Les règles anniversaires : Help ! Je suis enceinte et j’ai mes règles.

Avoir ses règles en étant enceinte c’est possible ? La réponse est oui… et non ! Dans cet article, on vous donne un peu plus d’infos sur ce qu’on appelle les “Règles anniversaires” et pourquoi on perd du sang alors qu’on est enceinte. Ready ?

Note que si vous avez le moindre doute sur un saignement quelconque lié à votre grossesse ou à votre cycle, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin, gynécologue ou sage-femme. 

Les saignements : l’angoisse quand on est enceinte

Les saignements font partie des plus grandes angoisses des futures mamans. Ils peuvent être associés à de nombreuses causes et on ne sait jamais quand on doit s’inquiéter ou non, surtout lorsque c’est notre première grossesse. Alors dès qu’on perd du sang, c’est l’angoisse de la fausse couche… 

Citation. Quand je suis tombée enceinte, ma première fois que j'ai refais l'amour avec mon conjoint,

Mais il faut savoir qu’une femme sur quatre est concernée par des saignements au cours du premier trimestre de sa grossesse. Et ces saignements ne sont pas forcément mauvais signe.

Les règles anniversaires, c’est quoi au juste ? 

Eh non ce n’est pas l’anniversaire de vos règles… Même si on aimerait bien manger du gâteau tous les mois youhou !

Non, les règles anniversaires sont liées à la grossesse 😁. Si vous êtes enceinte, il se peut que vous perdiez du sang à la date ou arrivent habituellement vos règles… C’est pourquoi on parle d’anniversaire (date = anniversaire… vous compris un peu le truc ?)

Bref, maintenant que l’explication étymologique est éclaircie, la question est : “Mais comment est-ce possible ?”
La première chose qu’on nous apprend à l’école, les règles s’arrêtent au moment où l’on tombe enceinte, non ? Alors qu’est ce qui se passe dans mon ventre ?  

Rassurez-vous, vous avez bien retenu les leçons de bio 🙌. Le sang que l’on perd le premier jour où on est censée avoir nos menstruations n’est pas du sang de règle. Il n’est pas destiné à expulser la muqueuse utérine contrairement au sang des règles. 

Ce phénomène appelé métrorragies, ne s’explique pas toujours mais il faut savoir qu’il ne remet ni en question le développement de l’embryon, ni la santé ton utérus. Les métrorragies sont très souvent associées à la nidation de l’embryon (ou ce qu’on appelle aussi hémorragies d’implantation). L’embryon se fixe alors à la paroi de l’utérus et libère alors un peu de sang.

Quand arrivent les règles anniversaires ?

Même si les règles anniversaire comme sont nom l’indique, sont théoriquement censées survenir au moment des règles, ce n’est pas toujours vrai. Il arrive plus souvent que les saignements surviennent pendant les deux voire trois premiers mois de la grossesse. Ce n’est pas une science exacte !

La différence entre règles anniversaires et règles normales ?

Il est possible de faire la distinction entre règles anniversaires (fausses règles) et vraies règles. Voici quelques indications pour reconnaître les métrorragies :

  • les règles anniversaires ne sont pas douloureuses (elles peuvent néanmoins être accompagnées de nausées ou de vomissements liés à la grossesse) ;
  • elles sont de couleur rose clair ou marron (pas rouge vif) ;
  • elles durent moins longtemps que les règles normales ;
  • elles arrivent souvent une dizaine de jours après fécondation (ou à la date prévue de tes règles habituelles) ;

Est ce que les règles anniversaires sont abondantes ?

Il peut arriver que les règles anniversaires soient abondantes oui, ce n’est pas pour autant qu’il faut s’en inquiéter. Cependant, il faut vérifier que le sang ne soit pas rouge vif et que l’écoulement ne dure pas plus de deux jours.

Attention, comme toujours si vous sentez que cela est nécessaire, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin ou gynécologue.

Combien de temps durent les règles anniversaires ? 

 Les règles anniversaires durent très peu de temps (un à deux jours en moyenne) contrairement aux menstruations. D’ailleurs certaines femmes ont recours à la culotte menstruelle pendant cette courte durée.
Comme elles arrivent au moment des règles habituelles, il est facile de les prévoir 😉

J'ai cru que c'était mes règles mais j'étais enceinte

Ne pas se fier qu’aux règles pour savoir si l’on est enceinte 

Avec ces pertes de sang qui ressemblent aux règles et qui arrivent en plus le jour des règles habituelles, pas franchement facile de s’y retrouver ! Heureusement, il y a plusieurs autres façons de savoir si l’on est enceinte ou pas 🙂

Enceinte ou pas enceinte, avec les règles anniversaires comment savoir ? 

Savoir reconnaître les symptômes de la grossesse 

Certains symptômes sont spécifiques à la grossesse. Rappelez-vous, on avait listé les symptômes dans l’un de nos articles pour différencier la grossesse du SPM.

On y retrouve notamment les symptômes fréquents liés à la grossesse telles que les nausées matinales, l’odorat exacerbé ou le grossissement des seins.

Le test de grossesse urinaire

Si vous avez un doute, vous pouvez vous procurer un test de grossesse en pharmacie. Ces tests se basent sur le taux d’hormones HCG dans tes urines. Attention à ne pas le faire trop tôt ! Il est à faire 19 jours après avoir fait l’amour sans protection. Au bout du 8ème jour, on peut détecter à très faible taux l’hormone de grossesse (bêta-HCG) dans les urines. Mais le taux est si faible qu’il faudra attendre au moins 3 semaines pour en avoir la certitude.

Le test urinaire n’est pas fiable a 100% il donne simplement une idée de la situation et il n’est pas obligatoire. 

Le test sanguin

Rien ne vaut le test sanguin pour avoir la confirmation que vous attendez un bébé. D’autant plus qu’il vous faudra obligatoirement passer par là pour toute la partie administrative qui viendra ensuite si vous attendez un enfant.

Règles anniversaires et test négatif, c’est possible !

Comme les tests urinaires ne sont pas à 100% fiables, il est possible d’avoir ses règles anniversaires et un test de grossesse négatif. C’est pourquoi il est important de faire un test sanguin pour vérifier s’il y a eu fécondation ou non.

Pertes de sang pendant la grossesse : pas toujours dues aux règles anniversaires 

Les règles anniversaires ne sont pas les seuls saignements que vous pouvez rencontrer au cours de la grossesse. En effet, votre utérus est fragilisé et il peut être un peu enflammé… 

Le spotting (les taches de sang) peut donc être lié à des facteurs tout à fait normaux comme :

  • un rapport sexuel ;
  • un toucher vaginal lors d’une visite gynécologique ;
  • le bouleversement hormonal de la grossesse ; 

Vous voyez, il y a de nombreux facteurs qui peuvent faire qu’on perd du sang alors qu’on est enceinte et ce n’est pas toujours une mauvaise nouvelle 😊. Cependant, si ces saignements sont accompagnés de douleurs au ventre ou si le sang est de couleur noirâtre, il vaut mieux vous rapprocher de votre médecin, votre gynécologue ou de votre sage-femme pour effectuer un contrôle.

Règles et nausées : le déni de grossesse ça peut arriver

Les règles anniversaires ne provoquent pas de nausées ou de vomissement. C’est la gestation qui les provoque. Aussi, si vous avez encore vos règles mais que vous ressentez des symptômes semblables à ceux d’une grossesse, il ne faudra pas hésiter à faire un test.

Il arrive qu’on ne soit pas prête mentalement à concevoir un enfant et que le cycle menstruel continue sa route pour faire croire au corps que rien n’a changé… 

Fausse couche ou règles anniversaires : comment faire la différence ? 

Dans tous les cas, si vous êtes enceinte et que vous sentez que vous saignez anormalement, mieux vaut consulter votre gynécologue ou médecin.

Si vous saignez abondamment ou que votre sang est rouge vif (un peu comme les menstruations), contactez votre médecin ou dirigez vous vers les urgences afin de ne prendre aucun risque et vérifier que tout aille bien.

Voilà vous savez tout sur les règles anniversaires, ce nom qui paraissait si étrange au début de cet article 😉. Vous avez donc pu constater qu’il arrive de saigner même quand on attend un enfant et même quand on a plus ses règles ! 

Une sélection de culottes menstruelles pour prévenir les saignements inattendus :

Les saignements chez la femme enceinte

Les pertes de sang durant une grossesse sont relativement fréquentes ; on estime que près d’une femme sur quatre en a durant les trois premiers mois de sa grossesse. Bien que ce phénomène puisse inquiéter, il est le plus souvent sans gravité ni conséquence sur la grossesse. 

C’est justement ce que nous allons voir aujourd’hui ! Je vais tenter de répondre à toutes tes questions concernant ce sujet et te dire si oui ou non ces saignements nécessitent une consultation médicale.

Saignement : début de grossesse ou règles ? Comment les différencier ?

Tu peux noter des pertes de sang en début de grossesse, sois rassurée, elles sont généralement sans gravité. Je vais d’ailleurs t’expliquer pourquoi elles sont parfois confondues avec les règles !

Dix à quatorze jours après la fécondation, l’embryon se fixe dans l’utérus. Cette implantation de l’embryon peut provoquer, chez certaines femmes, des saignements qui concordent plus ou moins avec la date habituelle des règles : c’est ce que l’on appelle le saignement de nidation. 

Néanmoins, ce type de perte de sang est plus léger et ne dure pas plus de deux jours. De même, sa couleur n’est pas la même : il ne s’agit pas d’un saignement rouge vif mais plutôt de pertes brunes.

Des petits saignements en début de grossesse : est-ce grave ?

Chez la femme enceinte, la majorité des saignements intervenant dans les premiers mois ou semaines de la grossesse ne sont pas graves. La plupart du temps, ils sont localisés à l’extérieur du col de l’utérus ou ils trouvent leur origine dans l’éclatement d’un petit vaisseau sanguin.

Le décollement du trophoblaste

Derrière ce nom un peu barbare se cache la structure qui se transforme en placenta à partir du troisième mois de grossesse. Il peut arriver que ce trophoblaste se décolle durant cette première phase de la grossesse, engendrant par là même une petite hémorragie. Normalement, il se remet ensuite en place. Si cela t’arrive, les saignements ne doivent pas être abondants et ne doivent pas être accompagnés d’autres symptômes. Ce type de saignements de grossesse survient souvent au 1er mois, au 2ème mois voire au 3ème mois.

Les règles “anniversaire”

Il peut arriver qu’en début de grossesse, notamment durant le premier trimestre, tes règles arrivent à leur date habituelle. Pas de souci à te faire, cela ne nuit pas au développement du fœtus. D’ailleurs, ces règles “anniversaire” sont assez rares.

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Les pertes de sang en début de grossesse, quand doivent-elles inquiéter ?

Si, à l’inverse, tes saignements vaginaux sont accompagnés d’autres symptômes comme des douleurs au bas-ventre, il est primordial que tu voies un médecin immédiatement. Cela peut être le signe d’une fausse-couche ou d’une grossesse extra-utérine :

  • Dans le cas d’une fausse-couche, les saignements sont généralement importants et ressemblent à tes règles (il s’agit de saignements rouge vif pouvant survenir en début de grossesse). 
  • Pour une grossesse extra-utérine, ils sont peu abondants et de couleur brunâtre ; parfois même, il n’y a pas du tout de saignement. 

Dans les deux cas, une intervention rapide est nécessaire. Encore plus rarement, ces saignements peuvent s’expliquer par une fausse couche partielle (la perte d’un embryon en cas de grossesse multiples) ou par une môle hydatiforme (une grossesse sans embryon).

Ajoutons à cette liste, la présence de saignements importants (supérieurs ou équivalents de tes règles habituelles), associés à d’autres manifestations comme de la fièvre, des vertiges, des nausées ou des douleurs abdominales. Ces symptômes ne sont pas normaux et peuvent cacher une pathologie grave, là encore, il faut que tu consultes ton gynécologue sans attendre. Le praticien procédera à une échographie et à un examen médical approfondi pour te donner son diagnostic expliquant la cause de cette interruption de grossesse.

Des saignements durant les 2ème et 3ème trimestres

Des saignements de grossesse plus tardifs sont quant à eux plus inquiétants. 

  • Ils peuvent être dus à ce que l’on appelle un placenta prævia. Le placenta, étant implanté trop bas dans l’utérus, recouvre totalement ou partiellement le col. Or, si des contractions se font, la partie inférieure du placenta peut se décoller et ouvrir le col. Dans ce cas, la future maman doit se reposer et prendre un traitement adapté afin de limiter les contractions pour éviter une naissance prématurée de l’enfant.
  • Un hématome rétroplacentaire (HRP) peut également en être la cause. Rassure-toi cette pathologie est rare. Ce type d’hématome se caractérise par une forte douleur au bas-ventre et par des saignements. Les échanges entre la mère et le bébé se font moins bien en raison du décollement partiel du placenta. Une césarienne doit être pratiquée en urgence car l’hématome rétroplacentaire représente un danger pour la vie de la mère comme celle de son enfant.

Les saignements après un rapport lorsque l’on est enceinte

De nombreuses femmes enceintes rapportent avoir eu des saignements après un rapport sexuel ou à la suite d’un examen gynécologique. Ce type de perte de sang ne doit pas te tracasser car il est sans risque. En effet, durant la grossesse, le col de l’utérus est fragilisé et davantage vascularisé, ce qui explique le fait qu’il est davantage susceptible de saigner. Il s’agit de petites pertes de sang s’apparentant à un spotting.

Quand consulter ?

Pour éviter tout souci et pour te rassurer, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste dès lors que tu notes un saignement alors que tu es enceinte. Dans la plupart des cas, ces saignements sont bénins, surtout s’ils surviennent en début de grossesse, mais comme on dit “il vaut mieux prévenir que guérir” !

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La culotte menstruelle parfaite pour t’accompagner avec amour durant ton post-partum

Chez Herloop, nous tenons à être les plus inclusives possibles ; c’est pour cela que nous avons développé une toute nouvelle gamme de culottes s’adaptant au corps de la femme durant son post-partum. 

Et oui, on n’en parle pas assez, mais l’accouchement ne signifie pas pour autant la fin des saignements de grossesse ! Ces saignements, appelés lochies, sont généralement abondants et peuvent même comporter des caillots. Ils durent une quinzaine de jours environ. Durant cette période, tu devras porter des protections spéciales mais tu pourras aussi porter notre culotte post-partum Roma qui t’offre une protection équivalente à 4 tampons à la sortie de la maternité.

Les culottes menstruelles pour accompagner le post-partum et les pertes abondantes :

Tout sur ton cycle menstruel : la phase lutéale

La période lutéale s’étend entre l’ovulation et l’arrivée des règles ou le début d’une grossesse ; c’est durant cette phase qu’un embryon peut s’implanter dans la muqueuse utérine. Par conséquent, la phase lutéale est très importante pour la réussite d’une grossesse. Focus sur cette période bien particulière de ton cycle menstruel 🙂

La phase lutéale, c’est quoi au juste ? Quand commence-t-elle et quand finit-elle ?

La phase lutéale (aussi appelée phase sécrétoire) correspond à la seconde partie de ton cycle menstruel : celle comprise entre l’expulsion du follicule de Graaf (cellule qui s’apparente à un sac et qui contient l’ovocyte) de la trompe de Fallope – en d’autres termes l’ovulation – et l’arrivée des règles. Dans le cas d’une grossesse, elle se termine avec l’implantation de l’embryon (qui survient généralement au bout de 10 jours après la fécondation). 

Durant la phase lutéale, sous l’action de la progestérone (les valeurs normales sont comprises entre 5,0 et 25 ng/ml), la muqueuse utérine s’épaissit et se densifie pour éventuellement accueillir un embryon. Elle a pour vocation de recevoir la nidation et d’assurer la croissance de l’œuf.

Pour rappel, un cycle menstruel comprend trois phases :

  • la phase folliculaire
  • l’ovulation 
  • la phase lutéale

Quelle est la durée de la phase lutéale ?

Contrairement à la phase folliculaire, la durée de la phase lutéale ne change pas chez la femme. Elle est en moyenne de 14 jours (plus rarement entre 13 à 15 jours), et ce quelle que soit la durée de ton cycle menstruel !

Avoir une ”durée normale” de phase lutéale n’est pas seulement important pour avoir un bébé, elle est aussi le signe que ton corps est en bonne santé. En effet, un taux optimal d’hormones permet à ton organisme d’exécuter plusieurs fonctions correctement.

Le corps jaune : définition et action

L’apparition du corps jaune joue un rôle prépodérant durant la phase lutéale. Le corps jaune est une glande endocrine temporaire créée à partir du follicule ovarien mûr (l’enveloppe vide de l’ovule) au moment de l’ovulation. En l’absence de fécondation de l’ovocyte, le corps jaune se détoriore en 12 à 14 jours et c’est l’appartion des règles.

Si l’ovule est fécondé, le corps jaune reste dans la cavité utérine. À ce stade, il devient ce que les scientifiques appellent le “corpus luteum gravidicum” (en d’autres termes “corps jaune de grossesse” ou “corps jaune gestatif”). Le corps jaune va alors produire un important taux de progestérone afin que l’endomètre se vascularise davantage et se prépare à la nidation. Dans le même temps, cette progestérone rend la glaire cervicale plus dense et visqueuse : elle fait donc barrage aux spermatozoïdes et protège l’utérus.

Sous l’influence des HCG, le corps jaune continue son action durant le premier trimestre de la grossesse puis disparaît au profit du placenta, qui a désormais pris le relais.

Comment reconnaître la phase lutéale ?

Plusieurs moyens peuvent t’aider à savoir si tu es durant la phase lutéale de ton cycle menstruel :

  • Le plus simple reste, bien évidemment, de calculer ton cycle menstruel. Si ce dernier est régulier, il est très facile de savoir à quelle phase tu te situes (pour ce faire, il faut retirer 14 jours à la date d’arrivée de tes règles) ;
  • En raison de l’important taux de progestérone, la température corporelle (aussi appelée température basale) augmente en moyenne de 0,3 à 0,5°C ; 
  • Sous l’effet des hormones, tu peux avoir davantage faim ; 
  • Les pertes blanches évoluent elles aussi : durant les jours entourant l’ovulation, elles sont plus abondantes et liquides pour favoriser le passage des spermatozoïdes. À la suite de quoi, elles deviennent épaisses et opaques. Ton vagin paraît sec et elles ne laissent généralement pas de traces dans ta culotte. S’il y a eu fécondation, il se peut que tes pertes blanches recommencent à devenir abondantes.

Comment calculer la phase lutéale ?

Savoir calculer sa phase lutéale est indispensable pour maximiser tes chances de tomber enceinte. Il faut savoir que la fenêtre de fécondité est relativement courte car la durée de vie de l’ovocyte, après son expulsion de l’ovaire, est comprise entre 12 à 24 heures. 

Dessin d'utérus

Dans le même temps, les spermatozoïdes survivent dans le col de l’utérus et restent fécondants pendant environ 3 à 5 jours (d’ailleurs durant cette période, la glaire cervicale les protège et prolonge leur espérance de vie). Par conséquent, la période optimale de fécondité intervient quelques jours avant et juste après la phase d’ovulation : soit 4 jours avant l’ovulation et 24 heures après

Petite astuce :

Pour connaître le jour de son ovulation, il ne faut pas diviser ton cycle en deux : le calcul réalisé à partir de la durée de phase lutéale est plus fiable et précis.

Le calcul de phase lutéale d’un cycle de 28 jours

Pour un cycle de 28 jours, la phase lutéale commence au 15ème jour du cycle et se termine le 28ème, avec l’arrivée du saignement des règles. Elle dure donc 14 jours.

Trouver la phase lutéale d’un cycle court

Si ton cycle dure moins de 28 jours, il est considéré comme court. Ce qui signifie que la phase folliculaire est plus courte et que l’ovulation intervient plus tôt. Dans le cas d’un cycle de 21 jours, l’ovulation intervient au 7ème jour du cycle. La phase lutéale s’étend donc du 8ème au 21ème jour.

Le calcul de la phase lutéale d’un cycle long

Pour réaliser le calcul de la phase lutéale d’un cycle long, il faut procéder de la même manière : retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Pour un cycle menstruel long, la phase folliculaire dure plus longtemps et l’ovulation est un plus tardive.

Désir de grossesse : que faire en cas de phase lutéale courte

Si la phase lutéale est trop courte (moins de 11 jours) et/ou si les valeurs de progestérone sont trop faibles (moins de 0,5 ng/ml). On parle alors d’insuffisance lutéale. Les chances de grossesse sont réduites voire nulles car l’implantation de l’embryon peut être impossible. En effet, ce faible taux de progestérone fait baisser la fertilité car l’utérus ne peut se préparer correctement à une grossesse : bien souvent la muqueuse est évacuée avant que l’embryon ait pu le temps de s’implanter. Par ailleurs, avec un taux de progestérone insuffisant, le risque de fausse couche augmente. De même, la concentration de progestérone est importante pour le bon développement de l’embryon.

Une phase lutéale courte peut se traduire par des spottings et un cycle menstruel court.

Quelles sont les principales causes des troubles lutéaux ?

Il existe plusieurs facteurs justifiant une phase lutéale anormalement courte ou longue :

  • un trouble de la thyroïde : la thyroïde joue un rôle primordial dans la sécrétion des hormones ; aussi une hypothyroïdie peut engendrer une irrégularité de l’ovulation et une insuffisance lutéale.
  • une insuffisance du corps jaune : le corps jaune ne se développe pas suffisamment, entrainant de ce fait une production de progestérone trop faible et une phase lutéale courte.
  • Les facteurs extérieurs : le stress, une pratique sportive intensive, les troubles du sommeil, du comportement alimentaire, le surpoids ou la maigreur jouent un rôle dans la sécrétion des hormones présentes dans l’organisme. Ces facteurs peuvent donc raccourcir, allonger voire endormir le cycle menstruel.
  • Le vieillissement : à partir de 35 ans la fertilité diminue.
  • Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). 

Comment allonger la durée de la phase lutéale ?

Si tu n’arrives pas à tomber enceinte en raison d’une phase lutéale trop courte, il existe plusieurs solutions pour la rallonger et faire en sorte que le niveau de progestérone présent dans ton organisme soit optimal. Ton gynécologue ou ton obstétricien pourra par exemple te prescrire :

  • un traitement pour la thyroïde (dans le cas où ce problème proviendrait d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde),
  • une cure de vitamine C,
  • des crèmes à la progestérone,
  • une supplémentation en progestérone,
  • un traitement hormonal.

J’espère que cet article consacré à la phase lutéale du cycle menstruel t’a plu et que tu y as trouvé toutes les réponses à tes questions. Je te dis à très bientôt pour un nouveau sujet 🙂

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L’endométriose : douleurs et autres symptômes

L’endométriose est une maladie complexe dont le diagnostic peut être long et difficile. Elle peut prendre des formes diverses. Sa localisation est variable et elle peut être périodique, chronique voire même asymptomatique. 

Début janvier 2022, lors d’un discours officiel, Emmanuel Macron annonce une stratégie nationale contre l’endométriose : recherche, développement des filières de soins, formation des professionnels de santé, sensibilisation, détection et diagnostic, reconnaissance de l’endométriose comme Affection de Longue Durée.

Malheureusement, après examen des textes et débat, l’Assemblée a finalement refusé la proposition de résolution de loi pour reconnaître l’endométriose comme une ALD acceptée (Affection de longue durée) seulement un mois plus tard.

Mi-février 2022, Olivier Véran annonce le lancement de la Stratégie nationale de lutte contre l’Endométriose. Un programme doté de 25 à 30 millions d’euros pour accélérer et faciliter l’accès au soin et permettre de mieux faire connaître cette maladie aux Français.e.s.

Comment savoir si on a de l’endométriose ?

L’endométriose : définition

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche de nombreuses femmes (on estime qu’elles seraient entre 3 à 6 millions dans ce cas rien qu’en France !).  Cette affection se caractérise par une migration anormale des cellules endométriosiques en dehors de la cavité utérine. La localisation des lésions est très variable, elle peut s’étendre bien en dehors de l’utérus (ovaire, vessie, vagin, rectum…). 

À la fin du cycle menstruel, à l’arrivée des règles, ces cellules continuent de se comporter comme si elles étaient encore dans l’utérus : elles saignent. Sauf que ce sang ne peut pas être évacué aussi simplement qu’avec les règles, ce qui cause fréquemment d’importantes douleurs chez celles qui souffrent d’endométriose.

Si tu en savoir plus sur ce sujet, je conseille de lire notre article spécialement dédié à ce sujet : “L’endométriose, c’est quoi ?”.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

Il est difficile de savoir si l’on souffre ou non d’une endométriose, tant les symptômes de cette pathologie sont variés. Néanmoins, on constate un point commun chez la plupart des femmes atteintes d’endométriose : celui de la douleur liée à maladie.

Cette algie se traduit de différentes manières :

  • règles douloureuses,
  • douleurs abdominales,
  • douleurs pelviennes,
  • douleurs lombaires,
  • difficultés et douleurs durant la miction et/ou la défécation,
  • douleurs pendant les rapports sexuels,
  • parfois même des douleurs dans l’épaule,
  • etc…

Les autres symptômes de l’endométriose les plus significatifs sont :

  • troubles digestifs (alternance de phases de nausée, de diarrhée et de constipation) ou même vomissements,
  • difficultés à conduire des efforts modérés (comme soulever et porter un sac de course ou un sac-à-dos),
  • fatigue chronique,
  • spottings,
  • règles abondantes,
  • sang dans les urines et les selles,
  • apparition de nodules, de kystes et de polypes,
  • etc…

On le voit, contrairement aux idées reçues, le spectre des symptômes de l’endométriose est large. Chez certaines femmes, cette inflammation n’est pas uniquement observée au moment des règles et peut même être totalement silencieuse, ce qui contribue d’autant plus à retarder la bonne prise en charge des patientes.

Règles douloureuses ou endométriose ?

Répondre à la question “Comment savoir si je souffre d’endométriose ?” revient dans un premier temps à arriver à dissocier cette maladie de règles douloureuses. Généralement les douleurs liées à l’endométriose ne passent pas à la suite de la prise d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires. Il s’agit de douleurs invalidantes et handicapantes qui ne peuvent être soulagées que par l’absorption d’antalgiques puissants (comme des opiacés).

De même, à la différence des règles douloureuses, l’endométriose se caractérise souvent par une douleur qui augmente dans le temps et qui se fait plus fréquente.

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Les trois stades de la maladie 

Afin de différencier l’importance et la profondeur des atteintes et des lésions, les obstétriciens et les gynécologues différencient aujourd’hui trois types d’endométriose :

  1. l’endométriose péritonéale (ou endométriose superficielle) : dans le cas où les lésions sont situées sur la surface du péritoine.
  2. l’endométriose ovarienne : lorsqu’un kyste ovarien est présent. Ce type de lésion se caractérise par un contenu liquide de couleur marron.
  3. l’endométriose sous-péritonéale (ou endométriose pelvienne profonde) : il s’agit des cas les plus sévères. Ils se caractérisent par des lésions profondes dans les tissus, ces lésions peuvent aussi être étendues à d’autres organes du corps.

L’endométriose est-elle une maladie grave ?

  • Tout d’abord, l’endométriose est une maladie handicapante. Elle empêche de nombreuses femmes de mener une vie personnelle ou professionnelle normale. Certaines d’entre elles ne peuvent tout simplement pas se tenir debout durant les phases aiguës de la maladie tant la douleur les irradie.
  • L’endométriose peut être aussi cause d’infertilité. On estime que 30 à 40% des femmes atteintes sont infertiles. D’ailleurs, bien souvent, c’est à la suite d’un bilan de fertilité que la maladie est décelée (en France, une femme met en moyenne 7 ans à être diagnostiquée). Cela est d’autant plus vrai pour les cas asymptomatiques. 
  • Même si elle n’est pas mortelle, l’endométriose doit être traitée pour ne pas risquer de s’aggraver avec le temps. Pour établir la présence de cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus et constater les atteintes faites aux organes, le praticien procède à un examen approfondi ainsi qu’à une échographie. Grâce à un accompagnement spécifique, ton médecin ou ton gynécologue pourra te proposer un traitement médical adapté.
  • Sache que les cas d’endométriose profonde peuvent nécessiter des interventions de chirurgie. 

Petite note d’espoir : d’après le corps médical, dans environ ⅓ des cas, l’endométriose ne s’étend pas et peut même régresser d’elle-même ou grâce aux traitements médicaux et chirurgicaux pratiqués.

Peut-elle se transformer en cancer ?

Rassure-toi, il est très rare qu’une endométriose évolue en cancer. On estime que moins de 1% des femmes atteintes d’endométriose voient leur maladie évoluer en cancer des ovaires. Si la maladie est prise en charge suffisamment tôt, tu n’as pas de souci à te faire.

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Qu’est-ce qui déclenche cette maladie ? Peut-elle disparaître ?

Malheureusement; on ne sait encore que très peu de choses concernant cette maladie et personne ne peut en expliquer réellement la cause. Malgré tout, de nombreuses études sont en cours afin de mieux la comprendre pour, à termes, aider davantage les femmes qui en souffrent ; des pistes avancent des facteurs génétiques et/ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire.

Par contre, les scientifiques ont clairement établi que cette pathologie était liée au cycle menstruel. Il faut savoir qu’elle se manifeste avec plus de virulence au moment de l’ovulation et durant les menstruations. 

Elle apparaît donc généralement à l’adolescence (avec l’arrivée des règles) et diminue avec l’arrivée de la ménopause ou durant une grossesse.

À quel âge l’endométriose se développe-t-elle ?

L’endométriose se développe durant la puberté avec l’apparition des premières règles. Néanmoins, en raison de sa prise en charge difficile, il faut généralement attendre entre 30 et 40 ans pour qu’elle soit diagnostiquée.

Existe-t-il des profils à risque ?

Comme je te l’ai dit, cette maladie reste encore relativement mal cernée. Toutefois quelques pistes peuvent t’aider à savoir si tu souffres d’une endométriose car certains profils semblent davantage revenir :

  • les femmes qui ont des antécédents familiaux liés à cette maladie,
  • les femmes qui ont des cycles menstruels globalement irréguliers, très courts ou très longs,
  • les femmes qui ont eu leur première règles précocement (avant l’âge de 11 ans),
  • les femmes qui ont des règles abondantes,
  • les femmes qui ont une malformation du col de l’utérus.

Pour conclure, nous n’avons qu’une chose à te dire : n’attends pas pour consulter ! Si tu as le moindre doute, fonce ! Même si elle est encore trop peu connue, cette maladie peut être prise en charge afin d’en limiter les complications et, du moins, soulager tes maux. 

Quand bien même, s’il ne s’agit “que de simples” règles douloureuses, il ne faut pas que tu restes dans cette situation. Avoir ses règles ne devrait jamais être synonyme de précarité et de gêne.

Endométriose : où en sont les études ?

On entend aujourd’hui parler d’un test salivaire permettant de détecter l’endométriose, enfin ! Mais si l’idée est prometteuse, elle est très onéreuse.

De plus, certains aspects méthodologiques des recherches sont remis en question, comme le fait d’avoir basé l’étude sur seulement 200 femmes.


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Les nausées avant et pendant les règles : un symptôme du SPM

Le SPM encore lui ! Et oui, le syndrome prémenstruel ne cause pas seulement des maux de tête, des seins douloureux ou encore de l’acné ! Chaque mois, il peut aussi induire des nausées plus ou moins importantes quelques jours avant l’arrivée de tes menstruations (au point que certaines femmes pensent qu’elles sont enceintes…). Loop te dit tout sur ce phénomène gênant bien plus répandu qu’on ne le croit. 

Les nausées : un signe annonciateur des règles

Bien que la plupart du temps passagères, les nausées peuvent nous bouffer la vie. Elles nous coupent l’appétit, nous empêchent de vaquer à nos occupations quotidiennes voire engendrent des vomissements… Bref, pas de quoi nous réjouir ! Alors pourquoi peut-on ressentir des nausées avant les règles ?

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

Le SPM regroupe les différents symptômes qu’une femme peut ressentir quelques jours voire une semaine avant ses règles. Ces manifestations peuvent être très variées et plus ou moins intenses. Il peut s’agir de maux de tête, de maux de ventre, de boutons, de fatigue, de fringale, etc., mais aussi de nausées.

Tu veux en savoir davantage à ce sujet ? Je te recommande notre super article sur le syndrome prémenstruel !

Pourquoi a-t-on la nausée avant les règles ?

À l’instar des autres symptômes du syndrome prémenstruel, on ne sait pas trop pourquoi ni comment les règles et les nausées sont liées entre elles. La cause la plus probable étant, comme souvent lorsque l’on parle de notre cycle menstruel, une fluctuation importante dans un court laps de temps des taux d’hormones dans notre corps. 

Quelle hormone donne la nausée ?

Dans le cas de nausées avant et pendant les règles, les coupables mises en cause seraient les prostaglandines. En effet, en l’absence de fécondation, ce sont elles qui provoquent les contractions de l’utérus pour expulser la muqueuse et le sang devenus inutiles (ce sont les règles). Et comme elles sont diffusées par le sang, elles peuvent migrer un peu partout dans l’organisme et sont susceptibles d’engendrer des nausées mais aussi de la diarrhée. 

Les nausées pendant les règles

Par ailleurs, ce type de nausées n’est pas uniquement cantonné aux jours précédant les règles, puisque certaines femmes les ressentent aussi pendant leurs règles à proprement parler.

Est-ce que les règles peuvent provoquer des vomissements ?

Certaines femmes souffrent de règles particulièrement douloureuses au point de provoquer des vomissements. Cette manifestation est à observer attentivement car elle est susceptible de cacher une endométriose ; or, cette pathologie est plus fréquente qu’on ne le croit, car elle toucherait 10% des femmes âgées de 15 à 50 ans. L’endométriose est une maladie chronique qui se traduit par une migration anormale des cellules de l’endomètre hors de la cavité utérine.

Quoi qu’il en soit, même si tu n’es pas touchée par une endométriose, il est important que tu consultes ton médecin ou ton gynécologue, car avoir ses règles ne doit pas provoquer de vomissements, engendrer des douleurs et encore moins t’empêcher de vivre normalement.

Comment soulager les nausées avant et pendant tes règles ?

Voici quelques petites astuces simples à suivre qui te permettront de rester plus zen et d’atténuer les nausées liées à tes règles

Bois beaucoup d’eau !

C’est mon conseil n°1 pour t’aider à te sentir mieux. En buvant régulièrement par petites gorgées, tu peux drainer correctement ton organisme et éliminer les toxines sans surcharger ton estomac.

Le repos

Prends le temps de te reposer : c’est un remède simple et efficace. Veille bien à respecter le nombre d’heures de sommeil dont tu as besoin. Par ailleurs, durant tes moments de repos, tu peux aussi masser délicatement ton ventre avec deux gouttes d’huile essentielle de gingembre diluées dans de l’huile végétale.

La prise de médicaments

Il s’agit certainement du premier réflexe que l’on a toutes : ouvrir sa boîte à pharmacie ! Certains médicaments peuvent t’aider en atténuant ce type de manifestations du syndrome prémenstruel. Tu trouveras facilement des anti-nauséeux en pharmacie sans ordonnance. Pour les symptômes plus forts, tu peux aller voir ton médecin : il pourra alors te prescrire un traitement adapté.

Les aliments qui peuvent t’aider

Il vrai que lorsque l’on souffre de nausées, on n’a pas forcément envie de manger. Et pourtant… Le fait de manger un peu contribue à réduire les nausées. À ce propos, et notamment en cas de nausées avant ou pendant les règles, il apparaît que la banane est le fruit idéal à consommer car elle est riche en vitamine B6.

La menthe est ton alliée !

La menthe est reconnue pour ses nombreuses vertus ; si tu te souviens, je t’en avais déjà parlé dans mon article dédié aux maux de tête en lien avec les règles

Elle trouve de nouveau son utilité pour les nausées. La menthe poivrée aide à stimuler les systèmes nerveux et hépato-pancréatiques de ton organisme ; elle a aussi des propriétés antispasmodiques, ce qui contribue à soulager les nausées voire les vomissements :

  • Tu peux mettre une à trois gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur ½ sucre à faire fondre dans la bouche. Il est possible de répéter ce geste trois fois par jour au maximum.
  • Il est aussi possible de la sentir directement depuis le flacon : parfois cela suffit pour se sentir mieux.
  • Dans un verre, mélange 25 cl d’eau chaude, une goutte d’huile essentielle et un peu de miel. Bois-le ensuite.
  • Tu peux aussi tout simplement boire du thé à la menthe ou une infusion à la menthe poivrée.

À quel moment consulter ?

Il faut que tu consultes un médecin si tu as constaté un changement brutal, si les nausées persistent et/ou si elles sont violentes au point de t’empêcher de vivre normalement. En effet, des nausées durables peuvent être dûes à une grossesse (cette piste doit être prise en compte si tu as eu des rapports sexuels même sous pilule), une infection, un virus, une endométriose voire une intoxication alimentaire. 

De manière générale, les règles ne doivent pas être un frein à ta vie, aussi si durant cette période tu as des malaises, des vomissements, que tu connais une fatigue intense ou que ton saignement est vraiment trop important, il est nécessaire de consulter.

Voilà tu sais tout sur les règles et les nausées qu’elles peuvent causer ! Bien que ce trouble du SPM reste désagréable, il ne doit pas t’empêcher de vivre comme tu l’entends. Suis nos bonnes astuces et si ça ne va toujours pas, n’hésite-pas à demander de l’aide auprès du corps médical 🙂

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Comment se débarrasser de l’acné hormonal et avoir une belle peau ?

 

Pour beaucoup de femmes, l’acné n’est pas qu’un mauvais souvenir qui remonte à l’adolescence, et pour cause, l’acné hormonale n’est pas liée à l’âge, mais plutôt au cycle menstruel.

 

Si tu es concernée, tu en as peut-être marre de chercher, en vain, à éliminer ou à masquer ces boutons parfois dits « disgracieux ». Mais y a-t-il des moyens de lutter contre l’acné hormonale et de limiter les éruptions de boutons afin d’avoir une plus jolie peau ? Dans cet article on te dit tout sur les causes de l’acné hormonale et ses traitements possibles.

 

Exclu ! Herloop a rencontré Amélie de la marque Skin and out, marque de cosmétiques spécialisée dans l’acné 🙂 RDV a la fin de ce post !

 

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SOMMAIRE

 

Qu’est ce que l’acné ?

 

Comment reconnaître l’acné hormonale ?

 

Que faire sur le moment avec mes boutons ?

 

Les bons gestes à adopter pour réduire son acné hormonal

 

La solution du Roaccutane

 

Les traitements naturels contre l’acné hormonal

 

Questions / réponses : Live Herloop X la marque Skin and out

 

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Qu’est-ce que l’acné ?

 

L’origine de l’acné se trouve dans un dérèglement des glandes sébacées, ces glandes qui fabriquent le sébum. Le sébum est une graisse qui aide à former un film protecteur sur la peau du visage. L’acné est en réalité une maladie des glandes sébacées qui provoque l’apparition d’imperfections, tout simplement causées par des inflammations cutanées.

 

L’acné est liée à un excès de production de sébum – on parle d’hypersécrétion de sébum – et à l’obstruction de pores. Comédons ouverts (les fameux points noirs), comédons fermés (les tout aussi fameux boutons blancs), papules (les encore plus fameux boutons rouges)… À notre grand désespoir, l’acné revêt de multiples formes.

 

Tous les types de peau sont concernés

 

Tu as peut-être déjà entendu que l’acné touchait principalement les peaux grasses. Or, ce n’est pas vrai dans le sens où tous les types de peau sont concernés, que ce soit les peaux à tendance grasse, les peaux mixtes ou les peaux à tendance sèche. La raison est toute simple : les facteurs à l’origine de l’acné sont variés, allant de l’hérédité au stress, en passant par le tabac, le soleil, la pollution, une mauvaise hygiène de vie, et bien sûr les variations hormonales.

 

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Comment reconnaître l’acné hormonale ?

 

Selon ton âge et ton expérience de l’acné tu te demandes peut-être comment reconnaître l’acné hormonale de l’acné juvénile.

 

Les signes hors des règles

 

En fait, l’acné hormonale est légèrement différente dans le sens où, comme son nom l’indique, elle est liée à la production d’hormones. On l’appelle d’ailleurs également « acné adulte » en raison des différents types d’âges concernés.

 

Si les causes réelles de l’acné sont encore méconnues, les fluctuations hormonales sont clairement à mettre en cause dans les poussées d’acné.

 

En effet, si tu es sujette à l’acné hormonale, tu as sûrement remarqué l’apparition de ces poussées d’acné avant les règles, voire la semaine après les règles. Peut-être as-tu plutôt connu l’acné pendant ta grossesse ou à l’arrêt de la pilule, ou encore à la ménopause. Dans tous les cas, avec le temps tu auras sûrement remarqué un lien entre certaines étapes de ta vie de femme, ton cycle menstruel et tes poussées d’acné.

 

Même si l’on parle d’acné hormonale, le stress joue un rôle important dans la fréquence et l’intensité des poussées. En effet, il ne faut pas oublier que le stress se traduit par une production plus importante de cortisol, c’est-à-dire l’hormone du stress, et que celle-ci va avoir un impact sur la peau en stimulant les glandes sébacées.

 

Enfin, dernier signe, qui généralement ne trompe pas, l’acné hormonale a tendance à se manifester sur le menton et sur la zone du visage près de la mâchoire, autrement dit les maxillaires. C’est en effet la zone la plus touchée dans les cas de poussée d’acné avant les règles.

 

L’acné hormonale pendant les règles : préparer sa peau

 

S’il y a bien un moment où l’acné se fait remarquer, c’est pendant les règles.

 

Entre la fatigue et les hormones, ta peau est mise à rude épreuve, surtout si les boutons ont commencé à apparaître la semaine d’avant.

 

Pour éviter de te sentir mal dans ta peau à ce moment-là du cycle, tu peux préparer le terrain en faisant un masque doux la semaine avant l’arrivée de tes règles, suivi d’une hydratation adaptée, et répéter l’opération pendant tes règles.

 

En prenant d’autant plus soin de ta peau autour et pendant ces quelques jours fatidiques, tu limiteras les dégâts et tu te sentiras mieux.

 

Acné hormonale : que faire sur le moment ?

 

 

Les mouvements récents d’acceptation de soi et de « body positivity », décliné en « acne positivity », aident à voir les problèmes de peau sous un nouveau jour, de même que les témoignages de célébrités tels que ceux des chanteuses Lorde et Miley Cyrus, ou encore de la mannequin Kendall Jenner.

 

Toutefois, tu as sûrement envie de te débarrasser de cet acné malgré tout. Comme tu le sais sûrement déjà, la chose n’est pas si aisée, mais tu peux commencer par suivre quelques conseils efficaces…

 

1. Nettoyer ta peau oui, agresser non !

 

Quel que soit ton âge, tu as peut-être encore le réflexe de vouloir à tout prix nettoyer ta peau en profondeur à la suite d’une poussée d’acné. Si nettoyer ta peau est important, il ne faut non plus l’agresser, au risque de voir la situation s’aggraver. Il vaut mieux utiliser des produits doux et naturels, et ne pas abuser sur la fréquence à laquelle tu nettoies ta peau : matin et soir suffisent amplement, au risque de perturber l’équilibre naturel de l’épiderme.

 

2. Ne pas toucher les boutons (même si on en crève d’envie !)

 

Tu seras peut-être également tentée d’essayer « d’arranger » la situation tout en sachant très bien que toucher à ses boutons n’a jamais rien arrangé du tout, bien au contraire. Alors résiste ! Garde en tête que ça pourrait laisser des cicatrices sur le long terme (et c’est bien évidemment tout ce que tu veux éviter si tu veux avoir une belle peau !).

 

3. Préférer les crèmes hydratantes au fond de teint couvrant

 

Tu as peut-être aussi envie de maquiller ton visage avec une crème ou une poudre matifiante pour masquer les imperfections. Ce n’est pas tant qu’il est interdit de maquiller une peau acnéique, mais il vaut mieux laisser la peau respirer et préférer des crèmes hydratantes légèrement couvrantes pour ne pas obstruer davantage les pores.

 

Si tu fais quelques jours de télétravail ou que tu as quelques jours de vacances, profites en pour laisser un peu ta peau respirer.

 

Toutefois, là où tu vas réellement pouvoir influer sur la qualité de ta peau, c’est en prévention ou en traitement. Alors pour lutter de manière efficace contre l’acné hormonale, que faire ?

 

Comment éviter l’acné hormonale ? La prévention, le meilleur moyen…

 

1. Les aliments qui aident à lutter contre l’acné hormonale

 

Si le sucre a déjà mauvaise presse, tu as peut-être également déjà entendu que les produits laitiers, notamment les écrémés, favorisaient l’apparition d’acné. C’est aussi le cas de la charcuterie et des produits transformés. Voici quelques aliments à favoriser pour éviter les inflammations de la peau :

 

  • Le lait végétal au lieu du lait animal
  • Le poisson (saumon, thon…) au moins une a deux fois par semaine
  • Les fruits et légumes oranges (carotte, patate douce, orange)
  • Les aliments riches en zinc (le boeuf, le foie de veau, les haricots…)
  • Les céréales complètes au lieu des céréales transformées
  • Les noix qui contiennent du sélénium (anti-inflammatoire)

Sans parler de suivre un régime strict, tu peux réduire ta consommation des produits les plus incriminés dans les poussées d’acné et observer les effets sur ta peau. Alimentation et acné hormonale étant liées, nettoyer ce qu’il y a dans ton assiette est un bon début.

 

2. Dormir mieux et bouger plus

 

La gestion du stress est intimement liée à l’hygiène de vie et au sommeil. Si tu dors mieux, que tu bouges davantage dans la journée en intégrant à ta semaine un programme de sport – pourquoi pas un moment yoga – et que tu adoptes certaines techniques de relaxation ou de respiration, non seulement tu seras plus épanouie, mais tu rendras service à ta peau.

 

3. Nettoyer son environnement, on y pense pas toujours…

 

Tu as sûrement entendu dire que ton téléphone était couvert de bactéries, de même que tes draps si tu ne les changes pas assez souvent.

 

Invisibles à l’œil nu, les saletés des objets du quotidien peuvent avoir une incidence sur la santé de notre peau. Éviter de se toucher le visage, changer ses draps et ses serviettes de bain plus souvent, mieux choisir sa lessive et nettoyer régulièrement son portable sont des solutions qui peuvent faire leurs preuves.

 

4. Choisir des produits adaptés

 

Ta routine de soins du visage a une importance capitale dans la lutte contre l’acné.

 

Ta lotion nettoyante, ta ou tes crèmes hydratantes, ton démaquillant, ton maquillage, ton soin exfoliant, il est essentiel que tu sélectionnes des produits non-comédogènes, dans la mesure du possible bio, qui nettoient ou hydratent ta peau tout en douceur.

 

Nettoyage et hydratation faisant partie des solutions à ton problème d’acné, il ne faut pas hésiter à demander conseil à ton dermatologue ou à ton médecin. Dans certains cas d’acné hormonale un traitement anti-acnéique peut également être prescrit en complément d’une routine acné.

 

 

5. La pilule contraceptive

 

C’est peut-être le premier « traitement » auquel beaucoup d’entre nous pensent.

 

L’acné de type hormonal étant provoquée par une fluctuation des taux d’œstrogènes, de testostérone et de progestérone, la pilule contraceptive aidera à rééquilibrer ces taux, réduisant ou supprimant par la même occasion le problème d’acné.

 

Acné hormonale et traitements sans pilule

 

Si tu as l’impression que la prévention ne suffit pas et que ton acné te pose problème au quotidien, tu peux demander conseil à ton médecin, ton dermatologue ou ton gynécologue, qui te prescrira un traitement adapté. Il existe plusieurs solutions, à envisager selon la sévérité de ton acné.

 

Si tu souhaites régler ton problème d’acné hormonale par un traitement sans pilule, il existe l’option du Roaccutane, réputé pour son efficacité mais aussi pour ses effets secondaires nombreux et parfois désagréables.

 

Roaccutane et acné hormonale

 

Si ton acné te désespère tu as sûrement déjà entendu parler du Roaccutane, ce médicament anti acnéique réservé aux cas les plus graves.

 

Se faire prescrire du Roaccutane pour de l’acné hormonale est une décision à ne pas prendre à la légère : il est recommandé de trouver un médecin expérimenté qui saura t’expliquer comment l’utiliser et qui surveillera l’évolution du traitement avec sérieux. À noter que le Roaccutane est formellement interdit aux femmes enceintes.

 

Si tu souhaites régler ton problème d’acné hormonale par un traitement sans pilule, il existe l’option du Roaccutane, réputé pour son efficacité mais aussi pour ses effets secondaires nombreux et parfois désagréables.

 

Dans les cas d’acné moins sérieux, il est préférable de se tourner vers des alternatives plus naturelles.

 

Les traitements naturels contre l’acné hormonale

 

Utiliser un traitement naturel pour l’acné hormonale ne veut pas dire sans danger. Il est indispensable de toujours se renseigner selon ta situation et ton terrain allergique. De même si tu es enceinte, une discussion avec ton gynécologue ou ton médecin est incontournable avant d’envisager de prendre quoi que ce soit, même d’origine naturelle.

 

1. Levure de bière et acné hormonale

 

Riche en oligo-éléments, en vitamines et en minéraux, la levure de bière a bonne presse, notamment car elle est réputée pour améliorer la santé des ongles, des cheveux et atténuer les réactions inflammatoires de la peau.

 

Ça vaut alors le coup d’essayer d’ajouter à son alimentation de la levure de bière pour l’acné hormonale : en paillettes, elle est excellente sur les salades, sachant qu’elle est également trouvable en gélules pour ceux qui n’aiment pas particulièrement son goût.

 

2. Gattilier et acné hormonale

 

Le gattilier est une plante qui a plusieurs vertus et propriétés, dont celle de diminuer les symptômes du SPM, le fameux syndrome prémenstruel (seins douloureux, maux de tête, fatigue, irritabilité, etc.). Disponible sous forme de gélules ou de gouttes à diluer, le gattilier est une solution potentielle contre l’acné hormonal. En effet, il est possible qu’avec le gattilier, l’acné hormonale diminue, voire disparaisse. 

 

Attention le gattilier étant déconseillé pendant la grossesse ou l’allaitement, il s’agit de ne pas confondre son SPM avec un début de grossesse.

 

3. Bardane et acné hormonale

 

L’usage de la bardane pour l’acné hormonale est reconnu par l’Agence européenne des médicaments (EMA). La bardane contient en effet de l’inuline et d’autres substances qui aident à stimuler et réguler les glandes sébacées, recommandé en cas d’acné. Elle peut être prise sous forme d’infusion, de décoction, de gélule ou encore d’extrait hydro-alcoolique. Elle aussi est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

 

4. Huiles essentielles et acné hormonale

 

Autre dérivé de plantes, certaines huiles essentielles sont bien connues pour leurs propriétés antibactériennes. On choisira plutôt la lavande, le citron, la palmarosa, le tea-tree (ou arbre à thé) à appliquer de manière externe sur les boutons à l’aide d’un coton-tige. Utiliser les huiles essentielles pour l’acné hormonale peut être une solution plus douce que certains traitements, mais elles ne sont pas anodines non plus et il vaut mieux te renseigner auprès d’un spécialiste de l’aromathérapie ou faire des tests préalables pour éviter les allergies. Par ailleurs, les huiles essentielles sont contre-indiquées pendant la grossesse, et notamment les trois premiers mois.

 

5. Acné hormonale et homéopathie

 

Pour les adeptes des médecines douces, il existe plusieurs préparations pour lutter contre l’acné hormonale en homéopathie : Kalium Bromatum 5 CH, Eugenia Jambosa 4 CH, Juglans Cinerea 10 DH, Natrum Muriaticum 5 CH, Silicea 9 CH ou encore Ledum Palustre 7 CH. Certaines préparations étant plus efficaces pour certains phénomènes d’acné de type hormonal, il peut être intéressant de demander à ton homéopathe d’adapter les préparations à la nature de tes poussées d’acné.

 

En conclusion, si tu as de l’acné hormonale, tu dois déjà savoir que ce n’est pas si facile de s’en débarrasser, même avec des produits adaptés et une routine acné respectueuse de ta peau. Il est bien connu que l’acné peut avoir des conséquences sur le moral et l’estime de soi.

 

Mais il faut garder en tête qu’il n’y a pas de raison de complexer. Regarde les témoignages de stars qui luttent contre l’acné depuis des années et inspire-toi de leur envie d’encourager les gens à s’accepter tels qu’ils sont. Essayer d’avoir une belle peau, c’est bien, mais il ne faut pas en faire une obsession qui peut avoir des conséquences sur le moral et la santé.

 

On répond à vos questions : Live herloop X Skin and out

 

Pourquoi j’ai de l’acné hormonale ? Est-ce que je peux en avoir ailleurs que sur le visage ? Pourquoi ça arrive juste avant les règles ?

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Toutes tes questions (et leurs réponses) sur les règles irrégulières

Chez Herloop, nous avons à cœur de faire tomber tous les tabous autour des règles et t’aider à les vivre plus sereinement. Cela passe déjà par nos culottes menstruelles adorées mais aussi grâce à nos articles ultra complets écrits avec amour ! 

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux cycles menstruels irréguliers ! Dédramatisons tout de suite le sujet : rares sont les femmes à ne pas avoir connu au moins un jour un retard de règles ou, à l’inverse, un cycle se terminant quelques jours avant la date prévue. 

Ensemble, nous verrons quelles sont les causes des règles irrégulières, quand est-ce qu’elles sont normales et quand est-ce qu’elles ne le sont pas ! 

Commençons d’abord définir ce qu’est le cycle menstruel

Et oui, pour être certaines de ce dont on va parler, il faut déjà définir ce que l’on entend par cycle menstruel (régulier). Le cycle menstruel s’étend du premier jour des règles au premier jour des règles suivantes. Il se poursuit ainsi de suite de la puberté à la ménopause en l’absence de fécondation, de contraception ou de maladie. On dit qu’en moyenne le cycle de la femme dure 28 jours, mais dans la pratique c’est loin d’être le cas pour nous toutes (un cycle menstruel normal peut varier de 21 à 35 jours).

Un cycle menstruel irrégulier, c’est quoi ?

On parle de cycle menstruel irrégulier

  • quand le nombre de jours s’écoulant entre les règles est trop court (moins de 20 jours),
  • quand, au contraire, le nombre de jours s’écoulant entre deux périodes de règles est trop long (plus de 40 jours),
  • quand le temps s’écoulant entre deux périodes n’est fréquemment pas le même,
  • quand la durée des saignements n’est pas la même d’un cycle à un autre,
  • quand le volume des saignements n’est pas le même d’un cycle à un autre.

Or, la régularité de tes règles est très importante. Elle est le signe que ton corps est en parfaite santé.

Quels sont les principaux facteurs de règles irrégulières ?

Plusieurs éléments peuvent provoquer des règles irrégulières. Il peut s’agir de causes mécaniques, physiologiques, psychologiques, hormonales, extérieures ou encore de maladies. Quoiqu’il en soit, si tes règles sont souvent irrégulières, il est important d’en trouver l’origine pour qu’un traitement adapté te soit proposé. Mais ne t’inquiète pas, la plupart du temps les règles irrégulières se soignent bien et sont sans gravité.

Le stress et la fatigue

La fatigue, le manque de sommeil, et le stress font partie des facteurs bien documentés de perturbation du cycle menstruel. De plus, si ces facteurs de dysfonctionnement sont associés à la consommation excessive de substances telles que le cannabis, le tabac et même café, ils peuvent s’en trouver décuplés : en d’autres mots, plus tu additionnes de facteurs à risques plus tes cycles menstruels sont susceptibles d’être déréglés.   

Certaines maladies

Des règles irrégulières peuvent être le signe de maladies plus ou moins graves, telles que :

  • l’endométriose : cette maladie est responsable de règles irrégulières qui sont souvent associées à des douleurs et des saignements importants,
  • la présence d’un ou d’ovaires micropolykystiques, d’un fibrome, d’un polype,
  • un dysfonctionnement de l’hypothalamus, de l’hypophyse, de la thyroïde,
  • un cancer de l’utérus…

Ces pathologies requièrent que tu consultes un médecin rapidement. Plus ton problème est pris en charge tôt, plus il a de chances d’être soigné correctement et rapidement :). Dans tous les cas, ne t’inquiète pas à leur sujet car elles sont rares et souvent souvent associées à des troubles connexes : douleurs entre les règles, forte pilosité, etc…

Le poids et une pratique sportive trop importante

Si tu as une pratique sportive intensive, il est possible que tu fasses subir un certain stress à ton organisme. Or, ce stress contribue à dérégler certaines sécrétions hormonales responsables des règles. 

Il en est de même si tu as une masse graisseuse corporelle trop faible ou trop importante. En effet, si tu es trop maigre, ton cerveau peut ordonner l’arrêt de la sécrétion des hormones de fertilité ; à l’inverse, un surpoids trop important risque d’entraîner une surproduction d’œstrogènes causant des règles irrégulières, plus abondantes et plus longues.

De manière générale, une prise ou une perte de poids brutales peuvent être source d’un dérèglement du cycle menstruel.

Les troubles alimentaires

Les troubles alimentaires tels que la boulimie et l’anorexie mentale sont des causes connues responsables de cycles irréguliers.

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Les principales causes d’un cycle irrégulier qui ne doivent pas t’inquiéter

Les premières règles sont irrégulières des jeunes filles, et c’est normal !

Si tu viens d’avoir tes premières menstruations c’est normal qu’elles soient irrégulières voire même anarchiques. C’est même extrêmement rare que les premières règles soient de suite parfaitement régulières. On estime qu’il faut bien deux ans, voire un peu plus, pour que la bonne régularité de tes règles s’installe parfaitement. 

Cette instabilité s’explique tout simplement par l’immaturité de ton système hormonal ; or, comme les règles dépendent directement de celui-ci. Par contre, si au bout de 2 à 3 ans de règles, celles-ci sont encore irrégulières, il est préférable de consulter. Généralement, s’il n’y a pas d’autres pathologies, le traitement consiste à la prescription d’une pilule contraceptive ou d’un progestatif de synthèse.

Le retour de couches : quand une femme a-t-elle de nouveau ses règles après avoir été enceinte ?

La grossesse chamboule pas mal de choses au niveau de notre organisme ! Aussi, à la suite de la naissance de bébé, il a besoin d’un temps de réadaptation, pouvant être plus ou moins chez la femme : c’est ce qu’on appelle les suites de couches. Cet épisode se termine par le retour de tes règles : le retour de couches.

Si tu n’allaites pas, tu devrais de nouveau avoir tes règles dans les 6 à 8 semaines qui suivent ton accouchement. Toutefois, il ne faut pas confondre les règles avec le “petit retour de couches” qui a lieu bien plus tôt (en moyenne 10 jours après la naissance).

À l’inverse, si tu allaites, il se peut que tu n’aies pas de règles durant l’allaitement voire plusieurs mois après ; car l’hormone stimulée par la tétée, la prolactine, retarde l’ovulation.

En revanche, l’absence de règles chez une femme durant cette période ne signifie pas pour autant que tu sois infertile !

L’arrivée de la ménopause chez la femme

La préménopause arrive chez la femme autour de ses 45 ans. Elle correspond à un moment où le système hormonal lié à la reproduction se met à fonctionner au ralenti pour ne plus fonctionner du tout lorsqu’arrive la ménopause à proprement parler. Cette phase de pré-ménopause dure de 2 à 5 ans. Or, en raison de la production hormonale devenue anarchique, le cycle menstruel le devient lui aussi (un peu comme à l’adolescence). Il est d’ailleurs fréquent que les règles deviennent irrégulières à ce moment de la vie d’une femme, il s’agit de l’un des symtômes bien connus de la ménopause.

La prise et/ou l’arrêt d’un contraceptif

Certaines contraceptions, comme les DIU et les pilules progestatifs, ont pour caractéristique de réduire le flux menstruel au point de le supprimer complètement chez certaines femmes.

L’absorption de certains médicaments

Si tu suis un traitement médical, il se peut qu’il ait pour effet secondaire de modifier ton cycle menstruel. C’est notamment le cas des substances qui augmentent le taux de prolactine présent dans l’organisme. 

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Herloop répond à quelques-unes de tes questions :

Mon cycle menstruel a été irrégulier ce mois-ci, que faire ?

En tant normal tu es réglée comme du papier à musique et là pour une fois tes règles sont arrivées plus tôt ou, au contraire, sont en retard, qu’en penser ? Si ce cycle irrégulier est isolé, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Comme je te l’ai expliqué, plusieurs explications peuvent être données pour justifier ce dérèglement.

Calcul de l’ovulation d’un cycle irrégulier : comment faire ?

Réaliser le calcul de ton jour d’ovulation si tu as un cycle irrégulier est très compliqué ! La seule certitude que l’on ait, car elle ne varie pas, est que les règles arrivent 14 jours après l’ovulation (la durée de la phase lutéale ne change pas, ce qui n’est pas le cas de la phase folliculaire qui peut être plus ou moins longue selon les femmes).

Aussi pour connaître ton jour d’ovulation en cas de règles irrégulières, il faut utiliser quelques “subterfuges” :

  • analyse tes pertes blanches : en phase ovulatoire, elles deviennent abondantes et liquides pour favoriser le passage des spermatozoïdes et rallonger leur durée de vie. Pour en savoir plus, lis notre article “Tout savoir sur les pertes blanches”.
  • prends ta température basale pour connaître ta période de fertilité (de préférence avant de te lever).  Avant l’ovulation, la température se situe généralement sous 36,7°C. Juste avant l’ovulation, la sécrétion de certaines hormones provoque une hausse de la température de 0.3 à 0.6°C. La température reste élevée durant quelques jours, pour redescendre progressivement jusqu’au prochain cycle menstruel.
    Cette méthode de calcul de l’ovulation pour un cycle irrégulier est fiable mais demande une parfaite hygiène de vie (tu ne dois pas être fatiguée, avoir ni trop chaud ni trop froid, ne pas avoir bu trop d’alcool…).
  • Le recours aux tests d’ovulation. Ces tests sont assez fiables : ils détectent l’augmentation d’hormones présentes dans ton urine dans les 24 à 36 heures avant le jour de l’ovulation.

Mes règles sont tout le temps irrégulières, est-ce grave ?

Si tes règles ne sont jamais régulières, et que tu n’es pas concernée par les cas énoncés dans cet article (prise de certains médicaments, d’une contraception…), il est important que tu consultes ton gynécologue ou ton médecin. Il faut que ce spécialiste cherche la cause de ce dysfonctionnement et te propose une solution adaptée.

La culotte menstruelle permet d'éviter le stress de voir ses règles débarquer sans prévenir :

Le téton douloureux : un symptôme du SPM

Avoir des seins gonflés et les tétons douloureux au toucher est l’un des symptômes les plus fréquents du syndrome prémenstruel. Mais comment explique-t-on cette hypersensibilité ? Comment peut-on la soulager ? Et à quel moment faut-il consulter ? Ce sont toutes les questions auxquelles tes copines de Herloop vont tenter de te donner une réponse ! 

Pourquoi a-t-on des seins douloureux avant les règles ?

Le SPM ! Encore lui ! Eh oui, l’un des symptômes prémenstruels le plus courant est le mal aux seins ou, du moins, leur sensibilité avant et/ou pendant les règles. De nombreuses femmes constatent chaque mois que leurs tétons sont gonflés et douloureux, que leur seins prennent du volume et qu’ils deviennent inconfortables à l’approche de leurs menstruations. Ce phénomème est très variable d’une femme à une autre : il peut concernant un sein ou les deux, durer plusieurs jours ou seulement quelques heures.

De la petite gêne sans gravité à des douleurs plus importantes pouvant empêcher de dormir correctement ou de porter un soutien-gorge, pourquoi a-t-on mal au sein à cette période du cycle menstruel ? Quel est le lien entre règles et seins douloureux ?

Les premières en cause : nos hormones !

Comme toujours lorsqu’il est question de SPM, celles qui sont responsables de ces désagréments ce sont nos hormones, et en particulier, les œstrogènes et la progestérone. En effet, au cours du cycle menstruel, les canaux mammaires s’élargissent en raison de la production d’une grande quantité d’œstrogènes. Or, cette sécrétion atteint son paroxysme au milieu du cycle (vers le 14e jour, au moment de l’ovulation). 

Dans le même temps, ton corps sécrète des progestérones. Pour elles, le maximum est atteint un peu plus tardivement (en moyenne autour du 21e jour). Les progestérones entraînent souvent une croissance des glandes mammaires. 

Et, vous l’aurez compris, c’est la conjugaison des deux qui provoque cette douleur au téton et au sein ! Aussi, pour vous aider à y voir plus clair, chez Herloop, nous vous proposons de calculer ton cycle menstruel, comme ça vous saurez où vous en êtes !

Les autres facteurs pouvant expliquer ces douleurs au téton

Pour compliquer la chose, il faut aussi que vous sachiez que d’autres éléments peuvent entrer en ligne de compte et provoquer cette douleur au sein avant les règles, du moins l’amplifier. Parmi ces causes annexes, on peut citer pêle-mêle tes antécédents familiaux mais aussi l’absorption de certains aliments comme le café ou encore de plats riches en protéines, en gras ou en sel.

Loop culottes menstruelle

Comment atténuer cette douleur à la poitrine avant les règles ?

Afin de vivre au mieux au quotidien, il existe quelques astuces pour avoir moins mal aux tétons avant les règles.

Faites attention à ce que vous mangez !

On ne vous l’apprendra sûrement pas mais l’alimentation est primordiale pour ta santé ! Aussi, nous vous conseillons de faire attention à ce que vous mangez, et plus particulièrement durant les jours précédant tes règles et au moment de celles-ci. Par exemple, consomme des aliments riches en vitamines E et B6 car elles permettent de réduire les douleurs menstruelles. Vous trouverez la vitamine E notamment dans les amandes, les noisettes, les cacahuètes, le germe de blé, mais aussi les huiles de noix, de colza ou d’olive. La banane, les champignons shiitake et les graines de sésame sont quand eux riches en B6. Pour vous aidez, vous pouvez aussi prendre des compléments alimentaires. 

Par ailleurs, durant cette période il peut être bon de consommer des aliments contenant du soja. En effet, le soja dispose de nombreuses vertus parmi lesquelles celles de réduire les fluctuations hormonales. À l’inverse, il convient d’éviter les aliments riches en gras ou en sel car ils favorisent la rétention d’eau ; or, cette dernière peut être liée à la douleur aux seins que vous pouvez ressentir.

Oublie la caféine

Là aussi, il s’agit d’un grand classique ! Pour limiter la douleur, il est préférable de ne pas boire de café ! La caféine a pour caractéristique de resserrer les vaisseaux sanguins, ce qui peut contribuer à décupler certains effets du SPM…. Donc pour avoir moins mal aux seins, il vaut mieux s’en passer.

Ne porte pas de soutien-gorge

Le plus simple pour limiter l’inconfort lié à cette période est de ne pas porter de soutien-gorge. Les adeptes du “no bra” te le diront ! Mais si vous n’êtes pas à l’aise sans soutien-gorge, nous te recommandons de préférer une brassière. Ce type de sous-vêtement a l’avantage de maintenir correctement la poitrine sans pour autant la compresser.

Hydratez et massez vos seins 

Pour limiter cette gêne voire ces douleurs, vous pouvez aussi masser doucement tes seins. En effectuant régulièrement des massages sur ta poitrine, vous aidez à améliorer la circulation lymphatique et sanguine. Vous pouvez, par exemple, le faire pendant que vous vous douchez.

Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez même effectuer ces massages avec de l’huile de coco, d’amande ou d’onagre. Pourquoi l’huile d’onagre en particulier ? L’onagre contient de l’acide-linoléique qui contribue à protéger la membrane cellulaire et à harmoniser les fonctions hormonales. 

Petite astuce : vous pouvez aussi en prendre sous forme de compléments alimentaires 🙂

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un phytothérapeute pour des conseils adaptés à tes besoins.

Les bienfaits des huiles essentielles

Les plantes peuvent aider bien des femmes à vivre mieux cette période et à faire en sorte qu’elle soit la plus normale possible ! Parmi les nombreuses huiles essentielles disponibles sur le marché, nous pouvons vous en recommander quelques-unes comme la sauge sclarée car elle active la circulation sanguine et stimule la sécrétion d’œstrogènes ainsi que le laurier noble pour ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.

Détendez-vous !

De manière générale, le niveau de stress joue un rôle majeur sur ta santé et plus particulièrement sur le syndrome prémenstruel. C’est pourquoi, pour réduire les symptômes, il est primordial que vous preniez soin de toi et que vous vous écoutiez. Si vous pouvez, nous vous conseillons aussi de faire un peu de sport. La pratique sportive, en plus de réduire le stress, aide à éliminer la rétention d’eau.

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Quelles sont les autres causes d’un téton gonflé et douloureux ?

Un sein, un mamelon, un téton douloureux, sont des manifestations généralement liées au syndrome prémenstruel. Malgré tout, il est important que prenne le temps régulièrement de toucher et palper tes seins pour prévenir de certaines maladies.

Chez Loop, nous te recommandons de télécharger Keep a Breast. Cette application est très pratique car elle te donne les bons gestes à réaliser pour s’assurer de la bonne santé de tes seins et te rappelle tous les mois de réaliser ton auto-palpation.

Plusieurs causes peuvent être sources de douleurs au niveau des seins :

  • une grossesse ;
  • l’allaitement ;
  • la ménopause ;
  • la taille des seins : les femmes ayant une poitrine généreuse peuvent ressentir des douleurs en raison du poids de leurs seins ;
  • la présence d’un ou plusieurs kystes mammaires ;
  • la présence d’un ou plusieurs nodules mammaires (des masses mobiles) ;
  • un traumatisme (vous vous êtes cognée) ;
  • l’absorption de certains médicaments (contraceptifs, antidépresseurs, traitement contre l’infertilité…) ;
  • une tumeur cancéreuse (même si généralement un cancer du sein n’est pas douloureux ;
  • etc…

En fonction de la gravité de la situation, ton médecin procédera à une palpation des seins et le cas échéant demandera une mammographie voire une biopsie.

À quel moment devez-vous consulter un médecin ?

Si, au cours de ton SPM, ta mastalgie (aussi appelée mastodynie), en d’autres termes ta douleur au sein est vraiment intense et qu’elle devient gênante au quotidien, et ce malgré ces petites astuces, il est important de consulter.

Généralement, dans un premier temps, le corps médical recommande la prise d’anti-inflammatoires et d’analgésiques. Si ces traitements ne sont pas suffisants, ton médecin ou ton gynécologue pourra alors te prescrire un traitement hormonal adapté.

Quoi qu’il en soit, si vous constatez le moindre changement et/ou symptôme inhabituel, comme l’apparition d’un écoulement, d’une boule, d’une lésion, d’une crevasse, d’un bouton sur tes seins et/ou qu’ils te démangent, te brûlent, sont étrangement lourds, douloureux et sensibles, il est préférable de ne pas attendre ! Le plus souvent, il s’agit d’infections bénignes qui se soignent parfaitement et en peu de temps.

J’espère que cet article pourra vous aider à vivre tes règles et ton SPM plus sereinement ! Pour aller plus loin sur ce sujet des principaux troubles liés au SPM, on vous conseille de lire notre article consacré aux maux de tête avant les règles. 

Et puis, n’oublie pas que si nous avons eu l’idée de créer Herloop c’est justement pour permettre aux femmes d’être à l’aise dans leur corps et dans leur tête durant cette période !

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Des culottes menstruelles pour vivre ses règles plus sereinement :

Maux de tête et SPM (syndrome prémenstruel)

Toi aussi tu as peut-être remarqué que tu avais souvent mal à la tête à l’approche de tes règles ou pendant ? Cette manifestation gênante du SPM est relativement fréquente. Pourquoi a-t-on des migraines avant les règles ? Existe-t-il des solutions pour atténuer ce problème ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Les maux de taux avant et pendant les règles

Les maux de tête associés aux menstruations sont assez connus et documentés bien que l’on n’en connaisse pas exactement la cause. D’ailleurs, ces migraines spécifiques ont un nom : ce sont des migraines cataméniales. Elles sont causées par les changements hormonaux, plus ou moins brutaux, chez la femme. On estime que près de 20% des femmes souffrent de migraines avant ou pendant leurs règles. Ce chiffre monte même à 60% chez celles déjà prédisposées à des migraines régulières !

Pourquoi le syndrome prémenstruel provoque-t-il des migraines ?

Si tu lis cet article, c’est que pour toi maux de tête et règles sont étroitement liés et que tu souhaites savoir quelle en est la cause. Ce type de migraines précède généralement les règles d’une semaine. Ces céphalées peuvent toucher les deux côtés de la tête ou un seul, être plus ou moins intenses, longues, sourdes ou lancinantes, allant même jusqu’à provoquer des nausées voire des vomissements…. 

En quoi le syndrome prémenstruel et les migraines sont-ils étroitement liés ?

Comme à chaque fois (ou presque), les responsables de ces désagréments sont nos hormones ! La première d’entre elles à causer ces douleurs de tête est la sérotonine. Même si cela n’est encore qu’une hypothèse, les scientifiques pensent que c’est la manière dont notre organisme la métabolise qui nous rend prédisposées ou non à ces céphalées. Par ailleurs, dans le cas du cycle menstruel, les œstrogènes et la progestérone entrent eux aussi en jeu et peuvent avoir une influence sur l’apparition de ces troubles. En effet, au cours du cycle menstruel, leurs taux connaissent des variations assez importantes qui peuvent accentuer tes maux de têtes. 

Sache aussi que le spectre de symptômes associés au syndrome prémenstruel est assez large : irritabilité, troubles du sommeil, fringales, acné, seins douloureux, etc…

Règles et mal de tête : ta contraception peut aussi en être la cause !

La prise de certains contraceptifs contribue à modifier le niveau d’œstrogènes présent dans ton corps. C’est pourquoi, il est possible que tu souffres encore plus de ces maux de tête de règles à cause de ta pilule ou de ton implant. En cas de douleurs importantes, n’hésite pas à en toucher un mot à ta gynécologue.

Loop culottes menstruelle

Comment atténuer ces céphalées ? Nos remèdes !

Si les migraines et les règles reviennent régulièrement (pour certaines femmes tous les mois), elles ne doivent pas être une fatalité ! Le mieux est d’anticiper et de prévenir ces crises, alors pour les éviter Loop te donne ses meilleures astuces pour mieux vivre cette période. 

Bois beaucoup d’eau !

C’est certainement notre conseil n°1 pour limiter le syndrome prémenstruel de migraine. Hydrater ton corps est très important pour ta santé et plus particulièrement durant cette période. En effet, un manque d’hydratation contribue à faire apparaître et à accentuer les maux de tête.

Reste au calme et repose-toi

Le sommeil est ton meilleur ami ! Pense à bien dormir ! On sait que la fatigue contribue à déclencher ces troubles. Ils peuvent être d’autant plus violents que tu es fatiguée. En étant correctement reposée tu éviteras d’avoir mal à la tête. Pour être encore plus détendue, nous te recommandons de t’allonger dans une pièce sombre et au calme. Tu peux même associer ce repos avec un massage de tes tempes afin de favoriser la circulation lymphatique et sanguine.

Réduis ton niveau de stress

Cette indication va de paire avec la précédente ! Le stress augmente les tensions musculaires. Il peut être lui aussi source de maux de tête, aussi essaye de prendre du temps pour toi pour être plus sereine.  Si tu es moins stressée, plus reposée et détendue, tes maux de tête seront moins intenses ! Pourquoi ne pas profiter de ces quelques jours pas très cools pour prendre soin de toi !? Certaines pratiques comme le yoga, l’acupuncture ou la méditation sont tout à fait indiquées.

Attention à ton alimentation !

Voici quelques pistes pour t’aider à avoir moins mal à la tête (elles sont valables tout le temps !) :

  • Limite ta consommation d’alcool car cette substance est cause de déshydratation.
  • Pour ce qui est du café, bois-en avec modération. En effet, la caféine dispose de vertus reconnues contre les maux de tête mais est, dans le même temps, source de déshydratation.
  • Privilégie des aliments frais comme les fruits et les légumes.
  • Mange du pain frais, de préférence non industriel et complet.
  • Tu peux manger de la viande et en particulier du poisson.
  • Le romarin est ton ami ! Tu peux en faire des infusions car c’est un remède naturel contre les migraines.

Les plantes peuvent aussi t’aider

Si tu n’as pas de contre-indications médicales, tu peux utiliser de la menthe poivrée (c’est la championne contre les céphalées !) lorsque tu te masses les tempes. Mets-en une goutte pure sur tes doigts et masse-toi délicatement la tête (attention à ne pas l’appliquer trop près des yeux et des oreilles) : l’huile essentielle de menthe poivrée aide à la détente et est reconnue pour ses propriétés antispasmodiques.

Dans le cas de migraines récalcitrantes et persistantes, tu peux mélanger les huiles essentielles de menthe poivrée et de gaulthérie couchée. La gaulthérie couchée est reconnue pour ses vertus antidouleur, anti-inflammatoires, rubéfiantes, antispasmodiques.

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Toutes ces solutions ne fonctionnent pas, que faire ?

Chez Loop, nous avons pour objectif de démystifier les règles, d’abattre les tabous liés aux menstruations et de faire en sorte que tu vives ces quelques jours du mois le plus normalement du monde. Alors si, malgré nos super culottes et nos petits conseils, tu n’es pas au top à cause de ces fichus maux de tête avant tes règles, il est important que tu consultes ton médecin ou ton gynécologue. Il existe plusieurs sortes de traitements anti-migraineux qui peuvent soulager ce problème. De même, un simple changement de contraception hormonale peut grandement améliorer les choses. 

Il ne faut pas que cette migraine, qui peut parfois être accompagnée de règles douloureuses, t’empêche de vivre ta vie comme tu l’entends ! Suis nos conseils et si ça ne va toujours pas, demande l’avis d’un spécialiste !

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Le retard de règles est-il forcément le signe d’une grossesse ?

Tu as consciencieusement noté dans ton calendrier la date à laquelle devaient arriver tes prochaines règles, mais le jour venu, rien. Pas même un léger mal de ventre. Et le lendemain non plus. Pas de panique, un retard de tes règles peut arriver sans qu’il ne s’agisse nécessairement d’une grossesse ou d’un problème gynécologique. Le retard de règles peut être causé par différents facteurs, que tu peux passer en revue pour voir si cela pourrait correspondre à ta situation et te tranquilliser en attendant qu’elles arrivent. Dans cet article on te dit tout sur le retard de règles et ses causes les plus courantes.

 

Loop culottes menstruelle

 

Qu’entend-on par « retard de règles » au juste ?

Les plus anxieuses d’entre nous peuvent commencer à s’inquiéter dès le premier jour de retard, échafaudant déjà les pires scénarios tout en sachant qu’elles exagèrent probablement un petit peu. Et en effet, on parle de retard de menstruations au bout de quelques jours seulement, et là encore la durée de ce que l’on va appeler retard est variable, dépendant entièrement du type de cycle menstruel habituel, du mode de vie, du stress et des éventuels bouleversements survenus au cours du mois écoulé. Alors à partir de quand parle-t-on réellement de retard ?

Retard de règles de 1 à 3 jours

Même si ton cycle menstruel est généralement très régulier et que tu t’es déjà vantée auprès de tes copines d’être réglée comme du papier à musique, il peut arriver que tes règles soient en retard de quelques jours. On estime que jusqu’à 3 jours le retard est tellement minime qu’il n’y a en réalité pas vraiment de retard. Cela peut être dû à un léger décalage du jour d’ovulation, et donc du premier jour des règles.

Si tu as eu un rapport non protégé ou que tu as un doute quant à cette protection, il se peut que tu t’inquiètes déjà et que tu aies envie de te précipiter à la pharmacie acheter un test de grossesse. Toutefois, la plupart des gynécologues recommandent d’attendre idéalement jusqu’au 5e jour de retard des règles par rapport à la date estimée afin d’éviter ce que l’on appelle les faux négatifs. Cela veut dire que même si tu effectues un test de grossesse au premier ou deuxième jour de retard des règles et qu’il s’avère négatif, rien ne garantira que tu n’es pas enceinte. Inutile alors de remuer ciel et terre dès le premier jour de retard. Mieux vaut attendre quelques jours sans trop y penser – certes, plus facile à dire qu’à faire – et attendre de voir si tes règles ne vont pas arriver toutes seules, au grand soulagement de tout le monde.

Les culottes menstruelles adaptées pour prévenir l'arrivée de règles irrégulières :

Retard de règles de 3 à 5 jours

Si d’ordinaire ton cycle menstruel est régulier, tu peux estimer que tes règles sont en retard au-delà de 5 jours après la date prévue. Cela signifie que si tu as un retard de 1 à 5 jours, tu peux attendre un peu avant de commencer à envisager de t’inquiéter. Donc, tranquille, elles vont peut-être arriver.

Si ton cycle est irrégulier, il est bien évidemment plus difficile de déterminer à quelle date tes règles auraient dû arriver, et donc si tes règles sont en retard pour de vrai, ou si l’ovulation – c’est-à-dire le milieu du cycle – a juste été décalée.

Au bout de ces quelques jours, on peut envisager de faire un test de grossesse, sachant que seule une prise de sang pourra réellement confirmer le résultat de celui-ci.

Retard de règles de 1 semaine

Tu vois sûrement défiler ces titres et le nombre de jours qu’ils annoncent en t’inquiétant de ce qui va suivre selon le nombre de jours que tu as déjà passés à attendre tes règles. Pas de panique, 1 semaine de retard peut avoir des explications tout à fait banales.

S’il y a une chance pour que tu sois enceinte, c’est le moment de réaliser un test de grossesse afin de te faire une première idée du résultat. Les tests de grossesse n’étant pas toujours fiables dans des délais aussi courts après la date estimée des règles, il faudra refaire un autre test par la suite si tes règles ne sont pas arrivées entre-temps. Le mieux est encore de te faire prescrire une prise de sang, permettant de déceler une grossesse ou une absence de grossesse avec une marge d’erreur nettement inférieure à celle des tests urinaires.

Retard de règles de 10 jours et plus

Au-delà de 10 jours, tu as déjà probablement confirmé ou infirmé l’hypothèse d’une grossesse. En théorie, tu auras déjà fait au moins un test de grossesse et peut-être t’apprêtes-tu à en faire un deuxième ou à prendre rendez-vous chez ton gynécologue.

En revanche, si tu as déjà éliminé l’hypothèse de la grossesse pour la raison évidente que tu n’as pas eu de rapport sexuel récent, tu commences peut-être à t’inquiéter. Si c’est la première fois que tu observes un tel retard, demande-toi si ton corps a subi des changements intenses d’activité, de rythme ou de poids au cours du ou des derniers mois.

Si ce n’est pas le cas, tu peux prendre rendez-vous chez ton médecin ou chez ton gynécologue pour procéder à des examens qui te tranquillisent. Certaines femmes ont des cycles moins réguliers, qu’on appelle parfois « cycles susceptibles », tout simplement parce qu’ils sont capricieux… Si tu penses que c’est peut-être ton cas, il est toujours possible d’attendre encore un peu pour voir si tes règles ne finiront pas par arriver, que ce soit ce cycle-ci ou le prochain cycle. Toutefois, comme le dit l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Retard de règles de 3 mois

On parle d’aménorrhée secondaire chez les femmes qui ont déjà été réglées et qui remarquent une absence de règles de plus de 3 mois. Si en termes de retard de règles les causes principales sont la grossesse et la ménopause, il arrive que cette aménorrhée ait d’autres raisons. Si tu n’es pas enceinte et que tu n’as pas l’âge d’être ménopausée, il est impératif de consulter au bout de 3 mois d’absence de règles, sachant que, comme toujours en matière de santé, le plus tôt sera le mieux.

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Un retard de règles est-il grave ?

C’est la première question que l’on est tenté de se poser. La réponse varie selon les situations, et surtout selon le nombre de jours qui s’est écoulé depuis la date des règles prévue.

Un retard dans le cycle menstruel a de nombreuses causes possibles. Mais on sait toutes qu’il en faut parfois peu pour déclencher la machine à cogiter. Un oubli de pilule, un rapport non protégé, et une grossesse non planifiée peut rapidement devenir un sujet d’inquiétude qui va t’obséder jusqu’à ce que tu fasses un test ou que tes règles arrivent enfin. Ceci dit, garde en tête qu’une absence de règles ne signifie pas nécessairement grossesse et qu’il peut y avoir une explication toute bête à ce retard.

Divers facteurs peuvent causer des perturbations dans le cycle menstruel sans que cela soit anormal. Voici un petit aperçu de cas de figures qui peuvent en concerner plus d’une, notamment avec les bouleversements et changements d’habitudes causés par le confinement et la situation actuelle.

Règles en retard à cause des variations de poids

Variations de poids

Une prise de poids à la fois importante et rapide, ou au contraire une perte de poids conséquente, peuvent avoir une incidence sur la date d’arrivée des règles, voire provoquer une interruption momentanée des menstruations, notamment dans les cas d’anorexie mentale.

Sans parler de fluctuations de poids, un régime pauvre et pas assez varié peut créer des carences, responsables de certains cas d’aménorrhées.

Hygiène de vie et règles étant intimement liées, il est recommandé, en cas de retard de menstruations, de garder en tête ce qui a pu changer dans notre corps ou dans nos habitudes.

Tes règles sont en retard à cause d’un excès de sport

Les gymnastes et autres sportives de haut niveau connaissent bien cette problématique : l’exercice intense et répété peut rendre le cycle capricieux et nous inquiéter inutilement. En réalité, c’est un phénomène tout à fait banal : des fluctuations dans le cycle peuvent survenir facilement lorsque l’on expose notre corps à des changements d’activité (ce qui influe aussi sur nos hormones).

Règles en retard à cause du stress ou à cause d’un choc psychologique

Au-delà des questions habituelles de l’effet du stress au quotidien sur le corps, un gros choc, une émotion soudaine ou un bouleversement dans la vie peuvent causer un dérèglement passager du cycle menstruel. Le stress peut provoquer une fatigue intense, un changement dans les habitudes alimentaires ou dans le rythme de sommeil, qui peuvent à leur tour avoir un impact sur les règles. Sans nécessairement toujours tout imputer au stress, il n’est pas bête de regarder du côté du mental et du psychique en cas de retard de menstruations.

Les raisons médicales

Dérèglement hormonal, infection, problème de thyroïde, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ménopause précoce, anomalie de l’utérus ou des ovaires, etc…, il faut parfois procéder à des examens de santé plus poussés pour déceler certaines causes responsables d’un retard ou d’une interruption de règles.

Les règles et la pilule

Au-delà de problèmes éventuels de santé, tu peux aussi te poser la question du type de contraception que tu utilises. La pilule contraceptive peut parfois être mal dosée ou pas adaptée à ton corps. En cas de changement de contraception, des dérèglements passagers peuvent survenir, le temps que ton corps s’habitue au nouveau mode de contraception. Enfin, en cas d’arrêt de la pilule, un phénomène d’aménorrhée post-pilule peut survenir, le temps que le corps se réadapte.

Les raisons biologiques

Il y a trois périodes dans la vie d’une femme où les règles peuvent être plus irrégulières : à l’adolescence, après un accouchement, ou à la ménopause.

  • Si tu es adolescence, sache qu’il est tout à fait normal de ne pas toujours avoir de règles régulières, surtout au début. Ces variations de cycles et de flux font partie de la puberté et il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Dans le doute, il est toujours possible de demander des précisions à ton gynécologue, ne serait-ce que pour te tranquilliser.
  • Si tu viens d’accoucher, garde en tête que ton corps doit se réadapter, retrouver un rythme et un fonctionnement habituel. Sans parler de la fatigue générée par cette nouvelle vie avec bébé. Si tu allaites, tes règles ne réapparaîtront qu’à la fin de l’allaitement, voire quelques semaines ou quelques mois après. Si tu n’allaites pas, tes règles reviendront probablement un peu plus d’un mois et demi, voire deux mois, après l’accouchement. C’est ce que l’on appelle « le retour de couches ».
  • Enfin, selon ton âge, il ne faut pas négliger la piste de la ménopause. Il existe une période de transition, que l’on appelle la pré-ménopause, pendant laquelle tes règles peuvent être plus irrégulières ou différentes. On parle également de périménopause pour décrire la période complète entourant la transition hormonale jusqu’à la ménopause. Cette phase pouvant durer des années, il est préférable de faire part de toute absence de règles à son gynécologue, qui saura mieux déterminer les causes de cette aménorrhée. Il s’agit généralement de cycles anovulatoires, c’est-à-dire sans ovulation, provoquant alors une absence de règles en fin de cycle.

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Comment gérer le stress provoqué par le retard de tes règles ?

Nous ne sommes pas toutes égales face au stress lié aux caprices de notre cycle mensuel. Certaines ne s’inquiéteront pas outre mesure de quelques jours de retard, tandis que d’autres se feront des films d’horreur à l’idée d’une grossesse imprévue ou d’une maladie éventuelle.

Afin de gérer la situation le mieux possible, il est nécessaire avant tout de se calmer et d’essayer de se détendre. Le stress ayant un impact sur notre corps, et notamment sur notre cycle, ajouter du stress au stress ne fera qu’amplifier le phénomène. Se détendre, se distraire, prendre un bain, se changer les idées en allant faire une balade ou en allant discuter avec une copine, suffisent parfois à faire arriver des règles capricieuses.

Bien sûr, lorsque la question d’une grossesse ou d’une pathologie se pose, il est impératif de faire le nécessaire pour éliminer certaines hypothèses et se tranquilliser quant aux raisons réelles de ce retard de règles ou de cette aménorrhée persistante. Examens, échographies, prises de sang, tests de grossesse sont tes meilleurs alliés : au plus vite tu seras fixée, au moins tu stresseras, surtout si tu as l’imagination fertile.

En conclusion, l’absence de règles ou un retard dans la date d’arrivée des règles ne signifie pas forcément que tu es enceinte ou que tu as un problème de santé. Il y a de nombreuses raisons possibles et cela ne vaut pas le coup de stresser inutilement dès le moindre retard. Chaque situation étant différente, voire unique, il est important que tu te poses les bonnes questions pour savoir de quoi il retourne. Peut-être devrais-tu faire un test de grossesse, peut-être devrais-tu prendre rendez-vous chez le médecin ou, peut-être encore, devrais-tu simplement patienter tranquillement jusqu’à ce que tes règles arrivent enfin.

Symptôme prémenstruel, règles ou grossesse ? Comment faire la différence ?

Seins gonflés, sautes d’humeur, nausées, fringales… bien des femmes sont confrontées au syndrome prémenstruel. Or, il peut avoir bien des similitudes avec un début de grossesse. Et cela tombe plutôt mal car il peut être, du coup, une source de stress. 

 

Si tu as eu un ou des rapports non protégés durant le mois précédent l’arrivée supposée de tes règles, que tu constates un retard et/ou des changements dans ton corps, ça y est tu cogites et tu te dis qu’à tous les coups tu es enceinte ! Et puis, finalement tes règles arrivent… 

 

Alors comment savoir si l’on attend un bébé ou s’il s’agit du syndrome prémenstruel ? Loop a décidé aujourd’hui de se pencher sérieusement sur le sujet pour t’aider à y voir plus clair ! C’est parti pour les différences entre le syndrome prémenstruel et une grossesse.

C’est quoi le SPM ?

 

On estime que près d’un tiers des femmes réglées ressentent ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel (plus connu sous le nom de SPM). De quoi s’agit-il au juste ? Le SPM rassemble tout un tas de signes cliniques, plus ou moins importants, qu’une femme peut ressentir à l’arrivée de ses règles. Et comme nous sommes toutes différentes, on peut dire qu’il y a autant de SPM que de femmes !

 

Les différents symptômes du spm

Ces manifestations physiques et/ou psychologiques surviennent généralement un peu moins d’une semaine avant les menstruations. Les symptômes du SPM les plus courants sont la fatigue, des fringales, un changement d’humeur, des seins gonflés et sensibles, des nausées, des troubles du sommeil, des troubles digestifs, l’apparition de boutons d’acné, etc… Ces symptômes sont simplement causés par un changement majeur des taux d’hormones dans ton corps (œstrogènes en tête mais aussi prostaglandines et progestérone… bref, un vrai cocktail explosif !). 

 

Le SPM est entièrement normal, mais il ne doit pas être handicapant. Si c’est le cas, n’hésite-pas à consulter un médecin (car il peut aussi cacher une maladie plus ou moins grave comme un fibrome, des lésions de l’ovaire voire un cancer).

 

Enfin, même s’il existe des exceptions, la plupart des femmes qui souffrent d’un SPM prononcé ont aussi des règles douloureusesTu veux en savoir plus sur le SPM ? Ça tombe bien parce qu’on a consacré un super article dédié au syndrome prémenstruel 😉

Loop culottes menstruelle

Comment différencier les symptômes pré-menstruels (SPM) et une grossesse ?

Beaucoup de femmes ayant des rapports non protégés se posent la question de savoir si elles sont enceintes ou si elles subissent le SPM. En effet, tous deux ont des similitudes, et il peut être a priori très difficile de différencier les symptômes d’un début de grossesse de ceux pré-menstruels. Pour autant certains signes peuvent te permettre d’avoir une assez bonne idée de ton état. 

Alors règles ou grossesse ? Pour le savoir, il faut que tu sois à l’écoute de ton corps car si ces symptômes se ressemblent, certaines nuances permettent tout de même de les différencier.

Nb : n’oublie pas que ce blog est uniquement destiné à des fins informatives. Il ne se substituera jamais à un avis médical. Aussi si tu as des doutes, n’hésite pas à en parler à ton médecin ou un gynécologue qui saura te guider et te conseiller 🙂

SPM vs grossesse : quelques signes presque infaillibles pour savoir s’il l’on est enceinte

  • L’un des symptômes les plus courants d’un début de grossesse est l’apparition de nausées. Or, si ces nausées sont communes au SPM et à la grossesse, elles se différencient notamment par le fait que durant une grossesse, elles sont plus durables. Lorsque l’on est enceinte, elles apparaissent environ 15 jours après la fécondation, sont davantage présentes entre la 8ème et 10ème semaine et sont souvent matinales. Elles s’expliquent par un taux important de HCG.
  • Le gonflement des seins est lui aussi un phénomène durable et plus prononcé dans la mesure où le corps se prépare à allaiter bébé.
  • Une température basale élevée : quelques jours avant les règles, la température basale baisse. Si ce n’est pas le cas, cela peut signifier que tu attends un bébé.
  • Tu as davantage faim ! Tout comme pour le SPM, si tu es enceinte, ton appétit augmente. À ceci près que pour le symptôme prémenstruel, cette fringale se porte en particulier vers des aliments “rassurants” (fast-food, nourriture grasse, sucrée…) alors que dans le cas d’une grossesse elle est spécifique et parfois même peut différer de tes goûts habituels.
  • Des petits saignements peuvent survenir entre 6 à 12 jours après la fécondation. C’est ce que l’on appelle “saignement de nidation” : il correspond au moment où l’œuf se fixe dans la muqueuse de l’utérus.
  • Des crampes utérines : s’il est vrai que le SPM peut être associé à la survenue de crampes quelques jours avant les règles ; lors d’une grossesse, un phénomène identique peut être constaté mais il peut durer plusieurs semaines.
  • Des difficultés à respirer et/ou une sensation d’essoufflement. Ce symptôme s’explique tout simplement par le fait que l’embryon a besoin d’oxygène pour son développement. Ce phénomène est assez fréquent en début de grossesse mais s’il persiste ou s’il est majeur et gênant, nous te conseillons de consulter.
  • Une sensibilité exacerbée de l’odorat : lors d’une grossesse, avec le changement hormonal, le sens de l’odorat devient plus développé. Tu deviens plus sensible à certaines odeurs qui auparavant ne te dérangeaient pas.
  • Une envie plus fréquente d’uriner ; et pour cause, lorsque l’on est enceinte, l’apport en sang vers la vessie augmente, ce qui donne davantage envie d’aller aux toilettes.

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Cas particuliers : Herloop te dit tout !

Retard de règles : suis-je forcément enceinte ?

Reste sereine, un retard des règles ne signifie pas forcément que tu sois enceinte. Plusieurs facteurs peuvent conduire à un dérèglement du cycle menstruel (fatigue, stress, contraceptif…). 

Pour en avoir le cœur net et arrêter de stresser, le plus simple est de faire dans un premier temps un test de grossesse : il pourra te dire si oui ou non tu es enceinte. Attention toutefois, ces tests disponibles en pharmacie voire en grande surface ne sont pas sûrs à 100%. Pourquoi ça ? Parce que ces tests grand public détectent le taux de HCG présent dans l’urine, or ce dernier n’est décelable que 9 à 10 jours après la fécondation. 

Durant cette période de retard, n’hésite pas a porter ta culotte menstruelle herloop pour ne pas avoir à penser à emporter une protection hygiénique partout avec toi…

Les culottes menstruelles parfaites pour ne pas stresser de voir ses règles arriver :

Aussi, pour être vraiment sûre, il te faudra consulter ton médecin ou ton gynécologue. Il réalisera un examen approfondi associé à une échographie et à une prise de sang. 

Dans tous les cas, si tu as le moindre doute, si tu notes des retards fréquents de règles ou tout changement, chez Loop nous te conseillerons toujours d’aller voir un spécialiste plutôt que de rester avec des questions sans réponse.

Bouffée de chaleur avant les règles, suis-je enceinte ?

Certaines femmes peuvent ressentir des bouffées de chaleur avant l’arrivée de leurs règles. Il s’agit même d’un symptôme assez courant du SPM ! Aussi, tu n’as pas de souci à te faire, cela ne signifie pas forcément que tu sois enceinte.

Faire la différence entre des règles douloureuses et un début de grossesse

L’arrivée imminente de tes règles peut être associée à des crampes importantes (de l’utérus et/ou du vagin). Or, ces douleurs peuvent aussi être un signe précoce de grossesse et, de plus, être concomitantes avec le saignement de nidation, ce qui peut t’induire en erreur. 

Comment faire la différence entre douleurs de règles et un début de grossesse, en d’autres termes, comment savoir s’il s’agit de symptômes de règles douloureuses ou d’une grossesse

Le saignement de grossesse est généralement très léger : il se s’agit que des quelques gouttes voire des traces rouge clair à brunâtres au fond de ta culotte. À l’inverse, des règles douloureuses sont généralement associées à des saignements plus importants et, du moins, bien rouges.

Par ailleurs, les crampes de grossesse peuvent durer plusieurs semaines, alors que celles liées aux règles disparaissent avec la fin de celles-ci.

Nous voilà arrivées à la fin de cet article ! On espère qu’il t’aura aidé à répondre à la question “Symptômes des règles ou grossesse ? Quelle(s) différence(s) ?”. Comme tu as pu le constater, même si certains signes sont assez proches, ils peuvent néanmoins être dissociés.

Quoi qu’il en soit, si tu as le moindre doute, n’hésite pas à consulter ton médecin ou ton gynécologue. Lui seul pourra te rassurer et prendre, si besoin, la situation en main et te prescrire un traitement adapté !

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Pourquoi j’ai mal avant les règles ? Symptômes et remèdes du SPM…

Mal aux seins, douleurs en bas du ventre, fatigue, grosse faim ou moral à zéro… Tous ces symptômes annoncent probablement l’arrivée imminente de tes règles. Alors aujourd’hui, on te dit tout sur le SPM pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans ton corps et dans ta tête !

Qu’est ce que le syndrome prémenstruel ou SPM ?

On en entend souvent parler sur les réseaux sociaux et dans les podcasts, mais le SPM c’est quoi exactement ? 

SPM = Syndrome PréMenstruel

Pour te la faire courte, le syndrome prémenstruel c’est l’ensemble des symptômes physiques mais aussi tous ces changements d’humeur qui surviennent avant l’arrivée de tes règles. Il semblerait qu’une femme sur trois ressentent les symptômes du SPM.

À noter que ces symptômes et l’intensité des douleurs ressenties peuvent varier d’une femme à l’autre et même d’un cycle à l’autre !

Alors si tu te surprends à pleurer comme une madeleine parce qu’il n’y a plus de Kinder pingui dans le frigo ou que tu fais une crise de nerfs pour une blagounette alors qu’il n’y a pas lieu… vérifie ton planning menstruel, (on a d’ailleurs 3 super applis à te conseiller sur ce sujet) mais il se peut que ce changement d’humeur soit causé par ce fichu SPM.

La bonne nouvelle c’est que ce le SPM n’est pas une maladie et qu’il n’est que de courte durée ! Pas besoin de s’inquiéter outre mesure mais voici tout de même quelques infos et astuces pour mieux vivre cette période moyennement cool 😉

Illustration : Julie Hirondelle

 

Quand commence le syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel survient comme son nom l’indique avant les règles. C’est une période ou les hormones sont en ébullition et qui commence plusieurs jours voire plusieurs semaines avant l’arrivée des règles. Et qui s’arrête heureusement le premier jour de tes menstruations (même s’il lui arrive parfois de traîner un peu en longueur) ! 

 

Quels sont les symptômes du SPM ?

Voici la liste des symptômes prémenstruels qui peuvent survenir pendant le SPM :

  • seins sensibles ;
  • acné ;
  • maux de têtes ;
  • fatigue intense ;
  • ballonnements ;
  • douleurs musculaires ;
  • troubles de l’appétit ;
  • crampes abdominales ;
  • troubles digestifs (constipation, gaz) ;
  • changements d’humeur, irritabilité ;

Quelques-uns de ces symptômes peuvent t’être familiers comme les seins gonflés, des douleurs dans le bas ventre, des maux de tête et la sensation d’être déjà à fleur de peau alors que tes règles ne sont même pas encore arrivées ! 

Le syndrome prémenstruel peut varier aussi en fonction de l’âge. Au début de ton cycle de femme, durant tes premières règles et parfois jusqu’à 30 ans, le syndrome prémenstruel peut être plus difficile à gérer car les fluctuations d’hormones sont élevées. 

Idem si tu as arrêté ta contraception hormonale. Il se peut que tu mettes du temps à réguler ton cycle et que les douleurs soient plus intenses. 

Et enfin le SPM peut aussi varier à l’approche de la ménopause. C’est la période de transition avant que les menstruations ne cessent définitivement (peut varier de 1 à 8 ans). Pendant cette durée, les symptômes du SPM évoluent. Ils peuvent soit s’accentuer, soit diminuer car les ovaires se dérèglent progressivement jusqu’à l’arrêt total des menstruations. 

 

Pourquoi ça m’arrive avant et pas pendant les règles ? 

Rappelle-toi, dans un précédent article on t’avais présenté les différentes phases de ton cycle. Il semblerait que le SPM soit lié aux fluctuations des différentes phases entre l’ovulation et le déclenchement des règles (la phase folliculaire et la phase lutéale.

Il se passe beaucoup de choses entre la phase folliculaire et la phase lutéale. La progestérone et les oestrogènes mettent notre corps et notre tête à rude épreuve, et ce sont elles qui semblent être les causes du syndrome prémenstruel.

Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas précisément ce qui déclenche le SPM et la source exacte de ces troubles qui nous gâchent parfois la vie… Eh oui, sur certains points, le corps de la femme reste encore un mystère !

Comment différencier SMP et début de grossesse ?

“Tu serais pas enceinte toi ? “ 

Heeeeeeuuu ben oui dit donc, j’ai les seins tout gonflés, mal au ventre et pis j’ai envie d’un gros burger… 

Et là, c’est soit l’angoisse, soit l’euphorie en fonction de ce que tu attends de la vie. Et puis tes règles déboulent et… #OufTournéeGenerale ou #Désillusion.

Pas facile de différencier le SPM d’un début de grossesse… Pourquoi ? Parce que tout simplement les symptômes sont les mêmes. Encore la faute aux oestrogènes et à la progestérone qui se comportent plus ou moins de la même manière, que ce soit en cas de SPM ou de grossesse…Mais heureusement, quelques symptômes sont plus identifiables selon si l’on est enceinte ou si l’on souffre simplement de son SPM ! 

Les symptômes liés au syndrome prémenstruel :

 

Ce qui peut te mettre la puce à l’oreille en cas de grossesse : 

  • envie de vomir le matin et cela tous les jours ;
  • les seins qui grossissent (exemple, si tu prends une taille de soutien gorge) ;
  • envie d’un aliment précis ;
  • dégoût pour les odeurs ;
  • petites pertes de sang ;
  • envie de faire pipi souvent ;

Et bien évidemment, si tu observes un retard de règle, il est préférable d’opter pour le test de grossesse. Quant à la fatigue, elle ne peut pas être prise en compte car elle se ressent dans les deux cas. Notre corps travaille dur, que ce soit pour préparer l’arrivée d’un bébé ou pour l’arrivée des règles. Eh oui tu es une warrior, ne l’oublie jamais 🙂 

D’ailleurs, si tu veux en savoir un peu plus sur les symptômes liés à un début de grossesse, on te conseille d’aller jeter un coup d’œil à notre article dédié qui t’expliquera tout ça plus en détail 😉

 

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Comment soulager le syndrome prémenstruel ou SPM ?

Il n’existe pas de recette miracle pour soulager les symptômes du SPM que ce soit sur des troubles physiques ou sur nos changements d’humeur… mais à force d’en parler entre nous, on se rend vite compte que certaines astuces de grand-mère peuvent être d’un grand secours !

  • la bonne vieille bouillotte pour les douleurs au ventre (à poser sur le bas ventre ou les lombaires si la douleur irradie jusque dans le dos)
  • une douche chaude pour les crampes abdominales
  • la phytothérapie : l’onagre pour les tensions mammaires, le gattilier pour le rééquilibrage hormonal en traitement préventif… Bien sûr à valider avec ton médecin traitant ou ton phytothérapeute. 
  • la cure de magnésium et la vitamine B6
  • les massages pour se détendre (allez hop on met son chéri à contribution)
  • un bon bain chaud pour se détendre.
  • dormir suffisamment ! On ne le répètera jamais assez le sommeil, c’est la vie 😉
  • une alimentation saine : on mange des fibres (bon contre la constipation) et on évite de manger gras pour éviter les poussées d’acné.

Même s’il est préférable pour la santé de privilégier les méthodes naturelles, il arrive qu’on soit contrainte de passer par la case “médicaments” en recours d’urgence. Dans ce cas, l’ibuprofène (en prise max de 6 comprimés par jour) ou le paracétamol (en prise de 4 comprimés max) peuvent soulager les crampes abdominales et les migraines. En parlant de mal de tête, on d’ailleurs d’autres tips à te donner pour te soulager dans l’article sur les migraines 😉

Pour ce qui est des troubles de l’humeur, le stress est à bannir et tout ce qui peut le faire augmenter à savoir le café, l’alcool, les boissons énergisantes… Tu le comprendras bien assez vite, le stress est source de nombreux désagréments qui peuvent être évités si on arrive à le gérer !L’idéal est d’essayer de faire un peu de sport (viva les endorphines) ou si c’est impossible pour toi, de se détendre au maximum pour libérer ton corps et ton esprit !

En tout cas, il semblerait qu’avoir une bonne alimentation et faire une activité physique soit très bénéfique pour prévenir et soulager les symptômes qui surviennent avant les menstruations. Exit donc la plaquette de chocolat vautrée sur le canap’ (même si on adore ça). Et il arrive qu’en dernier recours les médecins prescrivent la pilule oestro progestative à certaines femmes qui souffrent beaucoup, pour aider à lisser les fluctuations et diminuer l’intensité des douleurs. 

Dans tous les cas, si tu sens que les symptômes sont difficilement gérables ou anormalement intenses, mieux vaut aborder le sujet avec ton médecin ou ton gynécologue. Car même si le SPM est de courte durée, il existe toujours des astuces ou des traitements qui t’aideront à mieux vivre cette période.

 

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Qu’est ce que trouble dysphorique prémenstruel ?

Il arrive que certaines femmes soient victimes de symptômes si forts qu’ils deviennent un handicap allant parfois jusqu’à être dans l’incapacité de pouvoir travailler ou de mener certaines activités au quotidien… On appelle ça le trouble dysphorique prémenstruel.

Environ 2 à 6% des femmes fécondes seraient touchées par le trouble dysphorique prémenstruel

Le trouble dysphorique prémenstruel se caractérise par un état d’irritabilité, de colère ou de déprime très fort. Des symptômes bien plus intenses que ceux du syndrome prémenstruel. Si forts qu’on pourrait les comparer en termes d’intensité à une dépression. 

Même si les origines du TDPM restent encore aujourd’hui à déterminer, il existe tout de même des solutions pour mieux gérer ces troubles qui ont souvent des répercussions importantes sur la vie de famille et le travail… Et le mal être au sein du cercle familial serait d’ailleurs un facteur déclencheur voire aggravant. Une boucle infernale qu’il faut savoir pouvoir stopper avant qu’elle ne s’envenime. C’est pourquoi il est toujours très important de bien noter les divers symptômes qui surviennent lors de la période qui précède tes menstruations  (mêmes les plus insignifiants) afin d’aider les professionnels de santé à faire leurs diagnostic et trouver un traitement adéquat.

A savoir que les traitements ne prennent pas seulement en compte les médicaments mais aussi la modification de l’hygiène de vie et une approche psychologique.

Tu l’auras compris, le syndrome prémenstruel touche de nombreuses femmes et cela de manières parfois totalement différentes. Les symptômes sont encore trop souvent méconnus et incompris alors que les règles, c’est l’affaire de tous et pas que des femmes !

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