Tout savoir sur les règles et saignements avec la pilule en continu

Avec nos culottes menstruelles, chez Herloop on fait tout pour que vous ayez vos règles dans les meilleures conditions, car on sait que pour la plupart d’entre nous, avoir ses règles n’est pas forcément une partie de plaisir. C’est d’ailleurs pour cela que certaines femmes choisissent de prendre la pilule en continu comme mode de contraception, car elle est censée supprimer les menstruations. Pour autant, à certains moments de petits saignements peuvent tout de même survenir. 

Sont-ils normaux ou non ? À quel moment s’inquiéter ? Est-il dangereux de ne plus avoir de règles à cause d’une contraception ? Herloop vous aide à démêler le faux du vrai concernant les saignements avec la pilule en continu.

Un préambule nécessaire : de quel type de pilule contraceptive parle-t-on ?

Dans notre article consacré aux différents modes de contraception, on vous a présenté les deux familles de pilules contraceptives (et leurs sous-familles) : les pilules combinées (ou œstroprogestatives) et les pilules progestatives.

Les pilules combinées 

La pilule combinée contient des œstrogènes et de la progestérone (dont les proportions peuvent varier selon les marques et/ou sur une même plaquette). Elle bloque l’ovulation et se présente sous deux schémas de prise différents :

  • les plaquettes de 21 comprimés : vous prennez un comprimé par jour pendant 21 jours (21 comprimés agissants) puis rien pendant 7 jours (les règles arrivent durant cette semaine d’arrêt). Le 8e jour, vous pouvez commencer une nouvelle plaquette et ainsi de suite.
  • les plaquettes de 28 comprimés : il s’agit bien dans ce cas d’une pilule en continu car vous devez la prendre sans interruption. Dans ce cas, la plaquettes contient des comprimés agissants (avec des hormones) et d’autres non actifs (sans hormones, le plus souvent reconnaissables car de couleur différente). Selon les pilules, la plaquette peut contenir : 21 comprimés actifs et 7 placebos ou 24 comprimés actifs et 4 comprimés non actifs. Les règles arrivent durant la prise des comprimés inactifs.

Les pilules progestatives 

Les comprimés composant la plaquette ne contiennent que de la progestérone de synthèse (la pilule ne bloque pas toujours l’ovulation). Cette pilule se prend sur une durée de 28 jours sans interruption (dès qu’une plaquette est terminée, il convient d’en commencer une nouvelle dès le lendemain) : il s’agit de la seule pilule en continu à proprement parler car tous les comprimés de la plaquette contiennent des hormones. Elle est censée supprimer les saignements des règles mais celles-ci peuvent tout de même apparaître à intervalles irréguliers (on parle d’ailleurs souvent de spottings car ces saignements sont généralement peu abondants). 

Cas particulier :

Ce schéma doit être nuancé car d’autres contraceptifs progestatifs sont depuis apparus sur le marché et contiennent eux aussi des placebos en fin de plaquette afin de favoriser la survenue des menstruations résultant de la privation hormonale. Le but étant justement de diminuer le nombre de jours de saignements imprévus et d’améliorer le confort des femmes et jeunes femmes qui les utilisent.

Prendre la pilule en continu : comment faire ?

Quel que soit la pilule prescrite, il est possible de la prendre en continu afin d’éviter la survenue des règles :

  • dans le cas des pilules combinées à 21 comprimés, il suffit de ne pas observer les 7 jours d’arrêt et d’enchaîner dès le lendemain une nouvelle plaquette.
  • dans le cas des pilules à 28 comprimés, tu peux commencer une nouvelle plaquette dès que tu as terminé les comprimés actifs (tu jettes alors les comprimés placebo).

Est-ce dangereux de ne pas avoir ses règles à cause de la pilule ?

Non ! Au contraire, c’est plutôt logique car les “règles” sous pilule dont nous parlons depuis tout à l’heure sont purement artificielles. Elles ne résultent pas d’un vrai cycle menstruel, mais uniquement de la chute hormonale survenant dans le corps à la suite de l’arrêt des comprimés activés. En d’autres termes, elles n’ont aucun intérêt, si ce n’est celui de rassurer les utilisatrices sur l’absence d’une grossesse non désirée :). 

C’est pour cela que de nombreuses femmes décident d’enchaîner deux plaquettes sans pause ou d’opter pour la pilule progestative. Elles peuvent le faire pour leur confort ou tout simplement pour ne pas oublier de commencer une nouvelle plaquette (cette sorte d’oubli arrive fréquemment après 7 jours d’arrêt :p).

Quid des spottings sous pilule ?

Le spotting est le nom que l’on donne aux petits saignements qui peuvent apparaître en dehors de la période des règles. Il survient généralement à cause de l’action hormonale du contraceptif que tu peux prendre.

Les saignements sous pilule progestative

Les petits saignements sous pilule progestative en continu semblent être les plus fréquents car elles sont minidosées. On les rencontre la plupart du temps dans les trois premiers mois de prise de la contraception. S’ils se répètent fréquemment, a priori pas d’inquiétude à avoir sur la santé ni sur l’efficacité de la pilule. 

Néanmoins, comme ces spottings répétés peuvent être désagréables et gênants à vivre au quotidien, il ne faut pas hésiter à en parler à votre médecin ou gynécologue. Il pourra sûrement vous prescrire une autre contraception, plus en accord avec votre organisme.

Les spottings causés par les autres pilules prises en continu 

Si vous avez tendance à enchaîner les plaquettes sans pause, il se peut qu’au bout de quelques mois, vous remarquiez l’apparition d’épisodes de spotting. Pas d’inquiétude à avoir ! Pour remédier à cette situation, il est conseillé de respecter, selon le type de contraception, les 7 jours de pause ou la prise des placebos, tous les 3 à 4 mois.

Les saignements sous pilule en continu dû à un oubli

Comme expliqué précédemment, les saignements sous pilule sont la plupart du temps causés par un changement des taux d’hormones dans l’organisme, aussi si vous oubliez un comprimé, il se peut que vous constatiez des pertes de sang dans les jours qui suivent.

Prennez le plus rapidement possible le comprimé du jour (même si vous devez prendre deux comprimés dans la même journée) ; généralement si le retard est supérieur à 12 heures, il est convient d’utiliser un autre moyen de contraception (préservatif) pour éviter tout risque de grossesse non désirée. Dans tous les cas référez vous à la notice de votre contraception ou demandez l’avis d’un professionnel de santé.

Saignements sous pilule en continu : quand dois-je consulter ?

Il est nécessaire de demander l’avis d’un médecin et/ou gynécologue si :

  • les saignements sous pilule en continu sont fréquents,
  • les pertes de sang sont continues et/ou abondantes, 
  • les saignements sont accompagnés de douleur. 

Cela signifie que le dosage de cette pilule ne vous convient pas, qui plus est, saigner de manière chronique peut entraîner une anémie. Néanmoins, il est déconseillé d’arrêter la pilule sans en parler au préalable avec votre médecin pour éviter une grossesse non désirée. 

Herloop vous accompagne aussi avec la pilule en continu

Et oui, nos culottes menstruelles ne sont pas uniquement là pour vous durant les règles ! Vous pouvez aussi les utiliser durant les spottings, particulièrement nos modèles pour flux légers comme le sont le string London ou la culotte Paris.

Les plantes contre les règles douloureuses : tes alliées de tous les jours

Dans le blog de Herloop on évoque souvent le thème des règles douloureuses et des moyens disponibles pour les soulager. Et pour cause, on estime qu’environ 50% des femmes ont des règles douloureuses, et 10% d’entre elles sont incommodées au point de devoir modifier leurs activités quotidiennes.

On avait énuméré quelques astuces pour soulager les douleurs de règles comme la bouillotte, le sport, les massages…et l’une d’entre elle était notamment les plantes. En effet, les plantes on des vertus reconnues pour atténuer les douleurs liées aux règles. On vous propose aujourd’hui tout un billet consacré à ce sujet. 

Phytothérapie et menstruations : la solution miracle ?

Chez Herloop nous essayons de faire en sorte que toutes les femmes puissent vivre leurs règles sereinement, c’est pour cela que nous favorisons les méthodes naturelles comme le sport, le repos, une alimentation équilibrée et un mode de vie, etc… 

Évidemment une simple tisane ne suffira pas contre des règles extrêmement douloureuses, ici l’idée c’est surtout de donner quelques conseils pour atténuer les douleurs. Gardez en tête qu’il n’est pas normal d’avoir des dysménorrhées handicapantes : si elles ne sont pas soulagées par un antalgique disponible en vente libre en pharmacie (type paracétamol ou ibuprofène), il convient de consulter son médecin ou ton gynécologue pour trouver un traitement adapté ; d’autant plus que des règles douloureuses peuvent être la manifestation d’une pathologie sous-jacente.

Quoi qu’il en soit, les plantes médicinales peuvent apporter un vrai confort. Attention toutefois à ne pas jouer au maître de potions en herbe en mélangeant tout et n’importe quoi et/ou en surdosant les principes actifs. Comme tout remède, même les plus doux et naturels, il existe des contre-indications et une posologie à respecter, or les tisanes et les huiles essentielles ne font pas exception à la règle.

Où trouve-t-on ces remèdes naturels ?

La plupart de ces plantes sont disponibles en grande surface ou en pharmacie mais on conseille toutefois de préférer un magasin bio, et encore mieux, un herboriste. Ce spécialiste des plantes médicinales pourra vous conseiller les végétaux et posologies adaptés à vos besoins. Il pourra même réaliser lui-même un mélange de plusieurs de ces plantes pour proposer une tisane contre les règles douloureuses sur mesure.

Plantes et règles douloureuses : les choisir en fonction de tes besoins

Lorsque l’on parle des troubles liés aux règles, on sait qu’ils peuvent être multiples car ils diffèrent d’une femme à une autre.

Pour lutter contre les douleurs spasmodiques

La sauge

En réalité, deux variétés de sauge peuvent aider en cas de douleurs au ventre. Il s’agit de la sauge officinale (salvia officinalis) et de la sauge sclarée (salvia sclarea). Pourquoi ? Car elles présentent des caractéristiques similaires à celles des oestrogènes (grâce aux phyto-œstrogènes) et sont de puissants anti-inflammatoires. C’est pourquoi, elles sont recommandées au moment de la puberté et de la ménopause (à des périodes où les taux hormonaux fluctuent beaucoup).

Sachez toutefois que la sauge est contre-indiquée en cas d’hyperœstrogénie ou de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, cancer de l’utérus). C’est pour cette raison que l’on déconseille d’utiliser cette plante sur une longue période sans avis médical préalable.

L’achillée millefeuille

L’achillée millefeuille contient des flavonoïdes et de l’azulène, deux composants reconnus pour leurs propriétés antispasmodiques, anti-inflammatoires et relaxantes. Les flavonoïdes pourraient avoir une action bloquante sur l’une des étapes conduisant à la production des œstrogènes, ce qui jouerait un rôle important dans le soulagement des douleurs liées aux règles. L’achillée millefeuille est réputée pour soulager les crampes (notamment celles de l’utérus) et les maux de ventre.

Les feuilles de framboisier

Les feuilles de framboisier contiennent de la frangine et des flavonoïdes qui sont réputés pour leur propriétés antispasmodique et tonique (la frangine stimule les muscles utérins et permet de lutter contre ses contractions au moment des règles). Les feuilles de framboisier sont donc idéales pour combattre les crampes et les spasmes dus à la contraction de l’utérus pendant les règles. Pour plus d’efficacité, il est possible de commencer par des tisanes quelques jours avant la survenue des règles.

Le fenouil

L’huile essentielle et les graines de fenouil sont souvent recommandées dans le cas de règles douloureuses. Le fenouil contient de la fenchone : c’est grâce à elle que cette plante serait particulièrement efficace pour combattre les spasmes douloureux au cours des règles. En revanche, afin de prévenir des effets toxiques de certaines substances contenues dans cette plante, il est recommandé de ne pas prendre plus de 7 g de fruits séchés par jour et de ne pas poursuivre le traitement plus de deux semaines d’affilée.

La valériane

La valériane (aussi surnommée “herbe à chats”) en plus de ses propriétés antispasmodiques, apaise. Elle se consomme en tisane le soir, pour aider à mieux dormir. Pour être efficace, il est conseillé de prendre un peu de valériane sur plusieurs semaines.

Pour soulager les céphalées

En cas de maux de tête en lien avec les règles, on conseille aussi le gingembre. En plus d’être un excellent inflammatoire, il soigne les migraines. Selon les goûts, on peut le consommer haché et mélangé dans un verre d’eau mais aussi sous la forme d’une tisane en faisant infuser un peu de gingembre frais dans une tasse d’eau très chaude (avec un peu de sucre ou de miel si besoin). La valériane fonctionne aussi très bien contre cette algie.

Pour calmer le stress et l’irritabilité

En plus de ses propriétés antispasmodiques, la mélisse est top pour apaiser et réguler ton organisme : elle agit comme un stimulant et un anxiolytique. 

Comment soulager les règles douloureuses avec une tisane ?

La plupart des infusions à base de plantes médicinales se préparent de la même façon :

  1. Compte une à deux cuillères à café pour une tasse.
  2. Laisse infuser dans de l’eau très chaude pendant une dizaine de minutes.
  3. Tu peux ensuite en consommer jusqu’à trois fois par jour.

Et le thé ?

Certains thés sont eux aussi efficaces pour soulager les dysménorrhées. C’est le cas notamment du thé vert qui contribuerait à réduire la rétention d’eau en faisant aller aux toilettes plus fréquemment. Vous pouvez aussi opter pour le thé au gingembre ; certes il sera moins efficace qu’une tisane de gingembre frais mais pourra être un petit plus pour agrémenter le quotidien. Attention toutefois à ne pas abuser du thé car il n’est pas tellement recommandé en période de règles.

Les huiles essentielles pour soulager les douleurs menstruelles

Après les tisanes contre les règles douloureuses, place aux huiles essentielles (bien que certaines plantes dont nous allons te parler peuvent elles aussi être infusées). 

  • Dans le cas de céphalées menstruelles, il est recommandé tout particulièrement la menthe poivrée, la grande camomille (celle-là, pas une autre :p) ou encore la lavande. Allongez-vous dans un endroit calme (de préférence dans le noir), appliquez quelques gouttes d’huile essentielle sur le bout des doigts et masse tes tempes. Tu peux aussi fermer les yeux. 
  • Pour soulager les douleurs au niveau du ventre, vous pouvez prendre le temps de vous masser le bas-ventre plusieurs fois par jour. Pour ce faire, il convient de mélanger un peu d’huile végétale avec quelques gouttes d’huiles essentielles. Dans ce cas, on conseille les huiles essentielles de sauge sclarée (encore elle !), d’estragon ou de basilic.

Les huiles essentielles sont intéressantes car elles peuvent être utilisées seules ou associées (on dit alors “en synergie”).

On espère que cet article vous a plus ! Comme le sujet est particulièrement vaste, nous l’avons volontairement restreint aux plantes en lien avec les règles douloureuses, or elles peuvent aussi soulager le syndrome prémenstruel (ou SPM), influer sur la régularité du cycle ou encore sur l’abondance du flux. 

Aussi, n’hésitez pas à parcourir nos billets concernant ces thèmes, vous y trouverez certainement d’autres astuces qui vous permettront de vivre vos règles plus sereinement 🙂

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Comment avoir des règles plus courtes ?

Nous avons déjà évoqué ce sujet en filigrane dans plusieurs billets. En effet, si tu souffres de règles abondantes et douloureuses, tu t’es déjà certainement demandé s’il était possible de réduire leur durée. On ne va pas te mentir en te listant des méthodes miracles mais plutôt te présenter de vraies solutions, certes moins spectaculaires mais qui ont fait leurs preuves.

Faire du sport

Une activité sportive régulière, y compris durant la période des règles, permet de réguler le cycle menstruel, d’atténuer les douleurs menstruelles voire de réduire la durée des saignements. En outre, le sport contribue à muscler le plancher pelvien. Ça tombe bien, on a sorti une collection de culottes menstruelles spéciale sport qui te permet de bouger comme bon te semble !

S’aider des plantes

On t’a déjà parlé du gattilier (aussi connu sous le nom d’arbre au poivre) qui permet d’atténuer le SPM et de réguler le cycle menstruel ; en raison de ses propriétés, il peut aussi contribuer à réduire la durée des règles. Tu peux également te faire des tisanes d’achillée millefeuille car cette plante est reconnue pour ses vertus hémostatiques (elle réduit la durée des saignements en contractant les tissus ou les vaisseaux sanguins de l’utérus).

Si tu es plutôt adepte de l’homéopathie, tu peux essayer de prendre 2 granules 3 fois par jour de Melilotus 5 CH, utilisé pour les troubles des règles. Bien entendu, nous te conseillerons toujours d’en discuter avec un homéopathe pour trouver la bonne méthode et surtout celle qui te conviendra le mieux 🙂

Faire l’amour durant les règles !

Avoir une activité sexuelle durant les règles a plusieurs vertus, parmi lesquelles de réduire la durée des règles ! Et oui, en plus d’aider à soulager les douleurs, le sexe durant les règles provoque une légère augmentation du flux, ce qui logiquement contribue à diminuer le nombre de jours de tes règles. Libre à toi de tester ou pas mais rappelle-toi que seule toi peux décider.

Certaines méthodes contraceptives peuvent influer sur la durée des règles

Comme nous l’avons déjà vu, il existe différents moyens de contraception ; certains d’entre eux peuvent te permettre d’avoir des règles plus courtes, moins abondantes voire plus aucune menstruation ! C’est notamment le cas des pilules progestatives, du stérilet hormonal ou encore de l’implant contraceptif. N’hésite pas à en parler à ton médecin, il pourra te conseiller un traitement adapté à ton âge et à ta situation.

Avoir une alimentation équilibrée

L’une des clés d’un cycle régulier est un mode de vie sain associé à une alimentation équilibrée. Néanmoins quelques astuces supplémentaires existent pour réduire la durée des saignements des règles. Tu peux favoriser durant cette période les aliments riches en vitamine C afin d’éliminer plus rapidement la progestérone présente dans ton organisme et par là même faire en sorte que la muqueuse utérine se détache plus facilement.

Tester la méthode du flux instinctif libre

Le flux instinctif libre (FIL) consiste à maîtriser les écoulements sanguins de façon naturelle et instinctive. L’idée est de retenir consciemment son flux et de le relâcher lorsqu’on arrive aux toilettes. Concrètement, il faut contracter le périnée et les muscles pelviens pour retenir le flux à l’intérieur du vagin. Or en plus de se réapproprier son corps, le FIL permettrait de réduire la durée des règles.

La culotte de règles, l'alliée idéale pour tester le flux instinctif libre sans stress :

 

La prise d’anti inflammatoires

Il faut également savoir que certains traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens disponibles en vente libre (comme l’ibuprofène) peuvent contribuer à réduire la production de prostaglandines. Or cette hormone influe sur la douleur et le flux des règles, aussi en diminuant sa sécrétion dans ton organisme, tu peux espérer que tes règles soient moins douloureuses et plus courtes.

Attention toutefois, comme tout médicament, la prise d’anti-inflammatoires n’est pas sans risque (veille à bien respecter la posologie et n’hésite pas à te renseigner auprès de ton pharmacien pour connaître les contre-indications).

Néanmoins, ce traitement ne peut pas convenir à tout le monde : si tes règles durent longtemps et sont douloureuses, tu ne dois pas rester dans cette situation. Il est primordial que tu consultes au plus vite ton gynécologue ou ton médecin traitant pour qu’il te propose une solution adaptée à ta situation.

Mes règles sont très longues, que faire ?

On considère que les règles sont anormalement longues quand elles durent plus de 7 jours et/ou si elles s’accompagnent de saignements abondants (tu perds plus de 80 ml de sang par cycle). Dans ce cas, il est important que tu prennes conseil auprès de ton gynécologue. Les règles abondantes et durables dans le temps peuvent résulter d’une maladie sous-jacente ou d’un trouble nécessitant un traitement. 

De la puberté à la ménopause, les règles reviennent tous les mois aussi il est important de faire en sorte que cette période soit la plus normale possible. Loop ne te le dira jamais assez, avoir ses règles ne doit pas être une source de gêne, de frustration ou de souffrance, c’est pourquoi nous te conseillons au mieux pour que tu vives ta vie comme tu l’entends et que tu soies bien dans ton corps.

Premier rendez-vous chez le gynécologue

Tu as peut-être l’âge où tu commences à te poser des questions quant à un premier rendez-vous chez le gynécologue. Mais justement, à quel moment est-il recommandé de prendre ce premier rendez-vous chez ce professionnel de la santé ? Et, surtout, à quoi s’attendre pendant la consultation ? Herloop répond aux questions que tu peux te poser.

Les rendez-vous chez le gynécologue ou la sage-femme ne concernent pas seulement la grossesse et le suivi prénatal : dès l’adolescence, il peut être judicieux d’aller consulter ces spécialistes.

À quel âge prendre ton premier rendez-vous chez le gynécologue ?

D’un point de vue médical, l’âge prévu pour un premier rendez-vous gynécologique est 21 ans. Mais l’idéal est un juste milieu entre les recommandations des professionnels et ton ressenti. Tu peux le prendre à 15 ans comme à 25 ans. Cependant sache qu’il est toujours utile de se faire suivre pas un spécialiste même si on a pas forcément de problème gynécologique.

Pour trouver un mode de contraception

Il est possible que tu aies des questions concernant les différentes méthodes de contraception et que tu souhaites te préparer avant un premier rapport sexuel. Là encore, s’il n’y a aucune obligation, c’est une attitude responsable qui ne peut qu’être encouragée.

Au moment des premières règles

Peut-être que tu viens d’avoir tes premières règles et que tu as des interrogations que tu souhaiterais adresser à un professionnel de la santé plutôt qu’à un membre de ta famille. S’il n’y a aucune obligation de consulter à ce moment-là, cela peut toutefois être une bonne occasion d’avoir un premier contact avec un gynécologue et ainsi t’habituer à ces visites qui ponctueront ta vie de femme.

A l’adolescence

Enfin, peut-être souhaites-tu tout simplement avoir un premier rendez-vous avec un gynécologue pendant ton adolescence, pour poser des questions par rapport à ton corps ou ta sexualité. C’est une bonne démarche, qu’il est recommandé de faire quand tu te sens prête ou quand tu sens qu’il est temps.

Peut-être en revanche que tu es la maman d’une adolescente qui se pose des questions. Dans ce cas, le mieux à faire est d’aborder tranquillement le sujet tout en la laissant choisir le moment où le rendez-vous sera effectivement pris.

Comment trouver son gynécologue ?

Il y a de fortes chances pour que tu prennes ton premier rendez-vous chez un gynécologue qui t’a été conseillé par ta mère, ta sœur ou une amie. Cela peut effectivement être rassurant d’aller chez quelqu’un dont on a entendu du bien. Par la suite, libre à toi de changer si te le souhaite.

Si tu n’a personne qui peut te conseiller pas de panique ! Pour trouver ton gynécologue, tu peux aussi :

  • demander conseil à ton médecin généraliste de te conseiller un gynécologue
  • demander à un centre de planning familial (gratuit pour les mineures et les personnes en difficultés financières)
  • chercher un gynécologue sur internet pas loin de chez toi (n’hésite pas à regarder les avis google pour te guider)

Le savais-tu ? Ton médecin généraliste peut aussi effectuer ta première consultation gynécologique et assurer ton suivi. Il suffit de lui demander ^^

Comment se passe le premier rendez-vous chez le gynécologue ?

La prise de rendez-vous

Un rendez-vous chez le gynécologue peut se prendre :

  • par téléphone directement en appelant le numéro indiqué ;
  • via Doctolib en indiquant “gynécologue ” et le nom de ta ville ;
  • directement à ton médecin dans le cas ou c’est lui qui va assurer to suivi gynécologique.

Et puis, voilà : le premier rendez-vous est pris. Il n’y a plus qu’à ! Il y a de fortes chances pour que tu aies commencé à stresser avant même de prendre le rendez-vous. Pourtant, il n’y a pas lieu d’angoisser outre mesure.

Si tu le souhaites, tu peux aller au rendez-vous accompagnée de ta maman ou d’une proche avec qui tu te sens en confiance et à l’aise. Tu peux aussi choisir d’y aller seule si c’est moins stressant pour toi ou si ton environnement familial est compliqué.

L’échange avec le gynécologue

La première consultation chez le gynécologue est généralement destinée à faire le point sur ton adolescence et sur ton état général de santé : c’est ce qu’on appelle l’anamnèse, à savoir une sorte d’enquête médicale préalable.

Le gynécologue a en effet besoin de savoir si tu es en bonne santé, si tu as des antécédents familiaux ou si certaines femmes de ta famille ont été touchées par certaines maladies, notamment les cancers féminins (sein, ovaires, utérus, etc.). Ces informations sont d’autant plus importantes qu’elles permettent de déterminer quelle contraception te conviendra le mieux.

Le médecin te demandera également si tu prends des médicaments, si tu as des règles régulières ou encore si tu as déjà eu un rapport sexuel. De manière générale, le gynécologue te posera toutes les questions qui lui permettront de cerner ta vie d’adolescente et de femme.

Si tu as des questions, des inquiétudes ou si tu souhaites partager une information qui te paraît nécessaire, c’est le moment idéal pour le faire : tu seras mieux prise en charge si ton docteur te connaît bien. De même, tu seras plus à l’aise avec ton gynécologue si tu te sens libre d’aborder les points qui te tiennent à cœur.

L’examen lui-même

Après cet échange, selon ton âge et ta situation, il est probable que le gynécologue souhaite t’examiner. Mais pas de panique, cet examen gynécologique ne dure généralement pas longtemps. Tu entends sûrement parler de frottis et de toucher vaginal, mais si c’est ce qui t’inquiète, sache que ce n’est pas systématique lors d’une première visite, surtout si tu es encore vierge.

Dans le cas où l’examen est plus complet, le gynécologue te laissera te déshabiller tranquillement, sachant qu’il est généralement possible de garder le haut (ou au moins ton soutien-gorge), puis te demandera de t’allonger sur la table. Une table de gynécologue dispose d’étriers de chaque côté afin de permettre au médecin de t’examiner plus facilement. Si la chose peut sembler impressionnante au début, finalement on réalise vite que c’est plus pratique, aussi bien pour le médecin que pour la patiente.

Plus tard, lors de suivis annuels, le gynécologue procède généralement à un frottis, à un toucher du vagin afin de vérifier que tout va bien au niveau de l’utérus, des ovaires et du périnée, et enfin à une palpation des seins et des aisselles pour s’assurer qu’il n’y a pas de grosseurs anormales. Rien de bien méchant, surtout lorsque cela devient une habitude. Au contraire, ces dépistages sont essentiels pour prévenir d’une IST ou de tout autre risque maladie.

À quelle fréquence effectuer ce bilan ?

Tout dépend de ton âge et de tes antécédents. Il est conseillé d’y aller au moins tous les deux ans. Mais cela peut être aussi une fois par an ou tous les six mois (notamment si tu prends une contraception).

En conclusion, il n’y a pas vraiment d’âge pour un premier rendez-vous chez le gynécologue ou une sage-femme, mais il est recommandé de le prendre pendant l’adolescence, entre les premières règles et les premiers rapports, sachant que l’âge de toutes ces « premières » peut varier et qu’il n’y a pas lieu de stresser en comparant ta situation avec celles des copines ou avec ce que tu vois sur Internet. 

Le plus important est que tu t’écoutes et que tu abordes ce premier rendez-vous comme une chose tout à fait naturelle et normale. C’est le meilleur moyen de dédramatiser ces visites importantes et de se sentir à l’aise avec cette partie de ta vie de femme.

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La pilule : le seul moyen de contraception chez la femme ?

La contraception désigne tous les moyens disponibles pour éviter une grossesse non désirée à la suite d’un rapport sexuel. Comme nous allons le voir dans cet article, il existe plusieurs moyens de contraception pour la femme et l’homme. Attention, tous ces dispositifs ne prémunissent pas d’une IST : pour te protéger des maladies sexuellement transmissibles, tu dois recourir à un préservatif.

Pour plus de clarté, j’ai dissocié dans ce billet les méthodes de contraception mécaniques et hormonales. J’espère que cela va t’aider à y voir plus clair et à faire ton choix en toute connaissance de cause. 

Quoi qu’il en soit, il est primordial d’en discuter avec ton médecin ou ton gynécologue car chaque femme est unique et tous les moyens de contraception ne peuvent pas te convenir.

La contraception mécanique

Le contraceptif mécanique est un dispositif visant à créer une barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule. Il ne nécessite donc pas l’utilisation d’hormones.

Le stérilet en cuivre

Le DIU en cuivre est le seul moyen de contraception sans hormones pour femme qui soit réversible et permanent. Le stérilet est placé à l’intérieur de l’utérus. Ce dispositif en cuivre est en forme de T et mesure environ 3,5 cm de longueur. Le cuivre agit sur la paroi utérine en rendant la nidation de l’ovocyte impossible et les spermatozoïdes inactifs. Le stérilet a l’avantage d’être efficace dès le premier jour de pose et peut être, le cas échéant, utilisé comme moyen de contraception d’urgence.

Si cette méthode de contraception t’intéresse, sache qu’elle nécessite généralement deux rendez-vous chez ton gynécologue. Lors du premier entretien, le praticien s’assurera que ce mode de contraception peut te convenir (contrairement aux idées répandues, il convient aussi aux femmes n’ayant pas eu d’enfant). La pose s’effectue durant les premiers jours des règles lors du second rendez-vous. Cette pose peut être soulagée par une anesthésie locale.

Selon les modèles, le DIU protège efficacement contre les grossesses non désirées pendant plusieurs années (5 ans dans la plupart des cas) mais peut être retiré à tout moment. Le stérilet en cuivre est très apprécié car il offre une méthode de contraception efficace, fiable et sans hormone, à laquelle on ne pense pas.  Le partenaire ne sent généralement pas durant le rapport sexuel (dans le cas contraire, il est possible de couper les fils qui peuvent dépasser du col).

En revanche, le DIU cuivre peut avoir comme inconvénient de provoquer des règles plus longues, abondantes et douloureuses.

Les préservatifs masculin et féminin

Les préservatifs sont les seuls contraceptifs efficaces contre les infections sexuellement transmissibles. Ils conviennent plutôt aux relations sexuelles ponctuelles.

  • Le préservatif pour homme, s’il est utilisé correctement, protège à la fois des IST et des grossesses non désirées. Il s’enfile sur le pénis en érection avant la pénétration et doit être retiré après l’éjaculation. Il est très efficace et ne coûte pas cher. Tu peux en trouver en pharmacie, dans des distributeurs dans la rue ou dans les grandes surfaces. En revanche, il faut faire attention à bien respecter la date de validité, que l’emballage ne soit pas détérioré et qu’il comporte bien les marquages CE ou NF. 
  • Le préservatif féminin se place dans le vagin, il est maintenu en place grâce à deux anneaux (l’un interne, le second externe). Il peut être mis en place plusieurs heures avant le rapport sexuel et doit être enlevé et jeté après celui-ci (mais pas forcément juste après l’éjaculation). Tu peux acheter des préservatifs féminins en pharmacie sans ordonnance mais ils coûtent plus chers que leur équivalent masculin.

Le diaphragme

Le diaphragme doit être associé à un spermicide car utilisé seul il est relativement peu efficace contre les grossesses non désirées car sa mise en place est assez compliquée. En effet, il s’agit d’un petit capuchon en silicone que l’on place au niveau du col de l’utérus avant un rapport sexuel et qui doit être conservé 6 à 8 heures après ce dernier. Il existe plusieurs tailles de diaphragme pour s’adapter à toutes les morphologies.

Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le diaphragme ne protège pas contre les IST. Une prescription médicale est nécessaire pour l’obtenir.

Les méthodes contraceptives hormonales

La contraception hormonale est destinée à l’usage exclusif des femmes. Son but est, selon les cas, de  : 

  • bloquer l’ovulation,
  • compliquer voire de stopper le passage des spermatozoïdes en rendant la glaire cervicale plus épaisse,
  • rendre la paroi utérine peu propice à la nidation.
     

Quel que soit le moyen de contraception hormonal choisi, un rendez-vous préalable avec ton médecin, ton gynécologue ou encore ta sage-femme est nécessaire pour s’assurer de l’absence de contre-indication. De même, régulièrement, une prise de sang doit être réalisée afin de vérifier que tout va bien. Enfin, n’oublie pas que les dispositifs de contraception ne te dispensent pas du frottis annuel et de l’utilisation d’un préservatif.

La pilule contraceptive (ou plutôt les pilules contraceptives)

La pilule est certainement l’un des moyens contraceptifs les plus utilisés. En réalité, on distingue deux types de pilules : les pilules combinées et les pilules progestatives.

La pilule combinée

La pilule combinée ou œstroprogestative (qui contient des œstrogènes et de la progestérone). Elle bloque l’ovulation, empêche la fécondation et l’implantation. La pilule œstroprogative se prend pendant 21 jours (avec 7 jours d’arrêt) alors que la pilule progestative se prend en continu (un oubli de 24h est toléré).

La pilule œstroprogestative est déconseillée aux femmes de plus de 35 ans qui fument, à celles qui allaitent, qui ont eu un AVC, qui souffrent d’un diabète grave, d’obésité sévère, d’hypertension artérielle ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite ou de thrombose.

Les différentes sortes de pilules œstroprogestatives :

  • les minidosées : ce sont des pilules qui comportent le moins d’œstrogènes ;
  • les monophasiques : tous les comprimés ont autant de progestérone que d’œstrogènes ;
  • les pilules biphasiques : la plaquette contient deux sortes de comprimés avec deux dosages différents ;
  • les pilules triphasiques : la plaquette contient trois types de comprimés avec trois dosages différents.

Quid des générations de pilules combinées ?

On distingue 4 générations de pilules combinées :

  • Les pilules de première génération : ce sont les premières pilules apparues dans les années 1960. Elles sont fortement dosées en œstrogènes. Elles provoquent pas mal d’effets indésirables comme un gonflement des seins, des migraines, des nausées, ou encore des troubles vasculaires.
  • Les pilules de 2e génération (commercialisées dans les années 70 et 80) contiennent des progestatifs tels que norgestrel et lévonorgestrel. Ce changement de composition a permis de réduire certains des effets notoires liés aux premières pilules.
  • Les pilules de 3e génération datent des années 1990. Elles associent trois nouvelles hormones synthétiques de la progestérone :  le gestodène, le désogestrel et le norgestimate. Elles ont pour objectif de réduire davantage les effets secondaires des précédentes pilules mais elles sont désormais associées à un risque d’accident thrombo-embolique plus important que les pilules de deuxième génération.
  • Les pilules de 4e génération sont donc les plus récentes. Elles contiennent un nouveau progestatif : la drospirénone. Leurs effets indésirables sont similaires à ceux des pilules de 3e génération.

C’est pourquoi, il est demandé aux professionnels de santé de prescrire les pilules de 2e génération en priorité. Néanmoins, il se peut que ce type de pilules ne te conviennent pas et que seules les dernières générations soient adaptées à ton organisme. N’hésite pas à échanger à ce sujet avec ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme :).

La pilule progestative

La pilule appartient elle aussi à la famille des pilules microdosées. À la différence de la pilule œstroprogestative, elle ne contient pas d’œstrogènes mais seulement de la progestérone de synthèse à faible dose (elle empêche rarement l’ovulation). Par contre, elle induit une modification de la muqueuse utérine et un épaississement de la glaire cervicale. Elle doit être prise tous les jours à heure fixe (une tolérance de 3h existe) car elle n’agit que pendant 27h d’affilée. 

La pilule progestative est sans danger pour la plupart des femmes, y compris pour celles présentant les cas de contre-indications des pilules œstroprogestatives.

Quelle soit progestative ou combinée, l’efficacité de la pilule contraceptive est importante, à la condition qu’elle soit prise à heure fixe tous les jours et sans oubli. L’accès à cette sorte de contraception nécessite une ordonnance médicale.

Les effets secondaires de la pilule

La prise d’une pilule contraceptive peut provoquer un certain nombre d’effets secondaires plus ou moins dérangeants comme des saignements entre les règles (spottings), une sécheresse vaginale, des maux de tête, des douleurs aux seins, une prise ou une perte de poids, de l’acné, une baisse de libido, une sensation de jambes lourdes, des nausées, une anomalie lipidique (un taux de cholestérol et de triglycérides anormal), etc… Ces manifestations physiques ou psychiques peuvent être gênantes, elles sont même souvent le signe que ta pilule actuelle ne te convient pas ou plus et qu’il est grand temps d’en changer.

Cas particulier : la pilule du lendemain

Cette pilule progestative doit être prise uniquement en urgence. Elle est disponible en pharmacie et dans les centres de planning familial sans prescription médicale. Elle peut être délivrée aux jeunes filles, y compris aux mineurs. La pilule du lendemain doit être prise le plus rapidement possible après le rapport sexuel à risque (le délai maximal est de 72h) pour empêcher toute grossesse non désirée. Elle a pour effet de bloquer l’ovulation et de rendre la paroi utérine moins favorable à la nidation mais reste moins efficace que les autres pilules contraceptives.

Le stérilet (DIU) hormonal

Placé dans l’utérus, le stérilet hormonal permet est efficace pendant plusieurs années (généralement 5 ans). Aussi appelée dispositif intra-utérin, cette petite tige assure une diffusion régulière d’un progestatif dans l’utérus. Généralement, le stérilet est posé durant les premiers ou derniers jours des règles. 

Longtemps réservé aux femmes ayant déjà eu au moins un enfant, le DIU hormonal convient également aux nullipares. Il a de nombreux avantages : 

  • une fois installé, on y pense plus. Contrairement à la pilule, il n’y a pas de risque d’oublis ;
  • il peut diminuer les douleurs des règles ;
  • il peut réduire l’abondance des règles ;
  • certaines femmes voient leurs règles disparaître.

Il peut toutefois avoir comme effets secondaires de provoquer des spottings. 

L’implant contraceptif

L’implant contraceptif fonctionne de la même façon que le stérilet hormonal ; comme son nom l’indique, à la suite d’une anesthésie locale, il est implanté sous la peau dans le bras (on peut le sentir au toucher). Efficace pendant 3 ans, ce petit bâtonnet de 4 cm de long pour 2 mm de diamètre diffuse un progestatif et supprime l’ovulation. Il peut provoquer un arrêt des règles. Pour ce qui est de ses inconvénients, on peut citer la cicatrice qu’il laisse à son retrait, des spottings relativement fréquents ou encore la prise de poids.

Le patch contraceptif

Le patch contraceptif agit de la même façon que la pilule. II suffit de le coller sur sa peau pendant 3 semaines et d’en changer chaque mois. Le patch a l’avantage d’être une contraception moins facile à oublier mais n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Sache toutefois que la plupart des mutuelles prennent en charge un forfait annuel pour la contraception, donc n’hésite-pas à te renseigner à ce sujet.

L’injection contraceptive

L’injection d’une dose d’hormone progestative se fait tous les trois mois par un professionnel de santé mais cette contraception est très peu utilisée. Elle peut aider les femmes qui ne supportent pas la pilule comme contraceptif mais n’est pas destinée à toutes les femmes (on la déconseille notamment aux jeunes filles n’ayant pas terminé leur croissance ou aux femmes à risque d’ostéoporose). L’efficacité de l’injection peut être amoindrie par la prise d’autres traitements et peut causer un certain nombre d’effets secondaires.

L’anneau vaginal

Pendant trois semaines, l’anneau vaginal est placé au fond du vagin, il est ensuite retiré pendant 7 sept jours (durant les règles). Le mois suivant, un nouvel anneau est inséré et ainsi de suite. 

Il s’agit d’un moyen de contraception œstro-progestative offrant une efficacité comparable à la pilule combinée ou au patch. Il cause généralement peu d’effets secondaires grâce à la diffusion faible et en continu d’hormones. 

Cette méthode contraceptive nécessite toutefois de bien respecter les délais de retrait et d’insertion. Les partenaires ne sentent généralement pas l’anneau durant le rapport sexuel (il est possible de le retirer durant 3 heures maximum). À l’instar des autres contraceptifs hormonaux, l’anneau vaginal nécessite une prescription médicale.

Les méthodes naturelles

Elles ont le vent en poupe ! On ne dénombre plus les articles qui les vantent et tu dois certainement connaître des amies qui ont fait le choix de se passer des méthodes de contraception traditionnelles (mécaniques et hormonales). 

Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelles : il peut s’agir de la méthode Billings, MAMA, Ogino mais aussi du retrait, de la courbe de température ou encore de la symptothermie… Or ces méthodes de contraception naturelles sont-elles fiables et faciles à utiliser ? Je t’en dis plus dans notre article entièrement dédié à la contraception naturelle.

La stérilisation comme méthode contraceptive

Enfin pour terminer ce panorama des moyens de contraception disponibles, je dois te parler de la stérilisation. Elle peut concerner aussi bien les femmes que les hommes.

La stérilisation féminine

Peu connue, la stérilisation féminine se décline en deux méthodes :

  • La ligature des trompes consiste à les sectionner puis à les suturer. Cette intervention se fait sous anesthésie générale, elle peut être réversible mais les chances de réussite sont alors comprises entre 40 et 85%.
  • La pose d’implants : ce sont des petits ressorts que l’on pose à l’entrée des trompes de Fallope. À termes, ils les bouchent. Cette méthode est moins invasive que la stérilisation par ligature car elle se fait par les voies naturelles sans anesthésie. Il s’agit d’un moyen de contraception irréversible. 

Dans les deux cas, elle ne supprime pas le cycle menstruel.  

La stérilisation masculine

La vasectomie est une opération chirurgicale qui se fait sous anesthésie locale. Elle consiste à inciser la peau du scrotum pour sectionner les canaux déférents (qui relient le pénis et les testicules). Ainsi le sperme ne contient plus de spermatozoïdes.

La vasectomie n’a aucune incidence sur le déroulement d’un rapport sexuel et sur le fonctionnement hormonal de l’homme. Comme pour la ligature des trompes, elle peut être réversible mais le taux de réussite est de l’ordre de 50%.