Pourquoi calculer ton cycle menstruel peut te faciliter la vie ?



Calculer son cycle menstruel te permet de pouvoir anticiper l’arrivée de tes règles, et peut t’aider à mieux utiliser n’importe quelle protection hygiénique. 

Cela est également utile, si tu n’utilises pas de contraception hormonale, pour connaître ta période de fertilité et ainsi de t’aider à concevoir un bébé (ou à l’inverse t’aider à ne pas tomber enceinte).

Le cycle féminin est fait de 3 parties : 

  • la phase folliculaire (préparation d’un ovule)
  • l’ovulation 
  • la phase lutéale (épaississement de la muqueuse utérine en vue de recevoir l’œuf = l’ovule). 

Comme tu as pu le voir dans un de nos articles précédents, de nombreuses applications mobile peuvent t’aider. Cependant il est tout à fait possible de calculer ton cycle menstruel de manière non digitale… On t’explique comment 😉


Calcule ton cycle grâce au calendrier :

Il te faudra dans un premier temps savoir combien de temps dure ton cycle en moyenne. Généralement un cycle dit “classique” dure environ 28 jours.

Pas de panique, 28 est une moyenne, il est tout à fait possible que tes cycles soient plus courts, ou plus longs, cela ne signifie pas qu’il y a un problème, bien au contraire 🙂

On considère comme le premier jour de ton cycle, le premier jour de tes règles. Il te suffit ensuite, de compter le nombre de jours jusqu’aux prochaines règles ! Ton ovulation se trouve au milieu de ce cycle, soit 14 jours pour un cycle de 28 jours. 

Tu seras en période de fécondité 4 jours avant et 2 jours après ce jour d’ovulation. Certaines femmes ressentent certains symptômes lors de cette période : douleurs aux ovaires, sauts d’humeur… Ce qui peut aider à savoir que tu es bien en période fertile

14 jours après l’ovulation, les règles arriveront (sauf si il y a fécondation). Tu peux anticiper leur arrivée en enfilant notre string menstruel London, ou notre culotte menstruelle Paris, 1 ou 2 jours avant la date “fatidique” pour éviter le stress de la tâche : cela te permet également de ne pas porter de protections hygiéniques jetables pour “rien”, ou de tampons qui peuvent assécher ton vagin si tu les portes hors période de règles.

Ce calcul demande d’être fait sur plusieurs mois pour pouvoir avoir une réelle moyenne, si tes règles débutent par de faibles pertes de sang nous te conseillons de calculer à partir du jour le plus abondant.


La méthode symptothermique :

Si tes cycles sont irréguliers, ce qui arrive à beaucoup de femmes, il existe une autre méthode ; il s’agit de celle du thermomètre

En prenant sa température tous les matins à la même heure avant de se lever, avec le même thermomètre (attention, ici tu auras besoin d’un thermomètre assez précis), dès le dernier jour des règles, tu pourras connaître ta date d’ovulation.

En effet la température est basse (entre 36,1 et 36,7) dans la première période du cycle, soit les 14 jours premiers jours de ton cycle (14 ou plus, en fonction de la durée totale de ton cycle).

La température remonte ensuite lors de l’ovulation. Puis, elle reste au-dessus des 37° jusqu’à la fin du cycle. Le pic de remontée de température marque l’ovulation (en liaison avec l’augmentation du taux de progestérone).

Tes règles arriveront normalement 14 jours (encore une fois ou plus de 14 jours, si ton cycle est plus long) après ce pic de température si il n’y pas eu de fécondation.


Les tests d’ovulation :

En dernier recours il est aussi possible d’utiliser des tests d’ovulations. Ces derniers se trouvent en pharmacie ou sur internet.

Ce sont des tests urinaires qui permettent grâce au taux d’hormones LH de définir si ton corps est prêt à ovuler. Il est conseillé de les utiliser 2 ou 3 jours avant la date présumé d’ovulation.

Lorsque le petit + ou le petit sourire apparaît cela signifie que c’est positif et que tu seras fertile pendant 4 ou 5 jours. Si il n’y pas de fécondation tes règles arriveront une quinzaine de jours après.

Attention…

Cependant nous souhaitons attirer ton attention sur le fait que le cycle menstruel n’est pas une science exacte ! Certaines femmes ovulent plusieurs fois au cours d’un même cycle, d’autres n’ovuleront pas du tout certains mois. 

De nombreux facteurs peuvent rentrer en ligne de compte tel que : le stress, un choc émotionnel, une perte de poids importante, un dérèglement hormonal… Ceci peut bloquer l’ovulation ou même les règles de nombreuses femmes : il en faut peu pour dérégler ce mécanisme de précision. 

Si toutefois cela t’arrive, ne t’inquiète pas, tout rentre généralement dans l’ordre rapidement. En revanche, si tu ressens des douleurs, si ton cycle parait déréglé pendant plusieurs mois, ou si tu as des questions à ce sujet, n’hésite pas à en parler à ton médecin ou à ton gynécologue, qui reste la meilleure personne pour te renseigner à ce sujet.

Aujourd’hui, de nombreux gynécologues pratiquent le “rendez-vous en visio”, ce qui te permet de poser toutes tes questions, si tu penses qu’un examen physique n’est pas nécessaire 🙂

Zoom sur les protections féminines lavables

Pendant de nombreuses années, les protections hygiéniques féminines ont été associées au terme jetable. On estime qu’en moyenne une femme utilise entre 11 000 et 15 000 protections hygiéniques ; or un tampon met près d’un demi-millénaire pour se décomposer. De plus, la composition des tampons et des serviettes hygiéniques a été plusieurs fois pointée du doigt.

Partant de ce constat, on a cherché à concevoir de meilleures protections pour la femme en alliant efficacité, sécurité et écologie. De plus en plus d’alternatives durables, réutilisables, et lavables voient le jour.

Focus sur les nouvelles protections hygiéniques 2.0 qui, en plus, d’aider à réduire ta production de déchets sont meilleures pour ta santé. 

Pourquoi se tourner vers les protections féminines lavables ?

Trois principaux grands arguments plaident en la faveur des protections féminines lavables.

  1. Le premier est bien entendu l’écologie : comme leur nom l’indique, elles sont réutilisables. Aussi, grâce à elle, tu réduis considérablement ta production de déchets et donc ton impact sur l’environnement ; qui plus est, elles sont, le plus souvent, réalisées dans des matières respectueuses de l’environnement et exempts de produits chimiques. Mère nature te dira merci !
  2. Le deuxième argument et non des moindres sont les économies que tu réalises. Fini tous les mois la même galère d’aller au supermarché ou à l’épicerie de quartier acheter ta boite de tampons ou de serviettes hygiéniques : ta protection hygiénique lavable est déjà à ta disposition dans ton tiroir et elle te suivra pendant plusieurs années ! Et ça, c’est quand même bien cool !
  3. Enfin, en faisant ce choix écologique et économique, tu contribues également à préserver ta santé en évitant bien des perturbateurs endocriniens, des substances toxiques potentiellement cancérigènes ou du moins allergisantes (glyphosate, hydrocarbure, phtalates, chlore)… 

Les serviettes hygiéniques lavables

La serviette hygiénique réutilisable fonctionne de la même façon que son homologue jetable. Tu la places dans ta culotte et tu l’attaches en dessous grâce à des pressions. Cette protection hygiénique lavable est réalisée à partir de tissus très absorbants ; selon les marques, elle peut être faite en coton, en fibre de bambou ou encore en chanvre.

Les coupes menstruelles (les cups) 

La cup menstruelle est elle aussi une protection hygiénique lavable. Il s’agit d’un petit récipient en silicone médical hypoallergénique que tu places à l’intérieur de ton vagin, un peu comme un tampon. La coupe menstruelle recueille ton flux. Elle aussi est réutilisable pour chaque cycle menstruel et ce pendant plusieurs années (à la condition d’être bien entretenue).

Pour s’assurer d’une bonne hygiène, il est recommandé de la placer dans une casserole d’eau bouillante avant de l’utiliser en début de cycle et à la fin (avant de la ranger) jusqu’au mois prochain. Entre temps, il suffit de la laver à l’eau claire et au savon (sous ta douche par exemple).

La coupe menstruelle doit être pliée (plusieurs solutions de pliage te sont proposées) avant d’être insérée dans ton vagin. L’insertion est certainement l’étape la plus délicate d’utilisation de cette sorte de protection hygiénique lavable. Tu peux la garder jusqu’à 12 heures (tout dépend de ton flux bien sûr). Pour la retirer, il faut la pincer légèrement entre les doigts. 

A priori, bien que moins risquée qu’un tampon classique, la coupe menstruelle ne préserve pas pour autant du syndrome du choc toxique.

Les tampons réutilisables

Les tampons réutilisables sont une autre solution de protection hygiénique lavable. Il s’agit d’une bande de tissu en coton qui s’enroule sur elle-même et qui s’insère dans le vagin. Comme les tampons hygiéniques jetables, ils se gardent jusqu’à 8 heures.

Pour les laver, il faut les frotter et les rincer. Ensuite, direction la machine à laver dans un sac à linge avec le reste de tes vêtements.

Une autre alternative de tampon réutilisable existe, mais elle n’est pas forcément très écologique : il s’agit de l’éponge de mer. Pour l’utiliser, il faut l’imbiber d’eau tiède, la presse pour enlever le surplus d’eau et la mettre en place. Elle se retire comme un tampon classique. Il faut alors la rincer à l’eau froid, puis la laver à l’eau chaude avec du savon avant de la remettre. 

Les tampons réutilisables ou les éponges de mer doivent être désinfectés en début et à la fin des règles.

Les pétales interlabiaux

À mi-chemin entre le tampon et la serviette hygiénique, le pétale interlabial est lui aussi, une alternative écologiques aux protections menstruelles jetables habituelles.

Cette mini protection hygiénique lavable se plie entre les lèvres. Elle peut être utilisée de différentes façons : 

  • pour rediriger le flux vers l’avant ou l’arrière pour ne pas saturer ta serviette hygiénique trop rapidement ; 
  • pour pré-recueillir le sang menstruel que ta serviette hygiénique n’aurait pas le temps d’absorber elle même ;
  • tu peux également l’utiliser en complément de ta cup ou de ton tampon ;
  • ou même seule. Le pétale interlabial est notamment intéressant si tu pratiques le flux instinctif. Il permet d’éviter les petites fuites qui peuvent survenir en cas de rire ou de toux.

Le pad interlabial se lave comme toutes les autres protections hygiéniques lavables. Il faut, par contre, faire attention à ne pas l’oublier en allant aux toilettes !

Les culottes menstruelle : la meilleure alternative ! 

De jolies et élégantes petites culottes absorbant ton flux menstruelle ? Tu en rêvais ? Loop l’a fait ! Nous avons imaginé différentes gammes de culottes de règles pour chaque moment de ta vie !

En plus, comme il s’agit d’une culotte (presque comme les autres) tu peux l’enfiler avant d’avoir tes règles ! Comme ça tu fais ce qu’il te plait sans y penser !

Comment la protection hygiénique lavable Loop est-elle faite ? Nos sous-vêtements sont constitués de trois couches de tissus :

  • du coton au contact de ta peau. Cette matière naturelle est confortable et douce tout en permettant de canaliser ton flux,
  • un tissu technique qui en plus de canaliser ton flux neutralise les odeurs,
  • et un tissu imperméable mais respirant

Nos culottes ont été pensées pour être confortables, écologiques, hygiéniques et faciles à entretenir. Il suffit de rincer ta culotte à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau redevienne claire. Ensuite directement le tambour de ta machine (à 30°C) avec tes autres vêtements. Enfin fais-là sécher à l’air libre !

Les solutions de protections hygiéniques lavables sont donc très nombreuses ; il y en a forcément une qui te correspond ! Mais, si tu veux en savoir plus sur notre culotte Loop, rendez-vous ici !

De quelles couleurs sont les règles ? Que signifient-elles ?


Généralement on ne prête que peu d’attention à la couleur de nos règles, sauf quand elles prennent une couleur qui sort de l’ordinaire et lorsqu’elles sont associées à des symptômes plus inquiétants. On te conseille de prendre l’habitude de surveiller la couleur de tes menstruations car elles sont un bon indicateur de ta santé.

La couleur des règles : tout un camaïeu de rouges

Chez Loop, on ne te le dira jamais assez : avoir ses règles est un phénomène tout à fait normal et naturel. Ce sang n’est pas sale. C’est pour cela que nous avons imaginé des culottes menstruelles parfaites pour que tu sens bien dans ton corps durant cette période !

Pour commencer cet article, sache qu’il est normal que la couleur des règles change au cours de ton cycle.

J’ai des règles roses

Avoir des règles roses est normal, en particulier le premier jour du cycle menstruel. En effet, à cette période le sang et encore bien mélangé à la glaire cervicale provenant de ton vagin. Or, ces sécrétions vaginales sont de couleurs blanchâtres aussi lorsqu’elles sont mélangées au sang rouge des règles, elles donnent cette couleur rosâtre caractéristique. 

Par ailleurs, de nombreuses femmes prenant une contraception constatent elles aussi cette couleur de règles roses. À quoi cela est-il du ? Les contraceptifs ont tendance à limiter la production d’œstrogènes ce qui rend le sang moins riche et donc plus clair.

Enfin, on tient à te parler d’un cas particulier : des saignements vaginaux s’apparentant à des règles roses et qui peuvent survenir au début de la grossesse. Lorsque l’ovule a été fécondé par un spermatozoïde, il s’implante dans l’endomètre (la muqueuse utérine) en le déchirant légèrement : cela peut induire de petits saignements roses. Là encore, il n’y a pas lieu de s’inquiéter ! Tout va bien !

Les règles rouges à Bordeaux

Le rouge est la couleur à laquelle on associe les règles. Pour autant, on devrait plutôt parler de “rouges” au pluriel car le spectre de teintes que peut prendre le sang à cette période est très large. Il peut arriver que tu aies des règles rouge foncé : cette couleur des règles s’explique par l’oxydation du sang au contact de l’air. Aussi, si tu as des règles marron ou rouge bordeaux, surtout au début et à la fin de ton cycle (lorsque ton flux est moins abondant), c’est normal.

Tu peux aussi, parfois, remarquer la présence de caillots. Ne panique pas ! Cette coagulation a pour but de ralentir le flux.

Quand consulter ton médecin ?

Tu as remarqué au fond de ta culotte une couleur de règles étrange ? À quel moment dois-tu consulter ? Quels sont les éléments auxquels tu dois prêter attention ? Loop te dit tout dans la suite de cet article consacré à la couleur des règles !

Avoir des règles orange

Avoir des règles orange ou tout autre sécrétions vaginales dans ces tons est généralement synonyme d’infection. La plus connue est la vaginose bactérienne. Bien que cette teinte puisse aussi s’expliquer par le mélange de ton sang menstruel à tes sécrétions vaginales, nous ne pouvons que t’encourager à consulter (surtout si cette couleur de règles est associée à une odeur étrange, des démangeaisons ou toute autre sensation désagréable).

C’est gris, que faire ?

Il en est de même des menstruations de couleur grise. Cette teinte peut être, elle aussi, le signe d’une infection vaginale. De plus, si tu constates des saignements rouges comportant de petits caillots grisâtres, il est, là aussi, important de consulter : cela peut être le signe d’une fausse-couche.

Mes règles sont noires

Tu as constaté que tes règles sont noires ou, du moins, plus foncées qu’à l’ordinaire (rouge très foncé) ? Qui plus est, tu as de la fièvre, des difficultés à uriner ou ton sang menstruel dégage une mauvaise odeur, dans ce cas il est important que tu prennes rendez-vous auprès d’un professionnel. Ces symptômes peuvent indiquer la présence d’un blocage au niveau du vagin qui provoque une oxydation anormale du sang. Donc si au moment de tes règles le sang est noir : il est important que tu consultes ton gynécologue rapidement.

La couleur de mes règles est normale mais j’ai d’autres symptômes suspects….

La couleur des règles n’est pas le seul élément à prendre en compte : il peut arriver que tes règles aient leur teinte habituelle mais qu’elles ne soient pas normales pour autant. Si, par exemple, tu as des règles roses mais que tu sens fatiguée cela peut être le signe d’une anémie (un manque de fer dans ton organisme) ; de même, une perte de poids importante ou une alimentation déséquilibrée peuvent rendre tes règles plus claires.

Si ton sang est rouge vif mais que tes règles durent plus d’une semaine ou qu’elles deviennent très abondantes, il vaut mieux consulter ton gynécologie. Ces changements peuvent signifier, entre autres, la survenue de certaines maladies thyroïdiennes ou la présence de fibromes (petites tumeurs bénignes) dans l’endomètre.

J’ai des pertes marron après les règles

Si tu constates des pertes marron après tes règles ou du moins foncés en dehors de tes menstruations habituelles, cela peut signifier la présence d’un fibrome, aussi il est important de consulter. À l’inverse, si ces règles marron surviennent en début ou en fin de cycle c’est normal : cela est dû à l’oxydation du sang en contact avec l’oxygène. Si c’est en début de cycle, il arrive parfois que tu aies l’impression que tes règles ont du mal à débuter et que tu perdes du sang marron pendant quelques jours avant le début de tes règles : cela peut être le signe d’un petit dérèglement hormonal, n’hésite pas à en parler à ton gynécologue ou ton/ta pharmacien.ne.


Conclusion

De manière générale, si tu constates un changement dans la couleur habituelle de tes règles, si tu ne te sens pas bien (fatigue, douleurs…) ou même si quelque chose te paraît anormal (cycle irrégulier, abondance, odeur, texture…), il est important d’en parler et de ne pas laisser les choses traîner.

Si tu observes des pertes de sang sans explications en dehors de tes règles ou pendant une grossesse, il peut être là aussi nécessaire de solliciter un avis médical. Tu te poses des questions sur ce phénomène ? Tu peux consulter notre article sur le spotting.

Le mot de la fin : Prends le temps d’écouter ton corps, apprends à le connaître et à le comprendre avec bienveillance car il n’y a pas de meilleure façon que de s’assurer de sa santé !

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Tout comprendre sur le flux instinctif libre

 

 

Le flux instinctif libre (ou FIL), tu n’en as jamais entendu parler ? Les 3 petits mots qui le composent peuvent déjà t’aider à comprendre en quoi consiste cette pratique.

 

  • Flux comme flux menstruel : il sera donc question des règles
  • Instinctif comme instinct : il s’agira d’écouter ton corps et de te faire confiance
  • Libre comme liberté : cette pratique te conférerait plus de liberté lors de te règles

Peut-être as-tu maintenant une première idée sur le FIL ? Pas d’inquiétude, nous aborderons ensemble dans cet article ce qu’est le flux instinctif libre, comment le pratiquer, ses avantages et inconvénients, mais aussi quelques conseils pour bien commencer ! 

 

Le flux instinctif libre, kézako ? 

Le Free Instant Flow, ou flux instinctif libre (ou encore FIL pour les intimes) à prendre conscience de son flux dans le but de maîtriser les écoulements de façon naturelle et instinctive. Pour les personnes menstruées, cette méthode permet de :

– Se réapproprier son corps
– Etre capable de gérer son flux menstruel à son échelle
– Muscler son périnée !

Comment ? L’idée est de retenir consciemment son flux (donc le sang), et de le relâcher lorsqu’on arrive aux toilettes. Vivre ses règles comme on peut vivre avec sa vessie, aller se “soulager” lorsqu’on sent que le sang coule.

Sur le papier, cette pratique ferait presque “rêver” : être maître de son corps, de ses cycles menstruels, de ses règles. 

Car en effet, un des avantages premiers du FIL est que pour le pratiquer, il faut être à l’écoute de son corps, ce qui implique de reconnecter à celui-ci et à ses cycles.

 

 

Et dans la pratique, comment ça se passe ? 

Dans la pratique, le FIL se pratique comme tel : lorsque le sang de tes règles s’écoule, il passe dans un premier temps de ton utérus à ton vagin, avant de s’écouler dans un second temps le long de ton vagin jusqu’à l’extérieur de ton corps. Le but est d’agir sur la seconde partie de ce processus.

Tu devras te concentrer afin de sentir le sang couler le long de ton vagin, et avant que celui-ci ne soit expulsé en dehors de ton corps, contracter le périnée et muscles pelviens (ce qui implique du coup, d’avoir un périnée assez musclé) afin de retenir le flux à l’intérieur du vagin, jusqu’au moment où tu pourras aller aux toilettes le “vider” : tu choisis donc le moment où tu évacues ton sang.

 

Les avantages du flux instinctif libre

 

Une pratique économique

Et oui ! Plus besoin de protections hygiéniques = de nombreuses économies réalisées, surtout lorsqu’on sait qu’une femme dépense en moyenne 15€ par mois en protections hygiéniques.

Une pratique écoresponsable 

Ici encore, la logique est de rigueur car si tu n’utilises plus de protections, tu n’en jetteras plus non plus. Quand on sait qu’une seule protection met plus de 500 ans à se dégrader, utiliser “simplement” ton périnée permet de limiter la catastrophe écologique 🙂 (même si, on te l’accorde cela peut paraître plus facile à dire qu’à faire…)

 

Ta force c’est toi

“Hé, psssst, t’as pas une serviette hygiénique ?” Un moment qu’on a pas vraiment envie de vivre très souvent Avec le FIL terminé, ta force, c’est toi.

Un autre rapport au corps

 

Comme on te le disait plus haut, avec cette pratique tu apprends aussi et surtout à écouter et à comprendre ton corps, au point que cela devienne un déclic, sensation d’écoulement du sang = contraction du périnée. Tu prends réellement conscience que l’on peut contrôler son corps et honnêtement, il y a de quoi être fièr.e !

Les inconvénients du flux instinctif libre 

 

La nécessité d’être concentré

On ne te fait pas un dessin, mais si tu décides de te lancer tu devras très certainement, dans les premiers temps, faire de gros efforts de concentration afin de sentir ton flux s’écouler mais aussi de le retenir. Cela implique de mettre de côté le stress, mais aussi de te rappeler que la concentration est importante en toutes circonstances (rappelle-toi ce moment où vous avez explosé de rire avec tes amies en sirotant un cocktail ;))

 

Toujours avoir des toilettes à proximité

Et ceci est im-pé-ra-tif, au moins pour les premiers temps ! Car on te le rappelle, lorsque tu as tes règles, le sang ne s’écoule pas d’une seule traite, ce n’est pas non plus un flux continu, mais de petits écoulements qui peuvent être réguliers ou non, qui impliqueront de te déplacer aux toilettes pour te “vider” plusieurs fois dans la journée.

 

Les difficultés d’une telle pratique la nuit

 

Pendant l’apprentissage de la pratique du flux instinctif libre, tu pourras commencer par mettre une protection la nuit car quand on dort, on ne rend pas forcément compte de son écoulement… Cependant, le corps étant bien fait, si tu t’entraînes suffisamment, ton corps apprendra inconsciemment (par réflexe) à contenir le sang jusqu’au matin 🙂 

 

 

Une pratique non accessible à toutes les personne menstruées

En fonction de ton flux, tu seras plus ou moins “éligible” au flux instinctif libre. En effet, pour les flux légers à normaux cette pratique sera plus facile que pour les flux abondants ou la sensation de sang qui s’écoule peut vite devenir très fréquente, voire permanente.

Quelques conseils pour bien débuter

Tu t’es décidé.e à franchir le cap ? Respire profondément, fais le vide dans ton esprit, concentre-toi sur toi et ton corps mais surtout n’oublie pas, les ratés font partie de l’aventure, surtout au début ! Il te faudra très certainement plusieurs cycles avant d’arriver au résultat escompté.

 

 

 

Comment bien choisir la taille de votre culotte menstruelle Herloop ?

Vous n’êtes pas sûre de choisir la bonne taille ? Vous hésitez peut-être en deux tailles ? Il est parfois difficile de savoir quelle taille sera la plus adaptée à son corps, en fonction des différents modèles, formes, etc… Nous sommes là pour vous accompagner dans ce choix.

Afin de vous aiguiller au mieux, nous vous avons concocté ce petit article afin de vous fournir le plus d’informations possibles ainsi que quelques recommandations pour que vous n’ayez plus aucun doute en choisissant la taille de votre culotte menstruelle Herloop.

 

Votre taille de culotte Herloop est la même que celle de vos culottes classiques. Par exemple, si vous faites un 38 en général, vous pourrez prendre du M en culotte menstruelle Herloop. Un petit doute ? Notez bien les conseils qui vont suivre.

 Toutes nos culottes menstruelles sont maintenant disponibles du XS au 3XL

Herloop n’oublie pas les plus jeunes avec les culottes Teen qui commencent à partir du 12 ans et qui vont jusqu’au M.

Les 3 étapes clés pour bien choisir sa taille de culotte menstruelle

Etape 1 : Munissez-vous d’un mètre de couture et prenez vos mesures au niveau de la partie la plus large de votre bassin

Etape 2 : Consultez notre guide des tailles pour savoir quelle taille vous correspond. Vous le trouverez sur chaque fiche produit

Etape 3 : Il vous reste encore quelques doutes, lisez nos petits conseils juste après, pour pouvoir vous conforter dans votre choix

Nos recommandations pour vous sentir bien dans votre culotte menstruelle Herloop

Même après avoir consulté notre guide des tailles, il vous reste encore quelques petits doutes. Pas de souci, vous trouverez juste ici tous nos conseils pour vous accompagner au mieux dans le choix de votre culotte Herloop : 

👉 Si vous vous situez entre deux tailles, prenez la taille la plus grande, il n’y a rien de plus désagréable que de se sentir serrée dans sa culotte de règles.

👉 Pour plus de précisions dans la prise de mesure, n’oubliez pas de :

  • Prendre vos mesures en sous-vêtements pour qu’elles ne soient pas faussées par vos vêtements 
  • Être debout et bien droite 
  • Demander de l’aide à quelqu’un si besoin 

 

Si vous avez encore des doutes sur la taille à choisir ou que vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ici ou à nous contacter sur nos réseaux sociaux ou via notre formulaire de contact.

Pas d’inquiétude s’il s’avérait que vous vous étiez trompée dans la taille, vous pouvez nous renvoyer votre culotte sans frais, si elle n’a jamais été portée et se trouve dans son emballage d’origine. Rien de plus simple, non ?

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

3 applis pour suivre son cycle menstruel !

Avez-vous déjà entendu parler des applications qui permettent de suivre au quotidien son cycle menstruel ? Eh oui, des petits génies de l’informatique se sont enfin penchés sur ce sujet pour nous éviter des calculs mentaux qui filent la migraine rien qu’en y pensant.

Grâce à ces applis, il est aujourd’hui possible d’ appréhender au mieux l’arrivée des règles et savoir à partir de quelle date on doit enfiler sa culotte menstruelle Herloop pour être sûre d’éviter les accidents. On peut aussi y retrouver ses périodes d’ovulation et aussi suivre ses symptômes prémenstruels.

 

Pour vous renseigner au mieux, nous avons fait le tour de notre équipe pour savoir laquelle de ces applications gratuites remporte la palme d’or et pour quelles raisons nous les avons choisies.

L’incontournable CLUE notre favorite

Avec deux votes en faveur de Clue. Voici l’application qui a remporté le plus de suffrages ! Et vous vous demandez bien pourquoi ? On vous explique tout à travers les retours d’utilisation de Morgane, fondatrice de Herloop et de Coralie.

Morgane a choisi Clue pour :

  • Sa gratuité et le fait qu’il n’y ait pas de pub qui “l’enquiquine” à chaque utilisation
  • Les nombreux retours positifs d’utilisatrices
  • Pouvoir voir à la fois son cycle sous forme de calendrier mais également de manière plus visuel grâce au design en forme arrondie, plus représentatif d’un cycle
  • Analyser la régularité de ses cycles

 

De son côté, Coralie a apprécié cette application pour :

  • Sa simplicité d’utilisation
  • Pouvoir suivre non seulement la date de ses prochaines règles mais également ses émotions, ses douleurs, son sommeil, son énergie grâce aux données introduites dans le calendrier
  • Avoir une vision sur plusieurs mois de ses règles grâce au calendrier sur les deux mois à venir mais aussi grâce à l’historique des précédents cycles

En résumé, Clue on l’aime pour sa facilité d’utilisation, son design et le fait qu’elle nous permette non seulement de tout savoir sur notre cycle mais aussi de mieux connaître notre corps.

FLO PERIOD TRACKER, l’appli qui s’adapte à nos besoins

En deuxième position ex aequo, nous retrouvons FLO ainsi que Period Plus avec un vote chacune.

Les points forts de cette application vus par Chloé :

  • Cette application laisse plus de liberté dans la gestion des données, il est possible de générer des graphiques à partir des nombreuses données que l’utilisatrice introduit (symptômes, évolution du poids, du sommeil, de l’activité physique ou bien de la consommation d’eau, …)
  • Elle possède également un meilleur design, plus optimisé et une plus grande facilité d’utilisation que les autres applications déjà utilisées (design personnalisable)
  • La méthode de calcul et de projection pour les règles est bien meilleure, surtout lorsqu’on a des règles irrégulières

En bref, on choisit de faire rentrer FLo dans notre sélection pour la précision de son calendrier pour calculer au plus juste son cycle menstruel et se faciliter la vie. On adore aussi le côté personnalisable de cette application, qui essaie de s’adapter aux besoins de chaque femme.

PERIOD PLUS, l’outsider

Pourquoi est-elle devenue l’application favorite d’Alice ?

Ce qui a fait pencher la balance vers PERIOD PLUS pour Alice, c’est :

  • sa facilité d’utilisation par rapport aux autres applications utilisées auparavant
  • la possibilité de consulter les dates approximatives de ses prochaines règles et d’être avertie grâce à un rappel quelques jours avant leur arrivée

On opte donc pour PERIOD PLUS lorsque l’on cherche une application simple et efficace pour faciliter le suivi de son cycle menstruel.

 

Il existe donc énormément d’applications gratuites pour suivre son cycle. Afin de trouver celle qui convient le mieux, nous conseillons d’en tester plusieurs. Dans ce classement, chacune d’entre nous a des besoins différents concernant les différentes fonctionnalités proposées par les applications. Il ne faut pas oublier que chaque personne est unique, tout comme son cycle menstruel ? !

N’hésitez pas à partager en commentaire votre appli favorite pour suivre votre cycle ! Cela permettra à toutes celles qui nous lisent d’avoir encore plus d’informations et de retours d’utilisation. 

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Le spotting : ces saignements hors règles

C’était ma culotte préférée… C’est ce qui arrive quand on n’attend pas ses règles mais qu’on se retrouve avec sa culotte tâchée de sang. C’est ce que l’on appelle le spotting.

De nombreuses femmes sont confrontées à ces saignements entre les règles et se posent de nombreuses questions à leur sujet. Le spotting : qu’est-ce que c’est ? Que signifie-t-il ? Quand peut-il survenir ? Doit-il inquiéter ou non ? 

C’est quoi le spotting ?

La plupart du temps, le spotting est sans gravité. “Spot” est un mot anglais qui signifie “tache”. Il désigne les petits saignements au niveau du vagin qui peuvent survenir en dehors de la période des règles. Ces saignements vaginaux se différencient des menstruations car ils sont moins abondants (ils s’effectuent par gouttes et ne sont pas continus), généralement plus foncés (de couleur brun clair) et indolores. 

Les culottes menstruelles peuvent également être utilisées durant cette période ; Fini les tâches sur nos culottes préférées ! On conseille d’ailleurs très souvent les tangas menstruels ou la culotte Paris pour gérer ces petites pertes de sang car ils sont à la fois confortables et suffisamment absorbants pour tenir toute la journée sans avoir à mettre de protège slip.

Les culottes menstruelles parfaitement adaptées au spotting :

A quel moment le spotting peut-il survenir ?

Le spotting peut intervenir à tout moment de ton cycle menstruel. S’il peut faire peur, il est pourtant très fréquent. Il peut survenir pendant une grossesse, après un rapport sexuel, un examen gynécologique ou entre les règles. Aussi, la plupart du temps, il n’y a pas lieu de s’inquiéter !

Quelle est la durée d’un spotting ?

Le spotting doit rester un événement ponctuel. C’est-à-dire que contrairement aux règles, il ne doit pas être cyclique. Si tel est le cas, il faut alors consulte car il peut cacher une pathologie sous-jacente. La durée du spotting est très variable d’une femme à une autre, tout comme son volume. Néanmoins, il ne doit pas excéder quelques jours et ne doit pas être abondant (il doit tout au plus s’agir de petites gouttes – et non d’un écoulement continu – rouge foncé voire marron tachant légèrement la culotte).

Spotting : quelles en sont les causes ?

Comme nous allons le voir, plusieurs facteurs peuvent entraîner l’apparition de spotting et ce à n’importe quel moment du cycle menstruel, sous contraception ou non.

L’ovulation

La libération d’un ovule des ovaires peut causer ces taches de sang. D’ailleurs, le spotting peut intervenir, de façon plus générale, lorsque le taux d’œstrogènes augmente au moment où l’ovule n’a pas été fécondé. Ovulation et spotting étant particulièrement liés, on t’en dit plus sur ce point un peu plus bas. 

Les premières règles

Un spotting peut annoncer l’arrivée des premières règles. On le reconnait par sa couleur marron et au fait qu’il ne soit pas continu ; le corps est en plein chamboulement hormonal : il a besoin de temps pour que le cycle menstruel devienne régulier. Aussi, nous avons imaginé une culotte spécialement conçue pour les ados : leur coupe est adaptée à leur morphologie. Grâce aux culottes TEEN, les premières périodes de règles sont plus facilement vécues par nos ados.  

Un dérèglement hormonal

Un dérèglement est la principale cause de la survenue de ces saignements en dehors des règles. En effet, les œstrogènes et la progestérone sont les deux principales hormones qui assurent la régulation du cycle féminin, or si elles viennent à se désaccorder, elles peuvent provoquer ces spottings.

Plusieurs facteurs conduisent à la survenue d’un dérèglement hormonal : il peut être notamment induit par la méthode contraceptive hormonale (si on la commence, si on change, ou si on l’interrompt). Il se peut que les hormones qu’elle contient ne conviennent pas ou qu’elle ne soit pas supportée. Cela entraîne très souvent du spotting. Par ailleurs, les contraceptions faiblement dosées en œstrogènes font saigner plus souvent que celles plus fortement dosées. Ces saignements peuvent aussi intervenir en cas d’oubli de pilule contraceptive. Pour autant, il ne faut pas brusquement stopper la contraception.

Le mieux est d’en parler à son médecin, gynécologue ou sage femme : il peut suffire de quelques mois pour que tout rentre dans l’ordre et si ce n’est pas le cas, il.elle conseillera une autre méthode de contraception.

Outre le recours à une contraception hormonale, d’autres situations peuvent venir perturber l’équilibre hormonal comme le stress, la fatigue, les émotions fortes, le jet-lag (décalage horaire), le syndrome prémenstruel ou encore la pré ménopause. Dans ce cas, le mieux est de se reposer : tout devrait rentrer dans l’ordre !

Des saignements provoqués pendant la grossesse

Il existe aussi des spottings de grossesse, aussi appelés hémorragies d’implantation : ce phénomène peut se produire au moment de la nidation. C’est-à-dire lorsque l’embryon s’implante dans l’utérus. Bien que le terme puisse faire peur, il est tout à fait bénin. On a d’ailleurs un article entier sur les saignements durant la grossesse qui explique tout en détail 😉

De plus, durant les trois premiers mois de grossesse, des saignements peuvent survenir à la date prévue des règles. On les appelle alors “règles anniversaires”. Elle n’excèdent pas les 2 ou 3 premiers mois de grossesse et n’ont pas d’impact sur son évolution.

Par ailleurs, le spotting peut aussi être associé à des grossesses anormales (travail prématuré ou grossesses extra-utérines) et aux fausses-couches. Aussi, à la moindre inquiétude, le mieux est de consulter son médecin. 

Après un rapport sexuel ou un examen gynécologique

Enfin, il peut arriver de saigner un peu à la suite d’un rapport sexuel ou d’un examen gynécologique. Les causes possibles de saignements après un rapport peuvent être un manque de lubrification ou une sécheresse vaginale. Une fois encore perdre un peu de sang en de rares occasions n’a rien d’anormal. 

Certaines maladies gynécologiques

Enfin, le spotting peut aussi être dû à certaines maladies comme des infections sexuellement transmissibles, un fibrome utérin, un polype, une endométriose, une endométrite ou une adénomyose. Il faut savoir que la plupart des infections se soignent facilement si elles sont prises à temps. D’où l’importance d’être suivie régulièrement par un professionnel de santé 😉

 

FOCUS SUR LE LIEN ENTRE SPOTTING ET OVULATION

La plupart des femmes n’ont aucun saignement au moment de l’ovulation. À l’inverse, d’autres constatent chaque mois, ou presque, un petit saignement. Ce spotting d’ovulation est-il normal ? Pourquoi certaines femmes saignent-elles durant cette période et d’autres non ? 

Les scientifiques n’en sont pas totalement certains, mais ce type de spotting pourrait trouver deux explications :

  • au moment de l’ovulation, le corps subit d’importantes fluctuations hormonales : le taux de progestérone augmente pour maintenir et solidifier l’endomètre. Or, si ce taux n’est pas assez élevé au moment où le corps diminue la sécrétion d’œstrogènes, un léger saignement peut survenir.
  • la deuxième cause serait une rupture du follicule ovarien au moment de l’expulsion de l’ovule. Ainsi, une rupture brutale du follicule engendrerait aussi celle de petits vaisseaux sanguins, produisant par là-même ces spottings.

En résumé un spotting d’ovulation est un phénomène tout à fait normal et ne doit pas inquiéter. Néanmoins, en cas de saignements réguliers en dehors de la période de menstruations, il reste préférable de demander l’avis d’un spécialiste.

Comment reconnaît-on un spotting d’ovulation ?

  • Le spotting d’ovulation intervient à peu près à la moitié de ton cycle (au moment de l’expulsion de l’ovule de l’ovaire). 
  • Il s’agit de légers saignements qui ne durent que de quelques heures à un ou deux jours.
  • Il peut être associé à une tension au bas-ventre et/ou une légère douleur (généralement d’un seul côté : là où l’ovaire qui a travaillé).

SPOTTING : COMMENT L’ARRÊTER ?

Comment stopper le spottings ? Voici quelques conseils ! Il faut tout de même savoir qu’ils ne se substituent pas à l’avis d’un médecin ou d’un gynécologue : en cas de doute, d’un spotting long, abondant et répété, et/ou de symptômes associés (douleur, gêne…), il est important de consulter.

Comment arrêter un spotting sous pilule ?

Certaines pilules et implants contraceptifs peuvent être mis en cause. Aussi pour arrêter un spotting sous pilule, il convient le plus souvent de changer de contraception ! En effet, les spottings avec contraceptif s’expliquent par un mauvais dosage (concrètement il n’y a pas suffisamment d’œstrogènes dans le corps, ce qui a pour conséquence d’atrophier et de fragiliser la muqueuse utérine). 

Il s’agit donc d’une pathologie tout à fait bénigne qui se soigne très bien. Pour autant, dans le cas d’un tel déséquilibre, il ne faut pas stopper de soi-même la prise de son contraceptif car cela compromettrait l’efficacité du traitement et pourrait provoquer une grossesse non désirée. C’est pourquoi, chez Herloop, nous recommandons de prendre rapidement un rendez-vous chez un.e professionnel.le de santé afin qu’il/elle propose un traitement adapté.

Comment stopper un spotting dû à un implant ?

De nombreuses femmes (entre 10 à 20%) sont confrontées à des spottings après la pose d’un implant contraceptif. La cause de ces saignements est le progestatif. Il a pour effet de stopper l’ovulation mais aussi d’atrophier et de fragiliser l’endomètre. Généralement ces saignements interviennent dans les premiers mois qui suivent la pose.

Pour arrêter le spotting, vous pouvez prendre de l’ibuprofène. Si cette solution n’est pas efficace, il est aussi recommandé de prendre des œstrogènes (grâce à une pilule contraceptive).

Comment arrêter un spotting naturellement ?

Quelques remèdes naturels peuvent aider à arrêter un spotting. C’est notamment le cas de la phytothérapie (la médecine par les plantes). Il s’agit de méthodes douces qui ont pour objectif de rétablir l’équilibre hormonal du corps et, plus généralement, d’apaiser. On peut par exemple :

  • se supplémenter en prenant des vitamines (A, B, C et K1), des minéraux (fer et magnésium notamment) ou encore des bioflavonoïdes associés à d’autres plantes (racines de pissenlit, chardon-Marie, pervenche, géranium, gingembre…),
  • avoir recours à des crèmes à la progestérone (il faut toutefois faire attention à bien respecter les doses recommandées et à s’assurer qu’on n’a pas de contre-indications),
  • boire du thé au gingembre. Le thé au gingembre a pour objectif d’augmenter le taux de prostaglandines anti-inflammatoires. Attention toutefois à ne pas en abuser car le thé est un diurétique puissant et peut provoquer des anémies.

Peut-on arrêter le spotting avec de l’ibuprofène ?

L’ibuprofène peut aider à stopper le spotting. Ce médicament est disponible en pharmacie en vente libre. Attention à bien respecter les recommandations. En cas de doute, rien ne vaut l’avis d’un spécialiste !

Peut-on continuer à faire l’amour ?

La réponse est oui ! Le spotting n’empêche pas d’avoir de rapports sexuels. Et c’est tant mieux ! Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces saignements ne dispensent pas d’une contraception, au risque d’une grossesse non désirée.

Quand est-il bon de consulter ?

En règle générale le spotting n’est pas grave. Cependant, on conseille de consulter si :

  • le spotting dure plus d’une dizaine de jours (on parle dans ce cas de métrorragie),
  • il s’installe durablement,
  • il y a une grossesse en cours,
  • des crampes ou des douleurs surviennent au moment du spotting,
  • les relations sexuelles sont non protégées.

Seul un médecin ou un gynécologue peut prescrire un traitement adapté. De manière générale, il ne faut jamais hésiter à consulter pour la moindre interrogation ! Après tout, il vaut mieux prévenir que guérir !

Et voilà, nous avons fait le tour des différents facteurs pouvant causer du spotting ! Au final ces saignements vaginaux sont le plus souvent bénins et passent tous seuls. Si toutefois, ce n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel de la santé. En analysant très précisément la situation, il pourra proposer une solution et faire en sorte que les choses rentrent dans l’ordre.

Intéressée par d’autres sujets ? Il ne faut pas hésiter à parcourir notre blog ! Chez Herloop, nous avons comme objectif principal d’accompagner les femmes durant leur période de règles et de les aider à les vivre le plus sereinement possible ; c’est pourquoi, nous publions régulièrement des articles répondant à toutes leurs interrogations !

Règles douloureuses : la faute aux prostaglandines !

De nombreuses femmes et jeunes filles sont touchées par ce trouble qui peut s’avérer très handicapant. Les règles douloureuses, aussi appelées dysménorrhées dans le jargon médical, peuvent avoir différentes causes et s’accompagner de plusieurs symptômes.

Comment différencier les règles douloureuses de l’endométriose ? Comment peux-tu soulager tes maux ? Quand faut-il consulter ?

Pourquoi a-t-on mal quand on a ses règles ?

Les règles douloureuses s’expliquent par une trop grande production de prostaglandines (PG). Les prostaglandines permettent la contraction de l’utérus nécessaire à l’évacuation de l’endomètre. Or, des recherches ont montré que le sang des règles des femmes ayant des menstruations douloureuses contient une plus grande quantité de prostaglandines. Par conséquent, le lien entre les douleurs menstruelles et la surproduction de PG pourrait être établi.

Les symptômes des règles douloureuses

Les règles douloureuses sont très fréquentes. On estime qu’environ 75% des femmes connaissent des douleurs menstruelles au moins une fois dans leur vie. Les symptômes sont variables : il peut s’agit de crampes dans le bas ventre, de diarrhée, de fatigue, de nausées, de vomissements, de céphalées, etc… Par ailleurs, ces règles douloureuses peuvent être précédées par le syndrome prémenstruel (acné, rétention d’eau, changement d’humeur, fatigue…).

Règles douloureuses ou endométriose ?

L’endométriose est une maladie plus courante qu’on le ne croit. On estime ainsi que plus de 10% des femmes âgées de 15 à 50 ans souffre d’une endométriose à des degrés divers.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique qui entraîne une migration anormale des cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus. À la fin du cycle menstruel (durant les règles), on a constaté que chez la plupart des femmes certaines cellules de l’endomètre remontent et migrent vers les trompes de Fallopes pour se disperser dans l’abdomen. C’est le reflux menstruel. Normalement, le système immunitaire élimine ces cellules.

Or, lorsqu’une femme est atteinte d’endométriose, ces cellules ne disparaissent pas et le tissu endométrial se développe hors de l’utérus. Il se greffe sur certains organes (vessie, rectus, paroi instestinale, plus profondément dans l’utérus…) et crée des adhérences, des lésions ou des kystes ovariens. L’endométriose est une maladie particulièrement complexe qui se développe différemment d’une femme à une autre. C’est pour cela que son diagnostic peut être long.

Quels en sont les symptômes ?

L’endométriose est un trouble complexe. Elle peut aussi bien être asymptomatique que très douloureuse, sans que ces symptômes soient en rapport avec l’importance des lésions. Ainsi, une femme peut être touchée par une endométriose sans pour autant ressentir la moindre douleur. De plus, les spectres de symptômes sont très larges car ce mal n’affecte pas toutes les femmes de la même façon.

Toutefois, l’un des dénominateurs communs de l’endométriose semble être la douleur. Cette algie peut se traduire par des règles douloureuses, mais aussi durant les rapports sexuels, pour aller aux toilettes, ou de manière fréquente au plancher pelvien…. Ces douleurs sont très invalidantes et ne peuvent pas être soulagées par un simple antalgique ou anti-spasmodique (paracétamol ou flurbiprofène).

Comment différencier des règles douloureuses d’une endométriose ?

Nous tenons à te rassurer : tu peux parfaitement avoir des règles douloureuses sans pour autant être atteinte d’endométriose. Si les troubles disparaissent par la prise d’un antalgique, tu n’as pas de raison de t’inquiéter. Par contre, si ces douleurs reviennent à chaque cycle menstruel, qu’elles augmentent et qu’elles ne passent pas en prenant un antalgique, il est alors préférable que tu consultes ton gynécologue. Lui seul pourra poser le diagnostic adéquat.

Avoir des règles douloureuses ou une endométriose, ce n’est pas la même chose : chacun de ces troubles requiert un traitement adapté.

Quelques remèdes contre les règles douloureuses

Il existe plusieurs remèdes qui peuvent t’aider à mieux vivre cette période du mois. 

Les méthodes médicales

Il faut savoir que la prise d’un contraceptif peut aider à atténuer cette dysménorrhée et peut même, dans certains cas, faire disparaître totalement les règles ! Pour soulager la douleur, tu peux aussi prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. En revanche, évite l’aspirine qui provoque des règles plus abondantes et plus longue.

Les méthodes naturelles

Tu préfères les remèdes naturels ? Pas de problème ! Les médicaments et la contraception ne sont pas les seuls moyens capables de t’aider.

La diminution de la douleur menstruelle se fait notamment grâce à la détente : prends un bon bain, mets une bouillotte sur ton ventre, sors prendre l’air, fais un peu de sport, pratique le yoga… En étant bien dans ton corps et dans ta tête, tu vivras cette période plus sereinement. On a d’ailleurs un article avec 5 astuces pour soulager les douleurs de règles qui pourra t’aider à mieux vivre tes règles.

Par ailleurs, l’alimentation et le mode de vie jouent également un rôle majeur dans le soulagement des règles douloureuses. Loop te conseille de ne pas manger trop de sucre raffiné ou de produits laitiers (ils induisent une stimulation de la sécrétion de prostaglandines) ; de même évite la consommation de café, de sel, de tabac et d’alcool. À l’inverse, il est bon de favoriser une alimentation équilibrée riche en fruits et en légumes, en céréales et en oméga-3. De même, veille à bien t’hydrater !

Tu peux aussi t’aider de certaines plantes connues pour leur vertus apaisantes voire antispasmodiques comme l’achillée millefeuille, la mélisse, l’alchémille, l’estragon, le fenouil ou l’armoise.

À quel moment est-il nécessaire de consulter ?

Il est fréquent que les femmes et les jeunes filles pratiquent l’automédication pour soulager leurs règles douloureuses ; de manière générale, ça ne pose pas de problème. Cependant, il devient important de consulter si :

  • les douleurs ne sont pas soulagées par la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens et le recours aux remèdes naturels,
  • si les douleurs sont particulièrement violentes et/ou qu’elles entraînent des malaises, de la fièvre ou des vomissements,
  • si tes règles sont arrivées avec du retard et qu’elles sont plus douloureuses (il pourrait s’agir d’une grossesse extra-utérine),
  • si le sang menstruel est noir et accompagné de caillots. De même générale, un changement anormal de la couleur du sang des règles nécessite une consultation chez un spécialiste,
  • si tes règles sont anormalement abondantes.

Outre ces symptômes particulièrement significatifs, avoir ses règles ne doit pas être synonyme de gêne, de honte ou de douleurs handicapantes, c’est pourquoi, nous te conseillons de consulter ton médecin ou ton gynécologue si tes douleurs menstruelles t’empêchent de vivre normalement.

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Toutes tes questions sur la durée du cycle menstruel

Toutes les femmes ne sont pas réglées comme un papier à musique ; certaines doivent attendre plusieurs mois avant de voir leur règles revenir alors que d’autres les voient arriver quelques jours seulement après la fin des précédentes.

Alors combien de jours durent les règles ? Pourquoi peut-on avoir une durée de cycle menstruel irrégulière ? On t’aide à y voir plus clair. Ensemble, dédramatisons ce sujet, car, après tout, avoir ses règles c’est tout à fait naturel !

Le cycle menstruel : qu’est-ce que c’est ?

La durée du cycle menstruel comprend la période qui commence le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Il se poursuit s’il n’y a pas eu fécondation.

Combien de jours maximum pour un cycle menstruel ?

Il est généralement admis que le cycle menstruel dure 28 jours mais il peut être plus court et plus long. Il peut varier de 21 à 35 jours. Aussi si ton cycle ne fait pas exactement 28 jours, il n’y a pas de quoi s’inquiéter ! 

 Concrètement le cycle menstruel se divise en 3 phases :

#1 La phase folliculaire 

La première phase est celle que l’on nomme “œstrogénique” ou “phase folliculaire” et dure la première moitié du cycle.

Chaque follicule ovarien abrite un ovule. Ces follicules ovariens grandissent grâce à la production de l’hormone FSH sécrétée par l’hypophyse. À la fin, un seul seulement arrive à maturité et les autres disparaissent. Dans le même temps, les ovaires sécrètent des oestrogènes afin que l’endomètre (la muqueuse utérine) puisse s’épaissir pour accueillir un oeuf si une fécondation intervient.

#2 L’ovulation 

L’augmentation progressive du taux d’œstrogènes dans le sang conduit à la libération soudaine de l’hormone lutéinisante (elle aussi sécrétée par l’hypophyse). Le follicule dominant se brise et délivre un ovule : c’est l’ovulation.

Cet ovocyte descend le long de de la trompe de Fallope pour atteindre l’utérus. Cette étape dure en moyenne 3 ou 4 jours. L’ovule est fécondable pendant 24 heures environ. S’il n’y a pas fécondation, il dégénère.

#3 La phase Lutéale 

La troisième phase est dite “progestéronique” ou “phase lutéale”. En raison de la production de l’hormone lutéinisante, le follicule ayant libéré l’ovule devient un corps jaune qui produit temporairement des oestrogènes et de la progestérone. Cette dernière agit sur l’épaississement de l’endomètre qui s’enrichit de nutriments. 8 jours environ après l’ovulation, la production de progestérone atteint son maximum pour ensuite fléchir (l’hypophyse ayant stoppé la sécrétion d’hormone lutéinisante). C’est alors que le corps jaune entame sa détérioration (du 23ème au 28ème jour environ), ce qui entraîne la diminution du taux d’oestrogènes.

À la suite de ces fluctuations hormonales, l’endomètre n’est plus autant alimenté en oxygène et en sang. Elle dégénère à son tour et est évacuée par le vagin : ce sont les règles.

 

Combien de temps durent les règles ?

La durée des règles varie d’une femme à une autre. Elle est, en moyenne, de 3 à 7 journées.

Il n’y a pas de réponse unique à la question “Combien de jours maximum pour un cycle menstruel ?” : on ne te le dira jamais assez, chaque femme est unique !

Pourquoi mon cycle menstruel est-il irrégulier ?

Certains cycles peuvent être plus longs que d’autres. Quand cela est-il normal et quand est-il bon de consulter ?

Puberté et premières règles

Si tu viens d’avoir tes premières règles il est normal que la durée de ton cycle menstruel ne soit pas encore régulière. Durant l’adolescence, le corps subit un véritable chamboulement hormonal, ce qui provoque des cycles courts ou, au contraire, très longs. Certaines adolescentes mettent plusieurs années à avoir un cycle menstruel régulier.

Aussi si tu n’as pas eu tes règles depuis plusieurs mois, il n’y pas de raison de s’inquiéter (à moins que tu n’aies eu de rapports sexuels non protégés, auquel cas il est important de réaliser un test de grossesse et de contacter ton médecin traitant ou ton gynécologue). 

Le mode de vie en cause

Une activité physique trop intense associée à une masse graisseuse trop faible peuvent conduire à une augmentation du stress de ton organisme. Ce dernier envoie alors un signal à ton cerveau afin de lui ordonner de stopper la production d’hormones de fertilité. Il n’y a pas de quoi s’alarmer : en freinant un peu l’activité physique, les choses devraient revenir à la normale. 

À l’inverse, un surpoids trop important est lui aussi source de dérèglement du cycle menstruel ; car lorsqu’il est en surpoids, le corps de la femme a tendance à sécréter davantage d’oestrogènes. Les règles se font généralement plus irrégulières, plus longues et plus abondantes. De plus, d’autres maladies peuvent être induites comme l’endométriose ou le cancer de l’endomètre.

De manière générale, un changement important de poids dans un court laps de temps, peut mettre ton corps à rude épreuve et affecter la fréquence des règles.

La fatigue et les troubles du sommeil sont eux tout autant de facteurs de dérèglement du cycle menstruel. De même que des nuits chaotiques, des horaires de travail décalés, des voyages fréquents à l’étranger sous des fuseaux horaires différents, peuvent engendrer une durée de cycle menstruel variable.

La contraception et certains traitements

Certains traitements et médicaments peuvent venir perturber les récepteurs hormonaux et donc conduire à une modification du cycle des règles. De surcroît, certains types de pilules (notamment progestatives ou micro-dosées) et d’implants contraceptifs peuvent provoquer l’arrêt des règles ou, du moins, affecter leur régularité.

La préménopause

Le cycle hormonal est de nouveau perturbé pendant la période précédent la ménopause. Outre plusieurs symptômes souvent associés à la préménopause (fatigue, prise de poids ou encore bouffées de chaleur), les règles sont font plus irrégulières et les saignements moins abondants.

Certaines maladies engendrent une durée de cycle menstruel irrégulière

Enfin, certaines maladies peuvent expliquer une irrégularité du cycle menstruel. C’est le cas notamment de l’endométriose, pour laquelle nous avons déjà consacré un article.

Cycle menstruel et grossesse

Une grossesse entraîne un arrêt du cycle menstruel et donc des règles. Certaines femmes doivent attendre plusieurs mois avant de constater une reprise des règles (c’est ce que l’on appelle le retour de couche). Il te faudra probablement attendre plusieurs mois pour retrouver un équilibre.

Je n’ai pas eu mes règles ce mois-ci, est-ce grave ?

L’aménorrhée est l’absence de règles. Elle est naturelle et normale si tu viens tout juste d’avoir tes premières règles, si tu es enceinte, si tu allaites ou si tu es en période de préménopause. De plus, comme on l’a vu, d’autres facteurs peuvent conduire à une perturbation du cycle menstruel, aussi il est important d’en rechercher la cause.

Cependant, sache que la grossesse est la raison la plus fréquente d’absence de règles ; aussi si tu as eu des rapports non protégés, il est nécessaire de réaliser un test de grossesse.
Combien de temps durent les règles ? De manière générale, chez Loop on t’invite à consulter un spécialiste si tu constates des règles irrégulières, des saignements trop importants ou si tu ressens des douleurs pelviennes.

Les culottes menstruelles flux légers à porter pour prévenir l'arrivée des règles :

Les règles : quézako ?

Tous les mois, à partir de la puberté et jusqu’à la ménopause, des écoulements sanguins surviennent chez la femme : ce sont les règles (que l’on appelle aussi menstruations) ; d’une durée de 3 à 7 jours et de quantité variable, elles sont la traduction que le corps de la femme est apte à recevoir une grossesse.

Pourquoi a-t-on ses règles ?

L’apparition des règles signifie que le système de la femme est arrivé à maturité : en d’autres termes, il est prêt à accueillir une grossesse. Les règles sont donc un phénomène naturel et normal qui signifie que ton corps est en parfaite santé. Chez Loop, on ne te le dira jamais assez : les règles ne sont pas sales et elles permettent la vie !

Généralement, les premières règles arrivent entre 10 à 16 ans ; ces premiers cycles sont bien souvent irréguliers : tu peux ne pas avoir de règles pendant plusieurs mois ou, au contraire, les avoir de façon rapprochée. Ces premières règles prennent la forme d’un léger saignement de couleur rouge ou brune. Il est important de ne pas s’inquiéter : c’est tout à fait normal !

Que se passe-t-il durant le cycle menstruel ?

Afin de comprendre ce que sont les règles, il faut s’intéresser au cycle menstruel. Le cycle menstruel comprend la période allant du premier jour des règles jusqu’au premier jour des règles suivantes. La durée moyenne du cycle menstruel est de 28 jours. Il peut aussi être plus court ou plus long (il peut aller de 21 à 35 jours) : sa durée varie d’une femme à une autre.

Durant la première moitié du cycle, un ovule est libéré de l’ovaire, il descend le long de la trompe de Fallope et se dirige en direction de l’utérus. Dans le même temps, les ovaires sécrètent des hormones qui ont pour but d’épaissir et de tapisser d’une muqueuse la paroi de l’utérus  (appelée endomètre). Ces éléments, ovaire et muqueuse utérine, sont nécessaires pour accueillir une éventuelle grossesse.

S’il n’y a pas de grossesse (c’est-à-dire que l’ovule n’a pas été fécondé par un spermatozoïde), l’ovaire réduit sa production d’hormones. Cette chute hormonale engendre le détachement du surplus d’endomètre et son évacuation par le vagin : ce sont les règles. Une fois ce cycle terminé, un autre recommence, et ainsi de suite.

Le SPM, c’est quoi ?

Le SPM (syndrome prémenstruel) est un ensemble de manifestations physiques et émotionnelles annonçant l’arrivée des règles. Le SPM intervient généralement entre 2 à 7 jours, voire 14 jours, avant les règles. Il disparaît avec l’arrivée des menstruations ou quelques jours après.

Le spectre des symptômes associés au SPM varie d’une femme à l’autre. Certaines ne notent aucun changement significatif alors que d’autres connaissent un certain inconfort voire un véritable bouleversement comme une fatigue importante, des fringales, des douleurs (au ventre, à la tête, en bas du dos, articulaires), un gonflement du bas-ventre, de l’irritabilité ou de la tristesse, des seins gonflés ou sensibles, de l’acnée, des bouffées de chaleur, une diminution de la libido, etc….
Le plus souvent ce syndrome prémenstruel peut être soulagé par un mode de vie sain, une bouillotte, du repos voire des antidouleurs en vente libre. Si ce n’est pas le cas et que ton SPM t’empêche de vivre normalement, chez Loop, on te recommande de consulter ton médecin ou ton gynécologue. 

Les règles douloureuses

Avoir ses règles n’est pas toujours agréable. Il est possible que tu ressentes de l’inconfort voire des douleurs. Il s’agit, la plupart du temps, de douleurs au niveau du bas ventre. Ces crampes abdominales s’expliquent par la production de prostaglandines qui permettent la contraction de l’utérus afin d’évacuer la muqueuse utérine.

Or, ces prostaglandines se diffusent dans le sang et peuvent entraîner d’autres symptômes plus ou moins désagréables comme un mal de tête, un changement d’humeur, des ballonnements, une transpiration plus abondante, de la diarrhée, etc… 

Que tu ne présentes aucun symptôme ou que tu en es un ou plusieurs, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. A l’inverse, si ces symptômes sont trop violents et te font souffrir chaque mois, il est important d’en parler à ton médecin ou ton gynécologue afin de trouver une solution à tes règles douloureuses !

L’endométriose

L’endométriose est une maladie chronique qui touche entre 5 à 20% des femmes en âge de procréer. Chez presque toutes les femmes, à la fin du cycle menstruel (au moment des règles), des cellules remontent et migrent vers les trompes de Fallopes pour se disperser dans l’abdomen. C’est ce que l’on appelle le reflux menstruel. Dans la majorité des cas, notre système immunitaire élimine ces cellules qui ne sont pas à leur place. Or, lorsqu’une femme est atteinte d’endométriose, ces cellules ne sont pas éliminées et le tissu endométrial se développe hors de l’utérus. Il se greffe sur certains organes et crée des adhérences, des lésions ou des kystes ovariens. Il s’agit d’une maladie particulièrement complexe car elle se développe différemment d’une personne à une autre.

Tu désires en savoir plus à ce sujet ? Nous lui avons consacré un article sur notre blog : “L’endométriose, c’est quoi ?”.

Les règles abondantes

Une femme perd en moyenne l’équivalent de 4 cuillères à soupe de sang durant ses règles. Cet écoulement peut être plus faible ou plus abondant : nous sommes toutes uniques. C’est pourquoi, chez Loop, on te propose des culottes périodiques adaptées à tous les cycles menstruel et moments de la journée. Si tu as un flux abondant, nous te conseillons notre culotte Oslo qui offre une protection équivalente à trois tampons.

A-t-on toujours ses règles ?

Toutes les femmes n’ont pas leurs règles ; en effet, le cycle menstruel disparaît principalement à deux moments de la vie d’une femme : lorsque celle-ci est enceinte ou lorsqu’elle atteint l’âge de la ménopause.

A la suite d’un rapport sexuel non protégé et si les règles ne surviennent pas, il est nécessaire de réaliser un test de grossesse.

Cependant, d’autres éléments peuvent conduire à la disparition des règles comme la contraception (stérilet hormonale, implant contraceptif, pilule microprogestative…), l’allaitement, une perte de poids importante, la fatigue, le stress ou encore une maladie grave.

Les protections féminines

Il existe plusieurs méthodes de protections hygiéniques : tampons, serviettes hygiéniques, cups… Or, les règles ne sont pas toujours un moment agréable à passer aussi pour mieux les vivre et surtout les dédramatiser, on te propose nos culottes menstruelles. Nos culottes sont confortables, respectueuses de l’environnement et offrent une protection optimale jusqu’à 12 heures. Elles sauront se faire oublier tout au long de la journée pour que tu puisses continuer à mener ta vie comme tu l’entends !

Sache enfin que certaines femmes optent pour le flux instinctif libre. Cette méthode consiste à vivre ses règles sans avoir recours à des protections hygiéniques. Le principe en est simple : être à l’écoute de son corps pour sentir le flux arriver dans le vagin et l’évacuer naturellement en se rendant aux toilettes.

Quelques croyances à travers le monde

Même si les règles restent encore pour beaucoup de personnes un sujet tabou, il est important de les désacraliser et d’en parler ! Chez Loop, on ne te le dira jamais assez : avoir ses règles c’est tout à fait normal et il n’y a rien de honteux là-dedans ! 

De tous temps, le tabou du cycle menstruel a donné corps à de nombreux mythes de par le monde. Si certaines de ces croyances peuvent prêter à sourire d’autres, au contraire, sont synonymes d’interdictions voire de rejets. En effet, certaines croyances affirment que les règles rendent la femme impure et conduisent même à son exclusion du foyer.

On peut toutefois regrouper plusieurs mythes, c’est notamment le cas de ceux liés à la cuisine. En Argentine, il serait impossible de réaliser une crème fouettée, en France de monter une mayonnaise, au Japon de devenir maître sushi car les règles conduiraient à la perte de l’équilibre du goût. De même, la chevelure serait elle aussi impactée par les règles : aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, on déconseille de réaliser une permanente avant d’avoir eu ses premières règles, en Inde, en Colombie ou au Brésil, se laver les cheveux en ayant ses règles poserait problème…

Loop : pour ne plus vivre ses règles comme une contrainte

Heureusement, les règles sont un sujet de moins en moins tabou. Il est important d’en parler pour accepter et s’accepter telle que l’on est car on passe toutes par là. Chez Loop, nous avons justement pour ambition d’aider toutes les femmes à se libérer du sujet des règles pour vivre leur cycle naturellement sans avoir à se cacher. Notre culotte menstruelle te permet de rester indépendante, sûre de toi et féminine ! En choisissant Loop tu ne vivras plus tes règles de la même façon !

Le système reproducteur féminin et ses organes

Nous possédons toutes un système de reproduction et pourtant nos premiers cours de SVT nous paraissent parfois bien loin… Quel est son fonctionnement et celui des organes qui le composent ? On vous dit tout le plus simplement et le plus brièvement possible dans cet article ! 

Le système reproducteur féminin 

Composé notamment de la vulve, du vagin, de l’utérus, des trompes et des ovaires, le système de reproduction féminin est à lui tout seul, capable de petites merveilles.

C’est en partie grâce à lui, qu’à la puberté se déclenchent les règles pour une femme et ce, jusqu’à la ménopause.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀

Néanmoins il n’est pas toujours facile de comprendre exactement comment celui-ci ou les organes génitaux qui le composent, fonctionnent. Focus sur ces différents organes !

Les ovaires 

Une petite fille, dès la naissance, possède normalement deux ovaires. Ces organes sont deux petites « boules » de la taille d’une cerise à la naissance, puis d’un abricot vers l’âge de 10 ans et sont situés de part et d’autre de l’utérus, à proximité des trompes de Fallope. Ils contiennent environ 400 000 follicules.

À partir de la puberté, à chaque cycle menstruel, un ovaire (gauche ou droit) amène un follicule à maturité et libère un ovule. Ce dernier est expulsé vers la trompe de Fallope, c’est là que cette cellule pourra éventuellement être fécondée par un spermatozoïde.

Les ovaires produisent aussi les hormones sexuelles féminines, à l’origine du développement des caractères sexuels secondaires : seins, silhouette, voix, pilosité. Elles orchestrent le cycle menstruel féminin, l’ovulation et surtout les règles de la puberté jusqu’à la ménopause = en moyenne 5 jours par mois, 60 jours par an, 6,5 ans au cours d’une vie.

L’utérus 

L’utérus est situé dans le bas-ventre de la femme et a une forme triangulaire dont la pointe est dirigée vers le bas, il est relié au vagin par le col de l’utérus. Hors grossesse, sa taille se situe approximativement entre celle d’une fraise (4cm) ou d’une poire (8cm).

Globalement, cet organe est une poche, prévue pour accueillir un embryon pendant 9 mois. Lors d’une grossesse il peut grossir jusqu’à 35cm, soit presque 9 fois sa taille initiale.

La muqueuse interne de la paroi de celui-ci, appelée endomètre, voit son épaisseur augmenter lors des cycles menstruels pour favoriser l’implantation du futur embryon.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀

Si la fécondation n’a pas lieu, l’endomètre finit par se détruire, provoquant les règles (ce moment tant attendu, où tu enfiles ta culotte menstruelle Loop).

Le savais-tu ? 2 à 3 femmes sur 10 ont un utérus rétroversé, soit à l’envers ! Pas d’inquiétude, cela n’a rien de pathologique, c’est simplement une variante anatomique qui signifie que l’utérus bascule vers l’arrière, sur le rectum plutôt que vers l’avant, sur la vessie.⠀⠀⠀⠀

Le vagin 

Le vagin est un conduit souple qui relie l’utérus à l’extérieur du corps. Une de ses entrées se situe au niveau de la vulve et des petites lèvres, l’autre au niveau du col de l’utérus. En moyenne, sa profondeur est comprise entre 8 et 12 cm.

Cet organe permet la pénétration du pénis lors de la relation sexuelle, mais aussi l’accès des spermatozoïdes à l’utérus par son extrémité, le col de l’utérus : c’est également par ce petit passage (semblable à un donut) que s’écoule le sang des règles.

Le savais-tu ? Les parois du vagin sont élastiques pour s’adapter au passage du bébé lors de l’accouchement mais leur forme peut aussi changer en d’autres occasions. Sous l’effet de l’excitation sexuelle et des hormones délivrées, le vagin se “ballonise”, c’est-à-dire que ses parois s’écartent et s’allongent, prenant la forme d’un ballon (un peu comme une érection finalement).

La vulve

Située en bas de l’abdomen, la vulve regroupe l’ensemble des organes génitaux externes de la femme, à savoir : les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris et son capuchon, l’orifice du vagin ainsi que le méat urinaire.

Ces différents organes ont une fonction sexuelle liée au plaisir puisqu’ils sont richement innervés, spécialement le clitoris dont l’unique fonction est le plaisir et qui est un organe dit “érectile”. C’est pourquoi on le qualifie souvent d’homologue du pénis !

Le savais-tu ? En 2019, presque 4 femmes sur 10 se sentiraient complexées par l’aspect de leur vulve. Pourtant, qu’elle soit petite ou grande, poilue ou épilée, foncée ou claire, chaque vulve est différente et fait de toi une personne unique.

Les seins 

Les seins ne font pas partie à proprement parler des organes reproducteurs de la femme, cependant ils y sont étroitement liés : l’intégralité du tissu mammaire qui les compose est sous la dépendance des hormones.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀

C’est d’ailleurs sous l’effet des hormones qu’à la puberté les seins des femmes grossissent tandis que ceux des hommes non.

Tu as déjà ressenti une hypersensibilité ou des douleurs au niveau des seins, ou même observé une augmentation de leur taille ? C’est tout à fait normal et est lié aux changements hormonaux lors de ton cycle menstruel.

Le savais-tu ? Les femmes sont les seuls mammifères à avoir des seins en permanence ! Les autres n’auront de la poitrine que pour nourrir leurs progénitures.

Et voilà, tu es maintenant incollable sur le fonctionnement de ton propre corps 😉

Règles abondantes, les comprendre et mieux les vivre

Chaque femme ou jeune fille est unique, et son flux menstruel l’est aussi. Tu peux avoir des règles à peine perceptibles, des flux abondants ou simplement des menstruations qui s’étalent sur plus longtemps… Tout l’enjeu pour toi est de bien comprendre tes règles afin d’être en mesure de mieux les vivre.

Loop souhaite accompagner les femmes dans chaque étape de leur vie, notamment en leur proposant des protections hygiéniques adaptées, féminines et confortables même en cas de règles abondantes. Tu as des questions sur la ménorragie (règles abondantes) ou n’arrives pas à gérer cet aléa ? Loop est là pour te faire dédramatiser tout ça !

Qui a dit qu’il fallait avoir honte d’avoir ses règles ?

Règles abondantes : quézako ?

Quand parle-t-on de règles abondantes ?

On considère que les femmes ont des règles abondantes lorsqu’elles perdent plus de 80 ml de flux par cycle. On parle alors de ménorragie. Près d’un tiers des femmes sont concernées.

Petit cours de médecine, savais-tu qu’il existait différentes sortes de ménorragies ? Voici lesquelles :

  • Un flux très abondant mais des règles de durée normale : on parle d’hyperménorrhée
  • Un flux d’abondance normale mais des règles trop longues : on parle macroménorrhée
  • Des règles très abondantes et trop longues : on parle de polyménorrhée.

Si ces termes médicaux peuvent faire peur, les règles abondantes ne sont pas pour autant graves. Loop te dit tout ce qu’il faut savoir et les bonnes questions à se poser. 

​Les causes des ménorragies

Les flux varient en fonction des personnes, de leur âge ou des différentes périodes de la vie, comme lors des premières règles, à la puberté, suite à la pose d’un stérilet en cuivre, en cas de changement de contraceptifs oraux, en pré-ménopause ou en post-accouchement. Il s’agit bien souvent d’une question d’hormones, et notamment de progestérone et d’œstrogène.

En effet, un taux de progestérone faible implique le développement des œstrogènes, et un taux élevé d’œstrogène peut entraîner une augmentation du flux menstruel.

De gauche à droite : nos modèles Boulot, Métro et Dodo !

Faut-il consulter ?

La plupart du temps les règles abondantes sont parfaitement bénignes, il suffit de trouver la bonne protection. Cependant, d’autres facteurs plus graves peuvent être à l’origine de règles abondantes. Si cette perte de sang te semble anormalement importante, il est nécessaire de consulter ton médecin. Un professionnel de santé peut t’aider et t’accompagner dans la recherche de solutions.

Lorsque tu ne parviens pas à les gérer, les règles abondantes peuvent avoir certaines conséquences sur ta qualité de vie : absentéisme (scolaire ou professionnel), carence en fer, fatigue intense, maux de tête, impacts sur la vie sexuelle, gêne sociale… Heureusement, plein de solutions existent !

Quelle solution hygiénique pour mieux vivre les règles abondantes ?

En cas de règles abondantes, si tu utilises des tampons ou des serviettes, tu devras peut-être les changer toutes les 2 heures, voire toutes les heures. En effet, les tampons les plus absorbants peuvent recueillir jusqu’à 15 ml – ce qui est assez faible. Qui plus est, ces options sont très peu écologiques, et chez Loop, on chérit notre environnement.

C’est pour ces raisons que l’on te conseille nos jolies culottes de règles ! Certains de nos modèles, comme la culotte Oslo, peuvent tenir jusqu’à 12h et sont donc parfaits si tu souffres de ménorragie. Tu ne seras ainsi plus jamais soucieuse des éventuelles tâches de règles au réveil et même en journée !

Notre modèle Dodo, parfait pour les règles abondantes !

Tu es l’unique personne à décider de la protection hygiénique qui te convient le mieux, mais sois en certaine : la culotte menstruelle pourrait bien vite s’avérer indispensable pour vivre tes menstruations avec simplicité et confort !

Chez Loop, on t’accompagne dans toutes les étapes de ta vie en te permettant de rester zen à chaque instant et de continuer à vivre comme si de rien n’était. Ce n’est pas parce que tu dois faire face à des règles abondantes que tu ne peux plus sortir de chez toi, loin de là ! Alors continue de vivre ta vie de femme : sors avec tes amis, va faire du sport ou du shopping. La culotte de règles Loop fera le job, si bien que tu l’oublieras très certainement jusqu’au soir.

#ITW Chloé / Femme Endo & Co : L’endométriose, c’est quoi ?

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche actuellement 1 à 2 femmes sur 10 en âge de procréer. Encore méconnue aujourd’hui, elle est difficile à diagnostiquer : il faut environ 7 ans pour poser un diagnostic.

#ITW Chloé de l’association Femme Endo & Co 💜

Dans cette interview, Chloé Loiacono, atteinte d’endométriose, sexologue mais aussi présidente de l’association Femmes Endo & Co revient sur son parcours personnel, pour nous expliquer ce qu’est réellement l’endométriose, quel est le but de son association et donne quelques conseils afin de mieux vivre avec la maladie. 


Hello Chloé, est-ce que tu pourrais te présenter brièvement ? 

Bonjour, je m’appelle Chloé j’ai 29 ans, je suis sexologue, mais aussi maman de deux enfants ; Nina, 5 ans et Malo 3 ans.

Chloé Loiacono


Pourrais-tu nous expliquer ce que c’est comme maladie l’endométriose, qu’est-ce qu’il se passe concrètement dans le corps des femmes atteintes d’endométriose ?

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche en moyenne 1 à 2 femmes sur 10 en âge de procréer (à titre indicatif, cela représente entre 3 et 6 millions de femmes en France). 

L’endométriose c’est la présence de cellules endométriosiques (cellules proches des cellules de l’endomètre : muqueuse qui tapisse normalement l’intérieur de l’utérus) en dehors de la cavité utérine. 


Chez une femme en bonne santé, à chaque cycle menstruel, sous l’effet des hormones féminines, l’endomètre s’épaissit en prévision d’une éventuelle grossesse. S’il n’y a pas de fécondation, il se désagrège et saigne : ce sont les règles.

Chez les femmes souffrant d’endométriose, les cellules de l’endomètre ayant migré en-dehors de l’utérus continuent de fonctionner de la même manière, c’est à dire sous l’impulsion hormonale : elles saignent donc (en-dehors de l’utérus) mais ce sang ne peut être évacué naturellement comme les règles… Pour résumer « grossièrement », les femmes atteintes d’endométriose ont leurs règles dans leurs corps, et cela fait mal, très mal. 

L’endométriose n’a pas vraiment de limite de propagation, elle peut toucher tous les organes (vessie, trompes, ovaires, rectum, colon, LUS, diaphragme, poumons) sauf la rate (seul organe encore jamais observé). L’endométriose peut se developper par exemple dans le muscle utérin, elle est alors appelée adénomyose.



Quels sont les symptômes et comment on diagnostique la maladie ?  

Les effets sur le corps sont nombreux, le premier étant la douleur, pendant et en dehors des règles (dysménorrhées). La douleur pendant les rapports sexuels (dyspareunies), la douleur en urinant (dysuries), la douleur lors de la défécation. 

Mais elle peut également se manifester avec des douleurs thoraciques et/ou de sciatique. L’endométriose peut provoquer d’autres symptômes, règles abondantes, présence de sang dans les urines et les selles, fatigue chronique, constipation et diarrhée en alternance, bref les symptômes sont multiples, les cas d’endométriose aussi, il en existe autant qu’il existe de femmes…

Observer les symptômes avec un professionnel de santé est la première chose à faire pour potentiellement diagnostiquer la maladie, ton gynécologue par exemple. En fonction de ceux-ci les examens à réaliser pourront être une échographie (pelvienne ou non), un IRM, une hystérographie ou hystérosalpingographie, mais ce ne sont pas les seuls, il en existe beaucoup d’autres…


A-t-on une idée aujourd’hui, de pourquoi certaines femmes ont de l’endométriose et d’autres non : quelles sont les origines de cette maladie ?

Plusieurs études sont en cours, notamment sur le caractère héréditaire. Cependant l’endométriose reste une énigme. Le fonctionnement de la maladie est très difficile à déterminer.

Le facteur environnemental est à prendre en compte, les perturbateurs endocriniens aussi, mais l’origine et le fonctionnement de la maladie restent à ce jour inexpliqués. Des théories ont été établies, mais toutes ne sont pas fiables.


Existe-il des traitements ? Comment on vit avec l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique et incurable à ce jour, il n’existe aucun traitement afin d’en guérir. Une mise en place d’hormonothérapie peut cependant chez certaines patientes, amener un confort. L’endométriose est une maladie avec laquelle il faut composer au quotidien. Une prise en charge plus globale du quotidien est cependant intéressante, notamment à travers la pratique régulière d’un sport, une nutrition saine et équilibrée, mais aussi un accompagnement médical et/ou associatif.


Et toi, c’est quoi ton parcours avec l’endométriose ?

Je suis atteinte d’endométriose depuis toujours, il faut croire. J’ai été diagnostiquée en 2012 après 12 ans d’errance médicale. Mon endométriose est très sévère avec une forme d’évolution très rapide. 

J’ai subi 10 opérations en 6 ans, dont la dernière en 2018 ou j’ai subi une hystérectomie. Contrairement aux idées reçues, le retrait de l’utérus ne conduit pas vers la guérison. 

Une onzième chirurgie est envisagée dans les mois à venir. Malgré cela j’ai pu tomber enceinte et de manière naturelle 2 fois. C’est le miracle de mon parcours.


En 2020, tu fondes ton association Femmes Endo & Co, pourquoi et quel est son but ?

En effet, étant moi-même atteinte de cette maladie incurable, j’ai pu me rendre compte que l’accompagnement dans la douleur que génère cette maladie est complètement inexistant. 

Afin de lutter contre cet isolement, tout en gagnant en confort et qualité de vie, l’association Femmes Endo & Co dont je suis présidente, propose aux femmes atteintes d’endométriose de rencontrer des professionnels et coach de vie, pour avancer ensemble, lors d’ateliers collectifs : de sexologie, sophrologie de naturopathie, de yoga, hypnose etc…) de manière gratuite afin que chacune puisse trouver les clés pour vivre autrement, soulager sa douleur et accepter la maladie.


Retrouvez également l’association sur Instagram @Femmes_endoandco.


Pour finir, quels conseils tu donnerais à une jeune fille qui apprend qu’elle est atteinte d’endométriose ? 

Je lui dirais “keep calm and fight endometriosis » : chaque femme a SON endométriose, chaque histoire est unique. Il ne faut jamais se comparer aux autres, ni perdre espoir.  Elle sera accompagnée de ses proches, entourée de professionnels de santé. 

Alors même si le chemin qu’elle emprunte est long et semé d’embuches, il peut néanmoins être beau, j’en suis la preuve vivante ! 

L’endométriose ça change une vie, oui, mais ça peut aussi la changer en bien. C’est parfois dans la difficulté qu’on se trouve, et qu’on peut se faire confiance pour avancer dans la vie 🙂

La culotte menstruelle : une alternative saine aux autres protections hygiéniques

Au cours de sa vie, une femme jette en moyenne entre 11 000 et 15 000 protections hygiéniques. Sachant qu’un tampon met 500 ans en moyenne à se décomposer, les protections de règles classiques constituent un véritable fléau en termes d’écologie. Heureusement, on t’a trouvé chez Loop une alternative écologique, pratique et révolutionnaire : la culotte menstruelle, une protection périodique lavable !

Pourquoi privilégier la lingerie eco-friendly et la protection périodique lavable ?

culotte menstruelle metro regles herloop

La lingerie est en contact direct avec ta peau, et surtout ton intimité. Certains tissus subissent des traitements qui contiennent des substances toxiques parfois dangereuses pour la santé. Heureusement, il est possible de choisir des dessous plus respectueux de l’environnement et de ton intimité, et même des protections hygiéniques lavables suivant la même logique, à l’instar des culottes de règles.

Par exemple, lors du choix de ta culotte menstruelle, on te conseille d’opter pour des matières premières plus saines, comme le coton mais aussi des produits qui ne contiennent pas de substances toxiques.

Pour se faire, il est préférable de se tourner vers des sous-vêtements exempt de substances toxiques, fabriqués avec du coton sans pesticides ou engrais chimiques. Ainsi, tu pourras être certaine qu’aucune substance chimique potentiellement dangereuse pour ta santé ne rentre dans la composition de tes sous-vêtements.

Les culottes de règles HerLoop te suivent quotidiennement pendant 3 à 5 ans. Leur conception, qui allie coton, nylon et polyester fin, permet de canaliser ton flux tout en restant confortables et respectueuses de ton intimité. Les matières évitent les odeurs et réduisent l’impact environnemental.

En effet, en choisissant de porter une culotte menstruelle Loop, tu éviteras à des milliers de protège-slips, serviettes et tampons d’être jetés dans les cours d’eau et de se retrouver dans les sites d’enfouissement. En plus de penser à long terme et de prendre soin de ton environnement, le recours à des protections périodiques lavables offre d’autres avantages.

economies culotte herloop

Par exemple, opter pour des sous-vêtements de règles lavables permet… de faire des économies ! En effet, en 2020, avoir ses menstruations : ça coûte cher. Une boîte de tampons par-ci, un paquet de serviettes hygiéniques par là… L’addition peut rapidement monter en flèche. D’ailleurs, savais-tu que lorsque l’on fait le calcul à l’échelle d’une vie, il y a de quoi être choquée : d’après une étude du Huffington Post (UK), une vie de menstruations coûterait plus de 18 000£, soit 23 500€ !

Pas de temps à perdre pour passer à la protection périodique lavable Loop !

Expliquer les premières règles à sa fille : que se passe-t-il dans son corps ?

Ta fille s’apprête à avoir ses premières règles ou commence à se questionner ? Ça y est : ton bébé devient une jeune femme ! C’est le moment d’en discuter avec elle. Tout le monde passe par là et échanger sur le sujet permet de dédramatiser le premier cycle menstruel et de ne pas la laisser seule face à cette nouvelle étape de vie et aux différentes protections hygiéniques qui s’offrent à elle. On t’accompagne dans ce moment privilégié avec ta fille chez Loop.

Les premières règles : quand en parler ?

Tu n’es pas sans savoir que les parents ont un rôle essentiel à jouer pour informer les jeunes filles sur le fonctionnement de leur corps. Le thème des règles peut être abordé très tôt, avec simplicité, comme un phénomène normal et attendu, par exemple si ta fille te surprend alors que tu mets une protection hygiénique.

Toutefois, la question doit être abordée plus spécifiquement à la puberté (entre 10 et 16 ans) lorsque la mère sent que les règles vont bientôt survenir, généralement quelques années seulement après le développement des seins et de la pilosité.

Il ne faut pas négliger cette étape de dialogue, car c’est pour toi l’occasion de démontrer à ta fille que tu vois d’un bon œil le fait qu’elle prenne son envol, devienne indépendante, se prépare à tracer sa voie et à vivre sa propre vie de femme, mais que tu la protèges toujours, au besoin. Parler des règles est par ailleurs une façon de te préparer toi-même à cette nouvelle phase : ton petit bébé devient une grande fille !

L’important est de rassurer ta fille, de lui expliquer que les règles ne constituent pas un tabou ni un fardeau et de lui préciser que c’est un processus normal.

Comment aborder ce sujet avec ta fille ?

Tu te demandes comment aborder le sujet des règles ? Par chance, c’est peut-être tout simplement ta fille qui, curieuse, te posera des questions, auquel cas tout est plus simple (à condition de savoir quoi répondre).

Si tu parviens à aborder le sujet tôt avec ta fille, il convient de lui expliquer qu’un jour, elle deviendra une femme, que son corps changera et qu’elle verra tout simplement du sang couler tous les mois et/ou ressentira un certain nombre de symptômes. Insistez sur le fait qu’avoir ses règles est signe d’une maturité physique, et donc de la possibilité d’avoir des enfants. C’est souvent une bonne façon de démystifier le sujet et de le rendre moins « tabou ».

Lorsque tu auras une discussion avec ta fille à ce sujet, tu pourras en profiter pour évoquer les différents moyens de protection hygiénique existants et notamment la culotte de règle. Elle pourra alors garder avec elle, dans son sac à dos, sa culotte de menstruation, pour ne pas se retrouver dans l’embarras le jour J.

Essaie enfin d’aborder les règles de façon très respectueuse avec ta fille, sans jamais rentrer dans son intimité, avec des mots simples.

Parler des règles : c’est loin d’être tabou !

Sérénité et tranquillité sont les maîtres-mots. Il faut démentir l’aspect sale, honteux, impur des règles ou des femmes qui ont leurs règles, plus du tout en adéquation avec nos modes de vie actuels !

Au contraire, explique à ta fille que cela fait partie d’un cycle de vie, que c’est normal et qu’elle peut tout à fait continuer à vivre comme si de rien n’était : aller au sport, faire ses devoirs, partager un goûter avec ses copines…

Chez Loop, on te conseille de l’orienter dans un premier temps vers une culotte menstruelle, laquelle permet d’accueillir les règles en douceur. Cette protection hygiénique est beaucoup moins traumatisante qu’un tampon ou qu’une serviette, et de plus : éco-responsable ! Les jeunes ne sont-ils pas l’avenir pour notre planète ?

Mes premières règles arrivent comment je me prépare ?

Patienter avant ses premières règles, c’est parfois un peu angoissant, surtout lorsque tu ne sais pas à quoi t’attendre. Ne t’inquiète pas, les premières règles, c’est loin d’être un drame, c’est simplement une nouvelle étape de ta vie ! Si l’idée de perdre du sang peut à première vue impressionner, c’est tout à fait naturel. Tu deviens une jeune femme, comme toutes celles autour de toi, tu es loin d’être la seule : tout le monde passe par là. Voici tout ce que tu dois savoir sur tes premières règles et ton premier cycle menstruel.

Les premières règles : on en parle ?

Les premières règles apparaissent au moment de la puberté, entre 10 et 16 ans. Rassure-toi, si elles tardent, ce n’est pas forcément anormal ! C’est assez variable d’une fille à l’autre. Bien souvent, c’est quelques années après le début du développement des seins et de l’apparition de la pilosité que les premières règles surviennent.

Celles-ci prennent la forme de légers saignements de couleur rouge à marron et durent environ 5 jours. Chaque jeune fille vit ses premières règles différemment. Pour certaines, ce ne sera qu’une banalité, pour d’autres, elles donneront l’impression de devenir une personne un peu différente, de se sentir plus grande tout en restant la même. Dans tous les cas, personne d’autre (que toi) ne les remarquera : cela t’appartient. Lorsque tu as tes règles : ce n’est pas inscrit sur ton visage !

Au départ, tes règles seront assez irrégulières. Elles pourront apparaître de façon rapprochée ou, au contraire, être absentes pendant plusieurs mois. Encore une fois : pas de quoi s’inquiéter, cela peut prendre du temps à se mettre en place. À terme, tu auras tes règles une fois par mois, à chaque cycle menstruel.

Les premières règles : c’est douloureux ?

Pas forcément ! C’est assez variable. De nombreuses jeunes filles s’étonnent même, la première fois, de constater qu’elles ont leurs règles. Toutes les femmes ne ressentent pas les mêmes douleurs

Chez certaines, il peut s’agir de légers maux de ventre, de ballonnements ou de douleurs localisées. D’autres en revanche ne ressentent absolument rien ! Si les douleurs te semblent trop vives, n’hésite pas à consulter ton médecin afin de trouver une solution adaptée.

Comment te préparer à tes premières règles ?

Déjà en t’informant ! S’il n’existe aucune façon de prédire exactement l’âge des premières règles, les comprendre et les dédramatiser peut constituer la première étape. En effet, lors de la puberté, ton corps change : poussée de croissance, cheveux et peau gras, acné, développement de la poitrine, apparition des poils…Ce sont les premiers signaux jugeant du fait que tu deviens adulte !

Dès lors, il convient de t’équiper de produits d’hygiène féminine de ton choix. Tu as sans doute déjà entendu parler des tampons, des serviettes, des cups et des protège-slips, mais as-tu déjà pensé à une culotte de règles ? Ce sous-vêtement menstruel ultra fin, élégant et confortable, est confectionné pour que tu te sentes belle et à l’aise pendant tes règles. Et contrairement aux protections hygiéniques classiques, il n’y a pas d’odeur, une véritable révolution ! Elle peut même t’accompagner lors de tes séances de sport tout en restant discrète et ergonomique.

En garder dans ton sac peut être particulièrement pratique si tes premières règles surviennent dans un lieu public (à l’école par exemple).  

Si tu as des questions il y aura toujours un adulte (ou une copine) qui pourra t’aider. Encore une fois : avoir ses règles n’est pas une honte, si tu te retrouves dans l’embarras le jour J : n’hésite pas à demander à une tierce personne de te « dépanner » afin d’éviter la petite tache disgracieuse sur ton pantalon.

Si malgré tout, tu es particulièrement préoccupée par tes premières règles, n’hésite pas à en parler avec ton médecin, l’infirmière de l’école, une copine, une cousine, ta sœur ou ta mère !  

Loop toujours là pour toi !

Toi seule est en mesure de décider de la protection hygiénique qui te convient le mieux ! Cela dépend de ton mode de vie et de l’aisance que tu as avec ton corps ! Loop te conseille cependant d’opter pour la simplicité et la sécurité avec la culotte menstruelle

Ce mode de protection est selon nous beaucoup plus simple pour vivre tes premières règles au collège, surtout notre culotte « Firstloop », adaptée aux adolescentes qui découvrent la puberté.Tu as tes règles ? Et alors ? Loop t’accompagne dans cette étape de vie en te permettant de rester zen à tout instant et de continuer à vivre comme si de rien n’était. Ce n’est pas parce que tu as tes règles que tu ne peux plus sortir de chez toi, loin de là ! Alors, continue de vivre ta vie : sors avec tes amis, va faire du sport ou du shopping. La culotte menstruelle FirstLoop débarque bientôt, elle fera le job, si bien que tu l’oublieras très certainement jusqu’au soir.

Tout savoir sur tes règles : lexique – Herloop

Le lexique des règles : tout savoir sur tes menstruations.

Notre objectif chez Loop est que tu sois totalement en phase avec tes règles. On te propose donc de venir découvrir la définition de quelques mots, qui sonnent parfois étranges, mais qui constituent l’univers des règles !  C’est parti.

Je parle « règles », tu parles « règles », nous parlons « règles » !

Voici quelques termes liés aux règles qu’il est important de connaître.

SPM – Syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de manifestations physiques, mentales et émotionnelles ressenties par certaines femmes dans les 2 à 10 jours précédant les menstruations. Il est complexe de définir précisément le SPM puisque ses symptômes varient énormément de forme et d’intensité d’une personne à l’autre.

Spotting

Le terme anglais « spotting » (signifiant littéralement « tache ») désigne des saignements vaginaux survenant en dehors de la période des règles. Ces pertes de sang sont moins abondantes que les règles, indolores, sans gravité et généralement de couleur plus foncée. 

Menstruation

La menstruation, aussi appelée période de règles, est le saignement vécu par les femmes lorsque l’ovule, expulsé de l’ovaire pour être fécondé, n’est pas fécondé. La menstruation intervient dans la dernière phase du cycle menstruel, appelée phase post-ovulatoire.

Dysménorrhée

La dysménorrhée est le terme médical pour désigner les crampes menstruelles au bas-ventre, qui s’étendent parfois jusqu’à la région lombaire, aux hanches et aux jambes. La plupart du temps, elles débutent un peu avant ou au commencement de la période menstruelle et durent jusqu’à 3 jours.

Ménorragie

On parle de ménorragies lorsque les règles ont une durée supérieure à 7 jours. Les ménorragies se caractérisent par la présence d’un flux sanguin plus rouge, accompagné de caillots et se prolongeant au-delà de la durée normale des règles.

Glaire cervicale

La glaire cervicale est un liquide visqueux fabriqué par les glandes de l’endomètre du col de l’utérus chez la femme. La glaire cervicale est formée d’un réseau de filaments protéiques ressemblant à un filet.

Ovulation

L’ovulation correspond à la libération d’un ovule prêt à être fécondé par un spermatozoïde, en général vers le 14ème jour du cycle menstruel chez la femme.  L’ovulation est un processus continu depuis la puberté jusqu’à la ménopause.

Endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur 10. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Si la maladie peut être asymptomatique, elle provoque dans certains cas de vives douleurs (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité.

Glossaire des différentes protections hygiénique

Les protections hygiéniques sont toujours plus nombreuses du fait de nos modes de vie de plus en plus actifs. Peu importe l’option que tu privilégies, rappelle-toi de changer le produit régulièrement. Voici les protections les plus courantes.

Culotte

Pour finir, on souhaitait te parler de la culotte menstruelle, notre protection de règle préférée chez Loop ! Alternative révolutionnaire aux protections périodiques jetables, la culotte hygiénique dispose de différentes couches absorbantes et imperméables afin de recueillir ton flux menstruel.

Elle s’enfile comme n’importe quelle culotte, et te met à l’abri des taches comme des odeurs ! Très simple d’utilisation et efficace, la culotte de règle est idéale pour les premières règles ou pour les femmes ne souhaitant pas utiliser de protection interne. 

Elle permet également de prêter attention à l’environnement, puisqu’il suffit de la laver pour la réutiliser par la suite (à l’inverse des milliers de tampons et de serviettes jetables qui polluent énormément ta planète). Merci Loop !

Tampons

Les tampons sont des protections périodiques destinées à être insérées dans ton vagin durant les règles et à prendre de l’expansion pour absorber le sang menstruel. Bien que discrets, ces petits bâtonnets de tissus compacts ne permettent pas toujours de continuer à pratiquer toutes leurs activités habituelles pendant tes règles. Ils sont par ailleurs très peu écologiques.

Cup

La « cup » (ou coupe menstruelle) est une protection hygiénique qui se positionne dans le vagin et recueille le flux menstruel sans assécher la flore vaginale. La coupelle menstruelle, généralement en silicone, prend la forme d’un entonnoir doté à son extrémité d’une tige pour l’attraper et la retirer plus facilement. La problématique réside dans le fait qu’elle doit être vidée toutes les 8h à 12h au maximum et nettoyée avec précaution avant d’être réinsérée. De plus, elle mesure entre 40 et 60 millimètres, ce qui peut freiner de nombreuses femmes.

Serviette

Les serviettes permettent aux femmes de préserver leur hygiène intime durant leurs règles et de protéger leurs vêtements des flux sanguins. Elles sont moins discrètes que les tampons et se présentent sous la forme d’une fine couche de tissu très absorbant, qu’il est nécessaire de glisser à l’intérieur de la culotte. Bien qu’elles ne présentent aucune contre-indication médicale, il convient d’en changer régulièrement pour que l’usage reste efficace et hygiénique, et pour éviter les odeurs. Elles laissent parfois des traces visibles peu esthétiques sur le pantalon.

Lessive, température, séchage… L’entretien de ta culotte menstruelle Herloop

La culotte menstruelle permet de vivre tes règles autrement, différemment, plus sereinement. En bref : c’est l’avenir de la protection hygiénique ! En effet, une fois portée, tu oublieras rapidement son existence tout en restant protégée toute la journée ! Si on apprécie la culotte menstruelle pour son côté confortable, esthétique et écologique, sache qu’elle est également ultra pratique à entretenir.

Les tips pour un bon entretien de ta culotte de règles

Vous êtes nombreus.es à avoir des questions sur comment bien laver sa culotte menstruelle Herloop, pour la garder le plus longtemps possible. Normal, quand on investit dans quelque chose de durable, il faut en prendre soin ! C’est pourquoi nous avons décidé de vous concocter cet article de blog qui a pour but de répondre à toutes vos questions ; une sorte de Bible de l’entretien des culottes menstruelles.

Nous l’écrivons POUR toi mais aussi AVEC toi : alors n’hésite pas à poser tes questions en commentaires nous y répondrons et l’article sera régulièrement mis à jour avec toutes les réponses aux questions posées 😉

SOMMAIRE

Que faire à réception de ma culotte ?
Pourquoi rincer sa culotte menstruelle après l’avoir portée ?
Comment laver sa culotte menstruelle ?
Comment sécher sa culotte de règle ?
Comment décrasser sa culotte en profondeur ?
Les différents problèmes que tu peux rencontrer

Laver sa culotte menstruelle

1. Je viens de recevoir ma culotte menstruelle HerLoop

Est-ce que je peux utiliser ma culotte menstruelle tout de suite après réception ? 

Oui, c’est toujours mieux de laver ta culotte dès sa réception, de la même manière qu’il est conseillé de passer en machine les nouveaux vêtements que tu achètes avant de les porter pour la première fois.

NB : passer ta culotte une première fois en machine permettra d’activer sa capacité d’absorption en stimulant les fibres absorbantes, c’est donc indispensable.

Le B.A.-ba pour laver ta culotte

entretien culotte menstruelle herloop

Pour laver ta culotte menstruelle, il n’y a rien de plus simple, pas besoin d’être un.e pro de la lessive !

  1. Une fois ta culotte utilisée, rince la à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire (bien utiliser de l’eau froide, l’eau chaude pourrait cuire le sang et il serait beaucoup plus difficile à nettoyer). 

2. Glisse ta culotte menstruelle Herloop dans la machine à laver avec le reste du linge. Tu peux aussi utiliser un sac de lavage pour garder ta culotte encore plus longtemps ! (3 culottes par sac de lavage max) 

  • cycle délicat à 30 °
  • lessive avec – de 15% d’agent gras
  • pas d’adoucissant (il bouche la partie absorbante de la culotte)

3. Étends ta culotte et laisse-la sécher à l’air libre, toute seule comme une grande !

  • pas de sèche linge
  • pas de radiateur
  • pas de sèche serviette

Tu n’as pas prévu de faire une lessive tout de suite ? Pas de problème :

  • Rince ta culotte à l’eau claire
  • Mets-la à sécher
  • Hop au panier de linge sale !

2. Avant de laver ta culotte menstruelle

Dans cette partie de l’article, tu trouveras toutes les informations sur l’entretien de ta culotte menstruelle entre le moment où tu l’as portée et son passage en machine (ou lavage à la main). 

Faut-il faire tremper ma culotte de règle après chaque utilisation ?

Non, il n’est pas nécessaire de laisser tremper ta culotte après chaque utilisation, la rincer à l’eau froide est suffisant. Tu peux en revanche faire tremper ta culotte si tu as l’impression que sa capacité d’absorption a diminué, on t’explique comment faire cela juste ici
 

Si je ne rince pas ma culotte tout de suite après utilisation, c’est grave ?

Dans la mesure du possible, nous te conseillons de rincer ta culotte dès que tu l’enlèves. Cependant, ceci n’est parfois pas possible et nous le comprenons tout à fait. Il est donc possible de plier soigneusement ta culotte et de la mettre dans un sachet plastique ou pochette (imperméable) et de la rincer seulement quelques heures plus tard. 

Est-ce que je dois savonner ma culotte après le rinçage  ?

Si tu as prévu de passer ta culotte menstruelle en machine par la suite, ce n’est pas nécessaire non, l’eau froide est suffisante, jusqu’à ce que celle-ci soit bien claire. Si en revanche, tu as prévu de laver ta culotte à la main ou de la passer en machine seulement quelques jours plus tard, alors tu peux effectivement la savonner, on te donne tous nos conseils pour le lavage à la main un peu plus bas dans l’article 😉

A quelle température dois-je rincer ma culotte ?

L’ennemi numéro 1 de ta culotte c’est le chaud ! Il faut donc faire bien attention de rincer ta culotte à l’eau froide, la laver à 30° (ou 40° maximum), éviter le sèche-linge et le chauffage pour faire sécher ta culotte plus rapidement, etc… 

Une fois la culotte rincée à l’eau froide, faut-il la laver tout de suite en machine ? 

La meilleure solution est de passer ta culotte de règle en machine directement après l’utilisation. Si ce n’est pas possible ou si tu n’avais pas prévu de faire une machine dans la journée, à ce moment-là, on te conseille de la rincer et de la savonner puis de la laisser sécher tranquillement à l’air libre. Elle pourra ainsi attendre la prochaine machine prévue pour être lavée.

Laver sa culotte de règles

3. Quelle lessive pour laver ma culotte menstruelle ?

Tu trouveras ici toutes les informations sur l’entretien de ta culotte menstruelle et son lavage, en machine ou à la main. 

Quelles lessives du commerce je peux utiliser ? 

De nombreuses lessives issues du commerce “traditionnel” peuvent convenir pour laver ta culotte menstruelle Herloop du moment ou elles respectent les conditions suivante ( il te suffit de vérifier sur l’étoquette à l’arrière du produit) :

  • Pas plus de 15% d’agent gras/savon dans la liste des ingrédients qui la composent. 
  • Pas d’adoucissant (attention aux berlingots/capsules de lessive qui contiennent bien souvent un adoucissant intégré, qui pourraient nuire à tes culottes)
  • Pas d’huiles essentielles
  • Pas de savon de Marseille

Notre marque de prédilection et validée par la team Herloop est la marque de lessive écologique Maison verte. Elle est saine pour le corps et l’environnement avec zéro allergène, zéro colorant et zéro parfum 🙂 Tu la trouveras dans la majorité des grandes surfaces (Auchan, Carrefour, Casino…) et tu peux aussi la commander directement sur leur site en bidon ou en recharge.

entretien culotte menstruelle Herloop

Quelles sont les lessives à la main que je peux utiliser ?

Si tu préfères, un lavage à la main est également possible. En revanche, nous conseillons tout de même de laver tes culottes en machine au moins 1 fois par cycle afin d’effectuer un lavage plus en profondeur. Tu peux laver tes culottes avec un savon doux (attention, pas de savon de Marseille) ou avec une lessive adaptée comme la lessive Maison verte.

Attention : comme pour la lessive en machine classique, on vérifie toujours que la composition ne contient pas plus de 15% d’agent gras/savon dans la liste des ingrédients qui la composent.

Astuce : essorer ta culotte dans une serviette éponge après un lavage à la main permet un séchage plus rapide 😉

Quels sont les ingrédients à éviter ?

Pendant l’étape du lavage, les ingrédients gras sont ceux qu’il faudra le plus utiliser avec parcimonie.

Pourquoi ? Car ceux-ci vont se glisser dans la fibre absorbante de ta culotte, qui ne pourra du coup plus absorber ton flux (à la longue cela peut également être irréversible).

Voici une liste non exhaustive des ingrédients à éviter ou à utiliser à faible quantités : 

  • huiles : coco, tournesol, colza, etc…
  • savon et savons gras : savon de Marseille, savon d’Alep, savon gras, etc…
  • huiles essentielles en grande quantité
  • glycérine

Pour les mêmes raisons, il est déconseillé d’utiliser de l’adoucissant lors du lavage de tes culottes. Donc attention aux lessives 2 en 1, ou les capsules comprenant de l’adoucissant intégré dans la grande majorité des cas.
Aussi, nous déconseillons formellement l’utilisation de produits détergents comme la javel par exemple. Ce type de produit pourrait dégrader les différents tissus composant ta culotte de manière irréversible et la rendre inutilisable.

Astuce : sur l’étiquette de composition d’une lessive, les ingrédients les plus fortement concentrés dans celle-ci apparaissent en premier dans la liste. Ainsi, si “savon” apparaît dans les premiers, il faudra vérifier que sa concentration ne dépasse pas une concentration 15%, sinon cette lessive n’est pas faite pour ta culotte menstruelle. En revanche, si celui-ci apparaît dans les derniers, sa concentration est très faible et celle-ci peut éventuellement convenir pour le lavage de tes culottes.

Ma machine lave seulement à 40°, c’est grave ?

Nous recommandons un lavage à froid ou à 30°, mais sur certaines machines à laver où ce n’est pas possible un lavage à 40° est également possible. 

J’ai lavé ma culotte menstruelle avec de l’adoucissant, est-elle fichue ? 

Si cela est arrivé une fois ou deux, pas d’inquiétude, non, ta culotte n’est pas fichue ! En revanche, elle risque d’être moins absorbante, c’est pourquoi nous te conseillons de la faire tremper pour dissocier l’adoucissant des fibres et de la repasser en machine ensuite (sans adoucissant cette fois ;)). Rendez-vous un peu plus bas dans l’article pour connaître la marche à suivre. 

Est-ce que je peux laver ma culotte menstruelle seulement à la main ? 

Si tu souhaites laver ta culotte à la main de temps en temps, c’est tout à fait possible. En revanche, nous te conseillons quand même un passage en machine par cycle afin de nettoyer ta culotte plus en profondeur. 

Astuce : essorer ta culotte dans une serviette éponge après un lavage à la main permet un séchage plus rapide 😉

Puis-je utiliser une boule de lavage avec les culottes menstruelles ? 

Nous ne conseillons pas les boules de lavage avec nos culottes menstruelles. 

Le sac de lavage, c’est vraiment obligatoire ?

Le sac de lavage a pour but de protéger ta culotte du tambour métallique de ta machine à laver. Il va protéger la micro-fibre qui la compose mais également la dentelle. Toutes nos culottes ont une durée de vie comprise entre 2 et 5 ans, plus tu la chouchouteras plus celle-ci durera dans le temps 🙂

sac de lavage culotte menstruelle


Combien de culottes peut-on mettre dans un sac de lavage maximum ?

Cela dépend évidemment de la taille de tes culottes, mais nous te conseillons de ne pas mettre plus de 3 culottes à la fois par sac de lavage.
Si tu en mets plus, il est possible que le lavage ne soit pas optimal, les culottes étant un peu à l’étroit.

Est-ce que je peux laver ma culotte menstruelle Herloop avec d’autres vêtements sans risquer de les tâcher ?

Si tu as bien rincé ta culotte à l’eau froide avant de la passer en machine, bien sûr qu’il est possible de laver tes vêtements avec, ceux-ci ne seront pas tâchés. 

Pourquoi toujours le froid et jamais de chaud avec le sang ?

Le chaud cuit le sang et l’imprègne dans les tissus, c’est pourquoi nous recommandons toujours de rincer et laver tes culottes menstruelles à froid. De plus, la partie technique qui constitue la partie imperméable de ta culotte risquerait de se détériorer avec l’usage d’eau chaude, sèche-linge ou chauffage, c’est pourquoi il faut absolument la préserver du chaud. 

Peut-on utiliser du vinaigre lorsqu’on souhaite laver les culottes ?

Oui, il est possible d’utiliser du vinaigre blanc lors d’un trempage ou en machine. Pour un usage en machine, en plus de ta lessive, tu peux ajouter 2-3 cuillères à café de vinaingre blanc dans le bac “rinçage” (ou celui prévu pour l’adoussissant).

Sur quel type de programme puis-je laver ma culotte ? Quelle vitesse d’essorage ?

Nous te conseillons d’utiliser un programme de lavage à froid, ou textiles délicats. Pour l’essorage, nous te déconseillons la vitesse minimale, une vitesse intermédiaire à forte (environ 800-1000) permettra un bon essorage, un meilleur entretien de tes culottes, mais aussi des culottes moins gorgées d’eau qui sèchent plus vite 😉

Une fois la culotte rincée à l’eau froide, faut-il la laver tout de suite en machine ? 

La meilleure solution est de passer ta culotte de règle en machine directement après l’utilisation, mais si tu n’avais pas prévu de faire une machine tout de suite, à ce moment-là, nous te conseillons d’aussi de savonner en plus de rincer ta culotte avant de la laisser sécher à l’air libre. Tu la passeras ensuite en machine la prochaine fois que tu as prévu de laver ton linge.

Pouvez-vous me conseiller une recette de lessive maison, compatible avec mes culottes ? 

Bien-sûr ! Il existe même plusieurs lessives que tu peux faire à la maison et qui sont compatibles avec les culottes Herloop 🙂

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LESSIVE AU LIERRE

Ingrédients : 50 feuilles fraîches de lierre grimpant, 1L d’eau, 1bouteille de 1,5 litre vide.

Préparation : Rince tout d’abord les feuilles à l’eau claire, puis transvase les dans une casserole. Ajoute ensuite 1L d’eau, couvre la casserole et porte à ébullition, avant de laisser cuire le tout pendant 15 minutes environ à feu doux. Laisse ensuite refroidir de quelques heures à une nuit, filtre ta lessive pour remplir ta bouteille (tu peux également ajouter une cuillière de bicarbonate de soude au mélange si tu le souhaites). Ça y est, tu as fait ta propre lessive, elle se conserve pendant environ 1 mois, au frais. 

Astuce : tu peux ensuite congeler ta lessive sous forme de glaçons prêts à l’emploi, il faudra environ 4 glaçons pour 10kg de linge. 

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LESSIVE AUX CENDRES DE BOIS

Ingrédients : 150g de cendres de bois, 1,5L d’eau, 1 bouteille de 1,5 litre vide.

Préparation : Tamise tout d’abord la cendre grâce à une passoire pour retirer les morceaux de charbon, puis dans une grande bassine, mélange la cendre et l’eau. Laisse reposer pendant au moins 24h en remuant de temps en temps. Enfin, filtre le mélange à l’aide d’un linge et mets le en bouteille.

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ADOUCISSANT MAISON

Ingrédient : vinaigre blanc !

Préparation : en plus de ta lessive ajoute quelques cuillières à soupe de vinaigre blanc dans ton bac d’adoucissant, pour protéger ta machine à laver du calcaire mais aussi adoucir les fibres de tes culottes, mais aussi du reste de ton linge 😉

Lessive maison pour culotte menstruelle

4. Le séchage de ta culotte menstruelle

Tu trouveras ici toutes les informations sur l’entretien de ta culotte menstruelle après le lavage. 

Ma culotte menstruelle met très longtemps à sécher, que faire ?

Surtout, pas de passage au sèche-linge même à basse température. On ne fait pas non plus sécher sa culotte sur un chauffage 😉 

Pour ta prochaine lessive, tu peux éventuellement augmenter la vitesse d’essorage, les fibres de ta culotte seront moins gorgées d’eau et celle-ci pourra sécher plus rapidement. Tu peux également essayer de faire sécher tes culottes à l’extérieur lorsque le temps le permet (attention aux journées de fortes chaleurs où le soleil tapent sur les culottes, il agit comme un chauffage géant), ou bien dans un endroit plus aéré afin d’augmenter la vitesse de séchage de tes culottes. 

Astuce : si tu as lavé ta culotte de règle à la main durant ton cycle, essore-la dans une serviette éponge te permettra un séchage plus rapide 😉

Je peux faire sécher ma culotte Herloop sur un chauffage/sèche serviette ? 

Nous te déconseillons fortement de faire sécher ta culotte menstruelle sur un chauffage ou un sèche serviette. En effet, la partie imperméable permettant de retenir le flux de ta culotte pourrait fondre et endommager irrémédiablement l’efficacité de cette dernière. 
Si tu l’a fait une ou deux fois, ce n’est pas dramatique, mais il se peut que ta culotte soit moins absorbante par la suite.

Le programme délicat du sèche-linge est-il envisageable avec ma culotte menstruelle ?

Il est possible d’utiliser le programme délicat pour sécher tes culottes vraiment ponctuellement, nous te conseillons quand même de privilégier le séchage à l’air libre. 

Ma culotte est passée par mégarde au sèche-linge, c’est grave ?

S’il s’agit juste d’une fois, il est possible que cela n’ait pas trop abîmé ta culotte. Nous te conseillons lors de sa prochaine utilisation de vérifier que celle-ci est bien toujours imperméable et ne laisse pas passer le flux, lors des premières heures (tu peux également faire le test avec un peu d’eau, et voir si celle-ci traverse ta culotte). 

Si ta culotte a rétréci ou a pris un aspect cartonné, cela signifie que l’absorbant/imperméable a brulé, malheureusement cela est irrémédiable.

5. Faire tremper ta culotte de règle pour un nettoyage en profondeur.

Tu trouveras ici toutes les informations sur l’entretien de ta culotte menstruelle, quand la faire tremper et dans quels cas est-ce recommandé ?

Est-ce que je peux faire tremper ma culotte menstruelle ?

De temps en temps, faire tremper quelques heures ta culotte dans l’eau froide, permet de bien décrasser les fibres absorbantes de celle-ci. Il ne faut pas le faire systématiquement à tous les cycles mais de temps en temps cela peut vraiment aider à conserver l’efficacité de ta culotte. N’oublie pas de passer ta culotte en machine ensuite, pour un nettoyage en profondeur de ta culotte. 

A quelle température faire tremper ma culotte ?

On ne te le dira jamais assez : le froid est le meilleur ami de tes culottes ❤️

Quels produits utiliser dans mon eau de trempage ? Et quel dosage ?

Pour un nettoyage en profondeur de ta culotte menstruelle Herloop, ou si tu as l’impression qu’elle a perdu en absorption, nous te conseillons de la faire tremper quelques heures dans de l’eau froide avec du vinaigre blanc ou du percabonate (environ 3 cuillières à soupe pour 3L d’eau). Si tu n’en n’as pas, tu pourras facilement en trouver dans la plupart des magasins bio ou supermarchés, au rayon entretien du linge. Tu peux ensuite la passer en machine avec ta lessive habituelle ou remplacer cette lessive par un peu de vinaigre blanc là encore, qui décrassera en profondeur les fibres de ta culotte. 

Combien de temps puis-je laisser tremper ma culotte menstruelle ?

Nous te conseillons de laisser ta culotte tremper quelques heures, 3-4 heures tout au plus

Comment nettoyer sa culotte menstruelle

6. Help ! J’ai un problème avec ma culotte de règle !

Tu as un problème avec ta culotte Herloop ? Tu as remarqué quelque chose d’étrange ? La solution à ton problème se trouve très certainement dans cette partie de notre article 😉

Le fond de ma culotte de règle est décoloré ! Qu’est-ce que c’est ? 

Le fond de chacune de nos culottes étant noir, il est quasiment impossible d’y distinguer une tâche de sang. Tu as remarqué que le fond de ta culotte est tâché d’une couleur pouvant aller du blanc, au rougeâtre ou orangé ? Voici ce qu’il s’est passé : il arrive parfois, lorsque les pertes ont un pH acide, qu’elles décolorent le fond de la culotte.

Quand ce phénomène survient, il se peut que les culottes noires de ta lingerie soient malheureusement aussi victimes de ces tâches (hors culotte menstruelles). Mais pas de panique, ce n’est ni un problème lié à une infection vaginale, ni un problème de qualité de tissus. Cela n’entravera en rien l’efficacité de ta culotte menstruelle.

Après plusieurs cycles j’ai l’impression que ma culotte absorbe moins (avec utilisation ou non d’adoucissant), que faire ? 

Si tu as l’impression que ta culotte menstruelle perd en absorption, nous t’invitons à vérifier que tu entretiens bien ta culotte : 

  • rinçage, lavage et séchage à froid 
  • pas d’utilisation d’adoucissant ou de détergent 
  • pas d’adoucissant intégré à ta lessive (attention aux berlingos de lessive qui ont souvent de l’adoucissant intégré)
  • pas d’utilisation d’agent gras en trop grande quantité (soit en haut de la liste de composition de ta lessive) ayant le même effet sur les culottes que de l’adoucissant : savon de Marseille, savon d’Alep, huiles essentielles, etc… 

Si tu as respecté à la lettre toutes les consignes d’entretien de ta culotte il est possible que les fibres de celles-ci soient encrassées.
Il faut donc les décrasser. Pour cela, rien de plus simple : tu peux faire tremper ta culotte plusieurs heures dans l’eau froide (avec un peu de vinaigre blanc si tu as l’impression que l’absorption est vraiment mauvaise), puis passe la en machine avec du vinaigre blanc à la place de ta lessive habituelle (on te donne plus d’infos sur le trempage de ta culotte juste ici)

Si le problème persiste, n’hésite pas à contacter notre SAV, via la rubrique contact de notre site web, ou en cliquant ici.

Astuces : pour que cela ne se reproduise plus par la suite, fais bien attention à effectuer un rinçage optimal lorsque tu enlèves ta culotte (l’eau doit être claire comme de l’eau de roche 😉), à ne pas mettre trop de culottes dans le même sac de lavage (si les culottes sont toutes serrées elles ne peuvent pas être bien nettoyées en machine), ou encore à effectuer un petit décrassage d’entretien tous les 3 à 6 mois pour que tes culottes soient comme neuves 😊

Ma culotte de règles sent mauvais, qu’est-ce que je peux faire ?

Une culotte menstruelle qui commence à dégager une odeur étrange, qu’elle n’avait jamais dégagé dans le passé est le signe d’une culotte encrassée, qu’il faut donc la décrasser. Pour cela, rien de plus simple : tu peux faire tremper ta culotte plusieurs heures dans l’eau froide (avec un peu de vinaigre blanc ou du percabonate), puis la passer en machine avec ta lessive classique et un peu de vinaigre blanc dans le bac de rinçage ou sans lessive avec seulement un peu de vinaigre blanc ou percarbonate.

Pour plus d’informations rendez-vous dans la partie dédiée au trempage de ta culotte.

Si le problème persiste, n’hésite pas à contacter notre SAV, via la rubrique contact de notre site web, ou en cliquant ici.

Astuces : pour que cela ne se reproduise plus par la suite, fais bien attention à effectuer un rinçage optimal lorsque tu enlèves ta culotte (l’eau doit être claire comme de l’eau de roche ;)), à ne pas mettre trop de culottes dans le même sac de lavage (si les culottes sont toutes serrées elles ne peuvent pas être bien nettoyées en machine), ou encore à effectuer un petit décrassage d’entretien tous les 3 à 6 mois pour que tes culottes soient comme neuves 😊

Ma culotte a un aspect cartonné, qu’est-ce que je peux faire ?

Une culotte de règle dont les fibres commencent à cartonner, à être rêches, ou même parfois fait un bruit au toucher est le signe d’une culotte encrassée, qu’il faut donc décrasser. Pour cela, rien de plus simple : il faudra la faire tremper. Rdv dans la partie de l’article dédié au trempage de ta culotte Herloop.

Si le problème persiste, n’hésite pas à contacter notre SAV, via la rubrique contact de notre site web, ou en cliquant ici.

Astuces : pour que cela ne se reproduise plus par la suite, fais bien attention à effectuer un rinçage optimal lorsque tu enlèves ta culotte (l’eau doit être claire comme de l’eau de roche ;)), à ne pas mettre trop de culottes dans le même sac de lavage (si les culottes sont toutes serrées elles ne peuvent pas être bien nettoyées en machine), ou encore à effectuer un petit décrassage d’entretien tous les 3 à 6 mois pour que tes culottes soient comme neuves 😊

En respectant ces consignes d’entretien à la lettre, tes culottes menstruelles ne devraient plus avoir de secret pour toi, et t’accompagner dans toutes les aventures de la vie. 

En revanche, si tu as l’impression de ne pas avoir trouvé la réponse à ta question dans cet article, n’hésite pas à nous la poser en commentaires, nous t’y répondrons dans les plus brefs délais et compléterons cet article afin d’aider toutes les Herloop Girlz 🙂

Combien de temps je vais pouvoir garder ma culotte menstruelle si je respecte les consignes d’entretien ?

En respectant bien toutes les étapes de lavage pour entretenir ta culotte menstruelle, tu pourras la garder au moins 5 ans. Un investissement durable pour qui sait prendre soin de sa culotte menstruelle !

Si tu as des questions, des recommandations ou que tu souhaites simplement partager avec nous des anecdotes ou des conseils : n’hésite pas ! La team Herloop est toujours ravie d’avoir des retours d’expériences et on te répondra avec plaisir. Après tout : on est tous concernés 😉

Bienvenue dans l’aventure Herloop !

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :