Les pertes blanches avant les règles

Ah les pertes blanches, un vaste sujet ! Aussi appelées pertes vaginales ou leucorrhées, elles évoluent au fur et à mesure que le cycle menstruel avance. Elles changent d’aspect, de couleurs et sont plus ou moins abondantes en fonction de la période de ton cycle. Aujourd’hui nous allons plus particulièrement nous intéresser aux pertes blanches avant les règles.

Comment sont-elles ? Lesquelles sont normales ? Lesquelles ne le sont pas ? Et que faire en cas de doute ?

À quoi les pertes blanches avant les règles ressemblent-elles ?

Quelques jours avant l’arrivée de tes menstruations, les pertes blanches deviennent plus abondantes et s’épaississent. Il se peut aussi que leur couleur évolue un peu : elles peuvent tirer sur le jaune. Ces pertes jaunes sont tout à fait normales, tu n’as pas de souci à te faire. Cela signifie tout simplement que ton corps évacue les cellules mortes encore présentes dans le vagin : il se prépare à l’arrivée imminente des menstruations. 

Ces sécrétions, à la différence de celles qui ont lieu durant la période de fertilité, ont également pour objectif de bloquer la progression des spermatozoïdes car cette phase du cycle n’est plus propice à la fécondation.

Les pertes blanches quelques heures avant l’arrivée de tes menstruations 

À quelques heures de tes règles, tes pertes blanches peuvent à nouveau changer de couleur pour devenir brûnatres à marron. Là encore, ce phénomène n’a rien d’inquiétant : ton utérus expulse juste du vieux sang. Mélangé à la glaire cervicale et oxydé, il prend cette couleur peu ragoutante. 

Par la suite, lorsque tes règles ont réellement commencé, tu peux avoir des pertes rosées : cela signifie que le sang “frais” arrive. Enfin, le sang devient bien rouge vif à Bordeaux.

Pourquoi et comment checker ton col de l’utérus pour savoir si tes règles arrivent ?

Un autre indice de l’arrivée imminente de tes règles peut également être signalé : il s’agit du col de l’utérus. Le col de l’utérus assure la liaison entre l’utérus et le vagin. Il ressemble à une sorte de donut légèrement bouffi et humide. Quelques jours avant les règles, le col de l’utérus est bas et dur mais il s’ouvre légèrement afin de laisser le sang s’écouler.

Pour observer ton col de l’utérus, tu dois t’y prendre un peu comme si tu souhaitais mettre un tampon ou une cup (il faut que tes mains soient bien propres et tes ongles courts) : assise, accroupie, debout avec une jambe sur le rebord de la baignoire ou des toilettes, insère un doigt jusqu’au fond du vagin et tâtonne jusqu’à trouver ce col. En le faisant régulièrement, toujours au même moment de la journée, tu apprendras à reconnaître la position de ton col et ainsi savoir à quel moment de ton cycle menstruel tu te situes 🙂

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Les cas particuliers (qui ne doivent pas inquiéter)

Parfois les pertes blanches avant les règles peuvent surprendre ! Or, généralement, elles n’ont rien d’étranges et trouvent leur explication naturellement.

Le spotting 

À tout moment de ton cycle menstruel, et peut-être même avant tes règles, du peut avoir des pertes blanches teintées d’un peu de sang. C’est ce que l’on appelle le spotting. Généralement ces petits saignements sont sans conséquence ni gravité. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, je te conseille de lire notre article super complet sur ce sujet !

Les premières règles

Pour les jeunes filles, il se peut que les premières règles s’apparentent aux pertes blanches que l’on peut avoir avant les règles. C’est-à-dire qu’elles se caractérisent par un flux léger de couleur marron. Cette couleur brune ne doit pas t’alarmer. D’ailleurs, il en est de même pour la régularité de ton cycle : les premières règles sont très irrégulières (elles peuvent être rapprochées ou éloignées dans le temps). Il faut une à deux années pour que la régularité du cycle s’installe 🙂

J’ai encore des pertes blanches avec mes règles !

Comme je te le disais tout à l’heure, quelques jours avant les règles, tu peux avoir des pertes marron ou brunâtres, cette coloration s’explique par la présence de vieux sang (datant d’un à plusieurs jours) s’ajoutant à tes sécrétions vaginales habituelles. En gros, tant que ces pertes marrons ne sont pas accompagnées d’autres symptômes comme des brûlures ou une mauvaise odeur, il n’y a pas lieu de consulter.

Sache aussi que ces pertes marrons peuvent survenir après tes règles. Il s’agit du reste de muqueuse qui s’est oxydé dans ton corps et qui finit par être éliminé, avec certes un peu de retard !

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Les pertes blanches avant les règles qui ne sont pas normales

Si la plupart du temps les pertes jaunâtres à marron avant les règles sont tout à fait normales, d’autres ne le sont pas. C’est notamment le cas si ces pertes sont associées à d’autres manifestations comme :

  • des démangeaisons et des sensations de brûlures au niveau de la vulve ou du vagin,
  • des rapports sexuels devenant désagréables ou douloureux,
  • des odeurs fortes et nauséabondes…

Auquel cas, il est important de ne pas attendre et de prendre rendez-vous rapidement auprès d’un professionnel de santé et de consulter un gynécologue. Ces manifestations physiques inhabituelles peuvent être le signe d’une infection sexuellement transmissible, une infection vaginale (vaginose ou mycose notamment), d’une maladie ou encore d’une anomalie utérine (fibrome). 

Dans le cas d’une infection, il se peut que ta flore vaginale soit elle aussi touchée, aussi il conviendra de prendre un traitement adapté, comme des probiotiques, afin de la restaurer.

Quelle protection pour les pertes blanches avant et pendant les règles ?

Certaines femmes peuvent être gênées par leur pertes blanches et sont tentées d’utiliser des protège-slips. Chez Loop nous te déconseillons ces protections hygiéniques pour plusieurs raisons. En effet, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes et, dans certains cas, entraînent des irritations et de la sécheresse vaginale. Pour pallier ce problème, nous te conseillons de te tourner vers nos culottes des règles, notamment vers les modèles à faible absorption. Elles te permettront de rester au sec tout en recueillant ton flux début de cycle ! Pratique, non ?

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Tout sur ton cycle menstruel : la phase folliculaire

Voilà un nouvel article pour comprendre un peu mieux ce qui se passe dans ton corps durant ton cycle menstruel ! Après avoir détaillé ce qu’étaient les phases lutéale et ovulatoire, je m’intéresse aujourd’hui à la phase folliculaire. 

La phase folliculaire : c’est quoi ?

Pour que te permettre d’y voir plus clair dans la suite de cet article, sache que le cycle menstruel est divisé en trois phases :

La phase folliculaire correspond à la première partie de ton cycle menstruel. Elle commence dès le premier jour des règles et se termine au moment de l’ovulation. Cette phase correspond à la maturation du follicule ovarien (aussi appelée folliculogenèse). Lors de cette période, deux hormones en particulier jouent un rôle primordial : la LH et la FSH.

Il faut savoir qu’à sa naissance, chaque petite fille est dotée d’un stock de plusieurs centaines de milliers de follicules primordiaux (chacun d’entre eux contient un ovocyte c’est-à-dire une cellule reproductrice féminine). En d’autres termes, une femme ne va pas produire d’ovocyte au cours de sa vie car ils sont déjà présents. En pratique, ils apparaissent dès le 5ème mois de la grossesse : d’1 million à la naissance, ils diminuent progressivement pour atteindre 300 000 à la puberté. À partir de l’arrivée des règles, chaque mois, un ovocyte est libéré par l’un des deux ovaires. On estime qu’environ 400 d’entre eux atteindront le stade de l’ovulation.

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Que se passe-t-il durant cette phase de maturation de l’ovocyte ?

La phase folliculaire n’implique pas seulement une croissance de l’ovocyte. D’autres changements interviennent aussi dans ton corps.

La croissance des follicules puis de l’ovocyte

Durant cette phase folliculaire un certain nombre de follicules primordiaux sont activés et entament un processus de maturation. On peut distinguer deux étapes spécifiques :

  • le recrutement initial de follicules : chaque mois, une dizaine de follicules primordiaux (ils mesurent alors à peine 25 millièmes de millimètres de diamètre) vont se développer en devenant follicules secondaires puis tertiaires (aka antraux aka cavitaires) ;
  • la croissance des follicules antraux au follicule pré-ovulatoire : seulement un seul de ces follicules antraux va se détacher des autres et poursuivre sa maturation (les autres sont éliminés). Ce follicule dominant atteint alors le stade de follicule pré-ovulatoire (il mesure alors environ 2 cm), aussi appelé follicule de De Graaf. C’est lui qui une fois arrivé à maturation, au moment de l’ovulation, libérera un ovocyte. C’est la FSH sécrétée par l’hypophyse qui contrôle cette étape.

L’évolution de l’utérus durant cette période

Pendant ce temps, l’utérus travaille lui aussi. Les premiers jours du cycle, tu as tes règles : elles correspondent à l’évacuation de l’ancienne muqueuse utérine en l’absence de fécondation et donc de nidation de l’ovule expulsé lors du cycle précédent. À la suite des menstruations, l’ovaire sécrète des œstrogènes ce qui induit un nouvel épaississement de l’endomètre afin d’accueillir une éventuelle grossesse. 

L’évolution du col de l’utérus et de la glaire cervicale

Au début du cycle, et donc de la phase folliculaire, ta glaire cervicale est épaisse et opaque (elle ne s’écoule pas). De ce fait, il y a peu de chance de tomber enceinte. Puis, quelques jours avant l’ovulation, la glaire cervicale change d’aspect : elle devient translucide et plus liquide afin de faciliter le passage des spermatozoïdes.

De même, si tu y prêtes attention, tu pourras remarquer des changements au niveau de ton col. Durant les règles, le col est bas, dur et légèrement ouvert afin de laisser passer le sang, puis dans les jours qui suivent, il se referme (il peut parfois être incliné sur le côté). À l’approche de l’ovulation, soit à la fin de la phase folliculaire, il est mou, haut, ouvert et humide. 

Pourquoi le taux d’œstrodiol est-il élevé à la fin de la phase folliculaire ?

Bien que l’on parle communément de sécrétion d’œstrogènes par les ovaires, il faut savoir qu’en réalité ces hormones stéroïdes sont au nombre de 3 : l’estriol, l’estrone et l’œstrodiol. Le taux d’œstrodiol est élevé à la fin de la phase folliculaire (il connaît un pic juste avant l’ovulation), puis redescend pour réaugmenter légèrement durant la phase lutéale.

Cette production dépend notamment de la FSH (hormone folliculo-stimulante) qui stimule la production d’œstrogènes par les ovaires. Il peut être intéressant de mesurer le taux d’œstrodiol pour plusieurs raisons : notamment en cas de suspicion d’insuffisance ovarienne, de problème hormonal hypophysaire (production trop faible de FSH ou de LH, cette seconde hormone influe notamment sur la sécrétion de progestérone durant la phase lutéale) ou pour la mise en place d’un traitement hormonal de substitution durant la ménopause.

Un taux d’œstrodiol très haut peut être dû à une grossesse, l’ovulation, un traitement contraceptif ou substitutif, une puberté précoce ou encore une tumeur ovarienne sécrétante.

Quelle est la durée de la phase folliculaire ?

Pour un cycle menstruel “standard” de 28 jours : 

  • on a 14 jours de phase folliculaire, 
  • le jour d’ovulation,
  • 14 jours de phase lutéale. 

Néanmoins, selon que ton cycle menstruel soit plus ou moins étendu dans le temps, la durée de la phase folliculaire peut varier. Comme je l’ai déjà expliqué, il existe une seule méthode fiable et très simple à appliquer pour connaître la durée de ta phase folliculaire : il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Cette durée correspond à celle de la phase lutéale, qui elle ne change jamais.

  • Pour un cycle court (d’une durée inférieure à 28 jours) : la durée de la phase folliculaire est moindre. Par exemple, pour un cycle de 26 jours, il faut soustraire 14 jours : ce qui donne une phase folliculaire de 12 jours.
  • Pour un cycle d’une durée supérieure à 28 jours : ta phase folliculaire est longue (elle dure plus de 14 jours). Par exemple, si ton cycle dure 34 jours, ta phase folliculaire dure 20 jours.

Que faire en cas de phase folliculaire courte ?

On estime que la phase folliculaire est courte lorsqu’elle dure moins de 10 jours. Cela peut être néfaste car bien souvent l’ovocyte libéré n’est pas suffisamment mâture ou présente des anomalies chromosomiques. En d’autres termes, une grossesse peut être impossible ou du moins risquée pour la santé de la mère ou de son enfant.

Si ton cycle menstruel est trop court (et donc ta phase folliculaire aussi), un traitement adapté te sera prescrit par ton ou ta gynécologue. Il consiste généralement en une stimulation ovarienne afin de favoriser la croissance d’un ou de plusieurs follicules.

Que faire en cas de phase folliculaire longue ?

Bien que cela soit le plus souvent sans conséquence sur les chances de tomber enceinte, il n’en reste pas moins qu’un cycle long signifie automatiquement qu’il y a moins d’ovulation au cours de l’année et donc moins de périodes propices à la fécondation. 

Sache toutefois qu’une phase folliculaire très longue (qui dure plus de 25 jours) peut être le signe d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou de dystrophie ovarienne. D’autres facteurs peuvent être mis en cause comme le stress, le décalage horaire ou une activité physique intense. 

Si ta phase folliculaire longue et que tu rencontres des difficultés à débuter une grossesse, il est important, là aussi, d’en parler à un spécialiste.

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Flore vaginale : pourquoi dois-tu faire attention à ton microbiote ?

Je t’ai déjà parlé à plusieurs reprises de tes pertes blanches et de leur importance pour ta santé. Aujourd’hui, je reviens avec un nouvel article consacré plus particulièrement à ta flore vaginale. Qu’est-ce que c’est ? À quoi sert-elle ? Quand parle-t-on de déséquilibre ? Et comment faire pour la conserver et en prendre soin ? C’est ce à quoi nous allons nous intéresser aujourd’hui.

La flore vaginale, c’est quoi ?

Comme son l’indique, la flore vaginale (ou flore intime ou flore de Döderlein ou microbiote vaginal :p) se trouve à l’intérieur de ton vagin. Il s’agit en réalité des différents micro-organismes et bactéries présents naturellement dans celui-ci. Tu ne le sais sûrement pas mais le vagin abrite plusieurs milliards de bactéries. Les chiffres sont impressionnants : chez une femme adulte, on estime que chaque millilitre de sécrétions vaginales est composé de 100 millions à 1 milliard de ces micro-organismes !

Une flore vaginale en bonne santé résulte du parfait équilibre entre le nombre de bonnes bactéries et celui de mauvaises. Si les bactéries pathogènes sont présentes en trop grande quantité, on parle alors de déséquilibre de la flore vaginale.

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Son rôle et son importance

La plupart des bactéries (environ 90%) présentes dans cette flore vaginale sont des lactobacillus ou, en français, des Lactobacilles. Ce sont elles qui protègent ton vagin d’éventuelles infections dues à des bactéries pathogènes. Comment font-elles ? Elles fabriquent de l’acide lactique, rendant le milieu acide (le pH de ta flore intime doit être compris entre 3,8 et 4,5) et donc hostile à pas mal de germes pathogènes. Dans le même temps, les pertes blanches assurent l’évacuation des germes et de la saleté.

Néanmoins, l’équilibre de la flore vaginale est très fragile et il n’est pas rare qu’elle soit sujette à certains troubles.

Comment reconnaît-on un déséquilibre de la flore vaginale ?

Il est assez facile de déceler un déséquilibre de la flore vaginale (aussi appelé dysbiose). Voici quelques-uns des symptômes associés à un tel déséquilibre :

  • pertes blanches ayant changé d’aspect, de texture, de couleur voire d’odeur. 
  • irritations et démangeaisons au niveau la vulve, 
  • sécheresse vaginale, 
  • rapports sexuels difficiles et douloureux,
  • infections urinaires à répétition,
  • cystites,
  • vaginite,
  • mycoses à répétition (notamment candidoses).

De manière générale, tout changement important, étrange ou gênant au niveau de ta flore intime doit être signalé. Garde un œil sur tes sécrétions car elles sont un bon indicateur de ta santé. En cas de doute, il est important d’en parler à un professionnel de santé pour que te soit proposé le traitement adapté.

Quid de la flore vaginale durant les règles ?

Durant tes menstruations, un certain déséquilibre de la flore vaginale se crée. En effet, le sang engendre une diminution de l’acidité de ce milieu. Or, cette diminution des lactobacilles, bien que naturelle et normale, crée un terrain propice à la prolifération de mauvaises bactéries comme les staphylocoques dorés qui sont notamment responsables du syndrome du choc toxique en cas de port prolongé d’un tampon hygiénique. Cette instabilité peut aussi être source d’infections urinaires.

Comment rétablir la flore vaginale ? 

En cas de déséquilibre, le mieux est d’en parler à ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme. Un examen doit être conduit pour en connaître la cause et te prescrire le traitement adéquat. Si ce déséquilibre est dû à une infection, un traitement antibiotique et/ou la prise d’un ovule probiotique peuvent être nécessaires.

Soigne ta flore grâce à ton alimentation

Pour rester en bonne santé, mange varié et équilibré. Une alimentation saine est essentielle pour avoir une source optimale de probiotiques et de prébiotiques. Pour t’aider davantage, tu peux aussi favoriser les aliments riches en ferments lactiques, les boissons fermentées ou encore les légumes lactofermentés.

Les probiotiques pour la flore vaginale, ça marche ?

Pour aider ton organisme à retrouver son équilibre, tu peux aussi prendre des probiotiques. Ces compléments alimentaires sont un excellent moyen de restaurer ta flore intime naturellement et en douceur. Ces probiotiques contiennent des ferments lactiques, ces fameux lactobacilles, essentiels à ta flore ! En plus, ils permettent de renforcer tes défenses immunitaires, c’est top, non ?

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Loop te donne quelques astuces pour préserver ta flore 

Pour ne pas créer un déséquilibre de ta flore vaginale :

  • veille à ne pas utiliser des produits agressifs, parfumés ou avec de l’alcool (savon de Marseille, produits antiseptiques, gels douche…) ! Et oui, contrairement à ce que l’on peut croire, un excès de toilette intime associé à des cosmétiques inadaptés peut détruire le microbiote vaginal ! L’idéal est d’effectuer une toilette intime (deux au maximum) par jour avec des produits adaptés. Cette toilette intime doit donc se résumer à un lavage doux de la vulve et des lèvres. N’oublie pas ensuite de te sécher soigneusement avec une serviette propre. 
  • ne te lave pas uniquement à l’eau seule : cela peut contribuer à détruire le film hydro-lipidique situé à la surface du vagin. Le mieux est donc d’utiliser des produits adaptés.
  • évite de recourir des douches vaginales trop fréquentes ;
  • essuie toi correctement quand tu vas aux toilettes ;
  • évite porter des vêtements trop serrés ; de même évite les matières synthétiques ;
  • limite ta consommation d’alcool et de tabac.

Enfin d’autres facteurs peuvent influer sur cette flore comme le stress, la fatigue, la grossesse, la puberté, une contraception inadaptée ou une prise prolongée d’antibiotiques.

Flore vaginale et rapports sexuels : 

Les relations sexuelles peuvent causer un déséquilibre de la flore vaginale. On peut lire ici et là qu’il faut éviter les rapports sexuels fréquents sans préservatifs (il a été démontré que les spermatozoïdes contribuaient à remonter le pH de la flore et donc à détruire les lactobacilles) mais aussi avec préservatifs (qui quant à eux peuvent irriter les muqueuses et la vulve) ! Alors comment faire ? Utilise un lubrifiant ! Fais attention à bien le choisir. Il doit être à base d’eau, naturel et si possible bio.

La douche n’est pas indispensable à la suite d’une relation sexuelle (sauf si celui-ci a lieu durant les règles). Par contre, va toujours faire pipi après ! Chez la femme, les rapports sexuels provoquent une remonter des germes dans l’urètre qui peuvent être responsables d’infections urinaires. Aussi uriner après une relation permet de les éliminer.

Pour tes règles, fais confiance à Loop !

On en parle trop peu mais les serviettes et les tampons hygiéniques sont régulièrement mis en cause dans les infections vaginales ; pire encore, ces protections contiendraient des perturbateurs endocriniens voire des substances cancérogènes ! Pour éviter tous ces désagréments et limiter les risques de déséquilibre de la flore vaginale, utilise une protection adaptée comme nos culottes Loop

Nous les avons conçues pour qu’elles soient les plus respectueuses de l’environnement mais aussi de ton corps ! C’est pourquoi, elles ne contiennent aucune substance novice. Et grâce à leur trois couches de tissu, elles permettent de recueillir ton flux menstruel sans odeur tout en laissant respirer ton intimité !

Voilà tu sais comment chouchouter ta flore vaginale. Comme tu l’auras compris, il est important que tu aies une bonne hygiène intime sans pour autant te focaliser là-dessus ! Sois respectueuse de ton corps et écoute-toi ! Si tu suis ces quelques conseils, tout devrait aller pour le mieux !

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Le body-posi ou comment voir son corps en mode positif

Tu en as ras-le-bol de voir toujours les mêmes types de visages et de corps à la télé ou dans les magazines ? Tu en as assez des photos de mannequins retouchées à l’extrême qui donnent une vision altérée de la réalité ? Tu aimes ton corps comme il est et tu encourages tes amis.es à avoir une meilleure estime d’eux ? Alors, peut-être sans le savoir, tu fais partie du mouvement Body Positive (aka mouvement Body Posi ou BOPO pour les intimes). Focus sur ce concept social qui n’a cessé de prendre de l’ampleur avec l’avènement de l’Internet et des réseaux sociaux. Loop te dit tout sur le positif body et t’aide à dire stop aux tabous et aux complexes !

Un peu d’histoire

Le body positive est apparu en 1996. On le doit à l’organisation The Body Positive, fondée par Elisabeth Scott et Connie Sobczak, à la suite de la mort de la sœur de Connie. Cette dernière avait développé des troubles alimentaires durant son adolescence. Le but de cette organisation est de promouvoir l’acceptation et l’estime de soi en aidant les personnes à avoir une bonne image d’elles-mêmes. 

Les normes de beauté sont dictées par des constructions sociales aussi il est important de savoir s’en défaire pour s’accepter et accepter les autres tels qu’ils sont. Ces dernières années le mouvement a grandi : il ne s’arrête plus à la morphologie (bien que le combat contre la grossophobie et les discriminations liées au surpoids soit particulièrement fort), il englobe aussi la couleur de peau, le corps post-partum, la pilosité, etc…

La (bonne) influence des réseaux sociaux

Depuis, l’ampleur de Body positive n’a cessé de croître, en particulier avec les réseaux sociaux. Des influenceuses et des influenceurs postent des photos de leur corps avec leurs défauts ; ces clichés sont souvent accompagnés de messages d’acceptation et d’encouragement à la fois positifs et bienveillants ! On comprend dès lors pourquoi ils sont suivis au quotidien par des milliers voire des millions de followers. Ils donnent une bonne dose de bonne humeur et d’espoir ! Et qu’est-ce que ça peut faire du bien !

Les comptes et les hashtags à suivre

Sur Instagram le hashtag #bodypositive regroupe plus de 15,5 millions de publications. La plupart sont des femmes ayant décidé de s’assumer telles qu’elles sont ! Cela n’est pas du hasard car on sait que le rapport au corps est souvent lié aux luttes féministes. De nombreux comptes valent le détour, n’hésite pas à faire des recherches par hashtag pour trouver la personnalité qui t’inspirera le plus. 

Apprendre à s’aimer et à se connaître

Le but du body positive est d’apprendre à s’aimer soi-même, à s’accepter telle qu’on est et à être à l’aise dans son corps (comme dans sa tête). Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise morphologie. Le constat est simple : la beauté naturelle est la plus belle qui soit ! Elle mérite d’être montrée, valorisée, diffusée, photographiée ou filmée. On oublie les diktats et les idéaux de beauté d’un autre temps et l’on s’autorise tout ce que l’on s’était jusque-là interdit.

Comment pratiquer le body positive ?

Devant un miroir (nue de préférence), regarde ton corps dans sa globalité puis concentre-toi sur les parties de ton corps que tu apprécies. Ensuite, examine celle(s) que tu n’aimes pas en essayant de leur trouver un point positif.

Le plus important dans cette attitude est d’arrêter de se comparer aux autres. La comparaison est nocive pour l’amour de soi.

Les limites du body positive

Et oui ! Il y a une limite à tout ça ! Bien que cette idée soit associée à la bienveillance, elle rencontre un certain nombre de limites. Il peut être difficile d’être positive body du jour au lendemain. Aimer son corps tel qu’il est consiste en un vrai travail psychologique et l’on n’est peut-être pas toutes prêtes à le faire ou l’on n’en a tout simplement pas l’envie ! Et ça aussi ça doit être OK !

Plus encore, cette injection à l’acceptation de soi peut être déstabilisante voire culpabilisante. Chez Loop, on pense que chaque femme est unique et a le droit s’aimer comme celui de ne pas s’aimer. Il est aussi normal de ne pas être totalement satisfaite de son apparence et de vouloir changer quelque chose ici et là pour être en adéquation avec soi ! Bref, on aime toutes les femmes du monde quelles qu’elles soient !

Loop : une marque française engagée dans la diversité

Si tu ne suis sur les réseaux sociaux, notamment sur notre compte Instagram, tu peux te rendre compte que nos photos ne sont pas retouchées et que nos modèles sont des vraies femmes de la vraie vie : de petite ou de grande taille, avec de la cellulite, des vergetures, des rondeurs, des cicatrices, des boutons ou encore des plis de peau ! La normalité quoi ! Celle que tu vois au quotidien devant ton miroir !

Bref, toi aussi prends part au combat initié par Connie Sobczak et Elizabeth Scott ! Sois à l’aise dans ton physique, dans ta tête, y compris durant tes règles, car il n’y a rien de mieux ! Vois la vie en mode body positivisme <3 !

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Pertes blanches épaisses : normal ou pas ?

Chez Loop nous avons à cœur de briser tous les tabous c’est pour cela que nous allons aujourd’hui nous intéresser aux sécrétions vaginales denses. Sont-elles normales ? Que signifient-elles ? À quel moment s’inquiéter ? Je réponds à toutes tes questions concernant les pertes blanches épaisses.

Les pertes blanches épaisses liées à ton cycle menstruel

Selon la période de ton cycle menstruel, tu as du le remarquer, tes pertes blanches évoluent : elles peuvent être tantôt sèches, collantes, crémeuses, liquides ou même épaisses. Ces pertes blanches épaisses apparaissent généralement dans les jours qui entourent l’ovulation. De même, les leucorrhées qui précèdent les règles peuvent être plus compactes et/ou abondantes. Leur importance varie d’une femme à une autre car elle dépend notamment de la sécrétion d’œstrogènes.

Ces pertes blanches abondantes lubrifient ton vagin, l’aident à rester propre en évacuant les éventuelles saletés et, durant la phase ovulatoire, facilitent la progression des spermatozoïdes. 

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Les pertes blanches durant la grossesse

Les pertes blanches chez la femme enceinte sont plus abondantes qu’en temps normal, elles s’expliquent par une sécrétion hormonale plus importante. Chez la femme enceinte, cette augmentation significative peut intervenir dès la troisième semaine de grossesse. Ces pertes peuvent être tellement abondantes au point d’en devenir gênantes : elles peuvent même mouiller ta culotte ! Cela n’est pas grave, tu peux porter nos culottes Loop durant ta grossesse, elles te permettront de rester fraîche et propre en toute circonstance ;).

Par ailleurs, durant le premier trimestre, ces leucorrhées coagulent pour former le bouchon muqueux. En fin de grossesse, ce bouchon muqueux peut s’effriter avec la dilatation du col, provoquant là encore des pertes blanches épaisses, parfois teintées de sang.

Les pertes blanches épaisses anormales

La glaire cervicale évolue au fur et à mesure de ton cycle menstruel. Comme elle est étroitement liée à ta production hormonale, elle peut varier en volume et en couleur sans que cela puisse être inquiétant ou anormal. Ce qui doit plutôt t’alerter c’est le fait que ces pertes soient associées à d’autres symptômes :

  • si elles sont accompagnées de démangeaisons ou de sensations de brûlures,
  • si les rapports sexuels deviennent gênants ou douloureux,
  • si leur couleur est étrange (si elles tirent sur le vert, le gris ou le jaune vif),
  • si elles dégagent une odeur forte et désagréable (similaire à du poisson pourri),
  • si leur texture ou leur aspect sont suspects : qu’elles ressemblent à du lait caillé ou qu’elle présentent de la mousse en surface, par exemple,
  • etc…

Si tu constates un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter ton gynécologue ou ton médecin. En effet, ces manifestations peuvent être le signe d’une infection sexuellement transmissible ou non comme une mycose vaginale (une candida albicans par exemple).

Mon conseil

Pour éviter tout déséquilibre de la flore vaginale, je te conseille de ne pas porter de vêtements trop serrés ou de limiter l’usage des toilettes intimes. Contrairement aux idées reçues, les infections vaginales comme les mycoses sont rarement dues à une mauvaise hygiène intime. C’est même plutôt l’inverse : une sur-utilisation de produits trop agressifs peut favoriser leur apparition ! Je te dis à bientôt pour un nouvel article sur ton utérus et ses mystères 🙂

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Règles hémorragiques : quand les saignements sont trop abondants

Une femme sur trois souffrirait de règles abondandes mais jusqu’à 15% d’entre elles auraient des règles hémorragiques. Or, nombreuses restent muettes sur ce point et continuent à souffrir en silence chaque mois. Chez Loop, on ne te le répétera jamais assez mais avoir ses règles ne devrait pas être une source de gêne et de honte. Il ne faut pas que tu aies peur d’en parler à ton entourage ou ton médecin car des solutions existent ! 

Aujourd’hui, je t’explique ce que sont les règles hémorragiques, comment les différencier des règles abondantes et surtout quels sont les remèdes face à ce trouble du cycle menstruel.

Les règles hémorragiques, c’est quoi ?

Les règles hémorragiques sont aussi appelées ménorragies. On parle de règles hémorragiques car le flux menstruel est anormalement abondant et long.

À partir de quel moment, parle-t-on de règles hémorragiques ?

Tu peux estimer que tu souffres de ménorragies si :

  • La quantité de sang perdue dépasse les 80 ml
  • Tu as du mal à maitriser ton flux avec les protections hygiéniques : en raison des fuites, tu dois en changer plus d’une fois par heure ou les doubler en utilisant par exemple un tampon et une serviette et en changer toutes les deux heures.
  • Tes règles durent plus d’une semaine.
  • Tu taches de façon importante tes draps chaque nuit.

Règles abondantes, on doit distinguer différents types de saignements

Derrière le terme de règles abondantes se cachent en réalité trois types de saignements menstruels :

  • les ménorragies ou les règles hémorragiques : qui sont des saignements abondants survenants au moment des règles.
  • les métrorragies qui sont des saignements apparaissant en dehors des règles.
  • les ménométrorragies : des saignements survenant aléatoirement tant et si bien qu’il devient impossible de reconnaître son cycle menstruel.

De plus, les ménorragies se découpent en trois types :

  • les hyperménorrhées : des saignements abondants mais dont la durée est normale
  • les macroménorrhées : un flux normal mais ayant une durée trop longue
  • les polyménorrhées : un flux très abondant et très long
Certaines culottes menstruelles sont conçues pour vous accompagner pendant les périodes de flux abondants :

 

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Règles hémorragiques : les causes 

Plusieurs facteurs peuvent être cause de règles hémorragiques, en voici une liste assez exhaustive.

Un déséquilibre hormonal : les saignements idiopathiques 

C’est notamment le cas durant la puberté et la pré-ménopause. Lors des premières règles, il arrive fréquemment que l’ovaire ne libère pas d’ovule, ce qui limite la production de progestérone. Les œstrogènes, présents en trop grand nombre, provoquent une croissance trop importante de la muqueuse utérine. Or, à la fin du cycle menstruel, lorsque celle-ci est évacuée, elle met plus longtemps à se détacher et produit logiquement un flux menstruel plus important.

Un phénomène similaire se produit également à la préménopause : l’ovulation se fait de plus en plus irrégulière, ce qui provoque un déséquilibre des taux de progestérone et d’œstrogènes. Comme à la puberté, les règles se font trop abondantes.

La présence de polypes

Les polypes sont des pathologies bénignes qui résultent d’une excroissance de la muqueuse utérine. Ils sont recouverts du même tissu que l’endomètre et ressemblent à des champignons. 

Les polypes peuvent être situés dans la cavité utérine ou sur le col, comme ils peuvent être uniques ou multiples. 

Actuellement, on ne connaît pas la cause exacte de l’apparition de ces polypes. Cependant, ils semblent être en lien avec le taux d’œstrogènes ; de même, les risques d’apparition de polypes augmentent avec l’âge, le surpoids, l’hypertension ou la prise d’un tamoxifène (un traitement contre le cancer du sein).

La présence d’un ou plusieurs fibromes utérins

Ce problème est assez répandu : près d’une femme sur trois serait concernée. Le fibrome est en réalité une tumeur bénigne qui apparaît au niveau de l’utérus. Tout comme les polypes, on en connaît mal l’origine mais il semble que les œstrogènes puissent être mis en cause. D’autres facteurs semblent intervenir comme l’hérédité, le surpoids, l’obésité ou les origines génétiques (les femmes d’origine africaine sont davantage touchées). 

Généralement le fibrome est une pathologie silencieuse qui ne se remarque pas, si ce n’est qu’il provoque des règles abondantes. 

L’endométriose

L’endométriose est souvent responsable de douleurs et de règles abondantes. Si tu veux en savoir plus à ce sujet, je te conseille de lire l’article que nous lui avons consacré.

L’hyperplasie de l’endomètre

L’hyperplasie endométriale correspond à une augmentation du volume de la muqueuse utérine et à un trouble majeur de sa maturation. Elle résulte d’un dérèglement hormonal : la sécrétion d’œstrogènes est normale ou forte mais trop longue par rapport à la sécrétion de la progestérone. L’endomètre étant plus épais, tes règles sont plus abondantes et plus longues.

Certaines contraceptions

Le dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre est réputé pour provoquer des règles trop abondantes. La présence du cuivre dans l’utérus est susceptible de déclencher une inflammation de l’utérus associée à une croissance excessive de l’endomètre. Néanmoins, au fur et à mesure des mois, le corps finit normalement par s’y habituer, ce qui réduit le flux menstruel même s’il reste tout de même plus abondant qu’à l’habituel. Le stérilet hormonal peut aussi provoquer des spottings.

Un trouble de la coagulation

Les règles hémorragiques peuvent aussi s’expliquer par des maladies d’origine héréditaire, comme l’hémophilie ou la maladie de Von Willebrand. Or, dans ces cas, le diagnostic est établi encore plus tardivement car lorsque la jeune fille en parle à son entourage, on lui explique que c’est la norme puisque les autres femmes du cercle familial ont des menstruations similaires.

Un cancer de l’endomètre

Cette pathologie est très rare puisqu’elle touche moins de 1% des cas de saignements utérins anormaux. Ce cancer se reconnaît à différents symptômes comme des règles abondantes, des spottings, des pertes blanches avec du sang, des douleurs abdominales, de la fièvre ou des infections urinaires.

Certaines maladie générales

Certaines pathologies sont susceptibles d’engendrer des saignements importants voire hémorragiques durant les règles, c’est le cas notamment des insuffisances rénales, des lupus, des troubles endocriniens ou encore des dysfonctionnements du foie.

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Règles hémorragiques avec des caillots : est-ce normal ?

Il est possible que tu constates la présence de caillots de sang au fond de ta culotte, et ce même si ton flux est léger. Comme tu le sais, les règles résultent de l’évacuation de la muqueuse utérine, aussi il est normal de retrouver des morceaux de celle-ci. Ces petits débris sont tout à fait normaux et sans gravité. Néanmoins, si ces caillots sont vraiment importants et présents en trop grande quantité, il vaut mieux que tu en parles à ton gynécologue ou à ta sage-femme.

Règles hémorragiques ou règles abondantes ?

La différence entre règles abondantes et hémorragiques est assez difficile à faire. Bien souvent, la frontière entre les deux est infime. Néanmoins, je te propose un petit tableau qui pourra t’aider à savoir où tu en es :

  Règles légères Règles normales Règles abondantes Règles hémorragiques
Durée des règles 3 à 6 jours 3 à 6 jours 3 à 6 jours plus de 7 jours
Quantité de sang perdue moins de 30 ml par cycle entre 35 à 40 ml par cycle entre 40 et 80 ml par cycle plus de 80 ml par cycle
Nombre de protections nécessaires par jour moins de 3 protections par jour (une cup contient environ 25 ml de sang Jusqu’à 6 protections par jour doublement des protections avec un changement tous les deux heures doublement des protections avec un changement toutes les heures voire moins

Calculer le score de Higham

Pour savoir si tes règles sont abondantes voire hémorragiques, il existe une solution : le calcul du score de Higham. Il s’agit d’un tableau dans lequel tu inscris le nombre de protections utilisées ainsi que leur degré d’absorption chaque jour de règles. Chaque type de protection dispose d’un nombre d’un certain nombre de points :

  • une serviette hygiénique légère imbibée correspond à 1 point
  • une serviette hygiénique mouvement imbibée correspond à 5 points
  • une serviette hygiénique très imbibée correspond à 20 points
  • un tampon légère imbibé correspond à 1 points
  • un tampon moyennement imbibé correspond à 5 points
  • un tampon très imbibé correspond à 10 points 

Cette méthode de calcul comprend aussi le nombre et le type de caillots présents :

  • un petit caillot correspond à 1 point
  • un gros caillot correspond à 5 points

Tu trouveras facilement sur internet des tableaux prêts à l’emploi. Pour ce faire, dès le premier jour de tes règles, compte le nombre de protections utilisées et de caillots constatés dans la case correspondante.

Une fois tes règles terminées, il suffit d’additionner les points. Si tu dépasses les 100 points, il se peut que tu souffres de règles abondantes. Si le score est supérieur à 150, tu peux estimer que tes règles sont hémorragiques.

Comment stopper une hémorragie des règles ? Les solutions

Il existe des solutions pour limiter les pertes de sang. Si tes règles te gênent au quotidien en t’empêchant de vivre normalement, il faut impérativement consulter un médecin. 

  • La prise d’anti-inflammatoires peut aider à réduire le flux menstruel. Ces cachets sont particulièrement efficaces si tes règles hémorragiques sont dues à un DIU en cuivre ou à la puberté.
  • Un changement de contraception : les traitements hormonaux peuvent aider à réguler la croissance de l’endomètre en rétablissant un équilibre entre les hormones.
  • Dans le cas d’un trouble de la coagulation, ton médecin te prescrira certainement des antifibrinolytiques. À ce traitement pourra également être associé une pilule contraceptive.

Quoi qu’il en soit, en raison de la multiplicité des facteurs de règles hémorragiques, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable.

Quelques remèdes naturel qui peuvent aussi t’aider

Si tu souffres de ménorragies, il est important d’avoir un mode de vie sain : tu dois te reposer, manger équilibré et si possible faire un peu de sport.

Tu peux aussi tenter l’homéopathie :

  • si tes règles sont exceptionnellement abondantes, tu peux prendre pendant 3 jours 5 granules 3 fois par jour de Trillium Pendulum 5 CH.
  • si tes règles sont régulièrement abondantes ou durent trop longtemps, tu peux prendre durant la durée du cycle 5 granules 4 fois par jour de China Rubra 9 CH.

Carence en fer : le petit conseil de Loop

Si tu perds régulièrement beaucoup de sang, cela peut aussi conduire à des carences en fer. En effet, leur corps n’a pas le temps de reconstituer ses réserves en fer entre deux cycles. C’est pourquoi, je te conseille de prendre des suppléments en fer pour prévenir d’une anémie et la fatigue qu’elle provoque.

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Post-partum : quand la naissance d’un enfant est cause de dépression

Tout comme les règles, la dépression post-accouchement ou post-partum est un sujet encore tabou ! Pour Loop, il est important d’en parler et de faire tomber les barrières : cet épisode dépressif touche beaucoup de mères et de pères ! Il n’a rien de honteux et cette souffrance parentale doit être prise en charge sans jugement.  

Dans cet article, je t’explique ce qu’est la dépression post-partum, comment elle se reconnaît et comment elle peut être soignée.

Dépression post-partum : définition

Dans le langage courant le post-partum est associé à un épisode dépressif majeur survenant à la suite de l’arrivée de bébé. Néanmoins, il peut aussi faire référence à l’ensemble des changements tant physiques que psychiques apparaissant à la suite de la grossesse, comme la chute des cheveux, les ongles cassants, les cycles menstruels irréguliers, la fatigue, les lochies, etc…

La dépression post-partum (aussi appelée psychose puerpérale ou périnatale) peut apparaître dès la naissance, comme dans les semaines qui suivent l’accouchement voire même pendant toute l’année suivant l’arrivée de bébé. Elle peut résulter des changements de vie majeurs engendrés par la naissance, du sentiment d’être dépassée par la situation ou encore d’une impression de déséquilibre entre les tâches imposées et celles agréables… On estime actuellement que près de 7% des femmes seraient touchées par ces symptômes dépressifs dans les trois mois qui suivent leur accouchement. Ce chiffre atteint même 19% si l’on prend en compte les dépressions postnatales plus légères.

Quoi qu’il en soit, la naissance d’un enfant n’est pas un événement anodin et il est normal qu’il nécessite quelques ajustements et une période d’adaptation. 

Que ces symptômes soient bénins et passagers ou plus profondément établis, il est important que tu prennes en conscience, que tu les acceptes et que tu t’écoutes. Tu ne dois ni avoir honte de toi ni te dévaloriser : beaucoup de femmes sont passées par là et beaucoup d’autres passeront aussi par cette étape.

Un épisode dépressif qui concerne aussi bien les mères que les pères !

Plusieurs études ont montré que le deuxième parent peut lui aussi être touché par une forme de dépression post-partum. C’est pour cela que les jeunes papas ne doivent pas avoir peur de consulter s’ils en ressentent le besoin !

Les principaux facteurs à risques

La plupart des médecins s’accordent à dire qu’il y a rarement une cause unique de post-partum. Généralement, l’apparition d’une dépression post-accouchement résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Néanmoins, certains éléments peuvent contribuer à son apparition ou, du moins, à l’aggravation des symptômes :

  • si tu as déjà souffert de dépressions ou d’états anxieux, il existe un risque de récidive,
  • si tu ne t’estimes pas suffisamment,
  • si tu connais des difficultés dans ta vie personnelle (vie de couple, problèmes financiers, déménagement, décès d’un proche) et/ou dans ta vie professionnelle.

Comment savoir si je fais une dépression post-partum ?

Chez les jeunes mamans, le post-partum peut prendre plusieurs formes de dépression. Voici une liste non exhaustive des signes qui doivent alerter. Si tu a constaté ou que tu ressens un ou plusieurs de ces symptômes, je te conseille de consulter un spécialiste car il pourra te proposer une solution adaptée :

  • fatigue extrême
  • troubles du sommeil (manque de sommeil ou, à l’inverse, envie excessive de dormir)
  • forte anxiété
  • tristesse profonde
  • impression que la situation ne pourra jamais s’améliorer (tu te sens comme prise au piège)
  • impression d’être une mauvaise mère
  • sentiment de culpabilité
  • auto-dévalorisation
  • désintérêt pour ton bébé voire refus de ce dernier (les échanges “mécaniques” voire quasi-inexistants)
  • incapacité à t’occuper correctement de ton enfant
  • changement d’appétit
  • etc…

Post-partum ou baby blues, quelles différences ?

Dépression post-partum et baby blues n’ont rien à voir. Le “baby blues”, aussi appelé “syndrome du troisième jour”, concerne jusqu’à 80% des femmes. Il s’agit d’un phénomène passager, durant quelques heures à une quinzaine de jours. Ce passage à vide s’explique par le manque de sommeil, le stress et la chute hormonale importante engendrés par la fin de la grossesse et l’arrivée concrète de bébé. Le baby blues se traduit par des sautes d’humeur, de la fatigue, un sentiment de vulnérabilité ou encore une sensation d’anxiété. 

Si au bout de plusieurs semaines, tu te sens encore vulnérable et malheureuse et que ton bébé ne t’intéresse pas vraiment, il se peut que tu souffres d’une réelle dépression post-natale.

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La dépression post-partum est-elle grave ?

La dépression post-partum n’est pas à prendre à la légère car elle peut avoir de graves conséquences tant sur la santé mentale de la mère que sur le bon développement cognitif de l’enfant. Il s’agit d’un état clinique sévère nécessitant une prise en charge psychologique et médicale.

Combien de temps dure-t-elle ?

Si elle n’est pas soignée, la dépression post-partum dure en moyenne 7 mois ; certains cas attestent même de dépressions latentes durant près de 3 années.

Comment sortir d’une dépression post-partum ?

La dépression post-partum n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour passer ce cap difficile et créer une vraie relation avec son enfant.

Établir le diagnostic de la dépression post-partum

Poser un diagnostic médical est la base pour que soit mis en place des solutions concrètes. Il est crucial que le dépistage de ce trouble soit fait le plus précocement possible afin d’éviter une spirale négative tant pour la mère que pour son enfant.

Quelques gestes simples et conseils pratiques à suivre

  • Tout d’abord, quelle que soit l’ampleur de ton mal-être, il faut briser l’isolement en en parlant à ton entourage et surtout à ton conjoint. Tes proches sont là pour t’écouter et t’apporter toute l’aide nécessaire au quotidien : cette assistance peut concerner les tâches quotidiennes (ménage, préparation des repas…) comme les soins à apporter à bébé. Tu ne dois pas te sentir seule. 
  • Prends du temps pour toi : cela peut paraître bête et un peu superficiel mais rien que le fait de prendre un bain (sauf si tu as eu une césarienne), de faire un masque ou encore de mettre de jolis vêtements peuvent t’aider à voir les choses plus positivement.
  • Il faut travailler la relation mère-enfant. On croit souvent, à tort, que le sentiment maternel chez la nouvelle maman est inné ! Ce n’est pas vrai, ce lien doit être construit et façonné pas à pas. Par exemple, des séances peau à peau avec bébé peuvent t’aider à appréhender plus sereinement ce nouveau rôle de mère.
  • Fais une cure d’Oméga-3. À la suite de l’accouchement, le taux d’Oméga-3 chute drastiquement ; or plusieurs études ont démontré qu’une telle cure diminue les risques de développer un dépression post-accouchement.

Les traitements de la dépression post-partum

  • Les personnes souffrant de dépression post-partum ne doivent pas avoir peur d’en parler et de demander de l’aide. Cette aide provient des proches, bien entendu, mais aussi des médecins qui peuvent si besoin prescrire des traitements médicamenteux adaptés.
  • Tu peux aussi consulter un psychothérapeute, un psychologue ou un psychiatre pour t’aider à faire face à ce trouble et mettre des mots sur celui-ci.
  • Certains psychologues assurent aussi des interventions à domicile pour aider à mettre en place les bons gestes entre la mère et son enfant.  
  • Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation psychiatrique dans une unité parent-enfant peut être décidée.

J’espère que cet article t’aidera en portant un message d’espoir et contribuera à faire un peu changer les choses. La dépression post-partum ne doit plus être une réalité silencieuse : les mamans et les papas ne doivent pas se sentir fautifs et culpabiliser de leur mal-être. Les sentiments de maternité et de paternité s’apprennent et ne sont pas innés ! 

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Tout sur les pertes vaginales durant la grossesse

Raaalalaa, les pertes blanches… On les connais déjà dans notre quotidien, mais quand on est enceinte, il peut arriver que notre propre corps nous surprenne ! Pertes rosées en début de grossesse, pertes blanches abondantes (voire gênantes…) La team Herloop en parle sans détour et t’explique à quoi sont dûs ces changement 😉

L’évolution des pertes vaginales pendant la grossesse

Les femmes peuvent avoir des pertes rosées ou marron en début de grossesse, puis des pertes liquides, voires jaunes… Voyons ce qu’il en est et ce que traduisent ces leucorrhées sur le stade de ta grossesse !!

Les pertes rosées : signe de grossesse ?

Certaines femmes, pas toutes, peuvent avoir un saignement de nidation ou d’implantation appelé règles anniversaires. Il correspond au moment où l’embryon se fixe dans la cavité utérine. Ces pertes se différencient de tes règles habituelles, bien qu’elles surviennent à peu près au même moment, par le fait qu’elles sont très légères et claires, rosées ou marron. 

Comment sont les pertes blanches en début de grossesse ?

Il n’est pas rare que les pertes vaginales en début de grossesse, notamment durant les premiers mois de grossesse, soient abondantes, au point d’en devenir parfois gênantes. Cette augmentation du volume des leucorrhées peut même se produire dès la troisième semaine de grossesse, avant même que la future maman sache qu’elle attend un bébé. Durant le premier trimestre, ces pertes massives se coagulent et se font plus consistantes pour former un bouchon muqueux qui ferme le col de l’utérus durant toute la grossesse.

Sache que si tu connais des pertes vaginales abondantes durant ta grossesse, les culottes menstruelles peuvent t’aider à te sentir au sec et ne pas avoir l’impression d’être constamment mouillée ou de devoir utiliser plusieurs protèges slip dans la journée. Il y a notamment la culotte fine et sans couture Sydney, ultra confortable même avec un gros bidou ou encore le tanga Rio et le tanga Dakota (testées et approuvées par la femme enceinte de la rédac’ !).

Avec ça, fini les protèges slip dans le sac ou le stress d’avoir une fuite (même urinaire !) #Révolution

Les pertes vaginales en fin de grossesse

À la fin de la grossesse, les pertes vaginales deviennent plus liquides et plus abondantes

À cela il faut ajouter l’effritement du bouchon muqueux en raison de la dilatation du col de l’utérus. Cette perte du bouchon muqueux provoque des pertes blanches encore plus abondantes, parfois même teintées de rouge en raison de la présence de sang. Pour autant, cela ne veut pas forcément dire que l’accouchement soit proche (la perte du bouchon muqueux a généralement lieu une dizaine de jours avant la naissance). 

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Pourquoi la femme enceinte a-t-elle des pertes blanches plus abondantes qu’à l’accoutumée ?

Cette augmentation s’explique par trois facteurs :

  • un taux d’œstrogènes plus élevé qui provoque un renouvellement plus rapide des cellules tapissant le vagin. Or, les cellules éliminées font partie des éléments formant les pertes blanches ;
  • une sécrétion de progestérone plus importante qui stimule la production de mucus par le col de l’utérus ;
  • une plus grande vascularisation de l’utérus, du vagin et de la vulve pour l’alimentation du fœtus et du placenta.

La couleurs des leucorrhées d’une femme enceinte

Tout comme tes règles, les pertes vaginales durant la grossesse peuvent t’en faire voir de toutes les couleurs.

Les pertes blanches

C’est la couleur la plus fréquente ! Ce blanc peut être en réalité transparent, clair ou laiteux. La seule différence par rapport à tes pertes habituelles c’est qu’elles sont bien plus importantes ! Elles augmentent dès le début de la grossesse puis au fur et à mesure de son avancée, et ce quasiment jusqu’à son terme. Ces pertes liquides, durant la grossesse sont normales ! No souci à te faire !

Les pertes rosées

Les pertes rosées, si elles surviennent à la date prévue de tes règles, elles peuvent être un spotting de nidation. De manière générale, ce type de leucorrhées induit une faible perte en sang, aussi elles sont bénignes et sans danger pour le fœtus. Malgré tout, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste, au cas où !

Les pertes marron durant la grossesse

Si tu constates des pertes marron durant ta grossesse, il est bon de consulter le corps médical car cela veut dire que tu as eu une perte de sang. 

Par contre,  si ces pertes brunes surviennent à la suite d’un rapport sexuel ou d’un examen gynécologique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Ces pertes marron s’expliquent par une plus grande vascularisation de ton vagin, ce qui le rend un peu plus fragile et sensible durant cette période.

Les pertes jaunes durant la grossesse

Il se peut que tes pertes puissent paraître jaunes, surtout à la fin de la grossesse, tout simplement parce qu’elles sont plus abondantes. Si elles ne sont pas accompagnées d’autres symptômes comme une odeur désagréable et des démangeaisons vulvaires et vaginales, il n’y a pas de raison de t’inquiéter !

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Les autres pertes pouvant arriver durant une grossesse

  • Sache que tu peux aussi avoir une perte de liquide amniotique, ce qui signifierait que la poche des eaux s’est rompue. Si tel est le cas, il faut que tu consultes car cela peut représenter un risque pour le bébé, surtout si cette rupture intervient avant 37 semaines de grossesse.
  • Tu peux aussi connaître des fuites urinaires notamment après avoir éternué, toussé ou effectué un effort physique.

Des pertes blanches anormales durant la grossesse, c’est quoi ?

À l’instar des leucorrhées habituelles, si tu notes tout changement brutal ou toute gêne, il est obligatoire que tu ailles voir ton gynécologue ou ton médecin sans attendre. Les signes qui doivent t’alerter sont :

  • des pertes blanches ayant une odeur forte et désagréable (ressemblant à du moisi ou du poisson avarié). Elles sont souvent le signe d’une infection (mycose, vaginite, clamidia…) ;
  • des pertes blanches mousseuses ou avec des caillots ;
  • un changement de couleur de pertes blanches (jaunes, vertes ou marron) ;
  • des démangeaisons et des irritations au niveau de la vulve et du vagin.
  • si elles sont accompagnées de pertes de sang abondantes (elles peuvent être le signe d’une fausse-couche ou d’une grossesse extra-utérine). 
  • Si tes pertes ressemblent à du pus : elles peuvent signifier la présence d’un polype.

Ces symptômes sont souvent liés à une IST ou une infection vaginale. Ton médecin procédera à un examen pour en trouver la cause. Durant cette période un peu particulière, il est primordial que tu ne cherches pas à te soigner par toi-même (en prenant par exemple un ovule disponible sans ordonnance en pharmacie) car certains traitements sont contre-indiqués aux femmes enceintes.

Le conseil de Herloop

Enfin parce qu’on a jamais assez de tips dans la vie, en voici quelques uns qui pourront toujours servir !

Evite de recourir aux déodorants, savons antiseptiques et autres douches vaginales car ils peuvent irriter ton vagin et ta vulve et être responsables d’infections.

Sèche-toi bien après la douche pour éliminer toute humidité (les bactéries adorent ça).

Et pour les pertes blanches, il y a Herloop ! N’oublie pas aussi notre culotte post-partum, la star des jeunes mamans pour t’aider à vivre le retour de tes règles en douceur 💜

Voilà tu sais tout sur les pertes vaginales durant la grossesse. Même si leur abondance peut te gêner au quotidien, elles sont tout à fait normales et ne doivent donc pas être tabous ! Au contraire, elles sont le signe que tu es en parfaite santé et que ta grossesse se déroule bien.

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Découvrez la sélection de culottes menstruelles absorbantes Herloop :

Les saignements chez la femme enceinte

Les pertes de sang durant une grossesse sont relativement fréquentes ; on estime que près d’une femme sur quatre en a durant les trois premiers mois de sa grossesse. Bien que ce phénomène puisse inquiéter, il est le plus souvent sans gravité ni conséquence sur la grossesse. 

C’est justement ce que nous allons voir aujourd’hui ! Je vais tenter de répondre à toutes tes questions concernant ce sujet et te dire si oui ou non ces saignements nécessitent une consultation médicale.

Saignement : début de grossesse ou règles ? Comment les différencier ?

Tu peux noter des pertes de sang en début de grossesse, sois rassurée, elles sont généralement sans gravité. Je vais d’ailleurs t’expliquer pourquoi elles sont parfois confondues avec les règles !

Dix à quatorze jours après la fécondation, l’embryon se fixe dans l’utérus. Cette implantation de l’embryon peut provoquer, chez certaines femmes, des saignements qui concordent plus ou moins avec la date habituelle des règles : c’est ce que l’on appelle le saignement de nidation. 

Néanmoins, ce type de perte de sang est plus léger et ne dure pas plus de deux jours. De même, sa couleur n’est pas la même : il ne s’agit pas d’un saignement rouge vif mais plutôt de pertes brunes.

Des petits saignements en début de grossesse : est-ce grave ?

Chez la femme enceinte, la majorité des saignements intervenant dans les premiers mois ou semaines de la grossesse ne sont pas graves. La plupart du temps, ils sont localisés à l’extérieur du col de l’utérus ou ils trouvent leur origine dans l’éclatement d’un petit vaisseau sanguin.

Le décollement du trophoblaste

Derrière ce nom un peu barbare se cache la structure qui se transforme en placenta à partir du troisième mois de grossesse. Il peut arriver que ce trophoblaste se décolle durant cette première phase de la grossesse, engendrant par là même une petite hémorragie. Normalement, il se remet ensuite en place. Si cela t’arrive, les saignements ne doivent pas être abondants et ne doivent pas être accompagnés d’autres symptômes. Ce type de saignements de grossesse survient souvent au 1er mois, au 2ème mois voire au 3ème mois.

Les règles “anniversaire”

Il peut arriver qu’en début de grossesse, notamment durant le premier trimestre, tes règles arrivent à leur date habituelle. Pas de souci à te faire, cela ne nuit pas au développement du fœtus. D’ailleurs, ces règles “anniversaire” sont assez rares.

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Les pertes de sang en début de grossesse, quand doivent-elles inquiéter ?

Si, à l’inverse, tes saignements vaginaux sont accompagnés d’autres symptômes comme des douleurs au bas-ventre, il est primordial que tu voies un médecin immédiatement. Cela peut être le signe d’une fausse-couche ou d’une grossesse extra-utérine :

  • Dans le cas d’une fausse-couche, les saignements sont généralement importants et ressemblent à tes règles (il s’agit de saignements rouge vif pouvant survenir en début de grossesse). 
  • Pour une grossesse extra-utérine, ils sont peu abondants et de couleur brunâtre ; parfois même, il n’y a pas du tout de saignement. 

Dans les deux cas, une intervention rapide est nécessaire. Encore plus rarement, ces saignements peuvent s’expliquer par une fausse couche partielle (la perte d’un embryon en cas de grossesse multiples) ou par une môle hydatiforme (une grossesse sans embryon).

Ajoutons à cette liste, la présence de saignements importants (supérieurs ou équivalents de tes règles habituelles), associés à d’autres manifestations comme de la fièvre, des vertiges, des nausées ou des douleurs abdominales. Ces symptômes ne sont pas normaux et peuvent cacher une pathologie grave, là encore, il faut que tu consultes ton gynécologue sans attendre. Le praticien procédera à une échographie et à un examen médical approfondi pour te donner son diagnostic expliquant la cause de cette interruption de grossesse.

Des saignements durant les 2ème et 3ème trimestres

Des saignements de grossesse plus tardifs sont quant à eux plus inquiétants. 

  • Ils peuvent être dus à ce que l’on appelle un placenta prævia. Le placenta, étant implanté trop bas dans l’utérus, recouvre totalement ou partiellement le col. Or, si des contractions se font, la partie inférieure du placenta peut se décoller et ouvrir le col. Dans ce cas, la future maman doit se reposer et prendre un traitement adapté afin de limiter les contractions pour éviter une naissance prématurée de l’enfant.
  • Un hématome rétroplacentaire (HRP) peut également en être la cause. Rassure-toi cette pathologie est rare. Ce type d’hématome se caractérise par une forte douleur au bas-ventre et par des saignements. Les échanges entre la mère et le bébé se font moins bien en raison du décollement partiel du placenta. Une césarienne doit être pratiquée en urgence car l’hématome rétroplacentaire représente un danger pour la vie de la mère comme celle de son enfant.

Les saignements après un rapport lorsque l’on est enceinte

De nombreuses femmes enceintes rapportent avoir eu des saignements après un rapport sexuel ou à la suite d’un examen gynécologique. Ce type de perte de sang ne doit pas te tracasser car il est sans risque. En effet, durant la grossesse, le col de l’utérus est fragilisé et davantage vascularisé, ce qui explique le fait qu’il est davantage susceptible de saigner. Il s’agit de petites pertes de sang s’apparentant à un spotting.

Quand consulter ?

Pour éviter tout souci et pour te rassurer, il vaut mieux demander l’avis d’un spécialiste dès lors que tu notes un saignement alors que tu es enceinte. Dans la plupart des cas, ces saignements sont bénins, surtout s’ils surviennent en début de grossesse, mais comme on dit “il vaut mieux prévenir que guérir” !

Loop culottes menstruelle

La culotte menstruelle parfaite pour t’accompagner avec amour durant ton post-partum

Chez Herloop, nous tenons à être les plus inclusives possibles ; c’est pour cela que nous avons développé une toute nouvelle gamme de culottes s’adaptant au corps de la femme durant son post-partum. 

Et oui, on n’en parle pas assez, mais l’accouchement ne signifie pas pour autant la fin des saignements de grossesse ! Ces saignements, appelés lochies, sont généralement abondants et peuvent même comporter des caillots. Ils durent une quinzaine de jours environ. Durant cette période, tu devras porter des protections spéciales mais tu pourras aussi porter notre culotte post-partum Roma qui t’offre une protection équivalente à 4 tampons à la sortie de la maternité.

Les culottes menstruelles pour accompagner le post-partum et les pertes abondantes :

Tout sur ton cycle menstruel : la phase lutéale

La période lutéale s’étend entre l’ovulation et l’arrivée des règles ou le début d’une grossesse ; c’est durant cette phase qu’un embryon peut s’implanter dans la muqueuse utérine. Par conséquent, la phase lutéale est très importante pour la réussite d’une grossesse. Focus sur cette période bien particulière de ton cycle menstruel 🙂

La phase lutéale, c’est quoi au juste ? Quand commence-t-elle et quand finit-elle ?

La phase lutéale (aussi appelée phase sécrétoire) correspond à la seconde partie de ton cycle menstruel : celle comprise entre l’expulsion du follicule de Graaf (cellule qui s’apparente à un sac et qui contient l’ovocyte) de la trompe de Fallope – en d’autres termes l’ovulation – et l’arrivée des règles. Dans le cas d’une grossesse, elle se termine avec l’implantation de l’embryon (qui survient généralement au bout de 10 jours après la fécondation). 

Durant la phase lutéale, sous l’action de la progestérone (les valeurs normales sont comprises entre 5,0 et 25 ng/ml), la muqueuse utérine s’épaissit et se densifie pour éventuellement accueillir un embryon. Elle a pour vocation de recevoir la nidation et d’assurer la croissance de l’œuf.

Pour rappel, un cycle menstruel comprend trois phases :

  • la phase folliculaire
  • l’ovulation 
  • la phase lutéale

Quelle est la durée de la phase lutéale ?

Contrairement à la phase folliculaire, la durée de la phase lutéale ne change pas chez la femme. Elle est en moyenne de 14 jours (plus rarement entre 13 à 15 jours), et ce quelle que soit la durée de ton cycle menstruel !

Avoir une ”durée normale” de phase lutéale n’est pas seulement important pour avoir un bébé, elle est aussi le signe que ton corps est en bonne santé. En effet, un taux optimal d’hormones permet à ton organisme d’exécuter plusieurs fonctions correctement.

Le corps jaune : définition et action

L’apparition du corps jaune joue un rôle prépodérant durant la phase lutéale. Le corps jaune est une glande endocrine temporaire créée à partir du follicule ovarien mûr (l’enveloppe vide de l’ovule) au moment de l’ovulation. En l’absence de fécondation de l’ovocyte, le corps jaune se détoriore en 12 à 14 jours et c’est l’appartion des règles.

Si l’ovule est fécondé, le corps jaune reste dans la cavité utérine. À ce stade, il devient ce que les scientifiques appellent le “corpus luteum gravidicum” (en d’autres termes “corps jaune de grossesse” ou “corps jaune gestatif”). Le corps jaune va alors produire un important taux de progestérone afin que l’endomètre se vascularise davantage et se prépare à la nidation. Dans le même temps, cette progestérone rend la glaire cervicale plus dense et visqueuse : elle fait donc barrage aux spermatozoïdes et protège l’utérus.

Sous l’influence des HCG, le corps jaune continue son action durant le premier trimestre de la grossesse puis disparaît au profit du placenta, qui a désormais pris le relais.

Comment reconnaître la phase lutéale ?

Plusieurs moyens peuvent t’aider à savoir si tu es durant la phase lutéale de ton cycle menstruel :

  • Le plus simple reste, bien évidemment, de calculer ton cycle menstruel. Si ce dernier est régulier, il est très facile de savoir à quelle phase tu te situes (pour ce faire, il faut retirer 14 jours à la date d’arrivée de tes règles) ;
  • En raison de l’important taux de progestérone, la température corporelle (aussi appelée température basale) augmente en moyenne de 0,3 à 0,5°C ; 
  • Sous l’effet des hormones, tu peux avoir davantage faim ; 
  • Les pertes blanches évoluent elles aussi : durant les jours entourant l’ovulation, elles sont plus abondantes et liquides pour favoriser le passage des spermatozoïdes. À la suite de quoi, elles deviennent épaisses et opaques. Ton vagin paraît sec et elles ne laissent généralement pas de traces dans ta culotte. S’il y a eu fécondation, il se peut que tes pertes blanches recommencent à devenir abondantes.

Comment calculer la phase lutéale ?

Savoir calculer sa phase lutéale est indispensable pour maximiser tes chances de tomber enceinte. Il faut savoir que la fenêtre de fécondité est relativement courte car la durée de vie de l’ovocyte, après son expulsion de l’ovaire, est comprise entre 12 à 24 heures. 

Dessin d'utérus

Dans le même temps, les spermatozoïdes survivent dans le col de l’utérus et restent fécondants pendant environ 3 à 5 jours (d’ailleurs durant cette période, la glaire cervicale les protège et prolonge leur espérance de vie). Par conséquent, la période optimale de fécondité intervient quelques jours avant et juste après la phase d’ovulation : soit 4 jours avant l’ovulation et 24 heures après

Petite astuce :

Pour connaître le jour de son ovulation, il ne faut pas diviser ton cycle en deux : le calcul réalisé à partir de la durée de phase lutéale est plus fiable et précis.

Le calcul de phase lutéale d’un cycle de 28 jours

Pour un cycle de 28 jours, la phase lutéale commence au 15ème jour du cycle et se termine le 28ème, avec l’arrivée du saignement des règles. Elle dure donc 14 jours.

Trouver la phase lutéale d’un cycle court

Si ton cycle dure moins de 28 jours, il est considéré comme court. Ce qui signifie que la phase folliculaire est plus courte et que l’ovulation intervient plus tôt. Dans le cas d’un cycle de 21 jours, l’ovulation intervient au 7ème jour du cycle. La phase lutéale s’étend donc du 8ème au 21ème jour.

Le calcul de la phase lutéale d’un cycle long

Pour réaliser le calcul de la phase lutéale d’un cycle long, il faut procéder de la même manière : retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Pour un cycle menstruel long, la phase folliculaire dure plus longtemps et l’ovulation est un plus tardive.

Désir de grossesse : que faire en cas de phase lutéale courte

Si la phase lutéale est trop courte (moins de 11 jours) et/ou si les valeurs de progestérone sont trop faibles (moins de 0,5 ng/ml). On parle alors d’insuffisance lutéale. Les chances de grossesse sont réduites voire nulles car l’implantation de l’embryon peut être impossible. En effet, ce faible taux de progestérone fait baisser la fertilité car l’utérus ne peut se préparer correctement à une grossesse : bien souvent la muqueuse est évacuée avant que l’embryon ait pu le temps de s’implanter. Par ailleurs, avec un taux de progestérone insuffisant, le risque de fausse couche augmente. De même, la concentration de progestérone est importante pour le bon développement de l’embryon.

Une phase lutéale courte peut se traduire par des spottings et un cycle menstruel court.

Quelles sont les principales causes des troubles lutéaux ?

Il existe plusieurs facteurs justifiant une phase lutéale anormalement courte ou longue :

  • un trouble de la thyroïde : la thyroïde joue un rôle primordial dans la sécrétion des hormones ; aussi une hypothyroïdie peut engendrer une irrégularité de l’ovulation et une insuffisance lutéale.
  • une insuffisance du corps jaune : le corps jaune ne se développe pas suffisamment, entrainant de ce fait une production de progestérone trop faible et une phase lutéale courte.
  • Les facteurs extérieurs : le stress, une pratique sportive intensive, les troubles du sommeil, du comportement alimentaire, le surpoids ou la maigreur jouent un rôle dans la sécrétion des hormones présentes dans l’organisme. Ces facteurs peuvent donc raccourcir, allonger voire endormir le cycle menstruel.
  • Le vieillissement : à partir de 35 ans la fertilité diminue.
  • Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). 

Comment allonger la durée de la phase lutéale ?

Si tu n’arrives pas à tomber enceinte en raison d’une phase lutéale trop courte, il existe plusieurs solutions pour la rallonger et faire en sorte que le niveau de progestérone présent dans ton organisme soit optimal. Ton gynécologue ou ton obstétricien pourra par exemple te prescrire :

  • un traitement pour la thyroïde (dans le cas où ce problème proviendrait d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde),
  • une cure de vitamine C,
  • des crèmes à la progestérone,
  • une supplémentation en progestérone,
  • un traitement hormonal.

J’espère que cet article consacré à la phase lutéale du cycle menstruel t’a plu et que tu y as trouvé toutes les réponses à tes questions. Je te dis à très bientôt pour un nouveau sujet 🙂

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L’endométriose : douleurs et autres symptômes

L’endométriose est une maladie complexe dont le diagnostic peut être long et difficile. Elle peut prendre des formes diverses. Sa localisation est variable et elle peut être périodique, chronique voire même asymptomatique. 

Début janvier 2022, lors d’un discours officiel, Emmanuel Macron annonce une stratégie nationale contre l’endométriose : recherche, développement des filières de soins, formation des professionnels de santé, sensibilisation, détection et diagnostic, reconnaissance de l’endométriose comme Affection de Longue Durée.

Malheureusement, après examen des textes et débat, l’Assemblée a finalement refusé la proposition de résolution de loi pour reconnaître l’endométriose comme une ALD acceptée (Affection de longue durée) seulement un mois plus tard.

Mi-février 2022, Olivier Véran annonce le lancement de la Stratégie nationale de lutte contre l’Endométriose. Un programme doté de 25 à 30 millions d’euros pour accélérer et faciliter l’accès au soin et permettre de mieux faire connaître cette maladie aux Français.e.s.

Comment savoir si on a de l’endométriose ?

L’endométriose : définition

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche de nombreuses femmes (on estime qu’elles seraient entre 3 à 6 millions dans ce cas rien qu’en France !).  Cette affection se caractérise par une migration anormale des cellules endométriosiques en dehors de la cavité utérine. La localisation des lésions est très variable, elle peut s’étendre bien en dehors de l’utérus (ovaire, vessie, vagin, rectum…). 

À la fin du cycle menstruel, à l’arrivée des règles, ces cellules continuent de se comporter comme si elles étaient encore dans l’utérus : elles saignent. Sauf que ce sang ne peut pas être évacué aussi simplement qu’avec les règles, ce qui cause fréquemment d’importantes douleurs chez celles qui souffrent d’endométriose.

Si tu en savoir plus sur ce sujet, je conseille de lire notre article spécialement dédié à ce sujet : “L’endométriose, c’est quoi ?”.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

Il est difficile de savoir si l’on souffre ou non d’une endométriose, tant les symptômes de cette pathologie sont variés. Néanmoins, on constate un point commun chez la plupart des femmes atteintes d’endométriose : celui de la douleur liée à maladie.

Cette algie se traduit de différentes manières :

  • règles douloureuses,
  • douleurs abdominales,
  • douleurs pelviennes,
  • douleurs lombaires,
  • difficultés et douleurs durant la miction et/ou la défécation,
  • douleurs pendant les rapports sexuels,
  • parfois même des douleurs dans l’épaule,
  • etc…

Les autres symptômes de l’endométriose les plus significatifs sont :

  • troubles digestifs (alternance de phases de nausée, de diarrhée et de constipation) ou même vomissements,
  • difficultés à conduire des efforts modérés (comme soulever et porter un sac de course ou un sac-à-dos),
  • fatigue chronique,
  • spottings,
  • règles abondantes,
  • sang dans les urines et les selles,
  • apparition de nodules, de kystes et de polypes,
  • etc…

On le voit, contrairement aux idées reçues, le spectre des symptômes de l’endométriose est large. Chez certaines femmes, cette inflammation n’est pas uniquement observée au moment des règles et peut même être totalement silencieuse, ce qui contribue d’autant plus à retarder la bonne prise en charge des patientes.

Règles douloureuses ou endométriose ?

Répondre à la question “Comment savoir si je souffre d’endométriose ?” revient dans un premier temps à arriver à dissocier cette maladie de règles douloureuses. Généralement les douleurs liées à l’endométriose ne passent pas à la suite de la prise d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires. Il s’agit de douleurs invalidantes et handicapantes qui ne peuvent être soulagées que par l’absorption d’antalgiques puissants (comme des opiacés).

De même, à la différence des règles douloureuses, l’endométriose se caractérise souvent par une douleur qui augmente dans le temps et qui se fait plus fréquente.

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Les trois stades de la maladie 

Afin de différencier l’importance et la profondeur des atteintes et des lésions, les obstétriciens et les gynécologues différencient aujourd’hui trois types d’endométriose :

  1. l’endométriose péritonéale (ou endométriose superficielle) : dans le cas où les lésions sont situées sur la surface du péritoine.
  2. l’endométriose ovarienne : lorsqu’un kyste ovarien est présent. Ce type de lésion se caractérise par un contenu liquide de couleur marron.
  3. l’endométriose sous-péritonéale (ou endométriose pelvienne profonde) : il s’agit des cas les plus sévères. Ils se caractérisent par des lésions profondes dans les tissus, ces lésions peuvent aussi être étendues à d’autres organes du corps.

L’endométriose est-elle une maladie grave ?

  • Tout d’abord, l’endométriose est une maladie handicapante. Elle empêche de nombreuses femmes de mener une vie personnelle ou professionnelle normale. Certaines d’entre elles ne peuvent tout simplement pas se tenir debout durant les phases aiguës de la maladie tant la douleur les irradie.
  • L’endométriose peut être aussi cause d’infertilité. On estime que 30 à 40% des femmes atteintes sont infertiles. D’ailleurs, bien souvent, c’est à la suite d’un bilan de fertilité que la maladie est décelée (en France, une femme met en moyenne 7 ans à être diagnostiquée). Cela est d’autant plus vrai pour les cas asymptomatiques. 
  • Même si elle n’est pas mortelle, l’endométriose doit être traitée pour ne pas risquer de s’aggraver avec le temps. Pour établir la présence de cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus et constater les atteintes faites aux organes, le praticien procède à un examen approfondi ainsi qu’à une échographie. Grâce à un accompagnement spécifique, ton médecin ou ton gynécologue pourra te proposer un traitement médical adapté.
  • Sache que les cas d’endométriose profonde peuvent nécessiter des interventions de chirurgie. 

Petite note d’espoir : d’après le corps médical, dans environ ⅓ des cas, l’endométriose ne s’étend pas et peut même régresser d’elle-même ou grâce aux traitements médicaux et chirurgicaux pratiqués.

Peut-elle se transformer en cancer ?

Rassure-toi, il est très rare qu’une endométriose évolue en cancer. On estime que moins de 1% des femmes atteintes d’endométriose voient leur maladie évoluer en cancer des ovaires. Si la maladie est prise en charge suffisamment tôt, tu n’as pas de souci à te faire.

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Qu’est-ce qui déclenche cette maladie ? Peut-elle disparaître ?

Malheureusement; on ne sait encore que très peu de choses concernant cette maladie et personne ne peut en expliquer réellement la cause. Malgré tout, de nombreuses études sont en cours afin de mieux la comprendre pour, à termes, aider davantage les femmes qui en souffrent ; des pistes avancent des facteurs génétiques et/ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire.

Par contre, les scientifiques ont clairement établi que cette pathologie était liée au cycle menstruel. Il faut savoir qu’elle se manifeste avec plus de virulence au moment de l’ovulation et durant les menstruations. 

Elle apparaît donc généralement à l’adolescence (avec l’arrivée des règles) et diminue avec l’arrivée de la ménopause ou durant une grossesse.

À quel âge l’endométriose se développe-t-elle ?

L’endométriose se développe durant la puberté avec l’apparition des premières règles. Néanmoins, en raison de sa prise en charge difficile, il faut généralement attendre entre 30 et 40 ans pour qu’elle soit diagnostiquée.

Existe-t-il des profils à risque ?

Comme je te l’ai dit, cette maladie reste encore relativement mal cernée. Toutefois quelques pistes peuvent t’aider à savoir si tu souffres d’une endométriose car certains profils semblent davantage revenir :

  • les femmes qui ont des antécédents familiaux liés à cette maladie,
  • les femmes qui ont des cycles menstruels globalement irréguliers, très courts ou très longs,
  • les femmes qui ont eu leur première règles précocement (avant l’âge de 11 ans),
  • les femmes qui ont des règles abondantes,
  • les femmes qui ont une malformation du col de l’utérus.

Pour conclure, nous n’avons qu’une chose à te dire : n’attends pas pour consulter ! Si tu as le moindre doute, fonce ! Même si elle est encore trop peu connue, cette maladie peut être prise en charge afin d’en limiter les complications et, du moins, soulager tes maux. 

Quand bien même, s’il ne s’agit “que de simples” règles douloureuses, il ne faut pas que tu restes dans cette situation. Avoir ses règles ne devrait jamais être synonyme de précarité et de gêne.

Endométriose : où en sont les études ?

On entend aujourd’hui parler d’un test salivaire permettant de détecter l’endométriose, enfin ! Mais si l’idée est prometteuse, elle est très onéreuse.

De plus, certains aspects méthodologiques des recherches sont remis en question, comme le fait d’avoir basé l’étude sur seulement 200 femmes.


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Les nausées avant et pendant les règles : un symptôme du SPM

Le SPM encore lui ! Et oui, le syndrome prémenstruel ne cause pas seulement des maux de tête, des seins douloureux ou encore de l’acné ! Chaque mois, il peut aussi induire des nausées plus ou moins importantes quelques jours avant l’arrivée de tes menstruations (au point que certaines femmes pensent qu’elles sont enceintes…). Loop te dit tout sur ce phénomène gênant bien plus répandu qu’on ne le croit. 

Les nausées : un signe annonciateur des règles

Bien que la plupart du temps passagères, les nausées peuvent nous bouffer la vie. Elles nous coupent l’appétit, nous empêchent de vaquer à nos occupations quotidiennes voire engendrent des vomissements… Bref, pas de quoi nous réjouir ! Alors pourquoi peut-on ressentir des nausées avant les règles ?

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

Le SPM regroupe les différents symptômes qu’une femme peut ressentir quelques jours voire une semaine avant ses règles. Ces manifestations peuvent être très variées et plus ou moins intenses. Il peut s’agir de maux de tête, de maux de ventre, de boutons, de fatigue, de fringale, etc., mais aussi de nausées.

Tu veux en savoir davantage à ce sujet ? Je te recommande notre super article sur le syndrome prémenstruel !

Pourquoi a-t-on la nausée avant les règles ?

À l’instar des autres symptômes du syndrome prémenstruel, on ne sait pas trop pourquoi ni comment les règles et les nausées sont liées entre elles. La cause la plus probable étant, comme souvent lorsque l’on parle de notre cycle menstruel, une fluctuation importante dans un court laps de temps des taux d’hormones dans notre corps. 

Quelle hormone donne la nausée ?

Dans le cas de nausées avant et pendant les règles, les coupables mises en cause seraient les prostaglandines. En effet, en l’absence de fécondation, ce sont elles qui provoquent les contractions de l’utérus pour expulser la muqueuse et le sang devenus inutiles (ce sont les règles). Et comme elles sont diffusées par le sang, elles peuvent migrer un peu partout dans l’organisme et sont susceptibles d’engendrer des nausées mais aussi de la diarrhée. 

Les nausées pendant les règles

Par ailleurs, ce type de nausées n’est pas uniquement cantonné aux jours précédant les règles, puisque certaines femmes les ressentent aussi pendant leurs règles à proprement parler.

Est-ce que les règles peuvent provoquer des vomissements ?

Certaines femmes souffrent de règles particulièrement douloureuses au point de provoquer des vomissements. Cette manifestation est à observer attentivement car elle est susceptible de cacher une endométriose ; or, cette pathologie est plus fréquente qu’on ne le croit, car elle toucherait 10% des femmes âgées de 15 à 50 ans. L’endométriose est une maladie chronique qui se traduit par une migration anormale des cellules de l’endomètre hors de la cavité utérine.

Quoi qu’il en soit, même si tu n’es pas touchée par une endométriose, il est important que tu consultes ton médecin ou ton gynécologue, car avoir ses règles ne doit pas provoquer de vomissements, engendrer des douleurs et encore moins t’empêcher de vivre normalement.

Comment soulager les nausées avant et pendant tes règles ?

Voici quelques petites astuces simples à suivre qui te permettront de rester plus zen et d’atténuer les nausées liées à tes règles

Bois beaucoup d’eau !

C’est mon conseil n°1 pour t’aider à te sentir mieux. En buvant régulièrement par petites gorgées, tu peux drainer correctement ton organisme et éliminer les toxines sans surcharger ton estomac.

Le repos

Prends le temps de te reposer : c’est un remède simple et efficace. Veille bien à respecter le nombre d’heures de sommeil dont tu as besoin. Par ailleurs, durant tes moments de repos, tu peux aussi masser délicatement ton ventre avec deux gouttes d’huile essentielle de gingembre diluées dans de l’huile végétale.

La prise de médicaments

Il s’agit certainement du premier réflexe que l’on a toutes : ouvrir sa boîte à pharmacie ! Certains médicaments peuvent t’aider en atténuant ce type de manifestations du syndrome prémenstruel. Tu trouveras facilement des anti-nauséeux en pharmacie sans ordonnance. Pour les symptômes plus forts, tu peux aller voir ton médecin : il pourra alors te prescrire un traitement adapté.

Les aliments qui peuvent t’aider

Il vrai que lorsque l’on souffre de nausées, on n’a pas forcément envie de manger. Et pourtant… Le fait de manger un peu contribue à réduire les nausées. À ce propos, et notamment en cas de nausées avant ou pendant les règles, il apparaît que la banane est le fruit idéal à consommer car elle est riche en vitamine B6.

La menthe est ton alliée !

La menthe est reconnue pour ses nombreuses vertus ; si tu te souviens, je t’en avais déjà parlé dans mon article dédié aux maux de tête en lien avec les règles

Elle trouve de nouveau son utilité pour les nausées. La menthe poivrée aide à stimuler les systèmes nerveux et hépato-pancréatiques de ton organisme ; elle a aussi des propriétés antispasmodiques, ce qui contribue à soulager les nausées voire les vomissements :

  • Tu peux mettre une à trois gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur ½ sucre à faire fondre dans la bouche. Il est possible de répéter ce geste trois fois par jour au maximum.
  • Il est aussi possible de la sentir directement depuis le flacon : parfois cela suffit pour se sentir mieux.
  • Dans un verre, mélange 25 cl d’eau chaude, une goutte d’huile essentielle et un peu de miel. Bois-le ensuite.
  • Tu peux aussi tout simplement boire du thé à la menthe ou une infusion à la menthe poivrée.

À quel moment consulter ?

Il faut que tu consultes un médecin si tu as constaté un changement brutal, si les nausées persistent et/ou si elles sont violentes au point de t’empêcher de vivre normalement. En effet, des nausées durables peuvent être dûes à une grossesse (cette piste doit être prise en compte si tu as eu des rapports sexuels même sous pilule), une infection, un virus, une endométriose voire une intoxication alimentaire. 

De manière générale, les règles ne doivent pas être un frein à ta vie, aussi si durant cette période tu as des malaises, des vomissements, que tu connais une fatigue intense ou que ton saignement est vraiment trop important, il est nécessaire de consulter.

Voilà tu sais tout sur les règles et les nausées qu’elles peuvent causer ! Bien que ce trouble du SPM reste désagréable, il ne doit pas t’empêcher de vivre comme tu l’entends. Suis nos bonnes astuces et si ça ne va toujours pas, n’hésite-pas à demander de l’aide auprès du corps médical 🙂

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Comment se débarrasser de l’acné hormonal et avoir une belle peau ?

 

Pour beaucoup de femmes, l’acné n’est pas qu’un mauvais souvenir qui remonte à l’adolescence, et pour cause, l’acné hormonale n’est pas liée à l’âge, mais plutôt au cycle menstruel.

 

Si tu es concernée, tu en as peut-être marre de chercher, en vain, à éliminer ou à masquer ces boutons parfois dits « disgracieux ». Mais y a-t-il des moyens de lutter contre l’acné hormonale et de limiter les éruptions de boutons afin d’avoir une plus jolie peau ? Dans cet article on te dit tout sur les causes de l’acné hormonale et ses traitements possibles.

 

Exclu ! Herloop a rencontré Amélie de la marque Skin and out, marque de cosmétiques spécialisée dans l’acné 🙂 RDV a la fin de ce post !

 

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SOMMAIRE

 

Qu’est ce que l’acné ?

 

Comment reconnaître l’acné hormonale ?

 

Que faire sur le moment avec mes boutons ?

 

Les bons gestes à adopter pour réduire son acné hormonal

 

La solution du Roaccutane

 

Les traitements naturels contre l’acné hormonal

 

Questions / réponses : Live Herloop X la marque Skin and out

 

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Qu’est-ce que l’acné ?

 

L’origine de l’acné se trouve dans un dérèglement des glandes sébacées, ces glandes qui fabriquent le sébum. Le sébum est une graisse qui aide à former un film protecteur sur la peau du visage. L’acné est en réalité une maladie des glandes sébacées qui provoque l’apparition d’imperfections, tout simplement causées par des inflammations cutanées.

 

L’acné est liée à un excès de production de sébum – on parle d’hypersécrétion de sébum – et à l’obstruction de pores. Comédons ouverts (les fameux points noirs), comédons fermés (les tout aussi fameux boutons blancs), papules (les encore plus fameux boutons rouges)… À notre grand désespoir, l’acné revêt de multiples formes.

 

Tous les types de peau sont concernés

 

Tu as peut-être déjà entendu que l’acné touchait principalement les peaux grasses. Or, ce n’est pas vrai dans le sens où tous les types de peau sont concernés, que ce soit les peaux à tendance grasse, les peaux mixtes ou les peaux à tendance sèche. La raison est toute simple : les facteurs à l’origine de l’acné sont variés, allant de l’hérédité au stress, en passant par le tabac, le soleil, la pollution, une mauvaise hygiène de vie, et bien sûr les variations hormonales.

 

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Comment reconnaître l’acné hormonale ?

 

Selon ton âge et ton expérience de l’acné tu te demandes peut-être comment reconnaître l’acné hormonale de l’acné juvénile.

 

Les signes hors des règles

 

En fait, l’acné hormonale est légèrement différente dans le sens où, comme son nom l’indique, elle est liée à la production d’hormones. On l’appelle d’ailleurs également « acné adulte » en raison des différents types d’âges concernés.

 

Si les causes réelles de l’acné sont encore méconnues, les fluctuations hormonales sont clairement à mettre en cause dans les poussées d’acné.

 

En effet, si tu es sujette à l’acné hormonale, tu as sûrement remarqué l’apparition de ces poussées d’acné avant les règles, voire la semaine après les règles. Peut-être as-tu plutôt connu l’acné pendant ta grossesse ou à l’arrêt de la pilule, ou encore à la ménopause. Dans tous les cas, avec le temps tu auras sûrement remarqué un lien entre certaines étapes de ta vie de femme, ton cycle menstruel et tes poussées d’acné.

 

Même si l’on parle d’acné hormonale, le stress joue un rôle important dans la fréquence et l’intensité des poussées. En effet, il ne faut pas oublier que le stress se traduit par une production plus importante de cortisol, c’est-à-dire l’hormone du stress, et que celle-ci va avoir un impact sur la peau en stimulant les glandes sébacées.

 

Enfin, dernier signe, qui généralement ne trompe pas, l’acné hormonale a tendance à se manifester sur le menton et sur la zone du visage près de la mâchoire, autrement dit les maxillaires. C’est en effet la zone la plus touchée dans les cas de poussée d’acné avant les règles.

 

L’acné hormonale pendant les règles : préparer sa peau

 

S’il y a bien un moment où l’acné se fait remarquer, c’est pendant les règles.

 

Entre la fatigue et les hormones, ta peau est mise à rude épreuve, surtout si les boutons ont commencé à apparaître la semaine d’avant.

 

Pour éviter de te sentir mal dans ta peau à ce moment-là du cycle, tu peux préparer le terrain en faisant un masque doux la semaine avant l’arrivée de tes règles, suivi d’une hydratation adaptée, et répéter l’opération pendant tes règles.

 

En prenant d’autant plus soin de ta peau autour et pendant ces quelques jours fatidiques, tu limiteras les dégâts et tu te sentiras mieux.

 

Acné hormonale : que faire sur le moment ?

 

 

Les mouvements récents d’acceptation de soi et de « body positivity », décliné en « acne positivity », aident à voir les problèmes de peau sous un nouveau jour, de même que les témoignages de célébrités tels que ceux des chanteuses Lorde et Miley Cyrus, ou encore de la mannequin Kendall Jenner.

 

Toutefois, tu as sûrement envie de te débarrasser de cet acné malgré tout. Comme tu le sais sûrement déjà, la chose n’est pas si aisée, mais tu peux commencer par suivre quelques conseils efficaces…

 

1. Nettoyer ta peau oui, agresser non !

 

Quel que soit ton âge, tu as peut-être encore le réflexe de vouloir à tout prix nettoyer ta peau en profondeur à la suite d’une poussée d’acné. Si nettoyer ta peau est important, il ne faut non plus l’agresser, au risque de voir la situation s’aggraver. Il vaut mieux utiliser des produits doux et naturels, et ne pas abuser sur la fréquence à laquelle tu nettoies ta peau : matin et soir suffisent amplement, au risque de perturber l’équilibre naturel de l’épiderme.

 

2. Ne pas toucher les boutons (même si on en crève d’envie !)

 

Tu seras peut-être également tentée d’essayer « d’arranger » la situation tout en sachant très bien que toucher à ses boutons n’a jamais rien arrangé du tout, bien au contraire. Alors résiste ! Garde en tête que ça pourrait laisser des cicatrices sur le long terme (et c’est bien évidemment tout ce que tu veux éviter si tu veux avoir une belle peau !).

 

3. Préférer les crèmes hydratantes au fond de teint couvrant

 

Tu as peut-être aussi envie de maquiller ton visage avec une crème ou une poudre matifiante pour masquer les imperfections. Ce n’est pas tant qu’il est interdit de maquiller une peau acnéique, mais il vaut mieux laisser la peau respirer et préférer des crèmes hydratantes légèrement couvrantes pour ne pas obstruer davantage les pores.

 

Si tu fais quelques jours de télétravail ou que tu as quelques jours de vacances, profites en pour laisser un peu ta peau respirer.

 

Toutefois, là où tu vas réellement pouvoir influer sur la qualité de ta peau, c’est en prévention ou en traitement. Alors pour lutter de manière efficace contre l’acné hormonale, que faire ?

 

Comment éviter l’acné hormonale ? La prévention, le meilleur moyen…

 

1. Les aliments qui aident à lutter contre l’acné hormonale

 

Si le sucre a déjà mauvaise presse, tu as peut-être également déjà entendu que les produits laitiers, notamment les écrémés, favorisaient l’apparition d’acné. C’est aussi le cas de la charcuterie et des produits transformés. Voici quelques aliments à favoriser pour éviter les inflammations de la peau :

 

  • Le lait végétal au lieu du lait animal
  • Le poisson (saumon, thon…) au moins une a deux fois par semaine
  • Les fruits et légumes oranges (carotte, patate douce, orange)
  • Les aliments riches en zinc (le boeuf, le foie de veau, les haricots…)
  • Les céréales complètes au lieu des céréales transformées
  • Les noix qui contiennent du sélénium (anti-inflammatoire)

Sans parler de suivre un régime strict, tu peux réduire ta consommation des produits les plus incriminés dans les poussées d’acné et observer les effets sur ta peau. Alimentation et acné hormonale étant liées, nettoyer ce qu’il y a dans ton assiette est un bon début.

 

2. Dormir mieux et bouger plus

 

La gestion du stress est intimement liée à l’hygiène de vie et au sommeil. Si tu dors mieux, que tu bouges davantage dans la journée en intégrant à ta semaine un programme de sport – pourquoi pas un moment yoga – et que tu adoptes certaines techniques de relaxation ou de respiration, non seulement tu seras plus épanouie, mais tu rendras service à ta peau.

 

3. Nettoyer son environnement, on y pense pas toujours…

 

Tu as sûrement entendu dire que ton téléphone était couvert de bactéries, de même que tes draps si tu ne les changes pas assez souvent.

 

Invisibles à l’œil nu, les saletés des objets du quotidien peuvent avoir une incidence sur la santé de notre peau. Éviter de se toucher le visage, changer ses draps et ses serviettes de bain plus souvent, mieux choisir sa lessive et nettoyer régulièrement son portable sont des solutions qui peuvent faire leurs preuves.

 

4. Choisir des produits adaptés

 

Ta routine de soins du visage a une importance capitale dans la lutte contre l’acné.

 

Ta lotion nettoyante, ta ou tes crèmes hydratantes, ton démaquillant, ton maquillage, ton soin exfoliant, il est essentiel que tu sélectionnes des produits non-comédogènes, dans la mesure du possible bio, qui nettoient ou hydratent ta peau tout en douceur.

 

Nettoyage et hydratation faisant partie des solutions à ton problème d’acné, il ne faut pas hésiter à demander conseil à ton dermatologue ou à ton médecin. Dans certains cas d’acné hormonale un traitement anti-acnéique peut également être prescrit en complément d’une routine acné.

 

 

5. La pilule contraceptive

 

C’est peut-être le premier « traitement » auquel beaucoup d’entre nous pensent.

 

L’acné de type hormonal étant provoquée par une fluctuation des taux d’œstrogènes, de testostérone et de progestérone, la pilule contraceptive aidera à rééquilibrer ces taux, réduisant ou supprimant par la même occasion le problème d’acné.

 

Acné hormonale et traitements sans pilule

 

Si tu as l’impression que la prévention ne suffit pas et que ton acné te pose problème au quotidien, tu peux demander conseil à ton médecin, ton dermatologue ou ton gynécologue, qui te prescrira un traitement adapté. Il existe plusieurs solutions, à envisager selon la sévérité de ton acné.

 

Si tu souhaites régler ton problème d’acné hormonale par un traitement sans pilule, il existe l’option du Roaccutane, réputé pour son efficacité mais aussi pour ses effets secondaires nombreux et parfois désagréables.

 

Roaccutane et acné hormonale

 

Si ton acné te désespère tu as sûrement déjà entendu parler du Roaccutane, ce médicament anti acnéique réservé aux cas les plus graves.

 

Se faire prescrire du Roaccutane pour de l’acné hormonale est une décision à ne pas prendre à la légère : il est recommandé de trouver un médecin expérimenté qui saura t’expliquer comment l’utiliser et qui surveillera l’évolution du traitement avec sérieux. À noter que le Roaccutane est formellement interdit aux femmes enceintes.

 

Si tu souhaites régler ton problème d’acné hormonale par un traitement sans pilule, il existe l’option du Roaccutane, réputé pour son efficacité mais aussi pour ses effets secondaires nombreux et parfois désagréables.

 

Dans les cas d’acné moins sérieux, il est préférable de se tourner vers des alternatives plus naturelles.

 

Les traitements naturels contre l’acné hormonale

 

Utiliser un traitement naturel pour l’acné hormonale ne veut pas dire sans danger. Il est indispensable de toujours se renseigner selon ta situation et ton terrain allergique. De même si tu es enceinte, une discussion avec ton gynécologue ou ton médecin est incontournable avant d’envisager de prendre quoi que ce soit, même d’origine naturelle.

 

1. Levure de bière et acné hormonale

 

Riche en oligo-éléments, en vitamines et en minéraux, la levure de bière a bonne presse, notamment car elle est réputée pour améliorer la santé des ongles, des cheveux et atténuer les réactions inflammatoires de la peau.

 

Ça vaut alors le coup d’essayer d’ajouter à son alimentation de la levure de bière pour l’acné hormonale : en paillettes, elle est excellente sur les salades, sachant qu’elle est également trouvable en gélules pour ceux qui n’aiment pas particulièrement son goût.

 

2. Gattilier et acné hormonale

 

Le gattilier est une plante qui a plusieurs vertus et propriétés, dont celle de diminuer les symptômes du SPM, le fameux syndrome prémenstruel (seins douloureux, maux de tête, fatigue, irritabilité, etc.). Disponible sous forme de gélules ou de gouttes à diluer, le gattilier est une solution potentielle contre l’acné hormonal. En effet, il est possible qu’avec le gattilier, l’acné hormonale diminue, voire disparaisse. 

 

Attention le gattilier étant déconseillé pendant la grossesse ou l’allaitement, il s’agit de ne pas confondre son SPM avec un début de grossesse.

 

3. Bardane et acné hormonale

 

L’usage de la bardane pour l’acné hormonale est reconnu par l’Agence européenne des médicaments (EMA). La bardane contient en effet de l’inuline et d’autres substances qui aident à stimuler et réguler les glandes sébacées, recommandé en cas d’acné. Elle peut être prise sous forme d’infusion, de décoction, de gélule ou encore d’extrait hydro-alcoolique. Elle aussi est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

 

4. Huiles essentielles et acné hormonale

 

Autre dérivé de plantes, certaines huiles essentielles sont bien connues pour leurs propriétés antibactériennes. On choisira plutôt la lavande, le citron, la palmarosa, le tea-tree (ou arbre à thé) à appliquer de manière externe sur les boutons à l’aide d’un coton-tige. Utiliser les huiles essentielles pour l’acné hormonale peut être une solution plus douce que certains traitements, mais elles ne sont pas anodines non plus et il vaut mieux te renseigner auprès d’un spécialiste de l’aromathérapie ou faire des tests préalables pour éviter les allergies. Par ailleurs, les huiles essentielles sont contre-indiquées pendant la grossesse, et notamment les trois premiers mois.

 

5. Acné hormonale et homéopathie

 

Pour les adeptes des médecines douces, il existe plusieurs préparations pour lutter contre l’acné hormonale en homéopathie : Kalium Bromatum 5 CH, Eugenia Jambosa 4 CH, Juglans Cinerea 10 DH, Natrum Muriaticum 5 CH, Silicea 9 CH ou encore Ledum Palustre 7 CH. Certaines préparations étant plus efficaces pour certains phénomènes d’acné de type hormonal, il peut être intéressant de demander à ton homéopathe d’adapter les préparations à la nature de tes poussées d’acné.

 

En conclusion, si tu as de l’acné hormonale, tu dois déjà savoir que ce n’est pas si facile de s’en débarrasser, même avec des produits adaptés et une routine acné respectueuse de ta peau. Il est bien connu que l’acné peut avoir des conséquences sur le moral et l’estime de soi.

 

Mais il faut garder en tête qu’il n’y a pas de raison de complexer. Regarde les témoignages de stars qui luttent contre l’acné depuis des années et inspire-toi de leur envie d’encourager les gens à s’accepter tels qu’ils sont. Essayer d’avoir une belle peau, c’est bien, mais il ne faut pas en faire une obsession qui peut avoir des conséquences sur le moral et la santé.

 

On répond à vos questions : Live herloop X Skin and out

 

Pourquoi j’ai de l’acné hormonale ? Est-ce que je peux en avoir ailleurs que sur le visage ? Pourquoi ça arrive juste avant les règles ?

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Toutes tes questions (et leurs réponses) sur les règles irrégulières

Chez Herloop, nous avons à cœur de faire tomber tous les tabous autour des règles et t’aider à les vivre plus sereinement. Cela passe déjà par nos culottes menstruelles adorées mais aussi grâce à nos articles ultra complets écrits avec amour ! 

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux cycles menstruels irréguliers ! Dédramatisons tout de suite le sujet : rares sont les femmes à ne pas avoir connu au moins un jour un retard de règles ou, à l’inverse, un cycle se terminant quelques jours avant la date prévue. 

Ensemble, nous verrons quelles sont les causes des règles irrégulières, quand est-ce qu’elles sont normales et quand est-ce qu’elles ne le sont pas ! 

Commençons d’abord définir ce qu’est le cycle menstruel

Et oui, pour être certaines de ce dont on va parler, il faut déjà définir ce que l’on entend par cycle menstruel (régulier). Le cycle menstruel s’étend du premier jour des règles au premier jour des règles suivantes. Il se poursuit ainsi de suite de la puberté à la ménopause en l’absence de fécondation, de contraception ou de maladie. On dit qu’en moyenne le cycle de la femme dure 28 jours, mais dans la pratique c’est loin d’être le cas pour nous toutes (un cycle menstruel normal peut varier de 21 à 35 jours).

Un cycle menstruel irrégulier, c’est quoi ?

On parle de cycle menstruel irrégulier

  • quand le nombre de jours s’écoulant entre les règles est trop court (moins de 20 jours),
  • quand, au contraire, le nombre de jours s’écoulant entre deux périodes de règles est trop long (plus de 40 jours),
  • quand le temps s’écoulant entre deux périodes n’est fréquemment pas le même,
  • quand la durée des saignements n’est pas la même d’un cycle à un autre,
  • quand le volume des saignements n’est pas le même d’un cycle à un autre.

Or, la régularité de tes règles est très importante. Elle est le signe que ton corps est en parfaite santé.

Quels sont les principaux facteurs de règles irrégulières ?

Plusieurs éléments peuvent provoquer des règles irrégulières. Il peut s’agir de causes mécaniques, physiologiques, psychologiques, hormonales, extérieures ou encore de maladies. Quoiqu’il en soit, si tes règles sont souvent irrégulières, il est important d’en trouver l’origine pour qu’un traitement adapté te soit proposé. Mais ne t’inquiète pas, la plupart du temps les règles irrégulières se soignent bien et sont sans gravité.

Le stress et la fatigue

La fatigue, le manque de sommeil, et le stress font partie des facteurs bien documentés de perturbation du cycle menstruel. De plus, si ces facteurs de dysfonctionnement sont associés à la consommation excessive de substances telles que le cannabis, le tabac et même café, ils peuvent s’en trouver décuplés : en d’autres mots, plus tu additionnes de facteurs à risques plus tes cycles menstruels sont susceptibles d’être déréglés.   

Certaines maladies

Des règles irrégulières peuvent être le signe de maladies plus ou moins graves, telles que :

  • l’endométriose : cette maladie est responsable de règles irrégulières qui sont souvent associées à des douleurs et des saignements importants,
  • la présence d’un ou d’ovaires micropolykystiques, d’un fibrome, d’un polype,
  • un dysfonctionnement de l’hypothalamus, de l’hypophyse, de la thyroïde,
  • un cancer de l’utérus…

Ces pathologies requièrent que tu consultes un médecin rapidement. Plus ton problème est pris en charge tôt, plus il a de chances d’être soigné correctement et rapidement :). Dans tous les cas, ne t’inquiète pas à leur sujet car elles sont rares et souvent souvent associées à des troubles connexes : douleurs entre les règles, forte pilosité, etc…

Le poids et une pratique sportive trop importante

Si tu as une pratique sportive intensive, il est possible que tu fasses subir un certain stress à ton organisme. Or, ce stress contribue à dérégler certaines sécrétions hormonales responsables des règles. 

Il en est de même si tu as une masse graisseuse corporelle trop faible ou trop importante. En effet, si tu es trop maigre, ton cerveau peut ordonner l’arrêt de la sécrétion des hormones de fertilité ; à l’inverse, un surpoids trop important risque d’entraîner une surproduction d’œstrogènes causant des règles irrégulières, plus abondantes et plus longues.

De manière générale, une prise ou une perte de poids brutales peuvent être source d’un dérèglement du cycle menstruel.

Les troubles alimentaires

Les troubles alimentaires tels que la boulimie et l’anorexie mentale sont des causes connues responsables de cycles irréguliers.

Loop culottes menstruelle

Les principales causes d’un cycle irrégulier qui ne doivent pas t’inquiéter

Les premières règles sont irrégulières des jeunes filles, et c’est normal !

Si tu viens d’avoir tes premières menstruations c’est normal qu’elles soient irrégulières voire même anarchiques. C’est même extrêmement rare que les premières règles soient de suite parfaitement régulières. On estime qu’il faut bien deux ans, voire un peu plus, pour que la bonne régularité de tes règles s’installe parfaitement. 

Cette instabilité s’explique tout simplement par l’immaturité de ton système hormonal ; or, comme les règles dépendent directement de celui-ci. Par contre, si au bout de 2 à 3 ans de règles, celles-ci sont encore irrégulières, il est préférable de consulter. Généralement, s’il n’y a pas d’autres pathologies, le traitement consiste à la prescription d’une pilule contraceptive ou d’un progestatif de synthèse.

Le retour de couches : quand une femme a-t-elle de nouveau ses règles après avoir été enceinte ?

La grossesse chamboule pas mal de choses au niveau de notre organisme ! Aussi, à la suite de la naissance de bébé, il a besoin d’un temps de réadaptation, pouvant être plus ou moins chez la femme : c’est ce qu’on appelle les suites de couches. Cet épisode se termine par le retour de tes règles : le retour de couches.

Si tu n’allaites pas, tu devrais de nouveau avoir tes règles dans les 6 à 8 semaines qui suivent ton accouchement. Toutefois, il ne faut pas confondre les règles avec le “petit retour de couches” qui a lieu bien plus tôt (en moyenne 10 jours après la naissance).

À l’inverse, si tu allaites, il se peut que tu n’aies pas de règles durant l’allaitement voire plusieurs mois après ; car l’hormone stimulée par la tétée, la prolactine, retarde l’ovulation.

En revanche, l’absence de règles chez une femme durant cette période ne signifie pas pour autant que tu sois infertile !

L’arrivée de la ménopause chez la femme

La préménopause arrive chez la femme autour de ses 45 ans. Elle correspond à un moment où le système hormonal lié à la reproduction se met à fonctionner au ralenti pour ne plus fonctionner du tout lorsqu’arrive la ménopause à proprement parler. Cette phase de pré-ménopause dure de 2 à 5 ans. Or, en raison de la production hormonale devenue anarchique, le cycle menstruel le devient lui aussi (un peu comme à l’adolescence). Il est d’ailleurs fréquent que les règles deviennent irrégulières à ce moment de la vie d’une femme, il s’agit de l’un des symtômes bien connus de la ménopause.

La prise et/ou l’arrêt d’un contraceptif

Certaines contraceptions, comme les DIU et les pilules progestatifs, ont pour caractéristique de réduire le flux menstruel au point de le supprimer complètement chez certaines femmes.

L’absorption de certains médicaments

Si tu suis un traitement médical, il se peut qu’il ait pour effet secondaire de modifier ton cycle menstruel. C’est notamment le cas des substances qui augmentent le taux de prolactine présent dans l’organisme. 

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Herloop répond à quelques-unes de tes questions :

Mon cycle menstruel a été irrégulier ce mois-ci, que faire ?

En tant normal tu es réglée comme du papier à musique et là pour une fois tes règles sont arrivées plus tôt ou, au contraire, sont en retard, qu’en penser ? Si ce cycle irrégulier est isolé, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Comme je te l’ai expliqué, plusieurs explications peuvent être données pour justifier ce dérèglement.

Calcul de l’ovulation d’un cycle irrégulier : comment faire ?

Réaliser le calcul de ton jour d’ovulation si tu as un cycle irrégulier est très compliqué ! La seule certitude que l’on ait, car elle ne varie pas, est que les règles arrivent 14 jours après l’ovulation (la durée de la phase lutéale ne change pas, ce qui n’est pas le cas de la phase folliculaire qui peut être plus ou moins longue selon les femmes).

Aussi pour connaître ton jour d’ovulation en cas de règles irrégulières, il faut utiliser quelques “subterfuges” :

  • analyse tes pertes blanches : en phase ovulatoire, elles deviennent abondantes et liquides pour favoriser le passage des spermatozoïdes et rallonger leur durée de vie. Pour en savoir plus, lis notre article “Tout savoir sur les pertes blanches”.
  • prends ta température basale pour connaître ta période de fertilité (de préférence avant de te lever).  Avant l’ovulation, la température se situe généralement sous 36,7°C. Juste avant l’ovulation, la sécrétion de certaines hormones provoque une hausse de la température de 0.3 à 0.6°C. La température reste élevée durant quelques jours, pour redescendre progressivement jusqu’au prochain cycle menstruel.
    Cette méthode de calcul de l’ovulation pour un cycle irrégulier est fiable mais demande une parfaite hygiène de vie (tu ne dois pas être fatiguée, avoir ni trop chaud ni trop froid, ne pas avoir bu trop d’alcool…).
  • Le recours aux tests d’ovulation. Ces tests sont assez fiables : ils détectent l’augmentation d’hormones présentes dans ton urine dans les 24 à 36 heures avant le jour de l’ovulation.

Mes règles sont tout le temps irrégulières, est-ce grave ?

Si tes règles ne sont jamais régulières, et que tu n’es pas concernée par les cas énoncés dans cet article (prise de certains médicaments, d’une contraception…), il est important que tu consultes ton gynécologue ou ton médecin. Il faut que ce spécialiste cherche la cause de ce dysfonctionnement et te propose une solution adaptée.

La culotte menstruelle permet d'éviter le stress de voir ses règles débarquer sans prévenir :

Le retard de règles est-il forcément le signe d’une grossesse ?

Tu as consciencieusement noté dans ton calendrier la date à laquelle devaient arriver tes prochaines règles, mais le jour venu, rien. Pas même un léger mal de ventre. Et le lendemain non plus. Pas de panique, un retard de tes règles peut arriver sans qu’il ne s’agisse nécessairement d’une grossesse ou d’un problème gynécologique. Le retard de règles peut être causé par différents facteurs, que tu peux passer en revue pour voir si cela pourrait correspondre à ta situation et te tranquilliser en attendant qu’elles arrivent. Dans cet article on te dit tout sur le retard de règles et ses causes les plus courantes.

 

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Qu’entend-on par « retard de règles » au juste ?

Les plus anxieuses d’entre nous peuvent commencer à s’inquiéter dès le premier jour de retard, échafaudant déjà les pires scénarios tout en sachant qu’elles exagèrent probablement un petit peu. Et en effet, on parle de retard de menstruations au bout de quelques jours seulement, et là encore la durée de ce que l’on va appeler retard est variable, dépendant entièrement du type de cycle menstruel habituel, du mode de vie, du stress et des éventuels bouleversements survenus au cours du mois écoulé. Alors à partir de quand parle-t-on réellement de retard ?

Retard de règles de 1 à 3 jours

Même si ton cycle menstruel est généralement très régulier et que tu t’es déjà vantée auprès de tes copines d’être réglée comme du papier à musique, il peut arriver que tes règles soient en retard de quelques jours. On estime que jusqu’à 3 jours le retard est tellement minime qu’il n’y a en réalité pas vraiment de retard. Cela peut être dû à un léger décalage du jour d’ovulation, et donc du premier jour des règles.

Si tu as eu un rapport non protégé ou que tu as un doute quant à cette protection, il se peut que tu t’inquiètes déjà et que tu aies envie de te précipiter à la pharmacie acheter un test de grossesse. Toutefois, la plupart des gynécologues recommandent d’attendre idéalement jusqu’au 5e jour de retard des règles par rapport à la date estimée afin d’éviter ce que l’on appelle les faux négatifs. Cela veut dire que même si tu effectues un test de grossesse au premier ou deuxième jour de retard des règles et qu’il s’avère négatif, rien ne garantira que tu n’es pas enceinte. Inutile alors de remuer ciel et terre dès le premier jour de retard. Mieux vaut attendre quelques jours sans trop y penser – certes, plus facile à dire qu’à faire – et attendre de voir si tes règles ne vont pas arriver toutes seules, au grand soulagement de tout le monde.

Les culottes menstruelles adaptées pour prévenir l'arrivée de règles irrégulières :

Retard de règles de 3 à 5 jours

Si d’ordinaire ton cycle menstruel est régulier, tu peux estimer que tes règles sont en retard au-delà de 5 jours après la date prévue. Cela signifie que si tu as un retard de 1 à 5 jours, tu peux attendre un peu avant de commencer à envisager de t’inquiéter. Donc, tranquille, elles vont peut-être arriver.

Si ton cycle est irrégulier, il est bien évidemment plus difficile de déterminer à quelle date tes règles auraient dû arriver, et donc si tes règles sont en retard pour de vrai, ou si l’ovulation – c’est-à-dire le milieu du cycle – a juste été décalée.

Au bout de ces quelques jours, on peut envisager de faire un test de grossesse, sachant que seule une prise de sang pourra réellement confirmer le résultat de celui-ci.

Retard de règles de 1 semaine

Tu vois sûrement défiler ces titres et le nombre de jours qu’ils annoncent en t’inquiétant de ce qui va suivre selon le nombre de jours que tu as déjà passés à attendre tes règles. Pas de panique, 1 semaine de retard peut avoir des explications tout à fait banales.

S’il y a une chance pour que tu sois enceinte, c’est le moment de réaliser un test de grossesse afin de te faire une première idée du résultat. Les tests de grossesse n’étant pas toujours fiables dans des délais aussi courts après la date estimée des règles, il faudra refaire un autre test par la suite si tes règles ne sont pas arrivées entre-temps. Le mieux est encore de te faire prescrire une prise de sang, permettant de déceler une grossesse ou une absence de grossesse avec une marge d’erreur nettement inférieure à celle des tests urinaires.

Retard de règles de 10 jours et plus

Au-delà de 10 jours, tu as déjà probablement confirmé ou infirmé l’hypothèse d’une grossesse. En théorie, tu auras déjà fait au moins un test de grossesse et peut-être t’apprêtes-tu à en faire un deuxième ou à prendre rendez-vous chez ton gynécologue.

En revanche, si tu as déjà éliminé l’hypothèse de la grossesse pour la raison évidente que tu n’as pas eu de rapport sexuel récent, tu commences peut-être à t’inquiéter. Si c’est la première fois que tu observes un tel retard, demande-toi si ton corps a subi des changements intenses d’activité, de rythme ou de poids au cours du ou des derniers mois.

Si ce n’est pas le cas, tu peux prendre rendez-vous chez ton médecin ou chez ton gynécologue pour procéder à des examens qui te tranquillisent. Certaines femmes ont des cycles moins réguliers, qu’on appelle parfois « cycles susceptibles », tout simplement parce qu’ils sont capricieux… Si tu penses que c’est peut-être ton cas, il est toujours possible d’attendre encore un peu pour voir si tes règles ne finiront pas par arriver, que ce soit ce cycle-ci ou le prochain cycle. Toutefois, comme le dit l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Retard de règles de 3 mois

On parle d’aménorrhée secondaire chez les femmes qui ont déjà été réglées et qui remarquent une absence de règles de plus de 3 mois. Si en termes de retard de règles les causes principales sont la grossesse et la ménopause, il arrive que cette aménorrhée ait d’autres raisons. Si tu n’es pas enceinte et que tu n’as pas l’âge d’être ménopausée, il est impératif de consulter au bout de 3 mois d’absence de règles, sachant que, comme toujours en matière de santé, le plus tôt sera le mieux.

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Un retard de règles est-il grave ?

C’est la première question que l’on est tenté de se poser. La réponse varie selon les situations, et surtout selon le nombre de jours qui s’est écoulé depuis la date des règles prévue.

Un retard dans le cycle menstruel a de nombreuses causes possibles. Mais on sait toutes qu’il en faut parfois peu pour déclencher la machine à cogiter. Un oubli de pilule, un rapport non protégé, et une grossesse non planifiée peut rapidement devenir un sujet d’inquiétude qui va t’obséder jusqu’à ce que tu fasses un test ou que tes règles arrivent enfin. Ceci dit, garde en tête qu’une absence de règles ne signifie pas nécessairement grossesse et qu’il peut y avoir une explication toute bête à ce retard.

Divers facteurs peuvent causer des perturbations dans le cycle menstruel sans que cela soit anormal. Voici un petit aperçu de cas de figures qui peuvent en concerner plus d’une, notamment avec les bouleversements et changements d’habitudes causés par le confinement et la situation actuelle.

Règles en retard à cause des variations de poids

Variations de poids

Une prise de poids à la fois importante et rapide, ou au contraire une perte de poids conséquente, peuvent avoir une incidence sur la date d’arrivée des règles, voire provoquer une interruption momentanée des menstruations, notamment dans les cas d’anorexie mentale.

Sans parler de fluctuations de poids, un régime pauvre et pas assez varié peut créer des carences, responsables de certains cas d’aménorrhées.

Hygiène de vie et règles étant intimement liées, il est recommandé, en cas de retard de menstruations, de garder en tête ce qui a pu changer dans notre corps ou dans nos habitudes.

Tes règles sont en retard à cause d’un excès de sport

Les gymnastes et autres sportives de haut niveau connaissent bien cette problématique : l’exercice intense et répété peut rendre le cycle capricieux et nous inquiéter inutilement. En réalité, c’est un phénomène tout à fait banal : des fluctuations dans le cycle peuvent survenir facilement lorsque l’on expose notre corps à des changements d’activité (ce qui influe aussi sur nos hormones).

Règles en retard à cause du stress ou à cause d’un choc psychologique

Au-delà des questions habituelles de l’effet du stress au quotidien sur le corps, un gros choc, une émotion soudaine ou un bouleversement dans la vie peuvent causer un dérèglement passager du cycle menstruel. Le stress peut provoquer une fatigue intense, un changement dans les habitudes alimentaires ou dans le rythme de sommeil, qui peuvent à leur tour avoir un impact sur les règles. Sans nécessairement toujours tout imputer au stress, il n’est pas bête de regarder du côté du mental et du psychique en cas de retard de menstruations.

Les raisons médicales

Dérèglement hormonal, infection, problème de thyroïde, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ménopause précoce, anomalie de l’utérus ou des ovaires, etc…, il faut parfois procéder à des examens de santé plus poussés pour déceler certaines causes responsables d’un retard ou d’une interruption de règles.

Les règles et la pilule

Au-delà de problèmes éventuels de santé, tu peux aussi te poser la question du type de contraception que tu utilises. La pilule contraceptive peut parfois être mal dosée ou pas adaptée à ton corps. En cas de changement de contraception, des dérèglements passagers peuvent survenir, le temps que ton corps s’habitue au nouveau mode de contraception. Enfin, en cas d’arrêt de la pilule, un phénomène d’aménorrhée post-pilule peut survenir, le temps que le corps se réadapte.

Les raisons biologiques

Il y a trois périodes dans la vie d’une femme où les règles peuvent être plus irrégulières : à l’adolescence, après un accouchement, ou à la ménopause.

  • Si tu es adolescence, sache qu’il est tout à fait normal de ne pas toujours avoir de règles régulières, surtout au début. Ces variations de cycles et de flux font partie de la puberté et il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Dans le doute, il est toujours possible de demander des précisions à ton gynécologue, ne serait-ce que pour te tranquilliser.
  • Si tu viens d’accoucher, garde en tête que ton corps doit se réadapter, retrouver un rythme et un fonctionnement habituel. Sans parler de la fatigue générée par cette nouvelle vie avec bébé. Si tu allaites, tes règles ne réapparaîtront qu’à la fin de l’allaitement, voire quelques semaines ou quelques mois après. Si tu n’allaites pas, tes règles reviendront probablement un peu plus d’un mois et demi, voire deux mois, après l’accouchement. C’est ce que l’on appelle « le retour de couches ».
  • Enfin, selon ton âge, il ne faut pas négliger la piste de la ménopause. Il existe une période de transition, que l’on appelle la pré-ménopause, pendant laquelle tes règles peuvent être plus irrégulières ou différentes. On parle également de périménopause pour décrire la période complète entourant la transition hormonale jusqu’à la ménopause. Cette phase pouvant durer des années, il est préférable de faire part de toute absence de règles à son gynécologue, qui saura mieux déterminer les causes de cette aménorrhée. Il s’agit généralement de cycles anovulatoires, c’est-à-dire sans ovulation, provoquant alors une absence de règles en fin de cycle.

Loop culottes menstruelle

Comment gérer le stress provoqué par le retard de tes règles ?

Nous ne sommes pas toutes égales face au stress lié aux caprices de notre cycle mensuel. Certaines ne s’inquiéteront pas outre mesure de quelques jours de retard, tandis que d’autres se feront des films d’horreur à l’idée d’une grossesse imprévue ou d’une maladie éventuelle.

Afin de gérer la situation le mieux possible, il est nécessaire avant tout de se calmer et d’essayer de se détendre. Le stress ayant un impact sur notre corps, et notamment sur notre cycle, ajouter du stress au stress ne fera qu’amplifier le phénomène. Se détendre, se distraire, prendre un bain, se changer les idées en allant faire une balade ou en allant discuter avec une copine, suffisent parfois à faire arriver des règles capricieuses.

Bien sûr, lorsque la question d’une grossesse ou d’une pathologie se pose, il est impératif de faire le nécessaire pour éliminer certaines hypothèses et se tranquilliser quant aux raisons réelles de ce retard de règles ou de cette aménorrhée persistante. Examens, échographies, prises de sang, tests de grossesse sont tes meilleurs alliés : au plus vite tu seras fixée, au moins tu stresseras, surtout si tu as l’imagination fertile.

En conclusion, l’absence de règles ou un retard dans la date d’arrivée des règles ne signifie pas forcément que tu es enceinte ou que tu as un problème de santé. Il y a de nombreuses raisons possibles et cela ne vaut pas le coup de stresser inutilement dès le moindre retard. Chaque situation étant différente, voire unique, il est important que tu te poses les bonnes questions pour savoir de quoi il retourne. Peut-être devrais-tu faire un test de grossesse, peut-être devrais-tu prendre rendez-vous chez le médecin ou, peut-être encore, devrais-tu simplement patienter tranquillement jusqu’à ce que tes règles arrivent enfin.