Se baigner sans tampon : comment fonctionne le maillot de bain de règles ?

“Mince mes règles sont arrivées et je suis à la plage ! Pas de toilettes en vue pour mettre un tampon ou une serviette, il va falloir trouver un endroit où se changer… En attendant ça coule dans mon maillot ! La prochaine fois je mettrai un tampon avant, mieux vaut prévenir que guérir… Bon ça ne sera pas une partie de plaisir au moment de le mettre mais si ça peut me permettre d’aller me baigner. Ou sinon, je mettrai une serviette hygiénique, je garderai mon short et je resterai tranquillement sur la plage…à regarder les autres se baigner. Moi, chaud ? Pas du tout, je me sens parfaitement bien sous mon petit parasol. Ok bon je rentre...”

Cette histoire vous parle ? Rassurez-vous, elle est commune à de nombreuses personnes ! Que ce soit à cause de règles irrégulières, de spotting ou en début / fin de règles, la baignade peut devenir un casse-tête surtout si l’on n’utilise pas de tampon…

maillot bain menstruel 2 pieces Faro noir

Chez Herloop, l’été c’est sacré ! Nous avons donc décidé de mettre le savoir-faire de nos culottes dans la conception d’une collection spéciale maillot de bain de règles !

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Sommaire

Peut-on se baigner avec un maillot de bain de règles ?
Qui peut porter le maillot de bain menstruel ?
A quel moment est t’il déconseillé ?
Techniquement comment ça marche ?
Combien de temps on peut se baigner ?
Est-ce que la partie absorbante se voit quand on le porte ?
Est-ce qu’il va y avoir du sang dans la piscine ?
Est-ce qu’on doit changer de maillot après la baignade ?
Faut-il mettre une protection hygiénique en plus ?
Est-ce que les maillots de bain vont aussi aux ados ?
Comment nettoyer mon maillot de bain de règles ?
Est-ce que je peux acheter uniquement la culotte de maillot ?
Est-ce que la culotte de maillot taille pareil que les culottes règles ?
Est-ce que le maillot pailleté gratte ?

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Comment se baigner sans tampon ni serviette quand on a ses règles ? Les réponses à vos questions sur le maillot de bain de règles…

Qui peut porter le maillot de bain menstruel Herloop ?

Il y a de nombreux moments pour lesquels le maillot de bain de règles s’avère être utile. Il est destiné à toute personne ayant des pertes de sang équivalentes à 1 voire 2 tampons pouvant être dues à :

ensemble maillot de bain menstruel

Le maillot de bain de règles est aussi très pratique quand il s’agit de prévenir l’arrivée de règles irrégulières. Plus de stress à la mer, à la piscine ou au moment de la bronzette 🙂

 

À quel moment est-t-il déconseillé ?

Pour éviter toute fuite ou désagrément, il vaut mieux éviter de porter le maillot de bain menstruel en cas de :

 

On peut vraiment se baigner avec un maillot de bain menstruel ?

Oui ! À quoi servirait de créer un maillot de bain si on ne peut pas se baigner avec ? Avec nos maillots, on peut se baigner dans la mer, dans une piscine, dans un lac… Attention en revanche au jacuzzi. Si vous en faites un usage fréquent, il pourrait avoir tendance à user précocement le maillot de bain menstruel. Petit rappel : le lavage de nos culottes et maillots ne se fait pas à plus de 30°.

Techniquement comment ça marche ?

La partie absorbante de nos maillots de bain c’est le combo gagnant de 3 couches extra fines (pour être invisibles) :

  • 1 partie alvéolée qui accueille le sang
  • 1 partie absorbante qui garde le sang écoulé
  • 1 partie imperméable qui permet de rester au sec quoi qu’il arrive !

 

schéma maillot de bain menstruel

schéma composition pad maillot menstruel

Combien de temps je peux me baigner avec un maillot de bain de règles ?

Tout dépendra du flux ! Nos maillots de bain menstruels absorbent l’équivalent de 1 tampon, c’est à dire qu’il sont conseillés pour les flux faibles. Vous pourrez donc vous baigner avec votre maillot plusieurs fois dans la journée si vous ne perdez pas trop de sang. Le sang restera dans la partie absorbante et n’en sortira qu’au moment où vous le laverez (c’est à dire au moment où vous le presserez bien pour le rincer à l’eau claire).

maillot de bain menstruel 1 pièce noir

On peut donc se baigner, se faire bronzer et retourner se baigner tant que son maillot n’est pas saturé. On ne le répètera jamais assez, chaque personne est différente et il est toujours préférable de se fier à son propre corps qu’aux conseils même les plus avisés 😉

 

Est-ce que la partie absorbante se voit quand on porte le maillot de bain de règle Herloop ?

Non, le pad absorbant étant conçu pour absorber un flux léger, il est super fin ! Un peu comme notre String London – eh oui, le string menstruel existe et c’est top pour les petites pertes de sang. Le pad absorbant est développé pour être fin mais super efficace 💪 Pour donner une idée, il fait moins de 2 mm d’épaisseur !

Est-ce qu’il va y avoir du sang dans la piscine ? 😱

La partie imperméable et les coutures de votre maillot de bain vont empêcher le sang de sortir de sa couche absorbante.

Rassurez-vous, même s’il y a de l’eau qui rentre dans votre maillot, ou si vous bougez, le peu de sang qui sera dedans ne sortira pas se déverser dans l’eau 🦈 😉 En revanche il ne faut jamais oublier que le maillot de bain menstruel est destiné à un flux léger dont l’absorption est équivalente à 1 jusqu’à 2 tampons et qu’il ne vous garantira pas une sécurité optimale en cas de flux trop important.

Est-ce qu’on doit changer de maillot de bain après la baignade ?

Vous n’êtes pas obligé.e de changer de maillot une fois que vous vous êtes baigné.e. Vous pouvez tout à fait le garder et retourner vous baigner ensuite. Tout dépend de vos propres sensations.

Faut-il mettre une protection hygiénique en plus ?

Non, mais si vous avez un flux abondant et que vous avez craqué sur l’un de nos maillots de bain menstruels, vous pouvez très bien porter une protection interne en complément afin de prévenir tout risque de fuite.

Est-ce que vos maillots de bain de règles sont aussi pour ados ?

Notre culotte de bain menstruelle noire commence au XXS/32 qui équivaut à une taille 12-14 ans pour accompagner les ados avec leurs premières règles. Il n’y a plus qu’à l’associer à son haut de maillot préféré. Tous les autres modèles conviennent aussi mais démarrent au XS/34 (soit l’équivalent d’un 16 ans).

Découvrez la collection de maillots de bain menstruels Herloop :

Questions pratiques sur nos maillots de règles :

Comment nettoyer mon maillot de bain de règles ?

Pour nettoyer votre maillot de bain menstruel, il est primordial de toujours le rincer après utilisation, pour notamment le débarrasser du chlore, du sel, ou du sable. L’eau tombe directement sur le pad absorbant et le rinçage à l’eau froide (et à la main) va permettre de rincer le sang présent. Pour le reste, c’est finalement comme pour le lavage de vos culottes menstruelles Herloop. Rappellez-vous, on avait justement fait un article avec tous les tips pour les garder le plus longtemps possible 🙂

Nous vous conseillons un lavage à la main au savon doux car le passage en machine pourrait détériorer les fibres en élasthanne de votre maillot. Si vous souhaitez néanmoins le passer en machine de temps en temps, mettez votre maillot dans un sac de lavage et préférez un cycle délicat à 30° C, sans adoucissant, ni détergent !

Est-ce que je peux acheter uniquement la culotte de maillot de bain ?

Bien sûr ! Il suffit de choisir la culotte de bain menstruelle qui vous convient et de l’accorder à votre haut de maillot habituel pour un mix and match ultra tendance.

Est-ce que la culotte de maillot de bain taille pareil que les culottes règles ?

Pour choisir votre taille, vous pouvez prendre la même que votre maillot de bain habituel ! Mais si vous êtes entre deux tailles, nous vous conseillons de prendre la taille au-dessus afin d’être à l’aise. On a d’ailleurs un article très pratique pour vous aider à prendre vos mensurations 😉

Lorsque vous recevrez votre maillot de bain de règles Herloop, si le maillot baille au niveau des fesses, il ne sera pas assez efficace, il faudra changer la taille. Sans maintien, la protection n’est pas maintenue contre votre corps et risque de fuiter.

Est ce que je peux essayer votre maillot de bain menstruel en magasin ?

Si vous avez des doutes sur la taille et que vous souhaitez essayer les maillots, sachez que le retour de votre colis est gratuit ! Vous pouvez donc commander plusieurs tailles, essayer les maillots tranquillement chez vous avec toute votre panoplie d’été et ne garder que celui qui vous plait. Il vous suffira de renvoyer ceux qui ne vont pas et vos maillots de bains seront remboursés 🙂 Encore mieux qu’en magasin !

Alors, tenté.e par le maillot bain menstruel ? Retrouvez tous les maillots de bain de règles de la gamme Bain ici !

Grossesse : les premières règles après une fausse couche

La fausse couche reste encore aujourd’hui un sujet encore trop tabou. Il s’agit pourtant d’un événement très commun chez la femme (même si cela n’enlève en rien au fait que la fausse couche reste difficile à vivre et peut même être traumatisante). On estime qu’entre 10 à 15% des grossesses se terminent par une fausse couche. De plus, ce chiffre est peu significatif puisqu’il ne comprend pas les fausses couches non connues : lorsque que l’embryon est évacué au moment des règles (le début de grossesse passe donc inaperçu). 

Chez Herloop, nous tenons à sensibiliser les jeunes filles et femmes sur les différents aspects de leur vie, y compris les moins sympas. C’est pourquoi nous allons aujourd’hui nous intéresser au retour des règles après une fausse couche : quand reviennent-elle ? faut-il attendre un peu avant de tenter de retomber enceinte ? a-t-on des risques accrus de refaire une fausse couche ? etc…

Une fausse couche, c’est quoi ?

La fausse couche est l’arrêt spontané d’une grossesse survenant dans les 5 premiers mois de la gestation (c’est-à-dire avant la 20ème semaine). Elle consiste à évacuer tous les tissus de la grossesse :

  • si la fausse couche intervient précocemment, l’embryon sera élimimé grâce à des saignements. 
  • Si elle arrive plus tard, le fœtus et le placenta doivent être évacués. Dans certains cas, le corps n’arrive pas à tout éliminer : une intervention médicale est nécessaire (c’est ce que l’on appelle le curetage).

La fausse couche peut arriver plus ou moins tôt :

  • Elle peut arriver dans les deux premières semaines : c’est-à-dire que ton corps interrompt la grossesse avant même que tu t’en sois rendu compte (tes règles arrivent à leur date habituelle ou à quelques jours près).
  • Dans la majorité des cas, la fausse couche survient dans les 12 premières semaines de grossesse. C’est notamment pour cette raison que de nombreuses personnes font le choix d’annoncer l’heureux événement, une fois le deuxième trimestre entamé. 
  • Plus rarement, elle peut survenir après la 12ème semaine et jusqu’à la 20ème semaine de grossesse.

Combien de temps pour que mes menstruations reviennent après une fausse couche ?

Toute grossesse se caractérise par un véritablement chamboulement hormonal : les taux de HCG (hormone gonadotrophine chorionique ou chorionique gonadotrope humaine), d’œstrogènes et de progestérone grimpent en flèche dans un temps record. Or, à la suite d’une fausse couche, le taux de hCG disparait brutalement alors les œstrogènes et la progestérone redescendent plus doucement pour reprendre leur niveau habituel. Ce yo-yo hormonal peut se manifester concrètement par des troubles de l’humeur. 

Chez la plupart des femmes, le retour des règles après une fausse couche se fait entre 4 à 6 semaines ; concrètement cela dépend du moment auquel la fausse couche s’est produite :

  • Si elle a eu lieu tôt (entre 4 et 5 semaines de grossesse), les règles reviennent assez souvent à leur date habituelle ou dans le mois qui suit ;
  • Si l’interruption de grossesse est tardive, il faut compter un retour des règles dans les 7 à 8 semaines.

Quelles protections hygiéniques sont les plus adaptées ? 

Pour le retour des règles après une fausse couche, le choix des protections hygiénique peut poser problème. Vous pouvez ne plus avoir envie de porter de serviettes jetables et l’utilisation de tampons ou d’une cup doit être discutée avec un médecin. La culottes menstruelle est alors une véritable alliée. Elle apporte un confort inégalé et est aussi jolies qu’une lingerie classique. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreuses femmes y ont recours aujourd’hui que ce soit pour du post-partum ou pour son cycle menstruel habituel. 

Attention toutes les culottes menstruelles ne se valent pas. Pour qu’elles soient efficaces et pour les garder longtemps (environ 5 ans), misez sur la qualité !


💡 La marque Herloop propose des modèles de qualité à un prix raisonnable (environ 30€). Un budget que vous ne mettrez pas dans des protections jetables puisque les culottes passent en machine.

Les culottes menstruelles adaptées après une fausse couche :

Culotte menstruelle Oslo pour flux abondant
❤️ Super absorbante
❤️ Confortable
 ❤️ Certifiée REACH

Culotte menstruelle Sofia pour flux abondant ++
❤️ Idéale flux très abondants
❤️ Confortable
 ❤️ Certifiée REACH

Quand peut-on tomber enceinte après une fausse couche ?

 

Tout d’abord avant d’envisager une nouvelle grossesse, il est important d’en parler à un professionnel de la santé pour comprendre les causes de cet avortement spontané et pour s’assurer que toutes les conditions sont remplies pour tomber de nouveau enceinte. 

 

Une fausse couche n’est pas la responsabilité de la maman, mais on peut mettre toutes les chances de son côté pour mener à son terme une nouvelle grossesse : arrêt de l’alcool et/ou du tabac, alimentation saine et équilibrée (de préférence bio), prise de compléments (en particulier de la vitamine B9, aussi appelée folate ou acide folique), repos, etc…. 

 

À ces facteurs physiques, s’ajoutent bien entendu le temps de faire son deuil (ne pas hésiter à en parler à son ou sa conjoint.e, son entourage voire à se faire accompagner). Bref, la survenue des premières règles après une fausse couche n’est pas le seul signe qu’une grossesse est de nouveau possible. 

 

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont plus qu’encourageants puisque on estime avoir près de 70% de chance de concevoir un bébé sans danger dans les trois mois qui suivent une fausse couche.

Comment repérer mon ovulation ?

 

Généralement l’arrivée des premières règles après une fausse couche signifie qu’une ovulution s’est produite et que ton cycle reprend son rythme normal. Si tu souhaites débuter une nouvelle grossesse rapidement et ne pas attendre le retour prochain de tes règles, tu peux être tentée d’identifier ton jour d’ovulation

 

Pour ce faire, il faut utiliser quelques subterfuges et être attentive à certains symptômes caractéristiques (un peu comme lorsque l’on a un cycle menstruel irrégulier)  :

 

  • une température corporelle élevée : juste avant l’ovulation, la température basale augmente de 0,3 à 0,6°C ;
  • une libido élevée ;
  • un col de l’utérus haut, mou et humide ;
  • des pertes blanches abondantes, liquides, transparentes et ressemblant à du blanc d’œuf ;
  • des seins tendus et douloureux  ;
  • une gêne ou une douleur au niveau du ventre ;
  • un spotting…

De même pour maximiser ses chances de concevoir un enfant, n’hésitez pas à utiliser un test d’ovulation et faire en sorte d’avoir des rapports sexuels réguliers (tous 2 ou 3 jours par exemple). Néanmoins, il est préférable de demander l’avis de son médecin avant d’essayer à nouveau d’avoir un enfant.

10 idées de cadeaux pour une jeune maman et son bébé

Herloop s’adresse à toutes les jeunes filles et femmes, y compris les mamans ! Tu as envie de gâter une jeune maman et tu recherches des idées de cadeaux originales pour être sûr.e de lui faire plaisir ? Voici un billet qui devrait te plaire ! L’équipe Herloop te présente nos 10 meilleures idées de cadeaux à offrir à une future ou jeune maman (à choisir en fonction de sa personnalité :p). 

#1 Un massage pour la chouchouter 💆‍♀️

Après une grossesse, qui a été certainement synonyme de jambes lourdes, de manque de sommeil et de plein de petits tracas du quotidien, sans parler de l’arrivée de bébé (nuits courtes, pas de temps pour soi, un peu (beaucoup ?) de stress), la jeune maman est souvent épuisée et n’a pas un moment à elle. C’est pourquoi, tu peux lui offrir un soin à domicile ou en institut de beauté, ce massage sera certainement le bienvenu pour soulager son corps engourdi et lui offrir une bulle bien à elle le temps d’une heure (et pendant ce temps c’est toi qui gardes bébé !).

Pour prolonger cet instant de plénitude, tu peux compléter cette idée de cadeau pour jeune maman par des produits de beauté et/ou de bien-être. Sache qu’il existe des kits et des box tout prêts !

#2 Une jolie culotte post-maternité (super utile) 💕

Quand on devient mère, il peut être difficile de se sentir femme surtout dans les premiers mois après l’accouchement. On veut mettre toute notre énergie et notre amour pour le bien être de bébé et c’est normal.

Prendre soin de soi c’est commencer par sa santé, son corps, son intimité. Et quand les règles reviennent après des mois d’absence, c’est un peu l’anarchie ! Pourquoi ne pas offrir à la jeune maman de la jolie lingerie menstruelle ?

C’est un sujet dont on ne parle pas forcément mais qui concerne pourtant chaque maman. On a pas forcément envie ou la possibilité de mettre des tampons et les serviettes peuvent être très inconfortables. On ajoute par dessus le marché les hormones en ébullition… Bref tout va bien.

Voilà pourquoi Herloop a créé de la lingerie menstruelle conçue pour accompagner les femmes et les aider à vivre leurs règles le plus sereinement possible. Jolies, ultra absorbantes et fabriquées avec des matières saines, c’est un cadeau original et personnel à faire à une maman qu’on a envie de chouchouter.

Oslo ou Sofia quand son cycle reviendra à la normale, Paris pour être plus féminine que jamais, et pourquoi pas London pour les spottings, il y a l’embarra du choix !

Psst ! On n’en parle pas assez mais le retour de couche, c’est à dire les premières règles après la naissance de bébé, est souvent douloureux et les saignements abondants. Le retour de couche arrive le plus souvent dans les 6 à 8 semaines après l’accouchement. Une période pas facile pour les jeunes mamans en plus de la fatigue.

Des culottes de règles pour flux abondants aussi jolies qu'efficaces :

#3 Des fleurs ou une plante symbolique 💐

Un beau bouquet de fleurs reste un cadeau incontournable de toute naissance ! Pour marquer le coup et adresser un message d’amour et de tendresse à ta proche, tu peux choisir ou créer une composition originale et laisser s’exprimer le langage des fleurs. 

L’iris : symbole de confiance et de sagesse

Le lys : la fleur inconditionnelle de la maternité de la la pureté, la grandeur des sentiments et la fertilité.

L’orchidée : symbole de l’amour, de la fertilité, du raffinement et de la beauté.

Tu souhaites offrir un cadeau pour jeune maman qui ait du sens et qui dure dans le temps ? Dans ce cas, je te conseille un arbre ou une plante, car ils sont symbole de vie, de fécondité et d’espoir. Ce cadeau original et empreint d’affection convient à tous les espaces : du bonsaï à garder chez soi au chêne à planter dans un jardin, tu trouveras certainement le présent idéal !

#4 Un cours de yoga ou de pilates 🤸‍♂️

La grossesse n’est pas toujours une partie de plaisir et il est souvent nécessaire de rééduquer le périnée des jeunes mamans. En plus, de la rééducation périnéale traditionnelle, ces dernières peuvent suivre quelques séances de yoga ou de pilates.

Ces pratiques sportives douces permettent de travailler les muscles profonds, et notamment le plancher pelvien. Aussi, si tu es en quête d’une idée de cadeau original pour une jeune maman active, pourquoi pas lui offrir une séance ? D’ailleurs, tu peux même l’accompagner à cette occasion ! Cela vous permettra de vous faire plaisir à tous.tes les deux et de bien vous amuser.

#5 Une box spéciale maternité post accouchement 🎁

Quand on vient d’accoucher, on a des besoins et des envies particulières. Entre la fatigue post-accouchement, le corps qui change une fois de plus, les émotions qui font les montagnes russes…

La marque Dorlotine à créé une box spéciale maternité, composée de produits sains et tout doux choisis spécialement pour prendre soin des jeunes mamans. Un collier de maternage pour occuper les mains de bébé en toute sécurité, des infusions relaxantes, un soin galbant, un joli chouchou… que de belles choses à offrir à une maman ! Et tu peux même personnaliser ton message à l’envoi de la box 🙂

box maternité

 

Box maternité – Dorlotine

Et comme chaque mois qui vont passer seront des étapes importantes dans la vie du nouveau né, Dorlotine a aussi créé une box bébé à offrir dès la naissance. Le concept est simple : un mois, une box !

Un cadeau original accompagnera bébé durant de nombreux mois ! Tu peux ainsi choisir ton abonnement (mensuel ou en pack de 12 mois) et le type de box que tu souhaites offrir : la Baby Box ou la box Koala.

#6 Un livre sur les parents imparfaits 📖

Il n’y a pas de mère ou de père parfait qu’on se le dise ! Lorsqu’un bébé arrive, plein de questions surviennent et on n’ose pas forcément les poser ! Pour déculpabiliser les jeunes parents et les décomplexer, pourquoi ne pas leur offrir comme cadeau un livre pour les aider à voir les choses sous un autre angle, le tout avec un regard bienveillant ?

livre cadeau maternité

En tout cas, c’est ce que plusieurs auteurs vous proposent : prends le temps de feuilleter ces guides drôles et attachants pour trouver une idée de cadeau idéal pour jeune maman.

#7 Une séance de babysitting 👩‍👦

Proposer de garder bébé le temps de quelques heures ou d’une soirée, peut être une idée de cadeau pour la jeune maman ! L’arrivée d’un enfant vient bouleverser les équilibres et les habitudes. Les jeunes parents doivent penser et faire tout un tas de choses, tant et si bien que les minutes de temps libre leur sont comptées.

Ils ont besoin d’aide et de repos ! Aussi pour les soulager, tu peux te proposer de garder leur nouveau-né le temps de quelques heures. Ce baby-sitting permettra à la jeune maman de se reposer et/ou de s’occuper de tout ce qu’elle n’a plus le temps de faire !

#8 Un rendez-vous chez le coiffeur 💇‍♀️

Un peu comme les lochies, la chute de cheveux post-partum est encore un sujet trop peu abordé ; pourtant il est très courant que suite à la naissance de son enfant, les cheveux de la jeune maman se mettent à tomber par poignée. Ils peuvent devenir très secs ou, au contraire, très gras. Cette chute de cheveux importante dure en moyenne 3 mois (le temps que les taux d’œstrogènes redeviennent normaux).

En plus de nos conseils pour retrouver une chevelure pleine de vie, pourquoi ne pas offrir comme cadeau à la jeune maman un rendez-vous chez le coiffeur ? En ayant une jolie coupe de cheveux, elle aura certainement davantage de confiance en elle.

#9 Une écharpe de portage 👩‍🍼

Pour l’allaitement de son enfant, tu peux opter pour une écharpe de portage (de préférence en coton bio). Comme tu pourras le constater, il en existe de toutes sortes et de toutes les couleurs. L’écharpe de portage est un présent incontournable pour toutes les mamans qui souhaitent allaiter bébé.

En gardant son bébé près d’elle, il pourra dormir paisiblement alors que la maman aura les mains libres pour continuer à vaquer à ses occupations. En plus, le fait de garder bébé contre la poitrine de sa mère contribue à la montée de la lactation.

#10 Une séance d’ostéopathie bébé/maman  👩‍👦

Durant toute la grossesse, le corps subit des transformations profondes et ce, à une grande vitesse ; le changement est encore plus spectaculaire à la suite de l’accouchement, tant est si bien que l’on peut penser que le manque de sommeil pourrait à lui seul justifier la fatigue de la jeune maman. Or ce n’est pas tout à fait vrai : à cela peuvent s’ajouter d’éventuelles douleurs et troubles du post-partum : douleurs pelviennes, mal de dos, troubles digestifs, maux de tête… Fort heureusement cela n’est pas une fatalité : l’ostéopathie peut être une vraie aide pour la jeune maman ! 

Notre dixième, et avant-dernier conseil, est d’offrir à la jeune maman une ou plusieurs séances chez ce spécialiste pour l’aider à se ressourcer et se réapproprier son corps. Sache aussi que de nombreux ostéopathes proposent désormais des consultations “mère-bébé” : ce rendez-vous sera donc l’occasion pour la jeune maman de prendre autant soin d’elle que son tout-petit !

#11 De l’aide et de petites attentions 👋

Sois présent(e) pour l’aider avec son baby ! Tu peux aussi lui concocter de délicieux petits plats : on sait que l’alimentation post-partum est très importante pour que la jeune maman reste en forme et apporte de bons nutriments à son bébé si elle allaite. Chez Herloop, nous te conseillons de préparer des portions individuelles pour qu’elle puisse les congeler et les savourer quand bébé sera calme :). Tu peux aussi lui offrir ton aide pour faire le ménage chez elle. Et oui, c’est aussi cela un cadeau pour jeune maman : inutile de dépenser beaucoup pour lui faire plaisir. Les choses simples sont souvent les meilleures et il suffit finalement de peu pour marquer le coup !

Voilà, nous arrivons à la fin de cet article ! Bien entendu, ce ne sont que quelques idées jetées ici et là ! C’est toi qui connait le mieux la jeune maman : n’hésite-pas à te fier à ton instinct (ou à demander à ses proches) pour savoir ce dont elle a réellement besoin et ce qui lui fera plaisir ! Une chose est sûre : à la suite d’une naissance, une maman nécessite de l’aide et beaucoup d’affection ! Si toi aussi tu as des idées de cadeaux originaux à offrir à une jeune maman, ajoute-les en commentaire !

La symptothermie, une méthode de contraception naturelle basée sur ton cycle

Pour faire suite à notre article sur les contraceptions naturelles, nous avons choisi ce mois-ci de te parler plus particulièrement de la méthode symptothermique (ou sympothermie). Cette méthode de contraception familiale est très appréciée car elle est très fiable : elle offre une efficacité équivalente à la pilule). Elle se base sur l’observation quotidienne de la glaire cervicale et de la température du corps.

La méthode symptothermique : c’est quoi ?

Elle se base sur l’observation de la glaire cervicale (la sympto) et de la température basale (la thermie) au réveil dans le but de déterminer les jours de fertilité et d’infertilité chez la femme. Sa sécurité contraceptive repose sur la combinaison de l’observation active de ces deux données. En plus, elle aide les femmes à mieux se connaître (et ça aussi, c’est un vrai atout 🙂).

La symptothermie ne laisse pas de place à l’approximation car elle est fondée sur l’observation quotidienne des signes de fertilité du cycle menstruel. Cela la différencie d’autres méthodes moins sûres comme la méthode Ogino (fondée sur des statistiques établies à partir des cycles passés).

Les signes observés par cette méthode

L’observation de glaire cervicale

La glaire cervicale est sécrétée par le col de l’utérus et est mélangée à d’autres substances : c’est ce que l’on appelle les pertes blanches. La glaire cervicale évolue tout au long du cycle féminin :

  • Au début de la phase folliculaire (après les règles, au début du cycle), la glaire cervicale est épaisse et opaque. Elle ne s’écoule pas, ton vagin semble plus sec (généralement il n’y a pas de traces au fond de ta culotte).
  • À la fin de la phase folliculaire, ton corps se prépare à la possibilité de tomber enceinte. La glaire devient pâteuse, blanchâtre et plutôt crémeuse. Elle est collante.
  • Quelques jours avant l’ovulation (au moment où débute la fenêtre de fécondation), tu as la sensation d’être humide : la glaire est transparente, visqueuse et assez liquide. Concrètement, tu peux remarquer des traces blanches et pâteuses au fond de ta culotte.
  • Au moment de l’ovulation, la glaire est très liquide, transparente, brillante et étirable : elle ressemble à du blanc d’œuf. Ton vagin est “glissant”.
  • Une fois la période de fertilité passée, durant la phase lutéale, la glaire redevient sèche, épaisse et opaque.

Si tu veux en savoir plus sur l’évolution et le rôle des pertes blanches et leur pH, on te conseille de lire les billets consacrés à ces sujets 😉

La prise de la température basale

La température interne doit être mesurée au réveil (toujours au même moment et avec le même appareil). Il s’agit d’une donnée essentielle pour reconnaître la phase fertile du cycle de celles infertiles : 

  • Une fois les règles terminées, elle augmente légèrement. 
  • Au moment de l’ovulation, elle grimpe d’un coup. 
  • En l’absence de fécondation, elle baisse de nouveau.
  • Et ce à chaque cycle menstruel !

En théorie (et en théorie seulement !), une femme est infertile pendant les cinq premiers jours du cycle (sauf en cas de cycles irréguliers et/ou courts). Si tu as un cycle régulier, ta phase fertile doit commencer entre les 6ème et 9ème jours (pour t’aider tu peux quand même te baser sur tes cycles précédents). Tu dois alors commencer à prendre la mesure de ta température interne quotidiennement pour déterminer un plateau de température basse et détecter le plateau élevé. 

(Éventuellement) la position de ton col utérin

La symptothermie est fondée principalement sur l’observation de la glaire cervicale et de la température basale, mais elle peut aussi être associée à celle du col de l’utérus. Et pour cause, lui aussi évolue en fonction de ton cycle !

  • Durant les règles, ton col est bas et dur mais légèrement ouvert afin de laisser le flux menstruel s’écouler,
  • Durant la phase folliculaire, il est bas, fermé, dur et sec. Il peut aussi être légèrement incliné sur le côté.
  • Pendant la période de fertilité, il est haut, ouvert, mou et humide.
  • Au moment de la phase lutéale, une fois la période fertile passée, il redevient bas, dur, fermé et sec.

Concrètement les périodes infertiles se traduisent par un col dur et bas (tu peux facilement le toucher avec ton doigt) alors que durant la période ovulatoire, il est haut et mou (tu as plus de mal à le toucher).

Comment mettre en pratique cette méthode ?

Après avoir lu ces quelques lignes, il se peut que tu sois tentée d’essayer la symptothermie mais que, dans le même temps, tu te dises qu’elle est complexe à mettre en place. Ne t’inquiète pas, c’est normal que tu aies besoin d’un temps d’adaptation pour appréhender ton corps et tes sensations. Pendant le premier cycle, il faudra t’observer tous les jours (et bien te protéger si tu ne souhaites pas tomber enceinte). À partir du deuxième cycle, le rythme s’allège, et ainsi de suite.

Sache aussi que plusieurs applications ont été développées pour te permettre de noter facilement toutes tes observations et leurs valeurs (température corporelle et glaire cervicale bien sûr, mais aussi la position du col de l’utérus, tes règles et ton SPM, etc…). C’est quand même plus simple qu’un papier et un stylo, non ?

La méthode symptothermique est autant une méthode de contraception qu’un moyen fiable de reconnaître tes périodes de fertilité pour concevoir : 

  • Si tu ne souhaites pas d’enfant, il faudra vous protéger avec des préservatifs ou être abstinents durant la période de période de fertilité.
  • Si tu souhaites tomber enceinte, tu pourras visualiser clairement ta période d’ovulation pour maximiser tes chances de débuter une grossesse.

Méthode symptothermique et cycle irrégulier 

Comme cette méthode ne se base pas sur tes cycles précédents (et donc leur régularité) mais bel est bien l’observation quotidienne d’indicateurs physiologiques, cela signifie que même si tes cycles sont irréguliers elle peut se pratiquer sans problème. Par contre, il se peut alors que la période d’abstinence soit plus longue.

Une méthode de contraception pour plusieurs variantes

Si tu es en plein questionnement concernant la contraception naturelle, tu as déjà dû rencontrer certains termes comme MAO, Cyclamen ou encore Sensiplan ; il s’agit en réalité de variantes de la symptothermie :

  • La méthode Cyclamen (anciennement appelée MAO pour méthode d’auto-observation) est enseignée par le CLER en France, 
  • Sensiplan est la méthode allemande mais qui est aussi enseignée en France et dans plusieurs pays,
  • SymptoTherm, il s’agit de la fondation suisse qui a développé l’application de symptothermie éponyme,
  • Serena Quebec au Québec pour les écoles francophones. 
  • etc..

Si la symptothermie t’intéresse vraiment, tu peux les contacter ! On pourra alors t’expliquer concrètement comment la mettre en pratique, en plus tu pourras échanger avec d’autres femmes ! Cela pourra s’avérer utile pour connaître quelques petites astuces qui font toute la différence !

Symptothermie : est-ce une contraception naturelle fiable ?

Si cette méthode de contraception naturelle est bien observée, elle a un taux d’efficacité de l’ordre de 98% (c’est-à-dire équivalent à la pilule). Elle est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé et est donc idéale pour les couples. 

Symptotermie : Témoignage de Margot 30 ans.

Margot 30 ans, utilise la symptothermie comme moyen de contraception depuis 5 ans maintenant. Elle nous a volontier partagé son avis sur cette méthode 🙂

“Si je devais faire un bilan de mes cinq années de pratique de la méthode symptothermique, je dirais toujours que je regrette de ne pas l’avoir connue avant .

Le jour où j’ai décidé de chercher une alternative à la contraception hormonale je n’en croyais pas mes yeux, d’apprendre qu’il existait une méthode fiable et à la portée de tous .

Il m’a fallu quelques temps pour décrypter les signaux envoyé par mon corps (j’ai été effrayé de me rendre compte que je n’avais aucune connaissance sur le cycle féminin) puis , j’ai pris confiance petit à petit, reconnu les signes qui étaient expliqués dans le manuel d’apprentissage que j’ai lu, j’ai vu que mon cycle fonctionnait correctement et que tout était cohérent .

Ça y est ! J’étais lancée ! Et cinq ans après, je suis toujours là. Fidèle à la méthode que j’ai choisie, je ne me suis pas lassée car je ne m’observe pas tous les jours : une partie du cycle seulement. Une fois le cyclogramme construit et interprété selon des règles précises , s’en est fini pour les observations jusqu’au prochain cycle !”

 

Si tu t’intéresses à cette méthode de contraception, il est conseillé d’apprendre le B.A.ba de la symptothermie avec un professionnel pour commencer afin de bénéficier de toute son efficacité.

Symptothermie : quelques manuels utiles

Il existe aussi plusieurs manuel pour qui veux se lancer dans la symptothermie et comprendre son corps. En voici quelques uns :

  • Cycle féminin et contraceptions naturelles”, par Audrey Guillemaud (existe en version débutant)
  • Prenez conscience de votre fertilité, par Rose Bianchi
  • Naturel et fiable, le Manuel – Association sensiplan

En conclusion

La méthode de la symptothermie est complète : il s’agit d’une bonne méthode de contraception naturelle qui convient à toutes les femmes. Que tu aies un cycle régulier ou non, grâce à la sympto, tu pourras y trouver ton compte :).

Chez Herloop, nous savons que chaque femme est unique et que cette méthode naturelle peut, bien entendu ne pas convenir à toutes, c’est pourquoi tu peux aussi lire notre article sur toutes les contraceptions (contraceptifs hormonaux comme la pilule et contraceptifs mécaniques).

 

Découvrez une sélection de culottes menstruelles Herloop :

Troubles du cycle menstruel : les règles moins abondantes

On a déjà parlé à plusieurs reprises des ménorragies et règles hémorragiques, il est désormais temps de nous intéresser à leur exact opposé : les règles peu abondantes. Comme toujours je vais t’expliquer ce qui peut en être la cause et te présenter les solutions disponibles pour résoudre ce problème (si problème il y a :p).

Quand parle-t-on de règles peu abondantes ?

On estime que des règles dites normales doivent durer entre 3 et 6 jours et que leur flux est compris entre 35 et 40 ml par cycle. Concrètement, cela signifie que tu dois utiliser environ 4 à 6 protections hygiéniques différentes par jour. 

Tu l’auras donc compris, les règles peu abondantes ou règles légères se définissent par une quantité de sang évacuée moins importante, de l’ordre de 25 ml, mais qui peut durer 2 jours ou tout aussi longtemps que les règles normales.

Hypoménorrhée ou oligoménorrhée ?

Lorsqu’on aborde le sujet des règles peu abondantes, on se trouve confronté à deux termes scientifiques : l’hypoménorrhée et l’oligoménorrhée. Or, ces deux troubles du cycle menstruel ne recouvrent pas tout à fait les mêmes réalités :

  • l’hypoménorrhée est un écoulement menstruel ténu s’effectuant sur une courte période : il s’agit donc bien de règles peu abondantes.
  • l’oligoménorrhée caractérise l’absence de règles sur une longue période ; les cycles sont anormalement longs (ils durent plus de 35 jours, 4 à 9 fois dans une année) avec un flux anormalement faible (Il ne faut donc pas le confondre avec le spotting). Il s’agit donc d’un cycle menstruel irrégulier.

Dans les deux cas, on parle d’un saignement menstruel extrêmement mince puisque les pertes de sang colorent à peine un tampon par jour. Enfin, il faut aussi citer l’aménorrhée qui correspond à l’absence de règles depuis plus de 90 jours.

Pourquoi mes règles sont-elles moins abondantes que d’habitude ?

S’il s’agit d’un phénomène isolé et que tout risque de début de grossesse a été écarté (si tu as le moindre doute, n’hésite pas à faire un test de grossesse), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille et il peut arriver que pour une raison quelconque tes pertes menstruelles soient moins importantes (changement d’alimentation, fatigue, jet lag, stress…). Dans ce cas, tes règles peuvent alors prendre une couleur brune car à cause de la petite quantité de sang expulsée, il a tendance à s’oxyder.

Bref, si ces règles peu abondantes restent un phénomène isolé et si elles ne sont pas accompagnées d’autres symptômes désagréables ou inhabituels (sang de couleur noire, fièvre, maux de tête, démangeaisons, douleurs…), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Dans le cas contraire, n’attendez-pas pour consulter un professionnel de santé.

Les causes des règles moins abondantes

Plusieurs facteurs peuvent provoquer des règles moins abondantes : les premières règles, certaines maladies ou pathologies, et comme nous l’avons vu, des causes environnementales. Loop va t’aider à démêler le vrai du faux sur le sujet.

Les premières règles

Si tu viens d’avoir tes premières règles, il peut être normal qu’elles soient peu abondantes et/ou irrégulières. En effet, chez les jeunes filles, la régularité des menstruations met plusieurs mois voire années à s’installer.

Donc, à moins que tu n’aies pas eu tes règles depuis plus de 6 mois, qu’elles soient accompagnées de douleurs, ou qu’elles fassent suite à un rapport sexuel, il n’y a a priori pas de raison de t’inquiéter. En cas de doute, parles-en à ton entourage ou à ton médecin, tu seras certainement rassurée 🙂

Des troubles hormonaux : un taux d’œstrogènes très faible

Si ton cycle est régulier mais que tes saignements sont peu importants, cela peut signifier que ton imprégnation œstrogénique est moindre : avec un faible taux d’œstrogènes, la muqueuse utérine est moins épaisse et tes règles logiquement moins abondantes.

Certaines femmes, surtout si elles sont très minces, fabriquent naturellement peu d’œstrogènes, ce qui induit là aussi des règles peu abondantes. 

Même si je ne peux que t’inviter à demander l’avis de ton gynécologue pour être certaine de ne pas passer à côté de quelque chose, on peut dire que si tes cycles reviennent à intervalle régulier et qu’ils ne sont pas accompagnés de symptômes néfastes, cela signifie que tu as une mécanique qui fonctionne parfaitement et qu’il n’y a donc pas faire de souci à te faire.

Un phénomène physiologique

Certaines pathologies ou maladies comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), les polypes, le diabète, un dysfonctionnement de la thyroïde, une grossesse extra-utérine, etc… peuvent influer sur le cycle menstruel et notamment sur son flux.

Les causes environnementales

L’anorexie mentale, la dépression, le sport de haut niveau, etc. sont autant de facteurs susceptibles de troubler le bon fonctionnement hormonal de ton corps et de causer des règles peu abondantes voire une aménorrhée. 

Une source génétique

L’hypoménorrhée peut avoir une origine génétique. Elle serait liée à une particularité de la muqueuse de l’utérus.

Ton mode de contraception

La plupart des contraceptifs, la pilule en tête, influent sur la quantité d’œstrogènes : en étant présents en petite quantité dans l’organisme, la muqueuse utérine peut s’en trouver amoindrie, ce qui peut avoir tendance à réduire le flux menstruel et donc provoquer des règles peu abondantes. De plus, il est à noter que bien souvent ces règles sous contraception ne sont pas de vraies menstruations : on appelle ces pertes de sang artificielles des saignements de privation.

Certains traitements

Les règles peu abondantes peuvent aussi trouver leur origine dans la prise de certains médicaments. C’est particulièrement le cas des antiépileptiques et des antipsychotiques.

Quand consulter ?

De manière générale, tout changement brusque et soudain de ton cycle nécessite la consultation de ton gynécologue. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable. Dans le cas d’une oligoménorrhée résultant d’une maladie, l’important sera donc de suivre un traitement adapté pour en soigner la cause. 

Chaque jeune fille et femme est unique, c’est pour cela qu’on ne peut pas faire de généralité : le mieux est d’en parler pour éviter de stresser inutilement ou, à l’inverse, pouvoir traiter ce trouble le plus précocément possible.

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Aménorrhée : quelles sont les causes de l’absence de règles ?

Loop t’accompagne chaque mois durant tes règles mais il est temps de parler de leur éventuelle absence. En effet, il peut arriver que pour une raison ou une autre les règles s’interrompent totalement : c’est ce que l’on appelle l’aménorrhée. 

Quelles sont les causes de cette absence de règles ? Est-ce grave ? À quel moment faut-il consulter ? Il s’agit d’autant de questions que nous allons aborder dans ce billet.

L’aménorrhée, c’est quoi ?

Il faut savoir que l’on distingue deux sortes d’aménorrhées :

  • l’aménorrhée primaire : c’est le fait que les règles ne sont jamais apparues passé l’âge de 16 ans. Si tu es dans cette situation, il est nécessaire de demander l’avis d’un gynécologue pour en trouver la cause. 
  • l’aménorrhée secondaire : il s’agit de l’absence de règles sur une période de plus de 3 mois chez une femme en âge de procréer et ayant déjà eu ses règles. Elle toucherait environ 2 à 5% des femmes réglées (or grossesse, post-partum, ménopause et contraception).

L’aménorrhée secondaire est bien plus répandue et courante que l’aménorrhée primaire ; et pour cause, elle a pour principale origine la grossesse, la lactation, la ménopause et la contraception. C’est pourquoi, selon le type d’aménorrhée concerné, les diagnostics et les prises en charge vont différer : c’est bien normal car chaque femme est unique.

L’origine de ce mot

Le terme “aménorrhée” provient des termes grecs :

  • “a” marque la privation, la négation ; 
  • “mên” pour “mois” ;
  • “rhein” pour le “couler”.

Aménorrhée primaire : comment l’explique-t-on ?

L’aménorrhée primaire chez les jeunes filles peut avoir différentes causes :

  • une malformation de l’utérus, 
  • l’absence congénitale de vagin,
  • l’absence congénitale de la cavité utérine,
  • une imperforation de l’hymen,
  • un retard pubertaire (absence de développement des caractères sexuels secondaires), 
  • une insuffisance ovarienne… 

Afin de comprendre l’origine de cette aménorrhée primaire, le gynécologue doit procéder à un examen clinique approfondi ainsi qu’à d’autres examens complémentaires.

Les causes physiologiques de l’aménorrhée secondaire

Lorsque l’on attend le mot “aménorrhée” on peut avoir peur et s’attendre au pire, or les principaux facteurs de l’arrêt des règles sont normaux. Il s’agit des premières règles, de la grossesse, du post-partum, de l’allaitement et de la ménopause.

Les premières règles

Les premières règles sont le plus souvent très irrégulières et peuvent être marquées par des périodes d’aménorrhée assez fréquentes. C’est normal : ton cycle menstruel se met en place et ton système hormonal est encore immature.

On estime qu’il faut patienter pendant 2 et 3 ans pour que la régularité du cycle menstruel s’installe. En revanche, durant cette période, il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel de la santé si :

  • tu constates une aménorrhée de plus de 6 mois,
  • tu as eu un rapport sexuel non protégé, 
  • tes règles sont très douloureuses,
  • tes règles durant plus de 7 jours pendant au moins trois cycles d’affilée,
  • si elles sont accompagnées de caillots,
  • si tu as des saignements fréquents entre les règles…

La grossesse et ses suites

Être enceinte constitue le premier facteur d’aménorrhée secondaire (même si certaines femme expérimentent “les règles anniversaires” ; comme tu t’en doutes cette absence de règles est normale, elle ne doit donc pas inquiéter. 

De même, à la suite de la grossesse, en particulier si une jeune femme fait le choix d’allaiter, le retour de couches peut mettre davantage de temps à se produire. La prolactine (l’hormone qui favorise la production de lait) a pour conséquence d’inhiber l’ovulation et donc de poursuivre cette période d’aménorrhée secondaire pendant 5 à 6 mois. 

À noter : Bien que l’allaitement soit une méthode de contraception naturelle relativement efficace, elle n’est pas fiable à 100%. N’hésite pas à te rapprocher de ton/ta gynécologue pour en savoir plus à ce sujet.

La ménopause

La ménopause correspond à l’arrêt de l’ovulation et à la disparition des règles chez la femme. Il s’agit d’un phénomène naturel qui survient généralement aux alentours de 45 ans. La pré-ménopause dure en moyenne 2 à 5 ans. Pendant cette période, un peu comme pour les premières règles, le système hormonal fonctionne au ralenti voire de façon anarchique (avec des taux de FSH  et de LH très hauts).

Concrètement, la pré-ménopause se manifeste généralement par des aménorrhées plus ou moins longues, des règles plus abondantes et d’autres symptômes comme les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, de l’humeur, la sécheresse vaginale et les troubles urinaires. On estime qu’une femme est ménopausée quand elle n’a pas eu ses règles depuis au moins un an.

Les causes possibles de l’aménorrhée secondaire

Il faut savoir que plusieurs facteurs sont susceptibles de provoquer un arrêt total des règles. De manière générale, l’absence de règles est le signe que quelque chose ne pas va. C’est pour cela que la prise en charge de ce trouble peut être un long processus, et en tout cas nécessiter un interrogatoire et un examen poussés de la part du praticien. 

Une anomalie des ovaires ou de l’utérus

Certaines pathologies ou dysfonctionnement en lien avec l’utérus et les ovaires sont responsables de l’arrêt des règles :

  • la présence d’adhérences utérines,
  • d’une tumeur utérine,
  • une sténose cicatricielle du col,
  • les suites d’une conisation ou de tout autre chirurgie de l’utérus,
  • une syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Un trouble hormonal

De manière générale, quelle qu’en soit l’origine, de faibles taux de FSH, de LH, et d’œstradiol (une hormone qui appartient à la famille des œstrogènes) associés à l’absence de progestatifs témoignent d’un dysfonctionnement hypophysaire et sont fréquemment responsables d’une aménorrhée.

Focus sur la ménopause précoce

Certaines femmes peuvent être touchées par une ménopause précoce. On estime qu’elle est précoce quand elle survient avant l’âge de 40 ans. Les signes de la ménopause précoce sont les mêmes que la ménopause : taux élevés de FSH, insomnie, troubles de l’humeur, irrégularité du cycle menstruel, règles abondantes, sécheresse vaginale, troubles vasomoteurs (les fameuses bouffées de chaleur, mais aussi palpitations ou transpiration excessive) avec à termes une aménorrhée définitive.

Certaines maladies 

L’aménorrhée secondaire peut aussi être liée à une maladie comme le cancer, la tuberculose ou encore la cirrhose. 

Des causes externes

Certains traitements, le stress, la fatigue, la pratique du sport à haut niveau, les troubles alimentaires (l’anorexie mentale en particulier), une perte de poids importante, etc., sont autant de facteurs pouvant provoquer un arrêt des règles.

Certains contraceptifs

Les méthodes contraceptives, comme la pilule ou le stérilet hormonal, peuvent provoquer une aménorrhée secondaire. Dans ce cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tes règles reviendront à l’arrêt de la contraception (si tes premiers cycles sont irréguliers, ne te fais, là aussi, aucun souci et laisse ton corps revenir à son rythme). 

En revanche si tu as des spottings à répétition, des maux de tête, des douleurs… cela peut signifier que ta contraception ne te convient pas et qu’il est peut-être temps d’en changer.

À quel moment dois-je consulter ?

D’une manière générale, dès qu’un changement de cycle menstruel intervient ou dès que tu te poses des questions, il est préférable de ne pas attendre pour demander l’avis d’un professionnel de santé : un cycle irrégulier, court, ou au contraire long, nécessite une consultation. 

De même si ton cycle menstruel est habituellement régulier et que tu constates un retard, n’attends-pas pour faire un test de grossesse car, comme nous l’avons vu, il s’agit de la première cause d’aménorrhée secondaire. Une fois l’hypothèse d’une grossesse non prévue exclue, attends quelques jours car il est très probable que tes règles surviennent avec un peu de retard. 

Enfin, si tes menstruations ne reviennent toujours pas et/ou que l’absence de règles s’installe dans le temps, il est important de consulter. Le praticien procédera alors à un interrogatoire poussé pour analyser ton mode de vie (contraceptif, activité physique, sommeil, alimentation, etc…), fera une échographie pelvienne et te prescrira un bilan sanguin. Si elle n’est pas traitée, l’aménorrhée peut être néfaste sur la minéralisation osseuse. 

Tu l’auras compris, en raison des multiples causes de l’aménorrhée, il n’existe pas de traitement unique : tout dépendra de son origine.

Un symptôme du SPM et des règles : la fatigue

Chaque mois, c’est la même chose, tu ressens de la fatigue avant tes règles ou pendant celles-ci. Ce manque d’énergie lié aux menstruations est commun à de nombreuses femmes et jeunes filles. C’est pour cette raison que je vais t’expliquer à quoi elle est dûe et quelles sont les solutions pour y remédier ou du moins l’atténuer. 

Comme toujours, chez Loop, nous ne pouvons t’encourager à prendre soin de toi et à écouter les sensations de ton corps : la fatigue liée aux règles ne doit pas t’empêcher de vivre sereinement, aussi si le fait d’avoir tes règles devient un frein à ta vie quotidienne, tu ne dois pas tarder à consulter un gynécologue ou ton médecin traitant :).

La fatigue avant et pendant les règles : les causes

En fait, bien souvent, la fatigue que tu peux ressentir pendant tes règles ou quelques jours avant, ne trouve pas son origine dans un seul facteur mais plutôt dans plusieurs. 

Une manifestation du syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) se caractérise par un ensemble de symptômes survenant quelques semaines ou jours avant les règles : il peut s’agir de maux de tête, de seins douloureux, d’acné, de nausées, de ballonnements, de changements d’humeur, etc… et aussi de fatigue ! Comme nous l’avons déjà vu, les symptômes du syndrome prémenstruel varient d’une femme à une autre : on peut ainsi dire qu’il y a autant de SPM qu’il y a de femmes réglées.

Cette fatigue s’explique donc par nos amies les hormones ; si la période ovulatoire voit une importante augmentation du taux d’hormones, qui a tendance à nous motiver, augmenter notre libido et à nous rendre de bonne humeur, la période qui suit (la phase lutéale) se définit par une chute assez brutale de ce taux. Or, c’est cette nette diminution qui est notamment cause de fatigue.

Un manque de sommeil

Les troubles du sommeil liés aux douleurs menstruelles, à l’augmentation de la température corporelle et plus largement aux changements hormonaux sont fréquents. À ces problématiques, s’ajoute le fait de devoir se lever plus tôt et/ou durant la nuit pour changer de protection hygiénique. Ils peuvent eux aussi expliquer en partie la fatigue pendant les règles que tu peux ressentir.

Une carence en fer

Si tu as des pertes de sang abondantes, tu peux être sujette à une carence en fer. Or, l’une des manifestations de l’anémie est justement la fatigue. À ceci près que cette fatigue n’est pas passagère : elle s’installe durablement dans le temps et est profonde. C’est pourquoi, si tu te sens constamment fatiguée, je ne peux que te conseiller de consulter ton médecin car l’anémie n’est pas anodine et peut avoir des conséquences importantes sur ta santé.

Quelques astuces anti-fatigue

Maintenant que tu connais les causes de cette fatigue menstruelle, je vais te donner quelques conseils pour l’éviter.

Opte pour les culottes Herloop

Le meilleur moyen de lutter contre la fatigue reste de se reposer et de dormir correctement, c’est pour cette raison que nos culottes menstruelles Loop sont idéales ! En effet, elles t’offrent une protection jusqu’à 12h, ce qui veut dire que tu n’as pas besoin de te lever pendant la nuit pour en changer tout en n’ayant pas à craindre les fuites ! Si tu as un flux normal à abondant, privilégie nos modèles ayant le plus fort degré d’absorption. C’est le cas de Sofia qui dispose d’un pouvoir d’absorption équivalent à 4 tampons.

Avoir une activité physique légère

Le cycle menstruel se caractérise par une fluctuation importante des taux hormonaux aussi pour faire en sorte qu’ils soient mieux régulés et pour atténuer les douleurs menstruelles, une activité sportive, même légère, doit être maintenue. J’ai déjà consacré plus d’articles consacrés au sport et aux règles, je ne peux que te recommander de les lire 🙂

>> Le sport pour calmer la douleur !

>> 4 positions de yoga contre les règles douloureuses 

Évite les aliments riches en sucres ou en graisses

Avec la fatigue engendrée par la baisse du taux d’œstrogènes, on a tendance à avoir des fringales et à se tourner vers une alimentation sucrée, riche en gras ou en sel. Or, un excès de sucre ne va pas te donner le regain d’énergie escompté, a contrario : il va provoquer une trop grande sécrétion d’insuline par le pancréas afin de stabiliser le taux de sucre. À la suite de quoi, le taux d’insuline va brusquement redescendre et ton niveau de fatigue va logiquement augmenter de plus bel ! 

Je te conseille donc (encore plus en cette période) de faire attention à ton alimentation en privilégiant une alimentation saine, équilibrée et riche en fer tout en buvant suffisamment d’eau.

Les huiles essentielles reconnues pour lutter contre la fatigue des règles

Tu es adepte des méthodes douces et naturelles ? Dans ce cas, en complément des astuces précédentes, je te conseille l’huile essentielle de menthe. Tu peux l’utiliser pour masser tes tempes ou en diluant une goutte dans une cuillère à café d’huile végétale ou de miel que tu peux prendre matin et soir.

 

Chez Loop, nous faisons tout pour faire en sorte que la période des règles soit une période comme une autre. Aussi nous concevons de super produits et nous sommes constamment à la recherche des meilleures astuces pour mieux vivre les menstruations. Si toi aussi, tu as des conseils à donner, n’hésite pas à commenter ce billet !

Zoom sur la palpation et l’auto-palpation

C’est quoi une palpation ? A quoi ça sert au juste ? Et pourquoi tout le monde en parle, est-ce que c’est si important que ça ?? Qui peut effectuer une palpation mammaire ? Zoom sur la vérification des seins et la méthode d’auto-palpation à travers une interview et une video explicative ! #TakeCareOfYourBoobs

Elise, sage femme et créatrice du compte instagram la.sage.femme, répond à nos question concernant la palpation et l’auto-palpation.

#1 La palpation, qu’est-ce que c’est ?

La palpation des seins est un examen de dépistage pour dépister principalement le cancer du sein, qui c’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. 

#2 Quel professionnel de santé est à même de pratiquer la palpation ? 

On peut se faire palper les seins par différents professionnels de santé. Une sage femme, un médecin gynécologue ou bien son médecin généraliste.

#3 Quand doit-on aller se faire palper les seins ? Est-ce quelque chose qu’il faut faire régulièrement ?

Je préconise aux femmes d’aller se faire palper les seins au moins une fois par an par un professionnel de santé et globalement, une consultation annuelle est recommandée pour réaliser une palpation des seins ainsi qu’un examen gynécologique complet.

#4 Et l’auto-palpation, c’est possible ? Quels sont les signes dont il faut se méfier ?

L’auto-palpation des seins est bien évidemment possible. Je vous conseille de demander à votre professionnel de santé de vous montrer comment réaliser une auto-palpation des seins correcte et quels sont les signes qui doivent vous amener à consulter.

Les signes dont il va falloir se méfier, ça va être une déformation au niveau du sein, une masse que vous percevez, une modification de l’aspect cutané, une rougeur, une peau, un aspect de peau d’orange, un écoulement.

Aussi un bout de seins qui en général est sorti et là qui rentre vers l’intérieur ou qui est retourné (ce qu’on appelle un bout de sein ombiliqué). Ce peut être aussi des ganglions que vous percevez de manière anormale sous les aisselles. 

Ce sont des signes qui doivent vous amener à consulter.

#5 Que faire en cas de doute ?

En cas de doute, il ne faut pas hésiter à aller consulter votre professionnel de santé pour qu’il puisse réaliser une palpation mammaire et vous prescrire, si besoin, un examen complémentaire, c’est à dire une échographie ou bien une mammographie.

#6 Est-ce qu’il y a un moment dans le mois où c’est idéal de le faire ?

 L’idéal, est de s’auto-palper les seins quelques jours après les règles mais pas pendant.

#7 Je pratique l’auto palpation, mais ça me fait mal quand je le fais, est-ce que c’est censé être indolore ? Comment savoir si on le fait bien ?

L’auto palpation des seins ne fait pas mal. Alors, ça peut être désagréable de se faire palper les seins ou de se les auto-palper parce qu’on appuie un petit peu sur la poitrine quand même. Mais ça ne doit pas faire mal. Pour savoir si je réalise correctement ou pas mon auto-examen des seins, je demande lors d’une consultation à mon professionnel de santé de me montrer comment réaliser correctement une palpation mammaire.

Prenez soin de vos seins !

Octobre Rose 2021 : Herloop soutient Rose Up

Depuis plusieurs décennies maintenant, la lutte pour la prévention, l’information et l’amélioration de la vie des personnes atteintes du cancer du sein porte ses fruits. Mais que ce soit avant, pendant et après le cancer du sein, il reste encore beaucoup à faire. Chaque jour, des femmes se battent contre cette maladie qui touche 1 femme sur 12 selon L’Organisation Mondiale de la santé. 

A l’occasion d’Octobre Rose, Herloop est fière de soutenir l’association Rose Up.

Rose Up, un projet culotté pour toutes les femmes atteintes du cancer.

A l’origine de l’association Rose Up, deux femmes, dont l’une qui a connu la maladie, en passant par le choc, la peur, le désarroi, la solitude, la fatigue, le combat, et parfois l’indignation face au manque d’information, aux tabous, au mépris… Céline Lis Raoux et Céline Dupré se lancent dans un “projet éditorial fou” : la création d’un magazine destiné aux femmes atteintes du cancer. Un magazine qui se voudrait féminin et de société. A l’époque personne n’y croyait et pourtant… C’est ainsi qu’en 2011, le premier numéro de Rose voit le jour.

Aujourd’hui Rose c’est 19 magazines de plus de 100 pages, gratuit, qui traitent de toutes les questions allant de “Comment annoncer la maladie à mes enfants ?” jusqu’à “Où trouver un maillot de bain après une ablation? “.

Ce magazine en plus d’être gratuit, (1€ symbolique pour les anciens numéros) est disponible en version digitale via le kiosque virtuel Rose Up.

octibre rose loop et rose up

“Peu à peu s’est fait, à notre corps défendant, une communauté. La communauté des malades qui en ont assez que ce soient les médecins qui parlent à leur place et qu’on détourne le regard quand ils passent dans la rue..”

Céline Lis Raoux, Directrice générale de RoseUp Association  

Herloop soutient Rose Up pour l’Octobre rose

Rose Up accompagne, informe et défend les droits des femmes touchées par le cancer du sein, pendant et après le cancer. 

Ses missions auprès des patientes sont les suivantes :

Informer : par le biais de Rose, un magazine de qualité et gratuit pour répondre aux questions des femmes sans les réduire à leur statut de malades. Rose Up c’est aussi un site internet, une newsletter, des webinaires réguliers et des réseaux sociaux pour être au plus proche des patientes et les sortir de l’isolement

Rose Up a également ouvert 2 maisons “Rose” à Paris et Bordeaux pour créer des espaces conviviaux et de partage pour permettre aux patientes de se ressourcer.

Accompagner : par le biais du Prix Rose Up de l’Entrepreneure, Rose Up offre une dotation aux gagnantes pour les aider à lancer leur projet professionnel de cœur. L’association est également présente auprès des patientes via son programme Rose Coaching Emploi, pour favoriser le retour des femmes à la vie professionnelle.

Défendre les droits des patientes : Rose Up est reconnue comme association de patientes agréée par le Ministère de la Santé et est très active pour le droit à l’oubli qui permet aux personnes atteintes de cancer de ne plus – après un certain délai – se voir imposer des surprimes de la part de leur assureur en raison de leur maladie. Enfin, l’association émet de nombreuses pétitions pour faire bouger les lignes et mobiliser l’opinion publique pour la lutte contre le cancer du sein.

En ce mois de prévention contre le dépistage du cancer du seins et grâce à toutes vos commandes Herloop a pu reverser un don de 4000 € à l’association Rose Up !

octobre rose Loop Rose Up magasine

Un don c’est bien mais il servira à quoi exactement ?

“Continuez, vous nous maintenez en vie pas en survie”

Lectrice de Rose-Up magazine. 

Ce don a permis à Rose Up d’offrir son magazine à 1600 patientes, et de soutenir au quotidien l’ensemble de leurs actions auprès des femmes atteintes du cancer. #SoProud

Zoom sur la prévention pendant l’Octobre Rose 

chiffres cancer du sein 2021

Quelques chiffres 

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France. Il représente la première cause de décès par cancer chez la femme. 

En 2020, 2.3 millions de femmes ont été dépistées du cancer du sein en France. 

Environ 5% de ces femmes ont moins de 35 ans. Grâce aujourd’hui aux avancées médicales et aux dépistages, le taux de survie à 5 ans s’élève à 90%. Un résultat qui s’explique par un dépistage précoce suivi d’un traitement efficace. 

Le dépistage : une phase décisive

Tu l’auras compris, le dépistage précoce est une phase décisive dans le traitement du cancer du sein.

Voici quelques bonnes habitudes et gestes utiles à adopter dès l’âge de 25 ans ! #TakecareOfYourBoobs

#1 Premier examen des seins dès 25 ans 

25 ans, c’est l’âge auquel il est recommandé d’effectuer un examen clinique des seins par un professionnel de santé. Tu peux prendre rendez-vous chez un gynécologue, chez ton médecin traitant ou une sage femme. C’est un contrôle effectué par palpation qui est très rapide et sans douleur. 

La palpation est un geste préventif qui peut sauver des vies. 

Elle est à effectuer une fois par an au moins dès l’âge de 25 ans. Et ça tombe bien car il est recommandé de faire un petit check-up gynécologique tous les ans ^^

Psst ! Tu n’es jamais allée chez le gynécologue ? Pas de panique 😉 on t’explique dans cet article comment se déroulera ton premier rendez-vous gynéco.

#2 Connaître ses antécédents familiaux

Dès ton premier rendez-vous gynécologique, il te sera demandé si tu as des antécédents familiaux. N’hésite donc pas à poser des questions à tes proches pour savoir s’il y a eu des cas de cancer du sein, des ovaires ou de l’utérus dans ta famille. 

Ce sont des informations précieuses pour les professionnels de santé qui pourront ainsi déterminer si oui ou non il est nécessaire d’effectuer un suivi plus régulier. Il existe même aujourd’hui des techniques pour déceler les gènes de prédisposition au cancer du sein. 

Il ne faut pas paniquer pour autant, ce n’est pas parce qu’il y a eu un cancer du sein dans ta famille que tu vas forcément être touchée.  

#3 L’auto-palpation : pour déceler la moindre anomalie

Même si tu fais vérifier ta poitrine chez le gynécologue une fois par an, il est important aussi d’apprendre toi-même à déceler d’éventuelles anomalies. Ainsi, l’auto palpation te permettra de détecter une éventuelle grosseur maligne mais AUSSI les grosseurs bénignes comme par exemple les kystes, les ganglions… 

En bref, l’auto-palpation est super utile ! Tellement utile que dans les pays scandinaves, les jeunes femmes sont formées à l’auto-palpation avant la puberté.

Zoom sur l’auto-palpation

Ce qu’il faut savoir avant de débuter son auto-palpation :

mode d'emploi auto palpation
  • L’auto-palpation doit se faire 1 fois par mois ;
  • Elle ne doit pas s’effectuer une semaine avant les règles et pendant les règles car les seins peuvent avoir une taille et une apparence différentes ;
  • Elle doit s’effectuer au même moment chaque mois ;

Les seins sont composés de plusieurs lobes (15 à 20) qui entourent le mamelon. On appelle ça la glande mammaire. Sous ces glandes, on retrouve la graisse qui donne sa forme et son volume au sein. Il est donc normal de sentir les glandes un peu comme des “boules” de façon homogènes dans tout le sein ^^ 

Qu’est ce qu’on cherche ?

Voici les anomalies qui peuvent t’amener à consulter ton gynécologue : 

  • une grosseur dure et fixe ;
  • une douleur ;
  • une asymétrie progressive ;
  • un changement de forme ;
  • une rétractation de la peau ;
  • un changement de texture ;
  • un écoulement du mamelon ;

Bien sûr, tu peux avoir naturellement une poitrine asymétrique, des vergetures ou des tâches… dans cette situation, ce ne sont pas des éléments à prendre en compte tant qu’ils n’évoluent pas 😉 Mais au moindre doute, parle-en à ton médecin.

c'est quoi auto palpation

Avec les 3 doigts bien à plat, parcours la zone de tes seins et de tes aisselles fermement, attentivement et complètement. Tu peux le faire sous la douche, avec l’eau et le savon, c’est parfois plus simple pour déplacer ses doigts sur les différentes zones du sein.

  1. Commence par la zone sous les aisselles pour vérifier qu’il n’y a aucune grosseur.
  2. Parcours ensuite ton sein de bas en haut et vice versa.
  3. Parcours ton sein avec des mouvements circulaires.
  4. Termine par presser doucement ton téton afin de vérifier qu’il n’y a pas d’écoulement.
symptomes cancer du sein auto palpation

Signale à ton médecin ou gynécologue toute douleur, changement de forme, de texture, ou toute grosseur sur le sein ou sous les aisselles.

Rdv tout ce mois d’Octobre sur Instagram

Durant tout le mois, on te donne rendez-vous sur notre Instagram pour faire le plein d’infos, de conseils, de témoignages et de marques engagées sur le sujet 🙂

Le cycle menstruel : les règles longues

Des règles longues, c’est quoi au juste ? Pourquoi certaines femmes ont un flux menstruel abondant qui dure des jours et des jours ? Est-ce normal ? Existe-il des solutions pour raccourcir ses règles ? Voici un nouveau billet qui va sûrement t’aider à y voir plus clair. 

Comme toujours, nous allons commencer par analyser le sujet pour en comprendre les causes puis nous essayerons de trouver des astuces pour te permettre à mieux vivre tes menstruations 🙂

À partir de quand parle-t-on de règles longues ?

Les règles sont considérées comme normales lorsqu’elles durent entre 3 et 6 jours et que la quantité de sang perdue est inférieure à 40 ml. De ce fait, des règles longues sont des règles qui durent une semaine ou plus. Généralement, il s’agit aussi de règles douloureuses et abondantes. Lorsque les règles sont trop abondantes (voire hémorragiques) et/ou si leur durée excède plus de 7 jours, on parle de “ménorragies”.

Quelles en sont les causes ?

Une période de règles anormalement longue peut trouver son origine de différentes façons.

Les cycles menstruels irréguliers au moment de la puberté et de la préménopause

Au moment des premières règles et quelques mois avant la ménopause, les taux d’hormones fluctuent beaucoup dans le corps, ce qui entraîne des déséquilibres et donc des cycles irréguliers, des règles abondantes ou longues. Ceci est d’autant plus vrai, qu’il est fréquent durant l’adolescence et à la préménopause d’avoir des cycles sans ovulation : l’absence d’ovulation engendre une croissance trop longue de l’endomètre qui cause des règles automatiquement plus denses et durables. 

C’est pour cela que si tu es à cette période de ta vie, il n’est pas anormal d’avoir des règles longues de temps en temps. Pour autant, cette situation ne doit pas s’installer, aussi il est important de consulter ton gynécologue pour connaître son avis et, le cas échéant, qu’il te prescrive un traitement adapté.

Certains contraceptifs

Si la plupart des pilules contraceptives ont tendance à diminuer le flux menstruel, d’autres contraceptions peuvent l’augmenter. C’est le cas notamment du stérilet en cuivre. Aussi si tes règles longues sont apparues après la pose de celui-ci, il y a fort à parier qu’il en soit la cause. Patiente un peu mais si les choses ne rentrent pas dans l’ordre, il faudra demander l’avis d’un spécialiste.

La prise de certains médicaments

Certains médicaments peuvent fluidifier le sang, provoquant ainsi des règles longues et abondantes (c’est le cas notamment de l’aspirine, des anticoagulants ou de certains antidépresseurs).

Une pathologie sous-jacente

Des règles longues peuvent cacher un trouble hormonal, auquel cas un traitement adéquat devrait aider à réguler les cycles. 

Dans certains cas, ce type de règles peut être la manifestation d’une endométriose, de la présence d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), d’une chlamydiose ou d’un fibrome utérin. Plus rarement, ce type de règles peut être le signe d’un trouble plus grave comme une leucémie. Enfin, si le saignement survient après un retard de règles de plus de 15 jours, il peut être le signe d’une fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine.

Quelles peuvent en être les conséquences ?

Les personnes réglées sont davantage susceptibles de développer une anémie due à une carence en fer. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’elles ont des saignements longs et abondants : en expulsant l’endomètre sur une plus longue période, ton corps n’a pas le temps de reconstituer son stock de fer. Notre conseil ? N’attends-pas d’avoir les symptômes d’une anémie pour consulter un médecin.

Quand consulter ?

Avoir des règles présentes pendant plus de 7 jours n’est pas normal, c’est pour cela qu’il est important de ne pas attendre pour demander l’avis d’un spécialiste. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable expliquant ces règles longues et prescrire un traitement adapté.

Il faut aussi consulter si les pertes de sang sont accompagnées de fortes douleurs abdominales (les crampes de l’utérus doivent être supportables), qui plus est de fièvre.

Quelques petites astuces 

Il n’y a pas de recette miracle pour diminuer des règles longues mais certains petits trucs peuvent réduire la durée du saignement comme faire du sport ou faire l’amour ;). Si tu veux en savoir plus à ce sujet, n’hésite pas à jeter un oeil sur notre article “Comment avoir des règles plus courtes ?”.

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Les règles, prise de poids et rétention d’eau

Chez Herloop, on veut dédramatiser les règles et tous les petits tracas qui vont avec ! Et parmi eux, la prise de poids associée à la survenue des menstruations. À quoi est-elle due ? Existe-il des solutions pour limiter cette prise de poids ? C’est tout ce que nous allons voir aujourd’hui !

Le responsable : le syndrome prémenstruel

Tu as sans doute remarqué que quelques jours avant l’arrivée de tes règles, tu as tendance à te sentir ballonné.e, gonflé.e ou plus lourd.e ? Rassure-toi, ce n’est pas dans ta tête puisque cette prise de poids avant les règles s’explique par le SPM ! 

Eh oui ! Encore lui ! Le fameux syndrome prémenstruel nous joue encore des tours. On a déjà vu qu’il pouvait provoquer de nombreux symptômes comme des maux de tête ou des seins douloureux, le voilà désormais responsable de l’augmentation de ton poids ! Comme toujours, c’est le chamboulement hormonal que le corps subit quelques jours avant la survenue des règles qui est responsable de cette impression de lourdeur.

Rassure-toi cependant, cette prise de poids est normale et n’est ni une fatalité ni permanente ! Elle se produit pendant la phase lutéale puis les choses reviennent à la normale au moment des règles (c’est-à-dire quand un nouveau cycle menstruel commence). C’est pour cette raison que l’on pourrait plutôt parler de variation de poids.

Prise de poids et règles : plusieurs facteurs mis en cause

La prise de poids survenant avant les règles s’explique de plusieurs façons. 

Une augmentation de la rétention d’eau

La variation des hormones (en l’occurrence le déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone) qui survient à ce moment du cycle menstruel est susceptible d’entraîner davantage de rétention d’eau (dans ce cas ce sont les œstrogènes qui sont incriminés).

Cette accumulation d’eau est notamment perceptible au niveau des jambes et des seins. Voilà pourquoi quelques jours avant les règles, tu peux te sentir un peu lourd.e et avoir un ventre plus rebondi. Bref, si tu as l’impression d’être plus serré.e dans tes vêtements, ce n’est pas dans ta tête !

Un plus grand appétit et un attrait pour les aliments sucrés, salés et gras

Tu l’auras probablement constaté, à quelques jours ou semaines de l’arrivée des menstruations, tu peux avoir des fringales. Or, souvent celles-ci se traduisent par un appétit plus important et une attirance accrue vers une alimentation plus riche et calorique. Cette manifestation typique du syndrome prémenstruel a deux incidences : non seulement elle concourt à une prise de poids mais en plus ce type d’aliment participe davantage de la rétention d’eau (arf, le cercle vicieux…).

La constipation

À cela peuvent s’ajouter des ballonnements et de la constipation car la progestérone a pour effet secondaire de ralentir le transit intestinal. Or, comme tu vas moins à la selle durant cette période, cela justifie encore plus la prise de poids avant les règles. Et c’est aussi pour cette raison qu’au moment des règles, certaines personnes peuvent avoir de la diarrhée (avec la chute du taux de progestérone, le transit intestinal reprend normalement voire s’accélère).

Moins d’activités physiques

Enfin, le dernier élément qui entre en ligne de compte est la baisse de l’activité physique et sportive. Comme tu te sens raplapla, tu as automatiquement moins envie de bouger, ce qui une nouvelle fois amplifie le lien entre prise de poids et règles

Pourtant, l’activité physique, même légère et douce, est un excellent moyen de mieux vivre cette période du mois. Tu veux en savoir plus sur ce sujet ? Ça tombe bien, j’ai déjà consacré un article au sport et aux règles 🙂

Les astuces Herloop pour limiter la prise de poids avant les règles

La prise de poids avant les règles n’est pas une fatalité ! Des habitudes simples à mettre en place peuvent t’aider à avoir rapidement des résultats et limiter ce trouble comme le fait de manger équilibré (et éviter les préparations alimentaires salées et sucrées durant cette période), de faire un peu de sport ou boire un peu moins d’eau et plus de thé vert.

D’autres astuces comme l’homéopathie et la phytothérapie ont fait leur preuve. Rappelle-toi, on te parlait du gattilier : cette plante est reconnue pour ses vertus régulatrices du cycle menstruel féminin. Pour en savoir plus sur les remèdes pour soulager les douleurs des règles et le SPM, n’hésite-pas à découvrir les billets : “Les plantes contre les règles douloureuses” et “Pourquoi j’ai mal avant les règles ?”. 

Comme tu le vois, la rétention d’eau et la prise de poids associées aux règles sont un phénomène naturel et normal. Bien que tout le monde ne soit pas touché par cette manifestation du SPM, cela ne veut pas dire qu’elle doit être niée. 

On ne te le dira jamais assez, avoir ses règles ne doit pas être une source de honte, de gêne ou de souffrance, aussi si malgré mes conseils, tu n’es pas soulagé.e, tu ne dois pas attendre pour consulter un gynécologue.

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Pourquoi anémies, carences en fer et règles peuvent-elles être liées ?

4 à 8 femmes sur 100 seraient touchées par une anémie (cette pathologie est la plupart du temps causée par une carence en fer). Et si je t’en parle c’est parce que, chez la femme, elle est souvent provoquée par les menstruations. 

C’est pour cela qu’aujourd’hui je vais t’expliquer pour quelles raisons l’anémie et les règles sont liées mais aussi te donner quelques astuces pour en limiter les risques.

L’anémie : c’est quoi ?

On croit souvent à tort que l’anémie est synonyme de carence en fer. Ce n’est pas forcément vrai : en réalité l’anémie est le nom que l’on donne à un trop faible dosage de l’hémoglobine dans le sang. L’hémoglobine joue un rôle important dans ton corps puisque c’est la partie des globules rouges qui permet de transporter l’oxygène. 

L’anémie résulte le plus souvent d’un manque de fer (c’est ce qu’on appelle l’anémie ferriprive) mais elle peut aussi être provoquée par :

  • une carence en vitamine B12, 
  • une carence en acide folique (vitamine B9), 
  • un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse (anémie aplasique), 
  • une maladie inflammatoire chronique qui perturbe la production de globules rouges (anémie hémolytique), 
  • un déficit en érythropoïétine,
  • une destruction des globules rouges,
  • une hémorragie.

Pourquoi les femmes sont-elles davantage touchées que les hommes ?

Quotidiennement, un homme doit absorber 1g de fer et une femme deux ! Comment explique-t-on cette différence ?

Le fer est un élément uniquement présent dans la nourriture, aussi son apport dépend uniquement de ton régime alimentaire. Le problème est que le corps l’absorbe mal : on estime que sur 10 à 15 mg de fer ingéré, le corps n’en retient que 5% !

À cette mauvaise absorption naturelle du fer par le corps s’ajoute un autre facteur : la carence en fer peut également provenir de pertes de sang importantes ou répétées, car en perdant du sang on élimine des globules rouges et donc du fer de l’organisme. 

Tu me vois venir ? En ayant leurs règles tous les mois, les femmes en âge de procréer sont plus susceptibles d’être carencées en fer (ceci est d’autant plus vrai si elles ont en plus des règles abondantes). Sache que le taux normal d’hémoglobine chez la femme adulte est de 12g /dl.

Reconnaître les symptômes d’une anémie

Selon la gravité de l’anémie, ses symptômes diffèrent. En cas d’anémie légère, il n’y a peu voire pas de symptômes. Ce phénomène est particulièrement fréquent dans le cas d’une anémie lente car ton corps a le temps de s’y habituer.

Une anémie avérée se reconnaît à la présence de l’un ou plusieurs des manifestations suivantes :

  • maux de tête,
  • pâleur (notamment au niveau des ongles, des lèvres et à l’intérieur des paupières),
  • palpitations,
  • essoufflement après l’effort y compris au repos,
  • perte de cheveux,
  • fatigue persistante,
  • étourdissements, faiblesses ou vertiges, sensation de tête qui tourne,
  • baisse de la libido,
  • épuisement psychologique,
  • épuisement émotionnel,
  • diminution de l’immunité,
  • manque de motivation.

Dans les cas les plus importants et/ou si elle dure longtemps, une anémie peut conduire à des troubles cardiaques ou pulmonaires. Il est donc important de ne pas négliger cet aspect et de procéder régulièrement à des prises de sang pour s’assurer que tu vas bien et que tu ne souffres pas de cette maladie chronique.

Établir le diagnostic

Une visite régulière chez ton gynécologue ou ton médecin est impérative pour vérifier que tu es en bonne santé ! De toute façon, Loop te conseille de ne pas attendre les premiers signes d’une anémie pour consulter 🙂

Anémie et règles : la cause

L’anémie est donc plus souvent provoquée par un manque de fer dans ton corps, tout simplement parce qu’il n’en n’absorbe pas suffisamment. C’est pour cela qu’une alimentation riche et variée est nécessaire pour garantir une absorption en fer optimale. Néanmoins, les êtres humains ne sont égaux en la matière, et les femmes en âge de procréer sont plus susceptibles de souffrir d’anémie.

Une femme qui a des règles “normales” a des pertes de sang pendant 2 à 7 jours et celles-ci doivent être comprise entre 35 et 40 ml (cette quantité de sang équivaut à 6 à 9 cuillères de café). Si les pertes de sang dépassent les 40 ml et/ou sont longues, on estime qu’elles sont abondantes voire hémorragiques (c’est ton cas si tu perds plus de 80 ml de sang par cycle). On parle alors de ménorragie. 

Chez Loop, on ne te le dira jamais suffisamment assez : avoir ses règles ne doit pas être cause de douleurs et de fatigue. Si tu as des règles douloureuses et/ou abondantes, tu dois demander l’avis d’un médecin ou d’un gynécologue afin qu’il te prescrive un traitement adapté pour régulariser ton cycle menstruel d’autant plus qu’un flux trop abondant peut résulter d’une maladie sous-jacente (tumeurs bénignes, endométriose, problème de la coagulation sanguine…). 

Quelques autres facteurs de risques chez la femme

En plus des règles douloureuses, d’autres éléments sont susceptibles de favoriser la survenue d’une anémie chez la femme. Par exemple, si tu as fait le choix d’un DIU en cuivre car cette contraception augmente généralement les saignements menstruels. 

Les femmes en fin de grossesse et en post-partum (notamment si tu allaites) doivent aussi surveiller attentivement leur taux de fer. En étant enceinte, le taux de fer chez la femme est éprouvé, car le fœtus a besoin de beaucoup de fer pour bien grandir et, en plus, le placenta augmente le volume sanguin.

Nos astuces pour éviter une carence en fer durant les règles

Favorise les aliments riches en fer

Pour pallier une carence en fer, il n’y a pas de secret : il faut absolument avoir une alimentation saine et variée.

On distingue deux types de fer : 

  • le fer héminique (que le corps assimile bien) qui provient d’aliments d’origine animale comme la viande, les abats, les poissons ou la volaille.
  • le fer non-héminique (le corps a plus du mal à absorber) : œufs, céréales, fruits, légumes….

Quelques conseils supplémentaires

Je t’ai déjà dit que le fer était difficilement assimilable, or il ne pourra jamais l’être si tu es carencée en vitamine C. C’est pourquoi que tu dois aussi privilégier des aliments riches en vitamine C comme le persil, le chou frisé, le brocoli, le citron, le cassin ou la goyave. De même, fais aussi attention à ton apport en vitamines B9 et B12.

Enfin, limite ta consommation en thé, notamment au moment des repas, car les tanins qu’il contient empêche la bonne fixation du fer dans ton corps.

Faire une cure de fer

Si l’anémie est avérée, ton médecin te prescrira certainement une cure de fer sous la forme de gélules ou d’ampoules. Bien que ce traitement soit particulièrement efficace, il a comme effet secondaire de provoquer des troubles digestifs

Prendre ou changer de contraception

Si tes règles sont vraiment abondantes, il faut faire en sorte qu’elles le soient moins. Pour cela tu peux prendre un traitement hormonal ou changer de contraception.

Tout savoir sur les règles et saignements avec la pilule en continu

Avec nos culottes menstruelles, chez Herloop on fait tout pour que vous ayez vos règles dans les meilleures conditions, car on sait que pour la plupart d’entre nous, avoir ses règles n’est pas forcément une partie de plaisir. C’est d’ailleurs pour cela que certaines femmes choisissent de prendre la pilule en continu comme mode de contraception, car elle est censée supprimer les menstruations. Pour autant, à certains moments de petits saignements peuvent tout de même survenir. 

Sont-ils normaux ou non ? À quel moment s’inquiéter ? Est-il dangereux de ne plus avoir de règles à cause d’une contraception ? Herloop vous aide à démêler le faux du vrai concernant les saignements avec la pilule en continu.

Un préambule nécessaire : de quel type de pilule contraceptive parle-t-on ?

Dans notre article consacré aux différents modes de contraception, on vous a présenté les deux familles de pilules contraceptives (et leurs sous-familles) : les pilules combinées (ou œstroprogestatives) et les pilules progestatives.

Les pilules combinées 

La pilule combinée contient des œstrogènes et de la progestérone (dont les proportions peuvent varier selon les marques et/ou sur une même plaquette). Elle bloque l’ovulation et se présente sous deux schémas de prise différents :

  • les plaquettes de 21 comprimés : vous prennez un comprimé par jour pendant 21 jours (21 comprimés agissants) puis rien pendant 7 jours (les règles arrivent durant cette semaine d’arrêt). Le 8e jour, vous pouvez commencer une nouvelle plaquette et ainsi de suite.
  • les plaquettes de 28 comprimés : il s’agit bien dans ce cas d’une pilule en continu car vous devez la prendre sans interruption. Dans ce cas, la plaquettes contient des comprimés agissants (avec des hormones) et d’autres non actifs (sans hormones, le plus souvent reconnaissables car de couleur différente). Selon les pilules, la plaquette peut contenir : 21 comprimés actifs et 7 placebos ou 24 comprimés actifs et 4 comprimés non actifs. Les règles arrivent durant la prise des comprimés inactifs.

Les pilules progestatives 

Les comprimés composant la plaquette ne contiennent que de la progestérone de synthèse (la pilule ne bloque pas toujours l’ovulation). Cette pilule se prend sur une durée de 28 jours sans interruption (dès qu’une plaquette est terminée, il convient d’en commencer une nouvelle dès le lendemain) : il s’agit de la seule pilule en continu à proprement parler car tous les comprimés de la plaquette contiennent des hormones. Elle est censée supprimer les saignements des règles mais celles-ci peuvent tout de même apparaître à intervalles irréguliers (on parle d’ailleurs souvent de spottings car ces saignements sont généralement peu abondants). 

Cas particulier :

Ce schéma doit être nuancé car d’autres contraceptifs progestatifs sont depuis apparus sur le marché et contiennent eux aussi des placebos en fin de plaquette afin de favoriser la survenue des menstruations résultant de la privation hormonale. Le but étant justement de diminuer le nombre de jours de saignements imprévus et d’améliorer le confort des femmes et jeunes femmes qui les utilisent.

Prendre la pilule en continu : comment faire ?

Quel que soit la pilule prescrite, il est possible de la prendre en continu afin d’éviter la survenue des règles :

  • dans le cas des pilules combinées à 21 comprimés, il suffit de ne pas observer les 7 jours d’arrêt et d’enchaîner dès le lendemain une nouvelle plaquette.
  • dans le cas des pilules à 28 comprimés, tu peux commencer une nouvelle plaquette dès que tu as terminé les comprimés actifs (tu jettes alors les comprimés placebo).

Est-ce dangereux de ne pas avoir ses règles à cause de la pilule ?

Non ! Au contraire, c’est plutôt logique car les “règles” sous pilule dont nous parlons depuis tout à l’heure sont purement artificielles. Elles ne résultent pas d’un vrai cycle menstruel, mais uniquement de la chute hormonale survenant dans le corps à la suite de l’arrêt des comprimés activés. En d’autres termes, elles n’ont aucun intérêt, si ce n’est celui de rassurer les utilisatrices sur l’absence d’une grossesse non désirée :). 

C’est pour cela que de nombreuses femmes décident d’enchaîner deux plaquettes sans pause ou d’opter pour la pilule progestative. Elles peuvent le faire pour leur confort ou tout simplement pour ne pas oublier de commencer une nouvelle plaquette (cette sorte d’oubli arrive fréquemment après 7 jours d’arrêt :p).

Quid des spottings sous pilule ?

Le spotting est le nom que l’on donne aux petits saignements qui peuvent apparaître en dehors de la période des règles. Il survient généralement à cause de l’action hormonale du contraceptif que tu peux prendre.

Les saignements sous pilule progestative

Les petits saignements sous pilule progestative en continu semblent être les plus fréquents car elles sont minidosées. On les rencontre la plupart du temps dans les trois premiers mois de prise de la contraception. S’ils se répètent fréquemment, a priori pas d’inquiétude à avoir sur la santé ni sur l’efficacité de la pilule. 

Néanmoins, comme ces spottings répétés peuvent être désagréables et gênants à vivre au quotidien, il ne faut pas hésiter à en parler à votre médecin ou gynécologue. Il pourra sûrement vous prescrire une autre contraception, plus en accord avec votre organisme.

Les spottings causés par les autres pilules prises en continu 

Si vous avez tendance à enchaîner les plaquettes sans pause, il se peut qu’au bout de quelques mois, vous remarquiez l’apparition d’épisodes de spotting. Pas d’inquiétude à avoir ! Pour remédier à cette situation, il est conseillé de respecter, selon le type de contraception, les 7 jours de pause ou la prise des placebos, tous les 3 à 4 mois.

Les saignements sous pilule en continu dû à un oubli

Comme expliqué précédemment, les saignements sous pilule sont la plupart du temps causés par un changement des taux d’hormones dans l’organisme, aussi si vous oubliez un comprimé, il se peut que vous constatiez des pertes de sang dans les jours qui suivent.

Prennez le plus rapidement possible le comprimé du jour (même si vous devez prendre deux comprimés dans la même journée) ; généralement si le retard est supérieur à 12 heures, il est convient d’utiliser un autre moyen de contraception (préservatif) pour éviter tout risque de grossesse non désirée. Dans tous les cas référez vous à la notice de votre contraception ou demandez l’avis d’un professionnel de santé.

Saignements sous pilule en continu : quand dois-je consulter ?

Il est nécessaire de demander l’avis d’un médecin et/ou gynécologue si :

  • les saignements sous pilule en continu sont fréquents,
  • les pertes de sang sont continues et/ou abondantes, 
  • les saignements sont accompagnés de douleur. 

Cela signifie que le dosage de cette pilule ne vous convient pas, qui plus est, saigner de manière chronique peut entraîner une anémie. Néanmoins, il est déconseillé d’arrêter la pilule sans en parler au préalable avec votre médecin pour éviter une grossesse non désirée. 

Herloop vous accompagne aussi avec la pilule en continu

Et oui, nos culottes menstruelles ne sont pas uniquement là pour vous durant les règles ! Vous pouvez aussi les utiliser durant les spottings, particulièrement nos modèles pour flux légers comme le sont le string London ou la culotte Paris.

Les plantes contre les règles douloureuses : tes alliées de tous les jours

Dans le blog de Herloop on évoque souvent le thème des règles douloureuses et des moyens disponibles pour les soulager. Et pour cause, on estime qu’environ 50% des femmes ont des règles douloureuses, et 10% d’entre elles sont incommodées au point de devoir modifier leurs activités quotidiennes.

On avait énuméré quelques astuces pour soulager les douleurs de règles comme la bouillotte, le sport, les massages…et l’une d’entre elle était notamment les plantes. En effet, les plantes on des vertus reconnues pour atténuer les douleurs liées aux règles. On vous propose aujourd’hui tout un billet consacré à ce sujet. 

Phytothérapie et menstruations : la solution miracle ?

Chez Herloop nous essayons de faire en sorte que toutes les femmes puissent vivre leurs règles sereinement, c’est pour cela que nous favorisons les méthodes naturelles comme le sport, le repos, une alimentation équilibrée et un mode de vie, etc… 

Évidemment une simple tisane ne suffira pas contre des règles extrêmement douloureuses, ici l’idée c’est surtout de donner quelques conseils pour atténuer les douleurs. Gardez en tête qu’il n’est pas normal d’avoir des dysménorrhées handicapantes : si elles ne sont pas soulagées par un antalgique disponible en vente libre en pharmacie (type paracétamol ou ibuprofène), il convient de consulter son médecin ou ton gynécologue pour trouver un traitement adapté ; d’autant plus que des règles douloureuses peuvent être la manifestation d’une pathologie sous-jacente.

Quoi qu’il en soit, les plantes médicinales peuvent apporter un vrai confort. Attention toutefois à ne pas jouer au maître de potions en herbe en mélangeant tout et n’importe quoi et/ou en surdosant les principes actifs. Comme tout remède, même les plus doux et naturels, il existe des contre-indications et une posologie à respecter, or les tisanes et les huiles essentielles ne font pas exception à la règle.

Où trouve-t-on ces remèdes naturels ?

La plupart de ces plantes sont disponibles en grande surface ou en pharmacie mais on conseille toutefois de préférer un magasin bio, et encore mieux, un herboriste. Ce spécialiste des plantes médicinales pourra vous conseiller les végétaux et posologies adaptés à vos besoins. Il pourra même réaliser lui-même un mélange de plusieurs de ces plantes pour proposer une tisane contre les règles douloureuses sur mesure.

Plantes et règles douloureuses : les choisir en fonction de tes besoins

Lorsque l’on parle des troubles liés aux règles, on sait qu’ils peuvent être multiples car ils diffèrent d’une femme à une autre.

Pour lutter contre les douleurs spasmodiques

La sauge

En réalité, deux variétés de sauge peuvent aider en cas de douleurs au ventre. Il s’agit de la sauge officinale (salvia officinalis) et de la sauge sclarée (salvia sclarea). Pourquoi ? Car elles présentent des caractéristiques similaires à celles des oestrogènes (grâce aux phyto-œstrogènes) et sont de puissants anti-inflammatoires. C’est pourquoi, elles sont recommandées au moment de la puberté et de la ménopause (à des périodes où les taux hormonaux fluctuent beaucoup).

Sachez toutefois que la sauge est contre-indiquée en cas d’hyperœstrogénie ou de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, cancer de l’utérus). C’est pour cette raison que l’on déconseille d’utiliser cette plante sur une longue période sans avis médical préalable.

L’achillée millefeuille

L’achillée millefeuille contient des flavonoïdes et de l’azulène, deux composants reconnus pour leurs propriétés antispasmodiques, anti-inflammatoires et relaxantes. Les flavonoïdes pourraient avoir une action bloquante sur l’une des étapes conduisant à la production des œstrogènes, ce qui jouerait un rôle important dans le soulagement des douleurs liées aux règles. L’achillée millefeuille est réputée pour soulager les crampes (notamment celles de l’utérus) et les maux de ventre.

Les feuilles de framboisier

Les feuilles de framboisier contiennent de la frangine et des flavonoïdes qui sont réputés pour leur propriétés antispasmodique et tonique (la frangine stimule les muscles utérins et permet de lutter contre ses contractions au moment des règles). Les feuilles de framboisier sont donc idéales pour combattre les crampes et les spasmes dus à la contraction de l’utérus pendant les règles. Pour plus d’efficacité, il est possible de commencer par des tisanes quelques jours avant la survenue des règles.

Le fenouil

L’huile essentielle et les graines de fenouil sont souvent recommandées dans le cas de règles douloureuses. Le fenouil contient de la fenchone : c’est grâce à elle que cette plante serait particulièrement efficace pour combattre les spasmes douloureux au cours des règles. En revanche, afin de prévenir des effets toxiques de certaines substances contenues dans cette plante, il est recommandé de ne pas prendre plus de 7 g de fruits séchés par jour et de ne pas poursuivre le traitement plus de deux semaines d’affilée.

La valériane

La valériane (aussi surnommée “herbe à chats”) en plus de ses propriétés antispasmodiques, apaise. Elle se consomme en tisane le soir, pour aider à mieux dormir. Pour être efficace, il est conseillé de prendre un peu de valériane sur plusieurs semaines.

Pour soulager les céphalées

En cas de maux de tête en lien avec les règles, on conseille aussi le gingembre. En plus d’être un excellent inflammatoire, il soigne les migraines. Selon les goûts, on peut le consommer haché et mélangé dans un verre d’eau mais aussi sous la forme d’une tisane en faisant infuser un peu de gingembre frais dans une tasse d’eau très chaude (avec un peu de sucre ou de miel si besoin). La valériane fonctionne aussi très bien contre cette algie.

Pour calmer le stress et l’irritabilité

En plus de ses propriétés antispasmodiques, la mélisse est top pour apaiser et réguler ton organisme : elle agit comme un stimulant et un anxiolytique. 

Comment soulager les règles douloureuses avec une tisane ?

La plupart des infusions à base de plantes médicinales se préparent de la même façon :

  1. Compte une à deux cuillères à café pour une tasse.
  2. Laisse infuser dans de l’eau très chaude pendant une dizaine de minutes.
  3. Tu peux ensuite en consommer jusqu’à trois fois par jour.

Et le thé ?

Certains thés sont eux aussi efficaces pour soulager les dysménorrhées. C’est le cas notamment du thé vert qui contribuerait à réduire la rétention d’eau en faisant aller aux toilettes plus fréquemment. Vous pouvez aussi opter pour le thé au gingembre ; certes il sera moins efficace qu’une tisane de gingembre frais mais pourra être un petit plus pour agrémenter le quotidien. Attention toutefois à ne pas abuser du thé car il n’est pas tellement recommandé en période de règles.

Les huiles essentielles pour soulager les douleurs menstruelles

Après les tisanes contre les règles douloureuses, place aux huiles essentielles (bien que certaines plantes dont nous allons te parler peuvent elles aussi être infusées). 

  • Dans le cas de céphalées menstruelles, il est recommandé tout particulièrement la menthe poivrée, la grande camomille (celle-là, pas une autre :p) ou encore la lavande. Allongez-vous dans un endroit calme (de préférence dans le noir), appliquez quelques gouttes d’huile essentielle sur le bout des doigts et masse tes tempes. Tu peux aussi fermer les yeux. 
  • Pour soulager les douleurs au niveau du ventre, vous pouvez prendre le temps de vous masser le bas-ventre plusieurs fois par jour. Pour ce faire, il convient de mélanger un peu d’huile végétale avec quelques gouttes d’huiles essentielles. Dans ce cas, on conseille les huiles essentielles de sauge sclarée (encore elle !), d’estragon ou de basilic.

Les huiles essentielles sont intéressantes car elles peuvent être utilisées seules ou associées (on dit alors “en synergie”).

On espère que cet article vous a plus ! Comme le sujet est particulièrement vaste, nous l’avons volontairement restreint aux plantes en lien avec les règles douloureuses, or elles peuvent aussi soulager le syndrome prémenstruel (ou SPM), influer sur la régularité du cycle ou encore sur l’abondance du flux. 

Aussi, n’hésitez pas à parcourir nos billets concernant ces thèmes, vous y trouverez certainement d’autres astuces qui vous permettront de vivre vos règles plus sereinement 🙂

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Comment avoir des règles plus courtes ?

Nous avons déjà évoqué ce sujet en filigrane dans plusieurs billets. En effet, si tu souffres de règles abondantes et douloureuses, tu t’es déjà certainement demandé s’il était possible de réduire leur durée. On ne va pas te mentir en te listant des méthodes miracles mais plutôt te présenter de vraies solutions, certes moins spectaculaires mais qui ont fait leurs preuves.

Faire du sport

Une activité sportive régulière, y compris durant la période des règles, permet de réguler le cycle menstruel, d’atténuer les douleurs menstruelles voire de réduire la durée des saignements. En outre, le sport contribue à muscler le plancher pelvien. Ça tombe bien, on a sorti une collection de culottes menstruelles spéciale sport qui te permet de bouger comme bon te semble !

S’aider des plantes

On t’a déjà parlé du gattilier (aussi connu sous le nom d’arbre au poivre) qui permet d’atténuer le SPM et de réguler le cycle menstruel ; en raison de ses propriétés, il peut aussi contribuer à réduire la durée des règles. Tu peux également te faire des tisanes d’achillée millefeuille car cette plante est reconnue pour ses vertus hémostatiques (elle réduit la durée des saignements en contractant les tissus ou les vaisseaux sanguins de l’utérus).

Si tu es plutôt adepte de l’homéopathie, tu peux essayer de prendre 2 granules 3 fois par jour de Melilotus 5 CH, utilisé pour les troubles des règles. Bien entendu, nous te conseillerons toujours d’en discuter avec un homéopathe pour trouver la bonne méthode et surtout celle qui te conviendra le mieux 🙂

Faire l’amour durant les règles !

Avoir une activité sexuelle durant les règles a plusieurs vertus, parmi lesquelles de réduire la durée des règles ! Et oui, en plus d’aider à soulager les douleurs, le sexe durant les règles provoque une légère augmentation du flux, ce qui logiquement contribue à diminuer le nombre de jours de tes règles. Libre à toi de tester ou pas mais rappelle-toi que seule toi peux décider.

Certaines méthodes contraceptives peuvent influer sur la durée des règles

Comme nous l’avons déjà vu, il existe différents moyens de contraception ; certains d’entre eux peuvent te permettre d’avoir des règles plus courtes, moins abondantes voire plus aucune menstruation ! C’est notamment le cas des pilules progestatives, du stérilet hormonal ou encore de l’implant contraceptif. N’hésite pas à en parler à ton médecin, il pourra te conseiller un traitement adapté à ton âge et à ta situation.

Avoir une alimentation équilibrée

L’une des clés d’un cycle régulier est un mode de vie sain associé à une alimentation équilibrée. Néanmoins quelques astuces supplémentaires existent pour réduire la durée des saignements des règles. Tu peux favoriser durant cette période les aliments riches en vitamine C afin d’éliminer plus rapidement la progestérone présente dans ton organisme et par là même faire en sorte que la muqueuse utérine se détache plus facilement.

Tester la méthode du flux instinctif libre

Le flux instinctif libre (FIL) consiste à maîtriser les écoulements sanguins de façon naturelle et instinctive. L’idée est de retenir consciemment son flux et de le relâcher lorsqu’on arrive aux toilettes. Concrètement, il faut contracter le périnée et les muscles pelviens pour retenir le flux à l’intérieur du vagin. Or en plus de se réapproprier son corps, le FIL permettrait de réduire la durée des règles.

La culotte de règles, l'alliée idéale pour tester le flux instinctif libre sans stress :

 

La prise d’anti inflammatoires

Il faut également savoir que certains traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens disponibles en vente libre (comme l’ibuprofène) peuvent contribuer à réduire la production de prostaglandines. Or cette hormone influe sur la douleur et le flux des règles, aussi en diminuant sa sécrétion dans ton organisme, tu peux espérer que tes règles soient moins douloureuses et plus courtes.

Attention toutefois, comme tout médicament, la prise d’anti-inflammatoires n’est pas sans risque (veille à bien respecter la posologie et n’hésite pas à te renseigner auprès de ton pharmacien pour connaître les contre-indications).

Néanmoins, ce traitement ne peut pas convenir à tout le monde : si tes règles durent longtemps et sont douloureuses, tu ne dois pas rester dans cette situation. Il est primordial que tu consultes au plus vite ton gynécologue ou ton médecin traitant pour qu’il te propose une solution adaptée à ta situation.

Mes règles sont très longues, que faire ?

On considère que les règles sont anormalement longues quand elles durent plus de 7 jours et/ou si elles s’accompagnent de saignements abondants (tu perds plus de 80 ml de sang par cycle). Dans ce cas, il est important que tu prennes conseil auprès de ton gynécologue. Les règles abondantes et durables dans le temps peuvent résulter d’une maladie sous-jacente ou d’un trouble nécessitant un traitement. 

De la puberté à la ménopause, les règles reviennent tous les mois aussi il est important de faire en sorte que cette période soit la plus normale possible. Loop ne te le dira jamais assez, avoir ses règles ne doit pas être une source de gêne, de frustration ou de souffrance, c’est pourquoi nous te conseillons au mieux pour que tu vives ta vie comme tu l’entends et que tu soies bien dans ton corps.

Premier rendez-vous chez le gynécologue

Tu as peut-être l’âge où tu commences à te poser des questions quant à un premier rendez-vous chez le gynécologue. Mais justement, à quel moment est-il recommandé de prendre ce premier rendez-vous chez ce professionnel de la santé ? Et, surtout, à quoi s’attendre pendant la consultation ? Herloop répond aux questions que tu peux te poser.

Les rendez-vous chez le gynécologue ou la sage-femme ne concernent pas seulement la grossesse et le suivi prénatal : dès l’adolescence, il peut être judicieux d’aller consulter ces spécialistes.

À quel âge prendre ton premier rendez-vous chez le gynécologue ?

D’un point de vue médical, l’âge prévu pour un premier rendez-vous gynécologique est 21 ans. Mais l’idéal est un juste milieu entre les recommandations des professionnels et ton ressenti. Tu peux le prendre à 15 ans comme à 25 ans. Cependant sache qu’il est toujours utile de se faire suivre pas un spécialiste même si on a pas forcément de problème gynécologique.

Pour trouver un mode de contraception

Il est possible que tu aies des questions concernant les différentes méthodes de contraception et que tu souhaites te préparer avant un premier rapport sexuel. Là encore, s’il n’y a aucune obligation, c’est une attitude responsable qui ne peut qu’être encouragée.

Au moment des premières règles

Peut-être que tu viens d’avoir tes premières règles et que tu as des interrogations que tu souhaiterais adresser à un professionnel de la santé plutôt qu’à un membre de ta famille. S’il n’y a aucune obligation de consulter à ce moment-là, cela peut toutefois être une bonne occasion d’avoir un premier contact avec un gynécologue et ainsi t’habituer à ces visites qui ponctueront ta vie de femme.

A l’adolescence

Enfin, peut-être souhaites-tu tout simplement avoir un premier rendez-vous avec un gynécologue pendant ton adolescence, pour poser des questions par rapport à ton corps ou ta sexualité. C’est une bonne démarche, qu’il est recommandé de faire quand tu te sens prête ou quand tu sens qu’il est temps.

Peut-être en revanche que tu es la maman d’une adolescente qui se pose des questions. Dans ce cas, le mieux à faire est d’aborder tranquillement le sujet tout en la laissant choisir le moment où le rendez-vous sera effectivement pris.

Comment trouver son gynécologue ?

Il y a de fortes chances pour que tu prennes ton premier rendez-vous chez un gynécologue qui t’a été conseillé par ta mère, ta sœur ou une amie. Cela peut effectivement être rassurant d’aller chez quelqu’un dont on a entendu du bien. Par la suite, libre à toi de changer si te le souhaite.

Si tu n’a personne qui peut te conseiller pas de panique ! Pour trouver ton gynécologue, tu peux aussi :

  • demander conseil à ton médecin généraliste de te conseiller un gynécologue
  • demander à un centre de planning familial (gratuit pour les mineures et les personnes en difficultés financières)
  • chercher un gynécologue sur internet pas loin de chez toi (n’hésite pas à regarder les avis google pour te guider)

Le savais-tu ? Ton médecin généraliste peut aussi effectuer ta première consultation gynécologique et assurer ton suivi. Il suffit de lui demander ^^

Comment se passe le premier rendez-vous chez le gynécologue ?

La prise de rendez-vous

Un rendez-vous chez le gynécologue peut se prendre :

  • par téléphone directement en appelant le numéro indiqué ;
  • via Doctolib en indiquant “gynécologue ” et le nom de ta ville ;
  • directement à ton médecin dans le cas ou c’est lui qui va assurer to suivi gynécologique.

Et puis, voilà : le premier rendez-vous est pris. Il n’y a plus qu’à ! Il y a de fortes chances pour que tu aies commencé à stresser avant même de prendre le rendez-vous. Pourtant, il n’y a pas lieu d’angoisser outre mesure.

Si tu le souhaites, tu peux aller au rendez-vous accompagnée de ta maman ou d’une proche avec qui tu te sens en confiance et à l’aise. Tu peux aussi choisir d’y aller seule si c’est moins stressant pour toi ou si ton environnement familial est compliqué.

L’échange avec le gynécologue

La première consultation chez le gynécologue est généralement destinée à faire le point sur ton adolescence et sur ton état général de santé : c’est ce qu’on appelle l’anamnèse, à savoir une sorte d’enquête médicale préalable.

Le gynécologue a en effet besoin de savoir si tu es en bonne santé, si tu as des antécédents familiaux ou si certaines femmes de ta famille ont été touchées par certaines maladies, notamment les cancers féminins (sein, ovaires, utérus, etc.). Ces informations sont d’autant plus importantes qu’elles permettent de déterminer quelle contraception te conviendra le mieux.

Le médecin te demandera également si tu prends des médicaments, si tu as des règles régulières ou encore si tu as déjà eu un rapport sexuel. De manière générale, le gynécologue te posera toutes les questions qui lui permettront de cerner ta vie d’adolescente et de femme.

Si tu as des questions, des inquiétudes ou si tu souhaites partager une information qui te paraît nécessaire, c’est le moment idéal pour le faire : tu seras mieux prise en charge si ton docteur te connaît bien. De même, tu seras plus à l’aise avec ton gynécologue si tu te sens libre d’aborder les points qui te tiennent à cœur.

L’examen lui-même

Après cet échange, selon ton âge et ta situation, il est probable que le gynécologue souhaite t’examiner. Mais pas de panique, cet examen gynécologique ne dure généralement pas longtemps. Tu entends sûrement parler de frottis et de toucher vaginal, mais si c’est ce qui t’inquiète, sache que ce n’est pas systématique lors d’une première visite, surtout si tu es encore vierge.

Dans le cas où l’examen est plus complet, le gynécologue te laissera te déshabiller tranquillement, sachant qu’il est généralement possible de garder le haut (ou au moins ton soutien-gorge), puis te demandera de t’allonger sur la table. Une table de gynécologue dispose d’étriers de chaque côté afin de permettre au médecin de t’examiner plus facilement. Si la chose peut sembler impressionnante au début, finalement on réalise vite que c’est plus pratique, aussi bien pour le médecin que pour la patiente.

Plus tard, lors de suivis annuels, le gynécologue procède généralement à un frottis, à un toucher du vagin afin de vérifier que tout va bien au niveau de l’utérus, des ovaires et du périnée, et enfin à une palpation des seins et des aisselles pour s’assurer qu’il n’y a pas de grosseurs anormales. Rien de bien méchant, surtout lorsque cela devient une habitude. Au contraire, ces dépistages sont essentiels pour prévenir d’une IST ou de tout autre risque maladie.

À quelle fréquence effectuer ce bilan ?

Tout dépend de ton âge et de tes antécédents. Il est conseillé d’y aller au moins tous les deux ans. Mais cela peut être aussi une fois par an ou tous les six mois (notamment si tu prends une contraception).

En conclusion, il n’y a pas vraiment d’âge pour un premier rendez-vous chez le gynécologue ou une sage-femme, mais il est recommandé de le prendre pendant l’adolescence, entre les premières règles et les premiers rapports, sachant que l’âge de toutes ces « premières » peut varier et qu’il n’y a pas lieu de stresser en comparant ta situation avec celles des copines ou avec ce que tu vois sur Internet. 

Le plus important est que tu t’écoutes et que tu abordes ce premier rendez-vous comme une chose tout à fait naturelle et normale. C’est le meilleur moyen de dédramatiser ces visites importantes et de se sentir à l’aise avec cette partie de ta vie de femme.

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La pilule : le seul moyen de contraception chez la femme ?

La contraception désigne tous les moyens disponibles pour éviter une grossesse non désirée à la suite d’un rapport sexuel. Comme nous allons le voir dans cet article, il existe plusieurs moyens de contraception pour la femme et l’homme. Attention, tous ces dispositifs ne prémunissent pas d’une IST : pour te protéger des maladies sexuellement transmissibles, tu dois recourir à un préservatif.

Pour plus de clarté, j’ai dissocié dans ce billet les méthodes de contraception mécaniques et hormonales. J’espère que cela va t’aider à y voir plus clair et à faire ton choix en toute connaissance de cause. 

Quoi qu’il en soit, il est primordial d’en discuter avec ton médecin ou ton gynécologue car chaque femme est unique et tous les moyens de contraception ne peuvent pas te convenir.

La contraception mécanique

Le contraceptif mécanique est un dispositif visant à créer une barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule. Il ne nécessite donc pas l’utilisation d’hormones.

Le stérilet en cuivre

Le DIU en cuivre est le seul moyen de contraception sans hormones pour femme qui soit réversible et permanent. Le stérilet est placé à l’intérieur de l’utérus. Ce dispositif en cuivre est en forme de T et mesure environ 3,5 cm de longueur. Le cuivre agit sur la paroi utérine en rendant la nidation de l’ovocyte impossible et les spermatozoïdes inactifs. Le stérilet a l’avantage d’être efficace dès le premier jour de pose et peut être, le cas échéant, utilisé comme moyen de contraception d’urgence.

Si cette méthode de contraception t’intéresse, sache qu’elle nécessite généralement deux rendez-vous chez ton gynécologue. Lors du premier entretien, le praticien s’assurera que ce mode de contraception peut te convenir (contrairement aux idées répandues, il convient aussi aux femmes n’ayant pas eu d’enfant). La pose s’effectue durant les premiers jours des règles lors du second rendez-vous. Cette pose peut être soulagée par une anesthésie locale.

Selon les modèles, le DIU protège efficacement contre les grossesses non désirées pendant plusieurs années (5 ans dans la plupart des cas) mais peut être retiré à tout moment. Le stérilet en cuivre est très apprécié car il offre une méthode de contraception efficace, fiable et sans hormone, à laquelle on ne pense pas.  Le partenaire ne sent généralement pas durant le rapport sexuel (dans le cas contraire, il est possible de couper les fils qui peuvent dépasser du col).

En revanche, le DIU cuivre peut avoir comme inconvénient de provoquer des règles plus longues, abondantes et douloureuses.

Les préservatifs masculin et féminin

Les préservatifs sont les seuls contraceptifs efficaces contre les infections sexuellement transmissibles. Ils conviennent plutôt aux relations sexuelles ponctuelles.

  • Le préservatif pour homme, s’il est utilisé correctement, protège à la fois des IST et des grossesses non désirées. Il s’enfile sur le pénis en érection avant la pénétration et doit être retiré après l’éjaculation. Il est très efficace et ne coûte pas cher. Tu peux en trouver en pharmacie, dans des distributeurs dans la rue ou dans les grandes surfaces. En revanche, il faut faire attention à bien respecter la date de validité, que l’emballage ne soit pas détérioré et qu’il comporte bien les marquages CE ou NF. 
  • Le préservatif féminin se place dans le vagin, il est maintenu en place grâce à deux anneaux (l’un interne, le second externe). Il peut être mis en place plusieurs heures avant le rapport sexuel et doit être enlevé et jeté après celui-ci (mais pas forcément juste après l’éjaculation). Tu peux acheter des préservatifs féminins en pharmacie sans ordonnance mais ils coûtent plus chers que leur équivalent masculin.

Le diaphragme

Le diaphragme doit être associé à un spermicide car utilisé seul il est relativement peu efficace contre les grossesses non désirées car sa mise en place est assez compliquée. En effet, il s’agit d’un petit capuchon en silicone que l’on place au niveau du col de l’utérus avant un rapport sexuel et qui doit être conservé 6 à 8 heures après ce dernier. Il existe plusieurs tailles de diaphragme pour s’adapter à toutes les morphologies.

Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le diaphragme ne protège pas contre les IST. Une prescription médicale est nécessaire pour l’obtenir.

Les méthodes contraceptives hormonales

La contraception hormonale est destinée à l’usage exclusif des femmes. Son but est, selon les cas, de  : 

  • bloquer l’ovulation,
  • compliquer voire de stopper le passage des spermatozoïdes en rendant la glaire cervicale plus épaisse,
  • rendre la paroi utérine peu propice à la nidation.
     

Quel que soit le moyen de contraception hormonal choisi, un rendez-vous préalable avec ton médecin, ton gynécologue ou encore ta sage-femme est nécessaire pour s’assurer de l’absence de contre-indication. De même, régulièrement, une prise de sang doit être réalisée afin de vérifier que tout va bien. Enfin, n’oublie pas que les dispositifs de contraception ne te dispensent pas du frottis annuel et de l’utilisation d’un préservatif.

La pilule contraceptive (ou plutôt les pilules contraceptives)

La pilule est certainement l’un des moyens contraceptifs les plus utilisés. En réalité, on distingue deux types de pilules : les pilules combinées et les pilules progestatives.

La pilule combinée

La pilule combinée ou œstroprogestative (qui contient des œstrogènes et de la progestérone). Elle bloque l’ovulation, empêche la fécondation et l’implantation. La pilule œstroprogative se prend pendant 21 jours (avec 7 jours d’arrêt) alors que la pilule progestative se prend en continu (un oubli de 24h est toléré).

La pilule œstroprogestative est déconseillée aux femmes de plus de 35 ans qui fument, à celles qui allaitent, qui ont eu un AVC, qui souffrent d’un diabète grave, d’obésité sévère, d’hypertension artérielle ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite ou de thrombose.

Les différentes sortes de pilules œstroprogestatives :

  • les minidosées : ce sont des pilules qui comportent le moins d’œstrogènes ;
  • les monophasiques : tous les comprimés ont autant de progestérone que d’œstrogènes ;
  • les pilules biphasiques : la plaquette contient deux sortes de comprimés avec deux dosages différents ;
  • les pilules triphasiques : la plaquette contient trois types de comprimés avec trois dosages différents.

Quid des générations de pilules combinées ?

On distingue 4 générations de pilules combinées :

  • Les pilules de première génération : ce sont les premières pilules apparues dans les années 1960. Elles sont fortement dosées en œstrogènes. Elles provoquent pas mal d’effets indésirables comme un gonflement des seins, des migraines, des nausées, ou encore des troubles vasculaires.
  • Les pilules de 2e génération (commercialisées dans les années 70 et 80) contiennent des progestatifs tels que norgestrel et lévonorgestrel. Ce changement de composition a permis de réduire certains des effets notoires liés aux premières pilules.
  • Les pilules de 3e génération datent des années 1990. Elles associent trois nouvelles hormones synthétiques de la progestérone :  le gestodène, le désogestrel et le norgestimate. Elles ont pour objectif de réduire davantage les effets secondaires des précédentes pilules mais elles sont désormais associées à un risque d’accident thrombo-embolique plus important que les pilules de deuxième génération.
  • Les pilules de 4e génération sont donc les plus récentes. Elles contiennent un nouveau progestatif : la drospirénone. Leurs effets indésirables sont similaires à ceux des pilules de 3e génération.

C’est pourquoi, il est demandé aux professionnels de santé de prescrire les pilules de 2e génération en priorité. Néanmoins, il se peut que ce type de pilules ne te conviennent pas et que seules les dernières générations soient adaptées à ton organisme. N’hésite pas à échanger à ce sujet avec ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme :).

La pilule progestative

La pilule appartient elle aussi à la famille des pilules microdosées. À la différence de la pilule œstroprogestative, elle ne contient pas d’œstrogènes mais seulement de la progestérone de synthèse à faible dose (elle empêche rarement l’ovulation). Par contre, elle induit une modification de la muqueuse utérine et un épaississement de la glaire cervicale. Elle doit être prise tous les jours à heure fixe (une tolérance de 3h existe) car elle n’agit que pendant 27h d’affilée. 

La pilule progestative est sans danger pour la plupart des femmes, y compris pour celles présentant les cas de contre-indications des pilules œstroprogestatives.

Quelle soit progestative ou combinée, l’efficacité de la pilule contraceptive est importante, à la condition qu’elle soit prise à heure fixe tous les jours et sans oubli. L’accès à cette sorte de contraception nécessite une ordonnance médicale.

Les effets secondaires de la pilule

La prise d’une pilule contraceptive peut provoquer un certain nombre d’effets secondaires plus ou moins dérangeants comme des saignements entre les règles (spottings), une sécheresse vaginale, des maux de tête, des douleurs aux seins, une prise ou une perte de poids, de l’acné, une baisse de libido, une sensation de jambes lourdes, des nausées, une anomalie lipidique (un taux de cholestérol et de triglycérides anormal), etc… Ces manifestations physiques ou psychiques peuvent être gênantes, elles sont même souvent le signe que ta pilule actuelle ne te convient pas ou plus et qu’il est grand temps d’en changer.

Cas particulier : la pilule du lendemain

Cette pilule progestative doit être prise uniquement en urgence. Elle est disponible en pharmacie et dans les centres de planning familial sans prescription médicale. Elle peut être délivrée aux jeunes filles, y compris aux mineurs. La pilule du lendemain doit être prise le plus rapidement possible après le rapport sexuel à risque (le délai maximal est de 72h) pour empêcher toute grossesse non désirée. Elle a pour effet de bloquer l’ovulation et de rendre la paroi utérine moins favorable à la nidation mais reste moins efficace que les autres pilules contraceptives.

Le stérilet (DIU) hormonal

Placé dans l’utérus, le stérilet hormonal permet est efficace pendant plusieurs années (généralement 5 ans). Aussi appelée dispositif intra-utérin, cette petite tige assure une diffusion régulière d’un progestatif dans l’utérus. Généralement, le stérilet est posé durant les premiers ou derniers jours des règles. 

Longtemps réservé aux femmes ayant déjà eu au moins un enfant, le DIU hormonal convient également aux nullipares. Il a de nombreux avantages : 

  • une fois installé, on y pense plus. Contrairement à la pilule, il n’y a pas de risque d’oublis ;
  • il peut diminuer les douleurs des règles ;
  • il peut réduire l’abondance des règles ;
  • certaines femmes voient leurs règles disparaître.

Il peut toutefois avoir comme effets secondaires de provoquer des spottings. 

L’implant contraceptif

L’implant contraceptif fonctionne de la même façon que le stérilet hormonal ; comme son nom l’indique, à la suite d’une anesthésie locale, il est implanté sous la peau dans le bras (on peut le sentir au toucher). Efficace pendant 3 ans, ce petit bâtonnet de 4 cm de long pour 2 mm de diamètre diffuse un progestatif et supprime l’ovulation. Il peut provoquer un arrêt des règles. Pour ce qui est de ses inconvénients, on peut citer la cicatrice qu’il laisse à son retrait, des spottings relativement fréquents ou encore la prise de poids.

Le patch contraceptif

Le patch contraceptif agit de la même façon que la pilule. II suffit de le coller sur sa peau pendant 3 semaines et d’en changer chaque mois. Le patch a l’avantage d’être une contraception moins facile à oublier mais n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Sache toutefois que la plupart des mutuelles prennent en charge un forfait annuel pour la contraception, donc n’hésite-pas à te renseigner à ce sujet.

L’injection contraceptive

L’injection d’une dose d’hormone progestative se fait tous les trois mois par un professionnel de santé mais cette contraception est très peu utilisée. Elle peut aider les femmes qui ne supportent pas la pilule comme contraceptif mais n’est pas destinée à toutes les femmes (on la déconseille notamment aux jeunes filles n’ayant pas terminé leur croissance ou aux femmes à risque d’ostéoporose). L’efficacité de l’injection peut être amoindrie par la prise d’autres traitements et peut causer un certain nombre d’effets secondaires.

L’anneau vaginal

Pendant trois semaines, l’anneau vaginal est placé au fond du vagin, il est ensuite retiré pendant 7 sept jours (durant les règles). Le mois suivant, un nouvel anneau est inséré et ainsi de suite. 

Il s’agit d’un moyen de contraception œstro-progestative offrant une efficacité comparable à la pilule combinée ou au patch. Il cause généralement peu d’effets secondaires grâce à la diffusion faible et en continu d’hormones. 

Cette méthode contraceptive nécessite toutefois de bien respecter les délais de retrait et d’insertion. Les partenaires ne sentent généralement pas l’anneau durant le rapport sexuel (il est possible de le retirer durant 3 heures maximum). À l’instar des autres contraceptifs hormonaux, l’anneau vaginal nécessite une prescription médicale.

Les méthodes naturelles

Elles ont le vent en poupe ! On ne dénombre plus les articles qui les vantent et tu dois certainement connaître des amies qui ont fait le choix de se passer des méthodes de contraception traditionnelles (mécaniques et hormonales). 

Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelles : il peut s’agir de la méthode Billings, MAMA, Ogino mais aussi du retrait, de la courbe de température ou encore de la symptothermie… Or ces méthodes de contraception naturelles sont-elles fiables et faciles à utiliser ? Je t’en dis plus dans notre article entièrement dédié à la contraception naturelle.

La stérilisation comme méthode contraceptive

Enfin pour terminer ce panorama des moyens de contraception disponibles, je dois te parler de la stérilisation. Elle peut concerner aussi bien les femmes que les hommes.

La stérilisation féminine

Peu connue, la stérilisation féminine se décline en deux méthodes :

  • La ligature des trompes consiste à les sectionner puis à les suturer. Cette intervention se fait sous anesthésie générale, elle peut être réversible mais les chances de réussite sont alors comprises entre 40 et 85%.
  • La pose d’implants : ce sont des petits ressorts que l’on pose à l’entrée des trompes de Fallope. À termes, ils les bouchent. Cette méthode est moins invasive que la stérilisation par ligature car elle se fait par les voies naturelles sans anesthésie. Il s’agit d’un moyen de contraception irréversible. 

Dans les deux cas, elle ne supprime pas le cycle menstruel.  

La stérilisation masculine

La vasectomie est une opération chirurgicale qui se fait sous anesthésie locale. Elle consiste à inciser la peau du scrotum pour sectionner les canaux déférents (qui relient le pénis et les testicules). Ainsi le sperme ne contient plus de spermatozoïdes.

La vasectomie n’a aucune incidence sur le déroulement d’un rapport sexuel et sur le fonctionnement hormonal de l’homme. Comme pour la ligature des trompes, elle peut être réversible mais le taux de réussite est de l’ordre de 50%.

Les méthodes de contraception naturelles

De plus en plus de femmes se tournent vers la contraception naturelle, c’est-à-dire qu’elles arrêtent les contraceptions hormonales (comme la pilule, l’implant, le patch, l’anneau ou encore le stérilet hormonal) et/ou non hormonales (comme le préservatif, le DIU cuivre, le diaphragme associé à un spermicide ou à un gel contraceptif). 

L’engouement de notre génération pour les méthodes naturelles s’explique par la volonté de respecter et d’écouter son corps, d’arrêter de prendre des hormones de synthèse ou tout simplement par le fait que certaines d’entre nous n’ont pas réussi à trouver le contraceptif qui leur convenait.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, nous avons décidé de te proposer un tour d’horizon des méthodes naturelles de contraception en n’omettant pas d’évaluer leur fiabilité 🙂

Pourquoi choisir la contraception naturelle ?

Tu dois certainement avoir dans ton entourage plusieurs amies ou connaissances qui ont fait le choix de se passer de moyen de contraception médicamenteux. Pourquoi certaines femmes font-elles ce choix ?

  • la gratuité : en choisissant d’écouter son corps pour éviter de tomber enceinte, il n’y a plus besoin de prendre la pilule, de se faire poser un stérilet ou un implant par exemple. De ce fait, tu peux économiser un peu d’argent (notamment si tu prends une pilule peu ou pas remboursée par la Sécurité sociale).
  • l’absence de produits chimiques : il s’agit certainement de l’argument qui revient le plus souvent. En faisant l’impasse sur les méthodes de contraception traditionnelles, tu laisses ton corps fonctionner naturellement.
  • une contraception qui ne convient pas ou ne convient plus : nausée, migraine, fatigue, baisse de la libido, sécheresse intime, spotting à répétition, règles douloureuses et/ou abondantes, kystes ovariens, infection urinaire, perte ou prise de poids, rétention d’eau, cholestérol, acné… de nombreuses femmes sont confrontées à un moment ou à un autre de leur vie à des problèmes et des effets secondaires liés à leur moyen de contraception. 
  • la diminution des risques liés à la prise de contraceptifs hormonaux. Thrombose veineuse, thrombose artérielle, cancer de l’ovaire, du col de l’utérus ou encore du sein, etc… font partie des maladies potentiellement causées par la prise d’une contraception.

Quels sont les freins à la contraception naturelle chez la femme ?

Attention toutefois, les méthodes naturelles ont une efficacité moindre par rapport aux méthodes médicamenteuses ; comme nous allons le voir, elles demandent une attention de tous les instants et s’adressent plus particulièrement aux femmes ayant un cycle régulier qui ne prennent pas d’autres traitements. C’est pour cela que la plupart des gynécologues déconseillent ces méthodes (quant au ministère de la Santé, il affirme que 25 % des femmes utilisant une méthode naturelle tombent enceinte durant la première année d’expérimentation).

Aussi, avant de te lancer dans l’aventure, tu dois en parler avec un médecin et te montrer particulièrement vigilante dès le moindre retard de règles.

Quelles sont les méthodes de contraception naturelles les plus connues ?

Entrons maintenant dans le vif du sujet ! Comme nous allons le voir, ces techniques  permettent de mieux te connaître, de redécouvrir ton anatomie et de maîtriser de façon optimale ton cycle.

Nous avons choisi de te présenter ici les principales méthodes existantes, mais il faut savoir que d’autres techniques ont depuis vu le jour ; généralement, elles mélangent deux à trois des techniques que nous allons voir (c’est le cas notamment des méthodes Sensiplan, FEMM Health, CLER…).

Un prérequis essentiel : reconnaître sa période de fertilité

Tu as un cycle menstruel régulier ? Pour identifier ton jour d’ovulation, il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Cette méthode pour connaître sa période d’ovulation est donc très simple à mettre en œuvre.

Tu as un cycle menstruel irrégulier ? Tu verras dans cet article que les méthode d’observation du cycle t’aideront à reconnaître ta période de fertilité.

La méthode du retrait : attention

C’est la première méthode à laquelle on pense : le partenaire masculin se retire avant d’éjaculer. Cette technique n’est pas très fiable pour plusieurs raisons : 

  • l’éjaculation est un réflexe qui est donc difficile à contrôler ;
  • le liquide pré-éjaculatoire (les premières gouttes de sperme) contient suffisamment de spermatozoïdes pour féconder l’ovocyte, or il peut être sécrété durant le rapport sans que ton partenaire s’en rende compte.

De ce fait, le taux d’échec de cette technique dépasserait les 22%.

La méthode Billings

Cette méthode a été mise au point dans les années 1970, elle consiste à se fier à la glaire cervicale. Comme j’ai déjà pu te l’expliquer, les pertes vaginales évoluent au fur et à mesure du cycle menstruel suivant l’évolution de la sécrétion d’œstrogènes, elles sont un excellent indicateur de fertilité :

  • Durant la phase folliculaire, la glaire est opaque et épaisse. Elle ne s’écoule pas et le vagin semble sec. Il s’agit donc d’une période non fertile.
  • Quelques jours avant l’ovulation, les pertes blanches deviennent plus pâteuses et blanchâtres. Elles sont crémeuses et collantes.
  • Au moment de l’ovulation, elles sont liquides et transparentes afin de favoriser le passage des spermatozoïdes et donc la fécondation. C’est à ce moment du cycle que le vagin est le plus lubrifié.
  • À la fin de la phase lutéale, la glaire redevient sec, opaque et épaisse.

Cette méthode est théoriquement l’une des plus fiables mais dans la pratique les risques de grossesses sont assez élevés (1 à 22%). Elle nécessite de bien te connaitre et d’être à l’aise avec ton corps. Sache toutefois que certains facteurs comme l’utilisation d’un lubrifiant, une inflammation vaginale ou la prise de certains traitements sont susceptibles de modifier l’aspect de la glaire et par là même de fausser son analyse.

La courbe de température

Après l’ovulation, la sécrétion de progestérone par le corps jaune entraîne une légère augmentation de la température corporelle (de quelques dixièmes de degrés). Cette température un peu plus élevée dure toute la phase ovulatoire et lutéale (soit une quatorzaine de jours), jusqu’au premier jour du cycle suivant (c’est-à-dire l’arrivée des règles). 

Dès le premier jour de tes règles, tu dois prendre ta température, et ce tous les jours du cycle. Note ensuite sur un graphique ta température quotidienne ; au lendemain de l’ovulation, le décalage thermique se produit. Dès qu’il est constaté, il faut donc ne plus avoir de rapport. Cette période d’abstinence varie selon les couples.

Cette méthode est très complexe et contraignante à appliquer car :

  • elle limite beaucoup les rapports sexuels ;
  • la température doit être prise tous les matins avant le lever, avec le même thermomètre :
  • elle doit être pratiquée durant plusieurs cycles de suite, afin de repérer la régularité.

Enfin, il faut savoir que cette technique est peu fiable compte-tenu des nombreux facteurs pouvant modifier la température (alcool, santé, mode de vie, etc…). Selon l’OMS, cette pratique a un taux d’échec allant jusqu’à 25 % ! C’est pourquoi chez Loop, nous te déconseillons de l’utiliser seule.

La symptothermie 

Cette quatrième méthode est plus complète puisqu’elle combine la méthode Billing, la prise de température et l’observation de la glaire cervicale. Si tu veux la tester, tu dois t’y prendre quelques mois avant l’arrêt de ta contraception car tu dois être à l’aise avec ton corps et savoir reconnaître les différentes positions de ton col utérin (encore faut-il qu’il ne soit pas trop haut pour que tu puisses le toucher).

Un peu comme pour les pertes blanches, le col de l’utérus évolue beaucoup au cours du cycle menstruel :

  • en période non fertile : il est bas, dur, sec, fermé et incliné
  • en période fertile : il est haut, mou, humide, ouvert, haut et droit

Pour savoir si ton corps s’apprête à ovuler, tu peux aussi observer d’autres manifestations comme une forte de la libido, une tension au niveau des seins, une gêne au niveau du ventre etc…

Cette méthode fonctionne assez bien : si elle est bien respectée, son taux de réussite est de 98%.

Témoignage : Margot 30 ans, nous parle de sa contraception avec la symptothermie

Margot 30 ans, utilise la symptothermie depuis 5 ans maintenant. Elle nous a volontier partagé son avis sur cette méthode de contraception 🙂

“Si je devais faire un bilan de mes cinq années de pratique de la méthode symptothermique, je dirais toujours que je regrette de ne pas l’avoir connue avant .

Le jour où j’ai décidé de chercher une alternative à la contraception hormonale je n’en croyais pas mes yeux, d’apprendre qu’il existait une méthode fiable et à la portée de tous .

Il m’a fallu quelques temps pour décrypter les signaux envoyé par mon corps (j’ai été effrayé de me rendre compte que je n’avais aucune connaissance sur le cycle féminin) puis , j’ai pris confiance petit à petit, reconnu les signes qui étaient expliqués dans le manuel d’apprentissage que j’ai lu, j’ai vu que mon cycle fonctionnait correctement et que tout était cohérent .

Ça y est ! J’étais lancée ! Et cinq ans après, je suis toujours là. Fidèle à la méthode que j’ai choisie, je ne me suis pas lassée car je ne m’observe pas tous les jours : une partie du cycle seulement. Une fois le cyclogramme construit et interprété selon des règles précises , s’en est fini pour les observations jusqu’au prochain cycle !”

Si tu t’intéresses à cette méthode de contraception, il est conseillé d’apprendre le B.A.ba de la symptothermie avec un professionnel pour commencer afin de bénéficier de toute son efficacité. Il existe aussi plusieurs manuel pour qui veux se lancer dans la symptothermie et comprendre son corps. En voici quelques uns :

  • Cycle féminin et contraceptions naturelles”, par Audrey Guillemaud (existe en version débutant)
  • Prenez conscience de votre fertilité, par Rose Bianchi
  • Naturel et fiable, le Manuel – Association sensiplan

Et si tu veux en savoir plus, on a un article complet sur la méthode de la symptothermie 🙂

La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)

Disons le tout de suite, cette méthode est obsolète et n’est pas fiable (si l’on en croit les chiffres de l’OMS, dans 9% des cas cette méthode conduit à une grossesse). J’ai pourtant choisi de t’en dire quelques mots pour que tu en comprennes le principe. Cette méthode a été développée par un médecin japonais (les Italiens on trouvait un joli jeu de mots : “Oggi, no”, que l’on peut traduire par “pas aujourd’hui, chéri”). Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels.

En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l’ovulation et les deux jours qui la suive. 

S’il est vrai que sur le papier cette solution peut paraître pas mal, elle se heurte rapidement à la réalité du terrain. Tout d’abord, elle ne convient qu’aux femmes ayant un cycle menstruel très régulier. Mais même pour ces femmes, la méthode Ogino n’est pas sûre car de nombreux facteurs peuvent perturber le cycle (problème de santé, fatigue, stress, jetlag…).

La méthode MAMA

La méthode MAMA, pour Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée, fonde son principe sur l’infertilité lactionnelle. Dans les 6 mois qui suivent l’accouchement, si la jeune maman allaite exclusivement son enfant et n’a pas eu son retour de couches, elle n’est pas fertile. Néanmoins pour fonctionner correctement, la méthode MAMA nécessite que trois conditions soient réunies : 

  • Le nourrisson doit être nourri au sein jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Cette répétition est très importante car une diminution de la succion peut entraîner un retour du cycle menstruel.
  • Tu ne dois pas avoir eu tes règles depuis l’accouchement.
  • La méthode MAMA est valable durant les 6 premiers mois qui suivent l’accouchement (c’est la période nécessaire avant que ton corps rétablisse son cycle menstruel).

Cette méthode, si elle est respectée scrupuleusement, est très efficace : on estime que son efficacité serait de 98 à 99%. Néanmoins, elle trouve ses limites dans les mois qui suivent la fin de grossesse : dès que l’enfant atteint ses 5 mois, il faut prévoir une contraception pour anticiper le retour de couche qui survient normalement quelques semaines plus tard et ainsi éviter une grossesse non désirée. 

L’analyse de ton cycle grâce à un appareil

Si ces méthodes naturelles de contraception peuvent te paraître un peu fastidieuses, sache qu’il existe désormais des lecteurs associés à des applications qui permettent d’analyser avec précision ton cycle. Le principe est assez simple : le matin, avec ce petit appareil, tu prends ta température basale. Il l’enregistre et délivre les fenêtres fertiles et non fertiles avec une précision supérieure. L’inconvénient majeur est le prix : compte en moyenne 300 €. En plus, comme on l’a vu, la méthode de la température basale n’est pas la plus fiable qui soit. Une autre méthode, moins onéreuse, consiste tous les matins à mesurer le taux d’hormones ovariennes présentes dans les urines. Tu peux trouver facilement dans le commerce ces petites bandelettes. 

Avoir conscience qu’il y a toujours une probabilité…

Même s’il existe un risque de grossesse minime pour ce qui est de la contraception hormonale, opter pour la contraception naturelle, c’est aussi accepter la probabilité de tomber enceinte. Il est important d’en avoir pleinement conscience pour prendre sereinement cette décision et vivre de façon épanouie.

Chez Loop, on veut que toutes les femmes soient à l’aise avec leur corps, c’est pourquoi nous savons qu’il est important de trouver la méthode de contraception qui te convient le mieux. N’hésite pas à en parler à ton gynécologue ou ta sage-femme, elle pourra t’expliquer les atouts et les inconvénients de chacune de ces méthodes.

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Les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre

Il est important que tu choisisses ton mode de contraception selon tes préférences, tes habitudes et ton ressenti. Il se peut que tu préfères un contraceptif qui ne demande pas de rappel quotidien comme c’est malheureusement le cas avec la pilule (elle nécessite la prise quotidienne d’un comprimé) et que tu envisages la pose d’un DIU (dispositif intra utérin) par exemple en version stérilet en cuivre. Que tu en aies déjà parlé à ton gynécologue ou pas, voici quelques informations sur le stérilet en cuivre et son influence sur les règles.

Le stérilet en cuivre, comment ça se passe ?

Comment fonctionne le stérilet en cuivre ?

Le DIU sous forme de stérilet en cuivre est un dispositif d’environ 3 cm qui prend la forme d’un T et qui est en plastique souple. On parle de stérilet en cuivre car il dispose d’un fil de cuivre autour de sa tige, soit l’équivalent de 375 à 380 mm² de cuivre. Si on a toutes entendu parler du stérilet en cuivre, on ne sait pas toujours la raison pour laquelle il est en cuivre.

Le cuivre permet tout simplement d’empêcher les spermatozoïdes d’arriver jusqu’à l’ovule en les neutralisant. Autrement dit : le cuivre est un spermicide qui évite la survenue d’une grossesse à la suite d’un rapport sexuel.

La différence entre le DIU en cuivre et la pilule est qu’il ne bloque aucunement les cycles menstruels : l’ovulation se déroule normalement et les règles restent de vraies règles, et non des hémorragies de privation comme c’est le cas avec la pilule hormonale.

À noter qu’il existe également un DIU hormonal qui, lui, diffuse une petite quantité d’hormone progestative au niveau de la paroi de l’utérus, épaississant les sécrétions du cols de l’utérus et bloquant ainsi le passage des spermatozoïdes. Ceci dit, sa durée de vie est généralement limitée à 5 ans, contre 10 pour le stérilet en cuivre.

Quelle est l’efficacité du stérilet en cuivre ?

Le DIU cuivre est l’une des méthode contraception les plus efficaces disponibles. Avec lui, le risque de tomber enceinte est rare : chaque année, on compte une grossesse pour 125 femmes (soit 0,8 %).

Le stérilet en cuivre est efficace dès l’instant ou il est placé. Il peut aussi être utilisé aussi en contraception d’urgence s’il est placé jusqu’à 7 jours après une relation sexuelle.

Le stérilet en cuivre est-il pour toi ?

Tu as probablement entendu dire que le stérilet était plutôt réservé aux femmes ayant déjà eu des enfants. Toutefois, ce n’est pas, ou plus, vrai. Il est tout à fait possible de se faire poser un stérilet en cuivre en étant nullipare, c’est-à-dire en ayant jamais été enceinte ; celui-ci sera d’ailleurs légèrement plus petit que pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

L’avantage du DIU au cuivre est bien sûr qu’il est non-hormonal : il permet d’éviter les risques de maladies artérielles ou thromboemboliques. Comme dit plus haut, il n’agit pas sur l’ovulation et permet de conserver des règles naturelles. Enfin, il libère de l’alarme quotidienne que tu connais sûrement si tu as déjà pris la pilule.

En revanche, le stérilet en cuivre est contre-indiqué si tu as un fibrome, une IST pas encore guérie, une malformation de l’utérus ou d’autres éventuelles pathologies. Par ailleurs, le stérilet en cuivre pouvant rendre le flux des règles plus abondant, il est normal de s’interroger si tu as déjà des règles très abondantes, voire des règles hémorragiques.

Dans tous les cas, il est essentiel de bien te renseigner auprès de ton gynéco pour être sûre que le DIU au cuivre est une solution adaptée et sans risque pour toi.

Comment se déroule la pose d’un stérilet en cuivre ?

Pour procéder à la pose d’un DIU en cuivre, il est nécessaire de se rendre chez ton gynécologue. Après une première visite qui permettra de faire le point, de s’assurer que tu n’es pas enceinte et que tu n’as aucune contre-indication, tu pourras prendre un deuxième rendez-vous et prévoir la pose du stérilet en cuivre.

Ne sois pas étonnée si ton médecin te demande de prendre rendez-vous pendant tes règles : la pose d’un stérilet en cuivre se fait généralement vers le début ou la fin des règles. Outre la confirmation que tu n’es pas enceinte au moment de la pose, cela permet d’implanter le dispositif plus facilement car au moment des règles le col de l’utérus est ouvert.

L’insertion d’un DIU en cuivre se fait alors à l’aide d’un spéculum : le stérilet en cuivre est posé dans l’utérus en passant par le vagin. Le temps de pose d’un stérilet ne demande que quelques minutes, il n’y aucune raison de craindre la douleur outre mesure, même s’il est normal que tu appréhendes un peu.

Il se peut que dans les jours qui suivent la pose d’un stérilet en cuivre, tu ressentes quelques douleurs ou de l’inconfort, voire des saignements. S’il est essentiel de rester à l’écoute de ton corps et d’observer les éventuels effets secondaires, il convient aussi de garder en tête que ton corps doit aussi s’habituer au dispositif.

Pour ce qui est de la durée de vie d’un stérilet en cuivre, on peut compter être tranquille entre 3 et 10 ans selon les marques.

Le stérilet en cuivre et les règles

Quel est l’effet du stérilet en cuivre sur les règles ?

Comme dit plus haut, le stérilet en cuivre ne bloque pas les cycles menstruels : l’ovulation se déroule normalement, ce qui provoque des règles naturelles.

Certaines femmes font état de règles plus longues ou plus abondantes après la pose d’un stérilet, mais ce n’est pas systématique et cela peut également s’estomper au fil des mois. Dans ces cas-là, le corps peut mettre environ 6 mois à retrouver son flux menstruel habituel.

Dans le cas où tu remarquerais qu’effectivement tes premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre sont plus abondantes que d’habitude, tu peux te procurer une culotte Herloop destinée aux flux plus importants, telle que la culotte menstruelle taille haute Sofia. Cela te permettra de vivre ces quelques cycles d’adaptation au stérilet de manière plus sereine.

Les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre

Tes toutes premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre peuvent être plus longues que celles qui vont suivre. Certaines femmes font état de règles qui durent plus d’une semaine, voire plus de 10 jours. Il est également probable que ton flux soit plus important.

Toutefois, si ce genre de désagrément peut faire douter quant à la pose d’un stérilet en cuivre, il est primordial de garder en tête que c’est l’histoire de quelques cycles et que ton corps va s’adapter et retrouver une durée de règles et un flux plus normaux.

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En cas de doute ou si tu estimes que tes règles sont anormalement abondantes ou douloureuses, tu dois bien sûr contacter le gynécologue ou la sage-femme qui a posé ton stérilet et lui faire part de tes inquiétudes.

Sache d’ailleurs qu’il y a généralement une visite de contrôle prévue après les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre, dans une période allant jusqu’à 6 semaines après la mise en place du dispositif. Si cette visite est l’occasion de faire le point avec le médecin, il est tout à fait possible de contacter ton gynécologue entre-temps pour lui poser quelques questions pour te rassurer.

En conclusion, le stérilet en cuivre peut être une formidable méthode de contraception en raison de son caractère non-hormonal respectueux de l’ovulation et des règles naturelles. Toutefois, sa pose peut constituer une source de stress, surtout si tu n’es pas tout à fait à l’aise avec ton corps ou à l’idée d’aller chez le gynécologue. Le choix de ton mode de contraception t’appartient et il est essentiel que tu sois à l’aise avec tous les aspects de celui-ci. Dans le doute, mieux vaut continuer à se renseigner et à attendre d’être parfaitement sûre de ton choix.

Les premières règles après l’arrêt de la pilule

Que vous arrêtez la pilule pour un projet bébé, pour des raisons de santé ou pour essayer des méthodes de contraception plus naturelles, ce que vous vous demandez sûrement avant tout, c’est ce qui va se passer dans votre corps et quand vous allez avoir vous premières règles après l’arrêt de la pilule. Herloop vous explique tout sur l’arrêt de la pilule et la reprise des règles.

Comment se passe l’arrêt de la pilule ?

Quand et comment arrêter la pilule ?

Selon la situation, il est préférable de discuter de l’arrêt de la pilule avec votre médecin ou gynécologue avant de prendre une décision, notamment si vous souhaitez changer de contraceptif ou vous lancer dans des essais bébé.

Si vous arrêtez la pilule pour des raisons autres qu’un projet bébé, gardez en tête qu’il est possible de tomber enceinte dès le premier jour où vous ne prennez plus le comprimé hormonal. Il est donc important, en cas de rapport, d’utiliser une autre méthode de contraception telle que le préservatif si vous souhaitez éviter une grossesse.

En théorie, il est tout à fait possible d’arrêter la pilule du jour au lendemain, quel que soit le moment du cycle. Toutefois, si vos règles sont irrégulières et que vous souhaitez avoir une meilleure idée du moment de votre cycle, il est recommandé de finir la plaquette en cours pour essayer de faire coller au maximum avec le rythme que votre corps connaissait jusque là.

Arrêt de la pilule et projet bébé

Si vous arrêtez la pilule dans l’idée de tomber enceinte, il peut être judicieux d’en parler à votre gynécologue pour savoir comment vont se dérouler les prochains mois. En effet, le temps que le corps se réhabitue à un cycle naturel et que les règles reviennent, vous pouvez envisager de vous supplémenter en acide folique. L’acide folique, ou vitamine B9, est essentiel au bon développement du fœtus et s’assimile au bout de quelques semaines.

En faisant coïncider l’arrêt de la pilule avec le début de la supplémentation en acide folique, vous préparez votre corps à la future grossesse, tout en te laissant une marge de quelques mois pour retrouver des menstruations régulières et mieux calculer le jour de votre ovulation.

Quand arrivent les premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Pourquoi parle-t-on de premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Lorsque on prend une pilule dite microprogestative, celle-ci bloque l’ovulation, empêche la nidation de l’œuf au niveau de la muqueuse utérine et épaissit la glaire cervicale pour que les spermatozoïdes ne puissent pas traverser le col de l’utérus. Pourtant on saigne quand même. Ceci dit, vous avez sûrement déjà entendu que les saignements qui surviennent entre deux plaquettes ne sont pas réellement des règles, mais plutôt ce que l’on appelle une « hémorragie de privation ».

Il existe même des pilules à prendre en continu pour éviter ces saignements, mais peu de femmes les choisissent car, qu’on se le dise, on flippe toutes assez vite à l’idée de ne pas avoir ses règles, même si elles n’en sont pas vraiment.

Les saignements de privation ont donc une fonction plus psychologique qu’autre chose : ils vous aident à assimiler que vous n’êtes pas enceinte.

Combien de temps faut-il pour avoir ses premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Lorsque l’on prend la pilule, les hormones fonctionnent différemment. Il est donc normal que le corps ait besoin d’un peu de temps pour se réhabituer à un nouveau taux d’hormones après l’arrêt de la pilule.

Selon la raison pour laquelle vous arrêtez la pilule, vous êtes peut-être impatiente de voir le retour de votre cycle menstruel. Toutefois, il est possible que vos règles n’arrivent pas tout de suite ou qu’elles soient irrégulières pendant quelque temps. Pour autant il faut bien penser à se protéger même si vous n’avez pas encore eu vos premières règles après l’arrêt de ta pilule, si vous ne souhaitez pas tomber enceinte.

Une chose est certaine, le corps aura besoin d’au moins un mois pour éliminer les hormones générées par la pilule. Petit à petit la production naturelle d’hormones va reprendre le dessus et votre cycle naturel va se remettre en place. Il est donc raisonnable d’estimer au deuxième ou troisième mois environ vos premières règles après l’arrêt de la pilule.

Une fois les règles de retour, cela ne veut pas dire pour autant qu’elles seront parfaitement régulières après ça. Il se peut que le corps ait besoin d’un peu plus de temps pour reprendre un rythme et des cycles naturels. Pas de panique, donc, si vos règles tardent à arriver dans les quelques mois qui suivent l’arrêt de la pilule. Il arrive d’observer des règles irrégulières jusqu’à un an après l’arrêt de la pilule.

Voir ses règles tarder à revenir ou être irrégulières des mois après l’arrêt de la pilule peut être frustrant, mais faites confiance à votre corps : il va finir par se réguler et retrouver son rythme naturel.

Peur de voir des règles arriver sans prévenir et tout tacher ? La culotte menstruelle permet d'éviter de stresser :

Quels sont les autres effets de l’arrêt de la pilule ?

Outre les premières règles après l’arrêt de la pilule, on peut observer différents effets sur ton corps.

Il se peut par exemple que vous remarquiez des changements au niveau de vos symptômes de syndrome prémenstruel, de la durée de votre cycle ou encore au niveau de la qualité de votre peau.

Ce qui se passe avant tout, c’est qu’en arrêtant la pilule, il y a de fortes chances pour que votre corps retrouve ses anciennes habitudes : si votre cycle était irrégulier ou plus long que la durée d’une plaquette, il se peut qu’il le redevienne, tout comme il se peut que votre peau retrouve sa qualité d’avant la prise d’hormones de synthèse.

Certaines femmes font aussi état d’une variation de poids après l’arrêt de la pilule, aussi bien d’une perte de poids que d’une prise de poids. Si la perte de poids peut s’expliquer par le fait que la pilule cause parfois un phénomène de rétention d’eau, la prise de poids, elle, est considérée par certains comme une idée reçue. Il n’est pas à exclure que les changements de taux d’hormones aient une influence sur le moral et donc sur l’appétit. Si vous remarquez une prise de poids après l’arrêt de la pilule, une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier devrait suffire à réguler votre poids.

En conclusion, il se peut que vous deviez attendre quelques semaines, voire quelques mois, avant d’avoir vos premières règles après l’arrêt de la pilule. Quelle que soit la raison pour laquelle vous décidez d’arrêter la pilule, restez à l’écoute de votre corps et suivez les recommandations qui correspondent à votre situation : à savoir, utilisez un mode de contraception alternatif si vous ne souhaitez pas tomber enceinte, ou préparez votre grossesse en prenant éventuellement des compléments si vous avez un projet bébé. Et en attendant d’avoir vos règles, laissez simplement votre corps reprendre ses marques et ses habitudes.