Les pertes blanches avant les règles

Ah les pertes blanches, un vaste sujet ! Aussi appelées pertes vaginales ou leucorrhées, elles évoluent au fur et à mesure que le cycle menstruel avance. Elles changent d’aspect, de couleurs et sont plus ou moins abondantes en fonction de la période de ton cycle. Aujourd’hui nous allons plus particulièrement nous intéresser aux pertes blanches avant les règles.

Comment sont-elles ? Lesquelles sont normales ? Lesquelles ne le sont pas ? Et que faire en cas de doute ?

À quoi les pertes blanches avant les règles ressemblent-elles ?

Quelques jours avant l’arrivée de tes menstruations, les pertes blanches deviennent plus abondantes et s’épaississent. Il se peut aussi que leur couleur évolue un peu : elles peuvent tirer sur le jaune. Ces pertes jaunes sont tout à fait normales, tu n’as pas de souci à te faire. Cela signifie tout simplement que ton corps évacue les cellules mortes encore présentes dans le vagin : il se prépare à l’arrivée imminente des menstruations. 

Ces sécrétions, à la différence de celles qui ont lieu durant la période de fertilité, ont également pour objectif de bloquer la progression des spermatozoïdes car cette phase du cycle n’est plus propice à la fécondation.

Les pertes blanches quelques heures avant l’arrivée de tes menstruations 

À quelques heures de tes règles, tes pertes blanches peuvent à nouveau changer de couleur pour devenir brûnatres à marron. Là encore, ce phénomène n’a rien d’inquiétant : ton utérus expulse juste du vieux sang. Mélangé à la glaire cervicale et oxydé, il prend cette couleur peu ragoutante. 

Par la suite, lorsque tes règles ont réellement commencé, tu peux avoir des pertes rosées : cela signifie que le sang “frais” arrive. Enfin, le sang devient bien rouge vif à Bordeaux.

Pourquoi et comment checker ton col de l’utérus pour savoir si tes règles arrivent ?

Un autre indice de l’arrivée imminente de tes règles peut également être signalé : il s’agit du col de l’utérus. Le col de l’utérus assure la liaison entre l’utérus et le vagin. Il ressemble à une sorte de donut légèrement bouffi et humide. Quelques jours avant les règles, le col de l’utérus est bas et dur mais il s’ouvre légèrement afin de laisser le sang s’écouler.

Pour observer ton col de l’utérus, tu dois t’y prendre un peu comme si tu souhaitais mettre un tampon ou une cup (il faut que tes mains soient bien propres et tes ongles courts) : assise, accroupie, debout avec une jambe sur le rebord de la baignoire ou des toilettes, insère un doigt jusqu’au fond du vagin et tâtonne jusqu’à trouver ce col. En le faisant régulièrement, toujours au même moment de la journée, tu apprendras à reconnaître la position de ton col et ainsi savoir à quel moment de ton cycle menstruel tu te situes 🙂

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Les cas particuliers (qui ne doivent pas inquiéter)

Parfois les pertes blanches avant les règles peuvent surprendre ! Or, généralement, elles n’ont rien d’étranges et trouvent leur explication naturellement.

Le spotting 

À tout moment de ton cycle menstruel, et peut-être même avant tes règles, du peut avoir des pertes blanches teintées d’un peu de sang. C’est ce que l’on appelle le spotting. Généralement ces petits saignements sont sans conséquence ni gravité. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, je te conseille de lire notre article super complet sur ce sujet !

Les premières règles

Pour les jeunes filles, il se peut que les premières règles s’apparentent aux pertes blanches que l’on peut avoir avant les règles. C’est-à-dire qu’elles se caractérisent par un flux léger de couleur marron. Cette couleur brune ne doit pas t’alarmer. D’ailleurs, il en est de même pour la régularité de ton cycle : les premières règles sont très irrégulières (elles peuvent être rapprochées ou éloignées dans le temps). Il faut une à deux années pour que la régularité du cycle s’installe 🙂

J’ai encore des pertes blanches avec mes règles !

Comme je te le disais tout à l’heure, quelques jours avant les règles, tu peux avoir des pertes marron ou brunâtres, cette coloration s’explique par la présence de vieux sang (datant d’un à plusieurs jours) s’ajoutant à tes sécrétions vaginales habituelles. En gros, tant que ces pertes marrons ne sont pas accompagnées d’autres symptômes comme des brûlures ou une mauvaise odeur, il n’y a pas lieu de consulter.

Sache aussi que ces pertes marrons peuvent survenir après tes règles. Il s’agit du reste de muqueuse qui s’est oxydé dans ton corps et qui finit par être éliminé, avec certes un peu de retard !

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Les pertes blanches avant les règles qui ne sont pas normales

Si la plupart du temps les pertes jaunâtres à marron avant les règles sont tout à fait normales, d’autres ne le sont pas. C’est notamment le cas si ces pertes sont associées à d’autres manifestations comme :

  • des démangeaisons et des sensations de brûlures au niveau de la vulve ou du vagin,
  • des rapports sexuels devenant désagréables ou douloureux,
  • des odeurs fortes et nauséabondes…

Auquel cas, il est important de ne pas attendre et de prendre rendez-vous rapidement auprès d’un professionnel de santé et de consulter un gynécologue. Ces manifestations physiques inhabituelles peuvent être le signe d’une infection sexuellement transmissible, une infection vaginale (vaginose ou mycose notamment), d’une maladie ou encore d’une anomalie utérine (fibrome). 

Dans le cas d’une infection, il se peut que ta flore vaginale soit elle aussi touchée, aussi il conviendra de prendre un traitement adapté, comme des probiotiques, afin de la restaurer.

Quelle protection pour les pertes blanches avant et pendant les règles ?

Certaines femmes peuvent être gênées par leur pertes blanches et sont tentées d’utiliser des protège-slips. Chez Loop nous te déconseillons ces protections hygiéniques pour plusieurs raisons. En effet, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes et, dans certains cas, entraînent des irritations et de la sécheresse vaginale. Pour pallier ce problème, nous te conseillons de te tourner vers nos culottes des règles, notamment vers les modèles à faible absorption. Elles te permettront de rester au sec tout en recueillant ton flux début de cycle ! Pratique, non ?

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Tout sur ton cycle menstruel : la phase folliculaire

Voilà un nouvel article pour comprendre un peu mieux ce qui se passe dans ton corps durant ton cycle menstruel ! Après avoir détaillé ce qu’étaient les phases lutéale et ovulatoire, je m’intéresse aujourd’hui à la phase folliculaire. 

La phase folliculaire : c’est quoi ?

Pour que te permettre d’y voir plus clair dans la suite de cet article, sache que le cycle menstruel est divisé en trois phases :

La phase folliculaire correspond à la première partie de ton cycle menstruel. Elle commence dès le premier jour des règles et se termine au moment de l’ovulation. Cette phase correspond à la maturation du follicule ovarien (aussi appelée folliculogenèse). Lors de cette période, deux hormones en particulier jouent un rôle primordial : la LH et la FSH.

Il faut savoir qu’à sa naissance, chaque petite fille est dotée d’un stock de plusieurs centaines de milliers de follicules primordiaux (chacun d’entre eux contient un ovocyte c’est-à-dire une cellule reproductrice féminine). En d’autres termes, une femme ne va pas produire d’ovocyte au cours de sa vie car ils sont déjà présents. En pratique, ils apparaissent dès le 5ème mois de la grossesse : d’1 million à la naissance, ils diminuent progressivement pour atteindre 300 000 à la puberté. À partir de l’arrivée des règles, chaque mois, un ovocyte est libéré par l’un des deux ovaires. On estime qu’environ 400 d’entre eux atteindront le stade de l’ovulation.

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Que se passe-t-il durant cette phase de maturation de l’ovocyte ?

La phase folliculaire n’implique pas seulement une croissance de l’ovocyte. D’autres changements interviennent aussi dans ton corps.

La croissance des follicules puis de l’ovocyte

Durant cette phase folliculaire un certain nombre de follicules primordiaux sont activés et entament un processus de maturation. On peut distinguer deux étapes spécifiques :

  • le recrutement initial de follicules : chaque mois, une dizaine de follicules primordiaux (ils mesurent alors à peine 25 millièmes de millimètres de diamètre) vont se développer en devenant follicules secondaires puis tertiaires (aka antraux aka cavitaires) ;
  • la croissance des follicules antraux au follicule pré-ovulatoire : seulement un seul de ces follicules antraux va se détacher des autres et poursuivre sa maturation (les autres sont éliminés). Ce follicule dominant atteint alors le stade de follicule pré-ovulatoire (il mesure alors environ 2 cm), aussi appelé follicule de De Graaf. C’est lui qui une fois arrivé à maturation, au moment de l’ovulation, libérera un ovocyte. C’est la FSH sécrétée par l’hypophyse qui contrôle cette étape.

L’évolution de l’utérus durant cette période

Pendant ce temps, l’utérus travaille lui aussi. Les premiers jours du cycle, tu as tes règles : elles correspondent à l’évacuation de l’ancienne muqueuse utérine en l’absence de fécondation et donc de nidation de l’ovule expulsé lors du cycle précédent. À la suite des menstruations, l’ovaire sécrète des œstrogènes ce qui induit un nouvel épaississement de l’endomètre afin d’accueillir une éventuelle grossesse. 

L’évolution du col de l’utérus et de la glaire cervicale

Au début du cycle, et donc de la phase folliculaire, ta glaire cervicale est épaisse et opaque (elle ne s’écoule pas). De ce fait, il y a peu de chance de tomber enceinte. Puis, quelques jours avant l’ovulation, la glaire cervicale change d’aspect : elle devient translucide et plus liquide afin de faciliter le passage des spermatozoïdes.

De même, si tu y prêtes attention, tu pourras remarquer des changements au niveau de ton col. Durant les règles, le col est bas, dur et légèrement ouvert afin de laisser passer le sang, puis dans les jours qui suivent, il se referme (il peut parfois être incliné sur le côté). À l’approche de l’ovulation, soit à la fin de la phase folliculaire, il est mou, haut, ouvert et humide. 

Pourquoi le taux d’œstrodiol est-il élevé à la fin de la phase folliculaire ?

Bien que l’on parle communément de sécrétion d’œstrogènes par les ovaires, il faut savoir qu’en réalité ces hormones stéroïdes sont au nombre de 3 : l’estriol, l’estrone et l’œstrodiol. Le taux d’œstrodiol est élevé à la fin de la phase folliculaire (il connaît un pic juste avant l’ovulation), puis redescend pour réaugmenter légèrement durant la phase lutéale.

Cette production dépend notamment de la FSH (hormone folliculo-stimulante) qui stimule la production d’œstrogènes par les ovaires. Il peut être intéressant de mesurer le taux d’œstrodiol pour plusieurs raisons : notamment en cas de suspicion d’insuffisance ovarienne, de problème hormonal hypophysaire (production trop faible de FSH ou de LH, cette seconde hormone influe notamment sur la sécrétion de progestérone durant la phase lutéale) ou pour la mise en place d’un traitement hormonal de substitution durant la ménopause.

Un taux d’œstrodiol très haut peut être dû à une grossesse, l’ovulation, un traitement contraceptif ou substitutif, une puberté précoce ou encore une tumeur ovarienne sécrétante.

Quelle est la durée de la phase folliculaire ?

Pour un cycle menstruel “standard” de 28 jours : 

  • on a 14 jours de phase folliculaire, 
  • le jour d’ovulation,
  • 14 jours de phase lutéale. 

Néanmoins, selon que ton cycle menstruel soit plus ou moins étendu dans le temps, la durée de la phase folliculaire peut varier. Comme je l’ai déjà expliqué, il existe une seule méthode fiable et très simple à appliquer pour connaître la durée de ta phase folliculaire : il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Cette durée correspond à celle de la phase lutéale, qui elle ne change jamais.

  • Pour un cycle court (d’une durée inférieure à 28 jours) : la durée de la phase folliculaire est moindre. Par exemple, pour un cycle de 26 jours, il faut soustraire 14 jours : ce qui donne une phase folliculaire de 12 jours.
  • Pour un cycle d’une durée supérieure à 28 jours : ta phase folliculaire est longue (elle dure plus de 14 jours). Par exemple, si ton cycle dure 34 jours, ta phase folliculaire dure 20 jours.

Que faire en cas de phase folliculaire courte ?

On estime que la phase folliculaire est courte lorsqu’elle dure moins de 10 jours. Cela peut être néfaste car bien souvent l’ovocyte libéré n’est pas suffisamment mâture ou présente des anomalies chromosomiques. En d’autres termes, une grossesse peut être impossible ou du moins risquée pour la santé de la mère ou de son enfant.

Si ton cycle menstruel est trop court (et donc ta phase folliculaire aussi), un traitement adapté te sera prescrit par ton ou ta gynécologue. Il consiste généralement en une stimulation ovarienne afin de favoriser la croissance d’un ou de plusieurs follicules.

Que faire en cas de phase folliculaire longue ?

Bien que cela soit le plus souvent sans conséquence sur les chances de tomber enceinte, il n’en reste pas moins qu’un cycle long signifie automatiquement qu’il y a moins d’ovulation au cours de l’année et donc moins de périodes propices à la fécondation. 

Sache toutefois qu’une phase folliculaire très longue (qui dure plus de 25 jours) peut être le signe d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou de dystrophie ovarienne. D’autres facteurs peuvent être mis en cause comme le stress, le décalage horaire ou une activité physique intense. 

Si ta phase folliculaire longue et que tu rencontres des difficultés à débuter une grossesse, il est important, là aussi, d’en parler à un spécialiste.

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Flore vaginale : pourquoi dois-tu faire attention à ton microbiote ?

Je t’ai déjà parlé à plusieurs reprises de tes pertes blanches et de leur importance pour ta santé. Aujourd’hui, je reviens avec un nouvel article consacré plus particulièrement à ta flore vaginale. Qu’est-ce que c’est ? À quoi sert-elle ? Quand parle-t-on de déséquilibre ? Et comment faire pour la conserver et en prendre soin ? C’est ce à quoi nous allons nous intéresser aujourd’hui.

La flore vaginale, c’est quoi ?

Comme son l’indique, la flore vaginale (ou flore intime ou flore de Döderlein ou microbiote vaginal :p) se trouve à l’intérieur de ton vagin. Il s’agit en réalité des différents micro-organismes et bactéries présents naturellement dans celui-ci. Tu ne le sais sûrement pas mais le vagin abrite plusieurs milliards de bactéries. Les chiffres sont impressionnants : chez une femme adulte, on estime que chaque millilitre de sécrétions vaginales est composé de 100 millions à 1 milliard de ces micro-organismes !

Une flore vaginale en bonne santé résulte du parfait équilibre entre le nombre de bonnes bactéries et celui de mauvaises. Si les bactéries pathogènes sont présentes en trop grande quantité, on parle alors de déséquilibre de la flore vaginale.

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Son rôle et son importance

La plupart des bactéries (environ 90%) présentes dans cette flore vaginale sont des lactobacillus ou, en français, des Lactobacilles. Ce sont elles qui protègent ton vagin d’éventuelles infections dues à des bactéries pathogènes. Comment font-elles ? Elles fabriquent de l’acide lactique, rendant le milieu acide (le pH de ta flore intime doit être compris entre 3,8 et 4,5) et donc hostile à pas mal de germes pathogènes. Dans le même temps, les pertes blanches assurent l’évacuation des germes et de la saleté.

Néanmoins, l’équilibre de la flore vaginale est très fragile et il n’est pas rare qu’elle soit sujette à certains troubles.

Comment reconnaît-on un déséquilibre de la flore vaginale ?

Il est assez facile de déceler un déséquilibre de la flore vaginale (aussi appelé dysbiose). Voici quelques-uns des symptômes associés à un tel déséquilibre :

  • pertes blanches ayant changé d’aspect, de texture, de couleur voire d’odeur. 
  • irritations et démangeaisons au niveau la vulve, 
  • sécheresse vaginale, 
  • rapports sexuels difficiles et douloureux,
  • infections urinaires à répétition,
  • cystites,
  • vaginite,
  • mycoses à répétition (notamment candidoses).

De manière générale, tout changement important, étrange ou gênant au niveau de ta flore intime doit être signalé. Garde un œil sur tes sécrétions car elles sont un bon indicateur de ta santé. En cas de doute, il est important d’en parler à un professionnel de santé pour que te soit proposé le traitement adapté.

Quid de la flore vaginale durant les règles ?

Durant tes menstruations, un certain déséquilibre de la flore vaginale se crée. En effet, le sang engendre une diminution de l’acidité de ce milieu. Or, cette diminution des lactobacilles, bien que naturelle et normale, crée un terrain propice à la prolifération de mauvaises bactéries comme les staphylocoques dorés qui sont notamment responsables du syndrome du choc toxique en cas de port prolongé d’un tampon hygiénique. Cette instabilité peut aussi être source d’infections urinaires.

Comment rétablir la flore vaginale ? 

En cas de déséquilibre, le mieux est d’en parler à ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme. Un examen doit être conduit pour en connaître la cause et te prescrire le traitement adéquat. Si ce déséquilibre est dû à une infection, un traitement antibiotique et/ou la prise d’un ovule probiotique peuvent être nécessaires.

Soigne ta flore grâce à ton alimentation

Pour rester en bonne santé, mange varié et équilibré. Une alimentation saine est essentielle pour avoir une source optimale de probiotiques et de prébiotiques. Pour t’aider davantage, tu peux aussi favoriser les aliments riches en ferments lactiques, les boissons fermentées ou encore les légumes lactofermentés.

Les probiotiques pour la flore vaginale, ça marche ?

Pour aider ton organisme à retrouver son équilibre, tu peux aussi prendre des probiotiques. Ces compléments alimentaires sont un excellent moyen de restaurer ta flore intime naturellement et en douceur. Ces probiotiques contiennent des ferments lactiques, ces fameux lactobacilles, essentiels à ta flore ! En plus, ils permettent de renforcer tes défenses immunitaires, c’est top, non ?

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Loop te donne quelques astuces pour préserver ta flore 

Pour ne pas créer un déséquilibre de ta flore vaginale :

  • veille à ne pas utiliser des produits agressifs, parfumés ou avec de l’alcool (savon de Marseille, produits antiseptiques, gels douche…) ! Et oui, contrairement à ce que l’on peut croire, un excès de toilette intime associé à des cosmétiques inadaptés peut détruire le microbiote vaginal ! L’idéal est d’effectuer une toilette intime (deux au maximum) par jour avec des produits adaptés. Cette toilette intime doit donc se résumer à un lavage doux de la vulve et des lèvres. N’oublie pas ensuite de te sécher soigneusement avec une serviette propre. 
  • ne te lave pas uniquement à l’eau seule : cela peut contribuer à détruire le film hydro-lipidique situé à la surface du vagin. Le mieux est donc d’utiliser des produits adaptés.
  • évite de recourir des douches vaginales trop fréquentes ;
  • essuie toi correctement quand tu vas aux toilettes ;
  • évite porter des vêtements trop serrés ; de même évite les matières synthétiques ;
  • limite ta consommation d’alcool et de tabac.

Enfin d’autres facteurs peuvent influer sur cette flore comme le stress, la fatigue, la grossesse, la puberté, une contraception inadaptée ou une prise prolongée d’antibiotiques.

Flore vaginale et rapports sexuels : 

Les relations sexuelles peuvent causer un déséquilibre de la flore vaginale. On peut lire ici et là qu’il faut éviter les rapports sexuels fréquents sans préservatifs (il a été démontré que les spermatozoïdes contribuaient à remonter le pH de la flore et donc à détruire les lactobacilles) mais aussi avec préservatifs (qui quant à eux peuvent irriter les muqueuses et la vulve) ! Alors comment faire ? Utilise un lubrifiant ! Fais attention à bien le choisir. Il doit être à base d’eau, naturel et si possible bio.

La douche n’est pas indispensable à la suite d’une relation sexuelle (sauf si celui-ci a lieu durant les règles). Par contre, va toujours faire pipi après ! Chez la femme, les rapports sexuels provoquent une remonter des germes dans l’urètre qui peuvent être responsables d’infections urinaires. Aussi uriner après une relation permet de les éliminer.

Pour tes règles, fais confiance à Loop !

On en parle trop peu mais les serviettes et les tampons hygiéniques sont régulièrement mis en cause dans les infections vaginales ; pire encore, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens voire des substances cancérogènes ! Pour éviter tous ces désagréments et limiter les risques de déséquilibre de la flore vaginale, utilise une protection adaptée comme nos culottes Loop

Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement mais aussi de ton corps ! C’est pourquoi, elles ne contiennent aucune substance novice. Et grâce à leur trois couches de tissu, elles permettent de recueillir ton flux menstruel sans odeur tout en laissant respirer ton intimité !

Voilà tu sais comment chouchouter ta flore vaginale. Comme tu l’auras compris, il est important que tu aies une bonne hygiène intime sans pour autant te focaliser là-dessus ! Sois respectueuse de ton corps et écoute-toi ! Si tu suis ces quelques conseils, tout devrait aller pour le mieux !

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