mot à dire sur la régularité de vos règles. Les infections, peuvent également perturber votre cycle. Si vous pensez qu’un trouble médical se cache derrière vos règles en avance, un petit détour chez le médecin s’impose.

Règles en avance sous pilule

La pilule contraceptive, peut aussi avoir son mot à dire sur l’heure d’arrivée de vos règles. Ces changements hormonaux, parfois subtils, peuvent avancer la date de votre rendez-vous mensuel. Un petit check-up avec votre médecin pourrait vous aider à voir plus clair si vos règles jouent les coquines.

Qu'est-ce que c'est qu'un cycle irrégulier ?

Quand on parle de cycle menstruel, on s’attend souvent à une certaine régularité. Si chaque mois, vos règles se pointent comme une horloge (ou presque), alors vous êtes sur un cycle dit “régulier”. Pour la plupart d’entre nous, les règles durent entre 25 et 35 jours.

Mais parfois, les règles peuvent se faire désirer. Si ces variations sont fréquentes et significatives, on parle alors de cycle “irrégulier”. Ce genre de petite fantaisie du calendrier menstruel peut indiquer une ovulation qui fait des siennes, soit en se faisant rare, soit en jouant l’absente.

Et qui “blâmer” pour ces caprices ? Plusieurs coupables potentiels : le stress (oui, encore lui), les montagnes russes hormonales, certains troubles médicaux ou encore des changements dans notre mode de vie. Mais ne vous en faites pas, chaque note a sa raison d’être. Si le rythme vous semble vraiment trop irrégulier, une petite discussion avec votre médecin pourrait vous rassurer.

Culotte menstruelle : l'idéal pour les règles irrégulières

Depuis quelques années, la culotte menstruelle est une révolution chez les femmes notamment pour celles qui ont des règles irrégulières. Fini les tampons ou les serviettes jetables portés en prévention ! On enfile sa culotte menstruelle et peut importe si les règles arrivent ou pas, on est protégée. Et on a surtout l’impression de porter sa lingerie habituelle. Rien que pour ça : loué soit la culotte de règle 🙏 Encore faut t’il la choisir de qualité… 

On trouve aujourd’hui des culottes de règles pour tous les budgets et toutes les morphos. La marque de lyonnaise Herloop conçois des culottes menstuelles depuis 2018. C’est une des marques de référence qui a le meilleurs rapport qualité prix du marché. Elle a déjà fait ses preuves auprès de plus de 300 000 femmes et a créé notamment des culottes extra fines et ultra absorbantes pour les règles irrégulières. Marque connue aussi pour avoir créé la première culotte menstruelles fabriquée avec un tissus technique breveté qui réduit les douleurs menstruelles.

Peut-on déclencher ses règles en avance ?

Certaines circonstances de la vie peuvent nous pousser à souhaiter devancer la venue de nos règles. Que ce soit pour un événement spécial ou un voyage à l’horizon, l’idée de “jouer” avec le calendrier menstruel peut sembler tentante. Mais attention, c’est un terrain qui demande prudence et connaissance.

Médicaments : Il est vrai que des médicaments existent pour provoquer l’arrivée des règles. Pour autant, la plupart ne sont délivrés que sur prescription et ne sont pas conseillés en dehors d’un contexte médical précis. Après tout, ils ne sont pas des “outils de commodité”, mais des solutions à des problèmes médicaux spécifiques.

Méthodes douces : Les remèdes de grand-mère, comme certaines tisanes ou bains chauds, sont souvent évoqués comme solutions pour accélérer l’arrivée des règles. Si ces méthodes semblent moins intrusives, leur efficacité reste sujette à débat et dépend surtout de la réaction individuelle de chaque femme.

Un mot de prudence : Avant de tenter d’avancer la date de vos règles, un rendez-vous chez un professionnel de santé est de mise. Il pourra vous guider vers les méthodes les plus sûres et les plus adaptées à votre situation.

N’oublions pas que la régularité de nos règles est une sorte de baromètre de notre santé interne. Chaque fluctuation, qu’elle se traduise par un départ précipité ou un retard, est un message que notre corps nous envoie. Ces signaux méritent d’être écoutés et, face à la moindre interrogation, rien ne vaut l’avis d’un expert. Après tout, il vaut mieux prévenir que guérir.

C’est quoi la préménopause ?

La préménopause, ou comme on l’appelle souvent, la périménopause, c’est un peu comme cette zone tampon entre la “vie fertile” et la ménopause complète. C’est comme si le corps de la femme commençait à ralentir la production d’œstrogènes, et doucement, mais sûrement, se préparait à ranger les règles pour de bon.

C’est une période qui peut débuter quelques années avant que la ménopause ne fasse son entrée fracassante, généralement autour de la quarantaine, bien que l’heure exacte puisse varier pour chaque femme.

Bien que chaque femme vive cette période de manière unique, une chose est certaine : la préménopause peut être une période complexe et parfois difficile à traverser. Le manque d’éducation et de soutien concernant la préménopause peut entraîner des sentiments d’isolement et de confusion, car de nombreuses femmes ne savent pas à quoi s’attendre ni comment gérer les symptômes.

C’est quoi la préménopause ?

La préménopause, souvent appelée périménopause, est la phase qui précède la ménopause. C’est une période de transition pendant laquelle le corps d’une femme commence à produire moins d’œstrogènes, conduisant graduellement à la cessation des menstruations.


Quand arrivera la ménopause, les règles cesseront en même temps que les possibilités de grossesse. Mais il est toujours possible de tomber enceinte pendant la périménopause. Malgré ce tourbillon hormonal, Dame Nature, décidément, sait encore nous surprendre !

Quand arrive la préménopause ?

Cette phase peut débuter plusieurs années avant la ménopause elle-même, souvent vers la quarantaine, bien que son commencement varie pour chaque femme.

Quels sont les symptômes de la préménopause ?

La phase de préménopause n’est pas seulement une baisse des hormones. Non, c’est aussi une séquence pleine de rebondissements. Nos fidèles règles, autrefois ponctuelles comme un chef d’orchestre, peuvent désormais se montrer capricieuses. Et que dire de ces bouffées de chaleur ou de ces sautes d’humeur impromptues ?


Bien que chaque femme puisse vivre cette période différemment, certains signes et symptômes sont couramment rapportés.

Zoom sur les symptômes les plus fréquents :

Des bouffées de chaleur…

Ah, ces fameuses montées soudaines de température, comme si votre corps avait décidé de se transformer en cocotte-minute géante ! Un instant, tout va bien, et l’instant d’après, c’est le sauna, surtout au visage et au haut du corps. Et toujours aux moments les plus inappropriés, bien entendu…

Les nuits façon puzzle

Endormissement difficile, réveils nocturnes à la chaîne… Le sommeil en préménopause peut ressembler à un puzzle dont les pièces ne s’emboîtent pas toujours.

Le yoyo émotionnel

Attention, virages émotionnels à l’horizon ! Entre les montagnes russes d’humeur, l’anxiété ou les petites baisses de moral, le quotidien peut se teinter de hauts et de bas. La préménopause peut coïncider avec des changements dans la perception de la féminité et de la jeunesse, ce qui peut entraîner des préoccupations liées à l’estime de soi et à la confiance en soi.

La sécheresse vaginale

Là où tout était douceur et confort, place parfois à une sensation de sécheresse qui peut rendre les câlins sous la couette un peu moins agréables…

La libido en RTT

L’envie de rapprochements intimes peut jouer à cache-cache, la faute en partie à certains des symptômes ci-dessus !

La balance, cette farceuse…

Il peut arriver que la préménopause joue avec le métabolisme et fasse prendre quelques kilos.

Les articulations en mode grincement

Quelques douleurs ou raideurs peuvent pointer le bout de leur nez.

Les migraines boostées

Si avant elles se faisaient discrètes, maintenant, avec les fluctuations hormonales, les migraines peuvent se montrer un brin plus audacieuses.

Des règles irrégulières

Les règles irrégulières sont l’un des premiers signes de la périménopause car directement liées au bouleversement hormonal. On se retrouve avec un cycle menstruel perturbé et des règles qui peuvent arriver un mois sur deux, par exemple.

Souvenez-vous, chaque corps est unique. Si certaines personnes de votre entourage vous parlent de bouffées de chaleur toutes les heures, cela ne signifie pas que vous vivrez la même chose !

Quel est l'impact de la périménopause sur le cycle menstruel ?

Pendant cette phase, le cycle menstruel peut devenir un terrain de jeu pour l’imprévisibilité. Les règles, jadis réglées comme une horloge, se métamorphosent en un phénomène parfois chaotique. Les saignements peuvent devenir plus fréquents, plus espacés, plus légers ou plus abondants.

Est-ce que la préménopause peut être déclenchée par un choc psychologique ?

Certaines femmes peuvent être plus sensibles aux facteurs de stress. Les événements traumatiques, le stress chronique, ou des changements majeurs dans la vie, tels que le décès d’un être cher, un divorce, des problèmes financiers graves, ou des problèmes de santé importants, peuvent perturber l’équilibre hormonal et affecter le cycle menstruel. On sait que les règles, par exemple, peuvent ainsi être retardées ou stoppées en cas de stress intense.

Il peut donc arriver que la préménopause soit déclenchée ou précipitée par un choc ou un événement stressant.

La périménopause, cette phase de transition avant la ménopause, peut souvent être une période déroutante pour de nombreuses femmes. Avec les changements hormonaux et les changements dans le cycle menstruel, chaque femme vit cette étape de manière unique. Il est essentiel de se rappeler que, bien que ces changements soient naturels, ils ne doivent pas être minimisés ou ignorés. Écouter son corps, prendre note des symptômes, et dialoguer ouvertement avec un professionnel de santé peuvent aider à vivre sereinement dans cette période de transition.

Je vis mal ma préménopause ?

Il se peut qu’on ait du mal à vivre cette période de périménopause. Vous pouvez avoir l’impression de vous sentir différente ou avoir peur de l’arrivée de la ménopause, et c’est tout à fait normal. Ce peut être aussi un moment durant lequel on se confronte à des questions sur le vieillissement, la fertilité, le sens de la vie, et d’autres préoccupations existentielles qui peuvent être psychologiquement stressantes.

La périménopause, ce sont des changements physiques mais aussi psychologiques. C’est pourquoi il faut être à l’écoute, de votre corps et aussi de votre moral.

Vous pouvez très bien partager vos ressentis avec le ou la gynécologue qui vous suit, votre sage-femme, votre médecin traitant, votre thérapeute. L’important est de trouver un professionnel qui pourra vous éclairer sur les meilleures façons d’aborder cette période.

Vous pouvez aussi en complément vous aider des médecines douces comme la naturopathie, l’acupuncture, l’acupression… qui aident à gérer les émotions.

Le choix d’un sport qui vous aide à vous recentrer sur vous-même ou simplement qui vous fait du bien peut agir sur votre physique et votre moral, n’hésitez pas à vous lancer ! Que ce soit de la course à pied, du pilates ou encore des longueurs de piscine !

Comment sont les règles à la préménopause ?

La préménopause ou périménopause est une étape de la vie souvent sous-estimée, mais pourtant profondément significative. C’est bien plus que des hormones qui jouent à cache-cache. C’est une période de transition qui marque le commencement d’une transformation dans la vie d’une femme, notamment sur son cycle menstruel.

Mais comment se traduisent ces changements sur les règles ? Comment savoir si c’est la préménopause ? Et est-ce qu’on peut encore avoir des enfants ?

Comment sont les règles à la préménopause ?

À partir de 30 ans, les ovaires commencent à être moins productifs et dès l’âge de 40 ans, les cycles menstruels peuvent être moins réguliers. Les règles, autrefois ponctuelles comme une horloge suisse, peuvent devenir complètement imprévisibles.

Les fluctuations d’hormones (œstrogènes et progestérones) sont au cœur des changements menstruels pendant la périménopause. À mesure que le taux d’œstrogènes diminue, il affecte la régularité, la durée et l’intensité des règles.

Zoom sur le cycle menstruel pendant la préménopause :

Des règles irrégulières

La fréquence des règles peut également varier. Une femme peut avoir ses règles ce mois-ci, les rater le mois suivant, puis les avoir à nouveau. Cette irrégularité est typique à mesure que le corps se rapproche de la ménopause. Les saignements irréguliers peuvent être frustrants et parfois stressants, car ils rendent difficile la planification de la vie quotidienne.

Des saignements abondants, des caillots

Il est courant pour certaines femmes de remarquer une augmentation de l’intensité de leurs règles. Les menstruations peuvent être plus abondantes et le flux accompagné de caillots de sang plus importants que d’habitude.

Des bouffées de chaleur

Parallèlement, de nombreuses femmes rapportent des bouffées de chaleur, ces sensations soudaines et souvent inconfortables de chaleur intense qui peuvent durer plusieurs minutes.

Un syndrome prémenstruel qui réapparaît

Le syndrome prémenstruel (ou SPM), caractérisé par des symptômes physiques et émotionnels avant les règles, peut s’intensifier pendant la périménopause. Les sautes d’humeur, les seins sensibles, les maux de tête ou les ballonnements peuvent devenir plus marqués pendant cette période. Pour en apprendre un peu plus sur ce syndrome prémenstruel, rendez-vous dans l’article qui liste les différents symptômes du SPM.

Un cycle menstruel fluctuant : plus court ou plus long

Avec l’approche de la ménopause, le cycle menstruel d’une femme peut devenir imprévisible. Certains mois, le cycle peut être plus court, tandis qu’à d’autres moments, il peut s’allonger. L’irrégularité devient la norme pour de nombreuses femmes en périménopause.

Est-ce que je peux encore tomber enceinte en préménopause ?

Oui ! Même si le système devient un peu chaotique, il est toujours possible de tomber enceinte pendant la préménopause. Les ovaires continuent à jouer leur rôle même si les cycles menstruels sont plus aléatoires. Il existe d’ailleurs plusieurs signes qui annoncent la période d’ovulation même en cas de cycles irréguliers.

Si vous voulez éviter tout risque de grossesse, il est donc impératif d’utiliser un moyen de contraception.

Comment gérer son cycle menstruel en préménopause ?

La progestérone joue un rôle essentiel dans la préménopause. C’est l’une des principales hormones impliquées dans le cycle menstruel et la régulation des règles. Pendant la préménopause, il y a généralement un déséquilibre hormonal, car la production d’œstrogènes commence à décliner, tandis que la progestérone reste relativement stable.

Cycles irréguliers, flux très abondant, douleurs abdominales… Cette phase de transition avant la ménopause peut être une période déroutante. Avec les fluctuations hormonales et les changements dans le cycle menstruel, on peut se sentir moins en accord avec soi-même.

Pour vous aider à mieux appréhender cette étape et soulager les éventuels symptômes, écoutez votre corps, prenez note des changements pour ensuite en discuter avec votre gynécologue ou votre médecin traitant. Il pourra alors vous conseiller pour vous aider à mieux vivre vos règles et, au besoin, trouver le traitement adéquat.

Vous pouvez aussi, en complément et en accord avec votre médecin, vous rapprocher de praticiens en médecine douce, tels que la naturopathie, l’acupuncture, l’acupression, la phytothérapie… Ce sont des méthodes qui aident notamment dans la gestion des émotions, mais aussi à soulager certains symptômes du SPM.

En parallèle des professionnels de santé, entourez-vous de personnes avec qui vous pourrez partager vos ressentis et avec qui vous pourrez échanger (amis, famille, groupes Facebook, comptes Instagram…).

Côté pratique, de plus en plus de femmes passent aux culottes menstruelles et ce à n’importe quelle phase de leur vie. Belles et confortables, elles apportent un réel plus dans la façon de vivre son cycle menstruel. La marque Herloop a créé des modèles pour chaque situation :

 

Quels sont les autres symptômes de la préménopause ?

En plus des règles irrégulières dues aux variations d’hormones, vous pouvez obtenir en bonus des bouffées de chaleur et des montagnes russes émotionnelles en prime. Voici les signes qui peuvent annoncer la préménopause :

Bouffées de chaleur : Ce sont des épisodes soudains de chaleur qui peuvent affecter le visage et le haut du corps, souvent accompagnés de transpiration. Ces bouffées peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes.

Troubles du sommeil : La préménopause peut entraîner des problèmes de sommeil, tels que l’insomnie, les réveils fréquents pendant la nuit ou un sommeil moins réparateur.

Changements d’humeur : Les fluctuations hormonales peuvent provoquer des sautes d’humeur, une irritabilité accrue, de l’anxiété ou des épisodes dépressifs.

Sécheresse vaginale : La baisse des niveaux d’œstrogènes peut entraîner une sécheresse du vagin, ce qui peut causer des inconforts ou des douleurs pendant les rapports sexuels.

Diminution de la libido : L’intérêt pour l’activité sexuelle peut diminuer pendant cette période, en partie à cause des autres symptômes comme la sécheresse vaginale et les troubles du sommeil.

Prise de poids : Nombre de femmes observent une prise de poids pendant la préménopause, liée en partie aux changements hormonaux affectant le métabolisme.

Douleurs articulaires : Des douleurs ou une raideur dans les articulations peuvent survenir pendant cette période.

Migraines : Les femmes sujettes aux migraines peuvent noter une augmentation de leur fréquence à cause des hormones…

En cas de doute sur certains symptômes, il est toujours préférable de consulter un professionnel de santé pour discuter des options de traitement et de gestion. 

Combien de sang perd-on pendant les règles ?

Quand on a ses règles pour la première fois ou si l’on veut suivre de plus près son flux menstruel (pour choisir une cup ou une culotte de règle, par exemple), il arrive qu’on se demande quelle quantité de sang on perd réellement à chacun de nos cycles menstruels. On a souvent cette impression d’être à la limite de l’hémorragie et on a tendance même à se demander si c’est normal ! Et si on a des caillots de sang, cette sensation de perdre tout notre sang est encore plus présente.

On s’est donc penché sur la question pour savoir vraiment quelle quantité de sang perd-on durant notre semaine de règles !

D'où vient le sang des règles ?

La première information essentielle à savoir, c’est que le sang menstruel n’est pas simplement du sang au sens traditionnel du terme. Eh non ! En réalité, il s’agit d’un mélange de sang, de tissu de la muqueuse utérine, de cellules mortes et de mucus. Pas très glam au premier abord, mais il est important de le savoir pour mieux comprendre pourquoi le sang de nos règles est aussi visqueux et pourquoi on a des caillots de sang à certains moments.

Pour mieux comprendre d’où provient le sang des règles, petit update sur le fonctionnement du cycle menstruel ! Chaque mois, sous l’influence des hormones, l’utérus construit un véritable petit cocon : il se prépare à une éventuelle grossesse. Sa paroi interne s’épaissit progressivement, se tapisse de vaisseaux sanguins et de tissus pour accueillir un éventuel embryon.

Si aucun spermatozoïde ne vient féconder l’ovule libéré par l’ovaire, l’utérus n’a plus besoin de cet endomètre flambant neuf. Il est temps de se débarrasser de cette muqueuse qui ne servira pas ce mois-ci ! C’est à ce moment que le niveau d’hormones chute, signalant à l’utérus de se contracter pour évacuer tout ça. C’est cette élimination qui provoque les saignements menstruels.

Quelle quantité de sang perd-on pendant les règles ? Ressenti VS réalité

Quand arrive le besoin de définir notre flux pour savoir si on a un flux léger, moyen ou abondant, c’est la grande question : Combien de quantité de sang est-ce qu’on perd durant son cycle ?

Voici la réponse, et vous constaterez que la différence entre la quantité de sang “ressentie” et la quantité de sang “réellement perdue” est assez incroyable !

Un flux abondant = plus de 80 ml = ½ mug

Certaines d’entre nous ont des règles particulièrement abondantes selon les jours… On se sent alors extrêmement fatiguées et on a l’impression de perdre des litres de sang !

On peut prendre en effet plus de 80 ml de sang sur l’ensemble de sa semaine de règles, soit environ une demi-tasse. C’est effectivement loin du litre de sang qu’on pensait avoir perdu ! Mais ça reste suffisant pour nous mettre K.O. Dans certains cas (si par exemple on souffre d’endométriose ou de règles très abondantes), on peut perdre bien plus de 80 ml de sang, il est alors important de se faire suivre par un ou une professionnelle de santé.

Quelle protection hygiénique utiliser pour un flux abondant ?
Les femmes avec un flux abondant ont besoin de protections hygiéniques très absorbantes et doivent les changer fréquemment pour éviter les fuites. La meilleure solution reste la culotte menstruelle pour flux abondant qui a une capacité d’absorption bien plus importante que les serviettes hygiéniques et qui ne gênent pas l’écoulement du sang comme les tampons ou les cups. Veillez à ce qu’elle soit de qualité car toutes ne se valent pas. Les culottes menstruelles Herloop offrent à ce titre le meilleur rapport qualité-prix du marché.

Psst ! La lingerie menstruelle est particulièrement appréciée et de plus en plus utilisée car elle passe inaperçue, évite la sensation d’humidité et les irritations liées aux tampons.

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Un flux modéré = 60 ml = 1 flacon de voyage

La majorité des femmes présente un flux considéré comme “modéré”. On perd alors l’équivalent de 4 cuillères à soupe, soit 60 ml de sang durant sa semaine de règles.

Il est important de noter que même si ce volume peut sembler faible, la sensation de flux peut être amplifiée par la présence d’autres sécrétions, comme le mucus ou les tissus endométriaux.

Quelle protection utiliser pour les jours de flux modéré ? Vous pouvez au choix utiliser des serviettes hygiéniques jetables (à la composition la plus saine possible), une cup ou des culottes menstruelles (les tampons ayant tendance à irriter, mieux vaut les utiliser occasionnellement). Les culottes menstruelles Herloop pour flux modéré sont une très bonne alternative pour toutes celles qui souhaitent utiliser des produits de qualité et sains pour leur intimité. Elles sont fabriquées avec des produits certifiés sans produits nocifs et sont extrêmement fiables. La marque se positionne aujourd’hui comme la meilleure en rapport qualité-prix.

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Un flux léger = 30ML = 2 cuillères à soupe

Les femmes ayant un flux léger perdent généralement moins de 30 millilitres (ml) de sang pendant toute la durée de leurs règles. Cela peut être comparable à quelques petites cuillères à café ou 2 cuillères à soupe. Les protections hygiéniques, comme les protège-slips (bio sans parfum) ou les tangas menstruels, sont adaptées pour ce type de flux.

Il est essentiel de comprendre que ces chiffres sont des moyennes. La quantité de sang perdue pendant les règles peut varier considérablement d’une femme à l’autre, et même d’un cycle à l’autre pour une même femme. De plus, la durée des règles, généralement entre 3 et 7 jours, peut également influencer la perception de la quantité de sang perdue.

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Pourquoi j’ai l’impression de perdre des litres de sang ?

Si vous avez des règles abondantes, par exemple, il se peut que vous ayez l’impression de perdre une quantité de sang considérable, surtout à certains moments (quand on est restée longtemps assise ou allongée, par exemple).

 Cela peut être même assez impressionnant quand on sent le sang couler ou que l’on observe des caillots de sang au moment d’aller aux toilettes. Mais c’est tout à fait normal !

Ce qu’il faut savoir 👍

  • Votre sang menstruel est visqueux et épais ? Good news ! C’est que votre utérus s’est gorgé de tout ce qui était nécessaire pour l’accueil d’un embryon 😉
  • Quand on est assise ou en position allongée longtemps, le sang stagne dans l’utérus. C’est pourquoi on a cette impression de perdre tout le sang de notre corps au moment de se lever ^^
  • Le caillot de sang est une réaction normale du corps pour éviter de perdre trop de quantité de sang d’un coup. Il freine ainsi l’écoulement sanguin.

Conclusion : le sang des règles est en réalité bien plus dense et riche que le sang qui circule dans nos veines. Le sang menstruel peut être épais quand on a des règles abondantes et on peut avoir des caillots de sang.

Comment savoir si j’ai des règles abondantes ?

Le type et le nombre de protections hygiéniques que vous utilisez peuvent être des indicateurs.

On considère qu’on a un flux abondant voire très abondant :

  • quand on utilise plus de 4 serviettes hygiéniques ou tampons en 24h
  • quand on change de protection toutes les 3h environ


Dans le cas où le flux menstruel est tel qu’il en devient difficilement gérable et qu’on change de protections toutes les heures, on parlera alors de règles hémorragiques (environ 15% des femmes sont concernées). Dans ce cas, mieux vaut oublier les serviettes jetables et passer directement à la culotte menstruelle pour flux très abondants.

Tips pour comprendre son flux : Sur une appli de suivi ou sur notre suivi à imprimer, notez la durée de vos règles ainsi que vos observations (si vous avez perdu beaucoup de sang ou non, si vous avez eu des caillots, etc.). Cela vous aidera à faire une moyenne et à avoir une vision globale de votre flux chaque mois.

PS : Prendre des notes peut aussi vous permettre d’en parler plus précisément avec votre gynécologue au moment de votre rendez-vous de suivi.

Pour conclure, si le sang des règles peut, à première vue, paraître abondant, en réalité, la quantité de sang perdue est généralement bien moindre qu’on ne le pense.

La semaine de règles reste une période où l’on peut se sentir fatiguée voire en carence. Il est donc essentiel d’apprendre à connaître son corps et d’être à l’écoute des signaux qu’il vous envoie. Si les règles semblent exceptionnellement abondantes ou si des changements significatifs se produisent, une consultation médicale est recommandée. En fin de compte, comprendre et accepter son flux menstruel, qu’il soit léger, normal ou abondant, est un pas vers l’acceptation de soi et l’épanouissement.

Comment prendre soin de son hygiène intime ?

Prendre soin de son hygiène intime est crucial pour maintenir un équilibre sain dans notre intimité. Il est important de comprendre l’importance de maintenir un PH vaginal optimal, car cela contribue à protéger notre vagin des infections, des irritations et des désagréments. Pour cela, il existe des gestes et des habitudes du quotidien à adopter et à proscrire. Dans cet article, nous allons explorer ces conseils pour prendre soin de notre intimité, ainsi que les gestes à adopter pendant nos règles pour assurer une bonne hygiène intime. Nous aborderons également l’importance de choisir des produits d’hygiène intime de qualité, adaptés à nos besoins.

L’importance d’un PH vaginal optimal

Un aspect important de notre hygiène intime est le maintien d’un PH vaginal optimal. Le PH d’un vagin en bonne santé doit être légèrement acide. Idéalement il doit être compris entre 3,5 et 4,5.

Cela permet de maintenir l’équilibre des bactéries dans le vagin et participe à protéger le vagin des infections, problèmes de santé et autres désagréments, telles que des mycoses, des vaginoses bactériennes, des irritations ou de la sécheresse intime.

Le type de bactérie le plus courant dans le vagin est le lactobacille, environ 60 à 80% du microbiome intime. C’est lui qui contribue à maintenir le PH du vagin acide. D’autres bactéries bénéfiques, comme les bifidobactéries, jouent également un rôle important dans le maintien d’un équilibre bactérien sain dans le vagin.

Le PH du vagin peut être affecté par un certain nombre de facteurs. C’est le cas du stress, la fatigue, l’alimentation,  l’activité sexuelle ou les variations hormonales liées au cycle menstruel. Mais c’est aussi le cas si votre hygiène intime n’est pas adaptée.

Conseils pour prendre soin de son intimité

Comment c’est souvent le cas quand on cause d’hygiène, qu’elle soit intime ou non, des principes de base refont surface. C’est le cas d’une bonne hygiène de vie. Adoptez un régime alimentaire sain, riche en fruits et légumes, car ceux-ci sont riches en antioxydants qui peuvent aider à maintenir un équilibre sain des bactéries dans le vagin.

D’autres gestes et habitudes du quotidien sont à privilégier et d’autres à proscrire pour maintenir un équilibre sain pour notre intimité :

  • On évite les douches vaginales ou l’utilisation de lingettes parfumées, car elles peuvent perturber l’équilibre des bactéries dans le vagin.
  • On évite d’utiliser des produits d’hygiène féminine et des sprays parfumés ou contenant de l’alcool (ex: lingettes intimes parfumées), car ils peuvent irriter la peau et les muqueuses.
  • On évite le gel douche classique ou tout autre savon dont le PH ne serait pas en adéquation avec notre zone intime (Ph 4 à 5). On prend garde aux savons “spécial toilette intime” de grandes surfaces qui ne tiennent pas toujours leurs promesses.
  • On évite les gants de toilette ou fleurs de douche qui sont souvent des nids à microbes
  • On utilise à la place un savon doux, un gel intime adapté, exempt de parfums et d’autres ingrédients irritants. On applique ce soin avec la paume de la main d’avant en arrière.
  • On veille à bien rincer sa vulve après l’utilisation d’un soin adapté à bien la sécher.
  • On porte des sous-vêtements en coton respirant et évite de porter des vêtements serrés ou synthétiques.
 

Et pendant nos règles ?

Privilégiez des protections hygiéniques de qualité, qui ne contiennent pas de substances nocives ou encore mieux optez pour la culotte menstruelle Herloop, plus écologique et plus saine. Dans les deux cas, il faudra remplacer régulièrement sa protection, Tous les 4 à 6 h pour les tampons et serviettes hygiéniques, 12h pour la culotte menstruelle.

Une à deux fois par jour, une toilette intime est nécessaire à l’eau claire ou à l’aide d’un soin adapté. Éviter les douches vaginales, elles peuvent perturber l’équilibre naturel de votre flore vaginale, ce qui peut entraîner des infections ou des odeurs. Évitez de prendre des douches vaginales pendant vos règles et en général, car cela peut perturber l’équilibre de votre corps.

Oser la robe courte pendant ses règles : c’est possible ?

Les règles peuvent parfois semer le doute dans notre garde-robe. Et si je vous disais qu’il est possible de dire “oui” à la robe courte même pendant cette période ? Il est grand temps de bousculer les idées reçues et d’oser embrasser notre féminité sans compromis. Dans cet article, on va vous montrer comment faire rimer audace et menstruations, sans craindre les fuites ou les taches indésirables. Car après tout, il est temps de remettre en question les conventions et de célébrer notre corps, peu importe le moment du mois. Découvrons ensemble comment concilier style et confort pendant cette période particulière.

Robe courte pendant ses règles : pourquoi faut-il dépasser ses appréhensions ?

Ah, les préoccupations qui viennent nous taquiner l’esprit lorsque l’on envisage de porter une robe courte pendant nos règles. On les connaît bien, ces pensées qui nous font hésiter devant notre garde-robe. Mais détendez-vous, nous allons aborder ces inquiétudes de manière légère et sans tabous. Quelles sont les plus courantes et comment les surmonter ?

Les fuites et les tâches : Ah, l’ennemi numéro un de la robe courte ! On redoute toutes ces petites gouttes qui pourraient s’échapper et laisser des marques indésirables. Mais ne paniquez pas ! En choisissant les bonnes protections hygiéniques adaptées à votre flux menstruel, vous pourrez affronter la journée en toute sérénité.

Le confort : “Est-ce que je vais me sentir à l’aise dans cette robe courte ?” Une question légitime qui trotte dans nos esprits. Optez pour des matières douces et légères qui permettent à votre peau de respirer. Et n’oubliez pas que la confiance en soi est le meilleur allié du confort. Si vous vous sentez bien dans votre robe, votre assurance rayonnera !

Les regards indiscrets : L’idée de se sentir observée pendant cette période peut être déconcertante. Mais souvenez-vous, vous n’êtes pas seule dans ce cas. De nombreuses femmes vivent la même expérience chaque mois. Si vous vous sentez plus à l’aise, vous pouvez ajouter une veste ou un cardigan léger pour vous donner une sensation de sécurité supplémentaire. Mais rappelez-vous, votre confiance et votre attitude positive sont les meilleures réponses aux regards curieux.

Optez pour des culottes menstruelles, une solution pratique et confortable

Lorsque vous envisagez de porter une robe courte pendant vos règles, les culottes menstruelles peuvent être une option pratique et confortable à considérer. Conçues spécialement pour absorber les pertes menstruelles, elles offrent une protection fiable tout en vous permettant de vous déplacer en toute confiance. Une solution qui vous permettra de profiter de toutes les tendances mode 2023. Voici quelques raisons pour lesquelles les culottes menstruelles sont une excellente solution :

Absorption supérieure : Les culottes menstruelles sont dotées de couches absorbantes intégrées qui retiennent le flux menstruel et évitent les fuites. Elles sont conçues pour absorber efficacement les pertes tout en gardant la sensation de fraîcheur et de sécheresse.

Confort optimal : Les culottes menstruelles sont fabriquées avec des tissus doux et respirants qui vous permettent de vous sentir à l’aise tout au long de la journée. 

Faciles à utiliser et à entretenir : Les culottes menstruelles sont simples à utiliser. Il vous suffit de les enfiler comme une culotte normale et elles sont prêtes à vous protéger. Après utilisation, vous pouvez les laver à la main ou en machine, selon les recommandations du fabricant. Elles sont réutilisables, ce qui en fait une option écologique et économique.

Choix adapté à votre flux menstruel : Les culottes menstruelles sont disponibles dans une variété de modèles et de niveaux d’absorption, ce qui vous permet de choisir celui qui convient le mieux à votre flux menstruel. Que vous ayez un flux léger, moyen ou abondant, il existe une culotte menstruelle adaptée à vos besoins.

En optant pour des culottes menstruelles, vous pouvez vous sentir en confiance et à l’aise dans votre robe courte pendant vos règles. N’oubliez pas de choisir des culottes de bonne qualité, de lire attentivement les recommandations d’utilisation et de les changer régulièrement pour une protection optimale.

Avec les culottes menstruelles, vous pouvez dire adieu aux soucis de fuites et de taches indésirables. Profitez pleinement de votre robe courte et laissez votre féminité s’épanouir, en toute tranquillité pendant cette période du mois.

Se baigner sans tampon : comment fonctionne le maillot de bain de règles ?

“Mince mes règles sont arrivées et je suis à la plage ! Pas de toilettes en vue pour mettre un tampon ou une serviette, il va falloir trouver un endroit où se changer… En attendant ça coule dans mon maillot ! La prochaine fois je mettrai un tampon avant, mieux vaut prévenir que guérir… Bon ça ne sera pas une partie de plaisir au moment de le mettre mais si ça peut me permettre d’aller me baigner. Ou sinon, je mettrai une serviette hygiénique, je garderai mon short et je resterai tranquillement sur la plage…à regarder les autres se baigner. Moi, chaud ? Pas du tout, je me sens parfaitement bien sous mon petit parasol. Ok bon je rentre...”

Cette histoire vous parle ? Rassurez-vous, elle est commune à de nombreuses personnes ! Que ce soit à cause de règles irrégulières, de spotting ou en début / fin de règles, la baignade peut devenir un casse-tête surtout si l’on n’utilise pas de tampon…

maillot bain menstruel 2 pieces Faro noir

Chez Herloop, l’été c’est sacré ! Nous avons donc décidé de mettre le savoir-faire de nos culottes dans la conception d’une collection spéciale maillot de bain de règles !

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Sommaire

Peut-on se baigner avec un maillot de bain de règles ?
Qui peut porter le maillot de bain menstruel ?
A quel moment est t’il déconseillé ?
Techniquement comment ça marche ?
Combien de temps on peut se baigner ?
Est-ce que la partie absorbante se voit quand on le porte ?
Est-ce qu’il va y avoir du sang dans la piscine ?
Est-ce qu’on doit changer de maillot après la baignade ?
Faut-il mettre une protection hygiénique en plus ?
Est-ce que les maillots de bain vont aussi aux ados ?
Comment nettoyer mon maillot de bain de règles ?
Est-ce que je peux acheter uniquement la culotte de maillot ?
Est-ce que la culotte de maillot taille pareil que les culottes règles ?
Est-ce que le maillot pailleté gratte ?

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Comment se baigner sans tampon ni serviette quand on a ses règles ? Les réponses à vos questions sur le maillot de bain de règles…

Qui peut porter le maillot de bain menstruel Herloop ?

Il y a de nombreux moments pour lesquels le maillot de bain de règles s’avère être utile. Il est destiné à toute personne ayant des pertes de sang équivalentes à 1 voire 2 tampons pouvant être dues à :

ensemble maillot de bain menstruel

Le maillot de bain de règles est aussi très pratique quand il s’agit de prévenir l’arrivée de règles irrégulières. Plus de stress à la mer, à la piscine ou au moment de la bronzette 🙂

 

À quel moment est-t-il déconseillé ?

Pour éviter toute fuite ou désagrément, il vaut mieux éviter de porter le maillot de bain menstruel en cas de :

 

On peut vraiment se baigner avec un maillot de bain menstruel ?

Oui ! À quoi servirait de créer un maillot de bain si on ne peut pas se baigner avec ? Avec nos maillots, on peut se baigner dans la mer, dans une piscine, dans un lac… Attention en revanche au jacuzzi. Si vous en faites un usage fréquent, il pourrait avoir tendance à user précocement le maillot de bain menstruel. Petit rappel : le lavage de nos culottes et maillots ne se fait pas à plus de 30°.

Techniquement comment ça marche ?

La partie absorbante de nos maillots de bain c’est le combo gagnant de 3 couches extra fines (pour être invisibles) :

  • 1 partie alvéolée qui accueille le sang
  • 1 partie absorbante qui garde le sang écoulé
  • 1 partie imperméable qui permet de rester au sec quoi qu’il arrive !

 

schéma maillot de bain menstruel

schéma composition pad maillot menstruel

Combien de temps je peux me baigner avec un maillot de bain de règles ?

Tout dépendra du flux ! Nos maillots de bain menstruels absorbent l’équivalent de 1 tampon, c’est à dire qu’il sont conseillés pour les flux faibles. Vous pourrez donc vous baigner avec votre maillot plusieurs fois dans la journée si vous ne perdez pas trop de sang. Le sang restera dans la partie absorbante et n’en sortira qu’au moment où vous le laverez (c’est à dire au moment où vous le presserez bien pour le rincer à l’eau claire).

maillot de bain menstruel 1 pièce noir

On peut donc se baigner, se faire bronzer et retourner se baigner tant que son maillot n’est pas saturé. On ne le répètera jamais assez, chaque personne est différente et il est toujours préférable de se fier à son propre corps qu’aux conseils même les plus avisés 😉

 

Est-ce que la partie absorbante se voit quand on porte le maillot de bain de règle Herloop ?

Non, le pad absorbant étant conçu pour absorber un flux léger, il est super fin ! Un peu comme notre String London – eh oui, le string menstruel existe et c’est top pour les petites pertes de sang. Le pad absorbant est développé pour être fin mais super efficace 💪 Pour donner une idée, il fait moins de 2 mm d’épaisseur !

Est-ce qu’il va y avoir du sang dans la piscine ? 😱

La partie imperméable et les coutures de votre maillot de bain vont empêcher le sang de sortir de sa couche absorbante.

Rassurez-vous, même s’il y a de l’eau qui rentre dans votre maillot, ou si vous bougez, le peu de sang qui sera dedans ne sortira pas se déverser dans l’eau 🦈 😉 En revanche il ne faut jamais oublier que le maillot de bain menstruel est destiné à un flux léger dont l’absorption est équivalente à 1 jusqu’à 2 tampons et qu’il ne vous garantira pas une sécurité optimale en cas de flux trop important.

Est-ce qu’on doit changer de maillot de bain après la baignade ?

Vous n’êtes pas obligé.e de changer de maillot une fois que vous vous êtes baigné.e. Vous pouvez tout à fait le garder et retourner vous baigner ensuite. Tout dépend de vos propres sensations.

Faut-il mettre une protection hygiénique en plus ?

Non, mais si vous avez un flux abondant et que vous avez craqué sur l’un de nos maillots de bain menstruels, vous pouvez très bien porter une protection interne en complément afin de prévenir tout risque de fuite.

Est-ce que vos maillots de bain de règles sont aussi pour ados ?

Notre culotte de bain menstruelle noire commence au XXS/32 qui équivaut à une taille 12-14 ans pour accompagner les ados avec leurs premières règles. Il n’y a plus qu’à l’associer à son haut de maillot préféré. Tous les autres modèles conviennent aussi mais démarrent au XS/34 (soit l’équivalent d’un 16 ans).

Découvrez la collection de maillots de bain menstruels Herloop :

Questions pratiques sur nos maillots de règles :

Comment nettoyer mon maillot de bain de règles ?

Pour nettoyer votre maillot de bain menstruel, il est primordial de toujours le rincer après utilisation, pour notamment le débarrasser du chlore, du sel, ou du sable. L’eau tombe directement sur le pad absorbant et le rinçage à l’eau froide (et à la main) va permettre de rincer le sang présent. Pour le reste, c’est finalement comme pour le lavage de vos culottes menstruelles Herloop. Rappellez-vous, on avait justement fait un article avec tous les tips pour les garder le plus longtemps possible 🙂

Nous vous conseillons un lavage à la main au savon doux car le passage en machine pourrait détériorer les fibres en élasthanne de votre maillot. Si vous souhaitez néanmoins le passer en machine de temps en temps, mettez votre maillot dans un sac de lavage et préférez un cycle délicat à 30° C, sans adoucissant, ni détergent !

Est-ce que je peux acheter uniquement la culotte de maillot de bain ?

Bien sûr ! Il suffit de choisir la culotte de bain menstruelle qui vous convient et de l’accorder à votre haut de maillot habituel pour un mix and match ultra tendance.

Est-ce que la culotte de maillot de bain taille pareil que les culottes règles ?

Pour choisir votre taille, vous pouvez prendre la même que votre maillot de bain habituel ! Mais si vous êtes entre deux tailles, nous vous conseillons de prendre la taille au-dessus afin d’être à l’aise. On a d’ailleurs un article très pratique pour vous aider à prendre vos mensurations 😉

Lorsque vous recevrez votre maillot de bain de règles Herloop, si le maillot baille au niveau des fesses, il ne sera pas assez efficace, il faudra changer la taille. Sans maintien, la protection n’est pas maintenue contre votre corps et risque de fuiter.

Est ce que je peux essayer votre maillot de bain menstruel en magasin ?

Si vous avez des doutes sur la taille et que vous souhaitez essayer les maillots, sachez que le retour de votre colis est gratuit ! Vous pouvez donc commander plusieurs tailles, essayer les maillots tranquillement chez vous avec toute votre panoplie d’été et ne garder que celui qui vous plait. Il vous suffira de renvoyer ceux qui ne vont pas et vos maillots de bains seront remboursés 🙂 Encore mieux qu’en magasin !

Alors, tenté.e par le maillot bain menstruel ? Retrouvez tous les maillots de bain de règles de la gamme Bain ici !

Grossesse : les premières règles après une fausse couche

La fausse couche reste encore aujourd’hui un sujet encore trop tabou. Il s’agit pourtant d’un événement très commun chez la femme (même si cela n’enlève en rien au fait que la fausse couche reste difficile à vivre et peut même être traumatisante). On estime qu’entre 10 à 15% des grossesses se terminent par une fausse couche. De plus, ce chiffre est peu significatif puisqu’il ne comprend pas les fausses couches non connues : lorsque que l’embryon est évacué au moment des règles (le début de grossesse passe donc inaperçu). 

Chez Herloop, nous tenons à sensibiliser les jeunes filles et femmes sur les différents aspects de leur vie, y compris les moins sympas. C’est pourquoi nous allons aujourd’hui nous intéresser au retour des règles après une fausse couche : quand reviennent-elle ? faut-il attendre un peu avant de tenter de retomber enceinte ? a-t-on des risques accrus de refaire une fausse couche ? etc…

Une fausse couche, c’est quoi ?

La fausse couche est l’arrêt spontané d’une grossesse survenant dans les 5 premiers mois de la gestation (c’est-à-dire avant la 20ème semaine). Elle consiste à évacuer tous les tissus de la grossesse :

  • si la fausse couche intervient précocemment, l’embryon sera élimimé grâce à des saignements. 
  • Si elle arrive plus tard, le fœtus et le placenta doivent être évacués. Dans certains cas, le corps n’arrive pas à tout éliminer : une intervention médicale est nécessaire (c’est ce que l’on appelle le curetage).

La fausse couche peut arriver plus ou moins tôt :

  • Elle peut arriver dans les deux premières semaines : c’est-à-dire que ton corps interrompt la grossesse avant même que tu t’en sois rendu compte (tes règles arrivent à leur date habituelle ou à quelques jours près).
  • Dans la majorité des cas, la fausse couche survient dans les 12 premières semaines de grossesse. C’est notamment pour cette raison que de nombreuses personnes font le choix d’annoncer l’heureux événement, une fois le deuxième trimestre entamé. 
  • Plus rarement, elle peut survenir après la 12ème semaine et jusqu’à la 20ème semaine de grossesse.

Combien de temps pour que mes menstruations reviennent après une fausse couche ?

Toute grossesse se caractérise par un véritablement chamboulement hormonal : les taux de HCG (hormone gonadotrophine chorionique ou chorionique gonadotrope humaine), d’œstrogènes et de progestérone grimpent en flèche dans un temps record. Or, à la suite d’une fausse couche, le taux de hCG disparait brutalement alors les œstrogènes et la progestérone redescendent plus doucement pour reprendre leur niveau habituel. Ce yo-yo hormonal peut se manifester concrètement par des troubles de l’humeur. 

Chez la plupart des femmes, le retour des règles après une fausse couche se fait entre 4 à 6 semaines ; concrètement cela dépend du moment auquel la fausse couche s’est produite :

  • Si elle a eu lieu tôt (entre 4 et 5 semaines de grossesse), les règles reviennent assez souvent à leur date habituelle ou dans le mois qui suit ;
  • Si l’interruption de grossesse est tardive, il faut compter un retour des règles dans les 7 à 8 semaines.

Quelles protections hygiéniques sont les plus adaptées ? 

Pour le retour des règles après une fausse couche, le choix des protections hygiénique peut poser problème. Vous pouvez ne plus avoir envie de porter de serviettes jetables et l’utilisation de tampons ou d’une cup doit être discutée avec un médecin. La culottes menstruelle est alors une véritable alliée. Elle apporte un confort inégalé et est aussi jolies qu’une lingerie classique. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreuses femmes y ont recours aujourd’hui que ce soit pour du post-partum ou pour son cycle menstruel habituel. 

Attention toutes les culottes menstruelles ne se valent pas. Pour qu’elles soient efficaces et pour les garder longtemps (environ 5 ans), misez sur la qualité !


💡 La marque Herloop propose des modèles de qualité à un prix raisonnable (environ 30€). Un budget que vous ne mettrez pas dans des protections jetables puisque les culottes passent en machine.

Les culottes menstruelles adaptées après une fausse couche :

Culotte menstruelle Oslo pour flux abondant
❤️ Super absorbante
❤️ Confortable
 ❤️ Certifiée REACH

Culotte menstruelle Sofia pour flux abondant ++
❤️ Idéale flux très abondants
❤️ Confortable
 ❤️ Certifiée REACH

Quand peut-on tomber enceinte après une fausse couche ?

 

Tout d’abord avant d’envisager une nouvelle grossesse, il est important d’en parler à un professionnel de la santé pour comprendre les causes de cet avortement spontané et pour s’assurer que toutes les conditions sont remplies pour tomber de nouveau enceinte. 

 

Une fausse couche n’est pas la responsabilité de la maman, mais on peut mettre toutes les chances de son côté pour mener à son terme une nouvelle grossesse : arrêt de l’alcool et/ou du tabac, alimentation saine et équilibrée (de préférence bio), prise de compléments (en particulier de la vitamine B9, aussi appelée folate ou acide folique), repos, etc…. 

 

À ces facteurs physiques, s’ajoutent bien entendu le temps de faire son deuil (ne pas hésiter à en parler à son ou sa conjoint.e, son entourage voire à se faire accompagner). Bref, la survenue des premières règles après une fausse couche n’est pas le seul signe qu’une grossesse est de nouveau possible. 

 

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont plus qu’encourageants puisque on estime avoir près de 70% de chance de concevoir un bébé sans danger dans les trois mois qui suivent une fausse couche.

Comment repérer mon ovulation ?

 

Généralement l’arrivée des premières règles après une fausse couche signifie qu’une ovulution s’est produite et que ton cycle reprend son rythme normal. Si tu souhaites débuter une nouvelle grossesse rapidement et ne pas attendre le retour prochain de tes règles, tu peux être tentée d’identifier ton jour d’ovulation

 

Pour ce faire, il faut utiliser quelques subterfuges et être attentive à certains symptômes caractéristiques (un peu comme lorsque l’on a un cycle menstruel irrégulier)  :

 

  • une température corporelle élevée : juste avant l’ovulation, la température basale augmente de 0,3 à 0,6°C ;
  • une libido élevée ;
  • un col de l’utérus haut, mou et humide ;
  • des pertes blanches abondantes, liquides, transparentes et ressemblant à du blanc d’œuf ;
  • des seins tendus et douloureux  ;
  • une gêne ou une douleur au niveau du ventre ;
  • un spotting…

De même pour maximiser ses chances de concevoir un enfant, n’hésitez pas à utiliser un test d’ovulation et faire en sorte d’avoir des rapports sexuels réguliers (tous 2 ou 3 jours par exemple). Néanmoins, il est préférable de demander l’avis de son médecin avant d’essayer à nouveau d’avoir un enfant.

10 idées de cadeaux pour une jeune maman et son bébé

Herloop s’adresse à toutes les jeunes filles et femmes, y compris les mamans ! Tu as envie de gâter une jeune maman et tu recherches des idées de cadeaux originales pour être sûr.e de lui faire plaisir ? Voici un billet qui devrait te plaire ! L’équipe Herloop te présente nos 10 meilleures idées de cadeaux à offrir à une future ou jeune maman (à choisir en fonction de sa personnalité :p). 

#1 Un massage pour la chouchouter 💆‍♀️

Après une grossesse, qui a été certainement synonyme de jambes lourdes, de manque de sommeil et de plein de petits tracas du quotidien, sans parler de l’arrivée de bébé (nuits courtes, pas de temps pour soi, un peu (beaucoup ?) de stress), la jeune maman est souvent épuisée et n’a pas un moment à elle. C’est pourquoi, tu peux lui offrir un soin à domicile ou en institut de beauté, ce massage sera certainement le bienvenu pour soulager son corps engourdi et lui offrir une bulle bien à elle le temps d’une heure (et pendant ce temps c’est toi qui gardes bébé !).

Pour prolonger cet instant de plénitude, tu peux compléter cette idée de cadeau pour jeune maman par des produits de beauté et/ou de bien-être. Sache qu’il existe des kits et des box tout prêts !

#2 Une jolie culotte post-maternité (super utile) 💕

Quand on devient mère, il peut être difficile de se sentir femme surtout dans les premiers mois après l’accouchement. On veut mettre toute notre énergie et notre amour pour le bien être de bébé et c’est normal.

Prendre soin de soi c’est commencer par sa santé, son corps, son intimité. Et quand les règles reviennent après des mois d’absence, c’est un peu l’anarchie ! Pourquoi ne pas offrir à la jeune maman de la jolie lingerie menstruelle ?

C’est un sujet dont on ne parle pas forcément mais qui concerne pourtant chaque maman. On a pas forcément envie ou la possibilité de mettre des tampons et les serviettes peuvent être très inconfortables. On ajoute par dessus le marché les hormones en ébullition… Bref tout va bien.

Voilà pourquoi Herloop a créé de la lingerie menstruelle conçue pour accompagner les femmes et les aider à vivre leurs règles le plus sereinement possible. Jolies, ultra absorbantes et fabriquées avec des matières saines, c’est un cadeau original et personnel à faire à une maman qu’on a envie de chouchouter.

Oslo ou Sofia quand son cycle reviendra à la normale, Paris pour être plus féminine que jamais, et pourquoi pas London pour les spottings, il y a l’embarra du choix !

Psst ! On n’en parle pas assez mais le retour de couche, c’est à dire les premières règles après la naissance de bébé, est souvent douloureux et les saignements abondants. Le retour de couche arrive le plus souvent dans les 6 à 8 semaines après l’accouchement. Une période pas facile pour les jeunes mamans en plus de la fatigue.

Des culottes de règles pour flux abondants aussi jolies qu'efficaces :

#3 Des fleurs ou une plante symbolique 💐

Un beau bouquet de fleurs reste un cadeau incontournable de toute naissance ! Pour marquer le coup et adresser un message d’amour et de tendresse à ta proche, tu peux choisir ou créer une composition originale et laisser s’exprimer le langage des fleurs. 

L’iris : symbole de confiance et de sagesse

Le lys : la fleur inconditionnelle de la maternité de la la pureté, la grandeur des sentiments et la fertilité.

L’orchidée : symbole de l’amour, de la fertilité, du raffinement et de la beauté.

Tu souhaites offrir un cadeau pour jeune maman qui ait du sens et qui dure dans le temps ? Dans ce cas, je te conseille un arbre ou une plante, car ils sont symbole de vie, de fécondité et d’espoir. Ce cadeau original et empreint d’affection convient à tous les espaces : du bonsaï à garder chez soi au chêne à planter dans un jardin, tu trouveras certainement le présent idéal !

#4 Un cours de yoga ou de pilates 🤸‍♂️

La grossesse n’est pas toujours une partie de plaisir et il est souvent nécessaire de rééduquer le périnée des jeunes mamans. En plus, de la rééducation périnéale traditionnelle, ces dernières peuvent suivre quelques séances de yoga ou de pilates.

Ces pratiques sportives douces permettent de travailler les muscles profonds, et notamment le plancher pelvien. Aussi, si tu es en quête d’une idée de cadeau original pour une jeune maman active, pourquoi pas lui offrir une séance ? D’ailleurs, tu peux même l’accompagner à cette occasion ! Cela vous permettra de vous faire plaisir à tous.tes les deux et de bien vous amuser.

#5 Une box spéciale maternité post accouchement 🎁

Quand on vient d’accoucher, on a des besoins et des envies particulières. Entre la fatigue post-accouchement, le corps qui change une fois de plus, les émotions qui font les montagnes russes…

La marque Dorlotine à créé une box spéciale maternité, composée de produits sains et tout doux choisis spécialement pour prendre soin des jeunes mamans. Un collier de maternage pour occuper les mains de bébé en toute sécurité, des infusions relaxantes, un soin galbant, un joli chouchou… que de belles choses à offrir à une maman ! Et tu peux même personnaliser ton message à l’envoi de la box 🙂

box maternité

 

Box maternité – Dorlotine

Et comme chaque mois qui vont passer seront des étapes importantes dans la vie du nouveau né, Dorlotine a aussi créé une box bébé à offrir dès la naissance. Le concept est simple : un mois, une box !

Un cadeau original accompagnera bébé durant de nombreux mois ! Tu peux ainsi choisir ton abonnement (mensuel ou en pack de 12 mois) et le type de box que tu souhaites offrir : la Baby Box ou la box Koala.

#6 Un livre sur les parents imparfaits 📖

Il n’y a pas de mère ou de père parfait qu’on se le dise ! Lorsqu’un bébé arrive, plein de questions surviennent et on n’ose pas forcément les poser ! Pour déculpabiliser les jeunes parents et les décomplexer, pourquoi ne pas leur offrir comme cadeau un livre pour les aider à voir les choses sous un autre angle, le tout avec un regard bienveillant ?

livre cadeau maternité

En tout cas, c’est ce que plusieurs auteurs vous proposent : prends le temps de feuilleter ces guides drôles et attachants pour trouver une idée de cadeau idéal pour jeune maman.

#7 Une séance de babysitting 👩‍👦

Proposer de garder bébé le temps de quelques heures ou d’une soirée, peut être une idée de cadeau pour la jeune maman ! L’arrivée d’un enfant vient bouleverser les équilibres et les habitudes. Les jeunes parents doivent penser et faire tout un tas de choses, tant et si bien que les minutes de temps libre leur sont comptées.

Ils ont besoin d’aide et de repos ! Aussi pour les soulager, tu peux te proposer de garder leur nouveau-né le temps de quelques heures. Ce baby-sitting permettra à la jeune maman de se reposer et/ou de s’occuper de tout ce qu’elle n’a plus le temps de faire !

#8 Un rendez-vous chez le coiffeur 💇‍♀️

Un peu comme les lochies, la chute de cheveux post-partum est encore un sujet trop peu abordé ; pourtant il est très courant que suite à la naissance de son enfant, les cheveux de la jeune maman se mettent à tomber par poignée. Ils peuvent devenir très secs ou, au contraire, très gras. Cette chute de cheveux importante dure en moyenne 3 mois (le temps que les taux d’œstrogènes redeviennent normaux).

En plus de nos conseils pour retrouver une chevelure pleine de vie, pourquoi ne pas offrir comme cadeau à la jeune maman un rendez-vous chez le coiffeur ? En ayant une jolie coupe de cheveux, elle aura certainement davantage de confiance en elle.

#9 Une écharpe de portage 👩‍🍼

Pour l’allaitement de son enfant, tu peux opter pour une écharpe de portage (de préférence en coton bio). Comme tu pourras le constater, il en existe de toutes sortes et de toutes les couleurs. L’écharpe de portage est un présent incontournable pour toutes les mamans qui souhaitent allaiter bébé.

En gardant son bébé près d’elle, il pourra dormir paisiblement alors que la maman aura les mains libres pour continuer à vaquer à ses occupations. En plus, le fait de garder bébé contre la poitrine de sa mère contribue à la montée de la lactation.

#10 Une séance d’ostéopathie bébé/maman  👩‍👦

Durant toute la grossesse, le corps subit des transformations profondes et ce, à une grande vitesse ; le changement est encore plus spectaculaire à la suite de l’accouchement, tant est si bien que l’on peut penser que le manque de sommeil pourrait à lui seul justifier la fatigue de la jeune maman. Or ce n’est pas tout à fait vrai : à cela peuvent s’ajouter d’éventuelles douleurs et troubles du post-partum : douleurs pelviennes, mal de dos, troubles digestifs, maux de tête… Fort heureusement cela n’est pas une fatalité : l’ostéopathie peut être une vraie aide pour la jeune maman ! 

Notre dixième, et avant-dernier conseil, est d’offrir à la jeune maman une ou plusieurs séances chez ce spécialiste pour l’aider à se ressourcer et se réapproprier son corps. Sache aussi que de nombreux ostéopathes proposent désormais des consultations “mère-bébé” : ce rendez-vous sera donc l’occasion pour la jeune maman de prendre autant soin d’elle que son tout-petit !

#11 De l’aide et de petites attentions 👋

Sois présent(e) pour l’aider avec son baby ! Tu peux aussi lui concocter de délicieux petits plats : on sait que l’alimentation post-partum est très importante pour que la jeune maman reste en forme et apporte de bons nutriments à son bébé si elle allaite. Chez Herloop, nous te conseillons de préparer des portions individuelles pour qu’elle puisse les congeler et les savourer quand bébé sera calme :). Tu peux aussi lui offrir ton aide pour faire le ménage chez elle. Et oui, c’est aussi cela un cadeau pour jeune maman : inutile de dépenser beaucoup pour lui faire plaisir. Les choses simples sont souvent les meilleures et il suffit finalement de peu pour marquer le coup !

Voilà, nous arrivons à la fin de cet article ! Bien entendu, ce ne sont que quelques idées jetées ici et là ! C’est toi qui connait le mieux la jeune maman : n’hésite-pas à te fier à ton instinct (ou à demander à ses proches) pour savoir ce dont elle a réellement besoin et ce qui lui fera plaisir ! Une chose est sûre : à la suite d’une naissance, une maman nécessite de l’aide et beaucoup d’affection ! Si toi aussi tu as des idées de cadeaux originaux à offrir à une jeune maman, ajoute-les en commentaire !

La symptothermie, une méthode de contraception naturelle basée sur ton cycle

Pour faire suite à notre article sur les contraceptions naturelles, nous avons choisi ce mois-ci de te parler plus particulièrement de la méthode symptothermique (ou sympothermie). Cette méthode de contraception familiale est très appréciée car elle est très fiable : elle offre une efficacité équivalente à la pilule). Elle se base sur l’observation quotidienne de la glaire cervicale et de la température du corps.

La méthode symptothermique : c’est quoi ?

Elle se base sur l’observation de la glaire cervicale (la sympto) et de la température basale (la thermie) au réveil dans le but de déterminer les jours de fertilité et d’infertilité chez la femme. Sa sécurité contraceptive repose sur la combinaison de l’observation active de ces deux données. En plus, elle aide les femmes à mieux se connaître (et ça aussi, c’est un vrai atout 🙂).

La symptothermie ne laisse pas de place à l’approximation car elle est fondée sur l’observation quotidienne des signes de fertilité du cycle menstruel. Cela la différencie d’autres méthodes moins sûres comme la méthode Ogino (fondée sur des statistiques établies à partir des cycles passés).

Les signes observés par cette méthode

L’observation de glaire cervicale

La glaire cervicale est sécrétée par le col de l’utérus et est mélangée à d’autres substances : c’est ce que l’on appelle les pertes blanches. La glaire cervicale évolue tout au long du cycle féminin :

  • Au début de la phase folliculaire (après les règles, au début du cycle), la glaire cervicale est épaisse et opaque. Elle ne s’écoule pas, ton vagin semble plus sec (généralement il n’y a pas de traces au fond de ta culotte).
  • À la fin de la phase folliculaire, ton corps se prépare à la possibilité de tomber enceinte. La glaire devient pâteuse, blanchâtre et plutôt crémeuse. Elle est collante.
  • Quelques jours avant l’ovulation (au moment où débute la fenêtre de fécondation), tu as la sensation d’être humide : la glaire est transparente, visqueuse et assez liquide. Concrètement, tu peux remarquer des traces blanches et pâteuses au fond de ta culotte.
  • Au moment de l’ovulation, la glaire est très liquide, transparente, brillante et étirable : elle ressemble à du blanc d’œuf. Ton vagin est “glissant”.
  • Une fois la période de fertilité passée, durant la phase lutéale, la glaire redevient sèche, épaisse et opaque.

Si tu veux en savoir plus sur l’évolution et le rôle des pertes blanches et leur pH, on te conseille de lire les billets consacrés à ces sujets 😉

La prise de la température basale

La température interne doit être mesurée au réveil (toujours au même moment et avec le même appareil). Il s’agit d’une donnée essentielle pour reconnaître la phase fertile du cycle de celles infertiles : 

  • Une fois les règles terminées, elle augmente légèrement. 
  • Au moment de l’ovulation, elle grimpe d’un coup. 
  • En l’absence de fécondation, elle baisse de nouveau.
  • Et ce à chaque cycle menstruel !

En théorie (et en théorie seulement !), une femme est infertile pendant les cinq premiers jours du cycle (sauf en cas de cycles irréguliers et/ou courts). Si tu as un cycle régulier, ta phase fertile doit commencer entre les 6ème et 9ème jours (pour t’aider tu peux quand même te baser sur tes cycles précédents). Tu dois alors commencer à prendre la mesure de ta température interne quotidiennement pour déterminer un plateau de température basse et détecter le plateau élevé. 

(Éventuellement) la position de ton col utérin

La symptothermie est fondée principalement sur l’observation de la glaire cervicale et de la température basale, mais elle peut aussi être associée à celle du col de l’utérus. Et pour cause, lui aussi évolue en fonction de ton cycle !

  • Durant les règles, ton col est bas et dur mais légèrement ouvert afin de laisser le flux menstruel s’écouler,
  • Durant la phase folliculaire, il est bas, fermé, dur et sec. Il peut aussi être légèrement incliné sur le côté.
  • Pendant la période de fertilité, il est haut, ouvert, mou et humide.
  • Au moment de la phase lutéale, une fois la période fertile passée, il redevient bas, dur, fermé et sec.

Concrètement les périodes infertiles se traduisent par un col dur et bas (tu peux facilement le toucher avec ton doigt) alors que durant la période ovulatoire, il est haut et mou (tu as plus de mal à le toucher).

Comment mettre en pratique cette méthode ?

Après avoir lu ces quelques lignes, il se peut que tu sois tentée d’essayer la symptothermie mais que, dans le même temps, tu te dises qu’elle est complexe à mettre en place. Ne t’inquiète pas, c’est normal que tu aies besoin d’un temps d’adaptation pour appréhender ton corps et tes sensations. Pendant le premier cycle, il faudra t’observer tous les jours (et bien te protéger si tu ne souhaites pas tomber enceinte). À partir du deuxième cycle, le rythme s’allège, et ainsi de suite.

Sache aussi que plusieurs applications ont été développées pour te permettre de noter facilement toutes tes observations et leurs valeurs (température corporelle et glaire cervicale bien sûr, mais aussi la position du col de l’utérus, tes règles et ton SPM, etc…). C’est quand même plus simple qu’un papier et un stylo, non ?

La méthode symptothermique est autant une méthode de contraception qu’un moyen fiable de reconnaître tes périodes de fertilité pour concevoir : 

  • Si tu ne souhaites pas d’enfant, il faudra vous protéger avec des préservatifs ou être abstinents durant la période de période de fertilité.
  • Si tu souhaites tomber enceinte, tu pourras visualiser clairement ta période d’ovulation pour maximiser tes chances de débuter une grossesse.

Méthode symptothermique et cycle irrégulier 

Comme cette méthode ne se base pas sur tes cycles précédents (et donc leur régularité) mais bel est bien l’observation quotidienne d’indicateurs physiologiques, cela signifie que même si tes cycles sont irréguliers elle peut se pratiquer sans problème. Par contre, il se peut alors que la période d’abstinence soit plus longue.

Une méthode de contraception pour plusieurs variantes

Si tu es en plein questionnement concernant la contraception naturelle, tu as déjà dû rencontrer certains termes comme MAO, Cyclamen ou encore Sensiplan ; il s’agit en réalité de variantes de la symptothermie :

  • La méthode Cyclamen (anciennement appelée MAO pour méthode d’auto-observation) est enseignée par le CLER en France, 
  • Sensiplan est la méthode allemande mais qui est aussi enseignée en France et dans plusieurs pays,
  • SymptoTherm, il s’agit de la fondation suisse qui a développé l’application de symptothermie éponyme,
  • Serena Quebec au Québec pour les écoles francophones. 
  • etc..

Si la symptothermie t’intéresse vraiment, tu peux les contacter ! On pourra alors t’expliquer concrètement comment la mettre en pratique, en plus tu pourras échanger avec d’autres femmes ! Cela pourra s’avérer utile pour connaître quelques petites astuces qui font toute la différence !

Symptothermie : est-ce une contraception naturelle fiable ?

Si cette méthode de contraception naturelle est bien observée, elle a un taux d’efficacité de l’ordre de 98% (c’est-à-dire équivalent à la pilule). Elle est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé et est donc idéale pour les couples. 

Symptotermie : Témoignage de Margot 30 ans.

Margot 30 ans, utilise la symptothermie comme moyen de contraception depuis 5 ans maintenant. Elle nous a volontier partagé son avis sur cette méthode 🙂

“Si je devais faire un bilan de mes cinq années de pratique de la méthode symptothermique, je dirais toujours que je regrette de ne pas l’avoir connue avant .

Le jour où j’ai décidé de chercher une alternative à la contraception hormonale je n’en croyais pas mes yeux, d’apprendre qu’il existait une méthode fiable et à la portée de tous .

Il m’a fallu quelques temps pour décrypter les signaux envoyé par mon corps (j’ai été effrayé de me rendre compte que je n’avais aucune connaissance sur le cycle féminin) puis , j’ai pris confiance petit à petit, reconnu les signes qui étaient expliqués dans le manuel d’apprentissage que j’ai lu, j’ai vu que mon cycle fonctionnait correctement et que tout était cohérent .

Ça y est ! J’étais lancée ! Et cinq ans après, je suis toujours là. Fidèle à la méthode que j’ai choisie, je ne me suis pas lassée car je ne m’observe pas tous les jours : une partie du cycle seulement. Une fois le cyclogramme construit et interprété selon des règles précises , s’en est fini pour les observations jusqu’au prochain cycle !”

 

Si tu t’intéresses à cette méthode de contraception, il est conseillé d’apprendre le B.A.ba de la symptothermie avec un professionnel pour commencer afin de bénéficier de toute son efficacité.

Symptothermie : quelques manuels utiles

Il existe aussi plusieurs manuel pour qui veux se lancer dans la symptothermie et comprendre son corps. En voici quelques uns :

  • Cycle féminin et contraceptions naturelles”, par Audrey Guillemaud (existe en version débutant)
  • Prenez conscience de votre fertilité, par Rose Bianchi
  • Naturel et fiable, le Manuel – Association sensiplan

En conclusion

La méthode de la symptothermie est complète : il s’agit d’une bonne méthode de contraception naturelle qui convient à toutes les femmes. Que tu aies un cycle régulier ou non, grâce à la sympto, tu pourras y trouver ton compte :).

Chez Herloop, nous savons que chaque femme est unique et que cette méthode naturelle peut, bien entendu ne pas convenir à toutes, c’est pourquoi tu peux aussi lire notre article sur toutes les contraceptions (contraceptifs hormonaux comme la pilule et contraceptifs mécaniques).

 

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