Règles : le sport pour calmer la douleur !

S’il est vrai que les règles peuvent freiner beaucoup d’entre vous dans leur vie quotidienne, il n’en reste pas moins que continuer à bouger durant cette période est essentiel pour le mental ainsi que pour calmer les douleurs. 

Dans ce billet, nous allons voir en quoi le sport est bénéfique et comment il est possible d’adapter ta pratique physique en fonction de ton état. Découvre mes conseils à ce sujet 🙂

Stop aux croyances !

Chez Loop, on veut que tu vives au mieux cette période du mois, c’est pourquoi nous nous sommes engagés dans la lutte contre les croyances négatives liées aux règles. Nous souhaitons démythifier les règles : certes, tu t’en passerais bien, mais cela ne veut pas dire que les règles doivent être une entrave à tes activités et à ton quotidien en général. C’est pour cela que nous avons imaginé toute une gamme de produits tous plus cools les uns que les autres 🙂

Nous souhaitons aussi ajouter un petit mot sur la douleur liées aux règles : ne laisse jamais personne te dire qu’il est normal d’avoir mal, que tu dois serrer les dents et faire avec ! Si cette période (qui, je le rappelle, dure en moyenne entre 3 et 7 jours tous les mois) t’empêche d’avancer et est invalidante, il est important que tu ailles voir un médecin. Ton gynécologue pourra te prescrire un traitement adapté à tes douleurs de règles voire diagnostiquer une maladie comme une endométriose, la présence d’un SOPK ou d’un polype.  

Pratiquer un sport durant les règles : non seulement c’est possible mais c’est surtout bénéfique !

La période des règles est rarement une partie de plaisir ! Comme nombre d’entre nous, tu peux te sentir “raplapla”, irritée ou avoir de fortes douleurs menstruelles, tant et si bien que tu peux être tentée de rester sous ta couette avec un bon thé chaud. Si cette solution semble être en apparence une bonne idée, il y a plus efficace (d’autant plus qu’il est déconseillé de prendre la théine car elle peut augmenter les algies…) : bouger (même un peu) permet de soulager les douleurs. Il a été prouvé scientifiquement qu’en réalisant au moins 30 minutes d’effort, le corps se met à sécréter de la bêta endorphine. Cette hormone détend et apaise les douleurs. 

Sache aussi que d’autres études expliquent que les règles amenuisent la performance (tant et si bien que certaines sportives enchainent deux plaquettes de pilules pour couper leur cycle et ne pas avoir leurs règles en compétition), alors évidemment, surtout si tu as des règles douloureuses ou abondantes, il ne va pas être question dans cet article de courir un marathon ou de faire un 1000 mètres à la piscine ; l’idée est plutôt de t’écouter et d’être bienveillante avec tes sensations pour trouver ton activité physique idéale durant cette période.

Quelle activité physique durant cette période du cycle menstruel ?

On aimerait pouvoir te dire que tous les sports sont accessibles en période de règles mais c’est loin d’être le cas pour toutes les personnes concernées. En effet, si tes règles sont peu douloureuses ou peu abondantes, il n’y a pas de contrindication à faire un run sur une longue distance, à pratiquer une bonne séance de cardio ou encore à aller nager. Il se peut que tout au plus les 15 premières minutes soient un peu laborieuses mais en t’écoutant tu peux adapter l’activité à ton rythme. Si tu es concernée, il n’y a donc pas de problème : fais ce qu’il te plait et te rend heureuse !

Peut-on faire du sport le premier jour des règles ?

Oui ! Généralement les premiers et les derniers jours des règles, le flux est léger. Cela te permet de pratiquer facilement une activité sportive. Néanmoins, tu peux te sentir un peu plus fatiguée alors prends le temps de t’échauffer correctement et tout devrait bien se passer :).

Flux menstruel et règles

En moyenne, on perd l’équivalent d’une à cinq cuillères à soupe de sang durant ses règles, ce qui est très peu. Cela signifie aussi qu’il n’y a en général pas de risque d’anémie à pratiquer une activité sportive, même intensive, durant cette période. En revanche si tu as des règles abondantes voire hémorragiques, à l’inverse, il est conseillé de privilégier des activités douces, car dans ces cas ce flux sanguin très important provoque très souvent fatigue et anémie.

Les activités sportives parfaites en cas de règles abondantes et/ou douloureuses

L’idée est justement de diminuer les douleurs grâce à une pratique sportive régulière et douce :

  • Par exemple, le yoga est reconnu pour ses vertus apaisantes et relaxantes : l’apprentissage de la méditation et la maîtrise de ton souffle et de ton mental t’aideront à soulager une partie de ces douleurs. On a d’ailleurs 4 postures de yoga spéciales pour t’aider à soulager la douleur. Attention, toutes les positions de yoga ne sont pas toutes conseillées.
  • De même, le pilates est intéressant car il permet de muscler la zone pelvienne en douceur et sur le long terme.  
  • Les étirements et le stretching : ils permettent d’allonger les muscles et aident à réduire les douleurs liées aux règles.
  • La marche est aussi une excellente alternative. Cette activité détend et est très douce : elle te permet de continuer à bouger et faire du sport sans brusquer ton organisme.

Aller à la piscine pendant ses règles : une activité apaisante

La natation et l’eau de manière générale sont reconnues pour apaiser et calmer les sensations de ballonnements liées aux règles. 

Nb : pour ce qui est de la baignade et des sports aquatiques le maillot de bain de règles est d’ailleurs une aide précieuse pour remplacer ou compléter un tampon. D’ailleurs si tu veux en savoir plus, on a un article super complet sur le fonctionnement d’un maillot de bain de règles.

Quelles culottes menstruelles pour le sport ?

Depuis le commencement de Loop, nous imaginons des modèles s’adaptant à toutes les situations et toutes les morphologies, y compris pour les jeunes mamans, les ados… En bref, des situation qui font écho à nos propres expériences, notre mode de vie. Alors quand il s’agit de bouger, de danser, de courir et d’avoir une vie à 100 à l’heure, la team répond présente ! Désormais, Loop t’accompagne dans toutes tes activités sportives avec la collection MoovLoop.

Quoi qu’il en soit, cet article n’est pas une injection à la pratique sportive à tout prix ! Si tu as la flemme de te lever, que tu te sens vraiment fatiguée ou que tu n’as pas trouvé (encore ?) de solutions pour calmer tes règles, tu as le droit de vouloir chiller !

Tout sur les règles : les pertes de sang marron sont-elles normales ?

vos règles sont marron ? Pas de panique ! La plupart du temps, les menstruations marron sont normales et vous n’avez pas à vous en inquiéter. Elles correspondent tout simplement à un écoulement de sang oxydé

Focus sur ces règles marron foncées : on va vous expliquer pourquoi et pour quelles raisons elles apparaissent à certains moments de votre vie.

Les règles : tout un panel de couleurs !

On avait déjà eu l’occasion de parler de la couleur des règles. On sait tous et toutes qu’elles sont censées être rouges mais, en revanche, on sait moins elles peuvent prendre différentes tonalités : rouge vif, en passant par le rouge bordeaux, le rouge brun, le rouge marron voire presque le rouge presque noir (un peu comme le flux menstruel, qui peut être tantôt liquide ou tantôt visqueux).

taches marrons culotte

Règles marron : comment expliquer cette coloration ?

Les pertes de sang marron ou brunes correspondent à l’évacuation de vieux sang provenant de l’endomètre, du col de l’utérus ou encore du vagin. Le sang a pris cette teinte en raison de son oxydation : en d’autres mots, il s’est transformé au contact de l’oxygène.

Quid des pertes marron en dehors de la période des règles ?

Vous pouvez aussi noter des pertes brunâtres en dehors de la période des règles : elles peuvent correspondre au saignement de nidation ou tout simplement à du spotting

Si vous êtes enceinte, il se peut que vous connaissiez quelques épisodes de saignement, notamment durant les premières semaines de la grossesse : pour en savoir davantage sur ce sujet, on vous conseille de lire mon article “Les saignements chez la femme enceinte”.

 

 

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Les causes possibles des menstruations brunes

Les règles brunes peuvent trouver leur origine de diverses manières.

Les premières et derniers jours des règles

Maintenant que vous savez tout ça, vous comprenez pourquoi il peut avoir des pertes marron avant les règles. En effet, en début et fin de cycle, au moment où les règles sont les plus légères, elles s’oxydent facilement à l’air, d’autant plus qu’elles sont mélangées aux sécrétions vaginales.

Les premières et dernières règles : la puberté et la préménopause

Lorsque surviennent les premières règles, elles sont souvent marron : “un peu comme si elles avaient du mal à démarrer”. Cela n’a rien d’anormal, au contraire, il est extrêmement rare que les règles soient dès le début régulières. Il faut plusieurs mois voire années avant de voir s’installer un cycle menstruel régulier.

De même, un peu comme durant la puberté, pendant la préménopause, les taux hormonaux fluctuent beaucoup, ce qui provoque des règles irrégulières ; elles peuvent être abondantes ou, au contraire, très légères (d’où cette couleur marron). Généralement, ces règles marron sont accompagnées d’autres symptômes comme des bouffées de chaleur ou des changements d’humeur brutaux.

Un contraceptif inadapté

La contraception peut aussi causer des pertes marron foncé à la place des règles. Cette couleur un peu étrange s’explique tout simplement par les modifications hormonales engendrées par la pilule ou un implant. En cas de contraception mal dosée, oubliée, ou progestative (les fameuses pilules qui coupent les règles), vous poourrez remarquer davantage ce genre de règles marron presque noires.

À quel moment faut-il consulter ?

En revanche, si vous constatez fréquemment des pertes marron en dehors de tes règles, et notamment si elles sont accompagnées d’autres symptômes (douleurs, odeurs désagréables, sensations de brûlures, fièvre ou tout simplement si elles durent longtemps…), on vous conseille de ne pas attendre pour consulter un gynécologue ou un médecin. Cela peut être le signe d’un fibrome, d’un polype utérin, d’un kyste ovarien, d’une inflammation pelvienne ou d’une infection sexuellement transmissible.

En cas de prise d’une contraception, un simple changement de celle-ci par une autre plus adaptée à votre organisme suffit généralement à régler le problème. 

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

L’endomètre : quel est son rôle et ses évolutions ?

Lorsque l’on tape le mot “endomètre” sur Google, les premiers résultats traitent de son cancer… Or, l’endomètre ne se résume pas qu’à ça (et fort heureusement d’ailleurs !). Qui dit culotte menstruelle dit règles, et qui dit règles dit endomètre ! Herloop te propose donc de partir à la découverte de cette muqueuse si familière et pourtant si étrangère 🙂

L’endomètre, c’est quoi ?

L’endomètre c’est la muqueuse interne qui tapisse ton utérus. Elle repose sur le myomètre (couche musculeuse interne de la paroi utérine). Comme nous l’avons déjà vu, l’utérus est un organe essentiel du système reproducteur féminin : c’est là que se loge l’ovule fécondé en début de grossesse.

Au cours de la vie d’une femme et selon son imprégnation hormonale, l’endomètre subit d’importantes modifications. En effet avant la puberté et après la ménopause, c’est-à-dire à des moments où le corps de la femme n’est pas ou peu régi par les hormones sexuelles, l’endomètre est un tissu inactif : on dit qu’il est au repos. À l’inverse, durant la période génitale active de la femme (donc à partir de la puberté jusqu’à la ménopause), l’endomètre se prépare à accueillir un ovocyte à chaque cycle menstruel.

À quoi sert-il ?

Le rôle de l’endomètre est simple mais important : il a pour vocation d’accueillir un œuf fécondé en début de grossesse. Au moment de la nidation (l’instant où se niche l’ovocyte dans la muqueuse utérine) un léger saignement peut se produire car cette implantation peut blesser les petits vaisseaux qui irriguent la muqueuse. Ce type de spotting est appelé saignement d’implantation ou saignement de nidation.

De quoi est fait l’endomètre ?

Pour faire simple, on peut dire que l’endomètre est constitué de 2 couches :

  • la couche fonctionnelle (au-dessus) : c’est elle qui s’épaissit chaque mois et qui est censée abriter l’ovocyte. En l’absence de fécondation, c’est cette partie qui se désagrège et qui engendre les règles.
  • la couche basale aussi appelée couche résiduelle (au-dessous) : elle ne bouge pas, d’ailleurs c’est elle qui se charge de reconstruire chaque mois la zone fonctionnelle.

Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin et qui n’ont pas peur des termes techniques 😉

L’endomètre est constituée d’un épithélium prismatique unistratifié qui comporte trois types de cellules (des cellules sécrétantes, des cellules ciliées et des cellules basales) et d’un tissu conjonctif qui abrite les glandes utérines.

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L’évolution de l’endomètre au cours du cycle menstruel

Durant les 28 jours habituels du cycle menstruel, l’endomètre évolue

  • durant la première partie du cycle (la phase folliculaire), l’endomètre, sous l’action des œstrogènes, s’épaissit et se vascularise dans le but d’accueillir un œuf en cas de fécondation
  • Juste avant l’ovulation, l’endomètre atteint les 10 mm d’épaisseur.
  • Après l’ovulation, la progestérone modifie la structure de l’endomètre en provoquant l’apparition de néovaisseaux. C’est à ce moment qu’il atteint son épaisseur maximum durant le cycle (l’épaisseur idéale de l’endomètre pour une nidation doit être comprise entre 7 et 14 mm). À ce stade, on l’appelle aussi parfois dentelle utérine.
  • Durant la phase lutéale, s’il n’y a pas de fécondation, la progestérone chute brutalement : les néovaisseaux s’ouvrent, la partie supérieure de la muqueuse utérine se desquame (ou se désagrège) et se détache des parois de l’utérus. Son évacuation se fait par les voies naturelles : ce sont les règles.
  • Ce cycle recommence chaque mois.

Endomètre épais : comment l’explique-t-on ?

Comme tu l’as vu, il est normal que l’endomètre s’épaississe au cours du cycle menstruel mais parfois il peut être trop dense. Ce phénomène peut s’expliquer par :

  • la prise d’un traitement hormonal substitutif mal équilibré (en cas de pré-ménopause notamment) ;
  • la prise d’un tamoxifène (en cas de cancer du sein) ;
  • une hormonothérapie d’œstrogène : c’est pour cela que ce type de traitement est réservé aux femmes ayant subi une hystérectomie ou une ablation de l’utérus ;
  • un cancer de l’endomètre : nous reviendrons un peu plus loin en détail sur ce cancer gynécologique ;
  • le surpoids ou l’obésité ;
  • des facteurs génétiques ;
  • de l’hypertension ;
  • etc…

La plupart du temps, un endomètre épais passe inaperçu ; seuls des examens gynécologiques et médicaux poussés permettent de le constater. Cette trop grande densification s’explique souvent par des facteurs externes comme la prise de certains médicaments.

J’ai un endomètre trop fin : pourquoi et comment faire ?

À l’inverse, l’endomètre peut devenir très fin. Cela n’a rien d’anormal quand on sait que sa croissance est régie par nos amies les hormones. En l’absence d’hormones ou, du moins, à la suite d’une chute importante de leur taux, l’endomètre peut se faire atrophique. C’est notamment le cas avec la prise d’une pilule contraceptive minidosée ou au moment de la ménopause. Parfois, l’endomètre est tellement étroit qu’il peut saigner légèrement : c’est le spotting.

Si tu ne prends pas de contraception ou que tu n’es pas ménopausée et que tu as un endomètre atrophique, cela peut être un frein à la grossesse. En effet, un endomètre fin empêche la nidation et peut être cause de fausse-couches à répétition. On estime que l’endomètre est atrophique, si au moment de l’ovulation l’épaisseur de celui-ci est inférieure ou égale à 7 mm. L’endomètre fin pourrait être lié à un déficit sanguin artériel et veineux dans les vaisseaux utérins et/ou à un déficit de croissance folliculaire (on parle d’ovaire paresseux).

Cette finesse n’est pas une fatalité puisque des protocoles médicaux et notamment des traitements hormonaux peuvent permettre de stimuler l’endomètre pour qu’il atteigne l’épaisseur requise pour une grossesse.

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Les maladies liées à la muqueuse utérine

L’endomètre peut être sujet à certaines maladies ou pathologies, voici les plus fréquentes : 

L’endométriose

L’endométriose est certainement la principale maladie liée à l’endomètre. Cette affection se reconnaît par une migration anormale des cellules endométriosiques en dehors de la cavité utérine. Les lésions peuvent être très variables (elles peuvent être situées au niveau des ovaires mais aussi de la vessie, du rectum, du vagin, etc…) et plus ou moins profondes.

Le cancer de l’endomètre

Le cancer de l’endomètre peut aussi provoquer un épaississement anormal de l’endomètre. En effet, chez les femmes souffrant d’un cancer, les cellules de l’endomètre se multiplient de façon anormale. Le cancer de l’endomètre apparaît le plus souvent après la ménopause, mais 10 à 15 % des cas concernent les femmes non ménopausées dont 2 à 5 % des femmes de moins de 40 ans.

Ces chiffres sont assez impressionnants, et pour cause, car le cancer de l’endomètre est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent en France (le premier étant le cancer du sein). Néanmoins, le dépistage de ce cancer se fait de mieux en mieux tout comme son traitement, ce qui a fait baisser fortement son taux de mortalité. Lorsque le cancer de l’endomètre est traité précocement, le taux de survie est de 95 %, 5 ans après le traitement.

Les causes possibles

Comme pour beaucoup de maladies gynécologiques, les hormones seraient en cause. Un excès d’œstrogènes serait un facteur de risque de développement d’un tel cancer car il crée un déséquilibre provoquant une augmentation anormale de la croissance de l’endomètre. D’autres facteurs sont susceptibles de développer ce type de cancer comme l’âge, le surpoids, l’hypertension, la génétique…

Les symptômes du cancer de l’endomètre

L’évolution de ce type de cancer est très lente et ses signes rarement caractéristiques, c’est pourquoi il peut être difficile de le détecter à un stade précoce. Néanmoins certains symptômes peuvent alerter :

  • des douleurs au bas-ventre,
  • des pertes blanches malodorantes,
  • des saignements entre les règles,
  • des règles abondantes,
  • des saignements vaginaux après la ménopause,
  • une perte de poids inexpliquée…

Le diagnostic

Établir le diagnostic de ce cancer se fait par l’intermédiaire de plusieurs examens. Cela commence par une échographie pelvienne, un interrogatoire clinique et une analyse du tissu endométrial. On peut aussi faire une IRM. Ces examens ont pour but de caractériser la maladie et de définir le type de cellules impliquées, le degré d’agressivité de la tumeur, sa profondeur et son extension éventuelle aux organes voisins ou plus éloignés de l’utérus.

Plusieurs traitements du cancer de l’endomètre sont possibles : chimiothérapie, hormonothérapie, radiothérapie ou chirurgie.

Les polypes

La présence d’un ou de plusieurs polypes peut engendrer un épaississement de l’endomètre. Le polype endométrial est une surcroissance qui ne contient aucun tissu musculaire. Ce type de tumeur est fréquent et la plupart du temps bénin. 

L’ablation de l’endomètre

L’ablation de l’endomètre, aussi appelée endométrectomie, consiste à une destruction chirurgicale de la muqueuse utérine. Elle est préconisée pour les femmes ayant des règles abondantes et/ou longues, qui ne sont pas atteintes d’un cancer ou d’une infection et qui ne souhaitent pas avoir d’enfant (en réduisant l’épaisseur de l’endomètre, les chances de tomber enceinte sont quasi nulles). Cette intervention se fait sous forme ambulatoire car elle ne dure que quelques minutes.

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La béance vulvaire et l’importance du périnée en post-partum

La grossesse chamboule pas mal de choses chez les femmes. Le post-partum est rarement une partie de plaisir : on a déjà pu évoquer les pertes de cheveux et les dépressions post-partum. Voici maintenant la béance vaginale. Fort heureusement, elle n’est ni systématique ni permanente. Certes, elle peut être désagréable à vivre mais des solutions existent, c’est ce que nous allons voir 🙂

Qu’est-ce que c’est ?

Les termes béance vulvaire ou béance vaginale peuvent faire peur. Ils désignent le fait que le vagin soit distendu, plus large et moins tonique, notamment à cause d’un relâchement du périnée. La béance vaginale apparaît généralement à la suite de plusieurs accouchements par voie basse mais elle peut survenir aussi après une opération chirurgicale ou en raison du vieillissement. 

Pour rappel, le vagin est le conduit qui relie la vulve au col de l’utérus. Quant au périnée (aussi appelé plancher pelvien), c’est en fait un ensemble de muscles formant un losange qui s’étend du pubis au coccyx. Le périnée joue trois rôles majeurs : 

  • Il soutient les organes pelviens (utérus, vessie et rectum),
  • Il augmente le plaisir sexuel,
  • Il permet la contraction des sphincters. 

Or, chez la plupart des femmes, à la suite de la grossesse, le vagin s’élargit et le périnée se relâche. Le vagin est un organe extensible mais qui peut aussi se retendre naturellement ou grâce à un petit coup de pouce (qui passe notamment par la rééducation du périnée) ! De plus, rassure toi sur ce point : les béances vulvaires les plus sévères sont des cas extrêmement rares. Et même si tu en es atteinte, des solutions existent.

Les facteurs de risque

Il faut savoir que la béance vulvaire est plus susceptible d’apparaître si :

  • le poids du bébé est important à la naissance, 
  • si tu as donné naissance plusieurs fois par voie basse, 
  • si ton ou tes accouchements ont provoqué des déchirures importantes, 
  • si tu n’as pas cherché à rééduquer ton périnée rapidement après l’accouchement, 
  • ou si tu as porté des charges lourdes après l’accouchement.

Les symptômes de la béance vulvaire

La béance vulvaire se reconnaît à des manifestations simples qui n’en sont pas moins désagréables :

  • peu ou aucune sensation lors de pénétration vaginale (sensation de vagin trop large)
  • le signe de la piscine (perte d’eau plusieurs minutes après être sortie du bain ou de la piscine)
  • douleurs ou gêne durant les rapports sexuels
  • des tampons hygiéniques qui ne tiennent pas
  • une incontinence urinaire
  • des gaz vaginaux
  • des bruits bizarres durant les rapports sexuels
  • une sécheresse vaginale
  • des infections vaginales répétées
  • des infections urinaires fréquentes
  • un prolapsus (descente totale ou partielle d’un organe) : cette complication n’est valable que dans les cas les plus sévères qui n’ont pas été traités sur le long terme.

Si tu as constaté un ou plusieurs de ces problèmes, tu ne dois pas attendre pour en parler à ta sage-femme et/ou ton gynécologue. Tu ne dois pas te sentir gênée car de nombreuses femmes sont passées et passent par là 🙂

Quelles sont les solutions ?

La solution n°1 : la rééducation périnéale

Dans la majorité des cas, les béances vulvaires se résorbent grâce à la rééducation du périnée. À la suite de l’accouchement, le périnée se relâche. C’est physiologique ! Mais, fort heureusement, il est possible de lui redonner son tonus d’antan avec ou sans aide médicale.

Chez Herloop, comme la plupart des gynécologues d’ailleurs, nous t’encourageons à effectuer une rééducation périnéale sérieuse, même si tu n’en ressens pas forcément le besoin. La rééducation du périnée permet non seulement de faire disparaître les troubles liés à la béance vaginale mais aussi de te réapproprier ton corps

Généralement les séances de rééducation périnéale sont prescrites 6 semaines après la naissance. Elles peuvent être effectuées à l’aide d’électrostimulation, de biofeedback ou grâce à des exercices manuels. Certes, il est facile de trouver sur Internet des exercices gratuits de musculation et de rééducation du périnée mais nous te conseillons de faire appel à un professionnel. Il t’aidera à comprendre ton corps et te permettra de réaliser correctement les exercices. Durant ces séances, il te donnera toutes les informations, techniques et méthodes efficaces pour muscler et retonifier efficacement ces muscles ! En plus cette rééducation est prise à 100% en charge par l’Assurance Maladie, alors pourquoi se priver ?

La solution n°2 : la chirurgie ?

En tout cas, la vaginoplastie seule ne va pas résoudre les problèmes liés à la béance vulvaire, car comme expliqué plus haut, ils sont avant tout liés à un périnée qui manque de tonus. Au mieux, la vaginoplastie va resserrer l’entrée du vagin mais pas l’intérieur : elle peut t’aider à retrouver des sensations durant la pénétration vaginale mais ne suffira pas. Elle peut être néanmoins prise en charge partiellement par la sécurité sociale en cas de relâchement causé par plusieurs grossesses.

Sachant cela d’autres types d’interventions chirurgicales peuvent êtres envisagés pour t’aider, notamment si cette béance vaginale s’est vue accompagnée d’autres symptômes gênants comme une descente d’organes ou si l’épisiotomie ou la déchirure dues à l’accouchement ont mal été recousues.

En résumé, la chirurgie est possible dans les cas de béances vaginales les plus sévères mais cette solution ne se substitue pas à une bonne rééducation périnéale !

La solution n°3 : la prévention 

Comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir ! Aussi, je ne peux que te conseiller d’entretenir et de muscler ton périnée tout au long de ta vie. Certains sports comme le pilates, le yoga ou le swiss ball sont particulièrement recommandés.

béance vulvaire exercice muscler son périnée

En tout cas chez Herloop, nous tenons à aider les femmes tout au long de leur vie, y compris les jeunes mamans dès leur sortie de maternité et dans les semaines qui suivent. C’est pourquoi, en attendant que les choses rentrent dans l’ordre, nous te proposons de découvrir nos culottes de maternité Roma

Plus que de simples culottes de règles, elles ont été conçues pour t’accompagner durant cette phase délicate de réappropriation de ton corps. La culotte post-partum Roma assure un bon maintien et un effet gainant ! En plus, avec son niveau d’absorption équivalent à 4 tampons, elle te permet de rester au sec et de te sentir belle, féminine et sexy. Et ça, c’est sûrement très important :p 

Pourquoi le pH de ton vagin est-il si important ?

On t’en avait déjà touché quelques mots dans les billets sur la flore vaginale et les pertes blanches : le pH vaginal est un indicateur important de ton état de santé. Il ne faut pas le négliger car il contribue à garder ton vagin sain et joue un rôle majeur dans la fertilité.

Le pH vaginal : étroitement lié au bon équilibre de la flore

Revenons aux fondamentaux de la flore intime. Les pertes blanches, aussi appelées leucorrhées, contiennent des millions de bactéries, les fameux lactobacilles. Ils ont pour mission cruciale de créer une barrière naturelle et de te protéger contre les infections

Cette protection passe notamment par la production d’acide lactique qui acidifie le milieu : le rendant ainsi néfaste pour les mauvais germes susceptibles d’augmenter les risques d’infection vaginale voire d’en créer. Or, tu l’auras compris, une modification de cette acidité naturelle peut perturber le bon développement des lactobacilles : tout déséquilibre peut te rendre plus sujette aux infections. En d’autres termes, un taux pas suffisamment élevé de lactobacilles aura rapidement des conséquences.  

Petit rappel : c’est quoi le pH ?

Le pH est l’abréviation de “potentiel hydrogène”. Il représente la mesure de l’alcalinité (la concentration en ions bicarbonates et carbonates) en chimie. Le pH est un indicateur d’acidité ou de basicité d’une solution, il peut être compris entre 0 et 14. On distingue :

  • les pH acides : inférieur à 7
  • le pH neutre : 7 (cette valeur de référence est celle de l’eau pure)
  • les pH basiques : supérieur à 7

Le pH permet donc de connaître et de quantifier la concentration d’une solution en ions H+ : par exemple, un milieu acide contient plus d’ions H+ (hydrogènes) que d’ions HO- (hydroxides) ; et inversement pour les milieux basiques. 

Quel est le pH vaginal idéal ?

Pour jouer son rôle de barrière, le pH vaginal idéal doit être compris entre 3,5 et 4,5. Chez certaines personnes, il est assez facile de savoir si sa flore vaginale est suffisamment acide : elle peut décolorer le fond de la culotte (mais ce n’est pas systématique !). 

Si tu veux tester ton pH vaginal, tu peux te rendre en pharmacie pour te procurer des bandelettes d’auto-test. Un nuancier de couleurs est fourni avec ces bandelettes te permettant de savoir ainsi si ton pH est suffisamment acide 🙂

C’est donc ça qui décolore mes culottes !

Ces fameuses tâches qui décolorent parfois le fond de tes culottes menstruelles ne sont donc pas mauvais signe, bien au contraire ! Ce sont les bonnes bactéries acides présentes dans tes pertes. Rassure-toi, cela n’est pas signe d’infection ou de mauvaise qualité de tissus.

L’évolution du pH au cours du cycle menstruel

Le pH du vagin change tout au long du cycle menstruel. En effet, il n’a toujours pas le même niveau :

  • Au début du cycle, au moment des règles : le niveau du pH vaginal passe aux alentours de 6, car il est sous l’influence du sang qui s’écoule dans le vagin (dont le pH lui est à 7.2). Tu es donc susceptible de développer davantage des infections durant ces jours.
  • Durant la phase ovulatoire, il devient neutre ou alcalin (il se situe alors entre 7 et 7,5), ce qui crée un environnement propice aux spermatozoïdes. À cela s’ajoute une modification de la glaire cervicale, qui devient très liquide et étirable (elle a la texture du blanc d’œuf) afin de faciliter le passage des gamettes mâles.
  • Durant les phases non fertiles, le pH est compris entre 3,5 et 4,5 ce qui crée un milieu néfaste au sperme.

Causes et symptômes d’un pH vaginal alcalin ou trop acide

Le microbiome et le pH vaginal parfaits résultent d’un équilibre relativement fragile qui peut être compromis par plusieurs facteurs.

Les facteurs qui peuvent venir troubler le pH

Le pH du vagin peut se détériorer en fonction de différents facteurs :

  • le stress
  • la fatigue
  • le tabagisme
  • la prise d’antibiotiques
  • un manque d’hygiène intime ou un des soins intimes trop fréquents
  • des produits d’hygiène inadaptés
  • les tampons et les serviettes hygiéniques
  • le port de vêtements trop serrés et/ou en matière synthétique
  • un déséquilibre hormonal
  • les variations hormonales du cycle menstruel ou durant certaines périodes de la vie d’une femme (grossesse et ménopause notamment).

Les manifestations d’un pH vaginal inadapté

Quand le pH n’est pas au bon niveau, les bactéries pathogènes ont tout loisir de se développer. Cela se traduit par :

  • des odeurs fortes et désagréables (les pertes blanches normales n’ont pas d’odeur),
  • des pertes blanches plus abondantes qu’à l’accoutumée,
  • des irritations et des démangeaisons voire des sensations de brûlure,
  • des rapports sexuels douloureux et désagréables,
  • éventuellement un changement de couleur des leucorrhées.

En bref : si tu constates un quelconque changement au niveau de tes leucorrhées, n’attends-pas pour consulter ton gynécologue ou ton médecin.

L’été, le pH vaginal est mis à rude épreuve

On ne s’en rend pas forcément compte mais les grosses chaleurs de l’été et les baignades mettent notre pH à rude épreuve. L’acidité de la sueur entre les jambes, le chlore de la piscine, l’humidité… Aussi, si tu as tendance a faire des mycoses ou que tu as une flore vaginale fragile, pour vivre tes vacances sereinement il suffit parfois de garder quelques petits tips en tête :

Avant les vacances : petite cure de probiotiques pour renforcer ta flore vaginale

Avant la baignade : tu peux opter pour une crème protectrice hydrophobe qui va protéger ton intimité le temps de la baignade.

Juste après la baignade : se rincer la vulve quand on en a l’occasion. Pas de douches ? L’astuce : un petit spray d’eau thermale permet de rincer l’eau chlorée de la piscine ou le sel de la mer. Tu peux aussi utiliser une lingette au pH neutre (pas de lingettes avec des parfums).

Si la baignade est finie pour la journée, enfile une culotte sèche pour éviter de rester dans un bas humide.

En rentrant à la maison : hop, à la douche directement ! On rince son maillot de bain et on se douche en lavant son intimité avec un savon doux voire juste à l’eau claire si on s’est déjà lavé le matin avec du savon.

Quelques astuces pour conserver un pH vaginal parfait

La prise de probiotiques

Il est possible de restaurer sa flore vaginale grâce aux probiotiques. Si tu as eu une infection et après avoir achevé le traitement, je te conseille de faire une cure de probiotiques. Ils peuvent être pris par voie orale ou vaginale. Ils permettent d’apporter directement de nouveaux lactobacilles afin de rétablir l’équilibre perdu.

Faire correctement sa toilette intime

La nature a pensé à tout : ton vagin est autonettoyant. Pas besoin de te prendre trop la tête pour son hygiène ! C’est pourquoi, les douches vaginales sont à éviter, tout comme les lingettes nettoyantes et les savons parfumés et/ou contenant des produits chimiques : trop agressifs pour ta vulve, ils risquent de l’irriter et de conduire à un déséquilibre bactérien et donc à des infections. Ce qui est exactement l’inverse de ce que tu aurais souhaité, non ?

ph vaginal

Pour faire la toilette correctement ta zone intime, tu dois uniquement nettoyer ta vulve (c’est-à-dire la partie externe de ton sexe). Tu ne dois pas laver l’intérieur des lèvres ou le vagin. Une toilette par jour suffit. Si tu dois prendre une deuxième douche dans la journée, contente-toi de rincer ta vulve à l’eau claire.

D’autres petits gestes du quotidien peuvent t’aider à conserver un bon pH : change tous les jours de sous-vêtements, porte des vêtements respirants et essuie-toi d’avant en arrière.

Utiliser le bon savon pour son hygiène intime

On a tendance à penser que s’il est écrit “visage et corps” sur le gel douche, c’est qu’il est adapté à toutes les zones du corps… Eh bien pas du tout ! Tu l’auras compris la zone du vagin a un pH particulier, qui n’est pas le même que le reste de ton corps. Vérifie donc bien sur ton savons que le pH soit faible (situé au alentour de 5). Il sera davantage en accord avec l’acidité naturelle de ton microbiote vaginal. Attention aussi aux savons “spécial toilette intime” de grandes surfaces qui ne tienne pas toujours leurs promesses.

De même, si tu es sensible aux candidoses, mycoses et autres vaginoses à répétition, il est déconseillé d’utiliser des produits à pH neutres. N’hésite donc pas à demander conseil à ton gynécologue ou ton médecin pour le choix de ton savon intime.

Attention aux tampons et aux serviettes hygiéniques

Les tampons et les serviettes hygiéniques sont responsables de sécheresse vaginale et d’irritations en tout genre. De plus, elles contiennent des substances qui n’aident pas à maintenir un bon pH vaginal. C’est d’ailleurs l’une des grandes raisons pour laquelle Loop a vu le jour. Toutes nos culottes sont exemptes de produits chimiques ce qui est essentiel pour prendre soin de son intimité. Nous avons déjà bien assez de sujets qui nous préoccupent, non ?

Quid des rapports sexuels ?

Les relations sexuelles peuvent causer un changement du pH du vagin, notamment les rapports sans préservatifs fréquents car les spermatozoïdes ont un pH compris entre 7,2 et 7,8. Quant aux préservatifs, ils sont susceptibles d’irriter les muqueuses et la vulve

Il ne faut donc pas lésiner sur le lubrifiant :p. Si tu souhaites avoir un bébé, tu peux utiliser un lubrifiant à pH neutre pour ne pas risquer de bloquer les spermatozoïdes avec un pH acide ; si ce n’est pas le cas, utilise un lubrifiant traditionnel car il aura un pH acide, ce qui évitera d’entrer en conflit avec le pH naturel du vagin. 

Enfin, il n’est pas obligatoire de prendre un douche après chaque rapport mais va systématiquement aux toilettes après. Les relations intimes font remonter les germes dans l’urètre et peuvent causer des infections urinaires : uriner après une relation permet de les éliminer.

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Utérus antéversés, rétrofléchis, bicornes… Les différents types d’utérus

Bien qu’il soit très important pour ta santé ou la conduite d’une grossesse, on ne parle que très rarement de l’utérus. Aujourd’hui, Loop a décidé de rectifier le tir ! Je vais tout te dire sur cet organe de la gestation et les différentes formes qu’il peut prendre, car, on ne le répétera jamais assez, chaque femme est unique !

L’utérus, c’est quoi ?

De quoi parle-t-on au juste ? Le système reproducteur de la femme est très complexe : il se compose de plusieurs organes génitaux internes et externes, dont l’utérus. L’utérus est logé au niveau de la cavité pelvienne entre la vessie et le rectum.

L’utérus est en réalité un organe creux qui prend la plupart du temps la forme d’une poire ou d’un triangle (la cavité utérine mesure en moyenne 7 cm de largeur). À chacun de tes cycles menstruels, il évolue : 

  • Sous l’effet des hormones, la muqueuse utérine (aussi appelée endomètre) s’épaissit pour accueillir un futur embryon. 
  • Aussi si l’ovocyte est fécondé, il viendra s’y nicher : la grossesse débute. Et comme toujours, le corps humain est bien fait : l’utérus va alors s’agrandir au fur et à mesure de l’avancée de la grossesse, pour atteindre environ 35 cm de hauteur ! 
  • À l’inverse, s’il n’y a pas eu fécondation, la muqueuse se détache : tes règles arrivent et un nouveau cycle recommence. 

Les parties constituant l’utérus :

  • les parois musculeuses : le myomètre qui est la couche musculeuse et l’endomètre qui correspond à la muqueuse tapissant les parois de l’utérus.
  • la cavité utérine : la “poche” destinée à accueillir le fœtus.
  • le col de l’utérus : la partie basse de l’utérus. Cette partie resserrée et étroite assure la liaison entre l’utérus et le vagin.

Les différentes formes possibles de l’utérus

L’apparence et la position de l’utérus peuvent varier d’une femme à une autre. D’ailleurs certaines de ses formes ne sont pas rares et sont pour la plupart sans problème, au point de passer le plus souvent inaperçues lors des examens gynécologiques.

L’utérus antéversé (ou antéfléchi)

L’utérus antéversé ou antéfléchi est la forme la plus courante de cet organe. “Antéversé” signifie tout simplement qu’il est basculé vers l’avant. Pour être plus précise, son angle de version se trouve en avant de l’axe formé entre le nombril et le coccyx. Il repose sur la vessie.

L’utérus rétroversé

Certaines femmes ont un utérus rétroversé. Cette rétroversion est aussi très fréquente, elle concerne environ 20 à 30% des femmes. Comme tu pourras t’en douter, il s’agit de l’exact opposé de l’utérus antéversé : c’est-à-dire qu’il est basculé vers l’arrière du corps. Il peut reposer sur le rectum. 

Cette position de l’utérus est la plupart du temps sans gravité, elle n’influe pas sur la fécondité et les suites de la grossesse. Néanmoins, il faut savoir que l’utérus rétroversé peut provoquer des règles douloureuses, des maux de dos durant cette période de ton cycle ou encore des douleurs pendant les rapports sexuels (notamment lors des pénétrations profondes).

L’utérus bicorne

L’utérus bicorne (didelphe, bifide ou demi-utérus) est une malformation congénitale assez fréquente (elle représente entre 30 et 50% des dysmorphoses utérines). Ce terme désigne un utérus en forme de cœur ou de “V” et non de poire (l’utérus présente alors deux cavités utérines au lieu d’une) ; il faut aussi savoir que les utérus bicornes sont généralement plus petits que les utérus standards. 

Généralement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter mais plus rarement, l’utérus bicorne peut réduire les chances de tomber enceinte voire être cause d’infertilité. Les femmes touchées par cette anomalie sont davantage suivies durant leur grossesse car l’utérus didelphe peut être cause de fausses couches, de retard de croissance du fœtus, d’accouchement prématuré, de mauvais positionnement de l’enfant au moment de l’accouchement et de difficulté d’accouchement par voie basse… Il est aussi à noter que l’utérus bicorne peut provoquer des règles douloureuses.

L’utérus cloisonné

L’utérus cloisonné est aussi une anomalie congénitale qui peut ressembler dans certains cas à l’utérus bicorne (mais cette fois-ci il y a bien une seule cavité utérine et non pas deux). Cette forme atypique se caractérise par la présence anormale d’une séparation interne située dans la cavité utérine. Cette paroi peut être totale ou partielle, on distingue :

  • l’utérus cloisonné total ou cloison utéro-vaginale complète : l’utérus est entièrement séparé en deux.
  • l’utérus cloisonné corporéal : la paroi se trouve au fond de l’utérus.
  • l’utérus cloisonné subtotal : la séparation commence au fond utérin jusqu’à atteindre l’isthme (avant le col de l’utérus).
  • l’utérus cloisonné cervical : la cloison se trouve au niveau du col de l’utérus.

L’utérus cloisonné peut provoquer les mêmes complications et symptômes que celui bicorne. La chirurgie est possible pour retirer la séparation.

L’utérus unicorne

L’utérus unicorne apparaît lorsqu’un des canaux de Müller ne s’est pas créé durant le développement du fœtus. L’utérus prend alors une forme allongée. Il se trouve généralement relié à une seule trompe de Fallope. Il n’a donc qu’un seul ovaire. À l’instar de l’utérus bicorne, cette forme ne provoque pas d’incidence quotidienne mais peut provoquer des troubles de la fertilité.

L’utérus droit

Comme son nom l’indique, l’utérus est bien aligné avec le vagin. C’est la position anatomique “idéale” ou “normale” (celle que l’on voit dans les livres d’anatomie ou de SVT) et donc extrêmement rare car la nature a horreur de la perfection et de la symétrie parfaite 😉. Cette position est la plus propice à la pénétration, à la pose de stérilet, à l’accouchement…

L’absence d’utérus

Cette anomalie, aussi appelée syndrome de Rokitansky, se caractérise par l’absence totale ou partielle d’utérus et de vagin. Cette pathologie est certainement la plus impressionnante de celles que nous avons vues.

Un cas particulier : l’utérus contractile

L’utérus contractile ne concerne pas la forme de cet organe mais plutôt un dysfonctionnement : c’est lorsqu’il se contracte plus de 10 fois par jour durant la grossesse. Cette anomalie peut provoquer un accouchement prématuré.

Et voilà ! Nous avons terminé ce tour d’horizon des utérus ! Le but de cet article n’est pas de te faire peur mais bel et bien de t’informer. Il n’existe pas de forme d’utérus parfaite : utérus antéversé (ou antéfléchi), rétroversé, bifide, unicorne, etc… Chaque femme est unique et c’est tant mieux ! La plupart du temps ces différents types d’utérus n’ont aucune incidence sur sa santé ou la fertilité. 

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Les pertes blanches avant les règles

Ah les pertes blanches, un vaste sujet ! Aussi appelées pertes vaginales ou leucorrhées, elles évoluent au fur et à mesure que le cycle menstruel avance. Elles changent d’aspect, de couleurs et sont plus ou moins abondantes en fonction de la période de ton cycle. Aujourd’hui nous allons plus particulièrement nous intéresser aux pertes blanches avant les règles.

Comment sont-elles ? Lesquelles sont normales ? Lesquelles ne le sont pas ? Et que faire en cas de doute ?

À quoi les pertes blanches avant les règles ressemblent-elles ?

Quelques jours avant l’arrivée de tes menstruations, les pertes blanches deviennent plus abondantes et s’épaississent. Il se peut aussi que leur couleur évolue un peu : elles peuvent tirer sur le jaune. Ces pertes jaunes sont tout à fait normales, tu n’as pas de souci à te faire. Cela signifie tout simplement que ton corps évacue les cellules mortes encore présentes dans le vagin : il se prépare à l’arrivée imminente des menstruations. 

Ces sécrétions, à la différence de celles qui ont lieu durant la période de fertilité, ont également pour objectif de bloquer la progression des spermatozoïdes car cette phase du cycle n’est plus propice à la fécondation.

Les pertes blanches quelques heures avant l’arrivée de tes menstruations 

À quelques heures de tes règles, tes pertes blanches peuvent à nouveau changer de couleur pour devenir brûnatres à marron. Là encore, ce phénomène n’a rien d’inquiétant : ton utérus expulse juste du vieux sang. Mélangé à la glaire cervicale et oxydé, il prend cette couleur peu ragoutante. 

Par la suite, lorsque tes règles ont réellement commencé, tu peux avoir des pertes rosées : cela signifie que le sang “frais” arrive. Enfin, le sang devient bien rouge vif à Bordeaux.

Pourquoi et comment checker ton col de l’utérus pour savoir si tes règles arrivent ?

Un autre indice de l’arrivée imminente de tes règles peut également être signalé : il s’agit du col de l’utérus. Le col de l’utérus assure la liaison entre l’utérus et le vagin. Il ressemble à une sorte de donut légèrement bouffi et humide. Quelques jours avant les règles, le col de l’utérus est bas et dur mais il s’ouvre légèrement afin de laisser le sang s’écouler.

Pour observer ton col de l’utérus, tu dois t’y prendre un peu comme si tu souhaitais mettre un tampon ou une cup (il faut que tes mains soient bien propres et tes ongles courts) : assise, accroupie, debout avec une jambe sur le rebord de la baignoire ou des toilettes, insère un doigt jusqu’au fond du vagin et tâtonne jusqu’à trouver ce col. En le faisant régulièrement, toujours au même moment de la journée, tu apprendras à reconnaître la position de ton col et ainsi savoir à quel moment de ton cycle menstruel tu te situes 🙂

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Les cas particuliers (qui ne doivent pas inquiéter)

Parfois les pertes blanches avant les règles peuvent surprendre ! Or, généralement, elles n’ont rien d’étranges et trouvent leur explication naturellement.

Le spotting 

À tout moment de ton cycle menstruel, et peut-être même avant tes règles, du peut avoir des pertes blanches teintées d’un peu de sang. C’est ce que l’on appelle le spotting. Généralement ces petits saignements sont sans conséquence ni gravité. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, je te conseille de lire notre article super complet sur ce sujet !

Les premières règles

Pour les jeunes filles, il se peut que les premières règles s’apparentent aux pertes blanches que l’on peut avoir avant les règles. C’est-à-dire qu’elles se caractérisent par un flux léger de couleur marron. Cette couleur brune ne doit pas t’alarmer. D’ailleurs, il en est de même pour la régularité de ton cycle : les premières règles sont très irrégulières (elles peuvent être rapprochées ou éloignées dans le temps). Il faut une à deux années pour que la régularité du cycle s’installe 🙂

J’ai encore des pertes blanches avec mes règles !

Comme je te le disais tout à l’heure, quelques jours avant les règles, tu peux avoir des pertes marron ou brunâtres, cette coloration s’explique par la présence de vieux sang (datant d’un à plusieurs jours) s’ajoutant à tes sécrétions vaginales habituelles. En gros, tant que ces pertes marrons ne sont pas accompagnées d’autres symptômes comme des brûlures ou une mauvaise odeur, il n’y a pas lieu de consulter.

Sache aussi que ces pertes marrons peuvent survenir après tes règles. Il s’agit du reste de muqueuse qui s’est oxydé dans ton corps et qui finit par être éliminé, avec certes un peu de retard !

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Les pertes blanches avant les règles qui ne sont pas normales

Si la plupart du temps les pertes jaunâtres à marron avant les règles sont tout à fait normales, d’autres ne le sont pas. C’est notamment le cas si ces pertes sont associées à d’autres manifestations comme :

  • des démangeaisons et des sensations de brûlures au niveau de la vulve ou du vagin,
  • des rapports sexuels devenant désagréables ou douloureux,
  • des odeurs fortes et nauséabondes…

Auquel cas, il est important de ne pas attendre et de prendre rendez-vous rapidement auprès d’un professionnel de santé et de consulter un gynécologue. Ces manifestations physiques inhabituelles peuvent être le signe d’une infection sexuellement transmissible, une infection vaginale (vaginose ou mycose notamment), d’une maladie ou encore d’une anomalie utérine (fibrome). 

Dans le cas d’une infection, il se peut que ta flore vaginale soit elle aussi touchée, aussi il conviendra de prendre un traitement adapté, comme des probiotiques, afin de la restaurer.

Quelle protection pour les pertes blanches avant et pendant les règles ?

Certaines femmes peuvent être gênées par leur pertes blanches et sont tentées d’utiliser des protège-slips. Chez Loop nous te déconseillons ces protections hygiéniques pour plusieurs raisons. En effet, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes et, dans certains cas, entraînent des irritations et de la sécheresse vaginale. Pour pallier ce problème, nous te conseillons de te tourner vers nos culottes des règles, notamment vers les modèles à faible absorption. Elles te permettront de rester au sec tout en recueillant ton flux début de cycle ! Pratique, non ?

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Flore vaginale : pourquoi dois-tu faire attention à ton microbiote ?

Je t’ai déjà parlé à plusieurs reprises de tes pertes blanches et de leur importance pour ta santé. Aujourd’hui, je reviens avec un nouvel article consacré plus particulièrement à ta flore vaginale. Qu’est-ce que c’est ? À quoi sert-elle ? Quand parle-t-on de déséquilibre ? Et comment faire pour la conserver et en prendre soin ? C’est ce à quoi nous allons nous intéresser aujourd’hui.

La flore vaginale, c’est quoi ?

Comme son l’indique, la flore vaginale (ou flore intime ou flore de Döderlein ou microbiote vaginal :p) se trouve à l’intérieur de ton vagin. Il s’agit en réalité des différents micro-organismes et bactéries présents naturellement dans celui-ci. Tu ne le sais sûrement pas mais le vagin abrite plusieurs milliards de bactéries. Les chiffres sont impressionnants : chez une femme adulte, on estime que chaque millilitre de sécrétions vaginales est composé de 100 millions à 1 milliard de ces micro-organismes !

Une flore vaginale en bonne santé résulte du parfait équilibre entre le nombre de bonnes bactéries et celui de mauvaises. Si les bactéries pathogènes sont présentes en trop grande quantité, on parle alors de déséquilibre de la flore vaginale.

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Son rôle et son importance

La plupart des bactéries (environ 90%) présentes dans cette flore vaginale sont des lactobacillus ou, en français, des Lactobacilles. Ce sont elles qui protègent ton vagin d’éventuelles infections dues à des bactéries pathogènes. Comment font-elles ? Elles fabriquent de l’acide lactique, rendant le milieu acide (le pH de ta flore intime doit être compris entre 3,8 et 4,5) et donc hostile à pas mal de germes pathogènes. Dans le même temps, les pertes blanches assurent l’évacuation des germes et de la saleté.

Néanmoins, l’équilibre de la flore vaginale est très fragile et il n’est pas rare qu’elle soit sujette à certains troubles.

Comment reconnaît-on un déséquilibre de la flore vaginale ?

Il est assez facile de déceler un déséquilibre de la flore vaginale (aussi appelé dysbiose). Voici quelques-uns des symptômes associés à un tel déséquilibre :

  • pertes blanches ayant changé d’aspect, de texture, de couleur voire d’odeur. 
  • irritations et démangeaisons au niveau la vulve, 
  • sécheresse vaginale, 
  • rapports sexuels difficiles et douloureux,
  • infections urinaires à répétition,
  • cystites,
  • vaginite,
  • mycoses à répétition (notamment candidoses).

De manière générale, tout changement important, étrange ou gênant au niveau de ta flore intime doit être signalé. Garde un œil sur tes sécrétions car elles sont un bon indicateur de ta santé. En cas de doute, il est important d’en parler à un professionnel de santé pour que te soit proposé le traitement adapté.

Quid de la flore vaginale durant les règles ?

Durant tes menstruations, un certain déséquilibre de la flore vaginale se crée. En effet, le sang engendre une diminution de l’acidité de ce milieu. Or, cette diminution des lactobacilles, bien que naturelle et normale, crée un terrain propice à la prolifération de mauvaises bactéries comme les staphylocoques dorés qui sont notamment responsables du syndrome du choc toxique en cas de port prolongé d’un tampon hygiénique. Cette instabilité peut aussi être source d’infections urinaires.

Comment rétablir la flore vaginale ? 

En cas de déséquilibre, le mieux est d’en parler à ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme. Un examen doit être conduit pour en connaître la cause et te prescrire le traitement adéquat. Si ce déséquilibre est dû à une infection, un traitement antibiotique et/ou la prise d’un ovule probiotique peuvent être nécessaires.

Soigne ta flore grâce à ton alimentation

Pour rester en bonne santé, mange varié et équilibré. Une alimentation saine est essentielle pour avoir une source optimale de probiotiques et de prébiotiques. Pour t’aider davantage, tu peux aussi favoriser les aliments riches en ferments lactiques, les boissons fermentées ou encore les légumes lactofermentés.

Les probiotiques pour la flore vaginale, ça marche ?

Pour aider ton organisme à retrouver son équilibre, tu peux aussi prendre des probiotiques. Ces compléments alimentaires sont un excellent moyen de restaurer ta flore intime naturellement et en douceur. Ces probiotiques contiennent des ferments lactiques, ces fameux lactobacilles, essentiels à ta flore ! En plus, ils permettent de renforcer tes défenses immunitaires, c’est top, non ?

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Loop te donne quelques astuces pour préserver ta flore 

Pour ne pas créer un déséquilibre de ta flore vaginale :

  • veille à ne pas utiliser des produits agressifs, parfumés ou avec de l’alcool (savon de Marseille, produits antiseptiques, gels douche…) ! Et oui, contrairement à ce que l’on peut croire, un excès de toilette intime associé à des cosmétiques inadaptés peut détruire le microbiote vaginal ! L’idéal est d’effectuer une toilette intime (deux au maximum) par jour avec des produits adaptés. Cette toilette intime doit donc se résumer à un lavage doux de la vulve et des lèvres. N’oublie pas ensuite de te sécher soigneusement avec une serviette propre. 
  • ne te lave pas uniquement à l’eau seule : cela peut contribuer à détruire le film hydro-lipidique situé à la surface du vagin. Le mieux est donc d’utiliser des produits adaptés.
  • évite de recourir des douches vaginales trop fréquentes ;
  • essuie toi correctement quand tu vas aux toilettes ;
  • évite porter des vêtements trop serrés ; de même évite les matières synthétiques ;
  • limite ta consommation d’alcool et de tabac.

Enfin d’autres facteurs peuvent influer sur cette flore comme le stress, la fatigue, la grossesse, la puberté, une contraception inadaptée ou une prise prolongée d’antibiotiques.

Flore vaginale et rapports sexuels : 

Les relations sexuelles peuvent causer un déséquilibre de la flore vaginale. On peut lire ici et là qu’il faut éviter les rapports sexuels fréquents sans préservatifs (il a été démontré que les spermatozoïdes contribuaient à remonter le pH de la flore et donc à détruire les lactobacilles) mais aussi avec préservatifs (qui quant à eux peuvent irriter les muqueuses et la vulve) ! Alors comment faire ? Utilise un lubrifiant ! Fais attention à bien le choisir. Il doit être à base d’eau, naturel et si possible bio.

La douche n’est pas indispensable à la suite d’une relation sexuelle (sauf si celui-ci a lieu durant les règles). Par contre, va toujours faire pipi après ! Chez la femme, les rapports sexuels provoquent une remonter des germes dans l’urètre qui peuvent être responsables d’infections urinaires. Aussi uriner après une relation permet de les éliminer.

Pour tes règles, fais confiance à Loop !

On en parle trop peu mais les serviettes et les tampons hygiéniques sont régulièrement mis en cause dans les infections vaginales ; pire encore, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens voire des substances cancérogènes ! Pour éviter tous ces désagréments et limiter les risques de déséquilibre de la flore vaginale, utilise une protection adaptée comme nos culottes Loop

Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement mais aussi de ton corps ! C’est pourquoi, elles ne contiennent aucune substance novice. Et grâce à leur trois couches de tissu, elles permettent de recueillir ton flux menstruel sans odeur tout en laissant respirer ton intimité !

Voilà tu sais comment chouchouter ta flore vaginale. Comme tu l’auras compris, il est important que tu aies une bonne hygiène intime sans pour autant te focaliser là-dessus ! Sois respectueuse de ton corps et écoute-toi ! Si tu suis ces quelques conseils, tout devrait aller pour le mieux !

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Post-partum : quand la naissance d’un enfant est cause de dépression

Tout comme les règles, la dépression post-accouchement ou post-partum est un sujet encore tabou ! Pour Loop, il est important d’en parler et de faire tomber les barrières : cet épisode dépressif touche beaucoup de mères et de pères ! Il n’a rien de honteux et cette souffrance parentale doit être prise en charge sans jugement.  

Dans cet article, je t’explique ce qu’est la dépression post-partum, comment elle se reconnaît et comment elle peut être soignée.

Dépression post-partum : définition

Dans le langage courant le post-partum est associé à un épisode dépressif majeur survenant à la suite de l’arrivée de bébé. Néanmoins, il peut aussi faire référence à l’ensemble des changements tant physiques que psychiques apparaissant à la suite de la grossesse, comme la chute des cheveux, les ongles cassants, les cycles menstruels irréguliers, la fatigue, les lochies, etc…

La dépression post-partum (aussi appelée psychose puerpérale ou périnatale) peut apparaître dès la naissance, comme dans les semaines qui suivent l’accouchement voire même pendant toute l’année suivant l’arrivée de bébé. Elle peut résulter des changements de vie majeurs engendrés par la naissance, du sentiment d’être dépassée par la situation ou encore d’une impression de déséquilibre entre les tâches imposées et celles agréables… On estime actuellement que près de 7% des femmes seraient touchées par ces symptômes dépressifs dans les trois mois qui suivent leur accouchement. Ce chiffre atteint même 19% si l’on prend en compte les dépressions postnatales plus légères.

Quoi qu’il en soit, la naissance d’un enfant n’est pas un événement anodin et il est normal qu’il nécessite quelques ajustements et une période d’adaptation. 

Que ces symptômes soient bénins et passagers ou plus profondément établis, il est important que tu prennes en conscience, que tu les acceptes et que tu t’écoutes. Tu ne dois ni avoir honte de toi ni te dévaloriser : beaucoup de femmes sont passées par là et beaucoup d’autres passeront aussi par cette étape.

Un épisode dépressif qui concerne aussi bien les mères que les pères !

Plusieurs études ont montré que le deuxième parent peut lui aussi être touché par une forme de dépression post-partum. C’est pour cela que les jeunes papas ne doivent pas avoir peur de consulter s’ils en ressentent le besoin !

Les principaux facteurs à risques

La plupart des médecins s’accordent à dire qu’il y a rarement une cause unique de post-partum. Généralement, l’apparition d’une dépression post-accouchement résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Néanmoins, certains éléments peuvent contribuer à son apparition ou, du moins, à l’aggravation des symptômes :

  • si tu as déjà souffert de dépressions ou d’états anxieux, il existe un risque de récidive,
  • si tu ne t’estimes pas suffisamment,
  • si tu connais des difficultés dans ta vie personnelle (vie de couple, problèmes financiers, déménagement, décès d’un proche) et/ou dans ta vie professionnelle.

Comment savoir si je fais une dépression post-partum ?

Chez les jeunes mamans, le post-partum peut prendre plusieurs formes de dépression. Voici une liste non exhaustive des signes qui doivent alerter. Si tu a constaté ou que tu ressens un ou plusieurs de ces symptômes, je te conseille de consulter un spécialiste car il pourra te proposer une solution adaptée :

  • fatigue extrême
  • troubles du sommeil (manque de sommeil ou, à l’inverse, envie excessive de dormir)
  • forte anxiété
  • tristesse profonde
  • impression que la situation ne pourra jamais s’améliorer (tu te sens comme prise au piège)
  • impression d’être une mauvaise mère
  • sentiment de culpabilité
  • auto-dévalorisation
  • désintérêt pour ton bébé voire refus de ce dernier (les échanges “mécaniques” voire quasi-inexistants)
  • incapacité à t’occuper correctement de ton enfant
  • changement d’appétit
  • etc…

Post-partum ou baby blues, quelles différences ?

Dépression post-partum et baby blues n’ont rien à voir. Le “baby blues”, aussi appelé “syndrome du troisième jour”, concerne jusqu’à 80% des femmes. Il s’agit d’un phénomène passager, durant quelques heures à une quinzaine de jours. Ce passage à vide s’explique par le manque de sommeil, le stress et la chute hormonale importante engendrés par la fin de la grossesse et l’arrivée concrète de bébé. Le baby blues se traduit par des sautes d’humeur, de la fatigue, un sentiment de vulnérabilité ou encore une sensation d’anxiété. 

Si au bout de plusieurs semaines, tu te sens encore vulnérable et malheureuse et que ton bébé ne t’intéresse pas vraiment, il se peut que tu souffres d’une réelle dépression post-natale.

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La dépression post-partum est-elle grave ?

La dépression post-partum n’est pas à prendre à la légère car elle peut avoir de graves conséquences tant sur la santé mentale de la mère que sur le bon développement cognitif de l’enfant. Il s’agit d’un état clinique sévère nécessitant une prise en charge psychologique et médicale.

Combien de temps dure-t-elle ?

Si elle n’est pas soignée, la dépression post-partum dure en moyenne 7 mois ; certains cas attestent même de dépressions latentes durant près de 3 années.

Comment sortir d’une dépression post-partum ?

La dépression post-partum n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour passer ce cap difficile et créer une vraie relation avec son enfant.

Établir le diagnostic de la dépression post-partum

Poser un diagnostic médical est la base pour que soit mis en place des solutions concrètes. Il est crucial que le dépistage de ce trouble soit fait le plus précocement possible afin d’éviter une spirale négative tant pour la mère que pour son enfant.

Quelques gestes simples et conseils pratiques à suivre

  • Tout d’abord, quelle que soit l’ampleur de ton mal-être, il faut briser l’isolement en en parlant à ton entourage et surtout à ton conjoint. Tes proches sont là pour t’écouter et t’apporter toute l’aide nécessaire au quotidien : cette assistance peut concerner les tâches quotidiennes (ménage, préparation des repas…) comme les soins à apporter à bébé. Tu ne dois pas te sentir seule. 
  • Prends du temps pour toi : cela peut paraître bête et un peu superficiel mais rien que le fait de prendre un bain (sauf si tu as eu une césarienne), de faire un masque ou encore de mettre de jolis vêtements peuvent t’aider à voir les choses plus positivement.
  • Il faut travailler la relation mère-enfant. On croit souvent, à tort, que le sentiment maternel chez la nouvelle maman est inné ! Ce n’est pas vrai, ce lien doit être construit et façonné pas à pas. Par exemple, des séances peau à peau avec bébé peuvent t’aider à appréhender plus sereinement ce nouveau rôle de mère.
  • Fais une cure d’Oméga-3. À la suite de l’accouchement, le taux d’Oméga-3 chute drastiquement ; or plusieurs études ont démontré qu’une telle cure diminue les risques de développer un dépression post-accouchement.

Les traitements de la dépression post-partum

  • Les personnes souffrant de dépression post-partum ne doivent pas avoir peur d’en parler et de demander de l’aide. Cette aide provient des proches, bien entendu, mais aussi des médecins qui peuvent si besoin prescrire des traitements médicamenteux adaptés.
  • Tu peux aussi consulter un psychothérapeute, un psychologue ou un psychiatre pour t’aider à faire face à ce trouble et mettre des mots sur celui-ci.
  • Certains psychologues assurent aussi des interventions à domicile pour aider à mettre en place les bons gestes entre la mère et son enfant.  
  • Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation psychiatrique dans une unité parent-enfant peut être décidée.

J’espère que cet article t’aidera en portant un message d’espoir et contribuera à faire un peu changer les choses. La dépression post-partum ne doit plus être une réalité silencieuse : les mamans et les papas ne doivent pas se sentir fautifs et culpabiliser de leur mal-être. Les sentiments de maternité et de paternité s’apprennent et ne sont pas innés ! 

Loop culottes menstruelle

Tout savoir sur les pertes blanches

Ces sécrétions blanches que tu voies chaque mois dans ta culotte sont tout à fait normales. D’ailleurs, tu as sans doute remarqué qu’elles ne sont pas toujours pareilles. En effet, au cours du cycle menstruel, les sécrétions vaginales changent légèrement de couleur, de volume ou encore de consistance.

C’est pourquoi chez Herloop, nous te conseillons de t’y intéresser de plus près car les pertes blanches te donnent de bons indices quant à la santé de ton corps ! Certaines nuances, odeurs et apparences différentes de celles habituelles pourraient même être un moyen de t’avertir que quelque chose ne va pas. 

 

Qu’est-ce qui est normal ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Comment sont les pertes avant les règles ?, etc… C’est parti pour notre focus sur les pertes blanches !

 

Les pertes blanches, c’est quoi et pourquoi apparaissent-elles ?

Les pertes blanches (aussi appelées leucorrhées) ne sont rien de plus que des sécrétions vaginales principalement composées de glaire cervicale. Si ces pertes blanches avant les règles deviennent plus perceptibles, elles sont toutefois présentes tout au long du cycle.

Mais pourquoi apparaissent-elles ? Elles sont sécrétées par ton corps parce que ton vagin a besoin d’être humide et lubrifié pour rester en bonne santé. En fait, ces sécrétions agissent comme une barrière contre les bactéries, les germes et la saleté. Elles ont aussi pour but d’équilibrer le pH vaginal pour éviter les mycoses et les infections.

L’info à noter :

Certaines sécrétions peuvent indiquer que tu peux souffrir d’une infection vaginale. Généralement, elles sont accompagnées d’autres symptômes comme des brûlures urinaires, des démangeaisons de la zone intime ou une mauvaise odeur. Consulte au plus vite ton ou ta gynécologue !

À retenir :

Tes pertes sont-elles presque transparentes, extensibles et visqueuses ? Dans ce cas, pas de souci à te faire ! Elles te font simplement savoir qu’il s’agit de la période fertile de ton cycle menstruel. 

>>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur nos articles “Toutes tes questions sur la durée du cycle menstruel” et “Pourquoi calculer ton cycle menstruel peut te faciliter la vie ?”.

Le nuancier des pertes vaginales

Tout comme nos règles, au cours de notre cycle menstruel, nos pertes blanches changent de couleurs et de texture. Et comme à chaque fois, les responsables de ces changements sont nos hormones.

  • Pertes blanches, légères et laiteuses : Elles sont normales en début de cycle menstruel. Cette sécrétion a une fonction importante : elle maintient le pH vaginal et prépare l’environnement de l’utérus à l’ovulation.
  • Pertes claires, visqueuses et extensibles : il s’agit d’un signe de fertilité que la nature t’a donné. Elles sont généralement plus aqueuses et abondantes que d’habitude, elles aident également les spermatozoïdes à atteindre l’ovule tout en lubrifiant le canal vaginal.
  • Pertes blanchâtres et épaisses : elles apparaissent quant à elle après l’ovulation. Elles permettent de garder ton vagin propre et sans saleté. Elles durent généralement 11 à 14 jours et peuvent aussi apparaître pendant la grossesse.
  • Pertes troubles et jaunâtres : il s’agit le plus souvent des pertes blanches avant tes règles. Elles peuvent être de couleur crème à jaunâtre.
  • Pertes brunes ou troubles : après tes règles, ton vagin est généralement plus sec pendant quelques jours. Parfois, tu pourras constater l’apparition de sécrétions brunes ou légèrement troubles. Là encore, il n’y a pas de souci : cette couleur signifie que ton corps évacue les restes de tes règles.

La petite info Herloop :

Saviez-vous que… les sécrétions ont cette couleur blanchâtre à cause de la progestérone ? De plus, même si cela à de quoi surprendre : pendant les jours fertiles, les sécrétions peuvent être jusqu’à 30 fois plus abondantes qu’à l’habituel.

 

À quel moment les pertes vaginales sont-elles anormales ?

Certaines sortes de sécrétions vaginales peuvent indiquer que quelque chose ne va pas :

  • Par exemple, si l’écoulement devient épais, blanc et grumeleux et que tu ressens également des démangeaisons au niveau de zone vaginale, il se peut s’agir d’une infection à mycoses, comme la candidose.
  • Une forte odeur nauséabonde (que certaines femmes comparent à celle du poisson) peut aussi apparaître en cas de vaginose. Il s’agit d’une inflammation bactérienne qui se produit en raison d’un déséquilibre du pH vaginal.

Notre conseil ? Garde l’œil sur les changements de les sécrétions et consulte ton gynécologue ou ton médecin si tu remarques que :

  • Ton vagin dégage une odeur désagréable et importante.
  • Tes pertes vaginales sont si épaisses et grumeleuses qu’elles ressemblent à du fromage blanc.
  • Tes sécrétions présentent une couleur anormale (jaune intense, verdâtre ou grisâtre).
  • Tu ressens une sensation de brûlure ou de douleur lors de la miction et une gêne pendant les rapports sexuels.
  • La consistance de l’écoulement est trop aqueuse et présente de la mousse en surface.

Notre conseil : 

L’écosystème de ton vagin est extrêmement délicat. C’est pourquoi il n’est pas recommandé d’utiliser des produits d’hygiène féminine parfumés. De plus, durant tes règles, utilise nos culottes menstruelles Herloop car avec leur matière respectueuse de ton corps, elles permettent de maintenir le pH de ta zone intime sain et équilibré.

Pertes blanches : comment éviter la survenue de changements anormaux ?

 

La vaginose bactérienne, la candidose (entre autres infections et maladies vaginales) et les pertes anormales qui en résultent peuvent être évitées en suivant quelques recommandations :

  • Utilise un savon sans parfum et au pH neutre pour laver ton intimité. 
  • Évite les douches vaginales. La nature a bien fait les choses : ton vagin de son propre système de nettoyage aussi si ton médecin ne les a pas prescrits, n’en achète pas !
  • De manière générale, évite d’utiliser des produits parfumés. Les protège-slips parfumés peuvent déséquilibrer votre pH vaginal et entraîner une prolifération fongique.
  • Mange des yaourts ! Des recherches indiquent que le yaourt, grâce à la quantité de probiotiques qu’il contient, contribue à préserver l’écosystème vaginal.
  • En utilisant nos culottes Herloop :

Un dernier conseil ? Si tu remarques un quelconque changement, n’attends pas et prends rendez-vous avec un gynécologue ! 75 % des femmes souffrent d’une ou de plusieurs infections vaginales au cours de leur vie : il n’y a aucune honte à avoir !

Qu’est-ce que le syndrome du choc toxique ?


Tu as peut-être déjà entendu parler du
syndrome du choc toxique, mais sais-tu exactement ce que c’est ? Très médiatisé ces dernières années, et notamment depuis que la mannequin américaine Lauren Wasser a raconté son expérience, le syndrome du choc toxique peut faire peur lorsque l’on ne sait pas très bien de quoi il s’agit. Qu’est-ce que c’est ? Qui est à risque ? Comment éviter le choc toxique ? Quelles sont les protections hygiéniques les plus sûres ? Comme toujours en matière de santé, il est important de s’informer, sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Le syndrome du choc toxique, c’est quoi exactement ?

Qu’est-ce qui cause le choc toxique ?

Le choc toxique est tout simplement une infection causée par le staphylocoque doré, staphylococcus aureus, dont tu as sûrement déjà entendu parler. Cette bactérie – naturellement présente chez 30 à 40 % de la population, à l’intérieur et à la surface du corps – n’est pas nécessairement dangereuse, mais il faut prendre certaines précautions pour éviter qu’elle ne le devienne.

Environ 1 % de la population féminine a cette bactérie dans le vagin, où elle est susceptible, sous certaines conditions, de produire une toxine appelée TSST-1. Cette toxine, qui est générée par le staphylocoque doré, peut alors se propager par la muqueuse utérine et dans le sang. Il faut noter qu’environ 85 % des femmes produisent des anticorps qui luttent contre cette toxine, mais pour celles qui n’en produisent pas, les conséquences peuvent être graves : certaines organes, tels que le foie, les poumons ou les reins, peuvent être touchés, et c’est précisément cela qu’on appelle le choc toxique.

Toutefois, pour que la toxine TSST-1 se développe, il faut que le staphylocoque doré reste bloqué dans le vagin trop longtemps. Tu l’auras compris, c’est pour ça qu’on associe tampons et choc toxique, de même que les cups et les éponges menstruelles. Ce n’est pas tant que leur utilisation est vraiment dangereuse, mais le risque de choc toxique est accru lorsque l’on ne prend pas les précautions nécessaires, et notamment lorsque l’on garde sa protection périodique trop longtemps. Deux facteurs augmentent le risque de choc toxique : la quantité de sang retenu à l’intérieur du vagin et la durée pendant laquelle celui-ci reste bloqué.

Empêcher le flux menstruel de s’écouler est bien sûr tentant parce que tu veux être tranquille pendant la journée, mais c’est justement l’origine du problème. Les protections hygiéniques intra-vaginales contiennent des matériaux susceptibles de favoriser le développement des staphylocoques, et donc d’augmenter les risques de sécrétion de la TSST-1. Polyester, polyacrylate, latex, carboxymethylcellulose, rayonne… Ces matériaux, associés à l’augmentation de la quantité d’oxygène, de dioxyde de carbone et du niveau de pH du vagin pendant les règles, créent en effet un milieu idéal pour la multiplication des staphylocoques dorés.

Comment savoir si on est victime du choc toxique ?

En entendant les mots « syndrome du choc toxique », tu t’inquiètes peut-être de savoir si tu le reconnaîtrais si ça t’arrivait ? Tout d’abord, pas de panique, les cas restent très rares. Toutefois, il ne faut pas négliger ce risque non plus, et il est important d’en connaître les symptômes au cas où.

Le choc toxique se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, une fatigue anormale, des douleurs musculaires, des diarrhées et des vomissements, couplés à une éruption cutanée qui rappellera un coup de soleil. Si l’on porte, ou que l’on a porté dans les heures qui précèdent, une protection hygiénique, il est absolument essentiel d’être à l’écoute de ces symptômes. Au moindre doute, il vaut mieux se rendre immédiatement à l’hôpital car une fois le choc toxique déclenché chaque minute compte.

Combien de cas de chocs toxiques y a-t-il par an ?

Le syndrome du choc toxique reste relativement rare puisque l’on estime le nombre de cas à 0,06 cas pour 100 000 femmes. Ces dernières années, on a dénombré une vingtaine de cas par an en France. En 2017, par exemple, il y a eu 23 cas de choc toxique.

On a relevé une augmentation du nombre de cas entre les années 1990 (où il n’y avait tout simplement pas de cas en France) et les deux premières décennies des années 2000 (où on est passés à environ une vingtaine de cas par an), mais on ignore la raison de cette augmentation ; il est possible que le syndrome du choc toxique soit simplement mieux identifié depuis sa médiatisation. Autre hypothèse, les matières synthétiques utilisées dans la fabrication des protections hygiéniques, et notamment des tampons, plus largement utilisés par les Françaises, seraient à mettre en cause.

Au vu du faible nombre de cas, tu te demandes peut-être pourquoi une telle prévention ? Tout simplement parce qu’il existe des moyens simples d’éviter le choc toxique.

Comment éviter le choc toxique ?

Tout d’abord, il convient de respecter quelques règles d’hygiène de base, comme bien se laver les mains avant l’insertion d’une protection hygiénique intra-vaginale.

Ensuite, quelle que soit la protection périodique utilisée, il est impératif de la changer très régulièrement : il est recommandé de changer ou de vider sa protection intra-vaginale toutes les 4 heures et de ne jamais la garder plus de 6 heures.

Et parce que tu dors probablement plus de 4 ou 6 heures par nuit, il est important d’utiliser une autre protection périodique qu’une protection intra-vaginale.

Pourquoi préférer une culotte de règles ?

Aucun cas de choc toxique avec serviette hygiénique n’a été recensé, mais comme beaucoup de filles, tu ne les supportes peut-être pas. Les serviettes hygiéniques jetables contiennent elles aussi des matières synthétiques que tu préfères sûrement éviter, sans parler de leur odeur parfois désagréable et de leur coût sur le long terme, aussi bien économique qu’environnemental. Les serviettes hygiéniques lavables sont une bonne alternative aux jetables, mais elles ne sont pas toujours confortables et tiennent parfois mal en place.

La culotte de règles Loop solutionne à la fois les problèmes de confort et de risque de choc toxique. Non seulement le flux est libre de s’écouler, mais elle est discrète, jolie et confortable de jour comme de nuit. Il suffit de la porter comme un sous-vêtement classique : la culotte Loop fait le reste. Une fois portée, il suffit de la rincer à l’eau froide avant de la laver en machine.

Adaptée à tous les types de flux, la culotte menstruelle Loop protège pendant 12 heures. De quoi dormir tranquille ! De plus, la culotte de règles Loop est constituée de matériaux respectueux de la santé et de l’environnement.

En adoptant les culottes de règles Loop non seulement tu te prémunis contre le syndrome du choc toxique, tu respectes ton corps en utilisant une protection hygiénique naturelle et confortable et tu fais des économies sur le long terme, mais en plus tu fais un geste pour la planète en réduisant ton empreinte écologique. Et à l’heure actuelle, c’est déjà ça de pris 😉 !

Une culotte de règles taille haute : pourquoi et pour qui ?

Au moment de choisir ta culotte de règles, tu te demandes peut-être laquelle sera la plus confortable, la plus sûre, la plus jolie, ou tout ça à la fois… On avait un peu mis au placard la culotte taille haute, dite « culotte de grand-mère ». Mais comme pour tout un tas de choses, on se rend maintenant compte que nos grand-mères avaient tout compris. Confortable, joliment rétro, modelante ou gainante, il est grand temps de ressortir la culotte taille haute !

Pourquoi choisir une culotte de règles taille haute ?

Une alliée de taille… haute

Quand tu as tes règles, tu as sûrement envie de te sentir à l’aise et protégée avant tout. Une culotte taille haute procurera ce sentiment agréable d’être enveloppée, tout en garantissant un effet absorbant optimal. La culotte Loop taille haute Sofia convient aussi bien aux flux légers qu’aux flux les plus abondants, ce qui en fait ta meilleure alliée les jours de flux importants. Et ce qui est vrai pour le jour est également vrai pour la nuit, puisque la culotte taille haute Sofia te permet d’être tranquille pendant environ 12h.

Droite et fière

Le fait que la culotte taille haute couvre le ventre permet de mieux se tenir. L’effet couvrant de la culotte Sofia donne envie de se redresser et d’améliorer sa posture sans pour autant se sentir serrée au niveau de la taille. L’effet est doublement bénéfique : non seulement ta colonne vertébrale et ta silhouette te remercient, mais en plus tu te sens plus sûre de toi.

Un look de pin-up

Que tu aies un peu, beaucoup ou pas du tout de ventre, la culotte taille haute te fera une silhouette de pin-up. Que tu la portes sous une jupe, une robe ou un jeans, la culotte taille haute Sofia, en plus de te protéger, te fera te sentir bien dans ta tenue. Tu apprécieras son effet moulant et enveloppant très seyant ! Bien galbante et habilitante, la culotte taille haute aplatit le ventre, arrondit les fesses et allonge les jambes. Que demander de plus ?!

Un design élégant

Non seulement la culotte Sofia te protège tout en embellissant ta morphologie, mais en plus c’est un joli sous-vêtement : avec sa dentelle brodée sur les côtés et dans le dos, elle reste féminine et délicate, et à certains moments du cycle, c’est un plaisir non négligeable.

À qui s’adresse la culotte taille haute ?

Quelle morphologie pour la culotte taille haute ?

Bonne nouvelle : quelle que soit ta morphologie, il y a fort à parier que la culotte taille haute t’ira bien ! Elle est justement conçue pour embellir la silhouette, qu’il s’agisse d’aplatir le ventre ou d’allonger les jambes, tout en marquant les hanches. C’est une culotte que tu porteras volontiers et dans laquelle tu te sentiras bien. La culotte taille haute est aussi une grande chouchoute chez les filles aux courbes plus généreuses, et pour cause : chez les grandes tailles, elle maintient et galbe la silhouette pour la rendre plus flatteuse. C’est pourquoi, nous te la proposons de la taille XS au 3XL !

Pour quel type de flux ?

Qui peut le plus peut le moins, et la culotte taille haute Sofia peut le plus, puisqu’elle est prévue pour les flux abondants. En effet, c’est la plus absorbante de notre gamme Her Loop. Pour te donner une idée, elle correspond à l’absorption de 4 tampons. Elle est donc idéale en début et milieu de cycle, lorsque tu as besoin de te sentir parfaitement protégée et que tu as envie d’être à l’aise dans ce que tu portes.

Avec quoi porter la culotte taille haute ?

Tu as sûrement déjà connu ces petits moments de doute en enfilant un jeans taille haute ou une robe moulante. La culotte se voit-elle ? Coupe-t-elle la silhouette en deux au niveau de la taille ? Avec la culotte taille haute Sofia, fini les inquiétudes du genre ! La culotte taille haute est suffisamment moulante pour embellir la silhouette avec un pantalon taille haute, une robe près du corps ou une jupe crayon. 

Quand porter la culotte de règles taille haute ?

La culotte taille haute Sofia garantit une protection pendant 12h, ce qui en fait une protection menstruelle idéale aussi bien de jour que de nuit. Efficace pour tous les types de flux, même les plus abondants, elle te fera l’œil au plus fort de ton cycle, à tel point que tu en voudras probablement une pour la journée et une pour la nuit. Non seulement la culotte taille haute Sofia est confortable et efficace, mais elle permet d’éviter les risques de choc toxique liés aux protections intra-vaginales : les risques de choc toxique augmentant au fil des heures avec une cup ou un tampon, ils sont à proscrire la nuit, au profit d’une culotte de règles.

Et après l’accouchement ?

Au-delà des règles, la culotte taille haute est également recommandée les premiers temps en cas d’accouchement par césarienne : tu te sentiras protégée tout en évitant les douleurs que causerait l’élastique d’une culotte taille basse. Et puis ça t’évitera de devoir te préoccuper de protections jetables, pas toujours agréables, surtout pendant cette période.


Tu l’auras compris, la culotte de règles taille haute te rendra bien des services, à différents moments de tes règles et de ta vie. Protection hygiénique pour les flux allant de peu à très abondants, elle constitue également un merveilleux coup de pouce au niveau de la silhouette. De jour comme de nuit, elle te permettra de te sentir tranquille tout en étant à l’aise et, cerise sur le gâteau, jolie. Et on ne va pas se mentir, à certains moments du cycle, c’est tout ce dont on a besoin.

1ères règles et 1er tampon : une étape obligatoire. Vraiment ?

Chez Herloop, on souhaite que les règles ne soient plus un tabou. Mieux encore, nous voulons que cette période, qui revient chaque mois, ne nous empêche pas de vivre comme on le souhaite, et ce quel que soit notre âge !

Aussi, si ta fille ou ta petite sœur s’apprête à avoir ses première règles, voici un article que l’on a spécialement écrit pour elle, pour lui parler de la meilleure façon de vivre ce grand chamboulement.

Pourquoi les serviettes et les tampons pour les jeunes filles, ce n’est pas si cool ?

Avant l’arrivée des culottes menstruelles, les jeunes filles qui avaient leurs premières règles ne disposaient que de deux options : les tampons et les serviettes hygiéniques. Et pourtant, l’une comme l’autre ne sont pas tops ! Outre leurs compositions pas très nettes, elles ne sont pas faciles à mettre et sont très peu pratiques. On t’explique pourquoi !

Généralement, lors de ses premières règles, une jeune fille est tentée par la serviette hygiénique. Si elle peut paraître facile à utiliser pour une première fois, elle présente toutefois des inconvénients majeurs. Il peut arriver que tu ressentes des irritations à cause du frottement voire des démangeaisons en ayant une réaction allergique à leur contact : c’est d’ailleurs très fréquent puisque l’on estime que près de 30% des femmes y sont allergiques ! À cela s’ajoute, le fait qu’elles dégagent de mauvaises odeurs, surtout lorsqu’il fait chaud et que tu peux te retrouver bloquée en n’ayant pas de poubelle à disposition pour la jeter…  Bref, cette première solution est loin d’être la bonne, alors qu’en est-il du tampon lorsque l’on est une jeune fille ?

Chez Herloop, nous avons bien compris que le tampon lorsqu’on commence tout juste à avoir ses règles, n’est pas la meilleure des solutions. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que lui aussi n’est ni pratique ni idéal. En effet, son utilisation peut être source d’angoisses, de peurs et de douleurs. Il peut être difficile à mettre et à retirer : en somme, une vraie galère quand on est toute jeune.  Or, quand l’on est une ado de 12, 13, 14 ou 16 ans, comme toi, on a bien mieux à faire que de se sentir obligée de mettre des tampons ou des serviettes ! 

Avec Herloop inutile de te poser la question “Peut-on mettre des tampons à 14 ou 12 ans ?” car on a la meilleure solution qui soit ! 

Focus sur la Teen, notre culotte menstruelle pour ado !

Teen : pour vivre tes règles sereinement

culotte menstruelle adolescente lila

Comme tu l’as vu, la prise en main de ton 1er tampon peut être source d’angoisses et d’inconfort alors pour pallier ce problème choisis un sous-vêtement menstruel Herloop. Aussi, chez Herloop, on te conseille nos culottes menstruelles Teen pour accueillir tes premières règles en douceur et en sécurité ! On t’explique pourquoi elles sont parfaites en 4 arguments ! Tu es prête ? C’est parti !

Nous sommes certaines que notre jolie culotte magique va te plaire : avec elle aucune fuite ni mauvaise odeur ne sont à craindre. Mieux encore, grâce à la culotte menstruelle Teen, tu peux même oublier tes règles en ne changeant pas tes petites habitudes : enfile-la à ton réveil, pars à l’école ou à tes activités extrascolaires comme si de rien n’était ! Tu peux porter ta culotte de règles tout au long de ta journée de cours car elle offre jusqu’à 12 heures de protection. 

Inutile donc, quand on est une jeune fille, de prévoir des tampons ou des serviettes de rechange dans ton sac (sa capacité d’absorption équivaut à deux tampons) ! Tu la portes la journée et tu la quittes le soir.

Les culottes menstruelles spécialement conçues pour les premières règles :

Grâce à elle, tu continues à faire ce qu’il te plait !

Si notre culotte est tant plébiscitée par les jeunes filles comme toi, ce n’est pas pour rien ! Elle sait se faire oublier et te permet de continuer à faire ce qui compte pour toi ! Aller à l’école, bien sûr même si ce n’est pas toujours cool, mais aussi sortir avec tes amis ou aller au sport. La culotte menstruelle Teen est efficace dans toutes les activités et les positions (que tu sois assise, debout ou allongée).

En elle, cours, amuse-toi, rigole… en un mot : continue à vivre comme tu l’entends !

culottes menstruelles adolescentes

En plus, elle s’entretient facilement et est éco-responsable.

Ta journée est presque terminée ? Après avoir enlevé ta culotte, il suffit de la rincer à l’eau froide. Ensuite, direction la machine dans un sac de lavage avec le reste de ton linge à 30°C. Un peu de lessive suffit !

Tu souhaites remettre ta culotte rapidement ? Dans ce cas, tu peux la laver à la main à l’eau froide et du savon doux ! Elle sèche rapidement. Sache toutefois que nous te conseillons de la passer dans la machine à laver au moins une fois par cycle !

Tu apprécieras aussi ta culotte de règles pour ses qualités éco responsables et écologiques. Nous n’utilisons pour sa conception aucun produit chimique. En plus, en la choisissant tu fais un beau geste pour la planète Terre en évitant que des centaines de tampons et de serviettes ne se retrouvent dans la nature !

Et pour finir, elle est vraiment jolie 💕

Notre dernier argument et non des moindres : elle est super belle ! Quoi de mieux pour te sentir bien dans ta tête et dans ton corps que de porter un vêtement qui soit à la fois confortable, pratique, efficace et esthétique ? La culotte Teen est aujourd’hui déclinée en deux coloris : en noir (sobre et passe-partout) et corail (pour mettre un peu de couleur dans ta vie !). Le petit détail que l’on adore ? Le liseré doré de son élastique ! Chez Herloop, on en est sûre : tu vas en faire des envieuses !

Avec cet article, tu l’auras compris : quand on est une ado de 12, 13 ou 14 ans, pas la peine de se prendre la tête à utiliser des tampons ou des serviettes hygiénique car il existe désormais une solution beaucoup plus simple : la culotte de règles Teen par Herloop !

Ce texte t’a plu et tu veux en savoir davantage sur tes premières règles ? Lis notre article consacré à ce sujet !

Pourquoi calculer ton cycle menstruel peut te faciliter la vie ?



Calculer son cycle menstruel te permet de pouvoir anticiper l’arrivée de tes règles, et peut t’aider à mieux utiliser n’importe quelle protection hygiénique. 

Cela est également utile, si tu n’utilises pas de contraception hormonale, pour connaître ta période de fertilité et ainsi de t’aider à concevoir un bébé (ou à l’inverse t’aider à ne pas tomber enceinte).

Le cycle féminin est fait de 3 parties : 

  • la phase folliculaire (préparation d’un ovule)
  • l’ovulation 
  • la phase lutéale (épaississement de la muqueuse utérine en vue de recevoir l’œuf = l’ovule). 

Comme tu as pu le voir dans un de nos articles précédents, de nombreuses applications mobile peuvent t’aider. Cependant il est tout à fait possible de calculer ton cycle menstruel de manière non digitale… On t’explique comment 😉


Calcule ton cycle grâce au calendrier :

Il te faudra dans un premier temps savoir combien de temps dure ton cycle en moyenne. Généralement un cycle dit “classique” dure environ 28 jours.

Pas de panique, 28 est une moyenne, il est tout à fait possible que tes cycles soient plus courts, ou plus longs, cela ne signifie pas qu’il y a un problème, bien au contraire 🙂

On considère comme le premier jour de ton cycle, le premier jour de tes règles. Il te suffit ensuite, de compter le nombre de jours jusqu’aux prochaines règles ! Ton ovulation se trouve au milieu de ce cycle, soit 14 jours pour un cycle de 28 jours. 

Tu seras en période de fécondité 4 jours avant et 2 jours après ce jour d’ovulation. Certaines femmes ressentent certains symptômes lors de cette période : douleurs aux ovaires, sauts d’humeur… Ce qui peut aider à savoir que tu es bien en période fertile

14 jours après l’ovulation, les règles arriveront (sauf si il y a fécondation). Tu peux anticiper leur arrivée en enfilant notre string menstruel London, ou notre culotte menstruelle Paris, 1 ou 2 jours avant la date “fatidique” pour éviter le stress de la tâche : cela te permet également de ne pas porter de protections hygiéniques jetables pour “rien”, ou de tampons qui peuvent assécher ton vagin si tu les portes hors période de règles.

Ce calcul demande d’être fait sur plusieurs mois pour pouvoir avoir une réelle moyenne, si tes règles débutent par de faibles pertes de sang nous te conseillons de calculer à partir du jour le plus abondant.


La méthode symptothermique :

Si tes cycles sont irréguliers, ce qui arrive à beaucoup de femmes, il existe une autre méthode ; il s’agit de celle du thermomètre

En prenant sa température tous les matins à la même heure avant de se lever, avec le même thermomètre (attention, ici tu auras besoin d’un thermomètre assez précis), dès le dernier jour des règles, tu pourras connaître ta date d’ovulation.

En effet la température est basse (entre 36,1 et 36,7) dans la première période du cycle, soit les 14 jours premiers jours de ton cycle (14 ou plus, en fonction de la durée totale de ton cycle).

La température remonte ensuite lors de l’ovulation. Puis, elle reste au-dessus des 37° jusqu’à la fin du cycle. Le pic de remontée de température marque l’ovulation (en liaison avec l’augmentation du taux de progestérone).

Tes règles arriveront normalement 14 jours (encore une fois ou plus de 14 jours, si ton cycle est plus long) après ce pic de température si il n’y pas eu de fécondation.


Les tests d’ovulation :

En dernier recours il est aussi possible d’utiliser des tests d’ovulations. Ces derniers se trouvent en pharmacie ou sur internet.

Ce sont des tests urinaires qui permettent grâce au taux d’hormones LH de définir si ton corps est prêt à ovuler. Il est conseillé de les utiliser 2 ou 3 jours avant la date présumé d’ovulation.

Lorsque le petit + ou le petit sourire apparaît cela signifie que c’est positif et que tu seras fertile pendant 4 ou 5 jours. Si il n’y pas de fécondation tes règles arriveront une quinzaine de jours après.

Attention…

Cependant nous souhaitons attirer ton attention sur le fait que le cycle menstruel n’est pas une science exacte ! Certaines femmes ovulent plusieurs fois au cours d’un même cycle, d’autres n’ovuleront pas du tout certains mois. 

De nombreux facteurs peuvent rentrer en ligne de compte tel que : le stress, un choc émotionnel, une perte de poids importante, un dérèglement hormonal… Ceci peut bloquer l’ovulation ou même les règles de nombreuses femmes : il en faut peu pour dérégler ce mécanisme de précision. 

Si toutefois cela t’arrive, ne t’inquiète pas, tout rentre généralement dans l’ordre rapidement. En revanche, si tu ressens des douleurs, si ton cycle parait déréglé pendant plusieurs mois, ou si tu as des questions à ce sujet, n’hésite pas à en parler à ton médecin ou à ton gynécologue, qui reste la meilleure personne pour te renseigner à ce sujet.

Aujourd’hui, de nombreux gynécologues pratiquent le “rendez-vous en visio”, ce qui te permet de poser toutes tes questions, si tu penses qu’un examen physique n’est pas nécessaire 🙂

Zoom sur les protections féminines lavables

Pendant de nombreuses années, les protections hygiéniques féminines ont été associées au terme jetable. On estime qu’en moyenne une femme utilise entre 11 000 et 15 000 protections hygiéniques ; or un tampon met près d’un demi-millénaire pour se décomposer. De plus, la composition des tampons et des serviettes hygiéniques a été plusieurs fois pointée du doigt.

Partant de ce constat, on a cherché à concevoir de meilleures protections pour la femme en alliant efficacité, sécurité et écologie. De plus en plus d’alternatives durables, réutilisables, et lavables voient le jour.

Focus sur les nouvelles protections hygiéniques 2.0 qui, en plus, d’aider à réduire ta production de déchets sont meilleures pour ta santé. 

Pourquoi se tourner vers les protections féminines lavables ?

Trois principaux grands arguments plaident en la faveur des protections féminines lavables.

  1. Le premier est bien entendu l’écologie : comme leur nom l’indique, elles sont réutilisables. Aussi, grâce à elle, tu réduis considérablement ta production de déchets et donc ton impact sur l’environnement ; qui plus est, elles sont, le plus souvent, réalisées dans des matières respectueuses de l’environnement et exempts de produits chimiques. Mère nature te dira merci !
  2. Le deuxième argument et non des moindres sont les économies que tu réalises. Fini tous les mois la même galère d’aller au supermarché ou à l’épicerie de quartier acheter ta boite de tampons ou de serviettes hygiéniques : ta protection hygiénique lavable est déjà à ta disposition dans ton tiroir et elle te suivra pendant plusieurs années ! Et ça, c’est quand même bien cool !
  3. Enfin, en faisant ce choix écologique et économique, tu contribues également à préserver ta santé en évitant bien des perturbateurs endocriniens, des substances toxiques potentiellement cancérigènes ou du moins allergisantes (glyphosate, hydrocarbure, phtalates, chlore)… 

Les serviettes hygiéniques lavables

La serviette hygiénique réutilisable fonctionne de la même façon que son homologue jetable. Tu la places dans ta culotte et tu l’attaches en dessous grâce à des pressions. Cette protection hygiénique lavable est réalisée à partir de tissus très absorbants ; selon les marques, elle peut être faite en coton, en fibre de bambou ou encore en chanvre.

Les coupes menstruelles (les cups) 

La cup menstruelle est elle aussi une protection hygiénique lavable. Il s’agit d’un petit récipient en silicone médical hypoallergénique que tu places à l’intérieur de ton vagin, un peu comme un tampon. La coupe menstruelle recueille ton flux. Elle aussi est réutilisable pour chaque cycle menstruel et ce pendant plusieurs années (à la condition d’être bien entretenue).

Pour s’assurer d’une bonne hygiène, il est recommandé de la placer dans une casserole d’eau bouillante avant de l’utiliser en début de cycle et à la fin (avant de la ranger) jusqu’au mois prochain. Entre temps, il suffit de la laver à l’eau claire et au savon (sous ta douche par exemple).

La coupe menstruelle doit être pliée (plusieurs solutions de pliage te sont proposées) avant d’être insérée dans ton vagin. L’insertion est certainement l’étape la plus délicate d’utilisation de cette sorte de protection hygiénique lavable. Tu peux la garder jusqu’à 12 heures (tout dépend de ton flux bien sûr). Pour la retirer, il faut la pincer légèrement entre les doigts. 

A priori, bien que moins risquée qu’un tampon classique, la coupe menstruelle ne préserve pas pour autant du syndrome du choc toxique.

Les tampons réutilisables

Les tampons réutilisables sont une autre solution de protection hygiénique lavable. Il s’agit d’une bande de tissu en coton qui s’enroule sur elle-même et qui s’insère dans le vagin. Comme les tampons hygiéniques jetables, ils se gardent jusqu’à 8 heures.

Pour les laver, il faut les frotter et les rincer. Ensuite, direction la machine à laver dans un sac à linge avec le reste de tes vêtements.

Une autre alternative de tampon réutilisable existe, mais elle n’est pas forcément très écologique : il s’agit de l’éponge de mer. Pour l’utiliser, il faut l’imbiber d’eau tiède, la presse pour enlever le surplus d’eau et la mettre en place. Elle se retire comme un tampon classique. Il faut alors la rincer à l’eau froid, puis la laver à l’eau chaude avec du savon avant de la remettre. 

Les tampons réutilisables ou les éponges de mer doivent être désinfectés en début et à la fin des règles.

Les pétales interlabiaux

À mi-chemin entre le tampon et la serviette hygiénique, le pétale interlabial est lui aussi, une alternative écologiques aux protections menstruelles jetables habituelles.

Cette mini protection hygiénique lavable se plie entre les lèvres. Elle peut être utilisée de différentes façons : 

  • pour rediriger le flux vers l’avant ou l’arrière pour ne pas saturer ta serviette hygiénique trop rapidement ; 
  • pour pré-recueillir le sang menstruel que ta serviette hygiénique n’aurait pas le temps d’absorber elle même ;
  • tu peux également l’utiliser en complément de ta cup ou de ton tampon ;
  • ou même seule. Le pétale interlabial est notamment intéressant si tu pratiques le flux instinctif. Il permet d’éviter les petites fuites qui peuvent survenir en cas de rire ou de toux.

Le pad interlabial se lave comme toutes les autres protections hygiéniques lavables. Il faut, par contre, faire attention à ne pas l’oublier en allant aux toilettes !

Les culottes menstruelle : la meilleure alternative ! 

De jolies et élégantes petites culottes absorbant ton flux menstruelle ? Tu en rêvais ? Loop l’a fait ! Nous avons imaginé différentes gammes de culottes de règles pour chaque moment de ta vie !

En plus, comme il s’agit d’une culotte (presque comme les autres) tu peux l’enfiler avant d’avoir tes règles ! Comme ça tu fais ce qu’il te plait sans y penser !

Comment la protection hygiénique lavable Loop est-elle faite ? Nos sous-vêtements sont constitués de trois couches de tissus :

  • du coton au contact de ta peau. Cette matière naturelle est confortable et douce tout en permettant de canaliser ton flux,
  • un tissu technique qui en plus de canaliser ton flux neutralise les odeurs,
  • et un tissu imperméable mais respirant

Nos culottes ont été pensées pour être confortables, écologiques, hygiéniques et faciles à entretenir. Il suffit de rincer ta culotte à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau redevienne claire. Ensuite directement le tambour de ta machine (à 30°C) avec tes autres vêtements. Enfin fais-là sécher à l’air libre !

Les solutions de protections hygiéniques lavables sont donc très nombreuses ; il y en a forcément une qui te correspond ! Mais, si tu veux en savoir plus sur notre culotte Loop, rendez-vous ici !

De quelles couleurs sont les règles ? Que signifient-elles ?


Généralement on ne prête que peu d’attention à la couleur de nos règles, sauf quand elles prennent une couleur qui sort de l’ordinaire et lorsqu’elles sont associées à des symptômes plus inquiétants. On te conseille de prendre l’habitude de surveiller la couleur de tes menstruations car elles sont un bon indicateur de ta santé.

La couleur des règles : tout un camaïeu de rouges

Chez Loop, on ne te le dira jamais assez : avoir ses règles est un phénomène tout à fait normal et naturel. Ce sang n’est pas sale. C’est pour cela que nous avons imaginé des culottes menstruelles parfaites pour que tu sens bien dans ton corps durant cette période !

Pour commencer cet article, sache qu’il est normal que la couleur des règles change au cours de ton cycle.

J’ai des règles roses

Avoir des règles roses est normal, en particulier le premier jour du cycle menstruel. En effet, à cette période le sang et encore bien mélangé à la glaire cervicale provenant de ton vagin. Or, ces sécrétions vaginales sont de couleurs blanchâtres aussi lorsqu’elles sont mélangées au sang rouge des règles, elles donnent cette couleur rosâtre caractéristique. 

Par ailleurs, de nombreuses femmes prenant une contraception constatent elles aussi cette couleur de règles roses. À quoi cela est-il du ? Les contraceptifs ont tendance à limiter la production d’œstrogènes ce qui rend le sang moins riche et donc plus clair.

Enfin, on tient à te parler d’un cas particulier : des saignements vaginaux s’apparentant à des règles roses et qui peuvent survenir au début de la grossesse. Lorsque l’ovule a été fécondé par un spermatozoïde, il s’implante dans l’endomètre (la muqueuse utérine) en le déchirant légèrement : cela peut induire de petits saignements roses. Là encore, il n’y a pas lieu de s’inquiéter ! Tout va bien !

Les règles rouges à Bordeaux

Le rouge est la couleur à laquelle on associe les règles. Pour autant, on devrait plutôt parler de “rouges” au pluriel car le spectre de teintes que peut prendre le sang à cette période est très large. Il peut arriver que tu aies des règles rouge foncé : cette couleur des règles s’explique par l’oxydation du sang au contact de l’air. Aussi, si tu as des règles marron ou rouge bordeaux, surtout au début et à la fin de ton cycle (lorsque ton flux est moins abondant), c’est normal.

Tu peux aussi, parfois, remarquer la présence de caillots. Ne panique pas ! Cette coagulation a pour but de ralentir le flux.

Quand consulter ton médecin ?

Tu as remarqué au fond de ta culotte une couleur de règles étrange ? À quel moment dois-tu consulter ? Quels sont les éléments auxquels tu dois prêter attention ? Loop te dit tout dans la suite de cet article consacré à la couleur des règles !

Avoir des règles orange

Avoir des règles orange ou tout autre sécrétions vaginales dans ces tons est généralement synonyme d’infection. La plus connue est la vaginose bactérienne. Bien que cette teinte puisse aussi s’expliquer par le mélange de ton sang menstruel à tes sécrétions vaginales, nous ne pouvons que t’encourager à consulter (surtout si cette couleur de règles est associée à une odeur étrange, des démangeaisons ou toute autre sensation désagréable).

C’est gris, que faire ?

Il en est de même des menstruations de couleur grise. Cette teinte peut être, elle aussi, le signe d’une infection vaginale. De plus, si tu constates des saignements rouges comportant de petits caillots grisâtres, il est, là aussi, important de consulter : cela peut être le signe d’une fausse-couche.

Mes règles sont noires

Tu as constaté que tes règles sont noires ou, du moins, plus foncées qu’à l’ordinaire (rouge très foncé) ? Qui plus est, tu as de la fièvre, des difficultés à uriner ou ton sang menstruel dégage une mauvaise odeur, dans ce cas il est important que tu prennes rendez-vous auprès d’un professionnel. Ces symptômes peuvent indiquer la présence d’un blocage au niveau du vagin qui provoque une oxydation anormale du sang. Donc si au moment de tes règles le sang est noir : il est important que tu consultes ton gynécologue rapidement.

La couleur de mes règles est normale mais j’ai d’autres symptômes suspects….

La couleur des règles n’est pas le seul élément à prendre en compte : il peut arriver que tes règles aient leur teinte habituelle mais qu’elles ne soient pas normales pour autant. Si, par exemple, tu as des règles roses mais que tu sens fatiguée cela peut être le signe d’une anémie (un manque de fer dans ton organisme) ; de même, une perte de poids importante ou une alimentation déséquilibrée peuvent rendre tes règles plus claires.

Si ton sang est rouge vif mais que tes règles durent plus d’une semaine ou qu’elles deviennent très abondantes, il vaut mieux consulter ton gynécologie. Ces changements peuvent signifier, entre autres, la survenue de certaines maladies thyroïdiennes ou la présence de fibromes (petites tumeurs bénignes) dans l’endomètre.

J’ai des pertes marron après les règles

Si tu constates des pertes marron après tes règles ou du moins foncés en dehors de tes menstruations habituelles, cela peut signifier la présence d’un fibrome, aussi il est important de consulter. À l’inverse, si ces règles marron surviennent en début ou en fin de cycle c’est normal : cela est dû à l’oxydation du sang en contact avec l’oxygène. Si c’est en début de cycle, il arrive parfois que tu aies l’impression que tes règles ont du mal à débuter et que tu perdes du sang marron pendant quelques jours avant le début de tes règles : cela peut être le signe d’un petit dérèglement hormonal, n’hésite pas à en parler à ton gynécologue ou ton/ta pharmacien.ne.


Conclusion

De manière générale, si tu constates un changement dans la couleur habituelle de tes règles, si tu ne te sens pas bien (fatigue, douleurs…) ou même si quelque chose te paraît anormal (cycle irrégulier, abondance, odeur, texture…), il est important d’en parler et de ne pas laisser les choses traîner.

Si tu observes des pertes de sang sans explications en dehors de tes règles ou pendant une grossesse, il peut être là aussi nécessaire de solliciter un avis médical. Tu te poses des questions sur ce phénomène ? Tu peux consulter notre article sur le spotting.

Le mot de la fin : Prends le temps d’écouter ton corps, apprends à le connaître et à le comprendre avec bienveillance car il n’y a pas de meilleure façon que de s’assurer de sa santé !

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Tout comprendre sur le flux instinctif libre

 

 

Le flux instinctif libre (ou FIL), tu n’en as jamais entendu parler ? Les 3 petits mots qui le composent peuvent déjà t’aider à comprendre en quoi consiste cette pratique.

 

  • Flux comme flux menstruel : il sera donc question des règles
  • Instinctif comme instinct : il s’agira d’écouter ton corps et de te faire confiance
  • Libre comme liberté : cette pratique te conférerait plus de liberté lors de te règles

Peut-être as-tu maintenant une première idée sur le FIL ? Pas d’inquiétude, nous aborderons ensemble dans cet article ce qu’est le flux instinctif libre, comment le pratiquer, ses avantages et inconvénients, mais aussi quelques conseils pour bien commencer ! 

 

Le flux instinctif libre, kézako ? 

Le Free Instant Flow, ou flux instinctif libre (ou encore FIL pour les intimes) à prendre conscience de son flux dans le but de maîtriser les écoulements de façon naturelle et instinctive. Pour les personnes menstruées, cette méthode permet de :

– Se réapproprier son corps
– Etre capable de gérer son flux menstruel à son échelle
– Muscler son périnée !

Comment ? L’idée est de retenir consciemment son flux (donc le sang), et de le relâcher lorsqu’on arrive aux toilettes. Vivre ses règles comme on peut vivre avec sa vessie, aller se “soulager” lorsqu’on sent que le sang coule.

Sur le papier, cette pratique ferait presque “rêver” : être maître de son corps, de ses cycles menstruels, de ses règles. 

Car en effet, un des avantages premiers du FIL est que pour le pratiquer, il faut être à l’écoute de son corps, ce qui implique de reconnecter à celui-ci et à ses cycles.

 

 

Et dans la pratique, comment ça se passe ? 

Dans la pratique, le FIL se pratique comme tel : lorsque le sang de tes règles s’écoule, il passe dans un premier temps de ton utérus à ton vagin, avant de s’écouler dans un second temps le long de ton vagin jusqu’à l’extérieur de ton corps. Le but est d’agir sur la seconde partie de ce processus.

Tu devras te concentrer afin de sentir le sang couler le long de ton vagin, et avant que celui-ci ne soit expulsé en dehors de ton corps, contracter le périnée et muscles pelviens (ce qui implique du coup, d’avoir un périnée assez musclé) afin de retenir le flux à l’intérieur du vagin, jusqu’au moment où tu pourras aller aux toilettes le “vider” : tu choisis donc le moment où tu évacues ton sang.

 

Les avantages du flux instinctif libre

 

Une pratique économique

Et oui ! Plus besoin de protections hygiéniques = de nombreuses économies réalisées, surtout lorsqu’on sait qu’une femme dépense en moyenne 15€ par mois en protections hygiéniques.

Une pratique écoresponsable 

Ici encore, la logique est de rigueur car si tu n’utilises plus de protections, tu n’en jetteras plus non plus. Quand on sait qu’une seule protection met plus de 500 ans à se dégrader, utiliser “simplement” ton périnée permet de limiter la catastrophe écologique 🙂 (même si, on te l’accorde cela peut paraître plus facile à dire qu’à faire…)

 

Ta force c’est toi

“Hé, psssst, t’as pas une serviette hygiénique ?” Un moment qu’on a pas vraiment envie de vivre très souvent Avec le FIL terminé, ta force, c’est toi.

Un autre rapport au corps

 

Comme on te le disait plus haut, avec cette pratique tu apprends aussi et surtout à écouter et à comprendre ton corps, au point que cela devienne un déclic, sensation d’écoulement du sang = contraction du périnée. Tu prends réellement conscience que l’on peut contrôler son corps et honnêtement, il y a de quoi être fièr.e !

Les inconvénients du flux instinctif libre 

 

La nécessité d’être concentré

On ne te fait pas un dessin, mais si tu décides de te lancer tu devras très certainement, dans les premiers temps, faire de gros efforts de concentration afin de sentir ton flux s’écouler mais aussi de le retenir. Cela implique de mettre de côté le stress, mais aussi de te rappeler que la concentration est importante en toutes circonstances (rappelle-toi ce moment où vous avez explosé de rire avec tes amies en sirotant un cocktail ;))

 

Toujours avoir des toilettes à proximité

Et ceci est im-pé-ra-tif, au moins pour les premiers temps ! Car on te le rappelle, lorsque tu as tes règles, le sang ne s’écoule pas d’une seule traite, ce n’est pas non plus un flux continu, mais de petits écoulements qui peuvent être réguliers ou non, qui impliqueront de te déplacer aux toilettes pour te “vider” plusieurs fois dans la journée.

 

Les difficultés d’une telle pratique la nuit

 

Pendant l’apprentissage de la pratique du flux instinctif libre, tu pourras commencer par mettre une protection la nuit car quand on dort, on ne rend pas forcément compte de son écoulement… Cependant, le corps étant bien fait, si tu t’entraînes suffisamment, ton corps apprendra inconsciemment (par réflexe) à contenir le sang jusqu’au matin 🙂 

 

 

Une pratique non accessible à toutes les personne menstruées

En fonction de ton flux, tu seras plus ou moins “éligible” au flux instinctif libre. En effet, pour les flux légers à normaux cette pratique sera plus facile que pour les flux abondants ou la sensation de sang qui s’écoule peut vite devenir très fréquente, voire permanente.

Quelques conseils pour bien débuter

Tu t’es décidé.e à franchir le cap ? Respire profondément, fais le vide dans ton esprit, concentre-toi sur toi et ton corps mais surtout n’oublie pas, les ratés font partie de l’aventure, surtout au début ! Il te faudra très certainement plusieurs cycles avant d’arriver au résultat escompté.

 

 

 

Comment bien choisir la taille de votre culotte menstruelle Herloop ?

Vous n’êtes pas sûre de choisir la bonne taille ? Vous hésitez peut-être en deux tailles ? Il est parfois difficile de savoir quelle taille sera la plus adaptée à son corps, en fonction des différents modèles, formes, etc… Nous sommes là pour vous accompagner dans ce choix.

Afin de vous aiguiller au mieux, nous vous avons concocté ce petit article afin de vous fournir le plus d’informations possibles ainsi que quelques recommandations pour que vous n’ayez plus aucun doute en choisissant la taille de votre culotte menstruelle Herloop.

 

Votre taille de culotte Herloop est la même que celle de vos culottes classiques. Par exemple, si vous faites un 38 en général, vous pourrez prendre du M en culotte menstruelle Herloop. Un petit doute ? Notez bien les conseils qui vont suivre.

 Toutes nos culottes menstruelles sont maintenant disponibles du XS au 3XL

Herloop n’oublie pas les plus jeunes avec les culottes Teen qui commencent à partir du 12 ans et qui vont jusqu’au M.

Les 3 étapes clés pour bien choisir sa taille de culotte menstruelle

Etape 1 : Munissez-vous d’un mètre de couture et prenez vos mesures au niveau de la partie la plus large de votre bassin

Etape 2 : Consultez notre guide des tailles pour savoir quelle taille vous correspond. Vous le trouverez sur chaque fiche produit

Etape 3 : Il vous reste encore quelques doutes, lisez nos petits conseils juste après, pour pouvoir vous conforter dans votre choix

Nos recommandations pour vous sentir bien dans votre culotte menstruelle Herloop

Même après avoir consulté notre guide des tailles, il vous reste encore quelques petits doutes. Pas de souci, vous trouverez juste ici tous nos conseils pour vous accompagner au mieux dans le choix de votre culotte Herloop : 

👉 Si vous vous situez entre deux tailles, prenez la taille la plus grande, il n’y a rien de plus désagréable que de se sentir serrée dans sa culotte de règles.

👉 Pour plus de précisions dans la prise de mesure, n’oubliez pas de :

  • Prendre vos mesures en sous-vêtements pour qu’elles ne soient pas faussées par vos vêtements 
  • Être debout et bien droite 
  • Demander de l’aide à quelqu’un si besoin 

 

Si vous avez encore des doutes sur la taille à choisir ou que vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ici ou à nous contacter sur nos réseaux sociaux ou via notre formulaire de contact.

Pas d’inquiétude s’il s’avérait que vous vous étiez trompée dans la taille, vous pouvez nous renvoyer votre culotte sans frais, si elle n’a jamais été portée et se trouve dans son emballage d’origine. Rien de plus simple, non ?

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Le spotting : ces saignements hors règles

C’était ma culotte préférée… C’est ce qui arrive quand on n’attend pas ses règles mais qu’on se retrouve avec sa culotte tâchée de sang. C’est ce que l’on appelle le spotting.

De nombreuses femmes sont confrontées à ces saignements entre les règles et se posent de nombreuses questions à leur sujet. Le spotting : qu’est-ce que c’est ? Que signifie-t-il ? Quand peut-il survenir ? Doit-il inquiéter ou non ? 

C’est quoi le spotting ?

La plupart du temps, le spotting est sans gravité. “Spot” est un mot anglais qui signifie “tache”. Il désigne les petits saignements au niveau du vagin qui peuvent survenir en dehors de la période des règles. Ces saignements vaginaux se différencient des menstruations car ils sont moins abondants (ils s’effectuent par gouttes et ne sont pas continus), généralement plus foncés (de couleur brun clair) et indolores. 

Les culottes menstruelles peuvent également être utilisées durant cette période ; Fini les tâches sur nos culottes préférées ! On conseille d’ailleurs très souvent les tangas menstruels ou la culotte Paris pour gérer ces petites pertes de sang car ils sont à la fois confortables et suffisamment absorbants pour tenir toute la journée sans avoir à mettre de protège slip.

Les culottes menstruelles parfaitement adaptées au spotting :

A quel moment le spotting peut-il survenir ?

Le spotting peut intervenir à tout moment de ton cycle menstruel. S’il peut faire peur, il est pourtant très fréquent. Il peut survenir pendant une grossesse, après un rapport sexuel, un examen gynécologique ou entre les règles. Aussi, la plupart du temps, il n’y a pas lieu de s’inquiéter !

Quelle est la durée d’un spotting ?

Le spotting doit rester un événement ponctuel. C’est-à-dire que contrairement aux règles, il ne doit pas être cyclique. Si tel est le cas, il faut alors consulte car il peut cacher une pathologie sous-jacente. La durée du spotting est très variable d’une femme à une autre, tout comme son volume. Néanmoins, il ne doit pas excéder quelques jours et ne doit pas être abondant (il doit tout au plus s’agir de petites gouttes – et non d’un écoulement continu – rouge foncé voire marron tachant légèrement la culotte).

Spotting : quelles en sont les causes ?

Comme nous allons le voir, plusieurs facteurs peuvent entraîner l’apparition de spotting et ce à n’importe quel moment du cycle menstruel, sous contraception ou non.

L’ovulation

La libération d’un ovule des ovaires peut causer ces taches de sang. D’ailleurs, le spotting peut intervenir, de façon plus générale, lorsque le taux d’œstrogènes augmente au moment où l’ovule n’a pas été fécondé. Ovulation et spotting étant particulièrement liés, on t’en dit plus sur ce point un peu plus bas. 

Les premières règles

Un spotting peut annoncer l’arrivée des premières règles. On le reconnait par sa couleur marron et au fait qu’il ne soit pas continu ; le corps est en plein chamboulement hormonal : il a besoin de temps pour que le cycle menstruel devienne régulier. Aussi, nous avons imaginé une culotte spécialement conçue pour les ados : leur coupe est adaptée à leur morphologie. Grâce aux culottes TEEN, les premières périodes de règles sont plus facilement vécues par nos ados.  

Un dérèglement hormonal

Un dérèglement est la principale cause de la survenue de ces saignements en dehors des règles. En effet, les œstrogènes et la progestérone sont les deux principales hormones qui assurent la régulation du cycle féminin, or si elles viennent à se désaccorder, elles peuvent provoquer ces spottings.

Plusieurs facteurs conduisent à la survenue d’un dérèglement hormonal : il peut être notamment induit par la méthode contraceptive hormonale (si on la commence, si on change, ou si on l’interrompt). Il se peut que les hormones qu’elle contient ne conviennent pas ou qu’elle ne soit pas supportée. Cela entraîne très souvent du spotting. Par ailleurs, les contraceptions faiblement dosées en œstrogènes font saigner plus souvent que celles plus fortement dosées. Ces saignements peuvent aussi intervenir en cas d’oubli de pilule contraceptive. Pour autant, il ne faut pas brusquement stopper la contraception.

Le mieux est d’en parler à son médecin, gynécologue ou sage femme : il peut suffire de quelques mois pour que tout rentre dans l’ordre et si ce n’est pas le cas, il.elle conseillera une autre méthode de contraception.

Outre le recours à une contraception hormonale, d’autres situations peuvent venir perturber l’équilibre hormonal comme le stress, la fatigue, les émotions fortes, le jet-lag (décalage horaire), le syndrome prémenstruel ou encore la pré ménopause. Dans ce cas, le mieux est de se reposer : tout devrait rentrer dans l’ordre !

Des saignements provoqués pendant la grossesse

Il existe aussi des spottings de grossesse, aussi appelés hémorragies d’implantation : ce phénomène peut se produire au moment de la nidation. C’est-à-dire lorsque l’embryon s’implante dans l’utérus. Bien que le terme puisse faire peur, il est tout à fait bénin. On a d’ailleurs un article entier sur les saignements durant la grossesse qui explique tout en détail 😉

De plus, durant les trois premiers mois de grossesse, des saignements peuvent survenir à la date prévue des règles. On les appelle alors “règles anniversaires”. Elle n’excèdent pas les 2 ou 3 premiers mois de grossesse et n’ont pas d’impact sur son évolution.

Par ailleurs, le spotting peut aussi être associé à des grossesses anormales (travail prématuré ou grossesses extra-utérines) et aux fausses-couches. Aussi, à la moindre inquiétude, le mieux est de consulter son médecin. 

Après un rapport sexuel ou un examen gynécologique

Enfin, il peut arriver de saigner un peu à la suite d’un rapport sexuel ou d’un examen gynécologique. Les causes possibles de saignements après un rapport peuvent être un manque de lubrification ou une sécheresse vaginale. Une fois encore perdre un peu de sang en de rares occasions n’a rien d’anormal. 

Certaines maladies gynécologiques

Enfin, le spotting peut aussi être dû à certaines maladies comme des infections sexuellement transmissibles, un fibrome utérin, un polype, une endométriose, une endométrite ou une adénomyose. Il faut savoir que la plupart des infections se soignent facilement si elles sont prises à temps. D’où l’importance d’être suivie régulièrement par un professionnel de santé 😉

 

FOCUS SUR LE LIEN ENTRE SPOTTING ET OVULATION

La plupart des femmes n’ont aucun saignement au moment de l’ovulation. À l’inverse, d’autres constatent chaque mois, ou presque, un petit saignement. Ce spotting d’ovulation est-il normal ? Pourquoi certaines femmes saignent-elles durant cette période et d’autres non ? 

Les scientifiques n’en sont pas totalement certains, mais ce type de spotting pourrait trouver deux explications :

  • au moment de l’ovulation, le corps subit d’importantes fluctuations hormonales : le taux de progestérone augmente pour maintenir et solidifier l’endomètre. Or, si ce taux n’est pas assez élevé au moment où le corps diminue la sécrétion d’œstrogènes, un léger saignement peut survenir.
  • la deuxième cause serait une rupture du follicule ovarien au moment de l’expulsion de l’ovule. Ainsi, une rupture brutale du follicule engendrerait aussi celle de petits vaisseaux sanguins, produisant par là-même ces spottings.

En résumé un spotting d’ovulation est un phénomène tout à fait normal et ne doit pas inquiéter. Néanmoins, en cas de saignements réguliers en dehors de la période de menstruations, il reste préférable de demander l’avis d’un spécialiste.

Comment reconnaît-on un spotting d’ovulation ?

  • Le spotting d’ovulation intervient à peu près à la moitié de ton cycle (au moment de l’expulsion de l’ovule de l’ovaire). 
  • Il s’agit de légers saignements qui ne durent que de quelques heures à un ou deux jours.
  • Il peut être associé à une tension au bas-ventre et/ou une légère douleur (généralement d’un seul côté : là où l’ovaire qui a travaillé).

SPOTTING : COMMENT L’ARRÊTER ?

Comment stopper le spottings ? Voici quelques conseils ! Il faut tout de même savoir qu’ils ne se substituent pas à l’avis d’un médecin ou d’un gynécologue : en cas de doute, d’un spotting long, abondant et répété, et/ou de symptômes associés (douleur, gêne…), il est important de consulter.

Comment arrêter un spotting sous pilule ?

Certaines pilules et implants contraceptifs peuvent être mis en cause. Aussi pour arrêter un spotting sous pilule, il convient le plus souvent de changer de contraception ! En effet, les spottings avec contraceptif s’expliquent par un mauvais dosage (concrètement il n’y a pas suffisamment d’œstrogènes dans le corps, ce qui a pour conséquence d’atrophier et de fragiliser la muqueuse utérine). 

Il s’agit donc d’une pathologie tout à fait bénigne qui se soigne très bien. Pour autant, dans le cas d’un tel déséquilibre, il ne faut pas stopper de soi-même la prise de son contraceptif car cela compromettrait l’efficacité du traitement et pourrait provoquer une grossesse non désirée. C’est pourquoi, chez Herloop, nous recommandons de prendre rapidement un rendez-vous chez un.e professionnel.le de santé afin qu’il/elle propose un traitement adapté.

Comment stopper un spotting dû à un implant ?

De nombreuses femmes (entre 10 à 20%) sont confrontées à des spottings après la pose d’un implant contraceptif. La cause de ces saignements est le progestatif. Il a pour effet de stopper l’ovulation mais aussi d’atrophier et de fragiliser l’endomètre. Généralement ces saignements interviennent dans les premiers mois qui suivent la pose.

Pour arrêter le spotting, vous pouvez prendre de l’ibuprofène. Si cette solution n’est pas efficace, il est aussi recommandé de prendre des œstrogènes (grâce à une pilule contraceptive).

Comment arrêter un spotting naturellement ?

Quelques remèdes naturels peuvent aider à arrêter un spotting. C’est notamment le cas de la phytothérapie (la médecine par les plantes). Il s’agit de méthodes douces qui ont pour objectif de rétablir l’équilibre hormonal du corps et, plus généralement, d’apaiser. On peut par exemple :

  • se supplémenter en prenant des vitamines (A, B, C et K1), des minéraux (fer et magnésium notamment) ou encore des bioflavonoïdes associés à d’autres plantes (racines de pissenlit, chardon-Marie, pervenche, géranium, gingembre…),
  • avoir recours à des crèmes à la progestérone (il faut toutefois faire attention à bien respecter les doses recommandées et à s’assurer qu’on n’a pas de contre-indications),
  • boire du thé au gingembre. Le thé au gingembre a pour objectif d’augmenter le taux de prostaglandines anti-inflammatoires. Attention toutefois à ne pas en abuser car le thé est un diurétique puissant et peut provoquer des anémies.

Peut-on arrêter le spotting avec de l’ibuprofène ?

L’ibuprofène peut aider à stopper le spotting. Ce médicament est disponible en pharmacie en vente libre. Attention à bien respecter les recommandations. En cas de doute, rien ne vaut l’avis d’un spécialiste !

Peut-on continuer à faire l’amour ?

La réponse est oui ! Le spotting n’empêche pas d’avoir de rapports sexuels. Et c’est tant mieux ! Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces saignements ne dispensent pas d’une contraception, au risque d’une grossesse non désirée.

Quand est-il bon de consulter ?

En règle générale le spotting n’est pas grave. Cependant, on conseille de consulter si :

  • le spotting dure plus d’une dizaine de jours (on parle dans ce cas de métrorragie),
  • il s’installe durablement,
  • il y a une grossesse en cours,
  • des crampes ou des douleurs surviennent au moment du spotting,
  • les relations sexuelles sont non protégées.

Seul un médecin ou un gynécologue peut prescrire un traitement adapté. De manière générale, il ne faut jamais hésiter à consulter pour la moindre interrogation ! Après tout, il vaut mieux prévenir que guérir !

Et voilà, nous avons fait le tour des différents facteurs pouvant causer du spotting ! Au final ces saignements vaginaux sont le plus souvent bénins et passent tous seuls. Si toutefois, ce n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel de la santé. En analysant très précisément la situation, il pourra proposer une solution et faire en sorte que les choses rentrent dans l’ordre.

Intéressée par d’autres sujets ? Il ne faut pas hésiter à parcourir notre blog ! Chez Herloop, nous avons comme objectif principal d’accompagner les femmes durant leur période de règles et de les aider à les vivre le plus sereinement possible ; c’est pourquoi, nous publions régulièrement des articles répondant à toutes leurs interrogations !

Règles douloureuses : la faute aux prostaglandines !

De nombreuses femmes et jeunes filles sont touchées par ce trouble qui peut s’avérer très handicapant. Les règles douloureuses, aussi appelées dysménorrhées dans le jargon médical, peuvent avoir différentes causes et s’accompagner de plusieurs symptômes.

Comment différencier les règles douloureuses de l’endométriose ? Comment peux-tu soulager tes maux ? Quand faut-il consulter ?

Pourquoi a-t-on mal quand on a ses règles ?

Les règles douloureuses s’expliquent par une trop grande production de prostaglandines (PG). Les prostaglandines permettent la contraction de l’utérus nécessaire à l’évacuation de l’endomètre. Or, des recherches ont montré que le sang des règles des femmes ayant des menstruations douloureuses contient une plus grande quantité de prostaglandines. Par conséquent, le lien entre les douleurs menstruelles et la surproduction de PG pourrait être établi.

Les symptômes des règles douloureuses

Les règles douloureuses sont très fréquentes. On estime qu’environ 75% des femmes connaissent des douleurs menstruelles au moins une fois dans leur vie. Les symptômes sont variables : il peut s’agit de crampes dans le bas ventre, de diarrhée, de fatigue, de nausées, de vomissements, de céphalées, etc… Par ailleurs, ces règles douloureuses peuvent être précédées par le syndrome prémenstruel (acné, rétention d’eau, changement d’humeur, fatigue…).

Règles douloureuses ou endométriose ?

L’endométriose est une maladie plus courante qu’on le ne croit. On estime ainsi que plus de 10% des femmes âgées de 15 à 50 ans souffre d’une endométriose à des degrés divers.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique qui entraîne une migration anormale des cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus. À la fin du cycle menstruel (durant les règles), on a constaté que chez la plupart des femmes certaines cellules de l’endomètre remontent et migrent vers les trompes de Fallopes pour se disperser dans l’abdomen. C’est le reflux menstruel. Normalement, le système immunitaire élimine ces cellules.

Or, lorsqu’une femme est atteinte d’endométriose, ces cellules ne disparaissent pas et le tissu endométrial se développe hors de l’utérus. Il se greffe sur certains organes (vessie, rectus, paroi instestinale, plus profondément dans l’utérus…) et crée des adhérences, des lésions ou des kystes ovariens. L’endométriose est une maladie particulièrement complexe qui se développe différemment d’une femme à une autre. C’est pour cela que son diagnostic peut être long.

Quels en sont les symptômes ?

L’endométriose est un trouble complexe. Elle peut aussi bien être asymptomatique que très douloureuse, sans que ces symptômes soient en rapport avec l’importance des lésions. Ainsi, une femme peut être touchée par une endométriose sans pour autant ressentir la moindre douleur. De plus, les spectres de symptômes sont très larges car ce mal n’affecte pas toutes les femmes de la même façon.

Toutefois, l’un des dénominateurs communs de l’endométriose semble être la douleur. Cette algie peut se traduire par des règles douloureuses, mais aussi durant les rapports sexuels, pour aller aux toilettes, ou de manière fréquente au plancher pelvien…. Ces douleurs sont très invalidantes et ne peuvent pas être soulagées par un simple antalgique ou anti-spasmodique (paracétamol ou flurbiprofène).

Comment différencier des règles douloureuses d’une endométriose ?

Nous tenons à te rassurer : tu peux parfaitement avoir des règles douloureuses sans pour autant être atteinte d’endométriose. Si les troubles disparaissent par la prise d’un antalgique, tu n’as pas de raison de t’inquiéter. Par contre, si ces douleurs reviennent à chaque cycle menstruel, qu’elles augmentent et qu’elles ne passent pas en prenant un antalgique, il est alors préférable que tu consultes ton gynécologue. Lui seul pourra poser le diagnostic adéquat.

Avoir des règles douloureuses ou une endométriose, ce n’est pas la même chose : chacun de ces troubles requiert un traitement adapté.

Quelques remèdes contre les règles douloureuses

Il existe plusieurs remèdes qui peuvent t’aider à mieux vivre cette période du mois. 

Les méthodes médicales

Il faut savoir que la prise d’un contraceptif peut aider à atténuer cette dysménorrhée et peut même, dans certains cas, faire disparaître totalement les règles ! Pour soulager la douleur, tu peux aussi prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. En revanche, évite l’aspirine qui provoque des règles plus abondantes et plus longue.

Les méthodes naturelles

Tu préfères les remèdes naturels ? Pas de problème ! Les médicaments et la contraception ne sont pas les seuls moyens capables de t’aider.

La diminution de la douleur menstruelle se fait notamment grâce à la détente : prends un bon bain, mets une bouillotte sur ton ventre, sors prendre l’air, fais un peu de sport, pratique le yoga… En étant bien dans ton corps et dans ta tête, tu vivras cette période plus sereinement. On a d’ailleurs un article avec 5 astuces pour soulager les douleurs de règles qui pourra t’aider à mieux vivre tes règles.

Par ailleurs, l’alimentation et le mode de vie jouent également un rôle majeur dans le soulagement des règles douloureuses. Loop te conseille de ne pas manger trop de sucre raffiné ou de produits laitiers (ils induisent une stimulation de la sécrétion de prostaglandines) ; de même évite la consommation de café, de sel, de tabac et d’alcool. À l’inverse, il est bon de favoriser une alimentation équilibrée riche en fruits et en légumes, en céréales et en oméga-3. De même, veille à bien t’hydrater !

Tu peux aussi t’aider de certaines plantes connues pour leur vertus apaisantes voire antispasmodiques comme l’achillée millefeuille, la mélisse, l’alchémille, l’estragon, le fenouil ou l’armoise.

À quel moment est-il nécessaire de consulter ?

Il est fréquent que les femmes et les jeunes filles pratiquent l’automédication pour soulager leurs règles douloureuses ; de manière générale, ça ne pose pas de problème. Cependant, il devient important de consulter si :

  • les douleurs ne sont pas soulagées par la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens et le recours aux remèdes naturels,
  • si les douleurs sont particulièrement violentes et/ou qu’elles entraînent des malaises, de la fièvre ou des vomissements,
  • si tes règles sont arrivées avec du retard et qu’elles sont plus douloureuses (il pourrait s’agir d’une grossesse extra-utérine),
  • si le sang menstruel est noir et accompagné de caillots. De même générale, un changement anormal de la couleur du sang des règles nécessite une consultation chez un spécialiste,
  • si tes règles sont anormalement abondantes.

Outre ces symptômes particulièrement significatifs, avoir ses règles ne doit pas être synonyme de gêne, de honte ou de douleurs handicapantes, c’est pourquoi, nous te conseillons de consulter ton médecin ou ton gynécologue si tes douleurs menstruelles t’empêchent de vivre normalement.

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