Troubles du cycle menstruel : les règles moins abondantes

On a déjà parlé à plusieurs reprises des ménorragies et règles hémorragiques, il est désormais temps de nous intéresser à leur exact opposé : les règles peu abondantes. Comme toujours je vais t’expliquer ce qui peut en être la cause et te présenter les solutions disponibles pour résoudre ce problème (si problème il y a :p).

Quand parle-t-on de règles peu abondantes ?

On estime que des règles dites normales doivent durer entre 3 et 6 jours et que leur flux est compris entre 35 et 40 ml par cycle. Concrètement, cela signifie que tu dois utiliser environ 4 à 6 protections hygiéniques différentes par jour. 

Tu l’auras donc compris, les règles peu abondantes ou règles légères se définissent par une quantité de sang évacuée moins importante, de l’ordre de 25 ml, mais qui peut durer 2 jours ou tout aussi longtemps que les règles normales.

Hypoménorrhée ou oligoménorrhée ?

Lorsqu’on aborde le sujet des règles peu abondantes, on se trouve confronté à deux termes scientifiques : l’hypoménorrhée et l’oligoménorrhée. Or, ces deux troubles du cycle menstruel ne recouvrent pas tout à fait les mêmes réalités :

  • l’hypoménorrhée est un écoulement menstruel ténu s’effectuant sur une courte période : il s’agit donc bien de règles peu abondantes.
  • l’oligoménorrhée caractérise l’absence de règles sur une longue période ; les cycles sont anormalement longs (ils durent plus de 35 jours, 4 à 9 fois dans une année) avec un flux anormalement faible (Il ne faut donc pas le confondre avec le spotting). Il s’agit donc d’un cycle menstruel irrégulier.

Dans les deux cas, on parle d’un saignement menstruel extrêmement mince puisque les pertes de sang colorent à peine un tampon par jour. Enfin, il faut aussi citer l’aménorrhée qui correspond à l’absence de règles depuis plus de 90 jours.

Pourquoi mes règles sont-elles moins abondantes que d’habitude ?

S’il s’agit d’un phénomène isolé et que tout risque de début de grossesse a été écarté (si tu as le moindre doute, n’hésite pas à faire un test de grossesse), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille et il peut arriver que pour une raison quelconque tes pertes menstruelles soient moins importantes (changement d’alimentation, fatigue, jet lag, stress…). Dans ce cas, tes règles peuvent alors prendre une couleur brune car à cause de la petite quantité de sang expulsée, il a tendance à s’oxyder.

Bref, si ces règles peu abondantes restent un phénomène isolé et si elles ne sont pas accompagnées d’autres symptômes désagréables ou inhabituels (sang de couleur noire, fièvre, maux de tête, démangeaisons, douleurs…), il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Dans le cas contraire, n’attendez-pas pour consulter un professionnel de santé.

Les causes des règles moins abondantes

Plusieurs facteurs peuvent provoquer des règles moins abondantes : les premières règles, certaines maladies ou pathologies, et comme nous l’avons vu, des causes environnementales. Loop va t’aider à démêler le vrai du faux sur le sujet.

Les premières règles

Si tu viens d’avoir tes premières règles, il peut être normal qu’elles soient peu abondantes et/ou irrégulières. En effet, chez les jeunes filles, la régularité des menstruations met plusieurs mois voire années à s’installer.

Donc, à moins que tu n’aies pas eu tes règles depuis plus de 6 mois, qu’elles soient accompagnées de douleurs, ou qu’elles fassent suite à un rapport sexuel, il n’y a a priori pas de raison de t’inquiéter. En cas de doute, parles-en à ton entourage ou à ton médecin, tu seras certainement rassurée 🙂

Des troubles hormonaux : un taux d’œstrogènes très faible

Si ton cycle est régulier mais que tes saignements sont peu importants, cela peut signifier que ton imprégnation œstrogénique est moindre : avec un faible taux d’œstrogènes, la muqueuse utérine est moins épaisse et tes règles logiquement moins abondantes.

Certaines femmes, surtout si elles sont très minces, fabriquent naturellement peu d’œstrogènes, ce qui induit là aussi des règles peu abondantes. 

Même si je ne peux que t’inviter à demander l’avis de ton gynécologue pour être certaine de ne pas passer à côté de quelque chose, on peut dire que si tes cycles reviennent à intervalle régulier et qu’ils ne sont pas accompagnés de symptômes néfastes, cela signifie que tu as une mécanique qui fonctionne parfaitement et qu’il n’y a donc pas faire de souci à te faire.

Un phénomène physiologique

Certaines pathologies ou maladies comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), les polypes, le diabète, un dysfonctionnement de la thyroïde, une grossesse extra-utérine, etc… peuvent influer sur le cycle menstruel et notamment sur son flux.

Les causes environnementales

L’anorexie mentale, la dépression, le sport de haut niveau, etc. sont autant de facteurs susceptibles de troubler le bon fonctionnement hormonal de ton corps et de causer des règles peu abondantes voire une aménorrhée. 

Une source génétique

L’hypoménorrhée peut avoir une origine génétique. Elle serait liée à une particularité de la muqueuse de l’utérus.

Ton mode de contraception

La plupart des contraceptifs, la pilule en tête, influent sur la quantité d’œstrogènes : en étant présents en petite quantité dans l’organisme, la muqueuse utérine peut s’en trouver amoindrie, ce qui peut avoir tendance à réduire le flux menstruel et donc provoquer des règles peu abondantes. De plus, il est à noter que bien souvent ces règles sous contraception ne sont pas de vraies menstruations : on appelle ces pertes de sang artificielles des saignements de privation.

Certains traitements

Les règles peu abondantes peuvent aussi trouver leur origine dans la prise de certains médicaments. C’est particulièrement le cas des antiépileptiques et des antipsychotiques.

Quand consulter ?

De manière générale, tout changement brusque et soudain de ton cycle nécessite la consultation de ton gynécologue. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable. Dans le cas d’une oligoménorrhée résultant d’une maladie, l’important sera donc de suivre un traitement adapté pour en soigner la cause. 

Chaque jeune fille et femme est unique, c’est pour cela qu’on ne peut pas faire de généralité : le mieux est d’en parler pour éviter de stresser inutilement ou, à l’inverse, pouvoir traiter ce trouble le plus précocément possible.

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Aménorrhée : quelles sont les causes de l’absence de règles ?

Loop t’accompagne chaque mois durant tes règles mais il est temps de parler de leur éventuelle absence. En effet, il peut arriver que pour une raison ou une autre les règles s’interrompent totalement : c’est ce que l’on appelle l’aménorrhée. 

Quelles sont les causes de cette absence de règles ? Est-ce grave ? À quel moment faut-il consulter ? Il s’agit d’autant de questions que nous allons aborder dans ce billet.

L’aménorrhée, c’est quoi ?

Il faut savoir que l’on distingue deux sortes d’aménorrhées :

  • l’aménorrhée primaire : c’est le fait que les règles ne sont jamais apparues passé l’âge de 16 ans. Si tu es dans cette situation, il est nécessaire de demander l’avis d’un gynécologue pour en trouver la cause. 
  • l’aménorrhée secondaire : il s’agit de l’absence de règles sur une période de plus de 3 mois chez une femme en âge de procréer et ayant déjà eu ses règles. Elle toucherait environ 2 à 5% des femmes réglées (or grossesse, post-partum, ménopause et contraception).

L’aménorrhée secondaire est bien plus répandue et courante que l’aménorrhée primaire ; et pour cause, elle a pour principale origine la grossesse, la lactation, la ménopause et la contraception. C’est pourquoi, selon le type d’aménorrhée concerné, les diagnostics et les prises en charge vont différer : c’est bien normal car chaque femme est unique.

L’origine de ce mot

Le terme “aménorrhée” provient des termes grecs :

  • “a” marque la privation, la négation ; 
  • “mên” pour “mois” ;
  • “rhein” pour le “couler”.

Aménorrhée primaire : comment l’explique-t-on ?

L’aménorrhée primaire chez les jeunes filles peut avoir différentes causes :

  • une malformation de l’utérus, 
  • l’absence congénitale de vagin,
  • l’absence congénitale de la cavité utérine,
  • une imperforation de l’hymen,
  • un retard pubertaire (absence de développement des caractères sexuels secondaires), 
  • une insuffisance ovarienne… 

Afin de comprendre l’origine de cette aménorrhée primaire, le gynécologue doit procéder à un examen clinique approfondi ainsi qu’à d’autres examens complémentaires.

Les causes physiologiques de l’aménorrhée secondaire

Lorsque l’on attend le mot “aménorrhée” on peut avoir peur et s’attendre au pire, or les principaux facteurs de l’arrêt des règles sont normaux. Il s’agit des premières règles, de la grossesse, du post-partum, de l’allaitement et de la ménopause.

Les premières règles

Les premières règles sont le plus souvent très irrégulières et peuvent être marquées par des périodes d’aménorrhée assez fréquentes. C’est normal : ton cycle menstruel se met en place et ton système hormonal est encore immature.

On estime qu’il faut patienter pendant 2 et 3 ans pour que la régularité du cycle menstruel s’installe. En revanche, durant cette période, il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel de la santé si :

  • tu constates une aménorrhée de plus de 6 mois,
  • tu as eu un rapport sexuel non protégé, 
  • tes règles sont très douloureuses,
  • tes règles durant plus de 7 jours pendant au moins trois cycles d’affilée,
  • si elles sont accompagnées de caillots,
  • si tu as des saignements fréquents entre les règles…

La grossesse et ses suites

Être enceinte constitue le premier facteur d’aménorrhée secondaire (même si certaines femme expérimentent “les règles anniversaires” ; comme tu t’en doutes cette absence de règles est normale, elle ne doit donc pas inquiéter. 

De même, à la suite de la grossesse, en particulier si une jeune femme fait le choix d’allaiter, le retour de couches peut mettre davantage de temps à se produire. La prolactine (l’hormone qui favorise la production de lait) a pour conséquence d’inhiber l’ovulation et donc de poursuivre cette période d’aménorrhée secondaire pendant 5 à 6 mois. 

À noter : Bien que l’allaitement soit une méthode de contraception naturelle relativement efficace, elle n’est pas fiable à 100%. N’hésite pas à te rapprocher de ton/ta gynécologue pour en savoir plus à ce sujet.

La ménopause

La ménopause correspond à l’arrêt de l’ovulation et à la disparition des règles chez la femme. Il s’agit d’un phénomène naturel qui survient généralement aux alentours de 45 ans. La pré-ménopause dure en moyenne 2 à 5 ans. Pendant cette période, un peu comme pour les premières règles, le système hormonal fonctionne au ralenti voire de façon anarchique (avec des taux de FSH  et de LH très hauts).

Concrètement, la pré-ménopause se manifeste généralement par des aménorrhées plus ou moins longues, des règles plus abondantes et d’autres symptômes comme les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, de l’humeur, la sécheresse vaginale et les troubles urinaires. On estime qu’une femme est ménopausée quand elle n’a pas eu ses règles depuis au moins un an.

Les causes possibles de l’aménorrhée secondaire

Il faut savoir que plusieurs facteurs sont susceptibles de provoquer un arrêt total des règles. De manière générale, l’absence de règles est le signe que quelque chose ne pas va. C’est pour cela que la prise en charge de ce trouble peut être un long processus, et en tout cas nécessiter un interrogatoire et un examen poussés de la part du praticien. 

Une anomalie des ovaires ou de l’utérus

Certaines pathologies ou dysfonctionnement en lien avec l’utérus et les ovaires sont responsables de l’arrêt des règles :

  • la présence d’adhérences utérines,
  • d’une tumeur utérine,
  • une sténose cicatricielle du col,
  • les suites d’une conisation ou de tout autre chirurgie de l’utérus,
  • une syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Un trouble hormonal

De manière générale, quelle qu’en soit l’origine, de faibles taux de FSH, de LH, et d’œstradiol (une hormone qui appartient à la famille des œstrogènes) associés à l’absence de progestatifs témoignent d’un dysfonctionnement hypophysaire et sont fréquemment responsables d’une aménorrhée.

Focus sur la ménopause précoce

Certaines femmes peuvent être touchées par une ménopause précoce. On estime qu’elle est précoce quand elle survient avant l’âge de 40 ans. Les signes de la ménopause précoce sont les mêmes que la ménopause : taux élevés de FSH, insomnie, troubles de l’humeur, irrégularité du cycle menstruel, règles abondantes, sécheresse vaginale, troubles vasomoteurs (les fameuses bouffées de chaleur, mais aussi palpitations ou transpiration excessive) avec à termes une aménorrhée définitive.

Certaines maladies 

L’aménorrhée secondaire peut aussi être liée à une maladie comme le cancer, la tuberculose ou encore la cirrhose. 

Des causes externes

Certains traitements, le stress, la fatigue, la pratique du sport à haut niveau, les troubles alimentaires (l’anorexie mentale en particulier), une perte de poids importante, etc., sont autant de facteurs pouvant provoquer un arrêt des règles.

Certains contraceptifs

Les méthodes contraceptives, comme la pilule ou le stérilet hormonal, peuvent provoquer une aménorrhée secondaire. Dans ce cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tes règles reviendront à l’arrêt de la contraception (si tes premiers cycles sont irréguliers, ne te fais, là aussi, aucun souci et laisse ton corps revenir à son rythme). 

En revanche si tu as des spottings à répétition, des maux de tête, des douleurs… cela peut signifier que ta contraception ne te convient pas et qu’il est peut-être temps d’en changer.

À quel moment dois-je consulter ?

D’une manière générale, dès qu’un changement de cycle menstruel intervient ou dès que tu te poses des questions, il est préférable de ne pas attendre pour demander l’avis d’un professionnel de santé : un cycle irrégulier, court, ou au contraire long, nécessite une consultation. 

De même si ton cycle menstruel est habituellement régulier et que tu constates un retard, n’attends-pas pour faire un test de grossesse car, comme nous l’avons vu, il s’agit de la première cause d’aménorrhée secondaire. Une fois l’hypothèse d’une grossesse non prévue exclue, attends quelques jours car il est très probable que tes règles surviennent avec un peu de retard. 

Enfin, si tes menstruations ne reviennent toujours pas et/ou que l’absence de règles s’installe dans le temps, il est important de consulter. Le praticien procédera alors à un interrogatoire poussé pour analyser ton mode de vie (contraceptif, activité physique, sommeil, alimentation, etc…), fera une échographie pelvienne et te prescrira un bilan sanguin. Si elle n’est pas traitée, l’aménorrhée peut être néfaste sur la minéralisation osseuse. 

Tu l’auras compris, en raison des multiples causes de l’aménorrhée, il n’existe pas de traitement unique : tout dépendra de son origine.

Un symptôme du SPM et des règles : la fatigue

Chaque mois, c’est la même chose, tu ressens de la fatigue avant tes règles ou pendant celles-ci. Ce manque d’énergie lié aux menstruations est commun à de nombreuses femmes et jeunes filles. C’est pour cette raison que je vais t’expliquer à quoi elle est dûe et quelles sont les solutions pour y remédier ou du moins l’atténuer. 

Comme toujours, chez Loop, nous ne pouvons t’encourager à prendre soin de toi et à écouter les sensations de ton corps : la fatigue liée aux règles ne doit pas t’empêcher de vivre sereinement, aussi si le fait d’avoir tes règles devient un frein à ta vie quotidienne, tu ne dois pas tarder à consulter un gynécologue ou ton médecin traitant :).

La fatigue avant et pendant les règles : les causes

En fait, bien souvent, la fatigue que tu peux ressentir pendant tes règles ou quelques jours avant, ne trouve pas son origine dans un seul facteur mais plutôt dans plusieurs. 

Une manifestation du syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) se caractérise par un ensemble de symptômes survenant quelques semaines ou jours avant les règles : il peut s’agir de maux de tête, de seins douloureux, d’acné, de nausées, de ballonnements, de changements d’humeur, etc… et aussi de fatigue ! Comme nous l’avons déjà vu, les symptômes du syndrome prémenstruel varient d’une femme à une autre : on peut ainsi dire qu’il y a autant de SPM qu’il y a de femmes réglées.

Cette fatigue s’explique donc par nos amies les hormones ; si la période ovulatoire voit une importante augmentation du taux d’hormones, qui a tendance à nous motiver, augmenter notre libido et à nous rendre de bonne humeur, la période qui suit (la phase lutéale) se définit par une chute assez brutale de ce taux. Or, c’est cette nette diminution qui est notamment cause de fatigue.

Un manque de sommeil

Les troubles du sommeil liés aux douleurs menstruelles, à l’augmentation de la température corporelle et plus largement aux changements hormonaux sont fréquents. À ces problématiques, s’ajoute le fait de devoir se lever plus tôt et/ou durant la nuit pour changer de protection hygiénique. Ils peuvent eux aussi expliquer en partie la fatigue pendant les règles que tu peux ressentir.

Une carence en fer

Si tu as des pertes de sang abondantes, tu peux être sujette à une carence en fer. Or, l’une des manifestations de l’anémie est justement la fatigue. À ceci près que cette fatigue n’est pas passagère : elle s’installe durablement dans le temps et est profonde. C’est pourquoi, si tu te sens constamment fatiguée, je ne peux que te conseiller de consulter ton médecin car l’anémie n’est pas anodine et peut avoir des conséquences importantes sur ta santé.

Quelques astuces anti-fatigue

Maintenant que tu connais les causes de cette fatigue menstruelle, je vais te donner quelques conseils pour l’éviter.

Opte pour les culottes Herloop

Le meilleur moyen de lutter contre la fatigue reste de se reposer et de dormir correctement, c’est pour cette raison que nos culottes menstruelles Loop sont idéales ! En effet, elles t’offrent une protection jusqu’à 12h, ce qui veut dire que tu n’as pas besoin de te lever pendant la nuit pour en changer tout en n’ayant pas à craindre les fuites ! Si tu as un flux normal à abondant, privilégie nos modèles ayant le plus fort degré d’absorption. C’est le cas de Sofia qui dispose d’un pouvoir d’absorption équivalent à 4 tampons.

Avoir une activité physique légère

Le cycle menstruel se caractérise par une fluctuation importante des taux hormonaux aussi pour faire en sorte qu’ils soient mieux régulés et pour atténuer les douleurs menstruelles, une activité sportive, même légère, doit être maintenue. J’ai déjà consacré plus d’articles consacrés au sport et aux règles, je ne peux que te recommander de les lire 🙂

>> Le sport pour calmer la douleur !

>> 4 positions de yoga contre les règles douloureuses 

Évite les aliments riches en sucres ou en graisses

Avec la fatigue engendrée par la baisse du taux d’œstrogènes, on a tendance à avoir des fringales et à se tourner vers une alimentation sucrée, riche en gras ou en sel. Or, un excès de sucre ne va pas te donner le regain d’énergie escompté, a contrario : il va provoquer une trop grande sécrétion d’insuline par le pancréas afin de stabiliser le taux de sucre. À la suite de quoi, le taux d’insuline va brusquement redescendre et ton niveau de fatigue va logiquement augmenter de plus bel ! 

Je te conseille donc (encore plus en cette période) de faire attention à ton alimentation en privilégiant une alimentation saine, équilibrée et riche en fer tout en buvant suffisamment d’eau.

Les huiles essentielles reconnues pour lutter contre la fatigue des règles

Tu es adepte des méthodes douces et naturelles ? Dans ce cas, en complément des astuces précédentes, je te conseille l’huile essentielle de menthe. Tu peux l’utiliser pour masser tes tempes ou en diluant une goutte dans une cuillère à café d’huile végétale ou de miel que tu peux prendre matin et soir.

 

Chez Loop, nous faisons tout pour faire en sorte que la période des règles soit une période comme une autre. Aussi nous concevons de super produits et nous sommes constamment à la recherche des meilleures astuces pour mieux vivre les menstruations. Si toi aussi, tu as des conseils à donner, n’hésite pas à commenter ce billet !

Zoom sur la palpation et l’auto-palpation

C’est quoi une palpation ? A quoi ça sert au juste ? Et pourquoi tout le monde en parle, est-ce que c’est si important que ça ?? Qui peut effectuer une palpation mammaire ? Zoom sur la vérification des seins et la méthode d’auto-palpation à travers une interview et une video explicative ! #TakeCareOfYourBoobs

Elise, sage femme et créatrice du compte instagram la.sage.femme, répond à nos question concernant la palpation et l’auto-palpation.

#1 La palpation, qu’est-ce que c’est ?

La palpation des seins est un examen de dépistage pour dépister principalement le cancer du sein, qui c’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. 

#2 Quel professionnel de santé est à même de pratiquer la palpation ? 

On peut se faire palper les seins par différents professionnels de santé. Une sage femme, un médecin gynécologue ou bien son médecin généraliste.

#3 Quand doit-on aller se faire palper les seins ? Est-ce quelque chose qu’il faut faire régulièrement ?

Je préconise aux femmes d’aller se faire palper les seins au moins une fois par an par un professionnel de santé et globalement, une consultation annuelle est recommandée pour réaliser une palpation des seins ainsi qu’un examen gynécologique complet.

#4 Et l’auto-palpation, c’est possible ? Quels sont les signes dont il faut se méfier ?

L’auto-palpation des seins est bien évidemment possible. Je vous conseille de demander à votre professionnel de santé de vous montrer comment réaliser une auto-palpation des seins correcte et quels sont les signes qui doivent vous amener à consulter.

Les signes dont il va falloir se méfier, ça va être une déformation au niveau du sein, une masse que vous percevez, une modification de l’aspect cutané, une rougeur, une peau, un aspect de peau d’orange, un écoulement.

Aussi un bout de seins qui en général est sorti et là qui rentre vers l’intérieur ou qui est retourné (ce qu’on appelle un bout de sein ombiliqué). Ce peut être aussi des ganglions que vous percevez de manière anormale sous les aisselles. 

Ce sont des signes qui doivent vous amener à consulter.

#5 Que faire en cas de doute ?

En cas de doute, il ne faut pas hésiter à aller consulter votre professionnel de santé pour qu’il puisse réaliser une palpation mammaire et vous prescrire, si besoin, un examen complémentaire, c’est à dire une échographie ou bien une mammographie.

#6 Est-ce qu’il y a un moment dans le mois où c’est idéal de le faire ?

 L’idéal, est de s’auto-palper les seins quelques jours après les règles mais pas pendant.

#7 Je pratique l’auto palpation, mais ça me fait mal quand je le fais, est-ce que c’est censé être indolore ? Comment savoir si on le fait bien ?

L’auto palpation des seins ne fait pas mal. Alors, ça peut être désagréable de se faire palper les seins ou de se les auto-palper parce qu’on appuie un petit peu sur la poitrine quand même. Mais ça ne doit pas faire mal. Pour savoir si je réalise correctement ou pas mon auto-examen des seins, je demande lors d’une consultation à mon professionnel de santé de me montrer comment réaliser correctement une palpation mammaire.

Prenez soin de vos seins !

Octobre Rose 2021 : Herloop soutient Rose Up

Depuis plusieurs décennies maintenant, la lutte pour la prévention, l’information et l’amélioration de la vie des personnes atteintes du cancer du sein porte ses fruits. Mais que ce soit avant, pendant et après le cancer du sein, il reste encore beaucoup à faire. Chaque jour, des femmes se battent contre cette maladie qui touche 1 femme sur 12 selon L’Organisation Mondiale de la santé. 

A l’occasion d’Octobre Rose, Herloop est fière de soutenir l’association Rose Up.

Rose Up, un projet culotté pour toutes les femmes atteintes du cancer.

A l’origine de l’association Rose Up, deux femmes, dont l’une qui a connu la maladie, en passant par le choc, la peur, le désarroi, la solitude, la fatigue, le combat, et parfois l’indignation face au manque d’information, aux tabous, au mépris… Céline Lis Raoux et Céline Dupré se lancent dans un “projet éditorial fou” : la création d’un magazine destiné aux femmes atteintes du cancer. Un magazine qui se voudrait féminin et de société. A l’époque personne n’y croyait et pourtant… C’est ainsi qu’en 2011, le premier numéro de Rose voit le jour.

Aujourd’hui Rose c’est 19 magazines de plus de 100 pages, gratuit, qui traitent de toutes les questions allant de “Comment annoncer la maladie à mes enfants ?” jusqu’à “Où trouver un maillot de bain après une ablation? “.

Ce magazine en plus d’être gratuit, (1€ symbolique pour les anciens numéros) est disponible en version digitale via le kiosque virtuel Rose Up.

octibre rose loop et rose up

“Peu à peu s’est fait, à notre corps défendant, une communauté. La communauté des malades qui en ont assez que ce soient les médecins qui parlent à leur place et qu’on détourne le regard quand ils passent dans la rue..”

Céline Lis Raoux, Directrice générale de RoseUp Association  

Herloop soutient Rose Up pour l’Octobre rose

Rose Up accompagne, informe et défend les droits des femmes touchées par le cancer du sein, pendant et après le cancer. 

Ses missions auprès des patientes sont les suivantes :

Informer : par le biais de Rose, un magazine de qualité et gratuit pour répondre aux questions des femmes sans les réduire à leur statut de malades. Rose Up c’est aussi un site internet, une newsletter, des webinaires réguliers et des réseaux sociaux pour être au plus proche des patientes et les sortir de l’isolement

Rose Up a également ouvert 2 maisons “Rose” à Paris et Bordeaux pour créer des espaces conviviaux et de partage pour permettre aux patientes de se ressourcer.

Accompagner : par le biais du Prix Rose Up de l’Entrepreneure, Rose Up offre une dotation aux gagnantes pour les aider à lancer leur projet professionnel de cœur. L’association est également présente auprès des patientes via son programme Rose Coaching Emploi, pour favoriser le retour des femmes à la vie professionnelle.

Défendre les droits des patientes : Rose Up est reconnue comme association de patientes agréée par le Ministère de la Santé et est très active pour le droit à l’oubli qui permet aux personnes atteintes de cancer de ne plus – après un certain délai – se voir imposer des surprimes de la part de leur assureur en raison de leur maladie. Enfin, l’association émet de nombreuses pétitions pour faire bouger les lignes et mobiliser l’opinion publique pour la lutte contre le cancer du sein.

En ce mois de prévention contre le dépistage du cancer du seins et grâce à toutes vos commandes Herloop a pu reverser un don de 4000 € à l’association Rose Up !

octobre rose Loop Rose Up magasine

Un don c’est bien mais il servira à quoi exactement ?

“Continuez, vous nous maintenez en vie pas en survie”

Lectrice de Rose-Up magazine. 

Ce don a permis à Rose Up d’offrir son magazine à 1600 patientes, et de soutenir au quotidien l’ensemble de leurs actions auprès des femmes atteintes du cancer. #SoProud

Zoom sur la prévention pendant l’Octobre Rose 

chiffres cancer du sein 2021

Quelques chiffres 

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France. Il représente la première cause de décès par cancer chez la femme. 

En 2020, 2.3 millions de femmes ont été dépistées du cancer du sein en France. 

Environ 5% de ces femmes ont moins de 35 ans. Grâce aujourd’hui aux avancées médicales et aux dépistages, le taux de survie à 5 ans s’élève à 90%. Un résultat qui s’explique par un dépistage précoce suivi d’un traitement efficace. 

Le dépistage : une phase décisive

Tu l’auras compris, le dépistage précoce est une phase décisive dans le traitement du cancer du sein.

Voici quelques bonnes habitudes et gestes utiles à adopter dès l’âge de 25 ans ! #TakecareOfYourBoobs

#1 Premier examen des seins dès 25 ans 

25 ans, c’est l’âge auquel il est recommandé d’effectuer un examen clinique des seins par un professionnel de santé. Tu peux prendre rendez-vous chez un gynécologue, chez ton médecin traitant ou une sage femme. C’est un contrôle effectué par palpation qui est très rapide et sans douleur. 

La palpation est un geste préventif qui peut sauver des vies. 

Elle est à effectuer une fois par an au moins dès l’âge de 25 ans. Et ça tombe bien car il est recommandé de faire un petit check-up gynécologique tous les ans ^^

Psst ! Tu n’es jamais allée chez le gynécologue ? Pas de panique 😉 on t’explique dans cet article comment se déroulera ton premier rendez-vous gynéco.

#2 Connaître ses antécédents familiaux

Dès ton premier rendez-vous gynécologique, il te sera demandé si tu as des antécédents familiaux. N’hésite donc pas à poser des questions à tes proches pour savoir s’il y a eu des cas de cancer du sein, des ovaires ou de l’utérus dans ta famille. 

Ce sont des informations précieuses pour les professionnels de santé qui pourront ainsi déterminer si oui ou non il est nécessaire d’effectuer un suivi plus régulier. Il existe même aujourd’hui des techniques pour déceler les gènes de prédisposition au cancer du sein. 

Il ne faut pas paniquer pour autant, ce n’est pas parce qu’il y a eu un cancer du sein dans ta famille que tu vas forcément être touchée.  

#3 L’auto-palpation : pour déceler la moindre anomalie

Même si tu fais vérifier ta poitrine chez le gynécologue une fois par an, il est important aussi d’apprendre toi-même à déceler d’éventuelles anomalies. Ainsi, l’auto palpation te permettra de détecter une éventuelle grosseur maligne mais AUSSI les grosseurs bénignes comme par exemple les kystes, les ganglions… 

En bref, l’auto-palpation est super utile ! Tellement utile que dans les pays scandinaves, les jeunes femmes sont formées à l’auto-palpation avant la puberté.

Zoom sur l’auto-palpation

Ce qu’il faut savoir avant de débuter son auto-palpation :

mode d'emploi auto palpation
  • L’auto-palpation doit se faire 1 fois par mois ;
  • Elle ne doit pas s’effectuer une semaine avant les règles et pendant les règles car les seins peuvent avoir une taille et une apparence différentes ;
  • Elle doit s’effectuer au même moment chaque mois ;

Les seins sont composés de plusieurs lobes (15 à 20) qui entourent le mamelon. On appelle ça la glande mammaire. Sous ces glandes, on retrouve la graisse qui donne sa forme et son volume au sein. Il est donc normal de sentir les glandes un peu comme des “boules” de façon homogènes dans tout le sein ^^ 

Qu’est ce qu’on cherche ?

Voici les anomalies qui peuvent t’amener à consulter ton gynécologue : 

  • une grosseur dure et fixe ;
  • une douleur ;
  • une asymétrie progressive ;
  • un changement de forme ;
  • une rétractation de la peau ;
  • un changement de texture ;
  • un écoulement du mamelon ;

Bien sûr, tu peux avoir naturellement une poitrine asymétrique, des vergetures ou des tâches… dans cette situation, ce ne sont pas des éléments à prendre en compte tant qu’ils n’évoluent pas 😉 Mais au moindre doute, parle-en à ton médecin.

c'est quoi auto palpation

Avec les 3 doigts bien à plat, parcours la zone de tes seins et de tes aisselles fermement, attentivement et complètement. Tu peux le faire sous la douche, avec l’eau et le savon, c’est parfois plus simple pour déplacer ses doigts sur les différentes zones du sein.

  1. Commence par la zone sous les aisselles pour vérifier qu’il n’y a aucune grosseur.
  2. Parcours ensuite ton sein de bas en haut et vice versa.
  3. Parcours ton sein avec des mouvements circulaires.
  4. Termine par presser doucement ton téton afin de vérifier qu’il n’y a pas d’écoulement.
symptomes cancer du sein auto palpation

Signale à ton médecin ou gynécologue toute douleur, changement de forme, de texture, ou toute grosseur sur le sein ou sous les aisselles.

Rdv tout ce mois d’Octobre sur Instagram

Durant tout le mois, on te donne rendez-vous sur notre Instagram pour faire le plein d’infos, de conseils, de témoignages et de marques engagées sur le sujet 🙂

Le cycle menstruel : les règles longues

Des règles longues, c’est quoi au juste ? Pourquoi certaines femmes ont un flux menstruel abondant qui dure des jours et des jours ? Est-ce normal ? Existe-il des solutions pour raccourcir ses règles ? Voici un nouveau billet qui va sûrement t’aider à y voir plus clair. 

Comme toujours, nous allons commencer par analyser le sujet pour en comprendre les causes puis nous essayerons de trouver des astuces pour te permettre à mieux vivre tes menstruations 🙂

À partir de quand parle-t-on de règles longues ?

Les règles sont considérées comme normales lorsqu’elles durent entre 3 et 6 jours et que la quantité de sang perdue est inférieure à 40 ml. De ce fait, des règles longues sont des règles qui durent une semaine ou plus. Généralement, il s’agit aussi de règles douloureuses et abondantes. Lorsque les règles sont trop abondantes (voire hémorragiques) et/ou si leur durée excède plus de 7 jours, on parle de “ménorragies”.

Quelles en sont les causes ?

Une période de règles anormalement longue peut trouver son origine de différentes façons.

Les cycles menstruels irréguliers au moment de la puberté et de la préménopause

Au moment des premières règles et quelques mois avant la ménopause, les taux d’hormones fluctuent beaucoup dans le corps, ce qui entraîne des déséquilibres et donc des cycles irréguliers, des règles abondantes ou longues. Ceci est d’autant plus vrai, qu’il est fréquent durant l’adolescence et à la préménopause d’avoir des cycles sans ovulation : l’absence d’ovulation engendre une croissance trop longue de l’endomètre qui cause des règles automatiquement plus denses et durables. 

C’est pour cela que si tu es à cette période de ta vie, il n’est pas anormal d’avoir des règles longues de temps en temps. Pour autant, cette situation ne doit pas s’installer, aussi il est important de consulter ton gynécologue pour connaître son avis et, le cas échéant, qu’il te prescrive un traitement adapté.

Certains contraceptifs

Si la plupart des pilules contraceptives ont tendance à diminuer le flux menstruel, d’autres contraceptions peuvent l’augmenter. C’est le cas notamment du stérilet en cuivre. Aussi si tes règles longues sont apparues après la pose de celui-ci, il y a fort à parier qu’il en soit la cause. Patiente un peu mais si les choses ne rentrent pas dans l’ordre, il faudra demander l’avis d’un spécialiste.

La prise de certains médicaments

Certains médicaments peuvent fluidifier le sang, provoquant ainsi des règles longues et abondantes (c’est le cas notamment de l’aspirine, des anticoagulants ou de certains antidépresseurs).

Une pathologie sous-jacente

Des règles longues peuvent cacher un trouble hormonal, auquel cas un traitement adéquat devrait aider à réguler les cycles. 

Dans certains cas, ce type de règles peut être la manifestation d’une endométriose, de la présence d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), d’une chlamydiose ou d’un fibrome utérin. Plus rarement, ce type de règles peut être le signe d’un trouble plus grave comme une leucémie. Enfin, si le saignement survient après un retard de règles de plus de 15 jours, il peut être le signe d’une fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine.

Quelles peuvent en être les conséquences ?

Les personnes réglées sont davantage susceptibles de développer une anémie due à une carence en fer. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’elles ont des saignements longs et abondants : en expulsant l’endomètre sur une plus longue période, ton corps n’a pas le temps de reconstituer son stock de fer. Notre conseil ? N’attends-pas d’avoir les symptômes d’une anémie pour consulter un médecin.

Quand consulter ?

Avoir des règles présentes pendant plus de 7 jours n’est pas normal, c’est pour cela qu’il est important de ne pas attendre pour demander l’avis d’un spécialiste. Lui seul pourra établir un diagnostic fiable expliquant ces règles longues et prescrire un traitement adapté.

Il faut aussi consulter si les pertes de sang sont accompagnées de fortes douleurs abdominales (les crampes de l’utérus doivent être supportables), qui plus est de fièvre.

Quelques petites astuces 

Il n’y a pas de recette miracle pour diminuer des règles longues mais certains petits trucs peuvent réduire la durée du saignement comme faire du sport ou faire l’amour ;). Si tu veux en savoir plus à ce sujet, n’hésite pas à jeter un oeil sur notre article “Comment avoir des règles plus courtes ?”.

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

Les règles, prise de poids et rétention d’eau

Chez Herloop, on veut dédramatiser les règles et tous les petits tracas qui vont avec ! Et parmi eux, la prise de poids associée à la survenue des menstruations. À quoi est-elle due ? Existe-il des solutions pour limiter cette prise de poids ? C’est tout ce que nous allons voir aujourd’hui !

Le responsable : le syndrome prémenstruel

Tu as sans doute remarqué que quelques jours avant l’arrivée de tes règles, tu as tendance à te sentir ballonné.e, gonflé.e ou plus lourd.e ? Rassure-toi, ce n’est pas dans ta tête puisque cette prise de poids avant les règles s’explique par le SPM ! 

Eh oui ! Encore lui ! Le fameux syndrome prémenstruel nous joue encore des tours. On a déjà vu qu’il pouvait provoquer de nombreux symptômes comme des maux de tête ou des seins douloureux, le voilà désormais responsable de l’augmentation de ton poids ! Comme toujours, c’est le chamboulement hormonal que le corps subit quelques jours avant la survenue des règles qui est responsable de cette impression de lourdeur.

Rassure-toi cependant, cette prise de poids est normale et n’est ni une fatalité ni permanente ! Elle se produit pendant la phase lutéale puis les choses reviennent à la normale au moment des règles (c’est-à-dire quand un nouveau cycle menstruel commence). C’est pour cette raison que l’on pourrait plutôt parler de variation de poids.

Prise de poids et règles : plusieurs facteurs mis en cause

La prise de poids survenant avant les règles s’explique de plusieurs façons. 

Une augmentation de la rétention d’eau

La variation des hormones (en l’occurrence le déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone) qui survient à ce moment du cycle menstruel est susceptible d’entraîner davantage de rétention d’eau (dans ce cas ce sont les œstrogènes qui sont incriminés).

Cette accumulation d’eau est notamment perceptible au niveau des jambes et des seins. Voilà pourquoi quelques jours avant les règles, tu peux te sentir un peu lourd.e et avoir un ventre plus rebondi. Bref, si tu as l’impression d’être plus serré.e dans tes vêtements, ce n’est pas dans ta tête !

Un plus grand appétit et un attrait pour les aliments sucrés, salés et gras

Tu l’auras probablement constaté, à quelques jours ou semaines de l’arrivée des menstruations, tu peux avoir des fringales. Or, souvent celles-ci se traduisent par un appétit plus important et une attirance accrue vers une alimentation plus riche et calorique. Cette manifestation typique du syndrome prémenstruel a deux incidences : non seulement elle concourt à une prise de poids mais en plus ce type d’aliment participe davantage de la rétention d’eau (arf, le cercle vicieux…).

La constipation

À cela peuvent s’ajouter des ballonnements et de la constipation car la progestérone a pour effet secondaire de ralentir le transit intestinal. Or, comme tu vas moins à la selle durant cette période, cela justifie encore plus la prise de poids avant les règles. Et c’est aussi pour cette raison qu’au moment des règles, certaines personnes peuvent avoir de la diarrhée (avec la chute du taux de progestérone, le transit intestinal reprend normalement voire s’accélère).

Moins d’activités physiques

Enfin, le dernier élément qui entre en ligne de compte est la baisse de l’activité physique et sportive. Comme tu te sens raplapla, tu as automatiquement moins envie de bouger, ce qui une nouvelle fois amplifie le lien entre prise de poids et règles

Pourtant, l’activité physique, même légère et douce, est un excellent moyen de mieux vivre cette période du mois. Tu veux en savoir plus sur ce sujet ? Ça tombe bien, j’ai déjà consacré un article au sport et aux règles 🙂

Les astuces Herloop pour limiter la prise de poids avant les règles

La prise de poids avant les règles n’est pas une fatalité ! Des habitudes simples à mettre en place peuvent t’aider à avoir rapidement des résultats et limiter ce trouble comme le fait de manger équilibré (et éviter les préparations alimentaires salées et sucrées durant cette période), de faire un peu de sport ou boire un peu moins d’eau et plus de thé vert.

D’autres astuces comme l’homéopathie et la phytothérapie ont fait leur preuve. Rappelle-toi, on te parlait du gattilier : cette plante est reconnue pour ses vertus régulatrices du cycle menstruel féminin. Pour en savoir plus sur les remèdes pour soulager les douleurs des règles et le SPM, n’hésite-pas à découvrir les billets : “Les plantes contre les règles douloureuses” et “Pourquoi j’ai mal avant les règles ?”. 

Comme tu le vois, la rétention d’eau et la prise de poids associées aux règles sont un phénomène naturel et normal. Bien que tout le monde ne soit pas touché par cette manifestation du SPM, cela ne veut pas dire qu’elle doit être niée. 

On ne te le dira jamais assez, avoir ses règles ne doit pas être une source de honte, de gêne ou de souffrance, aussi si malgré mes conseils, tu n’es pas soulagé.e, tu ne dois pas attendre pour consulter un gynécologue.

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Pourquoi anémies, carences en fer et règles peuvent-elles être liées ?

4 à 8 femmes sur 100 seraient touchées par une anémie (cette pathologie est la plupart du temps causée par une carence en fer). Et si je t’en parle c’est parce que, chez la femme, elle est souvent provoquée par les menstruations. 

C’est pour cela qu’aujourd’hui je vais t’expliquer pour quelles raisons l’anémie et les règles sont liées mais aussi te donner quelques astuces pour en limiter les risques.

L’anémie : c’est quoi ?

On croit souvent à tort que l’anémie est synonyme de carence en fer. Ce n’est pas forcément vrai : en réalité l’anémie est le nom que l’on donne à un trop faible dosage de l’hémoglobine dans le sang. L’hémoglobine joue un rôle important dans ton corps puisque c’est la partie des globules rouges qui permet de transporter l’oxygène. 

L’anémie résulte le plus souvent d’un manque de fer (c’est ce qu’on appelle l’anémie ferriprive) mais elle peut aussi être provoquée par :

  • une carence en vitamine B12, 
  • une carence en acide folique (vitamine B9), 
  • un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse (anémie aplasique), 
  • une maladie inflammatoire chronique qui perturbe la production de globules rouges (anémie hémolytique), 
  • un déficit en érythropoïétine,
  • une destruction des globules rouges,
  • une hémorragie.

Pourquoi les femmes sont-elles davantage touchées que les hommes ?

Quotidiennement, un homme doit absorber 1g de fer et une femme deux ! Comment explique-t-on cette différence ?

Le fer est un élément uniquement présent dans la nourriture, aussi son apport dépend uniquement de ton régime alimentaire. Le problème est que le corps l’absorbe mal : on estime que sur 10 à 15 mg de fer ingéré, le corps n’en retient que 5% !

À cette mauvaise absorption naturelle du fer par le corps s’ajoute un autre facteur : la carence en fer peut également provenir de pertes de sang importantes ou répétées, car en perdant du sang on élimine des globules rouges et donc du fer de l’organisme. 

Tu me vois venir ? En ayant leurs règles tous les mois, les femmes en âge de procréer sont plus susceptibles d’être carencées en fer (ceci est d’autant plus vrai si elles ont en plus des règles abondantes). Sache que le taux normal d’hémoglobine chez la femme adulte est de 12g /dl.

Reconnaître les symptômes d’une anémie

Selon la gravité de l’anémie, ses symptômes diffèrent. En cas d’anémie légère, il n’y a peu voire pas de symptômes. Ce phénomène est particulièrement fréquent dans le cas d’une anémie lente car ton corps a le temps de s’y habituer.

Une anémie avérée se reconnaît à la présence de l’un ou plusieurs des manifestations suivantes :

  • maux de tête,
  • pâleur (notamment au niveau des ongles, des lèvres et à l’intérieur des paupières),
  • palpitations,
  • essoufflement après l’effort y compris au repos,
  • perte de cheveux,
  • fatigue persistante,
  • étourdissements, faiblesses ou vertiges, sensation de tête qui tourne,
  • baisse de la libido,
  • épuisement psychologique,
  • épuisement émotionnel,
  • diminution de l’immunité,
  • manque de motivation.

Dans les cas les plus importants et/ou si elle dure longtemps, une anémie peut conduire à des troubles cardiaques ou pulmonaires. Il est donc important de ne pas négliger cet aspect et de procéder régulièrement à des prises de sang pour s’assurer que tu vas bien et que tu ne souffres pas de cette maladie chronique.

Établir le diagnostic

Une visite régulière chez ton gynécologue ou ton médecin est impérative pour vérifier que tu es en bonne santé ! De toute façon, Loop te conseille de ne pas attendre les premiers signes d’une anémie pour consulter 🙂

Anémie et règles : la cause

L’anémie est donc plus souvent provoquée par un manque de fer dans ton corps, tout simplement parce qu’il n’en n’absorbe pas suffisamment. C’est pour cela qu’une alimentation riche et variée est nécessaire pour garantir une absorption en fer optimale. Néanmoins, les êtres humains ne sont égaux en la matière, et les femmes en âge de procréer sont plus susceptibles de souffrir d’anémie.

Une femme qui a des règles “normales” a des pertes de sang pendant 2 à 7 jours et celles-ci doivent être comprise entre 35 et 40 ml (cette quantité de sang équivaut à 6 à 9 cuillères de café). Si les pertes de sang dépassent les 40 ml et/ou sont longues, on estime qu’elles sont abondantes voire hémorragiques (c’est ton cas si tu perds plus de 80 ml de sang par cycle). On parle alors de ménorragie. 

Chez Loop, on ne te le dira jamais suffisamment assez : avoir ses règles ne doit pas être cause de douleurs et de fatigue. Si tu as des règles douloureuses et/ou abondantes, tu dois demander l’avis d’un médecin ou d’un gynécologue afin qu’il te prescrive un traitement adapté pour régulariser ton cycle menstruel d’autant plus qu’un flux trop abondant peut résulter d’une maladie sous-jacente (tumeurs bénignes, endométriose, problème de la coagulation sanguine…). 

Quelques autres facteurs de risques chez la femme

En plus des règles douloureuses, d’autres éléments sont susceptibles de favoriser la survenue d’une anémie chez la femme. Par exemple, si tu as fait le choix d’un DIU en cuivre car cette contraception augmente généralement les saignements menstruels. 

Les femmes en fin de grossesse et en post-partum (notamment si tu allaites) doivent aussi surveiller attentivement leur taux de fer. En étant enceinte, le taux de fer chez la femme est éprouvé, car le fœtus a besoin de beaucoup de fer pour bien grandir et, en plus, le placenta augmente le volume sanguin.

Nos astuces pour éviter une carence en fer durant les règles

Favorise les aliments riches en fer

Pour pallier une carence en fer, il n’y a pas de secret : il faut absolument avoir une alimentation saine et variée.

On distingue deux types de fer : 

  • le fer héminique (que le corps assimile bien) qui provient d’aliments d’origine animale comme la viande, les abats, les poissons ou la volaille.
  • le fer non-héminique (le corps a plus du mal à absorber) : œufs, céréales, fruits, légumes….

Quelques conseils supplémentaires

Je t’ai déjà dit que le fer était difficilement assimilable, or il ne pourra jamais l’être si tu es carencée en vitamine C. C’est pourquoi que tu dois aussi privilégier des aliments riches en vitamine C comme le persil, le chou frisé, le brocoli, le citron, le cassin ou la goyave. De même, fais aussi attention à ton apport en vitamines B9 et B12.

Enfin, limite ta consommation en thé, notamment au moment des repas, car les tanins qu’il contient empêche la bonne fixation du fer dans ton corps.

Faire une cure de fer

Si l’anémie est avérée, ton médecin te prescrira certainement une cure de fer sous la forme de gélules ou d’ampoules. Bien que ce traitement soit particulièrement efficace, il a comme effet secondaire de provoquer des troubles digestifs

Prendre ou changer de contraception

Si tes règles sont vraiment abondantes, il faut faire en sorte qu’elles le soient moins. Pour cela tu peux prendre un traitement hormonal ou changer de contraception.

Tout savoir sur les règles et saignements avec la pilule en continu

Avec nos culottes menstruelles, chez Herloop on fait tout pour que vous ayez vos règles dans les meilleures conditions, car on sait que pour la plupart d’entre nous, avoir ses règles n’est pas forcément une partie de plaisir. C’est d’ailleurs pour cela que certaines femmes choisissent de prendre la pilule en continu comme mode de contraception, car elle est censée supprimer les menstruations. Pour autant, à certains moments de petits saignements peuvent tout de même survenir. 

Sont-ils normaux ou non ? À quel moment s’inquiéter ? Est-il dangereux de ne plus avoir de règles à cause d’une contraception ? Herloop vous aide à démêler le faux du vrai concernant les saignements avec la pilule en continu.

Un préambule nécessaire : de quel type de pilule contraceptive parle-t-on ?

Dans notre article consacré aux différents modes de contraception, on vous a présenté les deux familles de pilules contraceptives (et leurs sous-familles) : les pilules combinées (ou œstroprogestatives) et les pilules progestatives.

Les pilules combinées 

La pilule combinée contient des œstrogènes et de la progestérone (dont les proportions peuvent varier selon les marques et/ou sur une même plaquette). Elle bloque l’ovulation et se présente sous deux schémas de prise différents :

  • les plaquettes de 21 comprimés : vous prennez un comprimé par jour pendant 21 jours (21 comprimés agissants) puis rien pendant 7 jours (les règles arrivent durant cette semaine d’arrêt). Le 8e jour, vous pouvez commencer une nouvelle plaquette et ainsi de suite.
  • les plaquettes de 28 comprimés : il s’agit bien dans ce cas d’une pilule en continu car vous devez la prendre sans interruption. Dans ce cas, la plaquettes contient des comprimés agissants (avec des hormones) et d’autres non actifs (sans hormones, le plus souvent reconnaissables car de couleur différente). Selon les pilules, la plaquette peut contenir : 21 comprimés actifs et 7 placebos ou 24 comprimés actifs et 4 comprimés non actifs. Les règles arrivent durant la prise des comprimés inactifs.

Les pilules progestatives 

Les comprimés composant la plaquette ne contiennent que de la progestérone de synthèse (la pilule ne bloque pas toujours l’ovulation). Cette pilule se prend sur une durée de 28 jours sans interruption (dès qu’une plaquette est terminée, il convient d’en commencer une nouvelle dès le lendemain) : il s’agit de la seule pilule en continu à proprement parler car tous les comprimés de la plaquette contiennent des hormones. Elle est censée supprimer les saignements des règles mais celles-ci peuvent tout de même apparaître à intervalles irréguliers (on parle d’ailleurs souvent de spottings car ces saignements sont généralement peu abondants). 

Cas particulier :

Ce schéma doit être nuancé car d’autres contraceptifs progestatifs sont depuis apparus sur le marché et contiennent eux aussi des placebos en fin de plaquette afin de favoriser la survenue des menstruations résultant de la privation hormonale. Le but étant justement de diminuer le nombre de jours de saignements imprévus et d’améliorer le confort des femmes et jeunes femmes qui les utilisent.

Prendre la pilule en continu : comment faire ?

Quel que soit la pilule prescrite, il est possible de la prendre en continu afin d’éviter la survenue des règles :

  • dans le cas des pilules combinées à 21 comprimés, il suffit de ne pas observer les 7 jours d’arrêt et d’enchaîner dès le lendemain une nouvelle plaquette.
  • dans le cas des pilules à 28 comprimés, tu peux commencer une nouvelle plaquette dès que tu as terminé les comprimés actifs (tu jettes alors les comprimés placebo).

Est-ce dangereux de ne pas avoir ses règles à cause de la pilule ?

Non ! Au contraire, c’est plutôt logique car les “règles” sous pilule dont nous parlons depuis tout à l’heure sont purement artificielles. Elles ne résultent pas d’un vrai cycle menstruel, mais uniquement de la chute hormonale survenant dans le corps à la suite de l’arrêt des comprimés activés. En d’autres termes, elles n’ont aucun intérêt, si ce n’est celui de rassurer les utilisatrices sur l’absence d’une grossesse non désirée :). 

C’est pour cela que de nombreuses femmes décident d’enchaîner deux plaquettes sans pause ou d’opter pour la pilule progestative. Elles peuvent le faire pour leur confort ou tout simplement pour ne pas oublier de commencer une nouvelle plaquette (cette sorte d’oubli arrive fréquemment après 7 jours d’arrêt :p).

Quid des spottings sous pilule ?

Le spotting est le nom que l’on donne aux petits saignements qui peuvent apparaître en dehors de la période des règles. Il survient généralement à cause de l’action hormonale du contraceptif que tu peux prendre.

Les saignements sous pilule progestative

Les petits saignements sous pilule progestative en continu semblent être les plus fréquents car elles sont minidosées. On les rencontre la plupart du temps dans les trois premiers mois de prise de la contraception. S’ils se répètent fréquemment, a priori pas d’inquiétude à avoir sur la santé ni sur l’efficacité de la pilule. 

Néanmoins, comme ces spottings répétés peuvent être désagréables et gênants à vivre au quotidien, il ne faut pas hésiter à en parler à votre médecin ou gynécologue. Il pourra sûrement vous prescrire une autre contraception, plus en accord avec votre organisme.

Les spottings causés par les autres pilules prises en continu 

Si vous avez tendance à enchaîner les plaquettes sans pause, il se peut qu’au bout de quelques mois, vous remarquiez l’apparition d’épisodes de spotting. Pas d’inquiétude à avoir ! Pour remédier à cette situation, il est conseillé de respecter, selon le type de contraception, les 7 jours de pause ou la prise des placebos, tous les 3 à 4 mois.

Les saignements sous pilule en continu dû à un oubli

Comme expliqué précédemment, les saignements sous pilule sont la plupart du temps causés par un changement des taux d’hormones dans l’organisme, aussi si vous oubliez un comprimé, il se peut que vous constatiez des pertes de sang dans les jours qui suivent.

Prennez le plus rapidement possible le comprimé du jour (même si vous devez prendre deux comprimés dans la même journée) ; généralement si le retard est supérieur à 12 heures, il est convient d’utiliser un autre moyen de contraception (préservatif) pour éviter tout risque de grossesse non désirée. Dans tous les cas référez vous à la notice de votre contraception ou demandez l’avis d’un professionnel de santé.

Saignements sous pilule en continu : quand dois-je consulter ?

Il est nécessaire de demander l’avis d’un médecin et/ou gynécologue si :

  • les saignements sous pilule en continu sont fréquents,
  • les pertes de sang sont continues et/ou abondantes, 
  • les saignements sont accompagnés de douleur. 

Cela signifie que le dosage de cette pilule ne vous convient pas, qui plus est, saigner de manière chronique peut entraîner une anémie. Néanmoins, il est déconseillé d’arrêter la pilule sans en parler au préalable avec votre médecin pour éviter une grossesse non désirée. 

Herloop vous accompagne aussi avec la pilule en continu

Et oui, nos culottes menstruelles ne sont pas uniquement là pour vous durant les règles ! Vous pouvez aussi les utiliser durant les spottings, particulièrement nos modèles pour flux légers comme le sont le string London ou la culotte Paris.

Les plantes contre les règles douloureuses : tes alliées de tous les jours

Dans le blog de Herloop on évoque souvent le thème des règles douloureuses et des moyens disponibles pour les soulager. Et pour cause, on estime qu’environ 50% des femmes ont des règles douloureuses, et 10% d’entre elles sont incommodées au point de devoir modifier leurs activités quotidiennes.

On avait énuméré quelques astuces pour soulager les douleurs de règles comme la bouillotte, le sport, les massages…et l’une d’entre elle était notamment les plantes. En effet, les plantes on des vertus reconnues pour atténuer les douleurs liées aux règles. On vous propose aujourd’hui tout un billet consacré à ce sujet. 

Phytothérapie et menstruations : la solution miracle ?

Chez Herloop nous essayons de faire en sorte que toutes les femmes puissent vivre leurs règles sereinement, c’est pour cela que nous favorisons les méthodes naturelles comme le sport, le repos, une alimentation équilibrée et un mode de vie, etc… 

Évidemment une simple tisane ne suffira pas contre des règles extrêmement douloureuses, ici l’idée c’est surtout de donner quelques conseils pour atténuer les douleurs. Gardez en tête qu’il n’est pas normal d’avoir des dysménorrhées handicapantes : si elles ne sont pas soulagées par un antalgique disponible en vente libre en pharmacie (type paracétamol ou ibuprofène), il convient de consulter son médecin ou ton gynécologue pour trouver un traitement adapté ; d’autant plus que des règles douloureuses peuvent être la manifestation d’une pathologie sous-jacente.

Quoi qu’il en soit, les plantes médicinales peuvent apporter un vrai confort. Attention toutefois à ne pas jouer au maître de potions en herbe en mélangeant tout et n’importe quoi et/ou en surdosant les principes actifs. Comme tout remède, même les plus doux et naturels, il existe des contre-indications et une posologie à respecter, or les tisanes et les huiles essentielles ne font pas exception à la règle.

Où trouve-t-on ces remèdes naturels ?

La plupart de ces plantes sont disponibles en grande surface ou en pharmacie mais on conseille toutefois de préférer un magasin bio, et encore mieux, un herboriste. Ce spécialiste des plantes médicinales pourra vous conseiller les végétaux et posologies adaptés à vos besoins. Il pourra même réaliser lui-même un mélange de plusieurs de ces plantes pour proposer une tisane contre les règles douloureuses sur mesure.

Plantes et règles douloureuses : les choisir en fonction de tes besoins

Lorsque l’on parle des troubles liés aux règles, on sait qu’ils peuvent être multiples car ils diffèrent d’une femme à une autre.

Pour lutter contre les douleurs spasmodiques

La sauge

En réalité, deux variétés de sauge peuvent aider en cas de douleurs au ventre. Il s’agit de la sauge officinale (salvia officinalis) et de la sauge sclarée (salvia sclarea). Pourquoi ? Car elles présentent des caractéristiques similaires à celles des oestrogènes (grâce aux phyto-œstrogènes) et sont de puissants anti-inflammatoires. C’est pourquoi, elles sont recommandées au moment de la puberté et de la ménopause (à des périodes où les taux hormonaux fluctuent beaucoup).

Sachez toutefois que la sauge est contre-indiquée en cas d’hyperœstrogénie ou de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, cancer de l’utérus). C’est pour cette raison que l’on déconseille d’utiliser cette plante sur une longue période sans avis médical préalable.

L’achillée millefeuille

L’achillée millefeuille contient des flavonoïdes et de l’azulène, deux composants reconnus pour leurs propriétés antispasmodiques, anti-inflammatoires et relaxantes. Les flavonoïdes pourraient avoir une action bloquante sur l’une des étapes conduisant à la production des œstrogènes, ce qui jouerait un rôle important dans le soulagement des douleurs liées aux règles. L’achillée millefeuille est réputée pour soulager les crampes (notamment celles de l’utérus) et les maux de ventre.

Les feuilles de framboisier

Les feuilles de framboisier contiennent de la frangine et des flavonoïdes qui sont réputés pour leur propriétés antispasmodique et tonique (la frangine stimule les muscles utérins et permet de lutter contre ses contractions au moment des règles). Les feuilles de framboisier sont donc idéales pour combattre les crampes et les spasmes dus à la contraction de l’utérus pendant les règles. Pour plus d’efficacité, il est possible de commencer par des tisanes quelques jours avant la survenue des règles.

Le fenouil

L’huile essentielle et les graines de fenouil sont souvent recommandées dans le cas de règles douloureuses. Le fenouil contient de la fenchone : c’est grâce à elle que cette plante serait particulièrement efficace pour combattre les spasmes douloureux au cours des règles. En revanche, afin de prévenir des effets toxiques de certaines substances contenues dans cette plante, il est recommandé de ne pas prendre plus de 7 g de fruits séchés par jour et de ne pas poursuivre le traitement plus de deux semaines d’affilée.

La valériane

La valériane (aussi surnommée “herbe à chats”) en plus de ses propriétés antispasmodiques, apaise. Elle se consomme en tisane le soir, pour aider à mieux dormir. Pour être efficace, il est conseillé de prendre un peu de valériane sur plusieurs semaines.

Pour soulager les céphalées

En cas de maux de tête en lien avec les règles, on conseille aussi le gingembre. En plus d’être un excellent inflammatoire, il soigne les migraines. Selon les goûts, on peut le consommer haché et mélangé dans un verre d’eau mais aussi sous la forme d’une tisane en faisant infuser un peu de gingembre frais dans une tasse d’eau très chaude (avec un peu de sucre ou de miel si besoin). La valériane fonctionne aussi très bien contre cette algie.

Pour calmer le stress et l’irritabilité

En plus de ses propriétés antispasmodiques, la mélisse est top pour apaiser et réguler ton organisme : elle agit comme un stimulant et un anxiolytique. 

Comment soulager les règles douloureuses avec une tisane ?

La plupart des infusions à base de plantes médicinales se préparent de la même façon :

  1. Compte une à deux cuillères à café pour une tasse.
  2. Laisse infuser dans de l’eau très chaude pendant une dizaine de minutes.
  3. Tu peux ensuite en consommer jusqu’à trois fois par jour.

Et le thé ?

Certains thés sont eux aussi efficaces pour soulager les dysménorrhées. C’est le cas notamment du thé vert qui contribuerait à réduire la rétention d’eau en faisant aller aux toilettes plus fréquemment. Vous pouvez aussi opter pour le thé au gingembre ; certes il sera moins efficace qu’une tisane de gingembre frais mais pourra être un petit plus pour agrémenter le quotidien. Attention toutefois à ne pas abuser du thé car il n’est pas tellement recommandé en période de règles.

Les huiles essentielles pour soulager les douleurs menstruelles

Après les tisanes contre les règles douloureuses, place aux huiles essentielles (bien que certaines plantes dont nous allons te parler peuvent elles aussi être infusées). 

  • Dans le cas de céphalées menstruelles, il est recommandé tout particulièrement la menthe poivrée, la grande camomille (celle-là, pas une autre :p) ou encore la lavande. Allongez-vous dans un endroit calme (de préférence dans le noir), appliquez quelques gouttes d’huile essentielle sur le bout des doigts et masse tes tempes. Tu peux aussi fermer les yeux. 
  • Pour soulager les douleurs au niveau du ventre, vous pouvez prendre le temps de vous masser le bas-ventre plusieurs fois par jour. Pour ce faire, il convient de mélanger un peu d’huile végétale avec quelques gouttes d’huiles essentielles. Dans ce cas, on conseille les huiles essentielles de sauge sclarée (encore elle !), d’estragon ou de basilic.

Les huiles essentielles sont intéressantes car elles peuvent être utilisées seules ou associées (on dit alors “en synergie”).

On espère que cet article vous a plus ! Comme le sujet est particulièrement vaste, nous l’avons volontairement restreint aux plantes en lien avec les règles douloureuses, or elles peuvent aussi soulager le syndrome prémenstruel (ou SPM), influer sur la régularité du cycle ou encore sur l’abondance du flux. 

Aussi, n’hésitez pas à parcourir nos billets concernant ces thèmes, vous y trouverez certainement d’autres astuces qui vous permettront de vivre vos règles plus sereinement 🙂

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Comment avoir des règles plus courtes ?

Nous avons déjà évoqué ce sujet en filigrane dans plusieurs billets. En effet, si tu souffres de règles abondantes et douloureuses, tu t’es déjà certainement demandé s’il était possible de réduire leur durée. On ne va pas te mentir en te listant des méthodes miracles mais plutôt te présenter de vraies solutions, certes moins spectaculaires mais qui ont fait leurs preuves.

Faire du sport

Une activité sportive régulière, y compris durant la période des règles, permet de réguler le cycle menstruel, d’atténuer les douleurs menstruelles voire de réduire la durée des saignements. En outre, le sport contribue à muscler le plancher pelvien. Ça tombe bien, on a sorti une collection de culottes menstruelles spéciale sport qui te permet de bouger comme bon te semble !

S’aider des plantes

On t’a déjà parlé du gattilier (aussi connu sous le nom d’arbre au poivre) qui permet d’atténuer le SPM et de réguler le cycle menstruel ; en raison de ses propriétés, il peut aussi contribuer à réduire la durée des règles. Tu peux également te faire des tisanes d’achillée millefeuille car cette plante est reconnue pour ses vertus hémostatiques (elle réduit la durée des saignements en contractant les tissus ou les vaisseaux sanguins de l’utérus).

Si tu es plutôt adepte de l’homéopathie, tu peux essayer de prendre 2 granules 3 fois par jour de Melilotus 5 CH, utilisé pour les troubles des règles. Bien entendu, nous te conseillerons toujours d’en discuter avec un homéopathe pour trouver la bonne méthode et surtout celle qui te conviendra le mieux 🙂

Faire l’amour durant les règles !

Avoir une activité sexuelle durant les règles a plusieurs vertus, parmi lesquelles de réduire la durée des règles ! Et oui, en plus d’aider à soulager les douleurs, le sexe durant les règles provoque une légère augmentation du flux, ce qui logiquement contribue à diminuer le nombre de jours de tes règles. Libre à toi de tester ou pas mais rappelle-toi que seule toi peux décider.

Certaines méthodes contraceptives peuvent influer sur la durée des règles

Comme nous l’avons déjà vu, il existe différents moyens de contraception ; certains d’entre eux peuvent te permettre d’avoir des règles plus courtes, moins abondantes voire plus aucune menstruation ! C’est notamment le cas des pilules progestatives, du stérilet hormonal ou encore de l’implant contraceptif. N’hésite pas à en parler à ton médecin, il pourra te conseiller un traitement adapté à ton âge et à ta situation.

Avoir une alimentation équilibrée

L’une des clés d’un cycle régulier est un mode de vie sain associé à une alimentation équilibrée. Néanmoins quelques astuces supplémentaires existent pour réduire la durée des saignements des règles. Tu peux favoriser durant cette période les aliments riches en vitamine C afin d’éliminer plus rapidement la progestérone présente dans ton organisme et par là même faire en sorte que la muqueuse utérine se détache plus facilement.

Tester la méthode du flux instinctif libre

Le flux instinctif libre (FIL) consiste à maîtriser les écoulements sanguins de façon naturelle et instinctive. L’idée est de retenir consciemment son flux et de le relâcher lorsqu’on arrive aux toilettes. Concrètement, il faut contracter le périnée et les muscles pelviens pour retenir le flux à l’intérieur du vagin. Or en plus de se réapproprier son corps, le FIL permettrait de réduire la durée des règles.

La culotte de règles, l'alliée idéale pour tester le flux instinctif libre sans stress :

 

La prise d’anti inflammatoires

Il faut également savoir que certains traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens disponibles en vente libre (comme l’ibuprofène) peuvent contribuer à réduire la production de prostaglandines. Or cette hormone influe sur la douleur et le flux des règles, aussi en diminuant sa sécrétion dans ton organisme, tu peux espérer que tes règles soient moins douloureuses et plus courtes.

Attention toutefois, comme tout médicament, la prise d’anti-inflammatoires n’est pas sans risque (veille à bien respecter la posologie et n’hésite pas à te renseigner auprès de ton pharmacien pour connaître les contre-indications).

Néanmoins, ce traitement ne peut pas convenir à tout le monde : si tes règles durent longtemps et sont douloureuses, tu ne dois pas rester dans cette situation. Il est primordial que tu consultes au plus vite ton gynécologue ou ton médecin traitant pour qu’il te propose une solution adaptée à ta situation.

Mes règles sont très longues, que faire ?

On considère que les règles sont anormalement longues quand elles durent plus de 7 jours et/ou si elles s’accompagnent de saignements abondants (tu perds plus de 80 ml de sang par cycle). Dans ce cas, il est important que tu prennes conseil auprès de ton gynécologue. Les règles abondantes et durables dans le temps peuvent résulter d’une maladie sous-jacente ou d’un trouble nécessitant un traitement. 

De la puberté à la ménopause, les règles reviennent tous les mois aussi il est important de faire en sorte que cette période soit la plus normale possible. Loop ne te le dira jamais assez, avoir ses règles ne doit pas être une source de gêne, de frustration ou de souffrance, c’est pourquoi nous te conseillons au mieux pour que tu vives ta vie comme tu l’entends et que tu soies bien dans ton corps.

Premier rendez-vous chez le gynécologue

Tu as peut-être l’âge où tu commences à te poser des questions quant à un premier rendez-vous chez le gynécologue. Mais justement, à quel moment est-il recommandé de prendre ce premier rendez-vous chez ce professionnel de la santé ? Et, surtout, à quoi s’attendre pendant la consultation ? Herloop répond aux questions que tu peux te poser.

Les rendez-vous chez le gynécologue ou la sage-femme ne concernent pas seulement la grossesse et le suivi prénatal : dès l’adolescence, il peut être judicieux d’aller consulter ces spécialistes.

À quel âge prendre ton premier rendez-vous chez le gynécologue ?

D’un point de vue médical, l’âge prévu pour un premier rendez-vous gynécologique est 21 ans. Mais l’idéal est un juste milieu entre les recommandations des professionnels et ton ressenti. Tu peux le prendre à 15 ans comme à 25 ans. Cependant sache qu’il est toujours utile de se faire suivre pas un spécialiste même si on a pas forcément de problème gynécologique.

Pour trouver un mode de contraception

Il est possible que tu aies des questions concernant les différentes méthodes de contraception et que tu souhaites te préparer avant un premier rapport sexuel. Là encore, s’il n’y a aucune obligation, c’est une attitude responsable qui ne peut qu’être encouragée.

Au moment des premières règles

Peut-être que tu viens d’avoir tes premières règles et que tu as des interrogations que tu souhaiterais adresser à un professionnel de la santé plutôt qu’à un membre de ta famille. S’il n’y a aucune obligation de consulter à ce moment-là, cela peut toutefois être une bonne occasion d’avoir un premier contact avec un gynécologue et ainsi t’habituer à ces visites qui ponctueront ta vie de femme.

A l’adolescence

Enfin, peut-être souhaites-tu tout simplement avoir un premier rendez-vous avec un gynécologue pendant ton adolescence, pour poser des questions par rapport à ton corps ou ta sexualité. C’est une bonne démarche, qu’il est recommandé de faire quand tu te sens prête ou quand tu sens qu’il est temps.

Peut-être en revanche que tu es la maman d’une adolescente qui se pose des questions. Dans ce cas, le mieux à faire est d’aborder tranquillement le sujet tout en la laissant choisir le moment où le rendez-vous sera effectivement pris.

Comment trouver son gynécologue ?

Il y a de fortes chances pour que tu prennes ton premier rendez-vous chez un gynécologue qui t’a été conseillé par ta mère, ta sœur ou une amie. Cela peut effectivement être rassurant d’aller chez quelqu’un dont on a entendu du bien. Par la suite, libre à toi de changer si te le souhaite.

Si tu n’a personne qui peut te conseiller pas de panique ! Pour trouver ton gynécologue, tu peux aussi :

  • demander conseil à ton médecin généraliste de te conseiller un gynécologue
  • demander à un centre de planning familial (gratuit pour les mineures et les personnes en difficultés financières)
  • chercher un gynécologue sur internet pas loin de chez toi (n’hésite pas à regarder les avis google pour te guider)

Le savais-tu ? Ton médecin généraliste peut aussi effectuer ta première consultation gynécologique et assurer ton suivi. Il suffit de lui demander ^^

Comment se passe le premier rendez-vous chez le gynécologue ?

La prise de rendez-vous

Un rendez-vous chez le gynécologue peut se prendre :

  • par téléphone directement en appelant le numéro indiqué ;
  • via Doctolib en indiquant “gynécologue ” et le nom de ta ville ;
  • directement à ton médecin dans le cas ou c’est lui qui va assurer to suivi gynécologique.

Et puis, voilà : le premier rendez-vous est pris. Il n’y a plus qu’à ! Il y a de fortes chances pour que tu aies commencé à stresser avant même de prendre le rendez-vous. Pourtant, il n’y a pas lieu d’angoisser outre mesure.

Si tu le souhaites, tu peux aller au rendez-vous accompagnée de ta maman ou d’une proche avec qui tu te sens en confiance et à l’aise. Tu peux aussi choisir d’y aller seule si c’est moins stressant pour toi ou si ton environnement familial est compliqué.

L’échange avec le gynécologue

La première consultation chez le gynécologue est généralement destinée à faire le point sur ton adolescence et sur ton état général de santé : c’est ce qu’on appelle l’anamnèse, à savoir une sorte d’enquête médicale préalable.

Le gynécologue a en effet besoin de savoir si tu es en bonne santé, si tu as des antécédents familiaux ou si certaines femmes de ta famille ont été touchées par certaines maladies, notamment les cancers féminins (sein, ovaires, utérus, etc.). Ces informations sont d’autant plus importantes qu’elles permettent de déterminer quelle contraception te conviendra le mieux.

Le médecin te demandera également si tu prends des médicaments, si tu as des règles régulières ou encore si tu as déjà eu un rapport sexuel. De manière générale, le gynécologue te posera toutes les questions qui lui permettront de cerner ta vie d’adolescente et de femme.

Si tu as des questions, des inquiétudes ou si tu souhaites partager une information qui te paraît nécessaire, c’est le moment idéal pour le faire : tu seras mieux prise en charge si ton docteur te connaît bien. De même, tu seras plus à l’aise avec ton gynécologue si tu te sens libre d’aborder les points qui te tiennent à cœur.

L’examen lui-même

Après cet échange, selon ton âge et ta situation, il est probable que le gynécologue souhaite t’examiner. Mais pas de panique, cet examen gynécologique ne dure généralement pas longtemps. Tu entends sûrement parler de frottis et de toucher vaginal, mais si c’est ce qui t’inquiète, sache que ce n’est pas systématique lors d’une première visite, surtout si tu es encore vierge.

Dans le cas où l’examen est plus complet, le gynécologue te laissera te déshabiller tranquillement, sachant qu’il est généralement possible de garder le haut (ou au moins ton soutien-gorge), puis te demandera de t’allonger sur la table. Une table de gynécologue dispose d’étriers de chaque côté afin de permettre au médecin de t’examiner plus facilement. Si la chose peut sembler impressionnante au début, finalement on réalise vite que c’est plus pratique, aussi bien pour le médecin que pour la patiente.

Plus tard, lors de suivis annuels, le gynécologue procède généralement à un frottis, à un toucher du vagin afin de vérifier que tout va bien au niveau de l’utérus, des ovaires et du périnée, et enfin à une palpation des seins et des aisselles pour s’assurer qu’il n’y a pas de grosseurs anormales. Rien de bien méchant, surtout lorsque cela devient une habitude. Au contraire, ces dépistages sont essentiels pour prévenir d’une IST ou de tout autre risque maladie.

À quelle fréquence effectuer ce bilan ?

Tout dépend de ton âge et de tes antécédents. Il est conseillé d’y aller au moins tous les deux ans. Mais cela peut être aussi une fois par an ou tous les six mois (notamment si tu prends une contraception).

En conclusion, il n’y a pas vraiment d’âge pour un premier rendez-vous chez le gynécologue ou une sage-femme, mais il est recommandé de le prendre pendant l’adolescence, entre les premières règles et les premiers rapports, sachant que l’âge de toutes ces « premières » peut varier et qu’il n’y a pas lieu de stresser en comparant ta situation avec celles des copines ou avec ce que tu vois sur Internet. 

Le plus important est que tu t’écoutes et que tu abordes ce premier rendez-vous comme une chose tout à fait naturelle et normale. C’est le meilleur moyen de dédramatiser ces visites importantes et de se sentir à l’aise avec cette partie de ta vie de femme.

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La pilule : le seul moyen de contraception chez la femme ?

La contraception désigne tous les moyens disponibles pour éviter une grossesse non désirée à la suite d’un rapport sexuel. Comme nous allons le voir dans cet article, il existe plusieurs moyens de contraception pour la femme et l’homme. Attention, tous ces dispositifs ne prémunissent pas d’une IST : pour te protéger des maladies sexuellement transmissibles, tu dois recourir à un préservatif.

Pour plus de clarté, j’ai dissocié dans ce billet les méthodes de contraception mécaniques et hormonales. J’espère que cela va t’aider à y voir plus clair et à faire ton choix en toute connaissance de cause. 

Quoi qu’il en soit, il est primordial d’en discuter avec ton médecin ou ton gynécologue car chaque femme est unique et tous les moyens de contraception ne peuvent pas te convenir.

La contraception mécanique

Le contraceptif mécanique est un dispositif visant à créer une barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule. Il ne nécessite donc pas l’utilisation d’hormones.

Le stérilet en cuivre

Le DIU en cuivre est le seul moyen de contraception sans hormones pour femme qui soit réversible et permanent. Le stérilet est placé à l’intérieur de l’utérus. Ce dispositif en cuivre est en forme de T et mesure environ 3,5 cm de longueur. Le cuivre agit sur la paroi utérine en rendant la nidation de l’ovocyte impossible et les spermatozoïdes inactifs. Le stérilet a l’avantage d’être efficace dès le premier jour de pose et peut être, le cas échéant, utilisé comme moyen de contraception d’urgence.

Si cette méthode de contraception t’intéresse, sache qu’elle nécessite généralement deux rendez-vous chez ton gynécologue. Lors du premier entretien, le praticien s’assurera que ce mode de contraception peut te convenir (contrairement aux idées répandues, il convient aussi aux femmes n’ayant pas eu d’enfant). La pose s’effectue durant les premiers jours des règles lors du second rendez-vous. Cette pose peut être soulagée par une anesthésie locale.

Selon les modèles, le DIU protège efficacement contre les grossesses non désirées pendant plusieurs années (5 ans dans la plupart des cas) mais peut être retiré à tout moment. Le stérilet en cuivre est très apprécié car il offre une méthode de contraception efficace, fiable et sans hormone, à laquelle on ne pense pas.  Le partenaire ne sent généralement pas durant le rapport sexuel (dans le cas contraire, il est possible de couper les fils qui peuvent dépasser du col).

En revanche, le DIU cuivre peut avoir comme inconvénient de provoquer des règles plus longues, abondantes et douloureuses.

Les préservatifs masculin et féminin

Les préservatifs sont les seuls contraceptifs efficaces contre les infections sexuellement transmissibles. Ils conviennent plutôt aux relations sexuelles ponctuelles.

  • Le préservatif pour homme, s’il est utilisé correctement, protège à la fois des IST et des grossesses non désirées. Il s’enfile sur le pénis en érection avant la pénétration et doit être retiré après l’éjaculation. Il est très efficace et ne coûte pas cher. Tu peux en trouver en pharmacie, dans des distributeurs dans la rue ou dans les grandes surfaces. En revanche, il faut faire attention à bien respecter la date de validité, que l’emballage ne soit pas détérioré et qu’il comporte bien les marquages CE ou NF. 
  • Le préservatif féminin se place dans le vagin, il est maintenu en place grâce à deux anneaux (l’un interne, le second externe). Il peut être mis en place plusieurs heures avant le rapport sexuel et doit être enlevé et jeté après celui-ci (mais pas forcément juste après l’éjaculation). Tu peux acheter des préservatifs féminins en pharmacie sans ordonnance mais ils coûtent plus chers que leur équivalent masculin.

Le diaphragme

Le diaphragme doit être associé à un spermicide car utilisé seul il est relativement peu efficace contre les grossesses non désirées car sa mise en place est assez compliquée. En effet, il s’agit d’un petit capuchon en silicone que l’on place au niveau du col de l’utérus avant un rapport sexuel et qui doit être conservé 6 à 8 heures après ce dernier. Il existe plusieurs tailles de diaphragme pour s’adapter à toutes les morphologies.

Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le diaphragme ne protège pas contre les IST. Une prescription médicale est nécessaire pour l’obtenir.

Les méthodes contraceptives hormonales

La contraception hormonale est destinée à l’usage exclusif des femmes. Son but est, selon les cas, de  : 

  • bloquer l’ovulation,
  • compliquer voire de stopper le passage des spermatozoïdes en rendant la glaire cervicale plus épaisse,
  • rendre la paroi utérine peu propice à la nidation.
     

Quel que soit le moyen de contraception hormonal choisi, un rendez-vous préalable avec ton médecin, ton gynécologue ou encore ta sage-femme est nécessaire pour s’assurer de l’absence de contre-indication. De même, régulièrement, une prise de sang doit être réalisée afin de vérifier que tout va bien. Enfin, n’oublie pas que les dispositifs de contraception ne te dispensent pas du frottis annuel et de l’utilisation d’un préservatif.

La pilule contraceptive (ou plutôt les pilules contraceptives)

La pilule est certainement l’un des moyens contraceptifs les plus utilisés. En réalité, on distingue deux types de pilules : les pilules combinées et les pilules progestatives.

La pilule combinée

La pilule combinée ou œstroprogestative (qui contient des œstrogènes et de la progestérone). Elle bloque l’ovulation, empêche la fécondation et l’implantation. La pilule œstroprogative se prend pendant 21 jours (avec 7 jours d’arrêt) alors que la pilule progestative se prend en continu (un oubli de 24h est toléré).

La pilule œstroprogestative est déconseillée aux femmes de plus de 35 ans qui fument, à celles qui allaitent, qui ont eu un AVC, qui souffrent d’un diabète grave, d’obésité sévère, d’hypertension artérielle ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite ou de thrombose.

Les différentes sortes de pilules œstroprogestatives :

  • les minidosées : ce sont des pilules qui comportent le moins d’œstrogènes ;
  • les monophasiques : tous les comprimés ont autant de progestérone que d’œstrogènes ;
  • les pilules biphasiques : la plaquette contient deux sortes de comprimés avec deux dosages différents ;
  • les pilules triphasiques : la plaquette contient trois types de comprimés avec trois dosages différents.

Quid des générations de pilules combinées ?

On distingue 4 générations de pilules combinées :

  • Les pilules de première génération : ce sont les premières pilules apparues dans les années 1960. Elles sont fortement dosées en œstrogènes. Elles provoquent pas mal d’effets indésirables comme un gonflement des seins, des migraines, des nausées, ou encore des troubles vasculaires.
  • Les pilules de 2e génération (commercialisées dans les années 70 et 80) contiennent des progestatifs tels que norgestrel et lévonorgestrel. Ce changement de composition a permis de réduire certains des effets notoires liés aux premières pilules.
  • Les pilules de 3e génération datent des années 1990. Elles associent trois nouvelles hormones synthétiques de la progestérone :  le gestodène, le désogestrel et le norgestimate. Elles ont pour objectif de réduire davantage les effets secondaires des précédentes pilules mais elles sont désormais associées à un risque d’accident thrombo-embolique plus important que les pilules de deuxième génération.
  • Les pilules de 4e génération sont donc les plus récentes. Elles contiennent un nouveau progestatif : la drospirénone. Leurs effets indésirables sont similaires à ceux des pilules de 3e génération.

C’est pourquoi, il est demandé aux professionnels de santé de prescrire les pilules de 2e génération en priorité. Néanmoins, il se peut que ce type de pilules ne te conviennent pas et que seules les dernières générations soient adaptées à ton organisme. N’hésite pas à échanger à ce sujet avec ton médecin, ton gynécologue ou ta sage-femme :).

La pilule progestative

La pilule appartient elle aussi à la famille des pilules microdosées. À la différence de la pilule œstroprogestative, elle ne contient pas d’œstrogènes mais seulement de la progestérone de synthèse à faible dose (elle empêche rarement l’ovulation). Par contre, elle induit une modification de la muqueuse utérine et un épaississement de la glaire cervicale. Elle doit être prise tous les jours à heure fixe (une tolérance de 3h existe) car elle n’agit que pendant 27h d’affilée. 

La pilule progestative est sans danger pour la plupart des femmes, y compris pour celles présentant les cas de contre-indications des pilules œstroprogestatives.

Quelle soit progestative ou combinée, l’efficacité de la pilule contraceptive est importante, à la condition qu’elle soit prise à heure fixe tous les jours et sans oubli. L’accès à cette sorte de contraception nécessite une ordonnance médicale.

Les effets secondaires de la pilule

La prise d’une pilule contraceptive peut provoquer un certain nombre d’effets secondaires plus ou moins dérangeants comme des saignements entre les règles (spottings), une sécheresse vaginale, des maux de tête, des douleurs aux seins, une prise ou une perte de poids, de l’acné, une baisse de libido, une sensation de jambes lourdes, des nausées, une anomalie lipidique (un taux de cholestérol et de triglycérides anormal), etc… Ces manifestations physiques ou psychiques peuvent être gênantes, elles sont même souvent le signe que ta pilule actuelle ne te convient pas ou plus et qu’il est grand temps d’en changer.

Cas particulier : la pilule du lendemain

Cette pilule progestative doit être prise uniquement en urgence. Elle est disponible en pharmacie et dans les centres de planning familial sans prescription médicale. Elle peut être délivrée aux jeunes filles, y compris aux mineurs. La pilule du lendemain doit être prise le plus rapidement possible après le rapport sexuel à risque (le délai maximal est de 72h) pour empêcher toute grossesse non désirée. Elle a pour effet de bloquer l’ovulation et de rendre la paroi utérine moins favorable à la nidation mais reste moins efficace que les autres pilules contraceptives.

Le stérilet (DIU) hormonal

Placé dans l’utérus, le stérilet hormonal permet est efficace pendant plusieurs années (généralement 5 ans). Aussi appelée dispositif intra-utérin, cette petite tige assure une diffusion régulière d’un progestatif dans l’utérus. Généralement, le stérilet est posé durant les premiers ou derniers jours des règles. 

Longtemps réservé aux femmes ayant déjà eu au moins un enfant, le DIU hormonal convient également aux nullipares. Il a de nombreux avantages : 

  • une fois installé, on y pense plus. Contrairement à la pilule, il n’y a pas de risque d’oublis ;
  • il peut diminuer les douleurs des règles ;
  • il peut réduire l’abondance des règles ;
  • certaines femmes voient leurs règles disparaître.

Il peut toutefois avoir comme effets secondaires de provoquer des spottings. 

L’implant contraceptif

L’implant contraceptif fonctionne de la même façon que le stérilet hormonal ; comme son nom l’indique, à la suite d’une anesthésie locale, il est implanté sous la peau dans le bras (on peut le sentir au toucher). Efficace pendant 3 ans, ce petit bâtonnet de 4 cm de long pour 2 mm de diamètre diffuse un progestatif et supprime l’ovulation. Il peut provoquer un arrêt des règles. Pour ce qui est de ses inconvénients, on peut citer la cicatrice qu’il laisse à son retrait, des spottings relativement fréquents ou encore la prise de poids.

Le patch contraceptif

Le patch contraceptif agit de la même façon que la pilule. II suffit de le coller sur sa peau pendant 3 semaines et d’en changer chaque mois. Le patch a l’avantage d’être une contraception moins facile à oublier mais n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Sache toutefois que la plupart des mutuelles prennent en charge un forfait annuel pour la contraception, donc n’hésite-pas à te renseigner à ce sujet.

L’injection contraceptive

L’injection d’une dose d’hormone progestative se fait tous les trois mois par un professionnel de santé mais cette contraception est très peu utilisée. Elle peut aider les femmes qui ne supportent pas la pilule comme contraceptif mais n’est pas destinée à toutes les femmes (on la déconseille notamment aux jeunes filles n’ayant pas terminé leur croissance ou aux femmes à risque d’ostéoporose). L’efficacité de l’injection peut être amoindrie par la prise d’autres traitements et peut causer un certain nombre d’effets secondaires.

L’anneau vaginal

Pendant trois semaines, l’anneau vaginal est placé au fond du vagin, il est ensuite retiré pendant 7 sept jours (durant les règles). Le mois suivant, un nouvel anneau est inséré et ainsi de suite. 

Il s’agit d’un moyen de contraception œstro-progestative offrant une efficacité comparable à la pilule combinée ou au patch. Il cause généralement peu d’effets secondaires grâce à la diffusion faible et en continu d’hormones. 

Cette méthode contraceptive nécessite toutefois de bien respecter les délais de retrait et d’insertion. Les partenaires ne sentent généralement pas l’anneau durant le rapport sexuel (il est possible de le retirer durant 3 heures maximum). À l’instar des autres contraceptifs hormonaux, l’anneau vaginal nécessite une prescription médicale.

Les méthodes naturelles

Elles ont le vent en poupe ! On ne dénombre plus les articles qui les vantent et tu dois certainement connaître des amies qui ont fait le choix de se passer des méthodes de contraception traditionnelles (mécaniques et hormonales). 

Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelles : il peut s’agir de la méthode Billings, MAMA, Ogino mais aussi du retrait, de la courbe de température ou encore de la symptothermie… Or ces méthodes de contraception naturelles sont-elles fiables et faciles à utiliser ? Je t’en dis plus dans notre article entièrement dédié à la contraception naturelle.

La stérilisation comme méthode contraceptive

Enfin pour terminer ce panorama des moyens de contraception disponibles, je dois te parler de la stérilisation. Elle peut concerner aussi bien les femmes que les hommes.

La stérilisation féminine

Peu connue, la stérilisation féminine se décline en deux méthodes :

  • La ligature des trompes consiste à les sectionner puis à les suturer. Cette intervention se fait sous anesthésie générale, elle peut être réversible mais les chances de réussite sont alors comprises entre 40 et 85%.
  • La pose d’implants : ce sont des petits ressorts que l’on pose à l’entrée des trompes de Fallope. À termes, ils les bouchent. Cette méthode est moins invasive que la stérilisation par ligature car elle se fait par les voies naturelles sans anesthésie. Il s’agit d’un moyen de contraception irréversible. 

Dans les deux cas, elle ne supprime pas le cycle menstruel.  

La stérilisation masculine

La vasectomie est une opération chirurgicale qui se fait sous anesthésie locale. Elle consiste à inciser la peau du scrotum pour sectionner les canaux déférents (qui relient le pénis et les testicules). Ainsi le sperme ne contient plus de spermatozoïdes.

La vasectomie n’a aucune incidence sur le déroulement d’un rapport sexuel et sur le fonctionnement hormonal de l’homme. Comme pour la ligature des trompes, elle peut être réversible mais le taux de réussite est de l’ordre de 50%.

Les méthodes de contraception naturelles

De plus en plus de femmes se tournent vers la contraception naturelle, c’est-à-dire qu’elles arrêtent les contraceptions hormonales (comme la pilule, l’implant, le patch, l’anneau ou encore le stérilet hormonal) et/ou non hormonales (comme le préservatif, le DIU cuivre, le diaphragme associé à un spermicide ou à un gel contraceptif). 

L’engouement de notre génération pour les méthodes naturelles s’explique par la volonté de respecter et d’écouter son corps, d’arrêter de prendre des hormones de synthèse ou tout simplement par le fait que certaines d’entre nous n’ont pas réussi à trouver le contraceptif qui leur convenait.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, nous avons décidé de te proposer un tour d’horizon des méthodes naturelles de contraception en n’omettant pas d’évaluer leur fiabilité 🙂

Pourquoi choisir la contraception naturelle ?

Tu dois certainement avoir dans ton entourage plusieurs amies ou connaissances qui ont fait le choix de se passer de moyen de contraception médicamenteux. Pourquoi certaines femmes font-elles ce choix ?

  • la gratuité : en choisissant d’écouter son corps pour éviter de tomber enceinte, il n’y a plus besoin de prendre la pilule, de se faire poser un stérilet ou un implant par exemple. De ce fait, tu peux économiser un peu d’argent (notamment si tu prends une pilule peu ou pas remboursée par la Sécurité sociale).
  • l’absence de produits chimiques : il s’agit certainement de l’argument qui revient le plus souvent. En faisant l’impasse sur les méthodes de contraception traditionnelles, tu laisses ton corps fonctionner naturellement.
  • une contraception qui ne convient pas ou ne convient plus : nausée, migraine, fatigue, baisse de la libido, sécheresse intime, spotting à répétition, règles douloureuses et/ou abondantes, kystes ovariens, infection urinaire, perte ou prise de poids, rétention d’eau, cholestérol, acné… de nombreuses femmes sont confrontées à un moment ou à un autre de leur vie à des problèmes et des effets secondaires liés à leur moyen de contraception. 
  • la diminution des risques liés à la prise de contraceptifs hormonaux. Thrombose veineuse, thrombose artérielle, cancer de l’ovaire, du col de l’utérus ou encore du sein, etc… font partie des maladies potentiellement causées par la prise d’une contraception.

Quels sont les freins à la contraception naturelle chez la femme ?

Attention toutefois, les méthodes naturelles ont une efficacité moindre par rapport aux méthodes médicamenteuses ; comme nous allons le voir, elles demandent une attention de tous les instants et s’adressent plus particulièrement aux femmes ayant un cycle régulier qui ne prennent pas d’autres traitements. C’est pour cela que la plupart des gynécologues déconseillent ces méthodes (quant au ministère de la Santé, il affirme que 25 % des femmes utilisant une méthode naturelle tombent enceinte durant la première année d’expérimentation).

Aussi, avant de te lancer dans l’aventure, tu dois en parler avec un médecin et te montrer particulièrement vigilante dès le moindre retard de règles.

Quelles sont les méthodes de contraception naturelles les plus connues ?

Entrons maintenant dans le vif du sujet ! Comme nous allons le voir, ces techniques  permettent de mieux te connaître, de redécouvrir ton anatomie et de maîtriser de façon optimale ton cycle.

Nous avons choisi de te présenter ici les principales méthodes existantes, mais il faut savoir que d’autres techniques ont depuis vu le jour ; généralement, elles mélangent deux à trois des techniques que nous allons voir (c’est le cas notamment des méthodes Sensiplan, FEMM Health, CLER…).

Un prérequis essentiel : reconnaître sa période de fertilité

Tu as un cycle menstruel régulier ? Pour identifier ton jour d’ovulation, il suffit de retirer 14 jours à partir de la date de tes règles. Cette méthode pour connaître sa période d’ovulation est donc très simple à mettre en œuvre.

Tu as un cycle menstruel irrégulier ? Tu verras dans cet article que les méthode d’observation du cycle t’aideront à reconnaître ta période de fertilité.

La méthode du retrait : attention

C’est la première méthode à laquelle on pense : le partenaire masculin se retire avant d’éjaculer. Cette technique n’est pas très fiable pour plusieurs raisons : 

  • l’éjaculation est un réflexe qui est donc difficile à contrôler ;
  • le liquide pré-éjaculatoire (les premières gouttes de sperme) contient suffisamment de spermatozoïdes pour féconder l’ovocyte, or il peut être sécrété durant le rapport sans que ton partenaire s’en rende compte.

De ce fait, le taux d’échec de cette technique dépasserait les 22%.

La méthode Billings

Cette méthode a été mise au point dans les années 1970, elle consiste à se fier à la glaire cervicale. Comme j’ai déjà pu te l’expliquer, les pertes vaginales évoluent au fur et à mesure du cycle menstruel suivant l’évolution de la sécrétion d’œstrogènes, elles sont un excellent indicateur de fertilité :

  • Durant la phase folliculaire, la glaire est opaque et épaisse. Elle ne s’écoule pas et le vagin semble sec. Il s’agit donc d’une période non fertile.
  • Quelques jours avant l’ovulation, les pertes blanches deviennent plus pâteuses et blanchâtres. Elles sont crémeuses et collantes.
  • Au moment de l’ovulation, elles sont liquides et transparentes afin de favoriser le passage des spermatozoïdes et donc la fécondation. C’est à ce moment du cycle que le vagin est le plus lubrifié.
  • À la fin de la phase lutéale, la glaire redevient sec, opaque et épaisse.

Cette méthode est théoriquement l’une des plus fiables mais dans la pratique les risques de grossesses sont assez élevés (1 à 22%). Elle nécessite de bien te connaitre et d’être à l’aise avec ton corps. Sache toutefois que certains facteurs comme l’utilisation d’un lubrifiant, une inflammation vaginale ou la prise de certains traitements sont susceptibles de modifier l’aspect de la glaire et par là même de fausser son analyse.

La courbe de température

Après l’ovulation, la sécrétion de progestérone par le corps jaune entraîne une légère augmentation de la température corporelle (de quelques dixièmes de degrés). Cette température un peu plus élevée dure toute la phase ovulatoire et lutéale (soit une quatorzaine de jours), jusqu’au premier jour du cycle suivant (c’est-à-dire l’arrivée des règles). 

Dès le premier jour de tes règles, tu dois prendre ta température, et ce tous les jours du cycle. Note ensuite sur un graphique ta température quotidienne ; au lendemain de l’ovulation, le décalage thermique se produit. Dès qu’il est constaté, il faut donc ne plus avoir de rapport. Cette période d’abstinence varie selon les couples.

Cette méthode est très complexe et contraignante à appliquer car :

  • elle limite beaucoup les rapports sexuels ;
  • la température doit être prise tous les matins avant le lever, avec le même thermomètre :
  • elle doit être pratiquée durant plusieurs cycles de suite, afin de repérer la régularité.

Enfin, il faut savoir que cette technique est peu fiable compte-tenu des nombreux facteurs pouvant modifier la température (alcool, santé, mode de vie, etc…). Selon l’OMS, cette pratique a un taux d’échec allant jusqu’à 25 % ! C’est pourquoi chez Loop, nous te déconseillons de l’utiliser seule.

La symptothermie 

Cette quatrième méthode est plus complète puisqu’elle combine la méthode Billing, la prise de température et l’observation de la glaire cervicale. Si tu veux la tester, tu dois t’y prendre quelques mois avant l’arrêt de ta contraception car tu dois être à l’aise avec ton corps et savoir reconnaître les différentes positions de ton col utérin (encore faut-il qu’il ne soit pas trop haut pour que tu puisses le toucher).

Un peu comme pour les pertes blanches, le col de l’utérus évolue beaucoup au cours du cycle menstruel :

  • en période non fertile : il est bas, dur, sec, fermé et incliné
  • en période fertile : il est haut, mou, humide, ouvert, haut et droit

Pour savoir si ton corps s’apprête à ovuler, tu peux aussi observer d’autres manifestations comme une forte de la libido, une tension au niveau des seins, une gêne au niveau du ventre etc…

Cette méthode fonctionne assez bien : si elle est bien respectée, son taux de réussite est de 98%.

Témoignage : Margot 30 ans, nous parle de sa contraception avec la symptothermie

Margot 30 ans, utilise la symptothermie depuis 5 ans maintenant. Elle nous a volontier partagé son avis sur cette méthode de contraception 🙂

“Si je devais faire un bilan de mes cinq années de pratique de la méthode symptothermique, je dirais toujours que je regrette de ne pas l’avoir connue avant .

Le jour où j’ai décidé de chercher une alternative à la contraception hormonale je n’en croyais pas mes yeux, d’apprendre qu’il existait une méthode fiable et à la portée de tous .

Il m’a fallu quelques temps pour décrypter les signaux envoyé par mon corps (j’ai été effrayé de me rendre compte que je n’avais aucune connaissance sur le cycle féminin) puis , j’ai pris confiance petit à petit, reconnu les signes qui étaient expliqués dans le manuel d’apprentissage que j’ai lu, j’ai vu que mon cycle fonctionnait correctement et que tout était cohérent .

Ça y est ! J’étais lancée ! Et cinq ans après, je suis toujours là. Fidèle à la méthode que j’ai choisie, je ne me suis pas lassée car je ne m’observe pas tous les jours : une partie du cycle seulement. Une fois le cyclogramme construit et interprété selon des règles précises , s’en est fini pour les observations jusqu’au prochain cycle !”

Si tu t’intéresses à cette méthode de contraception, il est conseillé d’apprendre le B.A.ba de la symptothermie avec un professionnel pour commencer afin de bénéficier de toute son efficacité. Il existe aussi plusieurs manuel pour qui veux se lancer dans la symptothermie et comprendre son corps. En voici quelques uns :

  • Cycle féminin et contraceptions naturelles”, par Audrey Guillemaud (existe en version débutant)
  • Prenez conscience de votre fertilité, par Rose Bianchi
  • Naturel et fiable, le Manuel – Association sensiplan

Et si tu veux en savoir plus, on a un article complet sur la méthode de la symptothermie 🙂

La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)

Disons le tout de suite, cette méthode est obsolète et n’est pas fiable (si l’on en croit les chiffres de l’OMS, dans 9% des cas cette méthode conduit à une grossesse). J’ai pourtant choisi de t’en dire quelques mots pour que tu en comprennes le principe. Cette méthode a été développée par un médecin japonais (les Italiens on trouvait un joli jeu de mots : “Oggi, no”, que l’on peut traduire par “pas aujourd’hui, chéri”). Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels.

En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l’ovulation et les deux jours qui la suive. 

S’il est vrai que sur le papier cette solution peut paraître pas mal, elle se heurte rapidement à la réalité du terrain. Tout d’abord, elle ne convient qu’aux femmes ayant un cycle menstruel très régulier. Mais même pour ces femmes, la méthode Ogino n’est pas sûre car de nombreux facteurs peuvent perturber le cycle (problème de santé, fatigue, stress, jetlag…).

La méthode MAMA

La méthode MAMA, pour Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée, fonde son principe sur l’infertilité lactionnelle. Dans les 6 mois qui suivent l’accouchement, si la jeune maman allaite exclusivement son enfant et n’a pas eu son retour de couches, elle n’est pas fertile. Néanmoins pour fonctionner correctement, la méthode MAMA nécessite que trois conditions soient réunies : 

  • Le nourrisson doit être nourri au sein jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Cette répétition est très importante car une diminution de la succion peut entraîner un retour du cycle menstruel.
  • Tu ne dois pas avoir eu tes règles depuis l’accouchement.
  • La méthode MAMA est valable durant les 6 premiers mois qui suivent l’accouchement (c’est la période nécessaire avant que ton corps rétablisse son cycle menstruel).

Cette méthode, si elle est respectée scrupuleusement, est très efficace : on estime que son efficacité serait de 98 à 99%. Néanmoins, elle trouve ses limites dans les mois qui suivent la fin de grossesse : dès que l’enfant atteint ses 5 mois, il faut prévoir une contraception pour anticiper le retour de couche qui survient normalement quelques semaines plus tard et ainsi éviter une grossesse non désirée. 

L’analyse de ton cycle grâce à un appareil

Si ces méthodes naturelles de contraception peuvent te paraître un peu fastidieuses, sache qu’il existe désormais des lecteurs associés à des applications qui permettent d’analyser avec précision ton cycle. Le principe est assez simple : le matin, avec ce petit appareil, tu prends ta température basale. Il l’enregistre et délivre les fenêtres fertiles et non fertiles avec une précision supérieure. L’inconvénient majeur est le prix : compte en moyenne 300 €. En plus, comme on l’a vu, la méthode de la température basale n’est pas la plus fiable qui soit. Une autre méthode, moins onéreuse, consiste tous les matins à mesurer le taux d’hormones ovariennes présentes dans les urines. Tu peux trouver facilement dans le commerce ces petites bandelettes. 

Avoir conscience qu’il y a toujours une probabilité…

Même s’il existe un risque de grossesse minime pour ce qui est de la contraception hormonale, opter pour la contraception naturelle, c’est aussi accepter la probabilité de tomber enceinte. Il est important d’en avoir pleinement conscience pour prendre sereinement cette décision et vivre de façon épanouie.

Chez Loop, on veut que toutes les femmes soient à l’aise avec leur corps, c’est pourquoi nous savons qu’il est important de trouver la méthode de contraception qui te convient le mieux. N’hésite pas à en parler à ton gynécologue ou ta sage-femme, elle pourra t’expliquer les atouts et les inconvénients de chacune de ces méthodes.

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Les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre

Il est important que tu choisisses ton mode de contraception selon tes préférences, tes habitudes et ton ressenti. Il se peut que tu préfères un contraceptif qui ne demande pas de rappel quotidien comme c’est malheureusement le cas avec la pilule (elle nécessite la prise quotidienne d’un comprimé) et que tu envisages la pose d’un DIU (dispositif intra utérin) par exemple en version stérilet en cuivre. Que tu en aies déjà parlé à ton gynécologue ou pas, voici quelques informations sur le stérilet en cuivre et son influence sur les règles.

Le stérilet en cuivre, comment ça se passe ?

Comment fonctionne le stérilet en cuivre ?

Le DIU sous forme de stérilet en cuivre est un dispositif d’environ 3 cm qui prend la forme d’un T et qui est en plastique souple. On parle de stérilet en cuivre car il dispose d’un fil de cuivre autour de sa tige, soit l’équivalent de 375 à 380 mm² de cuivre. Si on a toutes entendu parler du stérilet en cuivre, on ne sait pas toujours la raison pour laquelle il est en cuivre.

Le cuivre permet tout simplement d’empêcher les spermatozoïdes d’arriver jusqu’à l’ovule en les neutralisant. Autrement dit : le cuivre est un spermicide qui évite la survenue d’une grossesse à la suite d’un rapport sexuel.

La différence entre le DIU en cuivre et la pilule est qu’il ne bloque aucunement les cycles menstruels : l’ovulation se déroule normalement et les règles restent de vraies règles, et non des hémorragies de privation comme c’est le cas avec la pilule hormonale.

À noter qu’il existe également un DIU hormonal qui, lui, diffuse une petite quantité d’hormone progestative au niveau de la paroi de l’utérus, épaississant les sécrétions du cols de l’utérus et bloquant ainsi le passage des spermatozoïdes. Ceci dit, sa durée de vie est généralement limitée à 5 ans, contre 10 pour le stérilet en cuivre.

Quelle est l’efficacité du stérilet en cuivre ?

Le DIU cuivre est l’une des méthode contraception les plus efficaces disponibles. Avec lui, le risque de tomber enceinte est rare : chaque année, on compte une grossesse pour 125 femmes (soit 0,8 %).

Le stérilet en cuivre est efficace dès l’instant ou il est placé. Il peut aussi être utilisé aussi en contraception d’urgence s’il est placé jusqu’à 7 jours après une relation sexuelle.

Le stérilet en cuivre est-il pour toi ?

Tu as probablement entendu dire que le stérilet était plutôt réservé aux femmes ayant déjà eu des enfants. Toutefois, ce n’est pas, ou plus, vrai. Il est tout à fait possible de se faire poser un stérilet en cuivre en étant nullipare, c’est-à-dire en ayant jamais été enceinte ; celui-ci sera d’ailleurs légèrement plus petit que pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

L’avantage du DIU au cuivre est bien sûr qu’il est non-hormonal : il permet d’éviter les risques de maladies artérielles ou thromboemboliques. Comme dit plus haut, il n’agit pas sur l’ovulation et permet de conserver des règles naturelles. Enfin, il libère de l’alarme quotidienne que tu connais sûrement si tu as déjà pris la pilule.

En revanche, le stérilet en cuivre est contre-indiqué si tu as un fibrome, une IST pas encore guérie, une malformation de l’utérus ou d’autres éventuelles pathologies. Par ailleurs, le stérilet en cuivre pouvant rendre le flux des règles plus abondant, il est normal de s’interroger si tu as déjà des règles très abondantes, voire des règles hémorragiques.

Dans tous les cas, il est essentiel de bien te renseigner auprès de ton gynéco pour être sûre que le DIU au cuivre est une solution adaptée et sans risque pour toi.

Comment se déroule la pose d’un stérilet en cuivre ?

Pour procéder à la pose d’un DIU en cuivre, il est nécessaire de se rendre chez ton gynécologue. Après une première visite qui permettra de faire le point, de s’assurer que tu n’es pas enceinte et que tu n’as aucune contre-indication, tu pourras prendre un deuxième rendez-vous et prévoir la pose du stérilet en cuivre.

Ne sois pas étonnée si ton médecin te demande de prendre rendez-vous pendant tes règles : la pose d’un stérilet en cuivre se fait généralement vers le début ou la fin des règles. Outre la confirmation que tu n’es pas enceinte au moment de la pose, cela permet d’implanter le dispositif plus facilement car au moment des règles le col de l’utérus est ouvert.

L’insertion d’un DIU en cuivre se fait alors à l’aide d’un spéculum : le stérilet en cuivre est posé dans l’utérus en passant par le vagin. Le temps de pose d’un stérilet ne demande que quelques minutes, il n’y aucune raison de craindre la douleur outre mesure, même s’il est normal que tu appréhendes un peu.

Il se peut que dans les jours qui suivent la pose d’un stérilet en cuivre, tu ressentes quelques douleurs ou de l’inconfort, voire des saignements. S’il est essentiel de rester à l’écoute de ton corps et d’observer les éventuels effets secondaires, il convient aussi de garder en tête que ton corps doit aussi s’habituer au dispositif.

Pour ce qui est de la durée de vie d’un stérilet en cuivre, on peut compter être tranquille entre 3 et 10 ans selon les marques.

Le stérilet en cuivre et les règles

Quel est l’effet du stérilet en cuivre sur les règles ?

Comme dit plus haut, le stérilet en cuivre ne bloque pas les cycles menstruels : l’ovulation se déroule normalement, ce qui provoque des règles naturelles.

Certaines femmes font état de règles plus longues ou plus abondantes après la pose d’un stérilet, mais ce n’est pas systématique et cela peut également s’estomper au fil des mois. Dans ces cas-là, le corps peut mettre environ 6 mois à retrouver son flux menstruel habituel.

Dans le cas où tu remarquerais qu’effectivement tes premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre sont plus abondantes que d’habitude, tu peux te procurer une culotte Herloop destinée aux flux plus importants, telle que la culotte menstruelle taille haute Sofia. Cela te permettra de vivre ces quelques cycles d’adaptation au stérilet de manière plus sereine.

Les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre

Tes toutes premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre peuvent être plus longues que celles qui vont suivre. Certaines femmes font état de règles qui durent plus d’une semaine, voire plus de 10 jours. Il est également probable que ton flux soit plus important.

Toutefois, si ce genre de désagrément peut faire douter quant à la pose d’un stérilet en cuivre, il est primordial de garder en tête que c’est l’histoire de quelques cycles et que ton corps va s’adapter et retrouver une durée de règles et un flux plus normaux.

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En cas de doute ou si tu estimes que tes règles sont anormalement abondantes ou douloureuses, tu dois bien sûr contacter le gynécologue ou la sage-femme qui a posé ton stérilet et lui faire part de tes inquiétudes.

Sache d’ailleurs qu’il y a généralement une visite de contrôle prévue après les premières règles après la pose d’un stérilet en cuivre, dans une période allant jusqu’à 6 semaines après la mise en place du dispositif. Si cette visite est l’occasion de faire le point avec le médecin, il est tout à fait possible de contacter ton gynécologue entre-temps pour lui poser quelques questions pour te rassurer.

En conclusion, le stérilet en cuivre peut être une formidable méthode de contraception en raison de son caractère non-hormonal respectueux de l’ovulation et des règles naturelles. Toutefois, sa pose peut constituer une source de stress, surtout si tu n’es pas tout à fait à l’aise avec ton corps ou à l’idée d’aller chez le gynécologue. Le choix de ton mode de contraception t’appartient et il est essentiel que tu sois à l’aise avec tous les aspects de celui-ci. Dans le doute, mieux vaut continuer à se renseigner et à attendre d’être parfaitement sûre de ton choix.

Les premières règles après l’arrêt de la pilule

Que vous arrêtez la pilule pour un projet bébé, pour des raisons de santé ou pour essayer des méthodes de contraception plus naturelles, ce que vous vous demandez sûrement avant tout, c’est ce qui va se passer dans votre corps et quand vous allez avoir vous premières règles après l’arrêt de la pilule. Herloop vous explique tout sur l’arrêt de la pilule et la reprise des règles.

Comment se passe l’arrêt de la pilule ?

Quand et comment arrêter la pilule ?

Selon la situation, il est préférable de discuter de l’arrêt de la pilule avec votre médecin ou gynécologue avant de prendre une décision, notamment si vous souhaitez changer de contraceptif ou vous lancer dans des essais bébé.

Si vous arrêtez la pilule pour des raisons autres qu’un projet bébé, gardez en tête qu’il est possible de tomber enceinte dès le premier jour où vous ne prennez plus le comprimé hormonal. Il est donc important, en cas de rapport, d’utiliser une autre méthode de contraception telle que le préservatif si vous souhaitez éviter une grossesse.

En théorie, il est tout à fait possible d’arrêter la pilule du jour au lendemain, quel que soit le moment du cycle. Toutefois, si vos règles sont irrégulières et que vous souhaitez avoir une meilleure idée du moment de votre cycle, il est recommandé de finir la plaquette en cours pour essayer de faire coller au maximum avec le rythme que votre corps connaissait jusque là.

Arrêt de la pilule et projet bébé

Si vous arrêtez la pilule dans l’idée de tomber enceinte, il peut être judicieux d’en parler à votre gynécologue pour savoir comment vont se dérouler les prochains mois. En effet, le temps que le corps se réhabitue à un cycle naturel et que les règles reviennent, vous pouvez envisager de vous supplémenter en acide folique. L’acide folique, ou vitamine B9, est essentiel au bon développement du fœtus et s’assimile au bout de quelques semaines.

En faisant coïncider l’arrêt de la pilule avec le début de la supplémentation en acide folique, vous préparez votre corps à la future grossesse, tout en te laissant une marge de quelques mois pour retrouver des menstruations régulières et mieux calculer le jour de votre ovulation.

Quand arrivent les premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Pourquoi parle-t-on de premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Lorsque on prend une pilule dite microprogestative, celle-ci bloque l’ovulation, empêche la nidation de l’œuf au niveau de la muqueuse utérine et épaissit la glaire cervicale pour que les spermatozoïdes ne puissent pas traverser le col de l’utérus. Pourtant on saigne quand même. Ceci dit, vous avez sûrement déjà entendu que les saignements qui surviennent entre deux plaquettes ne sont pas réellement des règles, mais plutôt ce que l’on appelle une « hémorragie de privation ».

Il existe même des pilules à prendre en continu pour éviter ces saignements, mais peu de femmes les choisissent car, qu’on se le dise, on flippe toutes assez vite à l’idée de ne pas avoir ses règles, même si elles n’en sont pas vraiment.

Les saignements de privation ont donc une fonction plus psychologique qu’autre chose : ils vous aident à assimiler que vous n’êtes pas enceinte.

Combien de temps faut-il pour avoir ses premières règles après l’arrêt de la pilule ?

Lorsque l’on prend la pilule, les hormones fonctionnent différemment. Il est donc normal que le corps ait besoin d’un peu de temps pour se réhabituer à un nouveau taux d’hormones après l’arrêt de la pilule.

Selon la raison pour laquelle vous arrêtez la pilule, vous êtes peut-être impatiente de voir le retour de votre cycle menstruel. Toutefois, il est possible que vos règles n’arrivent pas tout de suite ou qu’elles soient irrégulières pendant quelque temps. Pour autant il faut bien penser à se protéger même si vous n’avez pas encore eu vos premières règles après l’arrêt de ta pilule, si vous ne souhaitez pas tomber enceinte.

Une chose est certaine, le corps aura besoin d’au moins un mois pour éliminer les hormones générées par la pilule. Petit à petit la production naturelle d’hormones va reprendre le dessus et votre cycle naturel va se remettre en place. Il est donc raisonnable d’estimer au deuxième ou troisième mois environ vos premières règles après l’arrêt de la pilule.

Une fois les règles de retour, cela ne veut pas dire pour autant qu’elles seront parfaitement régulières après ça. Il se peut que le corps ait besoin d’un peu plus de temps pour reprendre un rythme et des cycles naturels. Pas de panique, donc, si vos règles tardent à arriver dans les quelques mois qui suivent l’arrêt de la pilule. Il arrive d’observer des règles irrégulières jusqu’à un an après l’arrêt de la pilule.

Voir ses règles tarder à revenir ou être irrégulières des mois après l’arrêt de la pilule peut être frustrant, mais faites confiance à votre corps : il va finir par se réguler et retrouver son rythme naturel.

Peur de voir des règles arriver sans prévenir et tout tacher ? La culotte menstruelle permet d'éviter de stresser :

Quels sont les autres effets de l’arrêt de la pilule ?

Outre les premières règles après l’arrêt de la pilule, on peut observer différents effets sur ton corps.

Il se peut par exemple que vous remarquiez des changements au niveau de vos symptômes de syndrome prémenstruel, de la durée de votre cycle ou encore au niveau de la qualité de votre peau.

Ce qui se passe avant tout, c’est qu’en arrêtant la pilule, il y a de fortes chances pour que votre corps retrouve ses anciennes habitudes : si votre cycle était irrégulier ou plus long que la durée d’une plaquette, il se peut qu’il le redevienne, tout comme il se peut que votre peau retrouve sa qualité d’avant la prise d’hormones de synthèse.

Certaines femmes font aussi état d’une variation de poids après l’arrêt de la pilule, aussi bien d’une perte de poids que d’une prise de poids. Si la perte de poids peut s’expliquer par le fait que la pilule cause parfois un phénomène de rétention d’eau, la prise de poids, elle, est considérée par certains comme une idée reçue. Il n’est pas à exclure que les changements de taux d’hormones aient une influence sur le moral et donc sur l’appétit. Si vous remarquez une prise de poids après l’arrêt de la pilule, une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier devrait suffire à réguler votre poids.

En conclusion, il se peut que vous deviez attendre quelques semaines, voire quelques mois, avant d’avoir vos premières règles après l’arrêt de la pilule. Quelle que soit la raison pour laquelle vous décidez d’arrêter la pilule, restez à l’écoute de votre corps et suivez les recommandations qui correspondent à votre situation : à savoir, utilisez un mode de contraception alternatif si vous ne souhaitez pas tomber enceinte, ou préparez votre grossesse en prenant éventuellement des compléments si vous avez un projet bébé. Et en attendant d’avoir vos règles, laissez simplement votre corps reprendre ses marques et ses habitudes.

À quoi servent les règles ?

Les règles correspondent à un écoulement sanguin survenant à intervalles réguliers (en moyenne tous les 28 jours). Elles marquent le début d’un nouveau cycle menstruel. Aujourd’hui, je réponds à la question : à quoi servent les règles ?

Les règles servent à évacuer une partie de la muqueuse utérine

Si tu es une lectrice assidue du blog de Loop, tu dois déjà savoir pas mal de choses sur les règles. Le cycle menstruel se divise en plusieurs phases :

  • la phase folliculaire : elle se caractérise notamment par le développement de la muqueuse utérine (ton corps se prépare à recevoir un ovule fécondé et donc à débuter une grossesse). À la fin de la phase folliculaire, les glandes du col de l’utérus produisent une glaire cervicale indispensable à l’ascension des spermatozoïdes vers l’ovule.
  • l’ovulation : un ovule est libéré par l’un des ovaires (l’ovulation est rendue possible par un pic du taux d’hormones). À ce moment du cycle, les pertes blanches sont très liquides, glissantes et ressemblent un peu à du blanc d’œuf.
  • la phase lutéale : à la suite de l’ovulation, un corps jaune se développe à partir du follicule ovarien (l’enveloppe vide de l’ovule). Ce corps jaune sécrète des hormones, comme la progestérone et les œstrogènes. 
  • À la fin de la phase lutéale, si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune régresse, les pertes blanches s’assèchent et cessent de s’écouler. Enfin, la muqueuse utérine se desquame et est éliminée par les voies naturelles : ce sont les menstruations

Un nouveau cycle recommence tant qu’il n’est pas interrompu par une grossesse, la prise de certains contraceptifs comme la pilule progestative, ou d’autres facteurs (comme une maladie, le stress, la fatigue, un poids trop faible ou trop important…).

Focus sur la composition du sang des règles

Il faut savoir que le saignement des règles n’est pas le même que le sang ordinaire puisqu’il se compose de sang, de fragments nécrotiques de l’endomètre (en gros les fragments de la muqueuse utérine), de cellules de la muqueuse vaginale, de sécrétions du col et du vagin, ainsi que de bactéries de la flore vaginale.

Les règles ont pour rôle de marquer le début d’un nouveau cycle menstruel

Chaque mois, si la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule n’a pas lieu (s’il n’y a pas eu de fécondation), les règles surviennent car ton corps doit évacuer le surplus d’endomètre créé durant le cycle précédent. L’apparition de tes règles signifie qu’un nouveau cycle vient de commencer.

Elles sont le signe que tu es en bonne santé

Chez la femme, les règles et leur régularité sont primodiales : elles signifient que tu es en bonne santé. C’est pourquoi si tes règles sont irrégulières, que tes cycles sont trop courts (moins de 21 jours), trop longs (plus de 35 jours), provoquent de fortes douleurs, si tes règles sont abondantes ou encore hémorragiques, il faut consulter un médecin au plus vite. 

Quoi qu’il en soit, pour te permettre au mieux de vivre cette période, toute l’équipe de Loop a imaginé pour toi des sous-vêtements menstruels uniques en leur genre. N’attends-pas pour découvrir tous nos modèles dans notre boutique 🙂

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Premières règles : Herloop répond à toutes tes questions

L’arrivée des premières règles suscite beaucoup de questions chez les jeunes, et c’est bien normal ! Leur survenue représente un changement majeur qui peut faire peur, or tu ne dois pas t’inquiéter. Il s’agit d’un phénomène naturel qui prouve que tu grandis et que ton corps fonctionne parfaitement. Loop veut dédramatiser et démystifier le sujet, c’est pour ça qu’aujourd’hui je vais tenter de répondre à un maximum de questions.

 

 

 

 

Les règles : ça sert à quoi ?

 

 

À partir de la puberté, le cycle menstruel se met en place. Cela signifie que ton corps se prépare à une éventuelle grossesse

 

 

Dès lors, chaque mois, durant la première partie du cycle, la muqueuse qui tapisse l’utérus (on l’appelle aussi l’endomètre) s’épaissit et se vascularise. En cas de fécondation, c’est là que le petit ovocyte va se nicher en début de grossesse. S’il n’y a pas eu de fécondation, durant la seconde phase du cycle, l’endomètre se désagrège et est évacué par le col de l’utérus puis le vagin : ce sont les règles. Et comme tu l’as compris ce phénomène va se répéter tous les mois, d’où le terme “cycle menstruel”. 

 

 

Les phases du cycle menstruel

 

 

En savoir + sur ton cycle menstruel

 

 

Premières règles et fertilité

 

 

L’apparition des règles marque le moment où tu deviens fertile. Cela veut dire que tu peux tomber enceinte à la suite d’un rapport sexuel. Attention toutefois, il se peut que tu sois fertile avant même l’arrivée de tes premières règles ! Et oui, les menstruations marquent le début d’un nouveau cycle menstruel, cela signifie que probablement l’un de tes ovaires a déjà produit un ovule quelques jours plus tôt. De toute façon, il est indispensable de te protéger a minima à l’aide d’un préservatif, ne serait-ce que pour se prémunir des infections sexuellement transmissibles. 

 

 

 

 

À quel âge a-t-on ses premières règles ?

 

 

En moyenne les ados ont leurs règles entre 11 et 13 ans, mais il peut arriver que ce soit bien plus tôt (dès 9 ans pour certaines) ou plus tard (jusqu’à 16 ans). Tu le vois, il existe des différences d’une jeune fille à une autre et c’est bien normal car chacune d’entre nous est unique ! Tu ne dois donc pas t’en faire si tes copines ont déjà leurs règles et pas toi. Chaque chose vient en son temps, il suffit de laisser ton corps faire à son rythme.

 

 

 

 

 

 

Comment savoir quand on va avoir ses premières règles  ?

 

 

Ça c’est la grande question ! Quand vas-tu voir tes règles arriver ? Est-ce qu’il est possible d’anticiper ce grand changement ? On a même fait un article sur ce sujet, c’est pour te dire :).

 

 

Pour être clair avec toi, on ne peut pas prévoir le jour exact des premières règles, mais certains indices peuvent t’aiguiller sur l’arrivée prochaine ou non de celles-ci.

 

 

En effet, chez la plupart des jeunes filles, les règles apparaissent à la suite de trois changements liés à la puberté :

 

 

  • l’apparition de la pilosité au niveau du pubis, des aisselles et des jambes ;
  • le développement de la poitrine : on estime que les seins mettent 4 ans avant d’atteindre leur taille définitive mais les règles surviennent en général dans les deux premières années qui suivent le début de leur croissance.
  • l’apparition des pertes blanches vaginales : dans les semaines voire mois qui précèdent l’arrivée des règles, tu pourras remarquer des traces blanchâtres au fond de ta culotte. Là encore, rien d’inquiétant ; au contraire, les leucorrhées (c’est aussi le nom des pertes vaginales) ont pour objectif de nettoyer et de lubrifier ton vagin. D’ailleurs, sache que l’intérieur de ton vagin est autonettoyant, il n’est pas nécessaire de le laver. 

 

 

Néanmoins on ne peut pas faire des généralités une vérité exacte, aussi il se peut que tes règles surviennent bien avant ou bien après ces modifications corporelles.

 

 

Jusqu’à quel âge a-t-on ses règles ?

 

 

La plupart des femmes ont leur règles chaque mois jusqu’à 50 ans environ (l’âge de la ménopause) sauf si elles sont enceinte. 

 

 

Toutefois en raison de la fatigue, d’une mauvaise hygiène de vie, d’une activité sportive intense, d’une maladie, de certains traitements, d’un poids insuffisant ou au contraire trop important, le cycle menstruel peut disparaître (c’est ce qu’on appelle l’aménorrhée). Dans ce cas, il est donc important de consulter un gynécologue ou un médecin afin qu’il te rassure et trouve, le cas échéant, un traitement adapté. 

 

 

Sache également que certaines contraceptions peuvent empêcher la survenue des règles (comme l’implant contraception et la pilule progestative prise en continue).

 

 

 

 

À quoi ressemblent les premières règles ?

 

 

Il se peut que tu sois surprise par l’aspect de tes premières menstruations ! En effet, les premières règles chez les adolescentes sont rarement rouge vif mais plutôt marron/brunâtres. Cela s’explique par leur faible abondance : présent en faible quantité, le sang met plus de temps à s’écouler et s’oxyde donc plus rapidement. Les premières règles sont généralement légères et durent de 2 à 7 jours.

 

 

Vais-je avoir mal ?

 

 

Pas forcément. Tu peux avoir un peu mal au ventre en raison des légères contractions de l’utérus pour expulser le sang. Certaines personnes ont aussi un peu mal à la tête, des douleurs aux seins, de la diarrhée, des nausées… Tu peux aussi te sentir plus fatiguée, triste ou irritable.

 

 

Tu découvriras aussi ce que c’est que le SPM, qui sera la cause de ces pleurs inexpliqués juste avant l’arrivée de tes règles 😉 Prends le temps de te connaître et d’écouter ton corps, tu verras que bien souvent il te donnera des signes de l’arrivée prochaine de tes règles 🙂

 

 

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☝️ Quelques astuces 💕

 

 

Si tu as un peu mal, tu peux essayer de te masser, de mettre une bouillotte sur le ventre ou de faire un peu de sport car cela peut aider à te soulager. On te donner d’ailleurs ici quelques tips pour t’aider a soulager tes douleurs menstruelles. De même, évite les vêtements trop serrés.

 

 

 

 

Avoir trop mal, c’est pas normal !

 

 

Avoir ses règles ne doit pas être un frein à ton épanouissement et à tes activités. Aussi si tes règles sont douloureuses au point de t’empêcher de vivre comme tu l’entends, ce n’est pas normal. Si avec tes fortes douleurs de règles tu observes :

 

 

  • des règles abondantes
  • des douleurs au niveau du colon
  • des vomissements ou évanouissements
  • des pertes de sang entre les règles (qu’on appelle aussi spotting)

 

 

Tu ne dois pas hésiter à en parler à ton médecin pour vérifier que tout va bien.

J’ai eu mes premières règles, quand vont-elles revenir ? 

 

On ne va pas se mentir, les premières règles sont rarement régulières : elles peuvent être très rapprochées dans le temps ou, à l’inverse, très éloignées. Le cycle menstruel met 1 à 2 ans avant de s’installer correctement, il doit être compris entre 21 et 35 jours (si au bout de 3 années, il n’est pas régulier, trop court ou très long, il est nécessaire de consulter un gynécologue).

 

En raison de l’irrégularité des premiers cycles menstruels, tes règles peuvent revenir quelques jours après les premières ou bien plusieurs mois plus tard. Attention toutefois si tu as eu une ou plusieurs relations sexuelles, le risque de grossesse existe ; dans ce cas, il ne faut pas attendre et consulter ton gynécologue.

 

Chez Loop, nous te conseillons de prendre l’habitude de calculer ton cycle. Il existe des applis super cool pour ça. Cela te permettra de vérifier si tout va bien et, lorsque ton cycle menstruel sera bien installé, tu sauras exactement quel jour verra le retour de tes règles. Comme ça, tu ne risques pas d’être prise au dépourvu !

 

 

 

 

 

 

Quelle protection hygiénique choisir ? Comment me préparer à l’arrivée de mes premières règles ?

 

 

Il arrive que les premières règles débarquent quand on s’y attend le moins. Si cela t’arrive, demande à une copine, un professeur ou à l’infirmier.ère de l’école de te dépanner. Si tu n’as rien sous la main, à défaut, tu peux aussi placer un mouchoir en papier ou du papier toilette au fond de ton sous-vêtement. Toutefois, le plus simple est de mettre dans ton sac-à-dos une culotte de règles firstLoop, comme ça lorsque le grand jour arrivera tu seras prête.

Découvrez la sélection de culottes menstruelles Herloop :

 

 

 

C’est quoi le choc toxique ?

 

 

Quand on a ses premières règles, au moment de choisir ses protections hygiéniques, on en entend le mot “choc toxique” sans vraiment comprendre… Le choc toxique est lié au port du tampon ou de la cup dans certaines conditions notamment si tu gardes ces protections trop longtemps à l’intérieur de toi. Si tu veux en savoir plus sur le choc toxique, rendez-vous dans l’article juste ici.

 

 

 

 

L’idée de créer une culotte spéciale pour toi : une évidence pour l’équipe Loop 💜

 

 

Chez Loop, on prend très au sérieux l’étape des premières règles. Dans l’équipe, on est toutes passées par là ! C’est pourquoi l’idée nous est venue de créer une collection spéciale pour ado. Des culottes de règles aussi jolies qu’efficaces dans lesquelles tu te sentiras bien.

 

 

Pas de honte au moment d’aller aux toilettes, pas de démangeaison, d’odeur gênante, de sensation d’avoir une couche entre les jambes… Eh, oui dans l’équipe on a connu ça… Alors on s’est dit “On veux mieux que ça pour nos petites soeurs ” 💕 Voilà pourquoi Loop est fière d’exister !

 

 

culottes menstruelles adolescentes

 

 

 

 

Est-ce que je peux continuer à faire du sport et à aller à la piscine ?

 

 

Bien sûr ! Il n’y a aucune contre-indication à la pratique physique et sportive durant la période des règles. Au contraire, il est plutôt recommandé de bouger un peu car en faisant du sport le corps sécrète de la bêta endorphine : une hormone qui détend et apaise les douleurs. Tu peux aussi aller à la piscine grâce à nos jolis maillots de bain de règles (par exemple, je craque pour les modèles à paillettes car ils donnent un air de fête à nos vacances) !

 

 

Vais-je sentir mauvais ?

 

 

Le sang a une odeur métallique qui est presque imperceptible. Cependant, au contact des produits chimiques se trouvant dans les protections intimes jetables, le sang peut dégager une odeur désagréable. Chaque culotte Loop est certifiée Oeko-Tex® standard 100. Une certification qui garantit une fabrication avec des tissus ne contenant aucun produit nocif, aucune nanoparticule d’argent.

 

 

Des culottes saines pour ton corps et sans odeur ! Chez Loop, on se bat pour que nos culottes soient saines ET accessibles. Grâce à leur conception spécifique, elles te permettent de rester propre et au sec en toute circonstance.

 

 

 

 

Dans quel cas faut-il aller voir un médecin ?

 

 

Il est conseillé de consulter ton médecin ou ton gynécologue si :

 

 

  • tes règles durent plus de 7 jours en plus de trois cycles,
  • tes règles sont très abondantes au point que tu doives changer de protection toutes les heures,
  • tes règles sont très douloureuses (elles ne sont pas soulagées par les antidouleurs en vente en pharmacie),
  • tu as de gros caillots sanguins,
  • tes cycles ne sont pas réguliers au bout de 2 ans,
  • tu as des saignements entre les règles,
  • tu n’as pas eu tes règles pendant plus de 6 mois d’affilée,
  • tu as 16 ans ou plus et que tu n’as jamais été réglée,
  • tu as une vie sexuelle et que tes règles ne sont pas revenues, 
  • tu as mal au bas du ventre et/ou au niveau de la région pelvienne sans que cela soit lié aux menstruations.

 

 

À cette liste s’ajoutent toutes les questions que tu te poses ! Tu ne dois pas avoir honte de poser telle ou telle question à ton médecin, ton gynécologue ou ton entourage. Il ne faut pas que tu restes dans le doute, et puis si tu veux en savoir plus sur un point en particulier, n’hésite pas à mettre un commentaire :).

 

Quels sont les signes annonciateurs des premières règles ?

La puberté est synonyme de bouleversements physiologiques. Chez les jeunes filles, elle atteint son paroxysme avec l’apparition du cycle menstruel. Cette étape incontournable et majeure de ta vie peut sûrement te paraître un peu angoissante ; tu dois certainement te poser pas mal de questions à ce sujet.

Tout ceci est bien normal car on ne sait jamais vraiment à quel moment les premières règles arriveront ni quelles formes elles prendront ; pour autant, en t’écoutant et en apprenant à te connaître, tu peux deviner à quelques mois près leur période d’arrivée 🙂

La puberté commence bien avant l’apparition des menstruations !

Chez les jeunes filles, on a tendance à penser que puberté débute avec l’arrivée des règles ; or, il n’en est rien ! En réalité, la puberté commence bien avant l’arrivée des premières règles (en moyenne 2 à 3 ans après l’apparition des premiers changements corporels). 

Il faut savoir que les premières règles peuvent survenir entre 9 et 16 ans, même si généralement cette apparition se situe aux alentours des 11-13 ans (pour être très précise, l’âge moyen des premières menstruations se situe à 12,6 ans et l’âge médian de 13,1 ans). 

Loop culottes menstruelle

Les 3 grands signes annonciateurs de l’arrivée imminente des premières règles

Dans la majorité des cas, les règles surviennent à la suite de l’apparition de ces trois manifestations physiques :

  • Le développement des bourgeons mammaires : généralement, la poitrine met quatre années à atteindre sa taille définitive, néanmoins les premières règles surviennent dans les deux ans qui suivent le début de la croissance des seins.
  • L’apparition des pertes blanches : il s’agit certainement de l’un des signes annonciateurs des premières règles les plus caractéristiques. Les pertes blanches (aussi appelées leucorrhées) servent à lubrifier et nettoyer ton vagin : elles sont le signe tangible que ton appareil reproductif commence à fonctionner et donc que tes règles ne vont pas tarder à arriver !
  • Les poils pubiens qui poussent : dans un premier temps, ils sont fins et clairs puis avec le temps, ils deviennent plus épais et fournis. 
Loop culottes menstruelle

Les autres symptômes de la puberté pouvant être annonciateurs de l’apparition des menstruations

Bien entendu, on ne peut pas faire des généralités une exacte vérité, car chaque personne est unique (et c’est tant mieux !). Aussi, il se peut que tu sois menstruée alors même que ces trois signes annonciateurs des premières règles ne soient pas complètement présents. Là encore, pas de problème : laisse-toi le temps d’évoluer à ton rythme !

Pour t’aider à y voir un peu plus clair, voici une liste non exhaustive des principaux changements liés à la puberté. Elle te permettra de savoir où tu en es et si oui ou non tu es susceptible de voir tes premières règles apparaître dans les prochains mois :

  • les changements physiques : peau et cheveux gras, éruption d’acné, poussée de croissance, transpiration, pertes vaginales, croissance des seins, poils qui poussent (sur les jambes, les aisselles et le pubis), prise de poids, hanches qui s’élargissent, allongement et affinement du visage, etc… ;
    • les changements internes et psychiques : développement des organes génitaux, changements d’humeurs, etc…

Une astuce supplémentaire : la génétique !

N’hésite-pas à demander à ta mère ou à tes sœurs l’âge auquel elles ont eu leurs premières règles car il y a une probabilité importante que les tiennent surviennent à peu près au même moment ! Cela s’explique tout simplement par l’hérédité. 

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Chaque jeune fille est unique

Tous ces symptômes de la puberté peuvent apparaître successivement, en même temps ou de façon très éloignée dans le temps. Tout cela est tout à fait normal ! Il en est de même pour les règles : certaines jeunes filles ont des règles qui surviennent rapidement après ces premiers signes de la puberté, alors que d’autres devront attendre plus longtemps. 

Chaque personne est unique et il n’y a pas de raison de s’inquiéter si tu n’as pas encore eu tes règles alors que ta puberté semble bien installée. Il faut laisser au temps le temps de faire les choses 🙂

Comment bien vivre ses premières règles ?

Tu l’auras compris, il n’existe aucune façon fiable de savoir à quel moment tes premières règles surviendront. Les signes annonciateurs des premières règles sont variés mais peu fiables et pas très précis. Il s’agit plutôt d’indicateurs.
Pour résumer : Mère nature reste la reine et dicte ses lois. Et à cela, tu ne peux pas faire grand chose ! Néanmoins, il est possible d’anticiper ce bouleversement en parlant de ce sujet à ton entourage car avoir ses règles ne doit plus être un sujet tabou et en se préparant sereinement à leur arrivée. Pour cela, rien de plus simple : prends avec toi une culotte de règles Teen et dès la survenue de tes règles, il suffira de l’enfiler pour continuer à vivre ta vie comme tu l’entends.

Faire l’amour pendant les règles

Chez Herloop, on ne t’apprendra sûrement rien en te disant qu’en matière de règles et de sexualité, les préjugés ont la vie dure ! Qu’à cela ne tienne ! Nous allons voir dans ce billet au sexe durant les règles ! Est-ce que l’on peut faire l’amour durant les règles ? Existe-il des risques ? Doit-on prendre des précautions ?… Il s’agit d’autant de questions auxquelles je vais tenter de répondre avec la plus grande franchise !

Pssst ! En parlant de sex, n‘oublie pas que le Petit manuel de Sex Education de Charlotte Abramow est disponible en téléchargement juste ici 
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Idée reçue : faire l’amour durant les règles, c’est sale !

Ce préjugé est lié à la croyance que les règles sont sales et rendent les femmes impures, or, comme tu le sais, il n’en est rien ! Avoir ses règles est tout à fait normal, c’est même le signe que ton corps est en parfaite santé, donc si tu as envie de faire l’amour pendant cette période du mois, tu en as parfaitement le droit (si tu n’es pas à l’aise avec cette idée, c’est aussi OK !).

L’une des précautions à prendre, notamment si tu as un flux normal ou abondant, sera de protéger la zone du rapport à l’aide d’une serviette ou d’une alèse par exemple pour éviter de laisser des taches. Tu peux aussi aller avec monsieur ou madame sous la douche…

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Faire l’amour pendant les règles : quels effets secondaires ?

Si l’on en croit les médecins et les gynécologues, il n’y a aucun problème à tester le sexe durant les règles (les règles n’empêchent pas la pénétration). Au contraire, pourquoi mettre en parenthèse sa vie sexuelle pendant plusieurs jours chaque mois alors que bien souvent cette période favorise le plaisir et l’excitation sexuels ? Si tu en as envie et que toi et ton partenaire êtes à l’aise avec la chose, il n’y a aucun inconvénient à avoir une activité sexuelle pendant les règles. Il faut seulement faire attention afin de ne pas favoriser la transmission de MST ou à tomber enceinte par accident.

Un risque plus élevé d’être sujette à une IST

Durant les menstruations, le pH du vagin, sous l’influence du sang, augmente (il passe aux alentours de 6, alors que durant les phases non fertiles, il se situe entre 3,5 et 4,5), ce qui te rend davantage vulnérable aux infections sexuellement transmissibles. Il est donc important d’utiliser un préservatif, d’autant plus que la période des règles ne te protège pas d’une éventuelle grossesse !

On le sait trop peu, mais le sexe pendant les règles a des effets positifs !

Faire du sexe pendant les règles peut aider à :

  • soulager les douleurs et le stress : en prenant du plaisir grâce aux relations sexuelles, ton corps libère des endorphines. Or il s’agit d’hormones antidouleurs particulièrement puissantes qui aident à lutter contre les crampes menstruelles (et quand on sait que huit femmes sur dix souffrent de règles douloureuses, on se dit que le sexe pendant les règles peut être une très bonne chose). Par ailleurs, les endorphines ont aussi des propriétés anti-stress, cool, non ?
  • réduire la durée des règles : à la suite d’un rapport sexuel, surtout si tu as eu un orgasme, il se peut que tu notes un flux menstruel plus abondant. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, au contraire, cela peut contribuer à diminuer le nombre de jours de tes règles.
  • avoir davantage de plaisir : nombre de femmes le constatent chaque mois, durant cette période elles sont davantage excitées et sensibles et ont en tout logique plus envie de faire l’amour. On explique ces sensations exacerbées par les variations hormonales importantes engendrées à cette période.

Loop culottes menstruelle

Est-ce dangereux de faire l’amour pendant les règles ?

Tu le vois, faire l’amour pendant ces quelques jours par mois n’est pas dangereux. Tu dois simplement veiller à te protéger d’éventuelles IST ou d’une grossesse non désirée

Le sexe pendant les règles peut-il faire mal ?

Tout dépend ! De nombreuses femmes apprécient le sexe durant cette période, notamment à la fin des règles (au moment où le flux est le moins abondant), car le sang agit comme un lubrifiant naturel. Néanmoins, certaines peuvent avoir légèrement mal durant la pénétration vaginale en raison de la position basse du col et/ou du port de tampons hygiéniques qui peuvent assécher et sensibiliser les parois du vagin (c’est aussi pour cette raison que les culottes menstruelles sont top). Si cela est ton cas, pas de panique : il suffit de changer de position et de ne pas hésiter à recourir à un lubrifiant. Et puis si vraiment, tu n’es pas à l’aise avec la pénétration, qui a dit que le sexe ne se résumait qu’à ça ?!  :p :p 

Peut-on pratiquer le cunnilingus pendant cette période du cycle menstruel ?

Cette pratique n’est pas non plus proscrite du moment que toi et ton partenaire êtes ok. Si les écoulements de sang vous gênent, il est possible d’utiliser une protection interne comme une coupe menstruelle (la cup). Vous pouvez aussi aller sous la douche…

Quelles positions préférer pour faire l’amour durant les règles ?

Là encore tout dépend de toi et de ton partenaire. Les règles n’empêchent pas la pénétration ou quelque relation sexuelle que ce soit, néanmoins si tu veux éviter de mettre du sang partout, les positions où tu es couchée sont préférables (comme le traditionnel missionnaire ou la position de la cuillère) ; de même, il vaut mieux favoriser les échanges doux aux rapports vigoureux qui peuvent provoquer des giclées… Enfin, si tu es davantage sensible durant cette période, évite les pénétrations profondes. Dans tous les cas, si tu ressens la moindre gêne, ne te force pas !

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Est-ce possible de tomber enceinte ?

En théorie, il n’est pas possible d’être fécondée pendant les règles. En théorie seulement ! Néanmoins, il arrive à certaines femmes de tomber enceinte à la suite d’un rapport sexuel pendant les règles, notamment en cas de cycles menstruels irréguliers et/ou de cycles courts car il se peut que cette période coïncide à quelques jours près avec celle de l’ovulation. 

Cela est d’autant plus vrai que, comme je te l’ai dit, un peu plus haut le sang des règles a tendance à augmenter le pH vaginal, créant ainsi un milieu favorable aux spermatozoïdes. C’est pourquoi, là encore, si tu ne souhaites pas avoir de bébé, il faut penser à prendre un contraceptif.

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