Saignement d’implantation ou règles : quelles différences ?

Notre cycle menstruel regorge de nuances et de subtilités, souvent source de questionnements. L’une d’elles, particulièrement récurrente : comment différencier un saignement d’implantation de nos règles ? Si ces deux évènements sont bien distincts dans notre cycle, ils peuvent être facilement confondus.

Tandis que les règles marquent l’absence de fécondation, le saignement d’implantation peut être le premier signe subtil d’une grossesse naissante. Si vous vous demandez comment faire la différence entre ces deux types de saignements, cet article est pour vous. De la nature du saignement d’implantation, jusqu’au différences avec les menstruations en passant par les indices à ne pas rater, vous saurez tout après avoir lu cet article !

Qu’est-ce qu’un saignement d’implantation ?

Le saignement d’implantation, aussi appelé saignement de nidation, survient généralement quelques jours après la fécondation. Après que l’ovule a été fécondé par un spermatozoïde, il se transforme en embryon et se déplace vers l’utérus. Lorsqu’il atteint sa destination, l’embryon tente de s’ancrer profondément dans la paroi utérine, un processus appelé “implantation”. C’est cette implantation qui peut causer de légers saignements, un phénomène tout à fait normal.

Contrairement aux menstruations, le saignement d’implantation est généralement beaucoup plus léger et de couleur plus claire. Il peut varier du rose pâle au brun foncé. De nombreuses femmes ne remarquent même pas ce saignement, ou le confondent avec de légères pertes de sang en milieu de cycle. En réalité, le saignement d’implantation est l’un des premiers symptômes potentiels de grossesse, bien avant l’apparition d’autres signes comme les nausées ou la fatigue.

Comment faire la différence entre saignements d’implantation et règles ?

La distinction entre les règles et le saignement d’implantation peut être délicate, car nous sommes toutes différentes. Toutefois, plusieurs éléments clés peuvent aider à faire la différence entre ces deux types de saignements :

Couleur et consistance

Les saignements d’implantation sont souvent d’une couleur plus claire que les règles normales. Ils peuvent être roses pâles, rouge clair ou même brunâtres. Ces teintes contrastent avec la couleur rouge vif ou foncé typique des menstruations. De plus, le sang de l’implantation est généralement plus fluide et dépourvu de caillots, contrairement au sang des menstruations.

Durée et abondance

Les saignements d’implantation durent généralement moins longtemps que les règles. Ils peuvent persister entre quelques heures à deux jours au maximum. De plus, ils sont moins abondants. Alors que les règles peuvent nécessiter l’usage de tampons ou de serviettes hygiéniques, le saignement d’implantation est souvent si léger qu’une simple protection quotidienne suffit.

Timing

Les saignements d’implantation surviennent généralement une semaine avant la date prévue des règles, soit entre 6 à 12 jours après la fécondation. Si vous observez des saignements en dehors de votre cycle menstruel habituel, cela pourrait être un signe d’implantation.

Combien de temps dure un saignement d’implantation ?

Le saignement d’implantation est généralement un phénomène bref, bien moins long que les menstruations. Toutefois, sa durée peut varier d’une femme à l’autre. 

  • En règle générale, le saignement d’implantation dure entre quelques heures et deux jours. Il est rare qu’il s’étende au-delà de cette durée. Par rapport aux menstruations qui durent en moyenne de 3 à 7 jours, le saignement d’implantation est nettement plus court.
  • Certaines femmes peuvent ne jamais connaître de saignement d’implantation tout au long de leur vie, même si elles sont tombées enceintes à plusieurs reprises. D’autres peuvent l’observer à chaque grossesse.
  • Le saignement d’implantation est généralement très léger. Certaines d’entre nous peuvent seulement remarquer quelques taches de couleur rose ou brune sur leurs sous-vêtements ou lorsqu’elles s’essuient après être allées aux toilettes.

Le saignement d’implantation, bien que quelquefois confondu avec le début des règles, est un signe distinct de la nidation d’un embryon dans l’utérus, marquant le début d’une potentielle grossesse. Comprendre les nuances entre ces deux types de saignements vous aider à mieux interpréter les signaux que votre corps vous envoie.

Lorsque vous observez des pertes de sang en dehors de votre cycle menstruel habituel, il est essentiel de prêter attention aux autres symptômes associés et à la durée de ces saignements. En cas de doute, un test de grossesse et une consultation avec un gynécologue peuvent fournir des éclaircissements.

 

Comment soulager les irritations de la vulve ?

La vulve, bien qu’elle joue un rôle crucial dans notre physiologie, demeure un mystère pour bon nombre d’entre nous ! Fragilisée, elle peut nous causer bien des soucis, comme des démangeaisons ou des douleurs. Pas très sympa… La bonne nouvelle, c’est qu’il sagit parfois d’une petite mise à jour pour que tout revienne à la normale 🙂 Petit tour d’horizon rapide pour se souvenir de ce que représente notre abricot, pourquoi il nous démange parfois, et comment prendre soin de lui. Prêtes ? Voici les secrets d’une foufoune heureuse !

Minute anatomie ! Qu’est-ce que la vulve ?

La minute pas très fun mais indispensable que ce soir pour parler de soucis gynéoclogiques ou même de plaisir d’ailleurs :

La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes féminins. Parfois, on la confond avec le vagin, mais ce n’est pas la même chose du tout. Le vagin représente seulement la partie interne du système reproducteur féminin, tandis que la vulve constitue la partie externe.

La vulve est composée de plusieurs éléments :

Les grandes lèvres : Ce sont les replis de peau externe qui entourent la vulve. Elles ont une forme allongée et protègent les organes intérieurs. C’est un peu les gardiennes en peau qui protègent la vulve comme des super-héroïnes.

Les petites lèvres : Situées à l’intérieur des grandes lèvres, elles sont plus minces et peuvent varier en taille et en couleur. Ce sont les petites sœurs cachées qui changent de style selon les femmes ^^

Le clitoris : Situé à la partie supérieure de la vulve, le clitoris est un organe érectile sensible qui joue un rôle essentiel dans le plaisir sexuel féminin. C’est le boss du plaisir, très sensible et prêt à s’amuser !

L’orifice urinaire : C’est par cet orifice que l’urine est évacuée du corps. #pausepipi

L’orifice vaginal : Il mène au vagin et est le point d’entrée pour les rapports sexuels et le canal de sortie lors de l’accouchement. Pour faire simple, c’est l’autoroute des câlins et la sortie pour les bébés ^^

La vulve est une zone particulièrement sensible en raison de sa richesse en terminaisons nerveuses. Elle nécessite donc une attention particulière en matière d’hygiène et de soins. Sa position externe la rend vulnérable à divers agents irritants, d’où l’importance de comprendre les causes potentielles d’irritations pour mieux les prévenir et les traiter.

Quelles sont les causes des irritations vulvaires ?

On vous en parlait dans un précédent article sur les secrets de la vulve, notre petit abricot peut être affectée par une variété de facteurs qui peuvent causer des irritations. Voici les principales causes.

Le Ph chamboulé

La zone intime féminine possède un pH acide pour protéger contre les infections. Toutefois, lorsque ce pH est perturbé, cela peut entraîner des irritations ou même des mycoses. On vous en dit plus dans un article super utile dédié au Ph vaginal.

Les hormones en folie

Les variations hormonales, courantes pendant le cycle menstruel, la grossesse ou la ménopause, peuvent affecter l’équilibre de la flore vaginale, rendant la vulve plus susceptible aux irritations.

Les démangeaisons de la vulve après un rapport sexuel

Cela peut être dû à une réaction à des produits comme les lubrifiants, les préservatifs en latex, ou même à une friction excessive pendant l’acte.

Port de vêtements serrés et matières inadaptées

Les vêtements trop serrés, en particulier ceux en matières synthétiques, peuvent provoquer des frottements, favorisant ainsi les irritations. Le coton, respirant et doux, est souvent recommandé pour les sous-vêtements y compris pendant la semaines des règles ! Privilégiez les culottes menstuelles avec un acceuil en coton certifié REACH (sans produits nocifs) pendant vos règles. Elles passent en machine et leur tissus technique permet de maintenir le sang au coeur du tissus sans sensation d’humidité. Vous éviterez ainsi de nombreux désagréments (et gagnerez en confort c’est certain !).

Les différentes maladies et infections

Mycose vaginale : due à un champignon, cette infection se manifeste souvent par des démangeaisons, des rougeurs et des pertes blanches épaisses. Un traitement adéquat, souvent une crème antifongique, est nécessaire pour combattre cette condition.

Vaginite : cette inflammation du vagin peut être causée par des bactéries, des levures ou des virus. Il est essentiel de consulter un médecin pour un diagnostic précis et un traitement adapté.

Chlamydiose et gonorrhée : ce sont des infections sexuellement transmissibles qui peuvent provoquer des démangeaisons, des brûlures et des pertes anormales.

Herpès génital : une IST qui cause des démangeaisons, des douleurs et des petites lésions ou ulcères.

Allergies : des réactions allergiques à des produits tels que les savons, les tampons, les serviettes hygiéniques ou la lessive peuvent causer des irritations vulvaires.

La grossesse

Pendant cette période, les changements hormonaux, l’augmentation de la circulation sanguine dans la région pelvienne et la compression exercée par le fœtus peuvent tous contribuer aux démangeaisons ou irritations vulvaires.

Comment traiter et prévenir le prurit vulvaire ?

Le prurit vulvaire est non seulement inconfortable mais peut également nuire à la confiance et au bien-être quotidien. Il est essentiel de comprendre les causes sous-jacentes de ces irritations pour définir le bon traitement. Un médecin pourra vous conseiller, notamment sur les crèmes à appliquer pour apaiser et traiter la zone affectée.

Attention aux astuces naturelles pas toujours amies

Certaines astuces “naturelles” ne sont pas vraiment copines avec la zone intime. Par exemple, certaines huiles essentielles, si elles sont mal utilisées, peuvent causer plus de problèmes que de solutions. Le vinaigre de cidre ou le bicarbonate de soude, c’est mieux de les laisser à la cuisine. Ils peuvent empirer les démangeaisons.

Des remèdes maison comme le vinaigre de cidre ou le bicarbonate de soude, souvent recommandés sur Internet, peuvent perturber le pH vulvaire et accentuer l’irritation.

Dites non aux produits classiques

Les produits pour l’hygiène intime qu’on trouve dans les magasins contiennent souvent des ingrédients étranges. Des parfums, des couleurs ou d’autres produits chimiques qui ne sont pas les amis de la vulve délicate. Donc, vérifiez les étiquettes et préférez les produits doux, sans parfums ni agents chimiques.

Les huiles végétales pour une vulve heureuse

Les huiles naturelles, comme l’huile de coco ou l’huile d’amande douce, peuvent calmer les démangeaisons. Elles hydratent et sont douces pour la peau. L’huile de calendula est aussi super pour apaiser les irritations. Mais avant d’en mettre, faites un petit test pour éviter les mauvaises surprises.

L'importance d'une hygiène intime adaptée

L’hygiène intime joue un rôle crucial dans la prévention des irritations et des infections vaginales. Toutefois, il est essentiel d’adopter une routine adaptée, car un excès ou une mauvaise hygiène peut avoir des conséquences négatives sur la santé intime.

Pourquoi l'excès d'hygiène peut être néfaste pour la santé ?

Équilibre délicat : La zone intime a un écosystème fragile avec une flore composée de bactéries bénéfiques qui maintiennent un pH acide, aidant à repousser les bactéries pathogènes. Un lavage excessif, en particulier avec des savons non adaptés, peut perturber cet équilibre, favorisant ainsi le développement d’infections.

Sécheresse : Une hygiène intime excessive peut également causer la sécheresse vaginale. Cela peut entraîner des démangeaisons, des brûlures et rendre les rapports sexuels inconfortables.
Réaction aux produits : L’utilisation fréquente de produits parfumés, de douches vaginales ou de lingettes peut provoquer des réactions allergiques ou irritatives.

Les soins adaptés et les gestes à ne pas faire :

Utiliser un nettoyant adapté : lors de la toilette intime, l’utilisation d’eau tiède est recommandée, tout comme des nettoyants doux spécialement conçus pour cette zone. Pour la toilette intime, préférez des nettoyants doux, sans parfum et spécialement formulés pour cette zone. Ces produits respectent le pH vaginal et n’agressent pas la muqueuse.

Éviter les douches vaginales : ces douches peuvent perturber la flore vaginale naturelle et sont généralement déconseillées sauf indication médicale.

Sécher soigneusement : après la toilette, il est essentiel de sécher délicatement la zone intime pour prévenir la macération, qui peut favoriser les infections.

Porter des sous-vêtements adaptés : les sous-vêtements en coton sont recommandés car ils permettent à la peau de respirer. Les vêtements trop serrés ou en matières synthétiques peuvent créer un environnement humide propice au développement de bactéries.

Changer régulièrement de protections pendant les règles : que vous utilisiez des tampons, des serviettes, des coupes menstruelles ou mieux des culottes menstruelles, il est vital de les changer régulièrement pour éviter la prolifération de bactéries.

La vulve, c’est bien plus qu’une partie du corps, c’est un trésor qu’il faut chouchouter. En apprenant comment elle fonctionne, pourquoi elle démange, et comment la soigner et la prévenir, on peut rendre notre quotidien meilleur. Alors, écoutez votre corps, réagissez aux signaux et, si quelque chose cloche, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé. Les démangeaisons, les irritations, ce n’est pas à prendre à la légère. Et souvenez-vous, nous sommes toutes dans le même bateau !

Pourquoi a-t-on le ventre gonflé pendant les règles ?

Qui n’a jamais lancé un soupir en découvrant un ventre un peu plus rond que d’habitude au moment des règles ? Ces ballonnements, souvent accompagnés de douleurs, est l’un des symptômes les plus courants du syndrome prémenstruel (SPM)

La sensation de ballonnement, ce petit “plus” inattendu du cycle menstruel, est bel et bien réelle et concerne un grand nombre d’entre nous. Qu’il s’agisse de caprices hormonaux, de stress ou d’un léger ralentissement de notre système digestif, les causes sont variées.
Dans cet article, nous allons aborder ces différents symtômes pour mieux comprendre pourquoi notre ventre fait des siennes pendant nos règles. Et restez avec nous jusqu’au bout, on vous donnera des conseils utiles pour soulager ces ballonements

Pourquoi mon ventre gonfle pendant le SPM ?

Le syndrome prémenstruel, plus connu sous les initiales SPM, est ce petit rendez-vous mensuel qui s’invite avec son cortège symtômes physiques (ventre gonflé, migraines, acné…) et cette sensibilité émotionnelle qu’on connait bien… Le ventre qui prend ses aises et les ballonnements sont souvent en tête de liste des “joies” du SPM. Mais, qu’est-ce qui provoque exactement ces sensations inconfortables ? 

  • L’effet hormonal : L’une des principales raisons du gonflement du ventre pendant le SPM est la fluctuation des niveaux hormonaux. En particulier, la progestérone, une hormone qui augmente après l’ovulation, peut ralentir la digestion. Résultat ? Un petit concerto interne de gaz et de ballonnements sympa…

  • La rétention d’eau : Juste avant les règles, certaines femmes peuvent retenir plus d’eau qu’à l’accoutumée, un phénomène connu sous le nom de rétention d’eau. Rappelez-vous on vous en parlait dans un article dédié à toutes celles qui ont l’impression de prendre du poids au moment des règles. Les niveaux changeants d’hormones, en particulier les hormones comme l’œstrogène, peuvent affecter l’équilibre des fluides dans le corps, contribuant ainsi à cette sensation de “ventre gonflé”.

  • Le stress : Il est souvent connu pour être la cause de bien des maux notamment pendant le SPM… Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère une hormone appelée cortisol, qui peut perturber l’équilibre hormonal normal et aggraver les symptômes du SPM, dont les ballonnements.

  • Alimentation et SPM : Durant le SPM, on peut avoir des envies d’aliments spécifiques, notamment ceux riches en sel ou en sucre. Ces choix alimentaires peuvent augmenter la rétention d’eau et contribuer aux sensations de ventre gonflé.

Pourquoi mon ventre gonfle durant les règles ?

Les règles marquent le début d’un nouveau cycle menstruel et s’accompagnent souvent d’une variété de symptômes, dont le ventre gonflé. Voyons en détail ce qui se passe pendant cette phase du cycle et pourquoi elle peut affecter le ventre.

Le cycle menstruel : une question d’hormones

Au cœur de notre cycle menstruel se trouvent les hormones, qui orchestrent tout ce qui se passe dans notre corps pendant le mois. 
Les niveaux d’œstrogène et de progestérone fluctuent tout au long du cycle menstruel. Après une ovulation sans fécondation, la chute de la progestérone peut perturber notre digestion, ce qui se traduit par des gaz et des ballonnements.

La rétention d’eau, une autre cause de ventre gonflé

Pendant cette période, nombre d’entre nous peuvent sentir leur corps retenir plus d’eau, en particulier au niveau du ventre, des mains et des seins. Cette rétention d’eau, accentuée par la consommation d’aliments riches en sel, donne à notre ventre cette sensation gonflée. Les douleurs menstruelles incitent parfois à adopter une posture plus repliée, moins active. Ce manque de mouvement peut également contribuer à une sensation de lourdeur et de ventre gonflé.

Ventre gonflé : quelles solutions ?

Avoir le ventre gonflé durant ses règles peut être inconfortable, voire douloureux. Heureusement, il existe des méthodes pour minimiser ce symptôme et améliorer votre bien-être pendant cette période.

Éviter le stress

Le stress est un facteur qui peut accentuer les symptômes du syndrome prémenstruel, dont les ballonnements. Lorsqu’on est stressé, le corps libère des hormones, notamment le cortisol, qui peuvent perturber l’équilibre hormonal naturel et augmenter la rétention d’eau. Adopter des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde peut aider à réduire le niveau de stress et, par conséquent, les symptômes associés.

Le sport pour limiter les gonflements de ventre

Bouger, c’est aussi stimuler sa digestion et libérer ces gaz qui nous gênent tant. Mais ce n’est pas tout ! Transpirer un peu peut aussi améliorer notre circulation sanguine, disant adieu à cette rétention d’eau.

Le petit conseil : Marche, natation, yoga, vélo… La palette est vaste. L’essentiel est de trouver l’activité qui fait battre votre cœur (dans tous les sens du terme) et de s’y tenir !

Réduire le sel et adopter une bonne alimentation

Le sel, c’est bien pour les frites, moins pour notre ventre pendant nos règles. Privilégions une alimentation fraîche et moins transformée pour éviter les mauvaises surprises.

Le petit conseil : Optez pour des aliments colorés, frais, et évitez les boissons gazeuses ou certains aliments qui fermentent comme les haricots ou le chou.

Prendre soin de soi pendant les règles

Un bain chaud, un doux massage, ou une bouillotte bienveillante peuvent faire des merveilles sur ces douleurs et cette sensation de lourdeur. Parce qu’après tout, nous le méritons bien.

À noter : Si ces symptômes persistent ou deviennent trop pesants, une petite visite chez votre médecin pourrait être une sage décision. Après tout, prendre soin de soi, c’est aussi savoir quand demander de l’aide.

Pour conclure, toutes ces fluctuations, souvent dues à nos amies les hormones. Mais qu’il s’agisse de dompter le stress, d’adopter une assiette bienveillante ou de bouger ses gambettes, il y a toujours des petites astuces pour chaque femme.
Et rappelez-vous, une pincée de bienveillance envers soi-même est essentielle. Parce qu’après tout, s’écouter, c’est aussi s’aimer. Et ça, c’est tout un art !

Pourquoi le sang de mes règles est noir ?

La couleur du sang pendant les règles, un sujet qui peut parfois susciter de l’inquiétude chez certaines femmes. En effet, il n’est pas rare de remarquer une variabilité de la couleur des pertes menstruelles durant le cycle. Parmi les teintes qui peuvent préoccuper, le sang noir, ou très foncé, est l’un de ces phénomènes qui suscitent des interrogations. Alors, que signifie cette couleur atypique ? Est-elle le reflet d’un problème de santé ou simplement un aspect naturel du cycle menstruel ? Découvrons ensemble les causes possibles de cette teinte singulière.

Quelles sont les causes du sang noir des règles ?

Le sang des règles n’est pas toujours de la même couleur. Il peut varier du rouge vif au marron sombre, voire au noir. Plusieurs facteurs peuvent influencer cette coloration, d’origines aussi diverses que la contraception hormonale ou le simple déroulement du cycle.

La contraception hormonale

L’utilisation de contraceptifs hormonaux comme la pilule, le patch, ou l’anneau vaginal peut affecter la couleur du sang menstruel. Ces méthodes de contraception agissent en modulant les niveaux d’hormones dans le corps, ce qui peut parfois conduire à des saignements plus légers et donc à un sang plus foncé ou noirâtre en fin de cycle.

Le premier ou le dernier jour des règles

Il est courant d’observer un sang plus sombre, voire noir, en début et en fin de menstruations. Ceci s’explique par la vitesse du flux : lorsqu’il est plus lent, le sang a le temps de s’oxyder et de foncer avant de quitter l’utérus. Ainsi, le sang qui a passé plus de temps dans le corps prend une teinte plus sombre.

Les causes médicales

L’inflammation de l’utérus ou certaines infections peuvent causer des saignements plus foncés. De même, le stress peut avoir un impact sur le cycle menstruel et la couleur du sang. Le corps, en réponse au stress, peut produire des hormones qui influencent la teinte des pertes.

Règles noires : faut-il s'inquiéter ou est-ce normal ?

Observer un sang noir ou très foncé lors de ses règles peut initialement surprendre, voire inquiéter. Toutefois, il est essentiel de comprendre que la couleur du sang menstruel est influencée par une multitude de facteurs et que dans la plupart des cas, il s’agit d’une manifestation tout à fait normale du cycle menstruel. Mais alors, quand est-ce considéré comme normal et quand faut-il y prêter une attention particulière ?

Variabilité naturelle du cycle

Comme mentionné précédemment, le sang des règles peut varier en couleur, allant du rouge vif au marron foncé ou au noir. Cette teinte est souvent le reflet du temps que le sang a passé à l’intérieur de l’utérus. Lorsque le flux est lent, comme au début ou à la fin des règles, le sang peut s’oxyder et foncer. Cette couleur plus sombre est donc un phénomène naturel et n’a, dans ce contexte, rien d’inquiétant.

Couleur et consistance du sang

En plus de la couleur, la consistance du sang peut aussi varier. Des caillots ou un sang plus épais peuvent parfois accompagner un sang de couleur foncée. Ceci est le résultat de la coagulation du sang et des tissus de l’endomètre qui se mélangent. Si ces caillots sont occasionnels et de petite taille, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. Toutefois, s’ils sont fréquents et importants, une consultation médicale peut être nécessaire.

Autres symptômes associés

La présence de symptômes additionnels peut être un indicateur pour déterminer si le sang noir est cause d’inquiétude. Si vous observez des douleurs inhabituelles, des saignements en dehors du cycle menstruel, une durée de règles anormalement longue ou tout autre symptôme atypique, il est recommandé d’en parler à un professionnel de santé.

Grossesse, ménopause et règles noires : faut-il s’en inquiéter ?

Grossesse

Il est courant pour certaines femmes d’observer des pertes de couleur marron ou noire en début de grossesse. Ces pertes, souvent confondues avec de légères règles, peuvent être le signe d’une implantation de l’embryon dans l’utérus, un phénomène parfois appelé “saignement d’implantation”. Bien que cela puisse être normal, toute femme enceinte qui observe ces pertes devrait consulter son médecin ou son gynécologue pour s’assurer de la santé de la grossesse. Dans certains cas, cela pourrait indiquer d’autres complications comme une grossesse extra-utérine.

Ménopause

La ménopause, période de la vie d’une femme marquée par l’arrêt des menstruations, est souvent précédée d’une phase appelée “périménopause”. Durant cette phase, les cycles peuvent devenir irréguliers, et la couleur des règles peut changer, passant parfois à une teinte marron ou noire. Cette variation de couleur est principalement due à la baisse de la production d’œstrogènes.

Règles "noires" : quand faut-il en parler à son médecin ou son gynécologue ?

La couleur des règles, bien que variable, est un indicateur précieux de la santé menstruelle et reproductive de la femme. Dans la majorité des cas, le sang noir ou marron pendant les menstruations est un phénomène bénin. Toutefois, il est essentiel de savoir quand consulter pour éviter des complications potentiellement graves.

Changements drastiques et soudains

Si vous observez un changement radical dans la couleur de vos règles, notamment si ce changement est accompagné d’autres symptômes inhabituels tels que des douleurs aiguës, des pertes abondantes ou des saignements entre les règles, il est impératif de consulter rapidement.

Saignements entre les cycles

Si vous remarquez des pertes marrons ou du sang noir entre vos cycles, en dehors de votre période de règles, il s’agit souvent de “saignements d’ovulation” ou de perturbations hormonales. Néanmoins, il est recommandé d’en parler à un gynécologue pour s’assurer de l’absence d’autres causes, comme des fibromes, des polypes ou d’autres conditions médicales.

Polyménorrhée : pourquoi mon cycle est plus court ?

Le mot polyménorrhée est associé à un cycle menstruel plus court que la moyenne. Ce qui veut dire qu’on peut avoir ses règles plusieurs fois dans le mois. Ce qui éveille souvent des inquiétudes et des questions. Qu’est-ce qui détermine la durée d’un cycle menstruel ? Est ce que cela joue sur notre fertilité ? Doit-on s’inquiéter ? Pour comprendre retour rapide sur les phases du cycle menstruel et les raisons qui peuvent rendre un cycle plus court.

Le cycle menstruel : ce qu'il faut savoir

Le cycle menstruel est un processus naturel qui se déroule en moyenne tous les 28 jours, bien que cette durée puisse varier d’une femme à l’autre. Ce cycle, sous-tendu par des variations hormonales, se divise en plusieurs phases distinctes :

Première étape : Les règles, le signal de départ

C’est l’amorce du cycle. Durant cette période, l’utérus élimine sa muqueuse. Cela se traduit par des saignements vaginaux, couramment appelés “règles”, et qui durent habituellement de 3 à 7 jours.

Deuxième étape : La phase folliculaire ou œstrogénique

À ce stade, l’ovaire se met en action pour préparer un ovule en vue de l’ovulation. Les œstrogènes, en grande forme, stimulent la maturation des follicules et favorisent l’épaississement de la muqueuse utérine, anticipant une potentielle grossesse.

Troisième étape : La phase d'ovulation

C’est la phase clé du cycle. Vers le milieu du cycle, généralement autour du 14ème jour pour un cycle de 28 jours, l’ovule est libéré. C’est le moment propice à la conception.

La phase lutéale

Suite à l’ovulation, le follicule laissé derrière se transforme en corps jaune. Celui-ci produit de la progestérone, préparant l’utérus à recevoir un embryon. Si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune s’estompe, entraînant une baisse des niveaux de progestérone et marquant ainsi le début d’un nouveau cycle.

Quelle est la durée moyenne d’un cycle menstruel ?

La durée moyenne d’un cycle menstruel est de 28 jours, En réalité, pour bon nombre d’entre nous, le cycle oscille entre 21 et 35 jours. Et pour les jeunes adolescentes ? Eh bien, c’est un peu plus variable, allant de 21 à 45 jours. Il est essentiel de noter que la régularité est plus indicatrice de la “normalité” que la durée exacte du cycle. On peut avoir des cycles régulièrement plus courts ou plus longs et cela peut être tout à fait normal.

Cependant, si des variations soudaines de la durée ou de la régularité du cycle surviennent, cela pourrait indiquer un déséquilibre ou un problème de santé sous-jacent. La durée du cycle est souvent influencée par divers facteurs tels que l’âge, le mode de vie, la santé générale et les changements hormonaux.

Qu'appelle t-on un cycle menstruel court ou polyménorrhée ?

La polyménorrhée, bien que moins discutée que son contraire, l’aménorrhée (absence de règles), est un phénomène qui inquiète de nombreuses femmes. C’est la situation où les cycles menstruels sont anormalement courts, généralement inférieurs à 21 jours.
En d’autres termes, si une femme a ses règles tous les 20 jours ou moins, elle peut être considérée comme souffrant de polyménorrhée.

Lorsque l’on parle de “cycles courts”, cela fait référence non seulement à la fréquence des menstruations, mais aussi à une réduction potentielle de la phase lutéale. Une phase lutéale courte peut avoir des implications sur la fertilité, car elle réduit la fenêtre pendant laquelle un ovule peut être fécondé et s’implanter avec succès dans l’utérus.

Quelles sont les causes d'un cycle menstruel court ?

Déséquilibre hormonal

Tout comme le cycle menstruel est régulé par des hormones, tout déséquilibre peut affecter sa durée. Une faible concentration de progestérone pendant la phase lutéale ou une production excessive d’œstrogènes peut raccourcir le cycle.

L'âge

On vous en parlait dans un précédent article sur la pré-ménopause, les cycles de nombreuses femmes deviennent irréguliers à l’approche de la ménopause. Les menstruations peuvent survenir plus fréquemment, conduisant à des cycles plus courts.

Problèmes thyroïdiens

La thyroïde, qui régule le métabolisme, peut également influencer la durée et la régularité du cycle menstruel. Les troubles thyroïdiens, qu’ils soient hyperthyroïdie ou hypothyroïdie, peuvent entraîner des cycles menstruels courts.

Le poids

Le poids peut influencer la production d’hormones. Être en sous-poids ou perdre beaucoup de poids en peu de temps peut réduire la durée du cycle

Le stress

Le stress chronique ou aigu peut jouer un rôle dans la perturbation du cycle menstruel. Il peut retarder les règles voire les stopper net car il affecte la production d’hormones.

Pathologies de l'utérus ou des ovaires

Les fibromes, les polypes ou les infections peuvent également être la cause de cycles courts. Il est important de consulter un gynécologue ou un professionnel de la santé pour évaluer la cause exacte d’un cycle menstruel court, surtout s’il est associé à d’autres symptômes ou si une femme envisage une grossesse.

Doit-on s’en inquiéter d'un cycle court ?

Bien qu’un cycle court puisse simplement être la “norme” pour certaines d’entre nous, il faut être attentive à toute modification soudaine ou persistante de notre cycle menstruel. Dans certains cas, un cycle court peut indiquer des problèmes de santé sous-jacents ou des déséquilibres hormonaux qui pourraient avoir des implications sur notre santé.

Un cycle court peut également avoir un impact sur la fertilité. Une phase lutéale réduite peut compliquer la conception, car l’ovule dispose de moins de temps pour être fécondé et s’implanter.

Voilà pourquoi il est important de surveiller régulièrement la durée et la régularité de son cycle et de consulter un gynécologue si des changements sont observés, notamment si ces changements s’accompagnent d’autres symptômes tels que des saignements abondants, des douleurs ou des irrégularités persistantes

Est-ce que c’est normal d’avoir ses règles 2 fois par mois ?

Le fait d’avoir ses règles deux fois en un mois peut susciter des inquiétudes. Est-ce lié au stress, à un déséquilibre des hormones, ou est-ce simplement une variation naturelle du cycle menstruel ? Chez Herloop, le sujet des règles irrégulière est très souvent au coeur des discussions. On s’est donc penché sur la question pour lister les possibles symptômes et comprendre les causes de cette situation. Prenez des notes !

Est-ce possible d'avoir ses règles deux fois dans le même mois ?

Règles irrégulières à la puberté

Lorsqu’une jeune fille commence à avoir ses règles, il est courant de constater des irrégularités dans son cycle. La puberté est une période de grands changements hormonaux. Ces fluctuations peuvent rendre le cycle menstruel imprévisible pendant les premières années qui suivent la ménarche (premières règles). Il n’est pas rare que des adolescentes aient des menstruations irrégulières, voire même deux fois dans le même mois à cause de ce bouleversement hormonal. C’est généralement temporaire et tend à se régulariser avec le temps.

Cycle menstruel court

Le cycle menstruel d’une femme varie généralement entre 21 et 35 jours. Cependant, certaines femmes peuvent naturellement avoir des cycles plus courts, avoisinant les 21 jours. Si c’est le cas, il est mathématiquement possible d’avoir des règles au début du mois, puis à la fin, notamment dans les mois plus longs comme janvier, mars, mai, juillet, août, octobre ou décembre. Ce phénomène, bien que déroutant, reste normal pour les femmes ayant naturellement un cycle court. Cependant, un changement soudain de la durée habituelle du cycle vers un cycle plus court mérite d’être discuté avec un médecin.

Règles deux fois dans le mois ou spotting ?

Souvent, ce que l’on perçoit comme des règles survenant une deuxième fois dans le mois n’est pas réellement des menstruations, mais du spotting ou des saignements intermenstruels. Ces saignements, généralement plus légers que les règles, peuvent être de couleur rose, rouge ou marron. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces saignements (le spotting) .

Changements hormonaux

Les fluctuations hormonales peuvent déclencher des saignements légers entre les règles. Cela est courant chez les femmes qui débutent ou arrêtent une méthode de contraception hormonale, ou celles qui approchent de la ménopause.

Certaines infections

Les infections du vagin, du col de l’utérus ou de l’utérus peuvent parfois provoquer des saignements légers.

Les fibromes utérins

Des tumeurs non cancéreuses peuvent se développer sur ou à l’intérieur de l’utérus, causant parfois des saignements en dehors des règles.

D'autres causes

Implantation de l’embryon, lésions cervicales, un stress intense ou même des modifications de poids drastiques, peuvent être à l’origine de saignements entre les règles. Avoir ses règles deux fois par mois peut être le résultat d’une variété de facteurs, allant des cycles naturellement courts aux saignements intermenstruels (spotting). Bien que dans de nombreux cas cela soit inoffensif, il est essentiel d’écouter son corps et d’être attentive à tout changement soudain ou inhabituel dans le cycle menstruel. Si des saignements se produisent régulièrement deux fois par mois ou si vous ressentez d’autres symptômes associés, il est fortement recommandé de consulter un médecin ou un gynécologue. Ces professionnels de santé peuvent fournir des conseils, effectuer des tests si nécessaire, et rassurer les femmes sur leur état de santé.

TDPM : la dysphorie prémenstruelle, qu’est-ce que c’est ?

Lorsqu’il s’agit du cycle menstruel, de nombreuses femmes connaissent des symptômes désagréables, couramment appelés syndrome prémenstruel (SPM). Mais savez-vous qu’il existe une forme plus sévère de ce syndrome, connue sous le nom de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) ? Moins connu, ce trouble touche pourtant un pourcentage non négligeable de femmes, avec des symptômes bien plus intenses et parfois débilitants.

Qu’est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel ?

Le TDPM est une condition médicale sérieuse caractérisée par des symptômes psychologiques intenses qui se manifestent dans la phase lutéale du cycle menstruel, généralement une semaine ou deux avant le début des règles. Ces symptômes peuvent avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie, les relations et la capacité d’une femme à fonctionner normalement dans sa vie quotidienne.

Les symptômes du TDPM sont plus sévères que ceux du SPM classique et peuvent inclure une humeur fortement dépressive, une irritabilité ou une colère intenses, des tensions, une sensation de désespoir, et même des pensées suicidaires. D’autres symptômes courants comprennent une fatigue marquée, des troubles du sommeil, une modification de l’appétit et des douleurs articulaires ou musculaires. Si le SPM peut être désagréable, le TDPM est carrément handicapant.

Il est essentiel de comprendre que le TDPM n’est pas simplement une version “plus intense” du SPM. C’est un trouble à part entière, nécessitant une reconnaissance et une prise en charge spécifiques. Bien que la cause exacte du TDPM demeure inconnue, on pense qu’il est lié à des changements hormonaux qui se produisent pendant le cycle menstruel.

Quelles différences observer entre le TDPM et le SPM ?

Pour beaucoup, la ligne de démarcation entre le SPM et le TDPM peut sembler floue. Après tout, les deux conditions partagent de nombreux symptômes en commun, tels que la sensibilité mammaire, les ballonnements, la fatigue et certains changements d’humeur. Cependant, la distinction se fait principalement sur l’intensité et l’impact de ces symptômes sur la vie quotidienne.
Intensité des symptômes : Le TDPM est marqué par des symptômes psychologiques beaucoup plus prononcés. Alors que le SPM peut entraîner de légères fluctuations d’humeur, le TDPM implique des sauts d’humeur plus intenses, comme une tristesse profonde, une irritabilité marquée, voire des pensées suicidaires.

Durée et persistance : Les symptômes du TDPM durent généralement plus longtemps que ceux du SPM. Ils commencent souvent après l’ovulation et peuvent persister jusqu’à l’arrivée des règles, voire quelques jours après.

Impact sur la vie quotidienne : Alors que le SPM peut causer une gêne modérée, le TDPM peut sérieusement entraver la vie quotidienne d’une femme. Cela peut inclure des difficultés à travailler, à entretenir des relations ou à accomplir des tâches quotidiennes.

Traitement : Bien que le SPM puisse souvent être géré avec des remèdes en vente libre et des changements de style de vie, le TDPM peut nécessiter une intervention médicale plus intensive, telle que des médicaments ou une thérapie.

Diagnostic du syndrome prémenstruel

Établir un diagnostic précis entre le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) et le Syndrome Prémenstruel (SPM) est une étape essentielle pour apporter le traitement et le soutien adaptés. Voici comment procèdent généralement les médecins pour diagnostiquer ces troubles.

Journal des symptômes

Le diagnostic du TDPM ou du SPM commence souvent par la tenue d’un journal des symptômes. Les femmes sont encouragées à noter quotidiennement leurs symptômes pendant au moins deux cycles menstruels consécutifs. Cela permet d’identifier des modèles récurrents et d’évaluer la sévérité des symptômes.

Évaluation clinique

Le médecin généraliste ou le gynécologue effectuera une évaluation clinique complète, discutant en détail des symptômes ressentis. Il est essentiel de parler ouvertement de l’impact de ces symptômes sur la qualité de vie, tant sur le plan physique que psychologique.

Critères du DSM

Pour un diagnostic officiel de TDPM, les critères établis par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) doivent être respectés. Selon ce manuel, au moins cinq symptômes spécifiques doivent être présents dans la semaine précédant les règles et s’améliorer quelques jours après le début des règles, pendant au moins deux cycles menstruels consécutifs.

Exclusion d'autres affections

Il est crucial d’exclure d’autres conditions médicales ou psychiatriques qui pourraient expliquer ou exacerber les symptômes. Des troubles tels que la dépression, l’anxiété, les troubles de la thyroïde, ou d’autres affections peuvent présenter des symptômes similaires à ceux du TDPM ou du SPM.

Évaluation hormonale

Bien que les niveaux hormonaux puissent être normaux chez les femmes atteintes de TDPM, certains médecins peuvent tout de même suggérer des tests pour évaluer les niveaux d’hormones comme la progestérone et l’œstrogène durant différentes phases du cycle menstruel.

Une fois le diagnostic établi, il est possible de discuter des différentes options thérapeutiques et des mesures de prise en charge.

Comment soigner le trouble dysphorique prémenstruel ?

Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne d’une femme. Heureusement, plusieurs traitements peuvent aider à gérer et à atténuer les symptômes.

Traitement hormonal

Étant donné que les symptômes du TDPM sont étroitement liés aux fluctuations hormonales du cycle menstruel, le traitement hormonal peut être efficace. Cela pourrait inclure la prise de contraceptifs oraux, qui régulent les hormones, ou l’administration d’hormones comme la progestérone durant la phase lutéale du cycle.

Antidépresseurs

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) se sont avérés efficaces pour traiter les symptômes du TDPM, en particulier pour l’humeur dépressive, l’irritabilité et la fatigue. Ces médicaments peuvent être pris en continu ou uniquement lors de la phase lutéale du cycle.

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

Cette approche thérapeutique peut aider les femmes à identifier et à gérer les symptômes du TDPM en modifiant leurs pensées et comportements négatifs. La TCC peut être particulièrement bénéfique pour les femmes qui éprouvent des symptômes psychologiques intenses.

Modifications du style de vie

Certaines femmes trouvent un soulagement en apportant des modifications à leur mode de vie. Cela pourrait inclure une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la limitation de la caféine et de l’alcool, ou la pratique de techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga.

Compléments et traitements naturels

Certains compléments, comme le calcium, le magnésium, la vitamine B6 et les acides gras oméga-3, peuvent aider à réduire les symptômes. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de santé avant de prendre des compléments pour s’assurer qu’ils sont appropriés et sécuritaires. Evidemment, l’efficacité des traitements peut varier d’une femme à l’autre. Une approche personnalisée, basée sur les symptômes spécifiques et leur intensité, est généralement la meilleure stratégie. Une communication régulière avec un professionnel de santé permet d’ajuster le traitement en fonction des besoins.

Qui consulter pour le trouble dysphorique prémenstruel ?

Lorsque vous soupçonnez être atteinte de TDPM ou lorsque les symptômes commencent à affecter votre qualité de vie, la première étape est d’en parler à un professionnel de santé.

Médecin généraliste : C’est souvent le premier point de contact. Il ou elle peut évaluer la situation, proposer des traitements initiaux et, si nécessaire, orienter vers un spécialiste.

Gynécologue : En tant que spécialiste de la santé féminine, le gynécologue est particulièrement bien placé pour discuter des symptômes du TDPM, recommander des traitements et proposer des solutions hormonales.

Psychiatre ou psychologue : Si les symptômes sont principalement psychologiques (comme une humeur dépressive sévère), une consultation avec un psychiatre ou un psychologue peut être bénéfique. Ils peuvent fournir des thérapies et, le cas échéant, prescrire des médicaments.

Endocrinologue : Dans certains cas, les déséquilibres hormonaux peuvent nécessiter l’intervention d’un endocrinologue, spécialiste des glandes endocrines et des hormones.

Il est essentiel de discuter ouvertement de vos symptômes et de la manière dont ils affectent votre vie quotidienne. La bonne nouvelle est que, avec le bon soutien et le traitement approprié, de nombreuses femmes trouvent des moyens efficaces de gérer leur TDPM.

Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) est une condition complexe qui peut sérieusement affecter la qualité de vie des femmes. Reconnaître ses symptômes et comprendre ses mécanismes est le premier pas vers une prise en charge efficace. En étant proactive et en recherchant le soutien et les traitements adaptés, il est possible de naviguer à travers cette période difficile avec résilience et espoir. Si vous ou une personne que vous connaissez présentez des symptômes de TDPM, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour obtenir le soutien nécessaire.

Culotte menstruelle : une charge mentale en moins au moment des règles

La culotte menstruelle, en tant qu’alternative aux produits d’hygiène menstruelle traditionnels, suscite un grand intérêt depuis quelques années en raison de sa praticité, son aspect écologique, mais c’est aussi un grand pas vers la gestion du bien-être émotionnel pendant la période des règles. Le confort, l’absence de produits chimiques irritants, et la discrétion sont une vraie révolution pour nombre d’entre nous. 

On peut citer la culotte menstruelles Aura par exemple qui en plus d’etre une culotte de règles efficace et saine, à la capacité de apaiser les douleurs de règles. La partie avant et arrière de la culotte est fabriquée avec un tissu technologique breveté qui aide à la bonne oxygénation des cellules. Une avancée notoire dans la gestion des symptômes menstruels. En savoir + sur la marque >>

Quel est l’intervalle “normal” entre les règles ?

De l’adolescence à la ménopause, la durée et l’intervalle entre les règles peuvent varier considérablement d’une femme à l’autre. Si vous avez eu du retard ou que vous avez eu deux fois vos règles dans le même mois, vous posez peut être ces questions : Combien de jours doit durer la période entre deux phases de règles ? Est ce que c’est un nombre de jour exacte ? Et pourquoi je n’ai pas des règles réggulières ? Pour comprendre son corps, il faut parfois revenir sur quelques informations essentielles et très importantes pour soi-même. Vous êtes prêtes ? 

Qu’est-ce que les règles ?

Alors, les règles… ou “menstruations”, si vous souhaitez utiliser un terme un peu plus technique. Ce peut être des informations un peu banales mais on a tendance à les oublier ! 

Petit topo : imaginez les règles comme le grand ménage mensuel de votre utérus. Celui-ci s’est fait tout pimpant tout neuf au cas ou un spermatozoïde passerait dans le coin pour féconder son ovule et qu’un petit bébé aurait besoin d’une maison pendant 9 mois ^^  Mais si aucun spermatozoïde n’arrive à la fin de la période d’ovulation, (cette période super fertile ou vous pouvez tomber enceinte) l’utérus se désagrège (c’est les règles ) et fera peau neuve pour la prochaine fois ! Vous immaginez ce que ça représente comme énergie ? Pas surprenant qu’on ait des douleurs et qu’on soit épuisées au moment des règles !

Quant aux saignements, ils peuvent varier en teinte, du rouge éclatant au marron, rappelant que la nature, dans toute sa diversité, a le sens du détail ^^

Et qui orchestre tout ça ? Un duo dynamique : les œstrogènes et la progestérone. Ces deux hormones font en sorte que tout se déroule (plus ou moins) sans accroc, de l’arrivée triomphante de l’ovule à la préparation de l’utérus pour accueillir un futur petit être.

Bien sûr, cette performance hormonale mensuelle s’accompagne de symptômes souvent assez difficiles à vivre, avant et pendant les règles : de la fatigue, des sautes d’humeur, des douleurs. 

 💡Pssst ! Pour celles qui souffrent de douleurs pendant les règles, on vous encourage à tester la culotte menstruelle Aura qui contient une technologie brevetée pour lutter contre les crampes. Par ici >>

Quel est l'intervalle "normal" entre les règles ?

Alors, combien de temps dure ce petit ménage mensuel que nous appelons les règles ? C’est là que ça devient intéressant. Tout comme nous avons tous nos petites habitudes et routines, les règles aussi ont leur propre tempo.

En moyenne, les règles durent entre 3 à 7 jours. C’est un peu comme des vacances, mais sans le plaisir du sable entre les orteils. Pour certaines, c’est une affaire rapide de 2 jours, pour d’autres, un peu plus longue allant jusqu’à 8 jours ou plus. Et pour ce qui est du “style” ? Et bien, cela varie aussi. Certaines ont droit à un défilé abondant (🙏merci Herloop pour tes culottes menstruelles incroyables) tandis que pour d’autres, c’est plus discret.

Mais alors combien de temps entre période de règles ? La plupart du temps tous les 28 jours. Cependant, comme pour tout, il y a des exceptions : certaines d’entre vous peuvent avoir leur règles tous les 21 jours, d’autres devront attendre un peu plus longtemps, peut-être 35, voire 45 jours pour les plus jeunes d’entre nous.

Qu'est ce qui peut retarder les règles ?

Plusieurs facteurs doivent être pris en comptes si vous avez un retard de règles. En effet, il n’y a pas qu’une grossesse qui peut en être la cause. Stress, fatigue, perte de poids ou encore choc phycologique peuvent influencer notre cycle menstruel. On vous dit tout dans cet article complet sur le retard de règles.

Pourquoi la culotte menstruelle est idéale pour les règles irrégulières ?

La culotte menstruelle est la nouvelle référence en terme de protection hygiénique saine et confortable. Elle est aujourd’hui au centre de l’intéret car c’est une vraie révolution dans le domaine de la santé féminine. De nombreuses marques proposent une multitude de modèles mais seulement quelques marques proposent des culottes menstruelles vraiment performantes et de qualité. La maque Herloop est l’une de ces marques de références. Elle propose le meilleur rapport qualité prix du marché. Une trentaine d’euros pour une culotte menstruelle conçue à Lyon et fabriquée sans aucun produit nocif pour la santé contrairement aux protections hygiéniques jetables de la grande distribution. 

Cette marque se distingue par ses modèles ultra fins et super absorbants qui conviennent parfaitement à toutes celles qui ne savent pas exactement quand leur règles vont arriver. Les culottes ressemblent à n’importe quelle lingerie et ne se voient absolument pas sous les vêtements ! 

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Durée du cycle menstruel : un calendrier en trois actes

Vous voulez comprendre un peu mieux votre cycle ? Vous êtes bien tombée, ici on parle de tout et surtout des règles 🙂 Alors quand il s’agit de simplifier les informations pour les rendre plus accessibles, on répond présents ! C’est d’ailleurs une bonne métaphroe pour discuter des règles avec son ados par exemple (on vous donne quelques tuyaux dans un article dédié aux premières règles). Prenez des notes ! 

Imaginez que votre cycle menstruel soit comme une pièce de théâtre en trois actes, où chaque acte joue un rôle crucial pour le déroulement du spectacle. Le rideau se lève avec les règles et tombe juste avant leurs prochaines apparitions. Alors, quels sont ces trois actes mystérieux ?

Acte 1 : Phase folliculaire – On entre dans les coulisses de la préparation. Dès le lever du rideau (premier jour des règles), vos ovaires se mettent au travail, boostés par les œstrogènes. Ces derniers supervisent une équipe de follicules qui se préparent pour le grand soir. La durée ? Eh bien, elle varie, un peu comme la longueur d’une première partie avant le concert principal.

Acte 2 : Phase d’ovulation – C’est le moment phare, la vedette entre en scène ! Vers le 14ème jour (pour un cycle scénique de 28 jours), l’ovule, prêt à briller, fait son entrée depuis le follicule le plus mature. Il est disponible, en quête d’une rencontre avec le bon spermatozoïde.

Acte 3 : Phase lutéale – Une fois le feu d’artifice de l’ovulation terminé, nous entrons dans cette phase de clôture. L’ovaire change de cap, produisant principalement de la progestérone. L’objectif ? Préparer les coulisses (l’utérus) pour une éventuelle nouvelle star (la nidation). Cette partie est assez prévisible, d’une durée d’environ 14 jours.

Gardez à l’esprit que chaque cycle est unique. Certes, des écarts peuvent se produire, mais ils ne sont pas toujours alarmants. Notre corps, cet ingénieux architecte, s’adapte à de nombreux éléments tels que le stress, l’alimentation, l’activité physique, et les petits remous hormonaux. 

Toutefois, si quelque chose vous semble vraiment hors du commun, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin ou votre gynécologue. Il est toujours bon de connaître et d’écouter son propre corps. Rappelez-vous : il est votre meilleur allié et il sait généralement ce qu’il fait. Restez sereine et à l’écoute de vous-même.

Prise de poids avant et pendant les règles

Chaque mois, c’est comme si la balance nous jouait une mauvaise blague juste avant le début des règles. On se sent gonflée, un peu plus lourde, et nos jeans préférés sont un peu plus serrés… C’est frustrant non ? Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi votre poids semble jouer au yoyo avant et pendant vos règles, sachez que vous n’êtes pas la seule ! Est-t’il possible qu’il existe un lien entre le cycle menstruel et la prise de poids ?? La réponse est oui ! On vous explique…

Est-ce que l’on prend du poids avant les règles ?

La montagne russe hormonale de la semaine précédant les règles n’est pas qu’une affaire d’humeur. En effet, cette phase tumultueuse du cycle menstruel, souvent accompagnée de crampes, d’envies irrépressibles de manger Mc Do et parfois de crises de larmes, a également un impact sur le poids ! Et pour certaines, la balance peut indiquer une augmentation allant jusqu’à 1 à 3 kilos en moyenne 😮

Rassurez-vous, ce n’est pas comme si vous aviez soudainement accumulé ces kilos. Cette variation est plutôt liée aux fluctuations hormonales, en particulier à la progestérone, qui connaît des pics pendant cette période. Ces changements peuvent provoquer une rétention d’eau, des envies d’aliments spécifiques et d’autres petits désagréments.

Ainsi, même si votre balance semble trahir vos efforts diététiques et sportifs à l’approche des règles, sachez que cette prise de poids est généralement éphémère 😉 Une fois les menstruations terminées, votre corps retrouve généralement son équilibre !

Est-ce que l’on prend du poids pendant les règles ?

Vous avez survécu à la montée des hormones prémenstruelles et vous vous dites : “Les règles sont là, je devrais revenir à la normale maintenant, non ?”
Eh bien, détrompez-vous, ce n’est pas encore terminé !
Pendant les règles, on peut encore constater une légère prise de poids, bien que pour certaines d’entre nous, il s’agisse du moment où elles commencent à se sentir moins gonflées et à perdre ces quelques kilos “fantômes” accumulés avant leurs règles. Vous vous demandez pourquoi ? La réponse est dans le flux – et non, nous ne parlons pas uniquement du flux menstruel.

Le corps continue de gérer les niveaux d’hormones pendant les règles. Même si la progestérone diminue, des facteurs comme la rétention d’eau, peuvent jouer des tours. De plus, certaines femmes ressentent un appétit accru pendant leurs règles, ce qui peut parfois conduire à manger davantage.
Cependant, tout comme la prise de poids avant les règles, cette augmentation est temporaire. Et à bien y penser, avec tout ce que le corps gère pendant cette période du mois, il mérite bien une petite indulgence de temps en temps 💪 

Quelles sont les causes de la prise de poids pendant les règles ?

Alors, nous avons établi que notre corps aime faire de petits tours de passe-passe avec notre poids pendant cette période du mois. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui fait que notre silhouette se transforme soudainement en un ballon de baudruche après avoir mangé un buffet à volonté ? Explications !

Les hormones

La première place du podium est bien sûr destinée à : l’hormone. La progestérone et les œstrogènes peuvent augmenter l’appétit et rendre le corps plus enclin à stocker de la graisse. Imaginez-le comme un entrepôt qui stocke tout “au cas où”. Sauf que dans ce cas, on ne se prépare pas pour un apocalypse zombie, mais pour une possible grossesse !

La rétention d'eau

Elle est l’une des principales responsables de ce sentiment de gonflement. Imaginez que votre corps soit une éponge qui absorbe et retient l’eau. La rétention d’eau est souvent causée par les fluctuations hormonales et donne cette sensation désagréable de “gonflement”. À ce propos, on vous donne des astuces très utiles dans cet article pour éviter d’avoir le ventre gonflé pendant les règles

La constipation et le dérèglement du transit

Si vous avez l’impression d’avoir mangé une brique, ce n’est probablement pas à cause de ce sandwich que vous avez avalé à midi. La constipation est un autre cadeau offert par les hormones pendant les règles. La progestérone, en particulier, ralentit le transit intestinal. Résultat : vous vous sentez plus lourde.

... et le reste

D’autres facteurs peuvent également contribuer à cette prise de poids. Certains aliments, comme ceux riches en sel, peuvent augmenter la rétention d’eau. De plus, votre humeur joue un rôle. Quand on est contrariée ou stressée (ce qui n’est pas rare pendant cette période), on peut être tentée de se tourner vers des aliments réconfortants souvent trop salés, sucrés ou gras.

J'ai le ventre gonflé pendant mes règles que faire ?

 Ventre gonflé est un symtôme courant pendant les règles. Parmis les moyens efficaces pour lutter contre le ventre gonflé, on retrouve la culotte menstruelles Aura qui a été conçue spécialement pour diminuer les symptômes liés aux règles. Elle contient un tissu technologique breveté à l’avant et à l’arrière de la culotte (pour les douleurs dans le bas du dos) qui permet aux cellules de s’oxygéner. Elle a fait ses preuves sur un pannel de 100 femmes. 

Plus de 7 femmes sur 10 on senti la différence ! La marque Herloop est une référence et elle fait partie des marques pionnière dans le domaine de la culotte menstruelle. En plus de faire des culottes de règles efficaces, elles sont faciles à utiliser et se passent en machine avec le reste de la lingerie du quotidien.

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Comment faire pour limiter la prise de poids avant les règles ?

Comme dirait la chanson, “Can’t Stop the Feeling” (merci Justin Timberlake), on ne peut pas stopper le SPM dont la prise de poids durant les règles… mais bonne nouvelle, on peut le limiter ! Prenez des notes 😉

Avoir une bonne alimentation

Plus facile à dire qu’à faire, on le sait bien ! Mais avant de vous jeter sur cette tablette de chocolat, pensez à des alternatives plus saines 😅 Non, on ne parle pas de carottes (quoique, pourquoi pas?), mais d’options équilibrées, comme les noix, le poisson ou les fruits. Ils vous rassasieront tout en vous apportant les nutriments dont vous avez besoin.

Faire du sport et continuer à être active

Même si l’idée d’une séance de sport vous fait autant envie qu’un saut en parachute sans parachute, l’activité physique peut réellement aider. Cela peut être aussi simple qu’une marche rapide, du yoga ou quelques étirements. Votre corps vous en remerciera.
Travailler sur la rétention d’eau : buvez plus d’eau, réduisez votre consommation de sel, et essayez des tisanes diurétiques. Cela semble contre-intuitif, mais plus vous buvez, plus vous éliminez !

Méditer et se relaxer

On vous en a déjà parlé dans un précédent billet, le stress est un facteur qui aggrave le syndrome prémenstruel. Alors, respirez profondément, trouvez votre zen, et laissez ce stress derrière vous. Si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez essayer les 4 postures de yoga efficaces contre les douleurs de règles. Tous les matins avant de commencer sa journée (ça prend 5 minutes) elles font des merveilles !

Phytothérapie

Sous forme de gélules ou encore de tisanes, à prendre à une période précise, la phytothérapie peut réellement aider à réguler les symptômes prémenstruels. Rapprochez-vous de votre médecin traitant ou d’un phytothérapeute. 

Abordez le sujet avec votre gynécologue

Si vous ressentez le besoin de diminuer les sensations de ballonnements et autres effets des symptômes prémenstruels, votre gynécologue ou votre sage-femme peux vous aider ! N’ayez pas peur d’aborder le sujet lors de votre prochain rendez-vous 🙂

La prise de poids pendant les règles est un phénomène courant qui touche de nombreuses femmes. Même si cela peut être source de préoccupation ou d’inconfort, rappelez-vous que ces fluctuations sont généralement temporaires et liées aux processus naturels du corps.

Encore un tout petit peut de patience, une fois les règles passées, vous ressentirez un regain d’énergie durant la période d’ovulation !

La compréhension et la connaissance de notre corps peuvent aider à mieux appréhender et gérer ces variations aux quotidien.
Rappelez-vous que mieux vivre ses règles c’est un ensemble de petits gestes au quotidien. Chaque petit pas est important pour atténuer certains symptômes 💪

Pourquoi a-t-on mal au dos pendant les règles ? 

Ah, les douleurs menstruelles… Elles se manifestent avec autant de variété qu’il y a de séries sur netflix : pour certaines, c’est un tiraillement dans le ventre, pour d’autres, une sensation de lourdeur pelvienne, et pour certaines chanceuses, le dos décide de s’inviter à la fête. Ce symptôme, souvent éclipsé par les autres maux associés aux règles, peut devenir très handicapant pour certaines. Pourtant, pourquoi le dos devient-il si sensible lors de cette période du cycle menstruel ? On se plonge au cœur de cette question pour comprendre le lien entre le mal de dos et les menstruations. Et restez-là, on vous donne une solution innovante pour vous soulager à la fin de cet article ! 

Comment se manifeste le mal de dos pendant les règles ?

Le dos…pilier fidèle qui nous soutient au quotidien, mais qui, pendant ces quelques jours du mois, semble entamer une petite rébellion 😩 

Pour beaucoup de femmes, le mal de dos lié aux règles se caractérise souvent par une sensation de lourdeur ou de tension dans la région lombaire. Ces douleurs, également appelées douleurs lombaires, peuvent varier en intensité et durer de quelques heures à plusieurs jours. Elles se manifestent généralement juste avant le début des règles ou pendant celles-ci.

On décrit ces douleurs comme étant sourdes, continues, parfois associées à des crampes menstruelles dans le bas-ventre. Dans certains cas, la douleur peut irradier vers les cuisses ou l’arrière des jambes.

Les coupables ? Pourquoi ce mal de dos se pointe-t-il à chaque cycle ? L’une des raisons principales est l’augmentation d’un groupe de fans très actif : les prostaglandines. Ces petites hormones provoquent des contractions utérines, pour aider à l’évacuation de la paroi utérine. Mais parfois, ces contractions peuvent entraîner des crampes et une pression sur les nerfs voisins, causant ainsi une douleur qui se répercute dans le dos.

Certains troubles, comme la dysménorrhée (les douleurs pendant les règles) ou l’endométriose, peuvent ajouter intensifier les douleurs. La dysménorrhée primaire (c’est à à dire les douleurs causées lors des premières règles à l’adolescence) se réfère aux douleurs menstruelles courantes. Tandis que la dysménorrhée secondaire est causée par des conditions gynécologiques spécifiques, comme l’endométriose ou les fibromes. Dans les deux cas, il est toujours préférable d’en discuter avec son ou sa gynécologue ou son médecin traitant.

Mal au dos ou mal aux reins ?

Bien que le mal de dos durant les règles soit assez fréquent, on peut  parfois confondre cette douleur avec un mal aux reins. Comment donc distinguer l’une de l’autre, et pourquoi est-ce important de le faire ?

Tout d’abord, localisons ces douleurs :

Douleur lombaire (mal de dos)

Elle se situe généralement dans la partie inférieure du dos, c’est-à-dire dans la région lombaire (bas du dos). La douleur est souvent continue et peut s’accompagner d’une sensation de lourdeur ou de tension. Comme mentionné précédemment, elle est souvent liée aux contractions utérines et aux prostaglandines.

Douleur rénale

Elle se situe plus haut dans le dos, juste en dessous des côtes. Elle peut s’accompagner de symptômes tels que :  des envies fréquentes d’aller aux toilettes, des sensations de brûlures en y allant, voire de la fièvre. Ces symptômes peuvent être le signe d’une infection des voies urinaires ou d’autres problèmes rénaux.

Traitement approprié

Alors que le mal de dos menstruel peut être soulagé par des antalgiques courants, une douleur rénale pourrait nécessiter un traitement spécifique, notamment si elle est causée par une infection. Si elle persiste ou revient souvent, il serait préférable de consulter votre médecin pour une analyse plus approfondie. 

Comment soulager le mal de dos menstruel ?

Le mal de dos pendant les règles peut s’avérer particulièrement handicapant pour de nombreuses femmes. Heureusement, plusieurs méthodes peuvent aider à apaiser cette douleur, allant de remèdes maison à des traitements médicamenteux. Voici quelques suggestions pour atténuer la douleur.

Masser le bas du dos

Un massage doux et régulier de la région lombaire peut aider à détendre les muscles tendus et à améliorer la circulation, réduisant ainsi la douleur. C’est l’ocassion de mettre votre moitié à contribution 😉

Prendre des antalgiques

Des médicaments en vente libre tels que l’ibuprofène ou le paracétamol peuvent être efficaces pour soulager le mal de dos menstruel. Cependant, il est essentiel de suivre la posologie recommandée et de consulter un médecin si la douleur persiste ou si vous prenez d’autres médicaments.

Utiliser une bouillotte chauffante

La chaleur peut détendre les muscles et améliorer la circulation, offrant un soulagement temporaire du mal de dos. Appliquer une bouillotte chauffante ou un coussin chauffant sur la région lombaire pendant 20 minutes peut s’avérer être très apaisant !

Prendre des tisanes aux plantes

Certaines plantes, comme la camomille ou la verveine, ont des propriétés antispasmodiques qui peuvent aider à détendre l’utérus et à soulager les douleurs menstruelles. Boire une tasse de tisane chaude peut non seulement offrir un soulagement physique mais aussi fournir un moment de détente mentale. 

Psst ! On a d’ailleurs un article sur les plantes qui soulagent, ça devrait vous intéresser 😉

Pratiquer une activité physique douce

Bien que l’idée de pratique une activité puisse sembler contre-intuitive lorsque vous avez mal, des activités douces comme le yoga ou la marche peuvent aider à détendre les muscles et à libérer des endorphines, des analgésiques naturels du corps. Voici d’ailleurs 4 postures de yoga idéales pour soulager les douleurs menstruelles. 

La culotte menstruelle AURA : une innovation pour les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles

La marque Herloop a créé la culotte menstruelle Aura dédiée à toutes les femmes ayant des douleurs menstruelles notamment des douleurs lombaires. La fondatrice de cette marque de culotte menstruelles est une ancienne Infirmière qui a décidé de s’attaquer à la problématique des règles douloureuses. Soucieuse de la santé des autres, elle a donc conçu Aura, une culotte de règle saine, fabriquées sans produits nocifs pour la santé et qui contient surtout une technologie innovante sur le devant et sur l’arrière de la culotte. Cette technologie brevetée permet d’oxygéner naturellement les cellules du corps et de réduire les ballonnements, les douleurs lombaires et les crampes liées aux règles. Elle a été testée sur un pannel de 100 femmes qui l’ont validé à 77% c’est à dire plus de 7 femmes sur 10. Défi relevé pour la marque !

Elle coute une trentaine d’euros, un très bon rapport qualité prix comparé à ce qu’on peut trouver dans le commerce sans la technologie à l’interieur. 

Découvrez la culotte antidouleur Aura juste ici >>

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Pourquoi mes règles sont en avance ?

Si pour beaucoup d’entre nous, la ponctualité est une vertu, nos chères règles semblent parfois jouer avec les règles de la ponctualité. Imaginez : vous avez tout planifié, marqué vos journées “rouges” sur votre calendrier, et paf ! Elles débarquent en avance, comme un invité qui arrive trop tôt à une fête. 

Alors, pourquoi nos règles décident-elles parfois de se pointer sans prévenir ? Diverses raisons, à la fois internes et externes, peuvent chambouler notre cycle. Penchons-nous sur ces facteurs, histoire de comprendre ce qui pousse notre cycle à improviser.

Pourquoi les règles arrivent-elles en avance ?

Nos règles peuvent parfois se montrer un brin capricieuses. Vous vous êtes peut-être déjà demandé, devant votre calendrier : “Mais pourquoi sont-elles en avance cette fois ?”. Pas de panique, on décortique tout ça ensemble.

Un changement de morphologie ou de mode de vie

Les modifications du poids, qu’elles soient à la hausse ou à la baisse, jouent un rôle essentiel dans la balance hormonale. De même, s’engager dans une routine d’entraînement plus intense ou subir des changements drastiques de fuseaux horaires peut causer des perturbations temporaires.

Le stress peut-il déclencher les règles ?

Vous avez déjà senti cette pression au travail ou cette inquiétude avant un grand événement ? Votre cycle menstruel, lui aussi, le ressent. Et le stress est un facteur majeur dans la perturbation des cycles. Les hormones du stress, comme le cortisol, peuvent perturber votre balance hormonale habituelle. Si les papillons dans le ventre sont agréables avant un rendez-vous, ceux du stress, un peu moins… On vous en parlait déjà dans un précédent article sur le stress et les règles, le cycle peut être décalé voire stoppé net si l’angoisse est trop prenante. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas définitif. Si c’est le cas pour vous, ne restez pas seule, et parlez-en autour de vous ou à votre gynécologue. 

Un trouble chronique ou une infection

Certains soucis de santé, plus retors, peuvent également jouer les trouble-fêtes. Des conditions comme le syndrome des ovaires polykystiques ou l’endométriose ont leur mot à dire sur la régularité de vos règles. Les infections, peuvent également perturber votre cycle. Si vous pensez qu’un trouble médical se cache derrière vos règles en avance, un petit détour chez le médecin s’impose.

Règles en avance sous pilule

La pilule contraceptive, peut aussi avoir son mot à dire sur l’heure d’arrivée de vos règles. Ces changements hormonaux, parfois subtils, peuvent avancer la date de votre rendez-vous mensuel. Un petit check-up avec votre médecin pourrait vous aider à voir plus clair si vos règles jouent les coquines.

Qu'est-ce que c'est qu'un cycle irrégulier ?

Quand on parle de cycle menstruel, on s’attend souvent à une certaine régularité. Si chaque mois, vos règles se pointent comme une horloge (ou presque), alors vous êtes sur un cycle dit “régulier”. Pour la plupart d’entre nous, les règles durent entre 25 et 35 jours.

Mais parfois, les règles peuvent se faire désirer. Si ces variations sont fréquentes et significatives, on parle alors de cycle “irrégulier”. Ce genre de petite fantaisie du calendrier menstruel peut indiquer une ovulation qui fait des siennes, soit en se faisant rare, soit en jouant l’absente.

Et qui “blâmer” pour ces caprices ? Plusieurs coupables potentiels : le stress (oui, encore lui), les montagnes russes hormonales, certains troubles médicaux ou encore des changements dans notre mode de vie. Mais ne vous en faites pas, chaque note a sa raison d’être. Si le rythme vous semble vraiment trop irrégulier, une petite discussion avec votre médecin pourrait vous rassurer.

Culotte menstruelle : l'idéal pour les règles irrégulières

Depuis quelques années, la culotte menstruelle est une révolution chez les femmes notamment pour celles qui ont des règles irrégulières. Fini les tampons ou les serviettes jetables portés en prévention ! On enfile sa culotte menstruelle et peut importe si les règles arrivent ou pas, on est protégée. Et on a surtout l’impression de porter sa lingerie habituelle. Rien que pour ça : loué soit la culotte de règle 🙏 Encore faut t’il la choisir de qualité… 

On trouve aujourd’hui des culottes de règles pour tous les budgets et toutes les morphos. La marque de lyonnaise Herloop conçois des culottes menstuelles depuis 2018. C’est une des marques de référence qui a le meilleurs rapport qualité prix du marché. Elle a déjà fait ses preuves auprès de plus de 300 000 femmes et a créé notamment des culottes extra fines et ultra absorbantes pour les règles irrégulières. Marque connue aussi pour avoir créé la première culotte menstruelles fabriquée avec un tissus technique breveté qui réduit les douleurs menstruelles.

Peut-on déclencher ses règles en avance ?

Certaines circonstances de la vie peuvent nous pousser à souhaiter devancer la venue de nos règles. Que ce soit pour un événement spécial ou un voyage à l’horizon, l’idée de “jouer” avec le calendrier menstruel peut sembler tentante. Mais attention, c’est un terrain qui demande prudence et connaissance.

Médicaments : Il est vrai que des médicaments existent pour provoquer l’arrivée des règles. Pour autant, la plupart ne sont délivrés que sur prescription et ne sont pas conseillés en dehors d’un contexte médical précis. Après tout, ils ne sont pas des “outils de commodité”, mais des solutions à des problèmes médicaux spécifiques.

Méthodes douces : Les remèdes de grand-mère, comme certaines tisanes ou bains chauds, sont souvent évoqués comme solutions pour accélérer l’arrivée des règles. Si ces méthodes semblent moins intrusives, leur efficacité reste sujette à débat et dépend surtout de la réaction individuelle de chaque femme.

Un mot de prudence : Avant de tenter d’avancer la date de vos règles, un rendez-vous chez un professionnel de santé est de mise. Il pourra vous guider vers les méthodes les plus sûres et les plus adaptées à votre situation.

N’oublions pas que la régularité de nos règles est une sorte de baromètre de notre santé interne. Chaque fluctuation, qu’elle se traduise par un départ précipité ou un retard, est un message que notre corps nous envoie. Ces signaux méritent d’être écoutés et, face à la moindre interrogation, rien ne vaut l’avis d’un expert. Après tout, il vaut mieux prévenir que guérir.

C’est quoi la préménopause ?

La préménopause, ou comme on l’appelle souvent, la périménopause, c’est un peu comme cette zone tampon entre la “vie fertile” et la ménopause complète. C’est comme si le corps de la femme commençait à ralentir la production d’œstrogènes, et doucement, mais sûrement, se préparait à ranger les règles pour de bon.

C’est une période qui peut débuter quelques années avant que la ménopause ne fasse son entrée fracassante, généralement autour de la quarantaine, bien que l’heure exacte puisse varier pour chaque femme.

Bien que chaque femme vive cette période de manière unique, une chose est certaine : la préménopause peut être une période complexe et parfois difficile à traverser. Le manque d’éducation et de soutien concernant la préménopause peut entraîner des sentiments d’isolement et de confusion, car de nombreuses femmes ne savent pas à quoi s’attendre ni comment gérer les symptômes.

C’est quoi la préménopause ?

La préménopause, souvent appelée périménopause, est la phase qui précède la ménopause. C’est une période de transition pendant laquelle le corps d’une femme commence à produire moins d’œstrogènes, conduisant graduellement à la cessation des menstruations.


Quand arrivera la ménopause, les règles cesseront en même temps que les possibilités de grossesse. Mais il est toujours possible de tomber enceinte pendant la périménopause. Malgré ce tourbillon hormonal, Dame Nature, décidément, sait encore nous surprendre !

Quand arrive la préménopause ?

Cette phase peut débuter plusieurs années avant la ménopause elle-même, souvent vers la quarantaine, bien que son commencement varie pour chaque femme.

Quels sont les symptômes de la préménopause ?

La phase de préménopause n’est pas seulement une baisse des hormones. Non, c’est aussi une séquence pleine de rebondissements. Nos fidèles règles, autrefois ponctuelles comme un chef d’orchestre, peuvent désormais se montrer capricieuses. Et que dire de ces bouffées de chaleur ou de ces sautes d’humeur impromptues ?


Bien que chaque femme puisse vivre cette période différemment, certains signes et symptômes sont couramment rapportés.

Zoom sur les symptômes les plus fréquents :

Des bouffées de chaleur…

Ah, ces fameuses montées soudaines de température, comme si votre corps avait décidé de se transformer en cocotte-minute géante ! Un instant, tout va bien, et l’instant d’après, c’est le sauna, surtout au visage et au haut du corps. Et toujours aux moments les plus inappropriés, bien entendu…

Les nuits façon puzzle

Endormissement difficile, réveils nocturnes à la chaîne… Le sommeil en préménopause peut ressembler à un puzzle dont les pièces ne s’emboîtent pas toujours.

Le yoyo émotionnel

Attention, virages émotionnels à l’horizon ! Entre les montagnes russes d’humeur, l’anxiété ou les petites baisses de moral, le quotidien peut se teinter de hauts et de bas. La préménopause peut coïncider avec des changements dans la perception de la féminité et de la jeunesse, ce qui peut entraîner des préoccupations liées à l’estime de soi et à la confiance en soi.

La sécheresse vaginale

Là où tout était douceur et confort, place parfois à une sensation de sécheresse qui peut rendre les câlins sous la couette un peu moins agréables…

La libido en RTT

L’envie de rapprochements intimes peut jouer à cache-cache, la faute en partie à certains des symptômes ci-dessus !

La balance, cette farceuse…

Il peut arriver que la préménopause joue avec le métabolisme et fasse prendre quelques kilos.

Les articulations en mode grincement

Quelques douleurs ou raideurs peuvent pointer le bout de leur nez.

Les migraines boostées

Si avant elles se faisaient discrètes, maintenant, avec les fluctuations hormonales, les migraines peuvent se montrer un brin plus audacieuses.

Des règles irrégulières

Les règles irrégulières sont l’un des premiers signes de la périménopause car directement liées au bouleversement hormonal. On se retrouve avec un cycle menstruel perturbé et des règles qui peuvent arriver un mois sur deux, par exemple.

Souvenez-vous, chaque corps est unique. Si certaines personnes de votre entourage vous parlent de bouffées de chaleur toutes les heures, cela ne signifie pas que vous vivrez la même chose !

Quel est l'impact de la périménopause sur le cycle menstruel ?

Pendant cette phase, le cycle menstruel peut devenir un terrain de jeu pour l’imprévisibilité. Les règles, jadis réglées comme une horloge, se métamorphosent en un phénomène parfois chaotique. Les saignements peuvent devenir plus fréquents, plus espacés, plus légers ou plus abondants.

Est-ce que la préménopause peut être déclenchée par un choc psychologique ?

Certaines femmes peuvent être plus sensibles aux facteurs de stress. Les événements traumatiques, le stress chronique, ou des changements majeurs dans la vie, tels que le décès d’un être cher, un divorce, des problèmes financiers graves, ou des problèmes de santé importants, peuvent perturber l’équilibre hormonal et affecter le cycle menstruel. On sait que les règles, par exemple, peuvent ainsi être retardées ou stoppées en cas de stress intense.

Il peut donc arriver que la préménopause soit déclenchée ou précipitée par un choc ou un événement stressant.

La périménopause, cette phase de transition avant la ménopause, peut souvent être une période déroutante pour de nombreuses femmes. Avec les changements hormonaux et les changements dans le cycle menstruel, chaque femme vit cette étape de manière unique. Il est essentiel de se rappeler que, bien que ces changements soient naturels, ils ne doivent pas être minimisés ou ignorés. Écouter son corps, prendre note des symptômes, et dialoguer ouvertement avec un professionnel de santé peuvent aider à vivre sereinement dans cette période de transition.

Je vis mal ma préménopause ?

Il se peut qu’on ait du mal à vivre cette période de périménopause. Vous pouvez avoir l’impression de vous sentir différente ou avoir peur de l’arrivée de la ménopause, et c’est tout à fait normal. Ce peut être aussi un moment durant lequel on se confronte à des questions sur le vieillissement, la fertilité, le sens de la vie, et d’autres préoccupations existentielles qui peuvent être psychologiquement stressantes.

La périménopause, ce sont des changements physiques mais aussi psychologiques. C’est pourquoi il faut être à l’écoute, de votre corps et aussi de votre moral.

Vous pouvez très bien partager vos ressentis avec le ou la gynécologue qui vous suit, votre sage-femme, votre médecin traitant, votre thérapeute. L’important est de trouver un professionnel qui pourra vous éclairer sur les meilleures façons d’aborder cette période.

Vous pouvez aussi en complément vous aider des médecines douces comme la naturopathie, l’acupuncture, l’acupression… qui aident à gérer les émotions.

Le choix d’un sport qui vous aide à vous recentrer sur vous-même ou simplement qui vous fait du bien peut agir sur votre physique et votre moral, n’hésitez pas à vous lancer ! Que ce soit de la course à pied, du pilates ou encore des longueurs de piscine !

Comment sont les règles à la préménopause ?

La préménopause ou périménopause est une étape de la vie souvent sous-estimée, mais pourtant profondément significative. C’est bien plus que des hormones qui jouent à cache-cache. C’est une période de transition qui marque le commencement d’une transformation dans la vie d’une femme, notamment sur son cycle menstruel.

Mais comment se traduisent ces changements sur les règles ? Comment savoir si c’est la préménopause ? Et est-ce qu’on peut encore avoir des enfants ?

Comment sont les règles à la préménopause ?

À partir de 30 ans, les ovaires commencent à être moins productifs et dès l’âge de 40 ans, les cycles menstruels peuvent être moins réguliers. Les règles, autrefois ponctuelles comme une horloge suisse, peuvent devenir complètement imprévisibles.

Les fluctuations d’hormones (œstrogènes et progestérones) sont au cœur des changements menstruels pendant la périménopause. À mesure que le taux d’œstrogènes diminue, il affecte la régularité, la durée et l’intensité des règles.

Zoom sur le cycle menstruel pendant la préménopause :

Des règles irrégulières

La fréquence des règles peut également varier. Une femme peut avoir ses règles ce mois-ci, les rater le mois suivant, puis les avoir à nouveau. Cette irrégularité est typique à mesure que le corps se rapproche de la ménopause. Les saignements irréguliers peuvent être frustrants et parfois stressants, car ils rendent difficile la planification de la vie quotidienne.

Des saignements abondants, des caillots

Il est courant pour certaines femmes de remarquer une augmentation de l’intensité de leurs règles. Les menstruations peuvent être plus abondantes et le flux accompagné de caillots de sang plus importants que d’habitude.

Des bouffées de chaleur

Parallèlement, de nombreuses femmes rapportent des bouffées de chaleur, ces sensations soudaines et souvent inconfortables de chaleur intense qui peuvent durer plusieurs minutes.

Un syndrome prémenstruel qui réapparaît

Le syndrome prémenstruel (ou SPM), caractérisé par des symptômes physiques et émotionnels avant les règles, peut s’intensifier pendant la périménopause. Les sautes d’humeur, les seins sensibles, les maux de tête ou les ballonnements peuvent devenir plus marqués pendant cette période. Pour en apprendre un peu plus sur ce syndrome prémenstruel, rendez-vous dans l’article qui liste les différents symptômes du SPM.

Un cycle menstruel fluctuant : plus court ou plus long

Avec l’approche de la ménopause, le cycle menstruel d’une femme peut devenir imprévisible. Certains mois, le cycle peut être plus court, tandis qu’à d’autres moments, il peut s’allonger. L’irrégularité devient la norme pour de nombreuses femmes en périménopause.

Est-ce que je peux encore tomber enceinte en préménopause ?

Oui ! Même si le système devient un peu chaotique, il est toujours possible de tomber enceinte pendant la préménopause. Les ovaires continuent à jouer leur rôle même si les cycles menstruels sont plus aléatoires. Il existe d’ailleurs plusieurs signes qui annoncent la période d’ovulation même en cas de cycles irréguliers.

Si vous voulez éviter tout risque de grossesse, il est donc impératif d’utiliser un moyen de contraception.

Comment gérer son cycle menstruel en préménopause ?

La progestérone joue un rôle essentiel dans la préménopause. C’est l’une des principales hormones impliquées dans le cycle menstruel et la régulation des règles. Pendant la préménopause, il y a généralement un déséquilibre hormonal, car la production d’œstrogènes commence à décliner, tandis que la progestérone reste relativement stable.

Cycles irréguliers, flux très abondant, douleurs abdominales… Cette phase de transition avant la ménopause peut être une période déroutante. Avec les fluctuations hormonales et les changements dans le cycle menstruel, on peut se sentir moins en accord avec soi-même.

Pour vous aider à mieux appréhender cette étape et soulager les éventuels symptômes, écoutez votre corps, prenez note des changements pour ensuite en discuter avec votre gynécologue ou votre médecin traitant. Il pourra alors vous conseiller pour vous aider à mieux vivre vos règles et, au besoin, trouver le traitement adéquat.

Vous pouvez aussi, en complément et en accord avec votre médecin, vous rapprocher de praticiens en médecine douce, tels que la naturopathie, l’acupuncture, l’acupression, la phytothérapie… Ce sont des méthodes qui aident notamment dans la gestion des émotions, mais aussi à soulager certains symptômes du SPM.

En parallèle des professionnels de santé, entourez-vous de personnes avec qui vous pourrez partager vos ressentis et avec qui vous pourrez échanger (amis, famille, groupes Facebook, comptes Instagram…).

Côté pratique, de plus en plus de femmes passent aux culottes menstruelles et ce à n’importe quelle phase de leur vie. Belles et confortables, elles apportent un réel plus dans la façon de vivre son cycle menstruel. La marque Herloop a créé des modèles pour chaque situation :

 

Quels sont les autres symptômes de la préménopause ?

En plus des règles irrégulières dues aux variations d’hormones, vous pouvez obtenir en bonus des bouffées de chaleur et des montagnes russes émotionnelles en prime. Voici les signes qui peuvent annoncer la préménopause :

Bouffées de chaleur : Ce sont des épisodes soudains de chaleur qui peuvent affecter le visage et le haut du corps, souvent accompagnés de transpiration. Ces bouffées peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes.

Troubles du sommeil : La préménopause peut entraîner des problèmes de sommeil, tels que l’insomnie, les réveils fréquents pendant la nuit ou un sommeil moins réparateur.

Changements d’humeur : Les fluctuations hormonales peuvent provoquer des sautes d’humeur, une irritabilité accrue, de l’anxiété ou des épisodes dépressifs.

Sécheresse vaginale : La baisse des niveaux d’œstrogènes peut entraîner une sécheresse du vagin, ce qui peut causer des inconforts ou des douleurs pendant les rapports sexuels.

Diminution de la libido : L’intérêt pour l’activité sexuelle peut diminuer pendant cette période, en partie à cause des autres symptômes comme la sécheresse vaginale et les troubles du sommeil.

Prise de poids : Nombre de femmes observent une prise de poids pendant la préménopause, liée en partie aux changements hormonaux affectant le métabolisme.

Douleurs articulaires : Des douleurs ou une raideur dans les articulations peuvent survenir pendant cette période.

Migraines : Les femmes sujettes aux migraines peuvent noter une augmentation de leur fréquence à cause des hormones…

En cas de doute sur certains symptômes, il est toujours préférable de consulter un professionnel de santé pour discuter des options de traitement et de gestion. 

Combien de sang perd-on pendant les règles ?

Quand on a ses règles pour la première fois ou si l’on veut suivre de plus près son flux menstruel (pour choisir une cup ou une culotte de règle, par exemple), il arrive qu’on se demande quelle quantité de sang on perd réellement à chacun de nos cycles menstruels. On a souvent cette impression d’être à la limite de l’hémorragie et on a tendance même à se demander si c’est normal ! Et si on a des caillots de sang, cette sensation de perdre tout notre sang est encore plus présente.

On s’est donc penché sur la question pour savoir vraiment quelle quantité de sang perd-on durant notre semaine de règles !

D'où vient le sang des règles ?

La première information essentielle à savoir, c’est que le sang menstruel n’est pas simplement du sang au sens traditionnel du terme. Eh non ! En réalité, il s’agit d’un mélange de sang, de tissu de la muqueuse utérine, de cellules mortes et de mucus. Pas très glam au premier abord, mais il est important de le savoir pour mieux comprendre pourquoi le sang de nos règles est aussi visqueux et pourquoi on a des caillots de sang à certains moments.

Pour mieux comprendre d’où provient le sang des règles, petit update sur le fonctionnement du cycle menstruel ! Chaque mois, sous l’influence des hormones, l’utérus construit un véritable petit cocon : il se prépare à une éventuelle grossesse. Sa paroi interne s’épaissit progressivement, se tapisse de vaisseaux sanguins et de tissus pour accueillir un éventuel embryon.

Si aucun spermatozoïde ne vient féconder l’ovule libéré par l’ovaire, l’utérus n’a plus besoin de cet endomètre flambant neuf. Il est temps de se débarrasser de cette muqueuse qui ne servira pas ce mois-ci ! C’est à ce moment que le niveau d’hormones chute, signalant à l’utérus de se contracter pour évacuer tout ça. C’est cette élimination qui provoque les saignements menstruels.

Quelle quantité de sang perd-on pendant les règles ? Ressenti VS réalité

Quand arrive le besoin de définir notre flux pour savoir si on a un flux léger, moyen ou abondant, c’est la grande question : Combien de quantité de sang est-ce qu’on perd durant son cycle ?

Voici la réponse, et vous constaterez que la différence entre la quantité de sang “ressentie” et la quantité de sang “réellement perdue” est assez incroyable !

Un flux abondant = plus de 80 ml = ½ mug

Certaines d’entre nous ont des règles particulièrement abondantes selon les jours… On se sent alors extrêmement fatiguées et on a l’impression de perdre des litres de sang !

On peut prendre en effet plus de 80 ml de sang sur l’ensemble de sa semaine de règles, soit environ une demi-tasse. C’est effectivement loin du litre de sang qu’on pensait avoir perdu ! Mais ça reste suffisant pour nous mettre K.O. Dans certains cas (si par exemple on souffre d’endométriose ou de règles très abondantes), on peut perdre bien plus de 80 ml de sang, il est alors important de se faire suivre par un ou une professionnelle de santé.

Quelle protection hygiénique utiliser pour un flux abondant ?
Les femmes avec un flux abondant ont besoin de protections hygiéniques très absorbantes et doivent les changer fréquemment pour éviter les fuites. La meilleure solution reste la culotte menstruelle pour flux abondant qui a une capacité d’absorption bien plus importante que les serviettes hygiéniques et qui ne gênent pas l’écoulement du sang comme les tampons ou les cups. Veillez à ce qu’elle soit de qualité car toutes ne se valent pas. Les culottes menstruelles Herloop offrent à ce titre le meilleur rapport qualité-prix du marché.

Psst ! La lingerie menstruelle est particulièrement appréciée et de plus en plus utilisée car elle passe inaperçue, évite la sensation d’humidité et les irritations liées aux tampons.

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Un flux modéré = 60 ml = 1 flacon de voyage

La majorité des femmes présente un flux considéré comme “modéré”. On perd alors l’équivalent de 4 cuillères à soupe, soit 60 ml de sang durant sa semaine de règles.

Il est important de noter que même si ce volume peut sembler faible, la sensation de flux peut être amplifiée par la présence d’autres sécrétions, comme le mucus ou les tissus endométriaux.

Quelle protection utiliser pour les jours de flux modéré ? Vous pouvez au choix utiliser des serviettes hygiéniques jetables (à la composition la plus saine possible), une cup ou des culottes menstruelles (les tampons ayant tendance à irriter, mieux vaut les utiliser occasionnellement). Les culottes menstruelles Herloop pour flux modéré sont une très bonne alternative pour toutes celles qui souhaitent utiliser des produits de qualité et sains pour leur intimité. Elles sont fabriquées avec des produits certifiés sans produits nocifs et sont extrêmement fiables. La marque se positionne aujourd’hui comme la meilleure en rapport qualité-prix.

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Un flux léger = 30ML = 2 cuillères à soupe

Les femmes ayant un flux léger perdent généralement moins de 30 millilitres (ml) de sang pendant toute la durée de leurs règles. Cela peut être comparable à quelques petites cuillères à café ou 2 cuillères à soupe. Les protections hygiéniques, comme les protège-slips (bio sans parfum) ou les tangas menstruels, sont adaptées pour ce type de flux.

Il est essentiel de comprendre que ces chiffres sont des moyennes. La quantité de sang perdue pendant les règles peut varier considérablement d’une femme à l’autre, et même d’un cycle à l’autre pour une même femme. De plus, la durée des règles, généralement entre 3 et 7 jours, peut également influencer la perception de la quantité de sang perdue.

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Pourquoi j’ai l’impression de perdre des litres de sang ?

Si vous avez des règles abondantes, par exemple, il se peut que vous ayez l’impression de perdre une quantité de sang considérable, surtout à certains moments (quand on est restée longtemps assise ou allongée, par exemple).

 Cela peut être même assez impressionnant quand on sent le sang couler ou que l’on observe des caillots de sang au moment d’aller aux toilettes. Mais c’est tout à fait normal !

Ce qu’il faut savoir 👍

  • Votre sang menstruel est visqueux et épais ? Good news ! C’est que votre utérus s’est gorgé de tout ce qui était nécessaire pour l’accueil d’un embryon 😉
  • Quand on est assise ou en position allongée longtemps, le sang stagne dans l’utérus. C’est pourquoi on a cette impression de perdre tout le sang de notre corps au moment de se lever ^^
  • Le caillot de sang est une réaction normale du corps pour éviter de perdre trop de quantité de sang d’un coup. Il freine ainsi l’écoulement sanguin.

Conclusion : le sang des règles est en réalité bien plus dense et riche que le sang qui circule dans nos veines. Le sang menstruel peut être épais quand on a des règles abondantes et on peut avoir des caillots de sang.

Comment savoir si j’ai des règles abondantes ?

Le type et le nombre de protections hygiéniques que vous utilisez peuvent être des indicateurs.

On considère qu’on a un flux abondant voire très abondant :

  • quand on utilise plus de 4 serviettes hygiéniques ou tampons en 24h
  • quand on change de protection toutes les 3h environ


Dans le cas où le flux menstruel est tel qu’il en devient difficilement gérable et qu’on change de protections toutes les heures, on parlera alors de règles hémorragiques (environ 15% des femmes sont concernées). Dans ce cas, mieux vaut oublier les serviettes jetables et passer directement à la culotte menstruelle pour flux très abondants.

Tips pour comprendre son flux : Sur une appli de suivi ou sur notre suivi à imprimer, notez la durée de vos règles ainsi que vos observations (si vous avez perdu beaucoup de sang ou non, si vous avez eu des caillots, etc.). Cela vous aidera à faire une moyenne et à avoir une vision globale de votre flux chaque mois.

PS : Prendre des notes peut aussi vous permettre d’en parler plus précisément avec votre gynécologue au moment de votre rendez-vous de suivi.

Pour conclure, si le sang des règles peut, à première vue, paraître abondant, en réalité, la quantité de sang perdue est généralement bien moindre qu’on ne le pense.

La semaine de règles reste une période où l’on peut se sentir fatiguée voire en carence. Il est donc essentiel d’apprendre à connaître son corps et d’être à l’écoute des signaux qu’il vous envoie. Si les règles semblent exceptionnellement abondantes ou si des changements significatifs se produisent, une consultation médicale est recommandée. En fin de compte, comprendre et accepter son flux menstruel, qu’il soit léger, normal ou abondant, est un pas vers l’acceptation de soi et l’épanouissement.

Comment prendre soin de son hygiène intime ?

Prendre soin de son hygiène intime est crucial pour maintenir un équilibre sain dans notre intimité. Il est important de comprendre l’importance de maintenir un PH vaginal optimal, car cela contribue à protéger notre vagin des infections, des irritations et des désagréments. Pour cela, il existe des gestes et des habitudes du quotidien à adopter et à proscrire. Dans cet article, nous allons explorer ces conseils pour prendre soin de notre intimité, ainsi que les gestes à adopter pendant nos règles pour assurer une bonne hygiène intime. Nous aborderons également l’importance de choisir des produits d’hygiène intime de qualité, adaptés à nos besoins.

L’importance d’un PH vaginal optimal

Un aspect important de notre hygiène intime est le maintien d’un PH vaginal optimal. Le PH d’un vagin en bonne santé doit être légèrement acide. Idéalement il doit être compris entre 3,5 et 4,5.

Cela permet de maintenir l’équilibre des bactéries dans le vagin et participe à protéger le vagin des infections, problèmes de santé et autres désagréments, telles que des mycoses, des vaginoses bactériennes, des irritations ou de la sécheresse intime.

Le type de bactérie le plus courant dans le vagin est le lactobacille, environ 60 à 80% du microbiome intime. C’est lui qui contribue à maintenir le PH du vagin acide. D’autres bactéries bénéfiques, comme les bifidobactéries, jouent également un rôle important dans le maintien d’un équilibre bactérien sain dans le vagin.

Le PH du vagin peut être affecté par un certain nombre de facteurs. C’est le cas du stress, la fatigue, l’alimentation,  l’activité sexuelle ou les variations hormonales liées au cycle menstruel. Mais c’est aussi le cas si votre hygiène intime n’est pas adaptée.

Conseils pour prendre soin de son intimité

Comment c’est souvent le cas quand on cause d’hygiène, qu’elle soit intime ou non, des principes de base refont surface. C’est le cas d’une bonne hygiène de vie. Adoptez un régime alimentaire sain, riche en fruits et légumes, car ceux-ci sont riches en antioxydants qui peuvent aider à maintenir un équilibre sain des bactéries dans le vagin.

D’autres gestes et habitudes du quotidien sont à privilégier et d’autres à proscrire pour maintenir un équilibre sain pour notre intimité :

  • On évite les douches vaginales ou l’utilisation de lingettes parfumées, car elles peuvent perturber l’équilibre des bactéries dans le vagin.
  • On évite d’utiliser des produits d’hygiène féminine et des sprays parfumés ou contenant de l’alcool (ex: lingettes intimes parfumées), car ils peuvent irriter la peau et les muqueuses.
  • On évite le gel douche classique ou tout autre savon dont le PH ne serait pas en adéquation avec notre zone intime (Ph 4 à 5). On prend garde aux savons “spécial toilette intime” de grandes surfaces qui ne tiennent pas toujours leurs promesses.
  • On évite les gants de toilette ou fleurs de douche qui sont souvent des nids à microbes
  • On utilise à la place un savon doux, un gel intime adapté, exempt de parfums et d’autres ingrédients irritants. On applique ce soin avec la paume de la main d’avant en arrière.
  • On veille à bien rincer sa vulve après l’utilisation d’un soin adapté à bien la sécher.
  • On porte des sous-vêtements en coton respirant et évite de porter des vêtements serrés ou synthétiques.
 

Et pendant nos règles ?

Privilégiez des protections hygiéniques de qualité, qui ne contiennent pas de substances nocives ou encore mieux optez pour la culotte menstruelle Herloop, plus écologique et plus saine. Dans les deux cas, il faudra remplacer régulièrement sa protection, Tous les 4 à 6 h pour les tampons et serviettes hygiéniques, 12h pour la culotte menstruelle.

Une à deux fois par jour, une toilette intime est nécessaire à l’eau claire ou à l’aide d’un soin adapté. Éviter les douches vaginales, elles peuvent perturber l’équilibre naturel de votre flore vaginale, ce qui peut entraîner des infections ou des odeurs. Évitez de prendre des douches vaginales pendant vos règles et en général, car cela peut perturber l’équilibre de votre corps.

Règles douloureuses : quels compléments alimentaires sont efficaces ?

Les règles douloureuses, également appelées dysménorrhée, peuvent être gênantes et invalidantes pour de nombreuses femmes. Heureusement, pour atténuer certains désagréments liés aux règles douloureuses ou réduire certains symptômes liés au syndrome prémenstruel (SPM), il existe plusieurs solutions. A commencer par l’exercice physique, pour améliorer la circulation sanguine et réduire les crampes menstruelles, en passant par la méditation, le yoga, ou une alimentation saine. 

Mais il existe également des compléments alimentaires pour aider à calmer les désagréments psychiques et physiques liés aux SPM et aux règles : fatigue, anxiété, irritabilité, douleurs au ventre, ballonnements… Sont-ils efficaces ? Quels actifs sont à privilégier pour calmer les règles douloureuses ? Nous répondons à ces questions dans cet article, mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un complément alimentaire ?

Qu’est ce qu’un complément alimentaire ?

Il s’agit d’un produit destiné à compléter l’alimentation en apportant des nutriments qui peuvent être manquants dans l’alimentation quotidienne. Ils sont généralement sous forme de pilules, gélules, comprimés ou même de gummies, et peuvent être fabriqués à partir d’ingrédients naturels ou synthétiques. Il est important de noter que les compléments alimentaires ne doivent pas être utilisés comme substituts à une alimentation équilibrée et ne doivent pas être utilisés en excès. Il est toujours conseillé de consulter un professionnel de santé avant de prendre des compléments alimentaires, notamment si vous souffrez d’endométrioses ou d’autres troubles.

Quels actifs pour atténuer le SPM et les règles douloureuses ?

Voici quelques ingrédients / actifs couramment utilisés dans un complément alimentaire pour les règles douloureuses pour atténuer les symptômes liés aux règles douloureuses et au SPM :

  • Le PEA : la molécule PalmitoylÉthanolAmide, est produite naturellement par notre corps lorsque nous ressentons de la douleur. Elle joue un rôle important dans la réception de la douleur.
  • L’extrait de gattilier : il participe au bon confort avant et pendant le cycle menstruel et aide à maintenir le bien-être physiologique pendant le cycle menstruel.
  • L’extrait de renouée du Japon : il est source de polydatine et agit comme un antioxydant. En association avec le PEA, il lutte contre les inflammations et douleurs de la région pelvienne.
  • Le magnésium : il aide à réduire les crampes et les douleurs menstruelles
  • La vitamine B1 : elle aide à réduire la douleur et la tension dans les muscles
  • La vitamine B6 : elle aide à réduire les symptômes de l’anxiété et de la dépression
  • Les acides gras oméga-3 : ils ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire les douleurs et l’inflammation associées aux règles douloureuses
  • Le calcium : il aide à réduire les crampes et les spasmes musculaires
  • La vitamine E : elle a des propriétés anti-inflammatoires et peut aider à réduire les douleurs et les crampes.
  • Le curcuma : il a des propriétés anti-inflammatoires et peut aider à réduire les douleurs et les crampes
  • La feuille de menthe poivrée : elle contient de la menthol qui a un effet analgésique et peut aider à réduire les crampes et les douleurs

 

Il est important de noter que ces ingrédients / actifs peuvent avoir des effets différents selon les personnes et il est important de consulter un professionnel de santé avant de prendre des compléments alimentaires. Il est également important de suivre les instructions d’utilisation et de ne pas dépasser la dose recommandée.

Les compléments alimentaires peuvent être une alternative efficace pour atténuer les symptômes liés aux règles douloureuses et au SPM. Il est important de consulter un professionnel de santé avant de prendre des compléments alimentaires et de suivre les instructions d’utilisation. Il est également important de maintenir une alimentation équilibrée et de faire de l’exercice régulièrement pour améliorer la santé globale.

Oser la robe courte pendant ses règles : c’est possible ?

Les règles peuvent parfois semer le doute dans notre garde-robe. Et si je vous disais qu’il est possible de dire “oui” à la robe courte même pendant cette période ? Il est grand temps de bousculer les idées reçues et d’oser embrasser notre féminité sans compromis. Dans cet article, on va vous montrer comment faire rimer audace et menstruations, sans craindre les fuites ou les taches indésirables. Car après tout, il est temps de remettre en question les conventions et de célébrer notre corps, peu importe le moment du mois. Découvrons ensemble comment concilier style et confort pendant cette période particulière.

Robe courte pendant ses règles : pourquoi faut-il dépasser ses appréhensions ?

Ah, les préoccupations qui viennent nous taquiner l’esprit lorsque l’on envisage de porter une robe courte pendant nos règles. On les connaît bien, ces pensées qui nous font hésiter devant notre garde-robe. Mais détendez-vous, nous allons aborder ces inquiétudes de manière légère et sans tabous. Quelles sont les plus courantes et comment les surmonter ?

Les fuites et les tâches : Ah, l’ennemi numéro un de la robe courte ! On redoute toutes ces petites gouttes qui pourraient s’échapper et laisser des marques indésirables. Mais ne paniquez pas ! En choisissant les bonnes protections hygiéniques adaptées à votre flux menstruel, vous pourrez affronter la journée en toute sérénité.

Le confort : “Est-ce que je vais me sentir à l’aise dans cette robe courte ?” Une question légitime qui trotte dans nos esprits. Optez pour des matières douces et légères qui permettent à votre peau de respirer. Et n’oubliez pas que la confiance en soi est le meilleur allié du confort. Si vous vous sentez bien dans votre robe, votre assurance rayonnera !

Les regards indiscrets : L’idée de se sentir observée pendant cette période peut être déconcertante. Mais souvenez-vous, vous n’êtes pas seule dans ce cas. De nombreuses femmes vivent la même expérience chaque mois. Si vous vous sentez plus à l’aise, vous pouvez ajouter une veste ou un cardigan léger pour vous donner une sensation de sécurité supplémentaire. Mais rappelez-vous, votre confiance et votre attitude positive sont les meilleures réponses aux regards curieux.

Optez pour des culottes menstruelles, une solution pratique et confortable

Lorsque vous envisagez de porter une robe courte pendant vos règles, les culottes menstruelles peuvent être une option pratique et confortable à considérer. Conçues spécialement pour absorber les pertes menstruelles, elles offrent une protection fiable tout en vous permettant de vous déplacer en toute confiance. Une solution qui vous permettra de profiter de toutes les tendances mode 2023. Voici quelques raisons pour lesquelles les culottes menstruelles sont une excellente solution :

Absorption supérieure : Les culottes menstruelles sont dotées de couches absorbantes intégrées qui retiennent le flux menstruel et évitent les fuites. Elles sont conçues pour absorber efficacement les pertes tout en gardant la sensation de fraîcheur et de sécheresse.

Confort optimal : Les culottes menstruelles sont fabriquées avec des tissus doux et respirants qui vous permettent de vous sentir à l’aise tout au long de la journée. 

Faciles à utiliser et à entretenir : Les culottes menstruelles sont simples à utiliser. Il vous suffit de les enfiler comme une culotte normale et elles sont prêtes à vous protéger. Après utilisation, vous pouvez les laver à la main ou en machine, selon les recommandations du fabricant. Elles sont réutilisables, ce qui en fait une option écologique et économique.

Choix adapté à votre flux menstruel : Les culottes menstruelles sont disponibles dans une variété de modèles et de niveaux d’absorption, ce qui vous permet de choisir celui qui convient le mieux à votre flux menstruel. Que vous ayez un flux léger, moyen ou abondant, il existe une culotte menstruelle adaptée à vos besoins.

En optant pour des culottes menstruelles, vous pouvez vous sentir en confiance et à l’aise dans votre robe courte pendant vos règles. N’oubliez pas de choisir des culottes de bonne qualité, de lire attentivement les recommandations d’utilisation et de les changer régulièrement pour une protection optimale.

Avec les culottes menstruelles, vous pouvez dire adieu aux soucis de fuites et de taches indésirables. Profitez pleinement de votre robe courte et laissez votre féminité s’épanouir, en toute tranquillité pendant cette période du mois.

Le polype utérin, c’est quoi ?

Si tu es une lectrice assidue du blog de Herloop, tu as déjà dû voir passer le terme “polype” à plusieurs reprises. Le polype est une excroissance de la muqueuse utérine. Je vais tout te dire sur lui : qu’est-ce c’est ? Pourquoi apparaît-il ? Comment le reconnaître ? Et comment le soigner ?

Présentation du polype utérin

Un polype est une tumeur qui se développe dans l’endomètre (la muqueuse utérine) et plus rarement sur le col. Le plus souvent bénigne, elle touche majoritairement les femmes ménopausées. Les polypes peuvent être isolés ou multiples. Selon les cas, un polype peut mesurer quelques centimètres ou occuper toute la cavité utérine (chez une femme, l’utérus mesure en moyenne 6 à 10 cm de longueur pour 5 cm de largeur).

Polype ou fibrome ? Comment les différencier ?

Le polype et la fibrome ont pour point commun d’être tous deux des tumeurs bénignes pouvant se développer dans l’utérus. Néanmoins, à y regarder de plus près, ils ne se ressemblent pas tout à fait : 

  • le fibrome peut déformer l’utérus, ce qui n’est pas le cas du polype.
  • le fibrome est une tumeur généralement plus grosse : elle peut atteindre la taille d’un melon alors que le polype ne dépassera jamais plus de 6 centimètres.
  • le fibrome est constitué de tissus musculaires du myomètre alors que le polype est composé de tissu endométrial.

Le polype est-il forcément utérin ?

Non. Le polype peut se développer sur d’autres muqueuses : on trouve par exemple des polypes vaginaux, à l’estomac ou à la vessie, etc…

Les causes et les facteurs de risque

Comme bien souvent avec mère nature et les organes reproducteurs de la femme, ce seraient les hormones qui pourraient être mises en cause. Une apparition de polypes serait due à un taux trop élevé d’œstrogènes dans le sang (hyperoestrogénie). 

En temps normal, cette hormone permet à l’endomètre de croître durant la première partie du cycle menstruel. Puis, le corps jaune cyclique prend le relais durant la phase lutéale. Si aucune fécondation n’intervient, le corps jaune arrête de produire de la progestérone et dégénère. Avec la fin de cette imprégnation hormonale, l’utérus et surtout les petits vaisseaux sanguins de l’endomètre se contractent. La couche superficielle de l’endomètre se détache : ce sont les règles.

Avec l’arrivée de la ménopause, les hormones se mettent à jouer au yo-yo, ce qui peut provoquer des déséquilibres hormonaux et donc, dans certains cas, un niveau anormalement élevé d’œstrogènes. Tu l’auras compris, ce fort taux entraîne une sur-stimulation de l’endomètre, ce qui cause l’apparition de polypes. 

Une fois la ménopause installée, cette surproduction peut continuer, elle s’explique alors de deux façons :

  • les facteurs externes : si ton traitement hormonal de substitution est mal équilibré et ne compense pas suffisamment le taux d’œstrogènes par de la progestérone. De plus, la prise d’un tamoxifène dans le cadre d’un traitement du cancer du sein, augmente également les risques de développer un polype utérin et/ou des anomalies endométriales.
  • les facteurs internes ou endogènes : l’obésité, le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, etc. peuvent favoriser la surproduction d’œstrogène et donc l’apparition de polypes.

Chez les femmes non-ménopausées, les causes ne sont pas clairement identifiées, mais le développement d’un polype resterait lié à un niveau d’œstrogènes trop élevé.

Comment le reconnaître ? Signes et symptômes du polype utérin

Il peut être difficile de savoir si l’on est atteinte d’un polype car le plus souvent la maladie est asymptomatique. Le seul signe qui lui soit caractéristique est le fait qu’elle peut provoquer des saignements entre les règles, y compris chez les femmes ménopausées, des règles irrégulières ou des règles abondantes. De ce fait, le polype peut être associé à une anémie et une fatigue chronique.

Si tu constates des pertes de sang fréquentes entre les règles, cela peut signifier que tu as un ou plusieurs polypes dans ton endomètre. N’hésite pas à consulter un gynécologue. Seul un professionnel de la santé pourra poser un diagnostic clair et si besoin te rassurer.

Le diagnostic

Afin de savoir si oui ou non tu souffres d’un polype utérin, ton gynécologue commencera par réaliser une échographie pelvienne. S’il diagnostique des polypes à l’issue de cet examen, il procédera à une hystéroscopie. En effet, l’échographie est relativement peu précise et donne beaucoup de faux positifs. 

Seule, l’hystéroscopie permet de voir directement ce qui se passe à l’intérieur de ton utérus. Grâce à cet examen, le spécialiste pourra alors constater la présence ou non du ou des polype(s), d’en préciser la taille et leur aspect.

Peut-on en guérir ?

Certains petits polypes peuvent disparaître d’eux mêmes mais cela n’est pas fréquent. Le principal traitement du polype est l’hystéroscopie opératoire : il s’agit tout simplement d’une ablation chirurgicale du polype. Aujourd’hui, il s’agit d’un acte chirurgical relativement banal : il peut être réalisé sous anesthésie locale comme sans anesthésie, et peut avoir lieu lors d’une simple consultation ou en ambulatoire. 

Si tu as beaucoup de polypes, s’ils sont gros ou si tu tolères mal les interventions chirurgicales, l’hystéroscopie pourra se faire sous légère anesthésie en hôpital de jour. Après l’opération, tout ce qui aura été retiré sera analysé en laboratoire afin de s’assurer qu’il s’agit bien de polypes bénins.

Il faut toutefois savoir que l’ablation du polype n’est pas forcément une solution pérenne car en raison de son origine hormonale, il peut réapparaître. Un suivi gynécologique régulier reste nécessaire pour prévenir toute récidive et leurs éventuelles évolutions.

Pour les femmes ménopausées qui ont des polypes en nombre, il pourra être proposé une endométrectomie (c’est-à-dire l’ablation complète de toute la muqueuse). Cette opération permet de diminuer drastiquement le risque de développer de nouveau des polypes et la survenue d’un cancer de l’endomètre.

Peut-on prévenir les polypes ?

Il n’y a pas de recette miracle mais une alimentation équilibrée pauvre en viande et en produits laitiers peut aider. Il en est de même d’une pratique sportive régulière car elle permet de réguler le poids et les taux hormonaux.

Les évolutions et les complications possibles

Sois rassurée, la plupart des polypes sont bénins : une simple surveillance suffit ! Néanmoins, il faut savoir que certains d’entre eux peuvent évoluer en cancer de l’endomètre. Cette évolution se fait généralement après la ménopause : la majorité des cancers de l’endomètre se développent chez des patientes âgées. De plus, ce type de cancer est le cancer pelvien le plus fréquent et c’est celui qui a le meilleur pronostic.
Dans de rares cas, les polypes peuvent être cause de problèmes de fertilité car ils peuvent empêcher la nidation ou provoquer des fausses couches à répétition (un peu à la manière d’un stérilet, l’utérus a l’impression d’abriter un corps étranger). Aussi, si tu essayes d’avoir un bébé, ton gynécologue va sûrement retirer le ou les polypes. Cette infertilité est loin d’être systématique car de nombreuses femmes arrivent à conduire correctement une grossesse.

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Règles : comment reconnaître son flux menstruel ?

Comment connaitre mon flux ? Est-ce que j’ai des règles plutôt normales ou abondantes ? Chez Herloop, nous proposons des sous-vêtements menstruels adaptés à la plupart des flux, mais lorsque vient le moment de choisir quelle culotte ou quel maillot de bain te conviendra le plus, il se peut que tu hésites.

Et c’est bien normal, car il est parfois difficile de savoir si on a un flux menstruel considéré comme léger, normal ou abondant :). De plus, que tu viennes tout juste d’avoir tes règles ou que tu les aies depuis de nombreuses années, tu a peut-être remarqué que tu n’as pas forcément le même flux d’un cycle à l’autre. Il est donc important de savoir reconnaître ton flux notamment pour savoir comment et quelles culottes utiliser lors de chaque cycle.

Après avoir abordé le sujet des règles abondantes et hémorragiques, nous allons aujourd’hui parler des différents types de flux menstruel. On verra d’ailleurs qu’il existe différents types des règles : elles peuvent être très liquides ou au contraire visqueuses, comme plus ou moins intenses ou longues.

Comment savoir quel est mon flux menstruel ?

Tu peux savoir comment reconnaître ton flux menstruel en notant le nombre de protections périodiques que tu utilises :

différentes flux menstruels

  • Tes règles se limitent à quelques gouttes et tu n’utilises que des protège-slips : tu as un flux léger
  • Tu dois changer ta protection hygiénique toutes les trois heures voire un peu plus : ton flux est considéré comme normal
  • Tu as besoin de changer ta protection toutes les trois heures ou un peu moins : ton flux menstruel est abondant
  • Tu as besoin d’une serviette ou d’un tampon toutes les heures et/ou tu doubles tes protections : dans ce cas, ton flux est hémorragique

Une fois que tu a défini quel est ton flux et à quel moment de tes règles, il te sera facile de savoir quelle culotte menstruelle te correspond (rdv en bas de cet article pour le savoir 😉)

Un flux menstruel normal, c’est quoi ?

Une chose est sûre, lorsque l’on parle du corps humain et en particulier du cycle menstruel, il n’y a pas tellement de normalité car chaque femme est unique (et c’est tant mieux !). Toutefois, comme j’ai déjà pu te le dire, on considère qu’un cycle menstruel doit être compris entre 21 et 35 jours, avec une moyenne “idéale” de 28 jours (en deçà de 21 jours, il est considéré comme court, au delà de 35 jours, on dit qu’il est long). À cette durée du cycle, s’ajoutent celles des menstruations : elles doivent durer entre 2 à 7 jours. Généralement, les deuxièmes et troisièmes jours sont les plus abondants.

Quelle quantité de sang perd-on durant ses règles ?

On estime qu’une femme perd en moyenne 20 à 80 ml de sang durant cette période du mois : ce qui correspond à environ 1 à 5 cuillères à soupe.

Suivre son flux en prenant des notes

Noter son flux pendant la semaine de ses règles est aussi une bonne façon de connaître son corps. Chaque mois au moment de tes règles, note jour après jour un indice de quantité (de 1 à 3 gouttes par exemple) afin d’avoir une vision d’ensemble. Tu observeras peut-être au bout de quelques mois que certaines fois, tu perds plus de sans que d’autres ou que au contraire tu es très régulière…

 

 

 
Télécharger le planning de flux menstruel

! Pour te faciliter la tâche, voilà un et à imprimer ! C’est cadeau Tu pourras aussi noter de petits commentaires comme la ou une réflexion que tu t’es faite cette semaine en particulier. Cool non ?

Le score de Higham pour reconnaître des règles hémorragiques

Nous t’avions déjà parlé de ce fameux test dans l’article sur les règles hémorragiques : il te permet facilement d’identifier ton flux. Il s’agit de noter le type et le nombre de protections hygiéniques que tu utilises durant ses règles (selon leur degré d’imprégnation elles valent plus ou moins de points). Tu indiqueras également si tu as noté des caillots de sang ou si tes protections ont débordé. 

Si tu obtiens un score supérieur à 100, cela signifie que ton flux menstruel est abondant ; s’il est supérieur à 150, c’est qu’il est hémorragique. Dans les deux cas, mais aussi, si tes règles sont sources de douleur ou de gêne et qu’elles t’empêchent de vivre normalement, il faut consulter un médecin ou un gynécologue.

Le flux menstruel évolue au cours du cycle et du temps

La vie est loin d’être un long fleuve tranquille ! Et ton flux menstruel ne fait pas exception à la règle ! Son abondance et son aspect peuvent évoluer au cours du cycle et du temps. Par exemple, en début et en fin de cycle, le flux est généralement léger et plus clair alors qu’au milieu du cycle il est plus abondant et peut comporter des caillots

De plus, sous l’effet des hormones qui “jouent un peu au yo-yo”, les premières règles comme les dernières (durant la période de préménopause), peuvent être particulièrement abondantes. D’autres facteurs comme les médicaments, la contraception, le stress, etc… influent sur l’abondance ou non des règles.

Quelle culotte menstruelle en fonction de ton flux ?

Maintenant que tu connais ton flux menstruel, tu souhaites certainement savoir quelle culotte Herloop est faite pour toi. Voici quelques indications.

Avec Herloop, c’est très facile de savoir quel sous-vêtement et maillot de bain menstruel est fait pour toi. Tu trouveras sous chacun de nos modèles un petit pictogramme représentant 1 à 4 tampons pour indiquer le pouvoir d’absorption de la culotte :

  • 1 tampon : le modèle convient à un flux léger à modéré ;
  • 2 tampons : le modèle convient à un flux léger à normal ;
  • 3 tampons : le modèle convient aux flux légers à abondants ;
  • 4 tampons : le modèle convient en particuliers aux flux menstruels abondants ++ .

 

Quelle culotte menstruelle pour un flux menstruel léger ?

Tu as un flux léger ? Tu peux soit partir sur la culotte Paris pour une sécurité optimale (elle te tiendra toute la journée), soit opter pour le string London (hyper pratique pour le spotting aussi). Le fait d’avoir un petit flux te donne l’avantage de pouvoir porter toutes nos culottes puisqu’elles ont chacune une très grande capacité d’absorption comparé à la quantité de sang que tu perds.  

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop pour flux léger :

Quelle culotte menstruelle pour un flux menstruel moyen ?

Pour les flux “modérés”, “moyens” ou encore “normaux”, tu peux choisir nos culottes ayant une capacité d’absorption équivalente à 2 tampons. Si tu as donc un flux normal, la culotte Paris est faite pour toi ! Une culotte taille basse qui absorbe l’équivalent de 3 serviettes hygiénique (ou 2 tampons). Elle durera toute la journée sans fuite, ni odeur. Comment c’est possible ? Jettes un oeil sur notre page dédiée qui t’en dit plus sur la technologie de nos culottes 😉

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop pour flux modéré :

 

Quelle culotte de règle pour flux menstruel abondant ?

 

Pour les flux abondants, nous te conseillons plutôt nos culottes équivalentes à trois tampons, comme la culotte Oslo ou la culotte taille haute Sofia. En choisissant une culotte ayant un pouvoir d’absorption adapté à ton flux, tu profiteras de tous les avantages de nos modèles. 

 

Quelle culotte menstruelle pour un flux hémorragique ? 

 

Les règles hémorragiques (aussi connues sous le nom de ménorragies) sont un cycle anormalement abondant et long. Elles se caractérisent par un flux menstruel supérieur à 80 ml et peuvent durer plus d’une semaine. Dans le cas d’un flux menstruel hémorragique, il est d’autant plus nécessaire de changer souvent de protections (on considère qu’il faut en changer toutes les heures voire moins et qu’il est nécessaire de les doubler). 

 

Chez Herloop, nous te recommandons d’utiliser une coupe menstruelle (la cup) en plus de nos culottes ayant le plus fort degré d’absorption (comme la culotte post-partum Roma et la culotte menstruelle taille haute Sofia). En revanche, nous te déconseillons les protections dites traditionnelles comme les tampons et les serviettes jetables non certifiées bio car elles sont responsables de sécheresse vaginale, d’irritations voire de certaines maladies en raison de leurs compositions…

Flux moyen à abondant : je dois changer de culotte dans la journée ?

Nos culottes ont été conçues pour tenir toute la journée ! Et comme on pourrait le penser, non, tu ne baignes pas dans ton sang pendant des heures 😱. La partie absorbante de chaque culotte est composée de 3 parties dont l’une qui permet de rester au sec 😉 Il n’est donc pas nécessaire de changer de culotte dans la journée. En revanche rien ne t’empêche de le faire !

Le tip quand tu changes de culotte dans la journée : plie délicatement ta culotte utilisée, place-la à dans une petite pochette, et rince-la en rentrant chez toi le soir.

Bien entendu, tu restes libre de choisir le modèle qui te convient : que tu préfères prendre une absorption un peu plus faible pour en changer plus souvent ou, au contraire, une culotte ayant un haut niveau d’absorption pour être davantage à l’aise dans ton corps (ou tout simplement parce que tu la trouves plus jolie :p), avec Herloop tu fais comme tu veux !!

La journée mondiale de l’hygiène menstruelle pour vaincre la précarité menstruelle

Ce 28 mai prochain se tient la journée mondiale de l’hygiène menstruelle : tout autour du globe sont organisés des manifestations et des événements pour informer et sensibiliser sur le thème des règles.

Un constat simple mais implacable peut être fait : la question des règles chez la femme est largement tue et reste encore un sujet tabou. Or, comme chez Loop nous avons à cœur de mettre à bas ces tabous encore trop nombreux, nous ne pouvions que nous associer à ce “Menstrual Hygiene Day”.

Focus sur cette journée unique en son genre qui mérite d’être davantage connue.

Loop culottes menstruelle

La journée internationale de l’hygiène menstruelle 2021, c’est quoi ?

La journée internationale de l’hygiène menstruelle a lieu tous les 28 mai. Il s’agit d’une initiative créée par l’ONG Wash United. À l’origine, cette ONG avait organisé une campagne de sensibilisation à l’hygiène menstruelle féminine,  intitulée “May #Menstravaganza”, qui s’était déroulée durant le mois de mai 2013. À la suite de son succès et de la nécessité d’informer le plus grand nombre de personnes, les femmes bien sûr mais aussi les hommes, cet événement ponctuel s’est vu pérennisé dès l’année suivante avec l’organisation d’une journée dédiée aux personnes menstruées et à l’hygiène durant leur cycle menstruel.

Quand cette journée a-t-elle lieu et pourquoi ?

La date du 28 mai n’a pas été choisie au hasard. Ce jour est hautement symbolique puisque 28 correspond à la durée moyenne d’un cycle menstruel alors que le 5e mois de l’année fait référence au nombre de jours (toujours en moyenne) pendant lesquels une femme a ses règles. Facile à retenir, non ?!

Qu’est-ce que la précarité menstruelle ?

On entend par précarité menstruelle, la difficulté ou le manque d’accès des femmes et des jeunes filles ayant leurs règles aux protections hygiéniques en raison de leur pauvreté. Tous les pays sont concernés par la précarité menstruelle. Néanmoins celle-ci peut prendre diverses formes : précarité économique, manque d’éducation, inégalité d’accès aux protections hygiéniques, etc… 

L’hygiène menstruelle : une problématique qui touche les femmes partout dans le monde

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la précarité menstruelle ne concerne pas seulement les pays en développement. Presque toutes les femmes du globe ont pu être au moins un jour touchées par cette précarité menstruelle car elle peut prendre diverses formes : manque d’information, difficultés d’accès à des protections hygiéniques adaptées, absence d’infrastructures ou mythes liés aux menstruations.

L’éducation

De nombreuses jeunes filles ne reçoivent aucune éducation concernant les règles, au point de ne pas savoir ce qu’elles sont jusqu’à ce qu’elles arrivent. Cela crée un sentiment de peur et de crainte qui aurait pu être facilement évité grâce à une communication bienveillante. Justement, il s’agit là de l’un des objectifs de cette journée mondiale de l’hygiène menstruelle : sensibiliser le public et en particulier les adolescents sur ce sujet. C’est pourquoi, des interventions sont régulièrement organisées dans les écoles pour mettre à bas les pensées patriarcales qui entraînent avec elles leur lot de sentiment de honte, de gêne et parfois même l’adoption de comportements dangereux (par exemple des jeunes filles cherchent à tout prix à cacher leurs règles au point de mettre leur santé en péril).

La précarité économique

Avoir ses règles est malheureusement pour beaucoup de femmes un luxe : l’achat de protections périodiques coûte cher, tout comme avoir accès à l’eau courante pour assurer une bonne hygiène intime. La BBC a calculé que le coût moyen des règles chez les femmes dans une vie serait de 1 750€. C’est pourquoi, l’État français a, en 2016, réduit la TVA des protections hygiéniques à 5,5% (au lieu des 20% auparavant), mais il semble que cette disposition soit encore insuffisante. Il s’agit là aussi d’un autre objectif de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle : trouver des solutions pour ces femmes.

Les croyances populaires

En plus de difficultés économiques, certaines femmes doivent faire face à des croyances liées aux règles synonymes d’interdictions voire d’exclusion de la société. Certains mythes font de la femme qui a ses menstruations un être impur. Par exemple, dans certaines régions du Népal, durant leurs règles, les femmes sont exclues de leur village et doivent vivre dans des abris de fortune afin de ne pas “contaminer” leur environnement. À cela s’ajoute l’interdiction d’utiliser l’eau courante, d’entrer dans une maison ou encore de toucher qui que ce soit. En Inde, on retrouve des pratiques semblables : les femmes sont cloîtrées durant leurs règles et ne doivent toucher aucune nourriture sous peine de la rendre impropre à la consommation. Aussi, dans ces pays, le but de la journée internationale de l’hygiène menstruelle est d’éduquer les populations pour mettre fin à ces ségrégations.

Le manque d’infrastructures

Dans les pays en voie de développement, de nombreuses jeunes filles manquent l’école les jours durant lesquels elles ont leur règles ; les croyances populaires n’en sont pas l’unique cause : le manque d’eau courante, de toilettes et un accès aux protections hygiéniques difficile voire impossible en raison de moyens financiers insuffisants entrent en ligne de compte. À cela s’ajoute l’utilisation de moyens de protections inadaptés et même dangereux pour la santé : torchons, feuilles séchées ou encore sable…

Et la France dans tout cela ?

Dans les pays dits développés, comme la France, cette problématique liée à l’hygiène n’est pas absente. Loin de là : femmes SDF, immigrées ou vivant sous le seuil de pauvreté sont elles aussi touchées par cette précarité menstruelle. 

On estime que près de 1,7 millions de femmes en France seraient concernées par cette précarité menstruelle et 39% des plus précaires ne disposeraient pas de tampons ou de serviettes hygiéniques en quantité suffisante.

Loop culottes menstruelle

Qui peut participer ? Comment prendre part à ce combat ?

Tout le monde peut participer à cette journée internationale de l’hygiène menstruelle : les hommes comme les femmes, les jeunes comme les plus âgés. Vous pouvez trouver ou proposer un événement en vous rendant sur le site officiel de “The Menstrual Hygiene Day”. De plus, à l’heure des réseaux sociaux, un hashtag spécifique a vu le jour, pour communiquer sur ce sujet et engager la discussion :  #MHDAY2021  #ItsTimeForAction #MenstruationMatters (que l’on peut traduire en français par “les menstruations comptent”).

Loop X l’association M.A.Y – du 23 au 28 mai : une semaine sur l’hygiène menstruelle

Quand on parle d’hygiène menstruelle, on parle de briser les tabous autour des règles et de sensibiliser à l’importance d’une bonne hygiène menstruelle en particulier chez les adolescent.e.s et les jeunes à travers le monde. Que ce soit en France ou partout ailleurs, les jeunes sont encore trop peu informés et désorientés face à la ménarche (première période de règles) et l’on oublie trop souvent que les règles sont une réalité de vie, pas un choix.

C’est pourquoi du 23 au 28 mai, Loop se joint à l’association M.A.Y qui lutte contre la précarité menstruelle chez les jeunes pour aborder l’hygiène menstruelle sans détour à travers un programme complet ! On t’invite à suivre tout ça sur leur instagram et sur le nôtre pour ne louper aucune info 😉

Côté Loop, on te prépare un petite quiz, des témoignages de la team Loop X de la team MAY, des infos sur l’hygiène menstruelle et une surprise de taille le 28 mai… En bref une semaine sous le signe de la solidarité et de la communication ! On aura aussi besoin de vous pour nous partager vos expériences et nous dire ce que vous pensez de tout ça 🙂

Zoom sur l’association M.A.Y

Qui se cache derrière M.A.Y ? Zoom sur 3 jeunes femmes sur-motivées qui nous présentent leur association.

☀️ M.A.Y c’est quoi exactement ?

M.A.Y (Menstruation And You) est une association à but non lucratif, reconnue d’intérêt général qui oeuvre pour lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes.

☀️Qui est aux commandes ?

C’est nous ! Elise, Louise et Héloïse 😊 On a chacune une vie professionnelle bien remplie du coup on s’occupe de M.A.Y sur notre temps libre ! Pas toujours facile de cumuler les deux au quotidien mais heureusement on n’est pas seules ! Des bénévoles s’engagent chaque jour à nos côtés de manière ponctuelle ou permanente pour soutenir nos actions.

☀️ Comment vous est venue l’idée de créer MAY ?

Tout part d’un défi sportif en mai 2019 auquel on souhaitait participer. On avait la possibilité de soutenir une association et on était déjà toutes les 3 très attachées au sujet de la scolarisation des jeunes filles dans le monde. En creusant le sujet, on s’est rendu compte que la déscolarisation des jeunes filles est liée en grande partie à la problématique de précarité menstruelle. On a alors cherché une association à soutenir et comme on voulait vraiment cibler les jeunes, on a décidé de créer M.A.Y en septembre 2019 ! 

☀️ Pourquoi la précarité menstruelle ?

Le sujet peut paraître très spécifique mais nous tient à coeur car il s’agit d’une des causes majeures de déscolarisation des jeunes filles dans le monde et même en France.

☀️ Pouvez-vous nous en dire plus sur la précarité menstruelle en France ?

On a souvent du mal à réaliser que la problématique est bien réelle en France mais 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. 1/3 estiment avoir besoin d’aide pour se financer des protections.  Dans le même temps, c’est seulement depuis 2016 que les protections périodiques ont cessé d’être taxées comme des produits de luxe (on parle pourtant d’un achat de première nécessité et non un achat plaisir !). Au cours d’une vie c’est 5 000€ dépensé en moyenne, vous imaginez ? Par mois, cela représente 10€ ce qui n’est pas négligeable dans un budget serré. 

☀️ On parle de vos missions ?

Nous travaillons autour de 3 principaux axes d’actions :

Collecter des protections périodiques auprès de particuliers ou d’entreprises et les mettre à disposition des jeunes qui en auraient besoin via des structures relais ;

Sensibiliser les jeunes au travers d’ateliers et d’activités afin d’informer et briser les tabous ensemble ;

Communiquer un maximum sur les réseaux sociaux avec des informations factuelles, des recommandations et des témoignages de personnes menstruées en France mais aussi dans le monde entier qui nous partagent leurs opinions, leur vécu ;

☀️ Et si on veut contribuer à l’aventure M.A.Y on fait comment ?

Tu peux faire un don ou organiser une collecte de protections par exemple. Pour ça, rendez-vous sur notre site may-asso.com ou sur nos RS on sera ravie d’avoir un coup de main !  On ne manque pas d’idées et de motivation donc il y a toujours du travail et plein de projets à développer ! Chaque action compte 😉 

Merci les filles !

N’oublie pas RDV du 23 au 28 mai sur instagram pour suivre cette semaine sur l’hygiène menstruelle ! Et toi, tu avais déjà entendu parler de la précarité menstruelle avant aujourd’hui ?